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Planning prévisionnel
Au cours de ce semestre, nous poursuivrons l’exploration fonctionnelle du
bâ
bâtiment, initiée en première année : après l’insfrastructure
é è é è l’ f et la structure, nous
l
aborderons successivement :
• L’enveloppe : les parois en contact avec l’extérieur. Pour cela, nous
dé l
développerons en préalable l’ensemble des notions liées aux échanges
é l bl l’ bl d ti lié é h
thermiques et lumineux. Nous développerons ensuite l’ensemble des typologies
et des matériaux correspondants.
• Les partitionnements et accès : les parois intérieures et les éléments
Les partitionnements et accès : les parois intérieures et les éléments
permettant de les franchir. Nous développerons à cette occasion la question de
la sécurité incendie (classements au feu, résistance, principes de
compartimentage) et de l’acoustique
compartimentage) et de l acoustique.
• Les parachèvements : l’ensemble des éléments de finitions (sols, murs,
plafonds…) et les matériaux liés.
• Les équipements : l
Les équipements : l’ensemble
ensemble des appareils et systèmes équipant les édifices :
des appareils et systèmes équipant les édifices :
électricité, chauffage, ventilation… Nous présenterons les systèmes classiques
mais aussi les dispositifs particuliers(puits canadiens, etc.)
F. GAUBIN ‐ ENSAPLV 1
enveloppes
Préambule
Enveloppe : « peau » séparant l’intérieur de l’extérieur de l’édifice afin d’assurer
certain un confort à l’intérieur. Cette notion regroupe : les murs de façades et
percements, les toitures ainsi que les sous‐faces.
l l f
C’est une notion fonctionnelle et regroupe divers constituants de l’édifice assurant
l é
la réponse à des exigences.
àd i
F. GAUBIN ‐ ENSAPLV 2
enveloppes
Préambule
Enveloppe : « peau » séparant l’intérieur de l’extérieur de l’édifice afin d’assurer
certain un confort à l’intérieur. Cette notion regroupe : les murs de façades et
percements, les toitures ainsi que les sous‐faces.
l l f
C’est une notion fonctionnelle et regroupe divers constituants de l’édifices assurant
la réponse à des exigences.
L’
L’enveloppe assure :
l
•La protection thermique du bâtiment;
•L’étanchéité à l’eau;
•L’étanchéité
•L étanchéité à l
à l’air;
air;
•L’isolement physique par rapport à l’extérieur;
•L’isolement acoustique;
F. GAUBIN ‐ ENSAPLV 3
enveloppes
Préambule
Enveloppe : « peau » séparant l’intérieur de l’extérieur de l’édifice afin d’assurer
certain un confort à l’intérieur. Cette notion regroupe : les murs de façades et
percements, les toitures ainsi que les sous‐faces.
l l f
C’est une notion fonctionnelle et regroupe divers constituants de l’édifices assurant
la réponse à des exigences.
L’
L’enveloppe assure :
l
•La protection thermique du bâtiment;
•L’étanchéité à l’eau;
•L’étanchéité
•L étanchéité à l
à l’air;
air;
•L’isolement physique par rapport à l’extérieur;
•L’isolement acoustique;
Mais l’intérieur
Mais l intérieur n
n’est
est pas pour autant totalement coupé de l
pas pour autant totalement coupé de l’extérieur
extérieur et
et
l’enveloppe doit également permettre :
•Le renouvellement d’air à l’intérieur;
•L’apport
L apport de lumière naturelle;
de lumière naturelle;
•Les vues;
•L’accessibilité physique à l’intérieur.
F. GAUBIN ‐ ENSAPLV 4
enveloppes
Préambule
L’enveloppe est donc le système qui permet une régulation du milieu, des
ambiances intérieures, vis‐à‐vis de l’extérieur.
Elle doit être conçue en relation avec les équipements assurant l’apport :
•de lumière artificielle,
•De chaleur;
D h l
•De renouvellement d’air;
•D’eau…
Envisager l’édifice
Envisager l édifice de manière durable
de manière durable suppose de trouver un compromis juste
suppose de trouver un compromis juste
assurant un confort intérieur avec une consommation réduite d’énergie.
L enveloppe a un rôle central dans la régulation
L’enveloppe a un rôle central dans la régulation entre apports et déperditions avec
entre apports et déperditions avec
l’extérieur. Elle permet d’optimiser l’énergie consommée par les équipements.
Comme tout élément de construction, le caractère soutenable
Comme tout élément de construction, le caractère soutenable de l
de l’enveloppe
enveloppe n
n’est
est
pas limité à son usage, mais doit aussi intégrer son impact de production et de
mise en œuvre, ses potentialités en termes d’usages ultérieurs et de recyclage.
F. GAUBIN ‐ ENSAPLV 5
enveloppes
Préambule
L’enveloppe, en tant que peau, constitue ce qui est donné à voir du bâtiment.
En outre, c’est par l’enveloppe que sont traités les apports lumineux et les accès
’ l’ l é l l l è à
à
l’intérieur de l’édifice.
C’ t
C’est un moyen d’expression architecturale essentiel.
d’ i hit t l ti l
Ce cours a pour objectif de présenter les principales propriétés fonctionnelles des
éléments d’enveloppes
éléments d enveloppes, ainsi qu
ainsi qu’une
une typologie
typologie technique.
technique
De nombreux matériaux, solutions techniques, liés ou non à des typologies
structurelles existent : l’architecte
structurelles existent : l architecte doit les maîtriser.
doit les maîtriser
F. GAUBIN ‐ ENSAPLV 6
enveloppes
Plan du cours
1. Enveloppe et environnement : bioclimatisme
2. Thermique de l’enveloppe et du bâtiment
a)) Isolation
l i
b) Notion d’inertie et approche dynamique
c) Échanges d’air et condensation
3 Typologies 1 : Enveloppes opaques
3. Typologies 1 : Enveloppes opaques
a) Verticales
b) Horizontales ou inclinées
c) Sous‐faces
4. Rayonnement solaire
a) Données physiques et géométriques
b) Transmission de la lumière et de l’énergie
c) Propriétés des vitrages
Propriétés des vitrages
5. Typologies 2 : Enveloppes transparentes
a) Menuiseries traditionnelles
b) Murs rideaux
F. GAUBIN ‐ ENSAPLV 7
Enveloppes : 1. Enveloppe et environnement
Architecture bioclimatique
L’architecture bioclimatique a connu un premier essor dans les années 1960 et
1970, durant lesquelles, une minorité de militants ont tenté de développer une
architecture moins consommatrice d’énergie et de matières transformées.
h d’é d è f é
Depuis le début de la décennie 2000, les problématiques de développement
d bl t d’é
durable et d’économie d’
i d’ énergie ont donné une nouvelle vigueur à ces principes.
é i td é ll i à i i
L’architecture bioclimatique cherche à tirer le meilleur parti du milieu extérieur,
notamment pour le chauffage et l’éclairement
notamment pour le chauffage et l éclairement. C C’est
est une approche philotope.
une approche philotope
Le bâtiment étant situé, il doit composer avec son environnement :
•Créant
Créant un milieu différent du milieu extérieur : on cherchera à limiter les
un milieu différent du milieu extérieur : on cherchera à limiter les
échanges en maximisant la compacité ;
•Le milieu extérieur étant orienté (course du soleil, vents dominants…) : on
cherchera à profiter des facteurs favorables et à se protéger des éléments
cherchera à profiter des facteurs favorables et à se protéger des éléments
défavorables;
•Le bâtiment influence son milieu (physique, mais aussi social) : cette influence doit
être prise en compte.
p p
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Enveloppes : 2. Thermique de l’enveloppe et du bâtiment
a) Isolation
Un isolant est un matériau qui s’oppose à la création d’un flux de chaleur entre
deux milieux ayant deux températures différentes.
Il n’existe pas d’isolant parfait.
l ’ d’ l f
Il y a donc, nécessairement échange de chaleur (flux de chaleur) du milieu le plus
chaud vers le plus froid.
Il existe 3 modes de transmission de la chaleur :
• Le rayonnement : transmission de chaleur par le fait d’ondes
électromagnétiques (rayons X UV visible IR ondes radio )
électromagnétiques (rayons X, UV, visible, IR, ondes radio…)
• La conduction : excitation moléculaire transmise de proche en proche.
• La convection : transmission de chaleur par déplacement de masse liquides
ou gazeuses
ou gazeuses.
Pour qu’il y ait convection, il faut que la paroi soit ouverte : il est assez simple de la
supprimer, en limitant les percements(c’est la première mesure que l’on prend
pour économiser l’énergie
pour économiser l énergie : calfeutrements, bouchements…)
: calfeutrements, bouchements…)
Nous aborderons la question du rayonnement dans le chapitre 4, car le
rayonnement est particulièrement influents sur les surfaces transparentes (qui se
laissent traverser par le rayonnement).
p y )
F. GAUBIN ‐ ENSAPLV 9
Enveloppes : 2. Thermique de l’enveloppe et du bâtiment
a) Isolation
Pour une paroi donnée, on distinguera deux phénomènes :
• la résistance à la conduction propre au(x) matériau(x) traversés par un flux
d h l
de chaleur et
• la résistance superficielle due à des échanges spécifiques entre l’air et la
matière constituant la paroi (rayonnement/convection superficiels).
La résistance au flux de chaleur est exprimée par sa résistance thermique :
[
Rth m ⋅ K ⋅ W −1 ]
On définit son inverse le coefficient de transmission surfacique :
U=
1
Rth
[
W ⋅ m − 2 ⋅ K −1 ]
U correspond au flux d
U correspond au flux d’énergie
énergie traversant 1m
traversant 1m² de la paroi considérée pour un
de la paroi considérée pour un
degré de différence de température entre les deux côtés de la paroi.
F. GAUBIN ‐ ENSAPLV 10
Enveloppes : 2. Thermique de l’enveloppe et du bâtiment
a) Isolation
U et Rth sont directement liés à une grandeur intrinsèque : sa conductivité
thermique :
λ [W ⋅ m −1 ⋅ K −1 ]
F. GAUBIN ‐ ENSAPLV 11
Enveloppes : 2. Thermique de l’enveloppe et du bâtiment
a) Isolation
Lorsque l’on considère une paroi, ou une couche d’une paroi, on s’intéresse
uniquement au flux thermique la traversant dans le sens de son épaisseur (de
fl h l d l d é (d
l’intérieur vers l’extérieur ou l’inverse).
On définit alors R, la résistance thermique d’un matériau d’épaisseur e :
e λ
Rth = , et...U =
λ e
La résistance thermique par conduction d’une paroi composée de plusieurs
couches est simplement calculée : c’est la somme des résistances thermiques de
chacune de ses couches :
chacune de ses couches :
n n
ei
R paroi = ∑ Ri = ∑
i =1 i =1 λi
Et , 1
U paroi =
R paroi
F. GAUBIN ‐ ENSAPLV 12
Enveloppes : 2. Thermique de l’enveloppe et du bâtiment
a) Isolation
Résistance superficielle
La résistance superficielle est une résistance qui se crée dans la lame d’air
immédiatement voisine de la paroi. En fait, il ne s’agit pas d’un phénomène de
éd d l f l ’ d’ hé è d
conduction, mais de la superposition de phénomènes de convection et de
rayonnement . Convection d’air chauffé ou refroidi à proximité de la surface,
rayonnement de la paroi…
td l i
Ces résistances interne et externe sont très liées aux conditions de température
mais également à l’exposition solaire et au mouvements d’air (vent).
Dans la pratique on utilise des valeurs prédéfinies (voir tableau)
Dans la pratique, on utilise des valeurs prédéfinies (voir tableau).
F. GAUBIN ‐ ENSAPLV 13
Enveloppes : 2. Thermique de l’enveloppe et du bâtiment
a) Isolation
Lorsqu’on a déterminé Rparoi, donc Uparoi : on peut déterminer le coefficient de
déperdition total H (en W.K‐1) d’une paroi de surface A :
H =U⋅ A
F. GAUBIN ‐ ENSAPLV 14
Enveloppes : 2. Thermique de l’enveloppe et du bâtiment
a) Isolation
Cas des ponts thermiques.
F. GAUBIN ‐ ENSAPLV 15
Thermique : isolation et résistance
Cas des ponts thermiques.
Un pont thermique désigne une zone limitée de l’enveloppe, avec une très
mauvaise résistance.
C’est le cas des jonctions balcons/façade, ou plancher /façade lorsqu’on a une
’ l d b l /f d l h /f d l ’
isolation par l’intérieur par exemple.
C’est un endroit de dimensions limitées où les déperditions sont très importantes.
P
Pour les menuiseries, on aura recours à son Uw
l i i à U (W pour window), coefficient de
(W i d ) ffi i t d
transmission global de l’ensemble vitrage + châssis), donné par le fabricant.
Pour calculer les déperditions spécifiques au niveau des planchers , on calculera ψ,
Pour calculer les déperditions spécifiques au niveau des planchers on calculera ψ
le coefficient de transmission linéique ) :
ψ [W ⋅ m −1 ⋅ K −1 ]
Le tableau suivant donne quelques valeurs de ψ
F. GAUBIN ‐ ENSAPLV 16
Thermique : isolation et résistance
Plancher maçonné 20cm
Mur isolé par l’intérieur épaisseur 32 cm ψ = 0,92 W.K‐1.m‐1
Plancher
Pl h maçonnéé 20cm avec isolant R= 1.5
20 i l R 1 5 m².K/W et
² K/W
planelle. ψ = 0,19 W.K‐1.m‐1
Mur à isolation répartie épaisseur 40 cm
Plancher bois isolant 20cm
Mur à isolation répartie épaisseur 40 ossature bois ψ = 0,09 W.K‐1.m‐1
Up= 0,23
F. GAUBIN ‐ ENSAPLV 17
Thermique : isolation et résistance
ANNEXE : EXEMPLES DE PAROIS OSSATURE BOIS
F. GAUBIN ‐ ENSAPLV 18
Enveloppes : 2. Thermique de l’enveloppe et du bâtiment
a) Isolation
Cas des ponts thermiques.
Un pont thermique désigne une zone limitée de l’enveloppe, avec une très
h dé l é d l’ l è
mauvaise résistance.
C’est le cas des jonctions balcons/façade, ou plancher /façade lorsqu’on a une
i l ti
isolation par l’intérieur par exemple.
l’i té i l
C’est un endroit de dimensions limitées où les déperditions sont très importantes.
Pour calculer les déperditions spécifiques au niveau des planchers , on calculera ψ,
Pour calculer les déperditions spécifiques au niveau des planchers on calculera ψ
le coefficient de transmission linéique ).
Pour les menuiseries, on aura recours à son Uw
Pour les menuiseries on aura recours à son Uw (W pour window), coefficient de
(W pour window) coefficient de
transmission global de l’ensemble vitrage + châssis), donné par le fabricant.
F. GAUBIN ‐ ENSAPLV 19
Enveloppes : 2. Thermique de l’enveloppe et du bâtiment
b) Notion d’inertie et approche dynamique
L’isolation permet de limiter les déperditions de chaleur, mais également les
apports non voulus.
Il n’est pas uniquement nécessaire d’éviter les échanges, il faut également
conserver la chaleur.
En effet, les phénomènes thermiques ne sont pas stationnaires, mais variables
dans le temps du fait :
• De la nébulosité,
De la nébulosité
• Du vent,
• Des précipitations,
• De l
De l’alternance
alternance jour/nuit,
jour/nuit
• Des saisons,
• Mais également des modes de vie (ouverture des fenêtres, occultations,
apports internes;
apports internes;
• Des types d’occupation des bâtiments (variation de la température de
consigne).
Les apports et déperditions ne sont pas permanents mais fluctuent selon divers
pp p p p
rythmes.
F. GAUBIN ‐ ENSAPLV 20
Enveloppes : 2. Thermique de l’enveloppe et du bâtiment
b) Notion d’inertie et approche dynamique
Les matériaux ont des capacités diverses à stocker la chaleur. La grandeur
intrinsèque correspondante est la capacité thermique massique ou volumique.
C [kJ ⋅ kg −1 ⋅ K −1 ] Et ρC [kJ ⋅ m −3 ⋅ K −1 ]
Que l’on exprime plutôt en :
C [Wh ⋅ kg −1 ⋅ K −1 ] Et ρC [Wh ⋅ m −3 ⋅ K −1 ],sachant que 1Wh = 3600 J
L t bl
Le tableau suivant montre la très grande disparité de cette valeur.
i t t l tè d di ité d tt l
Matériaux Masse volumique ρ Capacité th. vol. C en Capacité th. vol. ρC
en kg/m3 Wh/(kg.K) en Wh/(m3.K)
E
Eau 1000 1 16
1,16 1164
acier 7800 0,13 975
verre 2500 0,21 521
Béton armé courant 2400 0,28 672
Parpaing agglo 900 0,28 252
Brique type monomur 700 à 800 0,28 202
Bois résineux 435à 550 0,44 à 0,62 263
Laine de bois MD 200 à 350 0,47 à 0,62 156
Laine de roche MD 25 à 40 0,29 9
Air 1,23 0,28 0,34
F. GAUBIN ‐ ENSAPLV 21
Enveloppes : 2. Thermique de l’enveloppe et du bâtiment
b) Notion d’inertie et approche dynamique
L’inertie d’un matériau désigne sa capacité à capter et à libérer de l’énergie.
Plus un matériau aura une capacité thermique importante, plus il apportera de
l’inertie au bâtiment (en captant ou en libérant de la chaleur).
L’inertie permet de limiter les fluctuations thermiques à l’intérieur du bâtiment
dues aux diverses causes de fluctuation énoncées plus haut.
Les matériaux à forte inertie captent ou libérent de la chaleur dans l’air intérieur
ambiant : pour être efficaces, ils doivent être en contact avec l’air ambiant.
Un mur isolé par l’intérieur
Un mur isolé par l intérieur n
n’apportera
apportera pas d
pas d’inertie
inertie au bâtiment.
au bâtiment
Une moquette épaisse (isolante) sur un plancher à forte inertie, limitera également
son effet (en diminuant le flux de chaleur et donc les échanges).
On distinguera deux type d’inertie :
• l’inertie de transmission
• L’inertie d’absorption
p
F. GAUBIN ‐ ENSAPLV 22
Enveloppes : 2. Thermique de l’enveloppe et du bâtiment
b) Notion d’inertie et approche dynamique
L’inertie de transmission est l’inertie apportée par les parois en contact avec
l’ é
l’extérieur (enveloppe).
( l )
L’inertie de transmission est la capacité à diminuer l’amplitude et retarder la
transmission des variations de la température extérieure.
