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(a) Montrer que Z [i] est un anneau commutatif pour l'addition et la Montrer que f est l'identité ou la conjugaison complexe.
multiplication des nombres complexes.
(b) Pour z ∈ Z [i], on pose N (z) = |z|2 . Vérier Exercice 9 [ 00127 ] [Correction]
Soit a un élément d'un ensemble X .
∀(z, z 0 ) ∈ Z [i] , N (zz 0 ) = N (z)N (z 0 ) et N (z) ∈ N.
2
Montrer l'application Ea : F(X, R) → R dénie par Ea (f ) = f (a) est un
(c) Déterminer les éléments inversibles de l'anneau Z [i]. morphisme d'anneaux.
Théorème chinois
Exercice 5 [ 02240 ] [Correction]
Soit
Exercice 10 [ 00143 ] [Correction]
m
A= m ∈ Z et n ∈ N∗ , impair .
n Résoudre les systèmes suivants :
Exercice 22 [ 00152 ] [Correction] (a) Montrer que D est un sous-anneau de (Q, +, ×).
Pour n ∈ N∗ , on note ϕ(n) le nombre d'éléments inversibles dans (Z/nZ, ×). (b) Montrer que les idéaux de D sont principaux (c'est-à-dire de la forme aD avec
Établir a ∈ D).
∀a ∈ (Z/nZ)∗ , aϕ(n) = 1.
(où (Z/nZ)∗ désigne l'ensemble des inversibles de l'annean Z/nZ
Exercice 27 [Correction]
[ 00136 ]
(Nilradical d'un anneau) On appelle nilradical d'un anneau commutatif (A, +, ×)
Exercice 23 [ 00153 ] [Correction] l'ensemble N formé des éléments nilpotents de A i.e. des x ∈ A tels qu'il existe
n ∈ N∗ vériant xn = 0A .
Pour n ∈ N∗ , on note ϕ(n) le nombre de générateurs de (Z/nZ, +).
Montrer que N est un idéal de A.
(a) Montrer que si H est un sous-groupe de (Z/nZ, +), il existe a divisant n
vériant H =< a >.
(b) Observer que si d | n il existe un unique sous-groupe de (Z/nZ, +) d'ordre d. Exercice 28 [Correction]
[ 00137 ]
(c) Justier que si d | n le groupe (Z/nZ, +) possède exactement ϕ(d) éléments (Radical d'un idéal) Soit I un idéal d'un anneau commutatif A. On note R(I)
d'ordre d. l'ensemble des éléments x de A pour lesquels il existe un entier n non nul tel que
xn ∈ I .
(d) Montrer
(a) Montrer que R(I) est un idéal de A contenant I .
ϕ(d) = n.
X
∀n ∈ N∗ ,
d|n
(b) Montrer que si I et J sont deux idéaux alors
R(I ∩ J) = R(I) ∩ R(J) et R(I + J) ⊃ R(I) + R(J).
Exercice 24 [ 02658 ][Correction] (c) On suppose que A = Z. Montrer que l'ensemble des entiers n non nuls tels
(a) Pour (a, n) ∈ Z × N∗ avec a ∧ n = 1, montrer que aϕ(n) = 1 [n]. que R(nZ) = nZ est exactement l'ensemble des entiers sans facteurs carrés.
(b) Pour p premier et k ∈ {1, . . . , p − 1}, montrer que p divise kp .
(c) Soit (a, n) ∈ (N∗ )2 . On suppose que an−1 = 1 [n]. On suppose que pour tout Exercice 29 [ 00138 ] [Correction]
x divisant n − 1 et diérent de n − 1, on a ax 6= 1 [n]. Montrer que n est Soient A un anneau commutatif et e un élément idempotent de A (i.e. e2 = e).
premier. (a) Montrer que J = {x ∈ A | xe = 0} est un idéal de A.
(b) On note I = Ae l'idéal principal engendré par e. Déterminer I + J et I ∩ J .
Idéaux (c) Établir que pour tout idéal K de A :
Exercice 26 [ 00135 ] [Correction] (Idéaux premiers) Un idéal I d'un anneau commutatif (A, +, ×) est dit premier si,
On note et seulement si,
∀x, y ∈ A, xy ∈ I =⇒ x ∈ I ou y ∈ I .
p
D= p ∈ Z, n ∈ N
10n (a) Donner un exemple d'idéal premier dans Z.
l'ensemble des nombres décimaux. (b) Soit P ∈ K[X] un polynôme irréductible. Montrer que P.K[X] est premier.
