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Présentation 

du cours
Planning prévisionnel

Au cours de ce semestre, nous poursuivrons l’exploration fonctionnelle du 

bâtiment, initiée en première année : après l’insfrastructure
é è é è l’ f et la structure, nous 
l
aborderons successivement :
• L’enveloppe : les parois en contact avec l’extérieur. Pour cela, nous 
dé l
développerons en préalable l’ensemble des notions liées aux échanges 
é l bl l’ bl d ti lié é h
thermiques et lumineux. Nous développerons ensuite l’ensemble des typologies 
et des matériaux correspondants.
• Les partitionnements et accès : les parois intérieures et les éléments 
Les partitionnements et accès : les parois intérieures et les éléments
permettant de les franchir. Nous développerons à cette occasion la question de 
la sécurité incendie (classements au feu, résistance, principes de 
compartimentage) et de l’acoustique
compartimentage) et de l acoustique.
• Les parachèvements : l’ensemble des éléments de finitions (sols, murs, 
plafonds…) et les matériaux liés.
• Les équipements : l
Les équipements : l’ensemble
ensemble des appareils et systèmes équipant les édifices : 
des appareils et systèmes équipant les édifices :
électricité, chauffage, ventilation… Nous présenterons les systèmes classiques 
mais aussi les dispositifs particuliers(puits canadiens, etc.)

F. GAUBIN ‐ ENSAPLV  1
enveloppes
Préambule
Enveloppe : « peau » séparant l’intérieur de l’extérieur de l’édifice afin d’assurer 
certain un confort à l’intérieur. Cette notion regroupe : les murs de façades et 
percements, les toitures ainsi que les sous‐faces.
l l f

C’est une notion fonctionnelle et regroupe divers constituants de l’édifice assurant 
l é
la réponse à des exigences.
àd i

F. GAUBIN ‐ ENSAPLV  2
enveloppes
Préambule
Enveloppe : « peau » séparant l’intérieur de l’extérieur de l’édifice afin d’assurer 
certain un confort à l’intérieur. Cette notion regroupe : les murs de façades et 
percements, les toitures ainsi que les sous‐faces.
l l f
C’est une notion fonctionnelle et regroupe divers constituants de l’édifices assurant 
la réponse à des exigences.
L’
L’enveloppe assure :
l
•La protection thermique du bâtiment;
•L’étanchéité à l’eau;
•L’étanchéité
•L étanchéité à l
à l’air;
air;
•L’isolement physique par rapport à l’extérieur;
•L’isolement acoustique;

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enveloppes
Préambule
Enveloppe : « peau » séparant l’intérieur de l’extérieur de l’édifice afin d’assurer 
certain un confort à l’intérieur. Cette notion regroupe : les murs de façades et 
percements, les toitures ainsi que les sous‐faces.
l l f
C’est une notion fonctionnelle et regroupe divers constituants de l’édifices assurant 
la réponse à des exigences.
L’
L’enveloppe assure :
l
•La protection thermique du bâtiment;
•L’étanchéité à l’eau;
•L’étanchéité
•L étanchéité à l
à l’air;
air;
•L’isolement physique par rapport à l’extérieur;
•L’isolement acoustique;
Mais l’intérieur
Mais l intérieur n
n’est
est pas pour autant totalement coupé de l
pas pour autant totalement coupé de l’extérieur
extérieur et 
et
l’enveloppe doit également permettre :
•Le renouvellement d’air à l’intérieur;
•L’apport
L apport de lumière naturelle;
de lumière naturelle;
•Les vues;
•L’accessibilité physique à l’intérieur.

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enveloppes
Préambule
L’enveloppe est donc le système qui permet une régulation du milieu, des 
ambiances intérieures, vis‐à‐vis de l’extérieur.

Elle doit être conçue en relation avec les équipements assurant l’apport : 
•de lumière artificielle,
•De chaleur;
D h l
•De renouvellement d’air; 
•D’eau…
Envisager l’édifice
Envisager l édifice de manière durable
de manière durable suppose de trouver un compromis juste 
suppose de trouver un compromis juste
assurant un confort intérieur avec une consommation réduite d’énergie.

L enveloppe a un rôle central dans la régulation
L’enveloppe a un rôle central dans la régulation entre apports et déperditions avec 
entre apports et déperditions avec
l’extérieur. Elle permet d’optimiser l’énergie consommée par les équipements.

Comme tout élément de construction, le caractère soutenable
Comme tout élément de construction, le caractère soutenable de l
de l’enveloppe
enveloppe n
n’est
est 
pas limité à son usage, mais doit aussi intégrer son impact de production et de 
mise en œuvre, ses potentialités en termes d’usages ultérieurs et de recyclage. 