C tt i ti
Cette inertie augmente avec :
t
• La résistance thermique e/λ (qui limite les flux)
• La capacité thermique
Pour caractériser l’inertie de transmission d’un matériau donné, on définit une
grandeur intrinsèque : la diffusivité (qui augmente quand l’inertie diminue) :
λ
D=
ρC
On peut ainsi comparer les matériaux, sachant que l
On peut ainsi comparer les matériaux, sachant que l’inertie
inertie croît lorsque
croît lorsque
D diminue et l’épaisseur augmente.
F. GAUBIN ‐ ENSAPLV 23
Enveloppes : 2. Thermique de l’enveloppe et du bâtiment
b) Notion d’inertie et approche dynamique
[
Quelques valeurs de Diffusivité D m ⋅ h
2 −1
]
Matériaux Diffusivité en m²/h
acier 52.10‐3
verre 1,9.10‐3
Parpaing agglo 3,6.10‐3
B i éi
Bois résineux 57 10‐33
0,57.10
0
Laine de bois MD 0,64.10‐3
Laine de roche MD 4,73.10
, ‐3
F. GAUBIN ‐ ENSAPLV 24
Enveloppes : 2. Thermique de l’enveloppe et du bâtiment
b) Notion d’inertie et approche dynamique
L’inertie d’absorption est l’inertie apportée par les parois intérieures (planchers
intermédiaires, murs de refends, cloisonnements)
éd d f d l )
L’inertie d’absorption est la capacité à absorber ou libérer de la chaleur
Le rôle de ces parois est d’assurer une régulation de la température en cas de
surchauffe ou de refroidissement. Dans ce cas, on cherchera à générer un flux
h ff d f idi t D h h à é é fl
important de chaleur (vers ou depuis la paroi) .
L’inertie de transmission croit donc avec :
• La conductivité thermique λ
La conductivité thermique λ (qui favorise les flux)
(qui favorise les flux)
• La capacité thermique
Pour caractériser l
Pour caractériser l’inertie
inertie de transmission d
de transmission d’un
un matériau donné, on définit une
matériau donné on définit une
grandeur intrinsèque : l’effusivité (qui augmente quand l’inertie augmente) :
E = (λ ⋅ ρC )
1/ 2
On peut ainsi comparer les matériaux, sachant que l’inertie croît lorsque
E augmente et lorsque l’épaisseur du matériau augmente.
g q p g
F. GAUBIN ‐ ENSAPLV 25
Enveloppes : 2. Thermique de l’enveloppe et du bâtiment
b) Notion d’inertie et approche dynamique
[
Quelques valeurs d’effusivité E W ⋅ h
−1 / 2
⋅ m −2 ⋅ K −1 ]
Matériaux Effusivité en W.h1/2/(m².K)
acier 221
verre 23
Béton armé courant 39
Parpaing agglo 15
Brique terre crue 20
Bois résineux 6,3
Laine de bois MD 3,9
,
Laine de roche MD 0,6
F. GAUBIN ‐ ENSAPLV 26
Enveloppes : 2. Thermique de l’enveloppe et du bâtiment
b) Notion d’inertie et approche dynamique
L’inertie de transmission transmet les oscillations de la température extérieure
d
diminuées et retardées.
é dé
L’inertie d’absorption diminue et retarde les variations de température intérieure
résultant de toutes les apports ou déperditions internes ou externes.
L’i ti ’ t
L’inertie n’est apportée que par les matériaux en contact direct avec le local : les
té l té i t t di t l l l l
matériaux séparés du local par un isolant ne sont pas pris en compte.
De même, en fonction de la période (inertie journalière, inertie séquentielle), on
restreint l’épaisseur
restreint l épaisseur de matériau prise en compte.
de matériau prise en compte
F. GAUBIN ‐ ENSAPLV 27
Enveloppes : 2. Thermique de l’enveloppe et du bâtiment
b) Notion d’inertie et approche dynamique
Le calcul des fluctuations est complexe : on utilise pour définir l’inertie des
bâ
bâtiments un système de classes : de très légère à lourde.
è d l d è lé è à l d
Les classes d’inertie sont fonction de la capacité thermique surfacique des parois,
de leur surface et de la surface chauffée du bâtiment.
L
La capacité thermique d’une paroi est calculée ainsi (en limitant les épaisseurs
ité th i d’ i t l lé i i ( li it t l é i
prises en compte à 10 cm pour l’inertie journalière) :
n
χ journée = ∑ ρ i ⋅ ei ⋅ Cppi
i =1
F. GAUBIN ‐ ENSAPLV 28
Enveloppes : 2. Thermique de l’enveloppe et du bâtiment
b) Notion d’inertie et approche dynamique
Quelques valeurs de l’inertie χ [Wh ⋅ m −2 ⋅ K −1 ]
paroi Inertie en Wh/(m².K)
Mur en terre crue 35 cm
Mur en terre crue 35 cm 275
Mur en béton 20 cm 128
Mur monomur 37 cm 82
Mur en bois massif 20 cm 52
Mur en béton cellulaire 30 cm 36
F. GAUBIN ‐ ENSAPLV 29
Enveloppes : 2. Thermique de l’enveloppe et du bâtiment
b) Notion d’inertie et approche dynamique
Stratégies d’inertie: exemples.
F. GAUBIN ‐ ENSAPLV 30
Enveloppes : 2. Thermique de l’enveloppe et du bâtiment
b) Notion d’inertie et approche dynamique
Stratégies d’inertie: exemples.
F. GAUBIN ‐ ENSAPLV 31
Enveloppes : 2. Thermique de l’enveloppe et du bâtiment
b) Notion d’inertie et approche dynamique
Stratégies d’inertie: exemples.
F. GAUBIN ‐ ENSAPLV 32
Enveloppes : 2. Thermique de l’enveloppe et du bâtiment
b) Notion d’inertie et approche dynamique
Stratégies d’inertie: exemples.
F. GAUBIN ‐ ENSAPLV 33
Enveloppes : 2. Thermique de l’enveloppe et du bâtiment
b) Notion d’inertie et approche dynamique
Stratégies d’inertie: exemples.
F. GAUBIN ‐ ENSAPLV 34
Enveloppes : 2. Thermique de l’enveloppe et du bâtiment
b) Notion d’inertie et approche dynamique
Stratégies d’inertie: exemples.
F. GAUBIN ‐ ENSAPLV 35
Enveloppes : 2. Thermique de l’enveloppe et du bâtiment
b) Notion d’inertie et approche dynamique
Stratégies d’inertie
En toutes saisons une inertie forte est un facteur de confort, pour un bâtiment
occupé en permanence (diminution des variation extérieures et déphasage)
Confort d’été : l’inertie, associée à un dispositif de protection solaire, est très
efficace pour limiter les pics et redistribuer la chaleur accumulée le jour durant la
nuit en l’associant
nuit en l associant à un dispositif de ventilation naturelle durant la nuit.
à un dispositif de ventilation naturelle durant la nuit
Confort d’hiver : l’inertie, permettra de capter la chaleur transmise par le
rayonnement solaire via les vitrages, sans causer de surchauffe, en la restituant le
soir.
soir
Une inertie faible, est généralement un facteur d’inconfort, cependant, en cas
d’usage
d usage intermittent du bâtiment : une inertie faible permettra de chauffer (ou
intermittent du bâtiment : une inertie faible permettra de chauffer (ou
rafraîchir) rapidement le bâtiment en début d’occupation.
F. GAUBIN ‐ ENSAPLV 36
Enveloppes : 2. Thermique de l’enveloppe et du bâtiment
c) Échanges d’air et condensation
É
Le milieu intérieur n’est pas totalement isolé de l’extérieur, même si on cherche à
él
éliminer les fuites, il est nécessaire de renouveler l’air :
l f l é d l l’
•La respiration dégrade la concentration en oxygène de l’air;
•Nous dégageons de la chaleur et de la vapeur d’eau qui doivent être évacuées…
•L’air intérieur est pollué (fumée de cigarette, mais également poussières et micro‐
L’ i i té i t ll é (f é d i tt i é l t iè t i
organismes.
Cette nécessité d’échange est en opposition avec le principe d’isolation(réduction
des échanges)
des échanges).
F. GAUBIN ‐ ENSAPLV 37
Enveloppes : 2. Thermique de l’enveloppe et du bâtiment
c) Échanges d’air et condensation
É
Humidité de l’air
Le métabolisme humain et les activités (cuisson, lessive, piscine …)dégagent de
é b l h l é ( l )dé d
l’humidité :
Un individu : de 50 g/h à 1 000 g/h
U l
Un logement de 3 personnes : environ 340 g/h de moyenne journalière.
td 3 i 340 /h d j liè
Plus l’air d’un local est renouvelé, plus son humidité se rapproche de celle de l’air
extérieur
Wglob
On définit : Wint = Wext + , avec Wint, Wext les humidité de l’air
qv
intérieur et extérieur (en g/m3), et Wglob la quantité de vapeur globale produite
dans le local en 1h (en g/h) et qv le débit d
dans le local en 1h (en g/h) et qv le débit d’air neuf (en m3/h).
air neuf (en m
F. GAUBIN ‐ ENSAPLV 38
Enveloppes : 2. Thermique de l’enveloppe et du bâtiment
c) Échanges d’air et condensation
É
Débit d’air neuf
Le renouvellement d’air d’un local dépend des activités qui y sont menées et de
ll d’ d’ l l dé dd é é d
l’effectif : le règlement sanitaire les quantifie (m3/h/pers.):
Type de local
de local Local non fumeur
non fumeur
Salle de classe 15
Bibliothèque 18
Salle des fêtes, club 18
Supermarché 22
Café, restaurant 22
Piscine 22
Autres loc. sportifs 25
F. GAUBIN ‐ ENSAPLV 39
Enveloppes : 2. Thermique de l’enveloppe et du bâtiment
c) Échanges d’air et condensation
É
Débit d’air neuf
Pour le logement, compte tenu de la variabilité des besoins on définit un débit
l l d l bl éd b déf déb
maximal, un débit minimal et un débit moyen en fonction du nombre de pièces
(m3/h): Nombre de pièces Débit Débit Débit
principales maximal minimal journalier
moyen
1 90 55 61
2 105 60 68
3 135 75 85
4 165 90 103
5 180 105 118
Les bâtiments doivent disposer des équipements nécessaires à leur ventilation.
Les bâtiments doivent disposer des équipements nécessaires à leur ventilation.
Comment concilier ces apports en air avec la nécessité de ne pas perdre l’énergie.
F. GAUBIN ‐ ENSAPLV 40
Enveloppes : 2. Thermique de l’enveloppe et du bâtiment
c) Échanges d’air et condensation
É
Débit d’air neuf
L’air neuf est apporté par :
’ f é
• Infiltrations (au travers de la peau) (jusqu’à 1,3 Vol/h)
• Aérations (grilles, fenêtres…).
• Ventilation mécanisée (VMC).
V til ti é i é (VMC)
Principe VMC hygroréglable 41
F. GAUBIN ‐ ENSAPLV
Enveloppes : 2. Thermique de l’enveloppe et du bâtiment
c) Échanges d’air et condensation
É
Débit d’air neuf
L’air neuf est apporté par :
’ f é
• Infiltrations (au travers de la peau) (jusqu’à 1,3 Vol/h)
• Aérations (grilles, fenêtres…).
• Ventilation mécanisée (VMC) (simple ou double‐flux).
V til ti é i é (VMC) ( i l d bl fl )
Principe VMC double‐flux 42
F. GAUBIN ‐ ENSAPLV
Enveloppes : 2. Thermique de l’enveloppe et du bâtiment
c) Échanges d’air et condensation
É
Débit d’air neuf
L’air neuf est apporté par :
’ f é
• Infiltrations (au travers de la peau) (jusqu’à 1,3 Vol/h)
• Aérations (grilles, fenêtres…).
• Ventilation mécanisée (VMC) (simple ou double‐flux).
V til ti é i é (VMC) ( i l d bl fl )
Principe VMC double‐flux 43
F. GAUBIN ‐ ENSAPLV
Enveloppes : 2. Thermique de l’enveloppe et du bâtiment
c) Échanges d’air et condensation
É
Condensations
F. GAUBIN ‐ ENSAPLV 44
Enveloppes : 2. Thermique de l’enveloppe et du bâtiment
c) Échanges d’air et condensation
É
Condensations
La teneur maximale en
vapeur d’eau contenue
dans l’air
dans l air est fonction
est fonction
de la température : Plus
l’air est chaud, plus il
p
peut contenir de vapeur
p
d’eau.
F. GAUBIN ‐ ENSAPLV 45
Enveloppes : 2. Thermique de l’enveloppe et du bâtiment
c) Échanges d’air et condensation
É
Condensations
La teneur maximale en
vapeur d’eau contenue
dans l’air
dans l air est fonction
est fonction
de la température : Plus
l’air est chaud, plus il
p
peut contenir de vapeur
p
d’eau.
À 10°C, et 100
% d’humidité :
env. 7,5 g/L
F. GAUBIN ‐ ENSAPLV 46
Enveloppes : 2. Thermique de l’enveloppe et du bâtiment
À 30°C, et 100 %
, %
c) Échanges d’air et condensation
É d’humidité : env.
Condensations 27 g/L
La teneur maximale en
vapeur d’eau contenue
dans l’air
dans l air est fonction
est fonction
de la température : Plus
l’air est chaud, plus il
p
peut contenir de vapeur
p
d’eau.
À 10°C, et 100
% d’humidité :
env. 7,5 g/L
F. GAUBIN ‐ ENSAPLV 47
Enveloppes : 2. Thermique de l’enveloppe et du bâtiment
c) Échanges d’air et condensation
É
Condensations
La teneur maximale en vapeur d’eau contenue dans l’air est fonction de la
l d’ d l’ f d l
température : Plus l’air est chaud, plus il peut contenir de vapeur d’eau.
D’autre part, un local fermé a généralement une quantité d’humidité dans l’air plus
D’ t t l lf é é é l t tité d’h idité d l’ i l
importante que l’extérieur, on définit son humidité ( en g/m3 d’air) :
W prod
Wint = Wext +
qV
Où W
Où Wprod est l
est l’humidité
humidité produite à l
produite à l’intérieur
intérieur du local (en g/h) et qV
du local (en g/h) et qV le débit d
le débit d’air
air
neuf (en m3/h).
On appelle degré d’hygrométrie du local la différence entre la teneur en vapeur de
ll’air
air du local et celle de l
du local et celle de l’extérieur.
extérieur.
Pour le logement cette teneur doit être maintenue entre 2,5 et 5 g/m3
(soit entre 20 et 30 % d’humidité, à 20°C)
F. GAUBIN ‐ ENSAPLV 48
Enveloppes : 2. Thermique de l’enveloppe et du bâtiment
c) Échanges d’air et condensation
É
Condensations
Condensation superficielle
Lorsque la température de la face intérieure d’une paroi descend en dessous du
point de rosée.
F. GAUBIN ‐ ENSAPLV 49
Enveloppes : 2. Thermique de l’enveloppe et du bâtiment
c) Échanges d’air et condensation
É
Condensations
F. GAUBIN ‐ ENSAPLV 50
Enveloppes : 2. Thermique de l’enveloppe et du bâtiment
c) Échanges d’air et condensation
É
Condensations
Condensation superficielle
On observe que les condensations superficielles seront favorisées :
• Par une faible température du local;
• Par une faible résistance thermique de la paroi;
P f ibl é i t th i d l i
• Par une forte hygrométrie du local.
On préviendra donc le risque de condensation en :
On préviendra donc le risque de condensation en :
• Augmentant la température du local;
• Augmentant le renouvellement d’air;
• Augmentant la résistance thermique des parois.
Augmentant la résistance thermique des parois
F. GAUBIN ‐ ENSAPLV 51
Enveloppes : 2. Thermique de l’enveloppe et du bâtiment
c) Échanges d’air et condensation
É
Condensations
Condensation interstitielle
La condensation peut également se produire dans l’épaisseur du mur : c’est ce
d é l d d l’é d ’
qu’on appelle condensation interstitielle.
Exemple :
F. GAUBIN ‐ ENSAPLV 52
Enveloppes : 2. Thermique de l’enveloppe et du bâtiment
c) Échanges d’air et condensation
É
Condensations
Condensation interstitielle
Calculons les températures au travers de la paroi.
l l l é d l
La loi de conservation du flux de chaleur donne :
ΔTtotale ΔTcouche _ i
Φ (W / m ) = =
Rthtotale Rthcouche _ i
F. GAUBIN ‐ ENSAPLV 53
Enveloppes : 2. Thermique de l’enveloppe et du bâtiment
c) Échanges d’air et condensation
É
Condensations
Condensation interstitielle
On a alors :
l
F. GAUBIN ‐ ENSAPLV 54
Enveloppes : 2. Thermique de l’enveloppe et du bâtiment
c) Échanges d’air et condensation
É
Condensations
Condensation interstitielle
Calculons les températures au travers de la paroi.
l l l é d l
La loi de conservation du flux de chaleur donne :
ΔTtotale ΔTcouche _ i
Φ (W / m ) = =
Rthtotale Rthcouche _ i
F. GAUBIN ‐ ENSAPLV 55
Enveloppes : 2. Thermique de l’enveloppe et du bâtiment
c) Échanges d’air et condensation
É
Condensations
Condensation interstitielle
On a alors :
l
F. GAUBIN ‐ ENSAPLV 56
Enveloppes : 2. Thermique de l’enveloppe et du bâtiment
c) Échanges d’air et condensation
É
Condensations
Condensation interstitielle
Les matériaux sont plus ou moins perméables à la vapeur d’eau. Or cette vapeur
é l é bl à l d’
est attirée vers l’extérieur (puisque moins humide), au travers des parois. Cette
déperdition en vapeur est limitée mais peut être à l’origine de désordres.
R i
Raisonnons de la même manière avec la vapeur d’eau qu’avec la chaleur. Il y a un
d l ê iè l d’ ’ l h l Il
flux de vapeur d’eau de la zone de plus forte pression partielle vers la zone de plus
faible pression partielle : ce flux de vapeur s’exprime en g/(h.m²) et on a :
ΔPvap totalel
Φ ( g .h −1.m − 2 ) =
Rdtotale
Couche Épaisseur e Perméabilité π Résistance à la Chute de Pression ext. Couche
(m) (g/m.h.mmHg) diffusion de pression (en mmHg)
vapeur Rd=e/π/ dans la couche
(m².h.mmHg/g) (mmHg)
Interface intérieure 7.9
BA13 0.013 0.01 1.3 0.18 7.72
Laine de roche 0.10 0.07 1.4 0.20 7.52
Parpaings creux 0.20 0.0065 31 4.42 3.1
Enduit 0.01 0.007 1.4 0.20 2.9
Interface extérieure
TOTAL 0.323 35.1 5
F. GAUBIN ‐ ENSAPLV 57
Enveloppes : 2. Thermique de l’enveloppe et du bâtiment
c) Échanges d’air et condensation
É
Condensations
Condensation interstitielle
Comparons les pressions partielles obtenues et les pressions de saturation :
l ll b l d
F. GAUBIN ‐ ENSAPLV 58
Enveloppes : 2. Thermique de l’enveloppe et du bâtiment
c) Échanges d’air et condensation
É
Condensations
Condensation interstitielle
La zone rouge est une zone de condensation !
d d
F. GAUBIN ‐ ENSAPLV 59
Enveloppes : 2. Thermique de l’enveloppe et du bâtiment
c) Échanges d’air et condensation
É
Condensations
Condensation interstitielle
On vérifie que dans notre cas : il y a condensation à l’intérieur de la paroi donc
é f d l d à l’ é d l d
présence d’eau liquide ou sous forme de glace : donc risque de désagrégation du
matériau et développement de moisissures.