J ∩ K = I =⇒ (J = I ou K = I).
Exercice 35 [ 00142 ] [Correction]
(d) Soit (A, +, ×) un anneau commutatif dont tout idéal est premier. Établir que Résoudre les équations suivantes :
A est intègre puis que A est un corps. (a) 3x + 5 = 0 dans Z/10Z
(b) x2 = 1 dans Z/8Z
Exercice 31 [ 00141 ] [Correction] (c) x2 + 2x + 2 = 0 dans Z/5Z.
(Z est noethérien) Montrer que tout suite croissante (pour l'inclusion) d'idéaux de
Z est stationnaire.
Ce résultat se généralise-t-il aux idéaux de K[X] ?. Exercice 36 [ 03915 ] [Correction]
Résoudre le système suivant :
Exercice 32 [ 02367 ] [Correction]
x + y ≡ 4 [11]
Soit A un sous-anneau de Q. xy ≡ 10 [11] .
(a) Soit p un entier et q un entier strictement positif premier avec p. Montrer que
si p/q ∈ A alors 1/q ∈ A.
(b) Soit I un idéal de A autre que {0}. Montrer qu'il existe n ∈ N∗ tel que Exercice 37 [ 00147 ] [Correction]
I ∩ Z = nZ et qu'alors I = nA. Déterminer les morphismes de groupes entre (Z/nZ, +) et (Z/mZ, +).
(c) Soit p un nombre premier. On pose
Zp = a/b a ∈ Z, b ∈ N∗ , p ∧ b = 1 . Exercice 38 [ 03218 ] [Correction]
Soit p un nombre premier. Calculer dans Z/pZ
Montrer que si x ∈ Q∗ alors x ou 1/x appartient à Zp .
p p
(d) On suppose ici que x ou 1/x appartient à A pour tout x ∈ Q∗ . On note I 2
k et k .
X X
l'ensemble des éléments non inversibles de A.
Montrer que I inclut tous les idéaux stricts de A. En déduire que A = Q ou
k=1 k=1
Exercice 42 [ 00144 ][Correction] (a) On suppose que In ∈/ A. Montrer, si M 2 ∈ A, que M ∈ A. En déduire que
(Petit théorème de Fermat) Soit p un nombre premier. Montrer pour tout i ∈ {1, . . . , n} que la matrice Ei,i est dans A. En déduire une
absurdité.
∀a ∈ (Z/pZ)∗ , ap−1 = 1. (b) On prend n = 2. Montrer que A est isomorphe à l'algèbre des matrices
triangulaires supérieures.
Algèbres
h√ i 3 : [énoncé]
Exercice h√ i xy = 1 =⇒ mm0 = 2n+n .
0
Z d ⊂ R, 1 ∈ Z d .
h√ i √ √ Par suite m est, au signe près, une puissance de 2.
Soient x, y ∈ Z d , on peut écrire x = a + b d et y = a0 + b0 d avec
La réciproque est immédiate.
a, b, a0 , b0 ∈ Z. Finalement
√ h√ i
x − y = (a − a0 ) + (b − b0 ) d avec a − a0 , b − b0 ∈ Z donc x − y ∈ Z d . U (A) = ±2k k ∈ Z .
√ h√ i
xy = (aa0 + bb0 d) + (ab0 + a0 b) d avec aa0 + bb0 d, ab0 + a0 b ∈ Z donc xy ∈ Z d .
Exercice 7 : [énoncé]
h√ i
Ainsi Z d est un sous-anneau de (R, +, ×).
(a) Immédiatement Z ⊂ A et 1A ∈ Z .
Soient x, y ∈ Z . Pour tout a ∈ A
Exercice 4 : [énoncé] a(x − y) = ax − ay = xa − ya = (x − y)a
(a) Montrer que Z [i] est un sous anneau de (C, +, ×). Z [i] ⊂ C, 1 ∈ Z [i].
∀x, y ∈ Z [i], on peut écrire x = a + ib et y = a0 + ib0 avec a, b, a0 , b0 ∈ Z. et
x − y = (a − a0 ) + i(b − b0 ) avec a − a0 , b − b0 ∈ Z donc x − y ∈ Z [i]. a(xy) = xay = xya
xy = (aa0 − bb0 ) + i(ab0 + a0 b) avec aa0 − bb0 , ab0 + a0 b ∈ Z donc xy ∈ Z [i]. donc x − y ∈ A et xy ∈ A.