F. GAUBIN ‐ ENSAPLV  5
enveloppes
Préambule

L’enveloppe, en tant que peau, constitue ce qui est donné à voir du bâtiment. 
En outre, c’est par l’enveloppe que sont traités les apports lumineux et les accès
’ l’ l é l l l è à 
à
l’intérieur de l’édifice. 

C’ t
C’est un moyen d’expression architecturale essentiel. 
d’ i hit t l ti l

Ce cours a pour objectif de présenter les principales propriétés fonctionnelles des 
éléments d’enveloppes
éléments d enveloppes, ainsi qu
ainsi qu’une
une typologie
typologie technique.
technique

De nombreux matériaux, solutions techniques, liés ou non à des typologies 
structurelles existent : l’architecte
structurelles existent : l architecte doit les maîtriser.
doit les maîtriser

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enveloppes
Plan du cours
1. Enveloppe et environnement : bioclimatisme
2. Thermique de l’enveloppe et du bâtiment
a)) Isolation
l i
b) Notion d’inertie et approche dynamique
c) Échanges d’air et condensation
3 Typologies  1 : Enveloppes opaques 
3. Typologies 1 : Enveloppes opaques
a) Verticales
b) Horizontales ou inclinées
c) Sous‐faces
4. Rayonnement solaire
a) Données physiques et géométriques
b) Transmission de la lumière et de l’énergie
c) Propriétés des vitrages
Propriétés des vitrages
5. Typologies 2 : Enveloppes transparentes
a) Menuiseries traditionnelles
b) Murs rideaux

F. GAUBIN ‐ ENSAPLV  7
Enveloppes : 1. Enveloppe et environnement
Architecture bioclimatique
L’architecture bioclimatique a connu un premier essor dans les années 1960 et 
1970, durant lesquelles, une minorité de militants ont tenté de développer une 
architecture moins consommatrice d’énergie et de matières transformées.
h d’é d è f é

Depuis le début de la décennie 2000, les problématiques de développement 
d bl t d’é
durable et d’économie d’
i d’ énergie ont donné une nouvelle vigueur à ces principes.
é i td é ll i à i i

L’architecture bioclimatique cherche à tirer le meilleur parti du milieu extérieur, 
notamment pour le chauffage et l’éclairement
notamment pour le chauffage et l éclairement. C C’est
est une approche philotope.
une approche philotope

Le bâtiment étant situé, il doit composer avec son environnement :
•Créant
Créant un milieu différent du milieu extérieur : on cherchera à limiter les 
un milieu différent du milieu extérieur : on cherchera à limiter les
échanges en maximisant la compacité ;
•Le milieu extérieur étant orienté (course du soleil, vents dominants…) : on 
cherchera à profiter des facteurs favorables et à se protéger des éléments
cherchera à profiter des facteurs favorables et à se protéger des éléments 
défavorables;
•Le bâtiment influence son milieu (physique, mais aussi social) : cette influence doit 
être prise en compte.
p p

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Enveloppes : 2. Thermique de l’enveloppe et du bâtiment
a) Isolation
Un isolant est un matériau qui s’oppose à la création d’un flux de chaleur entre 
deux milieux ayant deux températures différentes.
Il n’existe pas d’isolant parfait.
l ’ d’ l f
Il y a donc, nécessairement échange de chaleur (flux de chaleur) du milieu le plus 
chaud vers le plus froid.

Il existe 3 modes de transmission de la chaleur :
• Le rayonnement : transmission de chaleur par le fait d’ondes 
électromagnétiques (rayons X UV visible IR ondes radio )
électromagnétiques (rayons X, UV, visible, IR, ondes radio…)
• La conduction : excitation moléculaire transmise de proche en proche.
• La convection : transmission de chaleur par déplacement de masse liquides 
ou gazeuses
ou gazeuses.
Pour qu’il y ait convection, il faut que la paroi soit ouverte : il est assez simple de la 
supprimer, en limitant les percements(c’est la première mesure que l’on prend 
pour économiser l’énergie
pour économiser l énergie : calfeutrements, bouchements…)
: calfeutrements, bouchements…)
Nous aborderons la question du rayonnement dans le chapitre 4, car le 
rayonnement est particulièrement influents sur les surfaces transparentes (qui se 
laissent traverser par le rayonnement).
p y )

F. GAUBIN ‐ ENSAPLV  9
Enveloppes : 2. Thermique de l’enveloppe et du bâtiment
a) Isolation
Pour une paroi donnée, on distinguera deux phénomènes : 
• la résistance à la conduction propre au(x) matériau(x) traversés par un flux 
d h l
de chaleur et 
• la résistance superficielle due à des échanges spécifiques entre l’air et la 
matière constituant la paroi (rayonnement/convection superficiels).