P
Pour éviter cette situation : on limite le flux de vapeur de manière drastique en
é it tt it ti li it l fl d d iè d ti
utilisant un pare vapeur (ou barrière vapeur).
C’est un matériau, généralement très fin dont la résistance à la diffusion est très
importante :
importante :
pare vapeur : matériau ayant un Rd > 1444 m².h.mmHg/g
frein vapeur : matériau ayant un Rd tel que 11<Rd<1444 m².h.mmHg/g
La solution du pare‐vapeur, permet de limiter très fortement la diffusion de la
vapeur dans la paroi (c’est la solution technique préconisée actuellement par les
DTU), mais de nombreux désordres apparaissent au niveau des parois, liés à des
DTU), mais de nombreux désordres apparaissent au niveau des parois, liés à des
défauts de pose du pare‐vapeur et empêcher la migration de la vapeur par la paroi
n’est pas un facteur de confort hygrothermique.
Se développent des technologies de parois dites «
pp g p perspirantes
p p » : c’est‐à‐dire
capable de faire circuler de la vapeur, sans risque de condensation.
F. GAUBIN ‐ ENSAPLV 60
Enveloppes : 2. Thermique de l’enveloppe et du bâtiment
c) Échanges d’air et condensation
É
Condensations
Condensation interstitielle
On remplace donc le BA13 par un BA13 + pare‐vapeur (épaisseur négligeable)
l d l (é é l bl )
Quelques exemples de pare‐vapeur
F. GAUBIN ‐ ENSAPLV 61
Enveloppes : 2. Thermique de l’enveloppe et du bâtiment
c) Échanges d’air et condensation
É
Condensations
Condensation interstitielle
On remplace donc le BA13 par un BA13 + pare‐vapeur (épaisseur négligeable)
l d l (é é l bl )
Quelques exemples de pare‐vapeur
F. GAUBIN ‐ ENSAPLV 62
Enveloppes : 2. Thermique de l’enveloppe et du bâtiment
c) Échanges d’air et condensation
É
Condensations
Condensation interstitielle
On remplace donc le BA13 par un BA13 + pare‐vapeur (épaisseur négligeable)
l d l (é é l bl )
Quelques exemples de pare‐vapeur
F. GAUBIN ‐ ENSAPLV 63
Enveloppes : 2. Thermique de l’enveloppe et du bâtiment
c) Échanges d’air et condensation
É
Condensations
Condensation interstitielle
On remplace donc le BA13 par un BA13 + pare‐vapeur (épaisseur négligeable) et
l d l (é é l bl )
on obtient le tableau suivant ;
F. GAUBIN ‐ ENSAPLV 64
Enveloppes : 2. Thermique de l’enveloppe et du bâtiment
c) Échanges d’air et condensation
É
Condensations
Condensation interstitielle
Comparons les pressions partielles obtenues et les pressions de saturation :
l ll b l d
F. GAUBIN ‐ ENSAPLV 65
Enveloppes : 2. Thermique de l’enveloppe et du bâtiment
c) Échanges d’air et condensation
É
Condensations
Condensation interstitielle
Comparons les pressions partielles obtenues et les pressions de saturation : il n’y a
l ll b l d l ’
pas de zone de condensation.
F. GAUBIN ‐ ENSAPLV 66
Enveloppes : 3. Typologies 1 : enveloppes opaques
a) Enveloppes opaques verticales
Enveloppes massives :
Enveloppes maçonnées enduites (maçonneries d’éléments ou banchées)
l é d ( d’élé b hé )
isolation intérieure
isolation extérieure
i l ti
isolation répartie
é ti
Enveloppes maçonnées à éléments apparents
isolation intérieure
Enveloppes à ossatures
Enveloppes à ossatures
Enveloppes métal
Enveloppes bois
F. GAUBIN ‐ ENSAPLV 67
Enveloppes : 3. Typologies 1 : enveloppes opaques
a) Enveloppes opaques verticales
Enveloppes massives :
Maçonneries d’éléments enduites
Deux technologies peuvent être distinguées dans la construction de maçonnerie :
la maçonnerie d’éléments et la maçonnerie banchée ou de grands éléments.
La maçonnerie d’éléments, issue de techniques traditionnelles, est la technique la
plus employée en France pour des constructions jusqu’à R+2, mais est également
employée dans les constructions plus importante en tant qu’élément
employée dans les constructions plus importante en tant qu élément de
de
remplissage.
Les éléments traditionnels (briques ou parpaings de pierres), ont été
progressivement remplacés par des éléments plus grands mais souvent creux
progressivement remplacés par des éléments plus grands, mais souvent creux
(restant ainsi manuportables).
C’est l’archétype de la technique constructive du pavillon individuel.
F. GAUBIN ‐ ENSAPLV 68
Enveloppes : 3. Typologies 1 : enveloppes opaques
a) Enveloppes opaques verticales
Enveloppes massives :
Maçonneries d’éléments enduites
On distingue plusieurs matériaux et techniques :
d l é h
Les blocs de béton creux
F. GAUBIN ‐ ENSAPLV 69
Enveloppes : 3. Typologies 1 : enveloppes opaques
a) Enveloppes opaques verticales
Enveloppes massives :
Maçonneries d’éléments enduites
On distingue plusieurs matériaux et techniques :
d l é h
Les blocs de béton creux
Initiaation aux matériauxx 3 – E344
4
F. GAUBIN ‐ ENSAPLV 70
Enveloppes : 3. Typologies 1 : enveloppes opaques
a) Enveloppes opaques verticales
Enveloppes massives :
Maçonneries d’éléments enduites
On distingue plusieurs matériaux et techniques :
d l é h
Les blocs de bétons creux ou pleins
Initiaation aux matériauxx 3 – E344
4
F. GAUBIN ‐ ENSAPLV 71
Enveloppes : 3. Typologies 1 : enveloppes opaques
a) Enveloppes opaques verticales
Enveloppes massives :
Maçonneries d’éléments enduites
On distingue plusieurs matériaux et techniques :
d l é h
Les blocs de béton à bancher (avec microbéton)
F. GAUBIN ‐ ENSAPLV 72
Enveloppes : 3. Typologies 1 : enveloppes opaques
a) Enveloppes opaques verticales
Enveloppes massives :
Maçonneries d’éléments enduites
On distingue plusieurs matériaux et techniques :
d l é h
Les blocs de béton à bancher (avec microbéton)
F. GAUBIN ‐ ENSAPLV 73
Enveloppes : 3. Typologies 1 : enveloppes opaques
a) Enveloppes opaques verticales
Enveloppes massives :
Maçonneries d’éléments enduites
On distingue plusieurs matériaux et techniques :
d l é h
Les blocs à isolation intégrée
F. GAUBIN ‐ ENSAPLV 74
Enveloppes : 3. Typologies 1 : enveloppes opaques
a) Enveloppes opaques verticales
Enveloppes massives :
Maçonneries d’éléments enduites
On distingue plusieurs matériaux et techniques :
d l é h
Les blocs à isolation intégrée
F. GAUBIN ‐ ENSAPLV 75
Enveloppes : 3. Typologies 1 : enveloppes opaques
a) Enveloppes opaques verticales
Enveloppes massives :
Maçonneries d’éléments enduites
On distingue plusieurs matériaux et techniques :
d l é h
Les blocs à isolation répartie (béton cellulaire)
F. GAUBIN ‐ ENSAPLV 76
Enveloppes : 3. Typologies 1 : enveloppes opaques
a) Enveloppes opaques verticales
Enveloppes massives :
Maçonneries d’éléments enduites
On distingue plusieurs matériaux et techniques :
d l é h
Les blocs à isolation répartie (béton cellulaire)
F. GAUBIN ‐ ENSAPLV 77
Enveloppes : 3. Typologies 1 : enveloppes opaques
a) Enveloppes opaques verticales
Enveloppes massives :
Maçonneries d’éléments enduites
On distingue plusieurs matériaux et techniques :
d l é h
Les blocs à isolation répartie (béton cellulaire)
F. GAUBIN ‐ ENSAPLV 78
Enveloppes : 3. Typologies 1 : enveloppes opaques
a) Enveloppes opaques verticales
Enveloppes massives :
Maçonneries d’éléments enduites
On distingue plusieurs matériaux et techniques :
d l é h
Les blocs à isolation répartie (briques monomur)
F. GAUBIN ‐ ENSAPLV 79
Enveloppes : 3. Typologies 1 : enveloppes opaques
a) Enveloppes opaques verticales
Enveloppes massives :
Maçonneries d’éléments enduites
On distingue plusieurs matériaux et techniques :
d l é h
Les blocs à isolation répartie (briques monomur)
F. GAUBIN ‐ ENSAPLV 80
Enveloppes : 3. Typologies 1 : enveloppes opaques
a) Enveloppes opaques verticales
Enveloppes massives :
Maçonneries d’éléments enduites
On distingue plusieurs matériaux et techniques :
d l é h
Les blocs à isolation répartie (briques monomur)
F. GAUBIN ‐ ENSAPLV 81
Enveloppes : 3. Typologies 1 : enveloppes opaques
a) Enveloppes opaques verticales
Enveloppes massives :
Maçonneries d’éléments enduites
On distingue plusieurs matériaux et techniques :
d l é h
Les blocs à isolation répartie (briques monomur)
F. GAUBIN ‐ ENSAPLV 82
Enveloppes : 3. Typologies 1 : enveloppes opaques
a) Enveloppes opaques verticales
Enveloppes massives :
Maçonneries d’éléments enduites
isolation par l’intérieur
l l’ é
Coupe de principe d’un mur parpaings
avec isolation intérieure
i l ti i té i
F. GAUBIN ‐ ENSAPLV 83
Enveloppes : 3. Typologies 1 : enveloppes opaques
a) Enveloppes opaques verticales
Enveloppes massives :
Maçonneries d’éléments enduites: isolation par l’intérieur
mur parpaings avec isolation intérieure
l é
F. GAUBIN ‐ ENSAPLV 84
Enveloppes : 3. Typologies 1 : enveloppes opaques
a) Enveloppes opaques verticales
Enveloppes massives :
Maçonneries d’éléments enduites : isolation par l’intérieur
Mise en œuvre d’un doublage sur ossature (isolant : laine minérale 100 mm)
d’ d bl ( l l é l )
F. GAUBIN ‐ ENSAPLV 85
Enveloppes : 3. Typologies 1 : enveloppes opaques
a) Enveloppes opaques verticales
Enveloppes massives :
Maçonneries d’éléments enduites: isolation par l’intérieur
Plaque de doublage (BA13 + 100 mm de polystyrène) à coller
l d d bl ( d l è ) à ll
F. GAUBIN ‐ ENSAPLV 86
Enveloppes : 3. Typologies 1 : enveloppes opaques
a) Enveloppes opaques verticales
Enveloppes massives :
Maçonneries d’éléments enduites : isolation par l’intérieur
Plaque de doublage (BA13 + 100 mm de polystyrène) à coller : mise en œuvre
l d d bl ( d l è ) à ll
F. GAUBIN ‐ ENSAPLV 87
Enveloppes : 3. Typologies 1 : enveloppes opaques
a) Enveloppes opaques verticales
Enveloppes massives :
Maçonneries d’éléments enduites : isolation par l’intérieur
Plaque de doublage (BA13 + 100 mm de polystyrène) à coller : mise en œuvre
l d d bl ( d l è ) à ll
F. GAUBIN ‐ ENSAPLV 88
Enveloppes : 3. Typologies 1 : enveloppes opaques
a) Enveloppes opaques verticales
Enveloppes massives :
Maçonneries d’éléments enduites :
isolation par l’extérieur
l l’ é
F. GAUBIN ‐ ENSAPLV 89
Enveloppes : 3. Typologies 1 : enveloppes opaques
a) Enveloppes opaques verticales
Enveloppes massives :
Maçonneries d’éléments enduites :
isolation par l’extérieur
l l’ é
F. GAUBIN ‐ ENSAPLV 90
Enveloppes : 3. Typologies 1 : enveloppes opaques
a) Enveloppes opaques verticales
Enveloppes massives :
Maçonneries d’éléments enduites :
isolation répartie
l é
F. GAUBIN ‐ ENSAPLV 91
Enveloppes : 3. Typologies 1 : enveloppes opaques
a) Enveloppes opaques verticales
Enveloppes massives :
Maçonneries d’éléments enduites :
F. GAUBIN ‐ ENSAPLV 92
Enveloppes : 3. Typologies 1 : enveloppes opaques
a) Enveloppes opaques verticales
Enveloppes massives :
Maçonneries d’éléments apparents:
mur en pierres minces
F. GAUBIN ‐ ENSAPLV 93
Enveloppes : 3. Typologies 1 : enveloppes opaques
a) Enveloppes opaques verticales
Enveloppes massives :
Maçonneries d’éléments apparents:
mur double
d bl
F. GAUBIN ‐ ENSAPLV 94
Enveloppes : 3. Typologies 1 : enveloppes opaques
a) Enveloppes opaques verticales
Enveloppes massives :
Maçonneries d’éléments apparents:
mur double
d bl
F. GAUBIN ‐ ENSAPLV 95
Enveloppes : 3. Typologies 1 : enveloppes opaques
a) Enveloppes opaques verticales
Enveloppes massives :
Maçonneries de béton banché
ou préfabriqué
éf b é
F. GAUBIN ‐ ENSAPLV 96
Enveloppes : 3. Typologies 1 : enveloppes opaques
a) Enveloppes opaques verticales
Enveloppes massives :
Maçonneries de béton banché
ou préfabriqué
éf b é
isolation intérieure
F. GAUBIN ‐ ENSAPLV 97
Enveloppes : 3. Typologies 1 : enveloppes opaques
a) Enveloppes opaques verticales
Enveloppes massives :
Murs en bois massif
F. GAUBIN ‐ ENSAPLV 98
Enveloppes : 3. Typologies 1 : enveloppes opaques
a) Enveloppes opaques verticales
Enveloppes massives :
Maçonneries de béton banché
ou préfabriqué
éf b é
isolation extérieure + façade
en plaques attachées
F. GAUBIN ‐ ENSAPLV 99
Enveloppes : 3. Typologies 1 : enveloppes opaques
a) Enveloppes opaques verticales
Enveloppes massives :
Maçonneries de béton banché
ou préfabriqué
éf b é
isolation extérieure + façade
en plaques attachées
F. GAUBIN ENSAPLV 59
Enveloppes : 3. Typologies 1 : enveloppes opaques
b) Enveloppes opaques horizontales ou inclinées
Enveloppes horizontales : toitures terrasses sur dalles béton
F. GAUBIN ENSAPLV 60
Enveloppes : 3. Typologies 1 : enveloppes opaques
b) Enveloppes opaques horizontales ou
inclinées
Enveloppes horizontales : toitures terrasses
sur dalles
d ll béton
bé
F. GAUBIN ENSAPLV 61
Enveloppes : 3. Typologies 1 : enveloppes opaques
b) Enveloppes opaques horizontales ou inclinées
Enveloppes horizontales : toitures terrasses membrane PVC sur plancher bois
F. GAUBIN ENSAPLV 62
Enveloppes : Typologies 1 : enveloppes opaques
b) Enveloppes opaques horizontales ou inclinées
Enveloppes inclinées: couverture en petits éléments (tuiles, ardoises, bardeaux
F. GAUBIN ENSAPLV 63
Enveloppes : 3. Typologies 1 : enveloppes opaques
b) Enveloppes opaques
horizontales ou inclinées
Enveloppes inclinées: couverture en
petits éléments
élé (tuiles,
( l ardoises,
d
bardeaux
F. GAUBIN ENSAPLV 64
Enveloppes : 3. Typologies 1 : enveloppes opaques
b) Enveloppes opaques horizontales ou inclinées
Enveloppes inclinées: couverture en petits éléments (tuiles, ardoises, bardeaux)
F. GAUBIN ENSAPLV 65
Enveloppes : 3. Typologies 1 : enveloppes opaques
b) Enveloppes opaques horizontales ou inclinées
Enveloppes inclinées: couverture en feuille métalliques (zinc, cuivre)
F. GAUBIN ENSAPLV 66
Enveloppes : 3. Typologies 1 : enveloppes opaques
b) Enveloppes opaques horizontales ou inclinées
Enveloppes inclinées: couverture en feuille métalliques (zinc, cuivre)
F. GAUBIN ENSAPLV 67
Enveloppes : 3. Typologies 1 : enveloppes opaques
b) Enveloppes opaques horizontales ou inclinées
Enveloppes inclinées: couverture en feuille métalliques (zinc, cuivre)
F. GAUBIN ENSAPLV 68
Enveloppes : Typologies 1 : enveloppes opaques
b) Enveloppes opaques horizontales ou inclinées
Enveloppes inclinées: couverture sur bacs acier
F. GAUBIN ENSAPLV 69
Enveloppes : Typologies 1 : enveloppes opaques
b) Enveloppes opaques
horizontales ou inclinées
Enveloppes inclinées: couverture sur
bacs acier
F. GAUBIN ENSAPLV 70
Enveloppes : Typologies 1 : enveloppes opaques
b) Enveloppes opaques horizontales ou inclinées
Les enveloppes horizontales ou inclinées sont toutes traitées de manière à
assurer l’évacuation des eaux de pluies.
F. GAUBIN ENSAPLV 71
C4 Enveloppes : Rayonnement solaire
a) Données physiques et géométriques
F. GAUBIN ENSAPLV 72
Enveloppes : Rayonnement solaire
a) Données physiques et géométriques
F. GAUBIN ENSAPLV 73
Enveloppes : 4. Rayonnement solaire
a) Données physiques et géométriques
En fonction de la hauteur angulaire du soleil la part du rayonnement
atteignant la surface terrestre varie. (toujours sur une surface
perpendiculaire
d l au rayonnement). )
F. GAUBIN ENSAPLV 74
Enveloppes : 4. Rayonnement solaire
a) Données physiques et géométriques
Rayonnement direct et rayonnement diffus
L’ensoleillement est la somme des flux énergétiques reçus par une surface
donnée et provenant :
• Du rayonnement solaire direct D, fonction de l’angle d’incidence;
• Du rayonnement diffus ne provenant pas directement du soleil C, dû au
rayonnement de la voûte céleste mais également au rayonnement réfléchi et
diffusé par l’environnement : R.