Ainsi Z [i] est un sous-anneau de (C, +, ×). Ainsi Z est un sous-anneau de A.
(b) Soit x ∈ Z . Il existe y ∈ A tel que xyx = x. La diculté est de voir que l'on Exercice 11 : [énoncé]
peut se ramener au cas où y ∈ Z . . . Pour cela considérons l'élément z = xy 2 . 10 ∧ 13 = 1 avec la relation de Bézout
On observe
xzx = x3 y 2 = xyxyx = xyx = x. −9 × 10 + 7 × 13 = 1.
Il reste à montrer z ∈ Z . Posons a ∈ A. L'élément x3 commute avec y 2 ay 2 et Les nombres x1 = 7 × 13 = 91 et x2 = −9 × 10 = −90 sont solutions des systèmes
donc
3 2 2 2 2 3
x y ay = y ay x
x ≡ 1 [10]
x ≡ 0 [10]
et
ce qui donne x ≡ 0 [13] x ≡ 1 [13] .
xay 2 = y 2 ax
On en déduit que
puis az = za. On peut alors que conclure que l'anneau Z est régulier au sens x = 2 × 91 − 5 × 90 = −268
déni.
est solution du système dont la solution générale est alors
Exercice 8 : [énoncé] x = −268 + 130k = 122 + 130` avec ` ∈ Z.
Posons j = f (i). On a j 2 = f (i)2 = f (i2 ) = f (−1) = −f (1) = −1 donc j = ±i.
Si j = i alors ∀a, b ∈ R, f (a + ib) = f (a) + f (i)f (b) = a + ib donc f = IdC .
Si j = −i alors ∀a, b ∈ R, f (a + ib) = f (a) + f (i)f (b) = a − ib donc f : z 7→ z .
Exercice 12 : [énoncé]
Il existe u, v ∈ Z tels que bu + b0 v = 1.
Exercice 9 : [énoncé] Soit x = a0 bu + ab0 v .
Ea (x 7→ 1) = 1. On a
∀f, g ∈ F(X, R), Ea (f + g) = (f + g)(a) = f (a) + g(a) = Ea (f ) + Ea (g) et x = a0 bu + a − abu = a [b]
Ea (f g) = (f g)(a) = f (a)g(a) = Ea (f )Ea (g) donc Ea est un morphisme
et
d'anneaux. 0
x = a0 − a0 b0 v + ab0 v = a0 [b]
donc x est solution.
Exercice 10 : [énoncé] Soit x0 une autre solution. On a
(a) 6 et 7 sont premiers entre eux avec la relation de Bézout (−1) × 6 + 7 = 1. x = x0 [b]
x1 = 7 et x2 = −6 sont solutions des systèmes
et
x ≡ 1 [6] x ≡ 0 [6] x = x0 [b]
0
et
x ≡ 0 [7] x ≡ 1 [7]
donc b | (x0 − x) et b0 | (x0 − x).
donc x = 1 × 7 + 2 × (−6) = −5 est solution du système étudié dont la Or b ∧ b0 = 1 donc bb0 | (x0 − x).
solution générale est alors Inversement, soit x0 tel que bb0 | x0 − x, on a bien
x = 37 + 42k avec k ∈ Z.
x0 = x = a [b]
(b)
3x ≡ 2 [5]
x ≡ 4 [5] et
x0 = x = a0 [b] .
⇐⇒ 0
5x ≡ 1 [6] x ≡ 5 [6]
on poursuit comme ci-dessus. Les solutions sont 29 + 30k avec k ∈ Z.
(b) I ∩ Z est un sous-groupe de (Z, +) donc il est de la forme nZ avec n ∈ N. p est premier, p ∧ b = 1. Ainsi A ⊂ Zp .
Puisque I 6= {0}, il existe p/q ∈ I non nul et par absorption, Soit x ∈ Zp , x = a/b avec b ∧ p = 1. Si x ∈/ A alors x 6= 0 et 1/x = b/a ∈ A
p = q.p/q ∈ I ∩ Z avec p 6= 0. Par suite I ∩ Z 6= {0} et donc n ∈ N∗ . puis b/a ∈ I ∈ pA ce qui entraîne, après étude arithmétique, p | b et est
Puisque n ∈ I , on peut armer par absorption que nA ⊂ I . absurde.