La résistance au flux de chaleur est exprimée par sa résistance thermique :
[
Rth m ⋅ K ⋅ W −1 ]
On définit son inverse le coefficient de transmission surfacique :
U=
1
Rth
[
W ⋅ m − 2 ⋅ K −1 ]
U correspond au flux d
U correspond au flux d’énergie
énergie traversant 1m
traversant 1m² de la paroi considérée pour un 
de la paroi considérée pour un
degré de différence de température entre les deux côtés de la paroi.

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Enveloppes : 2. Thermique de l’enveloppe et du bâtiment
a) Isolation
U et Rth sont directement liés à une grandeur intrinsèque  : sa conductivité 
thermique :

λ [W ⋅ m −1 ⋅ K −1 ]

Matériaux Conductivité thermique λ en W.m‐1.K‐1


Aluminium 230
A i
Acier  52
Béton courant 2,3
Verre 1
eau 0,6
Carreaux de plâtre 0,35
Bois résineux
Bois résineux 0 15 à 0,23
0,15 à 0 23
Polystyrène expansé 0,030
Air  0,026

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Enveloppes : 2. Thermique de l’enveloppe et du bâtiment
a) Isolation

Lorsque l’on considère une paroi, ou une couche d’une paroi, on s’intéresse 
uniquement au flux thermique la traversant dans le sens de son épaisseur (de 
fl h l d l d é (d
l’intérieur vers l’extérieur ou l’inverse).
On définit alors  R, la résistance thermique d’un matériau d’épaisseur e :
e λ
Rth = , et...U =
λ e
La résistance thermique par  conduction d’une paroi composée de plusieurs 
couches est  simplement calculée : c’est la somme des résistances thermiques de 
chacune de ses couches :
chacune de ses couches :
n n
ei
R paroi = ∑ Ri = ∑
i =1 i =1 λi
Et , 1
U paroi =
R paroi
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Enveloppes : 2. Thermique de l’enveloppe et du bâtiment
a) Isolation
Résistance superficielle
La résistance superficielle est une résistance qui se crée dans la lame d’air 
immédiatement voisine de la paroi. En fait, il ne s’agit pas d’un phénomène de 
éd d l f l ’ d’ hé è d
conduction, mais de la superposition de phénomènes de convection et de 
rayonnement . Convection d’air chauffé ou refroidi à proximité de la surface, 
rayonnement de la paroi…
td l i
Ces résistances interne et externe sont très liées aux conditions de température 
mais également à l’exposition solaire et au mouvements d’air (vent).
Dans la pratique on utilise des valeurs prédéfinies (voir tableau)
Dans la pratique, on utilise des valeurs prédéfinies (voir tableau).

Paroi Paroi en contact avec l’ extérieur Paroi en contact avec un local fermé


Rint Rext Rint+Rext Rint Rext Rint+Rext
Verticale 0,13 0,04 0,17 0,13 0,13 0,26
Horizontale  0,10 0,04 0,14 0,10 0,10 0,20
sup.
Horizontale  0,17 0,04 0,21 0,17 0,17 0,34
inf.

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Enveloppes : 2. Thermique de l’enveloppe et du bâtiment
a) Isolation
Lorsqu’on a déterminé Rparoi, donc Uparoi : on peut déterminer le coefficient de 
déperdition total H (en W.K‐1) d’une paroi de surface A :

H =U⋅ A

F. GAUBIN ‐ ENSAPLV  14
Enveloppes : 2. Thermique de l’enveloppe et du bâtiment
a) Isolation

Cas des ponts thermiques.

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Thermique : isolation et résistance
Cas des ponts thermiques.
Un pont thermique désigne une zone limitée de l’enveloppe, avec une très 
mauvaise résistance.
C’est le cas des jonctions balcons/façade, ou plancher /façade lorsqu’on a une 
’ l d b l /f d l h /f d l ’
isolation par l’intérieur par exemple.
C’est un endroit de dimensions limitées où les déperditions sont très importantes.
P
Pour les menuiseries, on aura recours à son Uw
l i i à U (W pour window), coefficient de 
(W i d ) ffi i t d
transmission global de l’ensemble vitrage + châssis), donné par le fabricant.