On définit par le terme Albédo la part du flux solaire incident réfléchie et diffusée
dans toutes les directions pour un matériau donné. (terre
( nue 0,16 – neige :
0,85).
F. GAUBIN ENSAPLV 75
Enveloppes : 4. Rayonnement solaire
b) Transmission de la lumière et de l’énergie
Rappel
Le rayonnement lumineux (visible ou non)
incident sur une surface est réfléchi, absorbé
et transmis. Les proportions varient suivant le
matériau, sa couleur, son épaisseur, la
longueur d’onde du rayonnement incident,
son angle d’incidence…
On distingue
: la part du rayonnement transmise
: la part du rayonnement absorbée
: la part du rayonnement réfléchie
Et on a : + + = 1; 1
F. GAUBIN ENSAPLV 76
Enveloppes : 4. Rayonnement solaire
b) Transmission de la lumière et de l’énergie
Rappel
F. GAUBIN ENSAPLV 77
Enveloppes : 4. Rayonnement solaire
b) Transmission de la lumière et de l’énergie
F. GAUBIN ENSAPLV 78
Enveloppes : 4. Rayonnement solaire
b) Transmission de la lumière et de l’énergie
La part de rayonnement transmis, absorbé et réfléchi est un
facteur d’ajustement.
F. GAUBIN ENSAPLV 79
Enveloppes : 4. Rayonnement solaire
b) Transmission de la lumière et de l’énergie
La part de rayonnement transmis, absorbé et réfléchi est un
facteur d’ajustement.
F. GAUBIN ENSAPLV 80
Enveloppes : 4. Rayonnement solaire
b) Transmission de la lumière et de l’énergie
Effet de serre
L’effet de serre est dû à la variation des
coefficients de réflexion, absorption et
transmission en fonction de la longueur
d’onde.
Le rayonnement traversant un vitrage,
essentiellement dans le visible, va être
réfléchi et absorbé par les parois opaques.
L’énergie absorbée par les parois est réémise,
mais dans l’infrarouge : qui est réfléchi et
absorbé par le vitrage.
O observe
On b d
donc un échauffement
é h ff t du
d local
l l
F. GAUBIN ENSAPLV 81
Enveloppes : 4. Rayonnement solaire
c) Propriétés des vitrages
Matériaux transparents
F. GAUBIN ENSAPLV 82
Enveloppes : 4. Rayonnement solaire
c) Propriétés des vitrages
Procédés de fabrication du verre.
Le verre est un matériau inorganique et amorphe, isotrope, il est obtenu par fusion
d’éléments minéraux (sables). Il est majoritairement constitué de dioxyde de silicium
(SiO2) mais également d’oxydes de magnésium, de sodium, calcium et de
d’aluminium. Le verre le plus couramment utilisé dans le bâtiment est composé de
75% de SiO2 , 13% de Na2O, 12% de CaO.
Le verre est un matériau très dur (6 à 7 sur l’échelle de Mohs) et très fragile (sensible
aux déformations et aux variation de tempértature).
F. GAUBIN ENSAPLV 83
Enveloppes : 4. Rayonnement solaire
c) Propriétés des vitrages
Procédés de fabrication du verre.
Le verre chaud, à l’état visqueux peut être travaillé par:
•soufflage : travail artisanal
•Moulage : réalisation d’objets
•Coulage : le verre est passé par des laminoirs refroidis, permettant de réaliser des
verres ondulés, verres jardiniers, verres armés (avec incorporation d’un treillis
métallique, mais aussi profilés en U;
•Pressage : le verre est traité sous presse pour obtenir des objets standardisés
(
(briques de verre, pavés de verre))
•Flottage : c’est le procédé de réalisation des vitrages et verres plats de qualité
supérieure. Le verre est disposé sur un bain d’étain à 1100°C : plus léger, le verre
fl tt l’épaisseur
flotte, l’é i voulue
l (entre
( t 1,51 5 ett 12 mm)) estt obtenue
bt par le
l passage à hauteur
h t
voulue de rouleaux. Ce procédé permet de réaliser des plaques de grandes
dimensions (3.5 x 6m). Le verre ainsi obtenu peut être ultérieurement cintré (à une
température supérieure à 650 °C) C).
F. GAUBIN ENSAPLV 84
Enveloppes : 4. Rayonnement solaire
c) Propriétés des vitrages
Matériaux transparents
F. GAUBIN ENSAPLV 85
Enveloppes : 4. Rayonnement solaire
c) Propriétés des vitrages
Procédés de fabrication du verre.
•Flottage : c’est le procédé de réalisation des vitrages et verres plats de qualité
supérieure. Le verre est disposé sur un bain d’étain à 1100°C : plus léger, le verre
flotte, l’épaisseur voulue (entre 1,5 et 12 mm) est obtenue par le passage à hauteur
voulue de rouleaux. Ce procédé permet de réaliser des plaques de grandes
dimensions (3.5 x 6m). Le verre ainsi obtenu peut être ultérieurement cintré (à une
température supérieure à 650 °C).
F. GAUBIN ENSAPLV 86
Enveloppes : 4. Rayonnement solaire
c) Propriétés des vitrages
Procédés de fabrication du verre.
•Flottage : c’est le procédé de réalisation des vitrages et verres plats de qualité
supérieure. Le verre est disposé sur un bain d’étain à 1100°C : plus léger, le verre
flotte, l’épaisseur voulue (entre 1,5 et 12 mm) est obtenue par le passage à hauteur
voulue de rouleaux. Ce procédé permet de réaliser des plaques de grandes
dimensions (3.5 x 6m). Le verre ainsi obtenu peut être ultérieurement cintré (à une
température supérieure à 650 °C).
F. GAUBIN ENSAPLV 87
Enveloppes : 4. Rayonnement solaire
c) Propriétés des vitrages
Procédés de fabrication du verre.
•Flottage : c’est le procédé de réalisation des vitrages et verres plats de qualité
supérieure. Le verre est disposé sur un bain d’étain à 1100°C : plus léger, le verre
flotte, l’épaisseur voulue (entre 1,5 et 12 mm) est obtenue par le passage à hauteur
voulue de rouleaux. Ce procédé permet de réaliser des plaques de grandes
dimensions (3.5 x 6m). Le verre ainsi obtenu peut être ultérieurement cintré (à une
température supérieure à 650 °C).
F. GAUBIN ENSAPLV 88
Enveloppes : 4. Rayonnement solaire
c) Propriétés des vitrages
Procédés de fabrication du verre.
•Flottage : c’est le procédé de réalisation des vitrages et verres plats de qualité
supérieure. Le verre est disposé sur un bain d’étain à 1100°C : plus léger, le verre
flotte, l’épaisseur voulue (entre 1,5 et 12 mm) est obtenue par le passage à hauteur
voulue de rouleaux. Ce procédé permet de réaliser des plaques de grandes
dimensions (3.5 x 6m). Le verre ainsi obtenu peut être ultérieurement cintré (à une
température supérieure à 650 °C).
F. GAUBIN ENSAPLV 89
Enveloppes : 4. Rayonnement solaire
c) Propriétés des vitrages
Matériaux transparents
F. GAUBIN ENSAPLV 90
Enveloppes : 4. Rayonnement solaire
c) Propriétés des vitrages
Procédés de fabrication du verre.
•D’autres procédés de fabrication sont exploités pour réaliser d’autres matériaux
verriers : laine verre, fibres de verre…
F. GAUBIN ENSAPLV 91
Enveloppes : 4. Rayonnement solaire
c) Propriétés des vitrages
Procédés de fabrication du verre.
•Les vitrages peuvent également être associé pour améliorer certaines propriétés :
•Vitrages feuilletés : on colle entre 2 et 6 vitres avec une feuille de PVB transparente,
qui maintiendra le verre en cas de bris;
•Vitrages antifeu : en remplaçant le PVB par un gel à base aqueuse qui s’opacifie
avec la température.
F. GAUBIN ENSAPLV 92
Enveloppes : 4. Rayonnement solaire
c) Propriétés des vitrages
Procédés de fabrication du verre.
F. GAUBIN ENSAPLV 93
Enveloppes : 4. Rayonnement solaire
b) Transmission de la lumière et de l’énergie
Matériaux transparents
F. GAUBIN ENSAPLV 94
Enveloppes : 5. typologies 2 : enveloppes transparentes
a. Menuiseries traditionnelles
Dispositifs d’intégration des vitrages aux façades.
Les vitrages sont intégrés dans les façades par les menuiseries extérieures, dispositifs
assurant le maintien en place du vitrage et la jonction avec les autres éléments
d’enveloppe.
Lorsqu’une façade est très majoritairement vitrée, on parle alors de mur rideau.
F. GAUBIN ENSAPLV 95
Enveloppes : 5. typologies 2 : enveloppes transparentes
a. Menuiseries traditionnelles
Dispositifs d’intégration des vitrages aux façades.
Les dispositifs varient suivant le type de paroi et suivant la position voulue pour le
vitrage .
F. GAUBIN ENSAPLV 96
Enveloppes : 5. typologies 2 : enveloppes transparentes
a. Menuiseries traditionnelles
Dispositifs d’intégration des vitrages aux façades.
Les dispositifs varient suivant le type de paroi et suivant la position voulue pour le
vitrage .
F. GAUBIN ENSAPLV 97
Enveloppes : 5. typologies 2 : enveloppes transparentes
a. Menuiseries traditionnelles
Dispositifs d’intégration des vitrages aux façades.
Les dispositifs varient suivant le type de paroi et suivant la position voulue pour le
vitrage .
F. GAUBIN ENSAPLV 98
Enveloppes : 5. typologies 2 : enveloppes transparentes
a. Menuiseries traditionnelles
Dispositifs d’intégration des vitrages aux façades.
Menuiseries bois
F. GAUBIN ENSAPLV 99
Enveloppes : 5. typologies 2 : enveloppes transparentes
a. Menuiseries traditionnelles
Dispositifs d’intégration des vitrages aux façades.
Menuiseries bois
Energie cinétique / Energie potentielle
Principe de conservation de l’énergie :
L’énergie totale d’un système isolé est invariante au cours du temps.
Énergie thermique / énergie mécanique
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 1
Introduction : la question de l’énergie
Unités
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 2
Introduction : la question de l’énergie
Catégories
Énergies primaires : énergies directement disponibles dans la nature
É
Énergies secondaires : énergies provenant de la transformation d’une énergie primaire.
d é d l f d’ é
Énergies finales : énergies consommées par l’utilisateur final (mécanique, électrique,
thermique)
Chaine énergétique :transformations nécessaires au stockage et au transport de
l’énergie .
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 3
Introduction : la question de l’énergie
Catégories
Parmi les énergies primaires, on distingue :
é
énergies mécaniques :
é
énergie humaine ou animale
énergie hydraulique
é
énergie marémotrice
i é ti
énergie éolienne
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 4
Introduction : la question de l’énergie
Catégories
Parmi les énergies primaires, on distingue :
é
énergies mécaniques :
é
énergie humaine ou animale
énergie hydraulique
é
énergie marémotrice
i é ti
énergie éolienne
énergies chimiques (provenant de la combustion)
énergie minérale solide : charbon lignite tourbe
énergie minérale solide : charbon, lignite, tourbe
énergie hydrocarbure : pétrole, gaz naturel
explosifs
biomasse : bois végétaux déchets végétaux ou animaux
biomasse : bois, végétaux, déchets végétaux ou animaux
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 5
Introduction : la question de l’énergie
Catégories
Parmi les énergies primaires, on distingue :
é
énergies mécaniques :
é
énergie humaine ou animale
énergie hydraulique
é
énergie marémotrice
i é ti
énergie éolienne
énergies chimiques (provenant de la combustion)
énergie minérale solide : charbon lignite tourbe
énergie minérale solide : charbon, lignite, tourbe
énergie hydrocarbure : pétrole, gaz naturel
explosifs
biomasse : bois végétaux déchets végétaux ou animaux
biomasse : bois, végétaux, déchets végétaux ou animaux
énergies nucléaires
fusion
fission
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 6
Introduction : la question de l’énergie
Catégories
Parmi les énergies primaires, on distingue :
é
énergies mécaniques :
é
énergie humaine ou animale
énergie hydraulique
é
énergie marémotrice
i é ti
énergie éolienne
énergies chimiques (provenant de la combustion)
énergie minérale solide : charbon lignite tourbe
énergie minérale solide : charbon, lignite, tourbe
énergie hydrocarbure : pétrole, gaz naturel
explosifs
biomasse : bois végétaux déchets végétaux ou animaux
biomasse : bois, végétaux, déchets végétaux ou animaux
énergies nucléaires
fusion
fission
énergies solaires
photovoltaïque
solaire thermique
q
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 7
Introduction : la question de l’énergie
Catégories
Parmi les énergies primaires, on distingue :
é
énergies mécaniques :
é
énergie humaine ou animale
énergie hydraulique
é
énergie marémotrice
i é ti
énergie éolienne
énergies chimiques (provenant de la combustion)
énergie minérale solide : charbon lignite tourbe
énergie minérale solide : charbon, lignite, tourbe
énergie hydrocarbure : pétrole, gaz naturel
explosifs
biomasse : bois végétaux déchets végétaux ou animaux
biomasse : bois, végétaux, déchets végétaux ou animaux
énergies nucléaires
fusion
fission
énergies solaires
photovoltaïque
solaire thermique
q
géothermie
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 8
Introduction : la question de l’énergie
Pour comparer les énergies primaires, on utilise des équivalences :
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 9
Introduction : la question de l’énergie
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 10
Introduction : la question de l’énergie
Bilan énergétique terrestre
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 11
Introduction : la question de l’énergie
potentiels
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 12
Introduction : la question de l’énergie
Évolution de la consommation d’énergies primaires
E (exa) = 1018
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 14
Introduction : la question de l’énergie
Répartition des énergies primaires produites
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 15
Introduction : la question de l’énergie
Énergie finale consommée
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 16
Introduction : la question de l’énergie
Énergie finale consommée
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 17
Introduction : la question de l’énergie
Une consommation qui augmente, mais des réserves limitées…
wikipedia
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 18
Introduction : la question de l’énergie
En France, production
((électricité :95% nucléaire))
L’énergie en France Repères ed. 2008– Ministère de l’écologie
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 19
Introduction : la question de l’énergie
En Allemagne, production électrique
L’énergie en France Repères ed. 2008– Ministère de l’écologie
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 20
Introduction : la question de l’énergie
En France, consommation
((électricité :95% nucléaire))
L’énergie en France Repères ed. 2008– Ministère de l’écologie
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 21
Introduction : la question de l’énergie
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 22
L’énergie en France Repères ed. 2008– Ministère de l’écologie
Introduction : la question de l’énergie
En France,
consommation par secteur
ti t
Agriculture,
Agriculture
25% industrie et
31%
sidérurgie
Résidentiel,
Ré id ti l
tertiaire
44%
Transports
Le secteur résidentiel représente 71MTep, soit 44% de l’énergie consommée.
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 23
Introduction : la question de l’énergie
La problématique de la crise énergétique
Diminution des ressources et augmentation des besoins : situation non durable
Il faut trouver de nouvelles sources d’énergie (énergies renouvelables) et réduire les
consommations.
Problème du réchauffement
climatique
q
Au‐delà de la raréfaction des
ressources, les émissions de CO2
provoquées par l’énergie de
combustion (pétrole, gaz, bois…)
constituent une menace pour le
climat et l’environnement.
Et sont produites à 46% encore
Par les pays de l’OCDE
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 24
Introduction : la question de l’énergie
La problématique de la crise énergétique
Diminution des ressources et augmentation des besoins : situation non durable
Il faut trouver de nouvelles sources d’énergie (énergies renouvelables) et réduire les
consommations.
Problème du réchauffement
climatique
q
Au‐delà de la raréfaction des
ressources, les émissions de CO2
provoquées par l’énergie de
combustion (pétrole, gaz, bois…)
constituent une menace pour le
climat et l’environnement.
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 25
Introduction : la question de l’énergie
La problématique de la crise énergétique
Couts générés par l’effet de serre et par les émissions de particules
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 26
Introduction : la question de l’énergie
Les énergies renouvelables
Les énergies renouvelables (en gras) sont des énergies qui peuvent être reconstituées
rapidement ou qui proviennent de phénomènes réguliers ou constants.
d d hé è é l
énergies mécaniques :
énergie humaine ou animale
énergie hydraulique
énergie marémotrice
énergie éolienne
énergies chimiques (provenant de la combustion)
énergies chimiques (provenant de la combustion)
énergie minérale solide : charbon, lignite, tourbe
énergie hydrocarbure : pétrole, gaz naturel
explosifs
biomasse : bois, végétaux, déchets végétaux ou animaux
énergies nucléaires
fusion
fission
énergies solaires
photovoltaïque
solaire thermique
géothermie
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 27
Introduction : la question de l’énergie
Les énergies renouvelables
Leur part dans la production et la consommation totale d’énergie est pour l’instant très
limitée. En France, les EnR représentent 13,2% (18Mtep) de l’énergie produite.
Dans le monde, les EnR
l d l représentent 13,5 % (dont 10,6% pour la biomasse) de l’énergie
é (d l b ) d l’é
consommée et 18% de la production d’électricité (16% hydraulique).
Les énergies renouvelables n’émettant pas de gaz à effet de serre sont marginales.
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 28
Introduction : la question de l’énergie
Les énergies renouvelables
En Allemagne
P (peta) = 1015
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 30
Introduction : la question de l’énergie
Les énergies renouvelables
Un développement marginal, mais très soutenu
Exemple du parc solaire
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 31
Introduction : la question de l’énergie
Les filières de production d’énergie : énergies primaires fossiles.
Origine
Les hydrocarbures proviennent de l’accumulation de sédiments riches en matières
organiques.
L’accumulation de sédiments sur cette roche, dite roche mère, provoque montée en
température et pression, transformant la matière organique en kérogène. Lorsque la
t
température dépasse 50°C, le kérogène est pyrolysé
é t dé 50°C l ké è t l é : sous l’action de la chaleur, eau,
l’ ti d l h l
CO2, gaz naturel, charbon ou pétrole sont expulsés. Ce processus est très lent (entre 1
million et 1 milliard d’années).
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 32
Introduction : la question de l’énergie
Les filières de production d’énergie : énergies primaires fossiles.
