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Le Prisonnier

Je t’envie petit moineau


Toi qui vient quelques fois pour me rendre visite
Percher sur l’un des barreaux
De cette minuscule lucarne à l’air si triste.

Lorsque toi tu ne viens pas


Je voie un coin de ciel, qu’on m’accorde en faveur
Et je t’attends chaque fois
A croire que maintenant, tu sais lorsque c’est l’heure

Sò imprighjunatu è mamma si ne more


Perdonami o mamma di fatti tantu male.

Je ne peux pas faire un geste


Pour aller l’embrasser une dernière fois
Que m'importe à moi le reste
Car si elle se meurt, c’est à cause de moi

Elle qui ne s’endormait jamais


Sans avoir implorer la Madone et les Saints
Elle qui avait tant donné
Pour qu’on dise plus tard « c’est un monsieur très bien ».

Sò imprighjunatu è mamma si ne more


Perdonami o mamma di fatti tantu male.

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