Inversement, pour p/q ∈ I avec p ∧ q = 1 on a 1/q ∈ A et p ∈ nZ donc Ainsi Zp ⊂ A puis nalement Zp = A.
p/q ∈ nA. Ainsi I = nA.
(c) On peut vérier que Zp est un sous-anneau de Q.
Pour x = a/b ∈ Q∗ avec a ∧ b = 1. Si p 6 |b alors p ∧ b = 1 et x ∈ Zp . Sinon Exercice 33 : [énoncé]
p | b et donc p 6 |a d'où l'on tire 1/x ∈ Zp .
(a) I est une partie non vide de A puisque 0A en est élément. Soient a ∈ A et
(d) Soit J un idéal strict de A. J ne contient pas d'éléments inversibles de A car x∈I
sinon il devrait contenir 1 et donc être égal à A. Si a = 0 alors ax = 0 ∈ I .
Ainsi J est inclus dans I . De plus, on peut montrer que I est un idéal de A. Pour a 6= 0, supposons (ax)−1 ∈ A.
En eet I ⊂ A et 0 ∈ I . On a alors a−1 x−1 ∈ A et donc x−1 = a a−1 x−1 ∈ A ce qui est exclu.
Soient a ∈ A et x ∈ I . Nécessairement (ax)−1 ∈/ A et donc ax ∈ I .
Cas a = 0 : ax = 0 ∈ I . Soient x, y ∈ I . Montrons que x + y ∈ I .
Cas a 6= 0 : Supposons (ax)−1 ∈ A alors a−1 x−1 ∈ A et donc Si x = 0, y = 0 ou x + y = 0, c'est immédiat. Sinon :
x−1 = a(a−1 x−1 ) ∈ A ce qui est exclu. Ainsi, (ax)−1 ∈ / A et donc ax ∈ I . On a (x + y)−1 (x + y) = 1 donc
Soient x, y ∈ I . Montrons que x + y ∈ I .
Cas x = 0, y = 0 ou x + y = 0 : c'est immédiat. (x + y)−1 1 + x−1 y = x−1 et (x + y)−1 1 + xy −1 = y −1 (*).
Cas x 6= 0, y 6= 0 et x + y 6= 0 : On a (x + y)−1 (x + y) = 1 donc
Par l'hypothèse de départ, l'un au moins des deux éléments x−1 y ou
(x + y)−1
(1 + x −1
y) = x −1
et (x + y) (1 + xy ) = y
−1 −1 −1
(*). xy −1 = x−1 y
−1
appartient à A.
Par l'hypothèse de départ, l'un au moins des deux éléments x−1 y ou Par opérations dans A à l'aide des relations (*), si (x + y)−1 ∈ A alors x−1 ou
xy −1 = (x−1 y)−1 appartient à A. y −1 appartient à A ce qui est exclu. Ainsi, (x + y)−1 ∈/ A et donc x + y ∈ I .
Par opérations dans A à l'aide des relations (*), si (x + y)−1 ∈ A alors x−1 ou Finalement, I est un idéal de A.
y −1 appartient à A ce qui est exclu. Ainsi (x + y)−1 ∈/ A et donc x + y ∈ I . (b) Soit J un idéal de A distinct de A.
Finalement I est un idéal de A. Pour tout x ∈ J , si x−1 ∈ A alors par absorption 1 = xx−1 ∈ J et donc
Par suite, il existe n ∈ N, vériant I = nA. J = A ce qui est exclu.
Si n = 0 alors I = {0} et alors A = Q car pour tout x ∈ Q∗ , x ou 1/x ∈ A et On en déduit que x−1 ∈/ A et donc x ∈ I . Ainsi, J ⊂ I .
dans les deux cas x ∈ A car I = {0}.
Si n = 1 alors I = A ce qui est absurde car 1 ∈ A est inversible.