Origine
Le charbon provient d’une roche mère où les matières organiques sont majoritairement
d
des végétaux supérieurs (arbres, fougères...) li y a 200 à300 Ma. Sa pyrolyse va conduire
é é é ( b f è )l à l d
à des composés de plus en plus riches en carbone (le bois est constitué d'environ 50%
de carbone) en fonction de l’enfouissement: la tourbe (50 à 55%), le lignite (55 à 75%),
l h ill (75 à 90%) t l' th it ( 95%) i t l h b
la houille (75 à 90%) et l'anthracite (> 95%) qui est le charbon proprement dit.
t dit
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 33
Introduction : la question de l’énergie
Les filières de production d’énergie : énergies primaires fossiles.
Origine
Le pétrole est un composé minéral liquide. Issu de la roche mère, et plus léger que
l’
l’eau , il migre vers la surface : où il est dégradé, il peut être lors de cette remontée,
l l f ù l dé dé l ê l d é
piégé.
Le pétrole est un mélange d'hydrocarbures et de molécules contenant également
d' t
d'autres atomes, principalement du soufre, de l'azote et de l'oxygène. Certains de ces
t i i l td f d l' t t d l' è C t i d
constituants sont, à température et à pression ambiantes, gazeux (méthane, propane,
etc.), liquides (hexane, heptane, octane, benzène etc.) et parfois solides (paraffines,
asphaltes etc ) Le pétrole contient des millions de molécules différentes
asphaltes, etc.). Le pétrole contient des millions de molécules différentes.
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 34
Introduction : la question de l’énergie
Les filières de production d’énergie : énergies primaires fossiles.
Origine
Le gaz naturel est issu du craquage des hydrocarbures formés par pyrolyse. Ils sont alors
transformés en alcanes de plus en plus légers, jusqu'au méthane CH
f é l d l l lé ' éh 4 : le plus simple
l l l
des alcanes et principal constituant du gaz naturel (70 à 95%) D'un gisement à l'autre,
on peut trouver des quantités variables d’autres composés.
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 35
Introduction : la question de l’énergie
Les filières de production d’énergie : énergies primaires fossiles.
Localisation des gisements
Les ressources en énergies fossiles sont géographiquement très inégalement réparties.
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 36
Introduction : la question de l’énergie
Les filières de production d’énergie : énergies primaires fossiles.
Localisation des gisements
Les ressources en énergies fossiles sont géographiquement très inégalement réparties.
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 37
Introduction : la question de l’énergie
Les filières de production d’énergie : énergies primaires fossiles.
Localisation des gisements
Les ressources en énergies fossiles sont géographiquement très inégalement réparties.
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 38
Introduction : la question de l’énergie
Les filières de production d’énergie : énergies primaires fossiles.
extraction
Les mouvements tectoniques déplacent les concentrations d’hydrocarbures et le
charbon, parfois jusqu’en surface.
h b f ’ f
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 39
Introduction : la question de l’énergie
Les filières de production d’énergie : énergies primaires fossiles.
extraction
Les mouvements tectoniques déplacent les concentrations d’hydrocarbures et le
charbon, parfois jusqu’en surface.
h b f ’ f
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 40
Introduction : la question de l’énergie
Les filières de production d’énergie : énergies primaires fossiles.
extraction
Les mouvements tectoniques déplacent les concentrations d’hydrocarbures et le
charbon, parfois jusqu’en surface.
h b f ’ f
Mais généralement cette extraction se fait à partir de gisements souterrains.
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 41
Introduction : la question de l’énergie
Les filières de production d’énergie : énergies primaires fossiles.
extraction
Les mouvements tectoniques déplacent les concentrations d’hydrocarbures et le
charbon, parfois jusqu’en surface.
h b f ’ f
Mais généralement cette extraction se fait à partir de gisements souterrains.
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 42
Introduction : la question de l’énergie
Les filières de production d’énergie : énergies primaires fossiles.
extraction
Les mouvements tectoniques déplacent les concentrations d’hydrocarbures et le
charbon, parfois jusqu’en surface.
h b f ’ f
Mais généralement cette extraction se fait à partir de gisements souterrains.
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 43
Introduction : la question de l’énergie
Les filières de production d’énergie : énergies primaires fossiles.
extraction
La recherche des gisements se fait par des observations géologiques de surface et des
campagnes d’essais géotechniques. Ces hypothèses sont ensuite validées par des
d’ é h h hè l dé d
sondages.
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 44
Introduction : la question de l’énergie
Les filières de production d’énergie : énergies primaires fossiles.
transformations
Charbon
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 45
Introduction : la question de l’énergie
Les filières de production d’énergie : énergies primaires fossiles.
transformations
Pétrole
Après avoir réalisé un forage permettant d’atteindre la zone de stockage naturel du
è é l é f d’ d l d k ld
pétrole, on met en place un système de vannes, de pompes, permettant d’acheminer le
pétrole jusqu’en surface. Les fluides présents dans le gisement (eau, gaz) sont séparés
d ét l b t
du pétrole brut.
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 46
Introduction : la question de l’énergie
Les filières de production d’énergie : énergies primaires fossiles.
transformations
Pétrole
Le pétrole est alors acheminé depuis la zone de production soit par oléoduc soit par
é l l h éd l d d lé d
voie maritime (pétroliers – superpétroliers : (50 à 550 000 t).
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 47
Introduction : la question de l’énergie
Les filières de production d’énergie : énergies primaires fossiles.
transformations
Pétrole
Le pétrole est alors acheminé depuis la zone de production soit par oléoduc soit par
é l l h éd l d d lé d
voie maritime (pétroliers – superpétroliers : (50 à 550 Mt).
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 48
Introduction : la question de l’énergie
Les filières de production d’énergie : énergies primaires fossiles.
transformations
Pétrole
Il est stocké dans des réservoirs ou dans des poches imperméables du sous‐sol,
l ké d d é d d h é bl d l
généralement sur les lieux de production, les terminaux pétroliers ou à proximité des
raffineries.
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 49
Introduction : la question de l’énergie
Les filières de production d’énergie :
énergies primaires fossiles.
transformations
Pétrole
é l
Le pétrole est ensuite raffiné : par divers
procédés chimiques en sont extraits des
composés plus légers, volatils.
é l lé l til
Les trois principales "coupes" pétrolières
sont obtenues dans une tour de distillation
: les légers (gaz naphta et essences) les
: les légers (gaz, naphta et essences), les
moyens (kérosène, diesel et fuel
domestique) et les lourds (fuel lourd ou
résidu atmosphérique)
résidu atmosphérique).
Le fioul lourd peut également être à son
tour être transformé par des procédés plus
spécifiques en produits légers.
spécifiques en produits légers.
Le raffinage permet également d’extraire
les produits de base de la pétrochimie (non
énergétiques.
g q
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 50
Introduction : la question de l’énergie
Les filières de production d’énergie : énergies primaires fossiles.
transformations
Pétrole
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 51
Introduction : la question de l’énergie
Les filières de production d’énergie : énergies primaires fossiles.
transformations
Gaz
Les procédés d’extraction sont similaires à ceux du pétrole. Il est alors épuré (on élimine
édé d’ l à d é l l l é é ( él
les composés non combustibles).
Le gaz est alors acheminé depuis la zone de production soit par gazoduc soit par voie
maritime (méthaniers) : le gaz est mis sous pression et transporté sous forme liquide
iti ( éth i ) l t i i tt té f li id
(GNL : gaz naturel liquéfié).
Il est stocké comme le pétrole.
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 52
Introduction : la question de l’énergie
Les filières de production d’énergie : énergies primaires fossiles.
transformations
Gaz
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 53
Introduction : la question de l’énergie
Les filières de production d’énergie : énergie nucléaire.
Physique
L’énergie nucléaire provient du phénomène de la
fission atomique.
La fission se produit lorsqu’un neutron percute le
noyau d’un atome lourd, le noyau impacté se
scinde alors en deux noyaux plus légers libérant
i d l d l lé libé t
une énergie considérable.
Cette fission génère une réaction en chaîne entre
les noyaux des autres atomes qui dégage une
les noyaux des autres atomes, qui dégage une
énergie cinétique récupérée sous forme de
chaleur dans les réacteurs nucléaires et
transformée en électricité
transformée en électricité.
L’utilisation de la fission nucléaire à usage civil a
été développée à partir des années 50, aux USA,
en URSS puis en France
en URSS, puis en France.
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 54
Introduction : la question de l’énergie
Les filières de production d’énergie : énergie nucléaire.
Combustible nucléaire
Le combustible nucléaire est un matériau contenant des matériaux fissibles.
L’uranium 235 est le seul matériau fissible naturel.
Le minerai d’uranium est extrait du sol et doit être traité pour en extraire le métal.
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Introduction : la question de l’énergie
Les filières de production d’énergie : énergie nucléaire.
Combustible nucléaire
Le minerai d’uranium est extrait du sol et doit être traité pour en extraire le métal.
Sa teneur en uranium varie entre 1 et 5 kg/T
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Introduction : la question de l’énergie
Les filières de production d’énergie : énergie nucléaire.
Combustible nucléaire
Le minerai d’uranium est extrait du sol et doit être traité pour en extraire le métal.
Le minerai et broyé et l’uranium est progressivement concentré en une pâte jaune : le
yellow cake, contenant environ 75% d’oxyde d’uranium.
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Introduction : la question de l’énergie
Les filières de production d’énergie : énergie nucléaire.
Combustible nucléaire
Le minerai d’uranium est extrait du sol et doit être traité pour en extraire le métal.
Le minerai et broyé et l’uranium est progressivement concentré en une pâte jaune : le
yellow cake, contenant environ 75% d’oxyde d’uranium.
Ce produit est ensuite raffiné chimiquement et converti en tétrafluorure d’uranium.
P
Pour alimenter un réacteur nucléaire, le combustible doit avoir une teneur de 3 à 5%
li t é t lé i l b tibl d it i t d 3 à 5%
d’uranium 235, or l’uranium naturel (majoritairement 238) n’en contient que 0,7 %.
Deux techniques d’enrichissement de l’uranium existent qui exploitent la différence
de masse des deux isotopes : la diffusion gazeuse et l’ultracentrifugation
de masse des deux isotopes : la diffusion gazeuse et l ultracentrifugation.
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Introduction : la question de l’énergie
Les filières de production d’énergie : énergie nucléaire.
Combustible nucléaire
Le produit enrichi est converti en oxyde d’uranium et fritté et mis en forme de petits
cylindres.
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Introduction : la question de l’énergie
Les filières de production d’énergie : énergie nucléaire.
Combustible nucléaire
Le produit enrichi est converti en oxyde d’uranium et fritté et mis en forme de petits
cylindres.
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Introduction : la question de l’énergie
Les filières de production d’énergie : énergie nucléaire.
Combustible nucléaire
Le produit enrichi est converti en
oxyde d’uranium et fritté et mis en
forme de petits cylindres.
Ces cylindres sont enfilés dans des
gaines de zirconium de 4m de long
i d i i d 4 d l
:les crayons, qui sont ensuite
assemblés en réseaux verticaux de
264 crayons
264 crayons.
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Introduction : la question de l’énergie
Les filières de production d’énergie : énergie nucléaire.
Combustible nucléaire
Le produit enrichi est converti en
oxyde d’uranium et fritté et mis en
forme de petits cylindres.
Ces cylindres sont enfilés dans des
gaines de zirconium de 4m de long
i d i i d 4 d l
:les crayons, qui sont ensuite
assemblés en réseaux verticaux de
264 crayons
264 crayons.
Le combustible est implanté dans le
cœur du réacteur pendant environ 3
à 4 ans produisant de l’énergie
à 4 ans, produisant de l énergie.
Progressivement le combustible
devient moins performant
(consommation de l’U235
(consommation de l U235, apparition
apparition
de produits perturbant la réaction en
chaine).
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Introduction : la question de l’énergie
Les filières de production d’énergie : énergie nucléaire.
Combustible nucléaire
Ce combustible usé est retiré du réacteur, mais étant très radioactif et dégageant
beaucoup de chaleur, il est conservé pendant 3 ans dans une piscine de
refroidissement.
Il est ensuite retraité pour récupérer les 94% de plutonium et d’uranium qu’il
contient. L’uranium sera à nouveau enrichi. Le plutonium peut être exploité dans
ti t L’ i à i hi L l t i t êt l ité d
certaines centrales sous forme de Mox.
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Les filières de production d’énergie : énergie nucléaire.
Combustible nucléaire
Les déchets nucléaires (60 000 T/an en France) sont à 90% à vie courte (perdant
leur radioactivité quasiment totalement en moins de 300 ans) :ceux là sont
stockés dans des futs en béton ou acier en surface (à la Hague par exemple).
Les déchets à vie longue (plusieurs milliers voire centaines de milliers d’années)
sont vitrifiés.
t it ifié
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Introduction : la question de l’énergie
Les filières de production d’énergie : énergie nucléaire.
Combustible nucléaire
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Introduction : la question de l’énergie
Les filières de production d’énergie : énergie nucléaire.
Centrale nucléaire : principe de fonctionnement
L’énergie libérée par la fission génère une forte quantité de chaleur, qui est convertie en
é
énergie mécanique, puis convertie en énergie électrique via une turbine.
é é él b
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Introduction : la question de l’énergie
Les filières de production d’énergie : énergie nucléaire.
Centrale nucléaire : principe de fonctionnement
La plupart des réacteurs réalisés en France sont de type REP : réacteurs à eau sous
pression.
Le bâtiment du réacteur est constitué d’une double enceinte étanche, contenant le
réacteur et les générateurs de vapeur.
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Introduction : la question de l’énergie
Les filières de production d’énergie : énergie nucléaire.
Centrale nucléaire : principe de fonctionnement
Dans le cas d’un REP, la chaleur générée par le réacteur est récupérée par l’eau du
circuit primaire, (circuit fermé d’eau maintenue liquide sous pression de 155b à une
( f é d’ l d d bà
température d’environ 300°C).
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Introduction : la question de l’énergie
Les filières de production d’énergie : énergie nucléaire.
Centrale nucléaire : principe de fonctionnement
Ce circuit d’eau primaire (source chaude )alimente plusieurs générateurs de vapeur
(é h
(échangeurs thermiques), qui permettent de transmettre l’énergie à l’eau du circuit
h ) d l’é à l’ d
secondaire (source froide).
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Introduction : la question de l’énergie
Les filières de production d’énergie : énergie nucléaire.
Centrale nucléaire : principe de fonctionnement
Ce circuit secondaire est également un circuit fermé dont l’eau est successivement
chauffée jusqu’à vaporisation (générateur de vapeur), puis refroidie par un condenseur
h ffé ’à ( é é d ) f d d
(alimenté par l’eau d’un fleuve ou de la mer).
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Introduction : la question de l’énergie
Les filières de production d’énergie : énergie nucléaire.
Centrale nucléaire : principe de fonctionnement
L’eau du circuit secondaire vaporisée alimente une turbine où elle est détendue (sa
pression diminue), actionnant ainsi les roues de la turbine.
d ) l d l b
La turbine actionne un alternateur qui produit de l’énergie électrique.
Le rendement de l’ensemble de ces conversions est d’environ 33%.
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Introduction : la question de l’énergie
Les filières de production d’énergie : énergie nucléaire.
Les cheminées ont pour but de refroidir par courant d’air et évaporation, l’ eau du
circuit de refroidissement.
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Les filières de production d’énergie : énergies renouvelables mécaniques.
Energie éolienne
L’énergie du vent provient indirectement du soleil, qui échauffe les masses d’air de
l’
l’atmosphère de manière non uniforme, créant ainsi des mouvements de convection.
hè d è f é d d
On estime qu’un 1 à 2% de l’énergie solaire reçue par la terre est convertie en vent, 50
fois plus que l’énergie solaire convertie en biomasse par photosynthèse.
(L’é
(L’énergie totale due au rayonnement solaire est énorme : l’énergie reçue en 30 min par
i t t l d t l i té l’é i 30 i
la terre est équivalente à l’énergie consommée mondialement en un an.)
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Introduction : la question de l’énergie
Les filières de production d’énergie : énergies renouvelables mécaniques.
Energie éolienne
L’énergie mécanique du vent est exploitée dès l’antiquité : voile, moulins.
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Introduction : la question de l’énergie
Les filières de production d’énergie : énergies renouvelables mécaniques.
Energie éolienne
L’utilisation de l’énergie éolienne repose sur la création de zones de dépression autour
d’
d’un objet (voile, aile, pale), sous l’action du vent.
b ( l l l ) l’ d
Cette création d’une zone de dépression est appelée « effet Bernoulli » et découle du
principe de Bernoulli.
Effet Bernoulli sur une voile
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Introduction : la question de l’énergie
Les filières de production d’énergie : énergies renouvelables mécaniques.
Energie éolienne
Depuis le début des années 90, on a développé la technologie des éoliennes électriques
pour atteindre des puissances significatives.
d d f
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Introduction : la question de l’énergie
Les filières de production d’énergie : énergies renouvelables mécaniques.
Energie éolienne
Le principe de fonctionnement d’une éolienne repose sur l’exploitation de l’effet
Bernoulli. Les pales, profilées comme des hélices d’avion, permettent de mettre en
ll l f lé d hél d’ d
mouvement un aérogénérateur (turbine) qui transforme l’énergie cinétique des pales
en énergie électrique.
L
La puissance maximale récupérable par une éolienne est proportionnelle au cube de la
i i l é é bl é li t ti ll b d l
vitesse du vent :
S v3
P 0
, avec 0 1,23kg / m 3
2
La règle de Betz établit que la puissance maximale récupérable est de :
PB 0,37 S v 3
La puissance électrique est fonction du rendement de l’altenateur :
La puissance d’une
La puissance d une éolienne correspond à sa puissance à plein régime.
éolienne correspond à sa puissance à plein régime.
PE 0,35 PB 0,13 S v 3
On considère qu’une éolienne fonctionnant à plein régime pendant 1/4 ou 1/3 de
q p g p / /
l’ année est rentable.
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Introduction : la question de l’énergie
Les filières de production d’énergie : énergies renouvelables mécaniques.
Energie éolienne
Exemplel calcul de la puissance d’une éolienne de hauteur de mât 92 m et de diamètre
l ld l d’ é l d h d â d d è
d’hélice 80 m.
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Introduction : la question de l’énergie
Les filières de production d’énergie : énergies renouvelables mécaniques.
Energie éolienne
Exemplel calcul de la puissance d’une éolienne de hauteur de mât 92 m et de diamètre
l ld l d’ é l d h d â d d è
d’hélice 80 m.
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Introduction : la question de l’énergie
Les filières de production d’énergie : énergies renouvelables mécaniques.
Energie éolienne
On considère qu’une éolienne fonctionnant à plein régime pendant 1/4 ou 1/3 de
l’ année est rentable.