Pour calculer les déperditions spécifiques au niveau des planchers , on calculera ψ, 
Pour calculer les déperditions spécifiques au niveau des planchers on calculera ψ
le coefficient de transmission linéique ) :

ψ [W ⋅ m −1 ⋅ K −1 ]
Le tableau suivant donne quelques valeurs de ψ

F. GAUBIN ‐ ENSAPLV  16
Thermique : isolation et résistance
Plancher maçonné 20cm
Mur isolé par l’intérieur épaisseur 32 cm ψ = 0,92 W.K‐1.m‐1

Plancher maçonné 20cm


Avec rupteur de pont thermique ψ = 0,2 W.K‐1.m‐1
Mur isolé par l’intérieur
Mur isolé par l intérieur épaisseur 32
épaisseur 32 cm

Plancher maçonné 20cm


Mur isolé par l’extérieur R isolant = 2.5 m².K/W ψ = 0,09 W.K
0 09 W K‐11.m
m‐11

Plancher
Pl h maçonnéé 20cm avec isolant R= 1.5
20 i l R 1 5 m².K/W et 
² K/W
planelle. ψ = 0,19 W.K‐1.m‐1
Mur à isolation répartie épaisseur 40 cm

Plancher bois isolant 20cm
Mur à isolation répartie épaisseur 40 ossature bois  ψ = 0,09 W.K‐1.m‐1
Up= 0,23

F. GAUBIN ‐ ENSAPLV  17
Thermique : isolation et résistance
ANNEXE : EXEMPLES DE PAROIS OSSATURE BOIS

F. GAUBIN ‐ ENSAPLV  18
Enveloppes : 2. Thermique de l’enveloppe et du bâtiment
a) Isolation

Cas des ponts thermiques.
Un pont thermique désigne une zone limitée de l’enveloppe, avec une très 
h dé l é d l’ l è
mauvaise résistance.
C’est le cas des jonctions balcons/façade, ou plancher /façade lorsqu’on a une 
i l ti
isolation par l’intérieur par exemple.
l’i té i l
C’est un endroit de dimensions limitées où les déperditions sont très importantes.

Pour calculer les déperditions spécifiques au niveau des planchers , on calculera ψ, 
Pour calculer les déperditions spécifiques au niveau des planchers on calculera ψ
le coefficient de transmission linéique ).

Pour les menuiseries, on aura recours à son Uw
Pour les menuiseries on aura recours à son Uw (W pour window), coefficient de 
(W pour window) coefficient de
transmission global de l’ensemble vitrage + châssis), donné par le fabricant.

F. GAUBIN ‐ ENSAPLV  19
Enveloppes : 2. Thermique de l’enveloppe et du bâtiment
b) Notion d’inertie et approche dynamique
L’isolation permet de limiter les déperditions de chaleur, mais également les 
apports non voulus.

Il n’est pas uniquement nécessaire d’éviter les échanges, il faut également 
conserver la chaleur.

En effet, les phénomènes thermiques ne sont pas stationnaires, mais variables 
dans le temps du fait  :
• De la nébulosité, 
De la nébulosité
• Du vent,
• Des précipitations,
• De l
De l’alternance
alternance jour/nuit,
jour/nuit
• Des saisons,
• Mais également des modes de vie (ouverture des fenêtres, occultations, 
apports internes;
apports internes;
• Des types d’occupation des bâtiments (variation de la température de 
consigne).
Les apports et déperditions ne sont pas permanents mais fluctuent selon divers 
pp p p p
rythmes.
F. GAUBIN ‐ ENSAPLV  20
Enveloppes : 2. Thermique de l’enveloppe et du bâtiment
b) Notion d’inertie et approche dynamique
Les matériaux ont des capacités diverses à stocker la chaleur. La grandeur 
intrinsèque correspondante est la  capacité thermique massique ou volumique.
C [kJ ⋅ kg −1 ⋅ K −1 ] Et  ρC [kJ ⋅ m −3 ⋅ K −1 ]
Que l’on exprime plutôt en :
C [Wh ⋅ kg −1 ⋅ K −1 ] Et ρC [Wh ⋅ m −3 ⋅ K −1 ],sachant que 1Wh = 3600 J
L t bl
Le tableau suivant montre la très grande disparité de cette valeur. 
i t t l tè d di ité d tt l
Matériaux Masse volumique ρ Capacité th. vol. C en  Capacité th. vol. ρC 
en kg/m3 Wh/(kg.K) en Wh/(m3.K)
E
Eau 1000 1 16
1,16 1164
acier 7800 0,13 975
verre 2500 0,21 521
Béton armé courant 2400 0,28 672
Parpaing agglo 900 0,28 252
Brique type monomur 700 à 800 0,28 202
Bois résineux 435à 550 0,44 à 0,62 263
Laine de bois MD 200 à 350 0,47 à 0,62 156
Laine de roche MD 25 à 40 0,29 9
Air  1,23 0,28 0,34
F. GAUBIN ‐ ENSAPLV  21
Enveloppes : 2. Thermique de l’enveloppe et du bâtiment
b) Notion d’inertie et approche dynamique

L’inertie d’un matériau désigne sa capacité à capter et à libérer de l’énergie.