Nécessairement n ≥ 2. Si n = qr avec 2 ≤ q, r ≤ n − 1 alors puisque 1/n ∈/ A, Exercice 34 : [énoncé]
au moins l'un des éléments 1/q et 1/r ∈/ A. Quitte à échanger, on peut Soit x ∈ A avec x 6= 0A . Il sut d'établir que x est inversible pour conclure.
supposer 1/q ∈/ A. qA est alors un idéal strict de A donc qA ⊂ I . Inversement Pour chaque n ∈ N, xn A est un idéal. Puisque l'anneau A ne possède qu'un
I ⊂ qA puisque n est multiple de q . Ainsi, si n n'est pas premier alors il nombre ni d'idéaux, il existe p < q ∈ N tels que xp A = xq A. En particulier,
existe un facteur non trivial q de n tel que I = nA = qA. Quitte à puisque xp ∈ xp A, il existe a ∈ A tel que
recommencer, on peut se ramener à un nombre premier p.
Finalement, il existe un nombre premier p vériant I = pA. xp = xq a.
Montrons qu'alors A = Zp .
Soit x ∈ A. On peut écrire x = a/b avec a ∧ b = 1. On sait qu'alors 1/b ∈ A On a alors
donc si p | b alors 1/p ∈ A ce qui est absurde car p ∈ I . Ainsi p 6 |b et puisque xp (1A − xq−p a) = 0A .
L'anneau A étant intègre et sachant x 6= 0A , on a nécessairement Inversement, si l'on considère pour a ∈ Z, l'application ϕ : Z/nZ → Z/mZ donnée
par
xq−p a = 1A . ∀x ∈ Z, ϕ(x) = m
[0 ax
On en déduit que x est inversible avec on vérie que ϕ est dénie sans ambiguïté car
x−1 = xq−p−1 a. 0 ay .
x = y =⇒ m = m0 d | m0 (x − y) =⇒ m
[ 0 ax = m
[
Si p = 2 alors
p
Exercice 36 : [énoncé] X
k = 1.
Les solutions du système sont solutions de l'équation k=1
l'un est divisible par 3. Ce ne peut être 2p et si 2p + 2 est divisible par 3 alors Exercice 42 : [énoncé]
p + 1 l'est aussi. Par suite (p + 1)(2p + 1) est divisible par 3. Pour a ∈ (Z/pZ)∗ , l'application x 7→ ax est une permutation de (Z/pZ)∗ .
Ainsi p
Le calcul Y Y Y
2 (p + 1)(2p + 1) x= ax = ap−1 x
= 0.
X
k =p×
6 x∈(Z/pZ)∗ x∈(Z/pZ)∗ x∈(Z/pZ)∗
k=1
donne alors ap−1 = 1 car x 6= 0.
Q
x∈(Z/pZ)∗
Exercice 39 : [énoncé]
Exercice 43 : [énoncé]
(a) Les inversibles de Z/8Z sont les k avec k ∧ 8 = 1. Ce sont donc les éléments
(a) L'entier p divise n et donc divise 2n − 1. On en déduit 2 = 1 dans Z/pZ.
n
1, 3, 5 et 7.
L'ensemble des inversibles d'un anneau est un groupe multiplicatif. L'élément 2 est donc inversible dans Z/pZ et son ordre divise n. Aussi, le
(b) Le groupe 1, 3, 5, 7 , × vérie la propriété x2 = 1 pour tout x élément de
groupe des inversibles du corps Z/pZ est de cardinal p − 1 et donc 2 est
celui-ci. Ce groupe n'est donc pas isomorphe au groupe cyclique (Z/4Z, +) d'ordre divisant p − 1.
qui constitue donc unautre exemple de groupe de cardinal 4. En fait le (b) Considérons p le plus petit facteur premier de n. Les facteurs premiers de
groupe 1, 3, 5, 7 , × est isomorphe à (Z/2Z × Z/2Z, +).
l'ordre de 2 divisant n, ils sont tous au moins égaux à p. Or ils divisent aussi
p − 1 et ils sont donc aussi strictement inférieurs à p. On en déduit que 2 est
d'ordre 1 dans Z/pZ ce qui est absurde.
Exercice 40 : [énoncé]
Si p = 2 : il y a deux carrés dans Z/2Z. Exercice 44 : [énoncé]
Si p ≥ 3, considérons l'application ϕ : x 7→ x2 dans Z/pZ. On peut écrire
Dans le corps Z/pZ : ϕ(x) = ϕ(y) ⇐⇒ x = ±y . M (a, b, c) = aI + bJ + cK
Dans Im ϕ, seul 0 possède un seul antécédent, les autres éléments possèdent deux
antécédents distincts. Par suite Card Z/pZ = 1 + 2(Card Im ϕ − 1) donc il y p+1
2
avec
carrés dans Z/pZ. I = M (1, 0, 0), J = M (0, 1, 0) et K = M (0, 0, 1) = J 2 .