é bl
Les éoliennes actuelles ont une plage de fonctionnement située entre 10 et 90
km/h.Les plus grandes ont une puissance à plein régime (puissance nominale : 1 à
3 MW (j
3 MW (jusqu’à 6MW).
’à 6MW)
Les éoliennes les plus répandues sont à axe horizontal, cependant, on développe
également des éoliennes à axe vertical (système DARREIUS ou système
SAVONIUS).
SAVONIUS)
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Introduction : la question de l’énergie
Les filières de production d’énergie : énergies
renouvelables mécaniques.
Energie éolienne
On considère qu’une éolienne fonctionnant à plein
dè ’ é l f à l
régime pendant 1/4 ou 1/3 de l’ année est rentable.
Les éoliennes actuelles ont une plage de fonctionnement
située entre 10 et 90 km/h.Les
it é t 10 t 90 k /h L plus grandes ont une
l d t
puissance à plein régime (puissance nominale : 1 à 3 MW
(jusqu’à 6MW).
Les éoliennes les plus répandues sont à axe horizontal
Les éoliennes les plus répandues sont à axe horizontal,
cependant, on développe également des éoliennes à axe
vertical (système DARREIUS ou système SAVONIUS).
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Introduction : la question de l’énergie
Les filières de production d’énergie : énergies renouvelables mécaniques.
Energie éolienne
Le choix de l’implantation de l’éolienne est déterminant. L’étendue des zones exposées
au vent permet d’évaluer le potentiel éolien d’une région ou d’un pays. La France
d’é l l l é l d’ é d’
possède le second potentiel d’Europe, après le Royaume‐Uni :
•20GW terrestres pour une production de 50TWh/an
•40GW offshore pour une production de 200 TWh/an
40GW ff h d ti d 200 TWh/
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Introduction : la question de l’énergie
Les filières de production d’énergie : énergies renouvelables mécaniques.
Energie éolienne
Pour définir les zones où vitesse et régularité du vent sont suffisantes : on parle de
gisements de vent. La France dispose de gisements distincts permettant de lisser la
d d d d d l l
production.
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Introduction : la question de l’énergie
Les filières de production d’énergie : énergies renouvelables mécaniques.
Energie hydraulique
Le déplacement d’une masse d’eau génère une énergie cinétique importante. Divers
dé l d’ d’ é è é é
phénomènes naturels déplaçant de l’eau sont exploités, essentiellement pour produire
de l’énergie électrique : cascades, cours d’eaux, marée, houle, tsunamis…
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Introduction : la question de l’énergie
Les filières de production d’énergie : énergies renouvelables mécaniques.
Energie hydraulique
Le déplacement d’une masse d’eau génère une énergie cinétique importante. Divers
dé l d’ d’ é è é é
phénomènes naturels déplaçant de l’eau sont exploités, essentiellement pour produire
de l’énergie électrique : cascades, cours d’eaux, marée, houle, tsunamis…
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Introduction : la question de l’énergie
Les filières de production d’énergie : énergies renouvelables mécaniques.
Energie hydraulique
Centrales hydro‐électriques :
On utilise divers types de barrages (barrages‐poids, barrages voûtes, barrages mobiles)
l d d b (b d b û b bl )
pour créer des retenues d’eau, constituant un potentiel énergétique.
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 86
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Les filières de production d’énergie : énergies renouvelables mécaniques.
Energie hydraulique
Centrales hydro‐électriques :
On utilise divers types de barrages (barrages‐poids, barrages voûtes, barrages mobiles)
l d d b (b d b û b bl )
pour créer des retenues d’eau, constituant un potentiel énergétique.
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Les filières de production d’énergie : énergies renouvelables mécaniques.
Energie hydraulique
Centrales hydro‐électriques :
On utilise divers types de barrages (barrages‐poids, barrages voûtes, barrages mobiles)
l d d b (b d b û b bl )
pour créer des retenues d’eau, constituant un potentiel énergétique.
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Les filières de production d’énergie : énergies renouvelables mécaniques.
Energie hydraulique
Centrales hydro‐électriques :
L’eau de la retenue est canalisée (de manière régulée) dans une conduite forcée vers
’ d l l é (d è é lé ) d d f é
une turbine située plus bas qui convertit l’énergie cinétique de l’eau en énergie
électrique.
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 89
Introduction : la question de l’énergie
Les filières de production d’énergie : énergies renouvelables mécaniques.
Energie hydraulique
Centrales hydro‐électriques :
L’eau de la retenue est canalisée (de manière régulée) dans une conduite forcée vers
’ d l l é (d è é lé ) d d f é
une turbine située plus bas qui convertit l’énergie cinétique de l’eau en énergie
électrique.
D
Depuis la seconde moitié du XIXème siècle, divers types de turbines alternateurs
i l d itié d XIXè iè l di t d t bi lt t
(Pelton, Francis, Kaplan)ont été développées afin d’améliorer le rendement
énergétique.
Turbine Pelton Turbine Francis
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Introduction : la question de l’énergie
Les filières de production d’énergie :
énergies renouvelables mécaniques.
Energie hydraulique
Centrales hydro‐électriques :
l h d él
L’eau de la retenue est canalisée (de
manière régulée) dans une conduite
f é
forcée vers une turbine située plus bas
t bi it é l b
qui convertit l’énergie cinétique de l’eau
en énergie électrique.
Depuis la seconde moitié du XIXème
Depuis la seconde moitié du XIXème
siècle, divers types de turbines
alternateurs (Pelton, Francis, Kaplan)ont
été développées afin d’améliorer
été développées afin d améliorer le
le
rendement énergétique.
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Introduction : la question de l’énergie
Les filières de production d’énergie : énergies renouvelables mécaniques.
Energie hydraulique
Centrales hydro‐électriques :
Les hauteurs de chute et débits sont très variables : dans les zones plates on exploite le
h d h déb è bl d l l l l
débit des fleuves avec une hauteur de chute réduite (au Brésil le barrage Itaïpu
alimente une centrale électrique de 12 600 MW).
Barrage de la grande Dixence, Suisse : hauteur
du barrage 285 m, hauteur de chute : 1880m – F. Gaubin ‐ ENSAPLV 92
Puissance 1,2 GW
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Les filières de production d’énergie : énergies renouvelables mécaniques.
Energie hydraulique
Centrales hydro‐électriques :
Les hauteurs de chute et débits sont très variables : dans les zones plates on exploite le
h d h déb è bl d l l l l
débit des fleuves avec une hauteur de chute réduite (au Brésil le barrage Itaïpu
alimente une centrale électrique de 12 600 MW).
Barrage des trois‐gorges,
Chi h t
Chine: hauteur du barrage
d b
110m, hauteur de chute : 90m
– Puissance 18 GW 93
F. Gaubin ‐ ENSAPLV
Introduction : la question de l’énergie
Les filières de production d’énergie : énergies renouvelables mécaniques.
Energie hydraulique
Centrales hydro‐électriques :
Les hauteurs de chute et débits sont très variables : dans les zones plates on exploite le
h d h déb è bl d l l l l
débit des fleuves avec une hauteur de chute réduite (au Brésil le barrage Itaïpu
alimente une centrale électrique de 12 600 MW).
Barrage des trois‐gorges,
Chine: hauteur du barrage
110m, hauteur de chute : 90m
– Puissance 18 GW
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 94
Introduction : la question de l’énergie
Les filières de production d’énergie : énergies renouvelables mécaniques.
Energie hydraulique
Centrales hydro‐électriques :
Les hauteurs de chute et débits sont très variables : dans les zones plates on exploite le
h d h déb è bl d l l l l
débit des fleuves avec une hauteur de chute réduite (au Brésil le barrage Itaïpu
alimente une centrale électrique de 12 600 MW).
Barrage d’Itaipu,
Brésil/Paraguay: hauteur du
barrage 196m, longueur 8 km
h
hauteur de chute : 80m –
d h 80
Puissance 12,6 GW
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Introduction : la question de l’énergie
Les filières de production d’énergie : énergies renouvelables mécaniques.
Energie hydraulique
Centrales hydro‐électriques :
La plus grosse centrale hydroélectrique en France dispose de 1800 MW en deux
l l h d él d d d
minutes (l’énergie hydroélectrique est utilisé comme source de régulation du nucléaire,
très lent dans ses variations)
L
Les centrales hydroélectriques représentent 18% de l’électricité mondiale produite.
t l h d él t i é t t 18% d l’él t i ité di l d it
Barrage de Grand
Barrage de Grand’Maison
Maison, Isère: hauteur du barrage
Isère: hauteur du barrage
140m, longueur 550 m hauteur de chute : 922 m–
Puissance 1,8 GW
STEP : en période de basse consommation électrique, le
surplus de production (nucléaire) est absorbé par les
turbines réversibles qui pompent l’eau de la réserve
b é bl l’ d l é
inférieure vers la réserve supérieure
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 96
Introduction : la question de l’énergie
Les filières de production d’énergie : énergies renouvelables mécaniques.
Energie hydraulique
Usines marémotrices.
Les usines marémotrices exploitent l’énergie due aux phénomènes de marées.
é l l’é d hé è d é
Les marées sont dues à l’effet de l’attraction lunaire et solaire. Elles sont perceptibles
sur de grandes masse d’eau (océans).
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 97
Introduction : la question de l’énergie
Les filières de production d’énergie : énergies renouvelables mécaniques.
Energie hydraulique
Usines marémotrices.
L’effet de marnage (variation du niveau de l’eau) est dépendant de multiples facteurs.
’ ff d ( d d l’ ) dé d d l l f
En France, le record est mesuré lors des vives‐eaux au Mont‐Saint‐Michel : 12,6 m.
Une usine marémotrice s’implante dans un site favorable (baie ou estuaire) disposant
d’
d’un marnage minimum de 4 m : c’est un barrage établi en travers d’un estuaire qui
i i d 4 ’ t b ét bli t d’ t i i
retient l’eau à marée montante, puis la relâche dans ses turbines lorsque la différence
de niveau est suffisante.
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 98
Introduction : la question de l’énergie
Les filières de production d’énergie : énergies renouvelables mécaniques.
Energie hydraulique
Usines marémotrices.
Les turbines utilisées sont des turbines réversibles de type Kaplan et l’électricité peut
b l é d b é bl d l l’él é
être produite selon le cycle des marées. La durée de fonctionnement est de l’ordre de 6
à 7h / jour.
P d’
Peu d’exemples existent dans le monde : l’usine de la Rance, équipée de 24 turbines
l i t td l d l’ i d l R é i é d 24 t bi
Kaplan, totalisant 240 MW, produit 540 GWh/an.
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 99
Introduction : la question de l’énergie
Les filières de production d’énergie : énergies renouvelables mécaniques.
Energie hydraulique
Autres dispositifs
De nombreuses recherches sont en cours pour exploiter l’énergie cinétique des mers :
b h h l l’é é d
•déferlement,
•machines oscillantes,
•systèmes à colonne d’eau,
tè à l d’
•hydrauliennes (turbines hydrocinétiques).
LLe rayonnement solaire provient de la fusion des atomes d’hydrogène qui le composent
t l i i td l f i d t d’h d è il t
essentiellement. La puissance qu’il diffuse dans l’espace est de l’ordre de 4.1023 kW.
La terre n’en capte qu’une infime partie qui représente cependant environ 10 à 20 000
fois plus que ce qu’on
fois plus que ce qu on y consomme.
y consomme
L’énergie solaire apparait donc comme une source énorme et inépuisable, cependant
son exploitation est complexe et en plein développement
son exploitation est complexe et en plein développement.
On distingue deux types d’énergies solaire :
•l’énergie solaire thermique
•L’énergie
L énergie solaire photovoltaïque
solaire photovoltaïque
Deux familles technologiques ont été développées :
f ll h l é é dé l é
•Les concentrateurs thermiques : qui concentrent le rayonnement en un point
pour permettre une élévation très importante de la température en point donné
(j
(jusqu’à 4000°C pour les fours solaires les plus importants).
’à 4000°C l f l i l l i t t)
Divers types sont exploités depuis le petit sytème manuportable destiné à la
cuisson des aliments, jusqu’aux centrales à miroirs cylindro‐paraboloïdes (Harper
Lake USA 450°C
Lake, USA, 450 C, 310 MW, 800 ha).
310 MW 800 ha)
Deux familles technologiques ont été développées :
f ll h l é é dé l é
•Les concentrateurs thermiques : qui concentrent le rayonnement en un point
pour permettre une élévation très importante de la température en point donné
(j
(jusqu’à 4000°C pour les fours solaires les plus importants).
’à 4000°C l f l i l l i t t)
Divers types sont exploités depuis le petit sytème manuportable destiné à la
cuisson des aliments, jusqu’aux centrales à miroirs cylindro‐paraboloïdes (Harper
Lake USA 450°C
Lake, USA, 450 C, 80 MW) ou aux fours solaires expérimentaux (Odeillo
80 MW) ou aux fours solaires expérimentaux (Odeillo – 3 800
3 800°C
C,
pour 4835 m², 1GW thermique).
Moyenne enthalpie : correspond à
Moyenne enthalpie : correspond à
l’exploitation de sources souterraines
chaudes , dont l’eau est pompée et
permet par un système d’échangeur
permet par un système d échangeur
de chauffer un circuit de distribution
de chaleur. (de 30°C à 180°C)
Haute enthalpie (>180°C)
Haute enthalpie (>180 C) : on exploite
: on exploite
des sources particulièrement chaudes
dont la quantité de chaleur permet la
mise en place de centrales électriques.
p q
Deux filières principales :
•Filière huiles
Filiè h il
•Filière alcool
Les deux filières exploitent les organes de réserves des plantes (graines) et font
concurrence aux cultures vivrières.
Se développent d’autres filières : à partir de la cellulose, d’algues…
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 1
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Introduction/présentation
Chauffage ventilation climatisation : CVC en français / HVAC en anglais
Désigne l’ensemble des équipements et installations qui ont pour objet d’assurer le
chauffage des locaux, leur climatisation, mais également le traitement de l’air :
R ll t é h ff filt ti
Renouvellement, préchauffage, filtration.
Ces installations ont pour but d’optimiser la qualité de l’air en régulant :
•Son hygiène
•Son hygiène
•Sa température
•Son hygrométrie
•Sa pression et ses flux
•Sa pression et ses flux.
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 2
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Introduction/présentation
Chauffage ventilation climatisation : CVC en français / HVAC en anglais
Ce poste est récent dans l’histoire du bâtiment, mais de plus en plus important :
•Exigences de confort
E i d f t
•Exigences de salubrité
•Exigences d’économies d’énergie
En effet, l’amélioration des performances thermiques du bâtiment diminuent les
besoins en chauffage et climatisation,
Mais l’étanchéité
Mais l accrue nécessite le développement d’installations
étanchéité accrue nécessite le développement d de traitement d’air
installations de traitement d air.
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 3
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Production de chaleur
Dimensionnement :
Charge thermique nominale ou besoin de chauffage : puissance thermique nécessaire
h h l b d h ff h é
pour maintenir les températures intérieures aux niveaux requis.
IlIl s’agit d’un calcul –
’ it d’ l l défini règlementairement –
défi i è l t i t qui permet de déterminer la quantité
i t d dét i l tité
d’énergie nécessaire au chauffage du bâtiment.
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 4
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Production de chaleur
Dimensionnement :
Le besoin en chauffage dépend :
b h ff dé d
•De la situation géographique
•De l’altitude
•Des apports passifs (occupants, apports solaires)
D t if ( t t l i )
•Des pertes à l’émission.
•Des pertes par transmission
•Des pertes par ventilation
•Des pertes par ventilation
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 5
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Production de chaleur
Dimensionnement :
Une approche simplifiée permet cependant d’évaluer ces besoins
h lfé d d’é l b
B = G x V x DJU x 24
•B représente les besoins en Watts.heures (Wh par an)
•G est le coefficient de déperditions en W/m3.K
G tl ffi i t d dé diti W/ 3 K
•V est le volume à chauffer en m3
•DJU est représente les Degrés Jours Unifiés (par an)
•24 est le nombre d'heures
•24 est le nombre d heures dans 1 journée (conversion de Watts.jours
dans 1 journée (conversion de Watts jours en Watts.heures)
en Watts heures)
G xV = H [W.K‐1]
G: coefficient de déperdition globale(W/m3.K)
0,65 W/°C m3 isolation norme RT 2005
0,75 W/°C
0,75 W/ C m3 isolation norme RT 2000
m3 isolation norme RT 2000
0,9 W/°C m3 constructions après 1980
1,2 W/°C m3 constructions moyennement isolées
1,8
, W/°C m3 constructions non isolées
/
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 6
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Production de chaleur
Dimensionnement :
Déperditions= Dp x (19 – T ext)
Dp est le coefficient de déperditions du bâtiment (W/K).
l ff d dé d d bâ ( / )
Dp = Ubat x Sdép + R x Vh
Ubat :représente la déperdition thermique totale moyenne d'un bâtiment(W/m².K)
V l
Valeur empirique de Ubat.
ii d Ub t
0,3 : maison avec une isolation exceptionnelle.
0,4 : excellente isolation sans ponts thermique.
0 75 : pour les maisons à isolation conventionnelle "RT2005"
0.75 : pour les maisons à isolation conventionnelle RT2005 et réalisées entre 2007 et
et réalisées entre 2007 et
2012
0.8 : pour les maisons à isolation conventionnelle "RT2000" et réalisées entre 2001 et
2006
0.95 : pour les maisons construites entre 1990 et 2000
1.15 : pour les maisons construites entre 1983 et 1989
1.4 : pour les maisons construites entre 1974 et 1982
1.4 : pour les maisons construites entre 1974 et 1982
1.8 : maison non isolée(murs, combles)et à menuiseries simples vitrage.
Sdép : somme des surfaces des parois[m²] Vh : volume habitable de la zone traitée [m³]
R : coefficient fonction du type de ventilation
yp
VMC autoréglable : R = 0,2
VMC hygroréglable : R = 0,14 F. Gaubin ‐ ENSAPLV 7
19: Température de confort
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Production de chaleur
Production de chaleur
Carte des DJU
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 8
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Production de chaleur
Source d’énergie:
•Énergie électrique par effet joule : une perte sèche en matière de rendement
É él ff l è h è d d
•Combustion
• combustion d’hydrocarbures
b ti d’h d b
•Combustion biomasse
•Captage d’énergie :
•Pompes à chaleur
•Solaire
Solaire thermique
thermique
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 9
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Production de chaleur
Énergie électrique par effet joule
Le rendement des filières de production électrique est faible (environ 1/3).
d d flè d d él f bl ( / )
Pour 1kWh d’énergie fournie, il faut en produire 2.58: cette ressource est inadaptée à
une utilisation régulière, car trop déperditive.
tili ti é liè t dé diti
Le principal avantage de ces système : une mise en chauffe très rapide (adaptée à un
usage intermittent)
usage intermittent).