Plus un matériau aura une capacité thermique importante, plus il apportera de 
l’inertie au bâtiment (en captant ou en libérant de la chaleur).

L’inertie permet de limiter les fluctuations thermiques à l’intérieur du bâtiment 
dues aux diverses causes de fluctuation énoncées plus haut.

Les matériaux à forte inertie captent ou libérent de la chaleur dans l’air intérieur 
ambiant : pour être efficaces, ils doivent être en contact avec l’air ambiant. 
Un mur isolé par l’intérieur
Un mur isolé par l intérieur n
n’apportera
apportera pas d
pas d’inertie
inertie au bâtiment.
au bâtiment
Une moquette épaisse (isolante) sur un plancher à forte inertie, limitera également 
son effet (en diminuant le flux de chaleur et donc les échanges).

On distinguera deux type d’inertie :
• l’inertie de transmission
• L’inertie d’absorption
p

F. GAUBIN ‐ ENSAPLV  22
Enveloppes : 2. Thermique de l’enveloppe et du bâtiment
b) Notion d’inertie et approche dynamique

L’inertie de transmission est l’inertie apportée par les parois en contact avec 
l’ é
l’extérieur (enveloppe).
( l )
L’inertie de transmission est la capacité à diminuer l’amplitude et retarder la 
transmission des variations de la température extérieure.
C tt i ti
Cette inertie augmente avec :
t
• La résistance thermique e/λ (qui limite les flux)
• La capacité thermique

Pour caractériser l’inertie de transmission d’un matériau donné, on définit une 
grandeur intrinsèque : la diffusivité (qui augmente quand l’inertie diminue) :
λ
D=
ρC
On peut ainsi comparer les matériaux, sachant que l
On peut ainsi comparer les matériaux, sachant que l’inertie
inertie croît lorsque
croît lorsque
D diminue et l’épaisseur augmente.

F. GAUBIN ‐ ENSAPLV  23
Enveloppes : 2. Thermique de l’enveloppe et du bâtiment
b) Notion d’inertie et approche dynamique

[
Quelques valeurs de Diffusivité  D m ⋅ h
2 −1
]
Matériaux Diffusivité en m²/h

acier 52.10‐3

verre 1,9.10‐3

Béton armé courant 3,5.10‐3

Parpaing agglo 3,6.10‐3

Brique type monomur 0,59.10‐3

B i éi
Bois résineux 57 10‐33
0,57.10
0

Laine de bois MD 0,64.10‐3

Laine de roche MD 4,73.10
, ‐3

F. GAUBIN ‐ ENSAPLV  24
Enveloppes : 2. Thermique de l’enveloppe et du bâtiment
b) Notion d’inertie et approche dynamique

L’inertie d’absorption est l’inertie apportée par les parois intérieures (planchers 
intermédiaires, murs de refends, cloisonnements)
éd d f d l )
L’inertie d’absorption est la capacité à absorber ou libérer de la chaleur 
Le rôle de ces parois est d’assurer une régulation de la température en cas de 
surchauffe ou de refroidissement. Dans ce cas, on cherchera à générer un flux 
h ff d f idi t D h h à é é fl
important de chaleur (vers ou depuis la paroi) .
L’inertie de transmission croit donc avec :
• La conductivité thermique λ
La conductivité thermique λ (qui favorise les flux)
(qui favorise les flux)
• La capacité thermique

Pour caractériser l
Pour caractériser l’inertie
inertie de transmission d
de transmission d’un
un matériau donné, on définit une 
matériau donné on définit une
grandeur intrinsèque : l’effusivité (qui augmente quand l’inertie augmente) :

E = (λ ⋅ ρC )
1/ 2

On peut ainsi comparer les matériaux, sachant que l’inertie croît lorsque
E augmente et lorsque l’épaisseur du matériau augmente.
g q p g

F. GAUBIN ‐ ENSAPLV  25
Enveloppes : 2. Thermique de l’enveloppe et du bâtiment
b) Notion d’inertie et approche dynamique

[
Quelques valeurs d’effusivité E W ⋅ h
−1 / 2
⋅ m −2 ⋅ K −1 ]
Matériaux Effusivité en W.h1/2/(m².K)
acier 221

verre 23

Béton armé courant 39

Parpaing agglo 15

Brique type monomur 4,9

Brique terre crue 20

Bois résineux 6,3

Laine de bois MD 3,9
,

Laine de roche MD 0,6

F. GAUBIN ‐ ENSAPLV  26
Enveloppes : 2. Thermique de l’enveloppe et du bâtiment
b) Notion d’inertie et approche dynamique