Ainsi, E = Vect(I, J, K) est un sous-espace vectoriel de dimension 3 de M3 (R)
(car (I, J, K) est clairement une famille libre).
Exercice 41 : [énoncé] Aussi
Les inversibles sont obtenus à partir des nombres premiers avec 20
M (a, b, c)M (a0 , b0 , c0 ) = (aa0 + bc0 + cb0 )I + (ab0 + a0 b + cc0 )J + (ac0 + a0 c + bb0 )K .
G = {1, 3, 7, 9, 11, 13, 17, 19}
Donc E est une sous algèbre (visiblement commutative) de M3 (R).
3 est un élément d'ordre 4 dans (G, ×) avec
h3i = {1, 3, 9, 7} Exercice 45 : [énoncé]
(a) Soit a un élément non nul de K. L'application ϕ : x 7→ ax est R-linéaire de K
et 11 est un élément d'ordre 2 n'appartenant pas à h3i. vers K et son noyau est réduit à {0} car l'algèbre K est intègre. Puisque K est
Le morphisme ϕ : Z/2Z × Z/4Z → G donné par un R-espace vectoriel de dimension nie, l'endomorphisme ϕ est bijectif et il
ϕ(k, `) = 11k × 3`
existe donc b ∈ K vériant ab = 1. Puisque
ϕ(ba) = a(ba) = (ab)a = a = ϕ(1)
est bien déni et injectif par les arguments qui précèdent.
Par cardinalité, c'est un isomorphisme. on a aussi ba = 1 et donc a est inversible d'inverse b.
(b) Puisque 1 6= 0, si la famille (1, a) était liée alors a ∈ R.1 = R ce qui est exclu ; (b) Formons une équation de
l'hyperplan A de la forme ax + by + cz + dt = 0 en
on peut donc armer que la famille (1, a) est libre.
x y
la matrice inconnue M = avec (a, b, c, d) 6= (0, 0, 0, 0). Cette équation
Puisque la R-algèbre a est de dimension n, on peut armer que la famille z t
(1, a, a2 , . . . , an ) est liée car formée de n + 1 vecteurs. Il existe donc un
a c
polynôme non nul P ∈ Rn [X] tel que P (a) = 0. Or ce polynôme se peut se réécrire tr(AM ) = 0 avec A = .
b d
décompose en un produit de facteurs de degrés 1 ou 2. Puisque les facteurs de Puisque I2 ∈ A, on a tr A = 0. Soit λ une valeur propre de A.
degré 1 n'annule pas a et puisque l'algèbre est intègre, il existe un polynôme Si λ 6= 0 alors −λ est aussi valeur propre de A et donc A est diagonalisable
de degré 2 annulant a. On en déduit que la famille (1, a, a2 ) est liée. via une matrice P .
(c) Plus exactement avec ce qui précède, on peut armer qu'il existe α, β ∈ R tel On observe alors que les matrices M de A sont celles telles que P −1 M P a ses
que coecients diagonaux égaux.
a2 + αa + β = 0 avec ∆ = α2 − 4β < 0. Mais alors pour M = P
1 1
P −1
et N = P
1 0
P −1 on a M, N ∈ A
0 1 1 1
On a alors 2 alors que M N ∈ A.
α2 − 4β
α
0 α
a+
2
=
4 Si λ = 0 alors A est trigonalisable en avec α 6= 0 via une matrice P .
0 0
et on obtient donc i2 = −1 en prenant On observe alors que les matrices M de A sont celles telles que P −1 M P est
triangulaire supérieure. L'application M 7→ P −1 M P est un isomorphisme
2a + α
i= p . comme voulu.
4β − α2
Exercice 46 : [énoncé]
(a) Supposons M 2 ∈ A. A et Vect(In ) étant supplémentaires dans Mn (C), on
peut écrire M = A + λIn avec A ∈ A. On a alors M 2 = A2 + 2λAIn + λ2 In
d'où l'on tire λ2 In ∈ A puis λ = 0 ce qui donne M ∈ A.
Pour i 6= j , Ei,j
2
= 0 ∈ A donc Ei,j ∈ A puis Ei,i = Ei,j × Ej,i ∈ A. Par suite
In = E1,1 + · · · + En,n ∈ A. Absurde.