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 10
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Production de chaleur
Énergie électrique par effet joule
Convecteurs
Avantages :
•Rapidité de chauffe
•Coût d’achat et d’installation
C ût d’ h t t d’i t ll ti
inconvénients
•Convection spatialement limitée
•Convection spatialement limitée
•Chaleur sèche
•Aucune inertie
•Coût
Coût global élevé
global élevé
Usages adaptés :
Petits locaux
Usages intermittents
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 11
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Production de chaleur
Énergie électrique par effet joule
Convecteurs
Avantages :
•Rapidité de chauffe
•Coût d’achat et d’installation
C ût d’ h t t d’i t ll ti
inconvénients
•Convection spatialement limitée
•Convection spatialement limitée
•Chaleur sèche
•Aucune inertie
•Coût
Coût global élevé
global élevé
Usages adaptés :
•Petits
Petits locaux
locaux
•Usages intermittents
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 12
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Production de chaleur
Énergie électrique par effet joule
Radiants
Avantages :
•Rapidité de chauffe
R idité d h ff
•Meilleure diffusion que le convecteur
•Coût d’achat et d’installation
inconvénients
•Aucune inertie
•Coût
Coût global élevé
global élevé
Usages adaptés :
•Usages
Usages intermittents
intermittents
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 13
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Production de chaleur
Énergie électrique par effet joule
Radiants
Avantages :
•Rapidité de chauffe
R idité d h ff
•Meilleure diffusion que le convecteur
•Coût d’achat et d’installation
inconvénients
•Aucune inertie
•Coût
Coût global élevé
global élevé
Usages adaptés :
•Usages
Usages intermittents
intermittents
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 14
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Production de chaleur
Énergie électrique par effet joule
Radiants
Avantages :
•Rapidité de chauffe
R idité d h ff
•Meilleure diffusion que le convecteur
•Coût d’achat et d’installation
inconvénients
•Aucune inertie
•Coût
Coût global élevé
global élevé
Usages adaptés :
•Usages
Usages intermittents
intermittents
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 15
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Production de chaleur
Énergie électrique par effet joule
Planchers rayonnants
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 16
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Production de chaleur
Énergie électrique par effet joule
Plafonds rayonnants
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 17
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Production de chaleur
Énergie électrique par effet joule
Radiateurs à fluide
d à fl d
Avantages :
A t
•Meilleure inertie
•Bonne diffusion de la chaleur
inconvénients
•Coût d’achat et d’installation
•Coût
Coût global élevé
global élevé
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 18
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Production de chaleur
Énergie électrique par effet joule
Radiateurs à fluide
d à fl d
Avantages :
A t
•Meilleure inertie
•Bonne diffusion de la chaleur
inconvénients
•Coût d’achat et d’installation
•Coût
Coût global élevé
global élevé
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 19
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Production de chaleur
Combustion d’hydrocarbures
Chaudières classiques / à condensation
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 20
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Production de chaleur
Combustion d’hydrocarbures
Chaudières classiques
Une chaudière classique doit disposer
d’
d’une arrivée d’air frais (local ventilé).
i é d’ i f i (l l tilé)
Les fumées sont évacuées par tirage
naturel (cheminée)
Chaudières à condensation : l’air frais et
l’air brûlé sont captés par une ventouse
(double conduit)
(double conduit)
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 21
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Production de chaleur
Combustion de biomasse
Foyers ouverts
Très déperditifs et polluants
Rendement < 15%
IlIl existe des dispositifs de récupération
existe des dispositifs de récupération
de chaleur mais le rendement reste
faible
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 22
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Production de chaleur
Combustion de biomasse
Foyers fermés : inserts
f é
Rendement < 70%
R d t 70%
Ces dispositifs permettent de
conserver l’agrément de la vue d’un
feu de cheminée avec une efficacité
feu de cheminée avec une efficacité
énergétique bien plus forte
Attention ! Les températures peuvent
Attention ! Les températures peuvent
être élevées dans le foyer et les
conduits de cheminée.
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 23
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Production de chaleur
Combustion de biomasse
Foyers fermés : inserts
f é
Rendement < 70%
R d t 70%
Ces dispositifs permettent de
conserver l’agrément de la vue d’un
feu de cheminée avec une efficacité
feu de cheminée avec une efficacité
énergétique bien plus forte
Attention ! Les températures peuvent
Attention ! Les températures peuvent
être élevées dans le foyer et les
conduits de cheminée.
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 24
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Production de chaleur
Combustion de biomasse
Chaudières bois chaudières à buches
h dè b h dè àb h
Rendement < 90%
L’alimentation en bois est manuelle.
L’ li t ti b i t ll
Le stockage des bûches est
volumineux.
pouvoir calorifique 1700kWh/m3
pouvoir calorifique 1700kWh/m3
P : 10 à 100 kW
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 25
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Production de chaleur
Combustion de biomasse
Chaudières bois chaudières à bois déchiqueté
h dè b h d è à b dé h é
Rendement > 90%
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 26
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Production de chaleur
Combustion de biomasse
Chaudières bois chaudières à bois déchiqueté
h dè b h d è à b dé h é
Rendement > 90%
Alimentation automatique
Att ti
Attention : stockage limité (humidité)
t k li ité (h idité)
Entretien (décendrage)
Est réservée au chauffage collectif
P : 50 à 800 kW
P : 50 à 800 kW
pouvoir calorifique 800kWh/m3
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 27
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Production de chaleur
Combustion de biomasse
Chaudières bois chaudières à pellets
h dè b h d è à ll
Rendement > 90%
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 28
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Production de chaleur
Combustion de biomasse
Chaudières bois chaudières à pellets
h dè b h d è à ll
Rendement > 90%
Alimentation automatique
St k
Stockage plus simple que pour le bois
l i l l b i
déchiqueté (plusieurs mois),
Coût de fabrication à prendre en compte
Entretien (décendrage)
Entretien (décendrage)
Est adapté au chauffage individuel
P : de 10 à 100 kW
pouvoir calorifique 3200kWh/m3
pouvoir calorifique 3200kWh/m3
Le foyer peut être visible
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 29
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Production de chaleur
Combustion de biomasse
Chaudières bois chaudières à pellets
h dè b h d è à ll
Rendement > 90%
Alimentation automatique
St k
Stockage plus simple que pour le bois
l i l l b i
déchiqueté (plusieurs mois),
Coût de fabrication à prendre en compte
Entretien (décendrage)
Entretien (décendrage)
Est adapté au chauffage individuel
Le foyer peut être visible
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 30
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Production de chaleur
Combustion de biomasse
Chaudières bois chaudières à pellets
h dè b h d è à ll
Rendement > 90%
Alimentation automatique
St k
Stockage plus simple que pour le bois
l i l l b i
déchiqueté (plusieurs mois),
Coût de fabrication à prendre en compte
Entretien (décendrage)
Entretien (décendrage)
Est adapté au chauffage individuel
Le foyer peut être visible
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 31
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Production de chaleur
Combustion de biomasse
Chaudières bois chaudières à
h dè b h dè à
pellets
Rendement > 90%
Ali
Alimentation automatique
t ti t ti
Stockage plus simple que pour
le bois déchiqueté (plusieurs
mois),
mois)
Coût de fabrication à prendre en
compte
Entretien (décendrage)
Entretien (décendrage)
Est adapté au chauffage
individuel
Le foyer peut être visible
Le foyer peut être visible
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 32
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Production de chaleur
Captage d’énergie solaire
Panneaux solaires thermiques
l h
Les capteurs fonctionnent sans
concentrer la lumière, et
t l l iè t
permettent l’échauffement d’un
fluide caloporteur (généralement de
ll’eau)
eau) circulant dans des tubes
circulant dans des tubes
peints en noir, dans des ampoules
sous vide permettant un
échauffement très important (de
échauffement très important (de
80°C à plus de 400°C)
Les capteurs ont été beaucoup
développés dans la production
développés dans la production
d’eau chaude autonome. Mais ils
peuvent également permettre de
réaliser des système de réfrigération
y g
ou climatisation
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 33
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Production de chaleur
Captage d’énergie solaire
Panneaux solaires thermiques
l h
Les capteurs fonctionnent sans
concentrer la lumière, et
t l l iè t
permettent l’échauffement d’un
fluide caloporteur (généralement de
ll’eau)
eau) circulant dans des tubes
circulant dans des tubes
peints en noir, dans des ampoules
sous vide permettant un
échauffement très important
échauffement très important
(par m², en Europe une surface
horizontale reçoit, par an entre 850
horizontale reçoit, par an entre 850
et 1750 kWh)
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 34
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Production de chaleur
Captage d’énergie solaire
Panneaux solaires thermiques
l h
Les capteurs fonctionnent sans
concentrer la lumière, et
t l l iè t
permettent l’échauffement d’un
fluide caloporteur (généralement de
ll’eau)
eau) circulant dans des tubes
circulant dans des tubes
peints en noir, dans des ampoules
sous vide permettant un
échauffement très important
échauffement très important
(par m², en Europe une surface
horizontale reçoit, par an entre 850
horizontale reçoit, par an entre 850
et 1750 kWh)
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 35
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Production de chaleur
Captage d’énergie solaire
Panneaux solaires thermiques
La carte représente l’énergie
moyenne reçue en un jour sur une
surface orientée au sud et inclinée
f i té d t i li é
d’un angle égal à la latitude (en
kWh/m².jour)
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 36
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Production de chaleur
Captage d’énergie solaire
Panneaux solaires thermiques
On cherche à optimiser le
rendement (rapport entre le flux
th
thermique transporté par le fluide
i t té l fl id
capteur et le rayonnement solaire
incident).
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 37
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Production de chaleur
Captage d’énergie solaire
Panneaux solaires thermiques
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 38
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Production de chaleur
Captage d’énergie solaire
Panneaux solaires thermiques
Un système de captage solaire :
•Absorbeur
Ab b
•Transport thermique
•Accumulation
Maximiser la couverture solaire .
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 39
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Production de chaleur
Captage d’énergie solaire
Systèmes de murs capteurs
è d
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 40
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Production de chaleur
Captage d’énergie solaire
Système
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 41
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Production de chaleur
Captage d’énergie solaire
Dimensionnement :
Production d’eau chaude sanitaire
d d’ h d
seulement :
base de calcul :consommation
j
journalière par personne de 50 à 60
liè d 50 à 60
litres d'eau chaude à 45°C et une
couverture des besoins par le
solaire comprise entre 50 et 70 %.
solaire comprise entre 50 et 70 %
Coût : 5 à 8 000 €HT
Pour un logement.
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 42
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Production de chaleur
Captage d’énergie solaire
Dimensionnement :
Production d’eau chaude
d d’ h d
sanitaire
Et chauffage :
S tè
Systèmes solaires combinés
l i bi é
:
Efficacité : jusqu’à 70% de
couverture pour l’ECS
couverture pour l ECS
Jusqu’à 50% pour le
chauffage
Volume du ballon
Volume du ballon
Surface des capteurs Volume du ballon
d'eau chaude
solaires de chauffage
sanitaire
Coût : 15 à 18 000 €HT
Système de
y Pas de ballon, la
,
cela dépend du Pour un logement.
1/10ème de la
1/10è d l nombre
b
plancher solaire chaleur est stockée
surface habitable d'occupants, entre
direct "PSD" dans la dalle
300 et 400 litres
ce ballon est
entre 500 et 1000
entre 500 et 1000 compris dans le
compris dans le
Système solaire 1/10ème de la litres, cela dépend ballon
combiné "SSC" surface habitable de la surface des d'accumulation du
capteurs solaires
F. Gaubin chauffage
‐ ENSAPLV 43
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Production de chaleur
Captage d’énergie solaire
Dimensionnement :
Production d’eau chaude
d d’ h d
sanitaire collective
Exemple :ensemble de 100 logements, en Île‐de‐France :
• consommation : 20 000 litres d’eau à 45 °C par jour
• 250 mètres carrés de capteurs,
• 172 000 €
172 000 € d
d’investissement,
investissement, y compris GRS et maintenance
y compris GRS et maintenance
pendant 5 ans,
• 50 % des besoins en eau chaude sanitaire couverts.
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 44
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Production de chaleur
Captage de l’énergie de l’environnement : les pompes à chaleur
Source : air, terre, eau
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 45
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Production de chaleur
Captage de l’énergie de l’environnement : les pompes à chaleur
Source : air, terre, eau
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 46
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Production de chaleur
Captage de l’énergie de l’environnement : les pompes à chaleur
Source : air, terre, eau
COP :coefficient de performance
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 47
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Production de chaleur
Captage de l’énergie de l’environnement : les pompes à chaleur
Source : air, terre, eau
Systèmes Aérothermiques : PAC air‐ air
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 48
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Production de chaleur
Captage de l’énergie de l’environnement : les pompes à chaleur
Source : air, terre, eau
Systèmes Aérothermiques : PAC air‐ air
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 49
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Production de chaleur
Captage de l’énergie de l’environnement : les pompes à chaleur
Source : air, terre, eau
Systèmes Aérothermiques : PAC air‐ eau
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 50
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Production de chaleur
Captage de l’énergie de l’environnement :
les pompes à chaleur
Source : air, terre, eau
Systèmes géothermiques: PAC
géothermiques de surface à fluide
é th i d f à fl id
Capteur Profondeur environ 80cm
Surface : 2 fois la surface à chauffer
Surface : 2 fois la surface à chauffer
environ.
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 51
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Production de chaleur
Captage de l’énergie de l’environnement : les pompes à chaleur
Source : air, terre, eau
Systèmes géothermiques: PAC géothermiques en profondeur à fluide
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 52
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Production de chaleur
Captage de l’énergie de l’environnement : les pompes à chaleur
Source : air, terre, eau
Systèmes géothermiques: PAC géothermiques verticaux
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 53
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Production de chaleur
Captage de l’énergie de l’environnement : les pompes à chaleur
Source : air, terre, eau
Systèmes géothermiques: PAC géothermiques verticaux
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 54
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Production de chaleur
Captage de l’énergie de l’environnement : les pompes à chaleur
Source : air, terre, eau
Systèmes géothermiques: PAC sur puits canadiens
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 55
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Production de chaleur
bilan
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 56
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Distribution de chaleur
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 57
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Distribution de chaleur
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 58
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Distribution de chaleur
radiateurs
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 59
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Distribution de chaleur
Planchers chauffants
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 60
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Distribution de chaleur
Planchers chauffants
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 61
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Distribution de chaleur
Répartition de la chaleur
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 62
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Rafraichissement
Prise d’air directe : ventilation nocturne
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 63
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Rafraichissement
Utilisation de la fraicheur du sol : puits provençal.
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 64
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Rafraichissement
Utilisation de l’eau (souterraine, rivière…) dans un circuit
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 65
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Rafraichissement
Utilisation de l’eau : évaporation
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 66
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Rafraichissement
Pompe à chaleur réversible
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 67
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Rafraichissement
Matériaux à changement de phase.
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 68
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Rafraichissement
Matériaux à changement de phase.
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 69
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Rafraichissement
Nom Tfusion (°C)
Lf Cpsolide Cpliquide ρ solide ρ liquide
(kJ/kg) (kJ/(kg.K)) (kJ/(kg.K) (kg/m³) (kg/m³)
Matériaux à changement de phase.
Composés Organiques
Acétate trihydrate de
55‐58 242,85 3,31 à 30°C 3,06 à 70°C 1392 à 30°C 1279 à 70°C
sodium
Composés Inorganiques
H2SO4 (Acide
10 4
10,4 100 ? ? ? 1838
Sulfurique)
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 70
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Stockage de la chaleur
Courte durée :
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 71
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Stockage de la chaleur
Longue durée (stockage annuel) :
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 72
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Traitement de l’air
Ventilation
Le milieu intérieur n’est pas totalement isolé de l’extérieur, même si on cherche à
l é ’ l lé d l’ é ê h h à
éliminer les fuites, il est nécessaire de renouveler l’air :
•La respiration dégrade la concentration en oxygène de l’air;
•Nous dégageons de la chaleur et de la vapeur d’eau qui doivent être évacuées…
N dé d l h l td l d’ i d i t êt é é
•L’air intérieur est pollué (fumée de cigarette, mais également poussières et micro‐
organismes.
Il est donc nécessaire d’assurer un renouvellement de l’air intérieur.
Cette nécessité d
Cette nécessité d’échange
échange est en opposition avec le principe d
est en opposition avec le principe d’isolation(réduction
isolation(réduction des
des
échanges).
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 73
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Traitement de l’air
Ventilation
Le métabolisme humain et les activités (cuisson, lessive, piscine …)dégagent de
é b l h l é ( l )dé d
l’humidité :
Un individu : de 50 g/h à 1 000 g/h
U l
Un logement de 3 personnes : environ 340 g/h de moyenne journalière.
td 3 i 340 /h d j liè
Plus l’air d’un local est renouvelé, plus son humidité se rapproche de celle de l’air
extérieur
intérieur et extérieur (en g/m3), et Wglob la quantité de vapeur globale produite dans le
local en 1h (en g/h) et qv le débit d
local en 1h (en g/h) et qv le débit d’air neuf (en m3/h).
air neuf (en m
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 74
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Traitement de l’air
Ventilation
Le renouvellement d’air d’un local dépend des activités qui y sont menées et de
ll d’ d’ l l dé dd é é d
l’effectif : le règlement sanitaire les quantifie (m3/h/pers.):
Type de local
de local Local non fumeur
non fumeur
Salle de classe 15
Bibliothèque 18
Salle des fêtes, club 18
Supermarché 22
Café, restaurant 22
Piscine 22
Autres loc. sportifs 25
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 75
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Traitement de l’air
Ventilation
Pour le logement, compte tenu de la variabilité des besoins on définit un débit
l l d l bl éd b déf déb
maximal, un débit minimal et un débit moyen en fonction du nombre de pièces (m3/h):
Nombre de pièces Débit Débit Débit
principales maximal minimal journalier
moyen
1 90 55 61
2 105 60 68
3 135 75 85
4 165 90 103
5 180 105 118
Les bâtiments doivent disposer des équipements nécessaires à leur ventilation.
Comment concilier ces apports en air avec la nécessité de ne pas perdre l’énergie.
Comment concilier ces apports en air avec la nécessité de ne pas perdre l énergie.
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 76
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Traitement de l’air
Ventilation
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 77
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Traitement de l’air
Ventilation
La teneur maximale en
vapeur d’eau contenue
dans l’air
dans l air est fonction
est fonction
de la température : Plus
l’air est chaud, plus il
p
peut contenir de vapeur
p
d’eau.