L’inertie de transmission transmet les oscillations de la température extérieure 
d
diminuées et retardées.
é dé
L’inertie d’absorption  diminue et retarde les variations de température intérieure 
résultant de toutes les apports ou déperditions internes ou externes.
L’i ti ’ t
L’inertie n’est apportée que par les matériaux en contact direct avec le local : les 
té l té i t t di t l l l l
matériaux séparés du local par un isolant  ne sont pas pris en compte.
De même, en fonction de la période (inertie journalière, inertie séquentielle), on 
restreint l’épaisseur
restreint l épaisseur de matériau prise en compte.
de matériau prise en compte

F. GAUBIN ‐ ENSAPLV  27
Enveloppes : 2. Thermique de l’enveloppe et du bâtiment
b) Notion d’inertie et approche dynamique

Le calcul des fluctuations  est complexe : on utilise pour définir l’inertie des 

bâtiments un système de classes : de très légère à lourde.
è d l d è lé è à l d
Les classes d’inertie sont fonction de la capacité thermique surfacique des parois, 
de leur surface et de la surface chauffée du bâtiment.
L
La capacité thermique d’une paroi est calculée ainsi (en limitant les épaisseurs 
ité th i d’ i t l lé i i ( li it t l é i
prises en compte à 10 cm pour l’inertie journalière) :
n
χ journée = ∑ ρ i ⋅ ei ⋅ Cppi
i =1

F. GAUBIN ‐ ENSAPLV  28
Enveloppes : 2. Thermique de l’enveloppe et du bâtiment
b) Notion d’inertie et approche dynamique

Quelques valeurs de l’inertie χ [Wh ⋅ m −2 ⋅ K −1 ]

paroi Inertie en Wh/(m².K)
Mur en terre crue 35 cm
Mur en terre crue 35 cm 275

Mur en béton 20 cm 128

Mur monomur 37 cm 82

Mur en bois massif 20 cm 52

Mur en béton cellulaire 30 cm 36

F. GAUBIN ‐ ENSAPLV  29
Enveloppes : 2. Thermique de l’enveloppe et du bâtiment
b) Notion d’inertie et approche dynamique

Stratégies d’inertie: exemples.

F. GAUBIN ‐ ENSAPLV  30
Enveloppes : 2. Thermique de l’enveloppe et du bâtiment
b) Notion d’inertie et approche dynamique

Stratégies d’inertie: exemples.

F. GAUBIN ‐ ENSAPLV  31
Enveloppes : 2. Thermique de l’enveloppe et du bâtiment
b) Notion d’inertie et approche dynamique

Stratégies d’inertie: exemples.

F. GAUBIN ‐ ENSAPLV  32
Enveloppes : 2. Thermique de l’enveloppe et du bâtiment
b) Notion d’inertie et approche dynamique

Stratégies d’inertie: exemples.

F. GAUBIN ‐ ENSAPLV  33
Enveloppes : 2. Thermique de l’enveloppe et du bâtiment
b) Notion d’inertie et approche dynamique

Stratégies d’inertie: exemples.

F. GAUBIN ‐ ENSAPLV  34
Enveloppes : 2. Thermique de l’enveloppe et du bâtiment
b) Notion d’inertie et approche dynamique

Stratégies d’inertie: exemples.

F. GAUBIN ‐ ENSAPLV  35
Enveloppes : 2. Thermique de l’enveloppe et du bâtiment
b) Notion d’inertie et approche dynamique

Stratégies d’inertie

En toutes saisons une inertie forte est un facteur de confort, pour un bâtiment 
occupé en permanence (diminution des variation extérieures et déphasage)

Confort d’été : l’inertie, associée à un dispositif de protection solaire, est très 
efficace pour limiter les pics et redistribuer la chaleur accumulée le jour durant la 
nuit en l’associant
nuit en l associant à un dispositif de ventilation naturelle durant la nuit.
à un dispositif de ventilation naturelle durant la nuit
Confort d’hiver : l’inertie, permettra de capter la chaleur transmise par le 
rayonnement solaire via les vitrages, sans causer de surchauffe, en la restituant le 
soir.
soir

Une inertie faible, est généralement un facteur d’inconfort, cependant, en cas 
d’usage
d usage intermittent du bâtiment : une inertie faible permettra de chauffer (ou 
intermittent du bâtiment : une inertie faible permettra de chauffer (ou
rafraîchir) rapidement le bâtiment en début d’occupation.