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 78
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Traitement de l’air
Ventilation
La teneur maximale en
vapeur d’eau contenue
dans l’air
dans l air est fonction
est fonction
de la température : Plus
l’air est chaud, plus il
p
peut contenir de vapeur
p
d’eau.
À 10°C, et 100
% d’humidité :
env. 7,5 g/L
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 79
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
À 30°C, et 100 %
, %
Traitement de l’air d’humidité : env.
27 g/L
Ventilation
La teneur maximale en
vapeur d’eau contenue
dans l’air
dans l air est fonction
est fonction
de la température : Plus
l’air est chaud, plus il
p
peut contenir de vapeur
p
d’eau.
À 10°C, et 100
% d’humidité :
env. 7,5 g/L
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 80
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Traitement de l’air
Ventilation
La teneur maximale en vapeur d’eau contenue dans l’air est fonction de la température
l d’ d l’ f d l é
: Plus l’air est chaud, plus il peut contenir de vapeur d’eau.
D’autre part, un local fermé a généralement une quantité d’humidité dans l’air plus
D’ t t l lf é é é l t tité d’h idité d l’ i l
importante que l’extérieur, on définit son humidité ( en g/m3 d’air) :
W prod
Wint Wext
qV
Où W
Où Wprod est l
est l’humidité
humidité produite à l
produite à l’intérieur
intérieur du local (en g/h) et qV
du local (en g/h) et qV le débit d
le débit d’air
air neuf
neuf
(en m3/h).
On appelle degré d’hygrométrie du local la différence entre la teneur en vapeur de l’air
du local et celle de l’extérieur.
du local et celle de l extérieur.
Pour le logement cette teneur doit être maintenue entre 2,5 et 5 g/m3
(soit entre 20 et 30 % d’humidité, à 20°C)
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 81
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Traitement de l’air
Ventilation mécanique
L’air neuf est apporté par :
’ f é
• Infiltrations (au travers de la peau) (jusqu’à 1,3 Vol/h)
• Aérations (grilles, fenêtres…).
• Ventilation mécanisée (VMC).
V til ti é i é (VMC)
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 82
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Traitement de l’air
Ventilation mécanique
L’air neuf est apporté par :
’ f é
• Infiltrations (au travers de la peau) (jusqu’à 1,3 Vol/h)
• Aérations (grilles, fenêtres…).
• Ventilation mécanisée (VMC) (simple ou double‐flux).
V til ti é i é (VMC) ( i l d bl fl )
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 83
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Traitement de l’air
Ventilation mécanique
L’air neuf est apporté par :
’ f é
• Infiltrations (au travers de la peau) (jusqu’à 1,3 Vol/h)
• Aérations (grilles, fenêtres…).
• Ventilation mécanisée (VMC) (simple ou double‐flux).
V til ti é i é (VMC) ( i l d bl fl )
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 84
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Traitement de l’air
Ventilation par tirage thermique
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 85
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Traitement de l’air
Ventilation par tirage thermique assisté par
Le vent.
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 86
Équipements techniques : Plomberie
Traitement de l’eau
La plomberie : l’ensemble des circulation d’eau et de gaz (hors air).
Historiquement : plomb
l b
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 87
Équipements techniques : Plomberie
Traitement de l’eau
La plomberie : l’ensemble des circulation d’eau et de gaz (hors air).
Aujourd’hui cuivre,
d’h acier, en acier inoxydable,
d bl argile,
l
en thermoplastique (PVC : polychlorure de vinyle, PE : polyéthylène,
PP : polypropylène), en ciment, en ciment amianté pour l'aqueduc ou ciment armé
pour le pluvial, en
l l i l f t grise centrifugée pour le sanitaire ou en
fonte i t if é l it i f t ductile pour
fonte d til
l'aqueduc, en aluminium doublé de thermoplastique pour le pluvial.
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 88
Équipements techniques : Plomberie
Traitement de l’eau
La plomberie : l’ensemble des circulation d’eau et de gaz (hors air).
Traitement de l’eau :
d l’
Adduction
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 89
Équipements techniques : Plomberie
Traitement de l’eau
La plomberie : l’ensemble des circulation d’eau et de gaz (hors air).
Traitement de l’eau :
d l’
Eaux usées /
Eaux vannes
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 90
Équipements techniques : Plomberie
Traitement de l’eau
La plomberie : l’ensemble des circulation d’eau et de gaz (hors air).
Traitement de l’eau :
d l’
Récupération des eaux de pluies
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 91
Équipements techniques : Electricité
Réseaux
Le Réseau haute tension / moyenne tension / basse tension
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 92
Équipements techniques : Electricité
Réseaux
Le Réseau de transport
Haute tension élevée (400kV) ‐ HTB ‐ pour limiter les pertes d'énergie,
interconnecté avec les réseaux étrangers qui forment un ensemble européen
é l é é f bl é
fonctionnant à la fréquence de 50 Hz avec une grande stabilité.
Ce réseau est sous la responsabilité du gestionnaire de réseau de transport, RTE.
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 93
Équipements techniques : Electricité
Réseaux
Le Réseau de distribution
mode de fonctionnement radial.
L'électricité circule des postes
'él é l d sources en amont vers les installations des
l ll d
consommateurs en aval, alimentées via le réseau haute tension HTA (20kV) ou basse
tension BT5 (230/400V) grâce à l'interpositon des postes de transformation HTA/BT.
l l
localement des petites sources de production injectent de l'électricité sur le réseau
td tit d d ti i j t t d l'él t i ité l é
(éolien, microcentrales hydrauliques, photovoltaiques...).
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 94
Équipements techniques : Electricité
Réseaux
Le Réseau de distribution
Smart grid : réseau intelligent exploitant les moyens informatiques pour réguler
production et consommation développant un système avec nombreux points de
d dé l è b d
production et de stockage.
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 95
Équipements techniques : Electricité
Réseaux
Le Réseau de distribution : triphasé 400/230
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 96
Équipements techniques : Electricité
Réseaux
Raccordement d’une installation au réseau BT
Tarif Bleu puissance apparente <36kVA
f l k
Tarif jaune puissance apparente < 250kVA
EEn monophasé si P< 18kVA
h é i P 18kVA
En tri au‐delà
La puissance de l
La puissance de l’abonnement
abonnement est donnée par le disjoncteur dont le réglage définit la
est donnée par le disjoncteur dont le réglage définit la
puissance :
En mono :
15 A
15 A 3kVA
30 A 6kVA
45 A 9kVA
En tri:
En tri:
15 A 9kVA
30 A 18kVA
45 A 36kVA
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 97
Équipements techniques : Electricité
Réseaux
Raccordement d’une installation au réseau BT
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 98
Équipements techniques : Electricité
Réseaux
Raccordement d’une installation au réseau BT
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 99
Équipements techniques : Electricité
Réseaux
Déclencheur thermique : limite la puissance
é l h h l l
En fonction de l’abonnement
Déclencheur magnétique : protection du
Dé l h éti t ti d
Réseau en cas de court‐circuit
Déclencheur différentiel : protection des
Déclencheur différentiel : protection des
Personnes en cas de choc electrique
(500mA)
Selon la norme NF C 15‐100, tous les circuits sont concernés et elle indique le nombre
minimum de différentiels en fonction de la superficie du logement (≤ 35m², de 35 à
100m² > 100m²)
100m², > 100m²).
Le type du différentiel doit être adapté au type de circuit, par exemple :
‐ Le type AC,
Le type AC pour la plupart des circuits,
pour la plupart des circuits
‐ Le type A, pour les circuits du lave‐linge et des plaques de cuisson.
‐ le type Hpi, qui évitent les déclenchements intempestifs qui se produisent parfois
dans certaines installations électriques.
dans certaines installations électriques.
.
Sélectivité : disjoncteurs divisionnaires magnéto‐thermiques
Sélectivité
Un disjoncteur assure la protection d'une installation contre les surcharges, les court‐
d l d' ll l h l
circuits, les défauts d'isolement, par ouverture rapide du circuit en défaut. Il remplit
aussi la fonction de sectionnement (isolement d'un circuit).
• Séparations horizontales
Sé ti h i t l
a. Planchers / plafonds : typologies
b. Traversées : ascenseurs et escaliers
• Performances
a. acoustique
b. Feu
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 1
PARTITIONS et ACCES
• Introduction : Définition
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 2
PARTITIONS et ACCES
• Séparations verticales
Murs intérieurs
Cloisonnements :
cloisons traditionnelles :
l i t diti ll
briques plâtrières et plâtre
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 3
PARTITIONS et ACCES
• Séparations verticales
Murs intérieurs
Cloisonnements :
cloisons traditionnelles :
l i t diti ll
briques plâtrières et plâtre
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 4
PARTITIONS et ACCES
• Séparations verticales
Murs intérieurs
Cloisonnements :
cloisons traditionnelles : Cloisons à pans de bois hourdées
l i t diti ll Cl i à d b i h dé
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 5
PARTITIONS et ACCES
• Séparations verticales
Murs intérieurs
Cloisonnements :
cloisons traditionnelles : Cloisons à pans de bois hourdées
l i t diti ll Cl i à d b i h dé
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 6
PARTITIONS et ACCES
• Séparations verticales
Murs intérieurs
Cloisonnements :
cloisons traditionnelles : Cloisons en
l i t diti ll Cl i
carreaux de plâtre et de mâchefer
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 7
PARTITIONS et ACCES
• Séparations verticales
Murs intérieurs
Cloisonnements :
cloisons traditionnelles : finition : enduit plâtre
l i t diti ll fi iti d it lât
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 8
PARTITIONS et ACCES
• Séparations verticales
Murs intérieurs
Cloisonnements :
cloisons actuelles: Cloisons en carreaux de plâtre
l i t ll Cl i d lât
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 9
PARTITIONS et ACCES
• Séparations verticales
Murs intérieurs
Cloisonnements :
cloisons actuelles: Cloisons en carreaux de plâtre
l i t ll Cl i d lât
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 10
PARTITIONS et ACCES
• Séparations verticales
Murs intérieurs
Cloisonnements :
cloisons actuelles: Cloisons à ossatures et plaques de carton‐plâtre
l i t ll Cl i à t t l d t lât
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 11
PARTITIONS et ACCES
• Séparations verticales
Murs intérieurs
Cloisonnements :
cloisons actuelles: Cloisons à
l i t ll Cl i à
ossatures et plaques de carton‐plâtre
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 12
PARTITIONS et ACCES
• Séparations verticales
Murs intérieurs
Cloisonnements :
cloisons actuelles: Cloisons à ossatures et plaques de carton‐plâtre
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 13
PARTITIONS et ACCES
• Séparations verticales
Murs intérieurs
Cloisonnements :
cloisons actuelles: Cloisons à ossatures et plaques de carton‐plâtre
variante : fermacell
i t f ll – plaque de plâtre fibrée
l d lât fib é
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 14
PARTITIONS et ACCES
• Séparations verticales
Murs intérieurs
Cloisonnements :
cloisons actuelles: Cloisons à ossatures et plaques de carton‐plâtre
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 15
PARTITIONS et ACCES
• Séparations verticales
Murs intérieurs
Cloisonnements :
cloisons actuelles: Cloisons à
ossatures et plaques de carton‐plâtre
t t l d t lât
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 16
PARTITIONS et ACCES
• Séparations verticales
Murs intérieurs
Cloisonnements :
cloisons actuelles: Cloisons à
ossatures et plaques de carton‐plâtre
t t l d t lât
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 17
PARTITIONS et ACCES
• Séparations verticales
Murs intérieurs
Cloisonnements :
cloisons actuelles: Cloisons à
ossatures et plaques de carton‐plâtre
t t l d t lât
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 18
PARTITIONS et ACCES
• Séparations verticales
Murs intérieurs
Cloisonnements :
cloisons actuelles: Cloisons à
ossatures et plaques de carton‐plâtre
t t l d t lât
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 19
PARTITIONS et ACCES
• Séparations verticales
Murs intérieurs
Cloisonnements :
cloisons actuelles: Cloisons à
ossatures et plaques de carton‐plâtre
t t l d t lât
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 20
PARTITIONS et ACCES
• Séparations verticales
Murs intérieurs
Cloisonnements :
cloisons actuelles: Cloisons à
ossatures et plaques de carton‐plâtre
t t l d t lât
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 21
PARTITIONS et ACCES
• Séparations verticales
Murs intérieurs
Cloisonnements :
cloisons actuelles: Cloisons à ossatures et plaques de carton‐plâtre
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 22
PARTITIONS et ACCES
• Séparations verticales
Murs intérieurs
Cloisonnements :
cloisons actuelles: Cloisons à ossatures et plaques de carton‐plâtre
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 23
PARTITIONS et ACCES
• Séparations verticales
Murs intérieurs
Cloisonnements :
cloisons actuelles: Cloisons à ossatures et plaques de carton‐plâtre
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 24
PARTITIONS et ACCES
• Séparations verticales
Murs intérieurs
Cloisonnements :
cloisons actuelles: Cloisons à ossatures et plaques de carton‐plâtre
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 25
PARTITIONS et ACCES
• Séparations verticales
Murs intérieurs
Cloisonnements :
cloisons actuelles: Cloisons à ossatures et plaques de carton‐plâtre
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 26
PARTITIONS et ACCES
• Séparations verticales
Murs intérieurs
Cloisonnements :
cloisons actuelles: cloisons modulaires
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 27
PARTITIONS et ACCES
• Séparations verticales (cloisons)
traversées :Baies et portes
Menuiseries intérieures
é
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 28
PARTITIONS et ACCES
• Séparations verticales (cloisons)
traversées :Baies et portes
Menuiseries intérieures
é
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 29
PARTITIONS et ACCES
• Séparations verticales (cloisons)
traversées :Baies et portes
Menuiseries intérieures
é
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 30
PARTITIONS et ACCES
• Séparations verticales (cloisons)
traversées :Baies et portes
Menuiseries intérieures
é
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 31
PARTITIONS et ACCES
• Séparations verticales (cloisons)
traversées :Baies et portes
Menuiseries intérieures
é
Types d’huisserie
Qualité des portes :
Porte à âme pleine
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 32
PARTITIONS et ACCES
• Séparations verticales (cloisons)
traversées :Baies et portes
Menuiseries intérieures
é
Types d’huisserie
Qualité des portes :
Porte alvéolaire
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 33
PARTITIONS et ACCES
• Séparations verticales (cloisons)
traversées :Baies et portes
Menuiseries intérieures
é
Finitions :
Placages :
Pl
Stratifié
Bois naturel
Métal…
Métal
Peintures
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 34
PARTITIONS et ACCES
• Séparations horizontales : plafonds et planchers
• Planchers : voir structure
• Plafonds
l f d
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 35
PARTITIONS et ACCES
• Séparations horizontales : plafonds et planchers
• Plafonds traditionnels.
• Plafonds plâtre
l f d lâ
• Enduit plâtre sur support
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 36
PARTITIONS et ACCES
• Séparations horizontales : plafonds et planchers
• Plafonds traditionnels.
• Plafonds plâtre
l f d lâ
• Enduit plâtre sur support
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 37
PARTITIONS et ACCES
• Séparations horizontales : plafonds et
planchers
• Plafonds actuels.
l f d l
• Plafonds plaques de plâtre sur
ossature
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 38
PARTITIONS et ACCES
• Séparations horizontales : plafonds et planchers
• Plafonds actuels.
• Plafonds plaques de plâtre
l f d l d lâ
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 39
PARTITIONS et ACCES
• Séparations horizontales
Traversées : ascenseurs et escaliers
Escaliers : conception
l
Formule de Blondel
M 2h
M = 2h + g
M : pas (entre 61 et 63 cm)
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 40
PARTITIONS et ACCES
• Séparations horizontales
Traversées : ascenseurs et escaliers
Escaliers : conception
l
Balancement
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 41
PARTITIONS et ACCES
• Séparations horizontales
Traversées : ascenseurs et escaliers
Escaliers : conception
l
Balancement
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 42
PARTITIONS et ACCES
• Séparations horizontales
Traversées : ascenseurs et escaliers
Escaliers : conception
l
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 43
PARTITIONS et ACCES
• Séparations horizontales
Traversées : ascenseurs et escaliers
Ascenseurs : conception
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 44
PARTITIONS et ACCES
• Séparations horizontales
Traversées : ascenseurs et escaliers
Ascenseurs : conception
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 45
PARTITIONS et ACCES
• Performances
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 46
PARTITIONS et ACCES
• Performances
a. acoustique
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 47
PARTITIONS et ACCES
• Performances
b. Feu : résistance au feu
Les degrés de résistance au feu s’expriment en durée :
système français en heures : 1/4 h ‐
è f h / h 1/2 h ‐
/ h 1 h ‐
h 1 h 1/2 ‐
h / 2 h ‐h 3 h ‐
h 4 h ‐
h 6 h,
h
système européen en minutes : 15, 20, 30, 45, 60, 90, 120, 180, 240, 360.
Capacité portante :
C ité t t temps pendant lequel un élément porteur assume sa fonction.
t d tl l élé t t f ti
SF (stabilité au feu)
R
Étanchéité au feu : temps pendant lequel un élément de construction est stable au feu,
Étanchéité au feu temps pendant lequel un élément de construction est stable au feu
étanche aux flammes, aux gaz chauds ou inflammables.
PF (pare‐flamme)
E
Étanchéité au feu et isolation thermique : temps pendant lequel un élément de
construction est stable au feu, pare‐flamme et où l’élévation de température côté non
exposé au feu ne dépasse pas 140 °C
exposé au feu ne dépasse pas 140 C en moyenne et 180
en moyenne et 180 °CC en un point.
en un point.
CF (coupe‐feu)
EI (si élément porteur REI)
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 48
PARTITIONS et ACCES
• Performances
b. Feu : résistance au feu
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 49
PARTITIONS et ACCES
• Performances
b. Feu : réaction au feu
matériaux combustibles et facilité d’inflammationts
é b bl f l é d’ fl :
Classement M pour les matériaux d’aménagement et produits de construction ne
faisant pas encore l’objet du marquage CE : M4, M3, M2, M1, M0.
E
Euroclasses
l L
Le système de classification européen comprend 7 Euroclasses
tè d l ifi ti é d7E l applicables
li bl
aux produits de construction : F, E, D, C, B, A1, A2.
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 50
PARTITIONS et ACCES
• Performances
b. Feu : réaction au feu
matériaux combustibles et facilité d’inflammationts
é b bl f l é d’ fl :
Classement M pour les matériaux d’aménagement et produits de construction ne
faisant pas encore l’objet du marquage CE : M4, M3, M2, M1, M0.
E
Euroclasses
l L
Le système de classification européen comprend 7 Euroclasses
tè d l ifi ti é d7E l applicables
li bl
aux produits de construction : F, E, D, C, B, A1, A2.
F. Gaubin ‐ ENSAPLV 51