F. GAUBIN ‐ ENSAPLV  36
Enveloppes : 2. Thermique de l’enveloppe et du bâtiment
c) Échanges d’air et condensation
É

Le milieu intérieur n’est pas totalement isolé de l’extérieur, même si on cherche à 
él
éliminer les fuites, il est nécessaire de renouveler l’air :
l f l é d l l’
•La respiration dégrade la concentration en oxygène de l’air;
•Nous dégageons de la chaleur et de la vapeur d’eau qui doivent être évacuées…
•L’air intérieur est pollué (fumée de cigarette, mais également poussières et micro‐
L’ i i té i t ll é (f é d i tt i é l t iè t i
organismes.

Il est donc nécessaire d’assurer


Il est donc nécessaire d assurer un renouvellement de l
un renouvellement de l’air
air intérieur.
intérieur

Cette nécessité d’échange est en opposition avec le principe d’isolation(réduction 
des échanges)
des échanges).

F. GAUBIN ‐ ENSAPLV  37
Enveloppes : 2. Thermique de l’enveloppe et du bâtiment
c) Échanges d’air et condensation
É
Humidité de l’air

Le métabolisme humain et les activités (cuisson, lessive, piscine …)dégagent de 
é b l h l é ( l )dé d
l’humidité :
Un individu  : de 50 g/h à 1 000 g/h
U l
Un logement de 3 personnes : environ 340 g/h de moyenne journalière.
td 3 i 340 /h d j liè
Plus l’air d’un local est renouvelé, plus son humidité se rapproche de celle de l’air 
extérieur

Wglob
On définit : Wint = Wext + , avec Wint, Wext les humidité de l’air 
qv
intérieur et extérieur (en g/m3), et Wglob la quantité de vapeur globale produite 
dans le local en 1h (en g/h) et qv le débit d
dans le local en 1h (en g/h) et qv le débit d’air neuf (en m3/h).
air neuf (en m

F. GAUBIN ‐ ENSAPLV  38
Enveloppes : 2. Thermique de l’enveloppe et du bâtiment
c) Échanges d’air et condensation
É
Débit d’air neuf

Le renouvellement d’air d’un local dépend des activités qui y sont menées et de 
ll d’ d’ l l dé dd é é d
l’effectif : le règlement sanitaire les quantifie (m3/h/pers.):

Type de local
de local Local non fumeur
non fumeur
Salle de classe 15
Bibliothèque 18
Salle des fêtes, club 18
Supermarché 22
Café, restaurant 22
Piscine 22
Autres loc. sportifs 25

F. GAUBIN ‐ ENSAPLV  39
Enveloppes : 2. Thermique de l’enveloppe et du bâtiment
c) Échanges d’air et condensation
É
Débit d’air neuf

Pour le logement, compte tenu de la variabilité des besoins on définit un débit 
l l d l bl éd b déf déb
maximal, un débit minimal et un débit moyen en fonction du nombre de pièces 
(m3/h): Nombre de pièces  Débit  Débit Débit
principales maximal minimal journalier 
moyen

1 90 55 61
2 105 60 68
3 135 75 85
4 165 90 103
5 180 105 118

Les bâtiments doivent disposer des équipements nécessaires à leur ventilation.
Les bâtiments doivent disposer des équipements nécessaires à leur ventilation.
Comment concilier ces apports en air avec la nécessité de ne pas perdre l’énergie.

F. GAUBIN ‐ ENSAPLV  40
Enveloppes : 2. Thermique de l’enveloppe et du bâtiment
c) Échanges d’air et condensation
É
Débit d’air neuf

L’air neuf est apporté par :
’ f é
• Infiltrations (au travers de la peau) (jusqu’à 1,3 Vol/h)
• Aérations (grilles, fenêtres…).
• Ventilation mécanisée (VMC).
V til ti é i é (VMC)

Principe VMC hygroréglable 41
F. GAUBIN ‐ ENSAPLV 
Enveloppes : 2. Thermique de l’enveloppe et du bâtiment
c) Échanges d’air et condensation
É
Débit d’air neuf

L’air neuf est apporté par :
’ f é
• Infiltrations (au travers de la peau) (jusqu’à 1,3 Vol/h)
• Aérations (grilles, fenêtres…).
• Ventilation mécanisée (VMC) (simple ou double‐flux).
V til ti é i é (VMC) ( i l d bl fl )

Principe VMC double‐flux 42
F. GAUBIN ‐ ENSAPLV 
Enveloppes : 2. Thermique de l’enveloppe et du bâtiment
c) Échanges d’air et condensation
É
Débit d’air neuf

L’air neuf est apporté par :
’ f é
• Infiltrations (au travers de la peau) (jusqu’à 1,3 Vol/h)
• Aérations (grilles, fenêtres…).
• Ventilation mécanisée (VMC) (simple ou double‐flux).
V til ti é i é (VMC) ( i l d bl fl )

Principe VMC double‐flux 43
F. GAUBIN ‐ ENSAPLV 
Enveloppes : 2. Thermique de l’enveloppe et du bâtiment
c) Échanges d’air et condensation
É
Condensations

F. GAUBIN ‐ ENSAPLV  44
Enveloppes : 2. Thermique de l’enveloppe et du bâtiment
c) Échanges d’air et condensation
É
Condensations

La teneur maximale en 
vapeur d’eau contenue 
dans l’air
dans l air est fonction 
est fonction
de la température : Plus 
l’air est chaud, plus il 
p
peut contenir de vapeur 
p
d’eau.

F. GAUBIN ‐ ENSAPLV  45
Enveloppes : 2. Thermique de l’enveloppe et du bâtiment
c) Échanges d’air et condensation
É
Condensations

La teneur maximale en 
vapeur d’eau contenue 
dans l’air
dans l air est fonction 
est fonction
de la température : Plus 
l’air est chaud, plus il 
p
peut contenir de vapeur 
p
d’eau.

À 10°C,  et 100 
% d’humidité  : 
env. 7,5 g/L

F. GAUBIN ‐ ENSAPLV  46
Enveloppes : 2. Thermique de l’enveloppe et du bâtiment
À 30°C,  et 100 % 
, %
c) Échanges d’air et condensation
É d’humidité  : env. 
Condensations 27 g/L

La teneur maximale en 
vapeur d’eau contenue 
dans l’air
dans l air est fonction 
est fonction
de la température : Plus 
l’air est chaud, plus il 
p
peut contenir de vapeur 
p
d’eau.

À 10°C,  et 100 
% d’humidité  : 
env. 7,5 g/L

F. GAUBIN ‐ ENSAPLV  47
Enveloppes : 2. Thermique de l’enveloppe et du bâtiment
c) Échanges d’air et condensation
É
Condensations

La teneur maximale en vapeur d’eau contenue dans l’air est fonction de la 
l d’ d l’ f d l
température : Plus l’air est chaud, plus il peut contenir de vapeur d’eau.

D’autre part, un local fermé a généralement une quantité d’humidité dans l’air plus 
D’ t t l lf é é é l t tité d’h idité d l’ i l
importante que l’extérieur, on définit son humidité ( en g/m3 d’air) :

W prod
Wint = Wext +
qV
Où W
Où Wprod est l
est l’humidité
humidité produite à l
produite à l’intérieur
intérieur du local (en g/h) et qV
du local (en g/h) et qV le débit d
le débit d’air
air 
neuf (en m3/h).
On appelle degré d’hygrométrie du local la différence entre la teneur en vapeur de 
ll’air
air du local et celle de l
du local et celle de l’extérieur.
extérieur.
Pour le logement cette teneur doit être maintenue entre 2,5 et 5 g/m3 
(soit entre 20 et 30 % d’humidité, à 20°C)

F. GAUBIN ‐ ENSAPLV  48
Enveloppes : 2. Thermique de l’enveloppe et du bâtiment
c) Échanges d’air et condensation
É
Condensations
Condensation superficielle

Lorsque la température de la face intérieure d’une paroi descend en dessous du 
point de rosée.

Exemple : T° intérieure : 20°C; T° extérieure : 5°C  et humidité intérieure : 10g/L


• Cas 1) : La paroi : un simple vitrage (Rtot = 0,17 m².K/W)
• Cas 2) : La paroi : un double vitrage (Rtot
Cas 2) : La paroi : un double vitrage (Rtot = 0,35 m².K/W)
= 0 35 m² K/W)

F. GAUBIN ‐ ENSAPLV  49
Enveloppes : 2. Thermique de l’enveloppe et du bâtiment
c) Échanges d’air et condensation
É
Condensations

F. GAUBIN ‐ ENSAPLV  50
Enveloppes : 2. Thermique de l’enveloppe et du bâtiment
c) Échanges d’air et condensation
É
Condensations
Condensation superficielle

On observe que les condensations superficielles seront favorisées :
• Par une faible température du local;
• Par une faible résistance thermique de la paroi;
P f ibl é i t th i d l i
• Par une forte hygrométrie du local.

On préviendra donc le risque de condensation en :
On préviendra donc le risque de condensation en :
• Augmentant la température du local;
• Augmentant le renouvellement d’air;
• Augmentant la résistance thermique des parois.
Augmentant la résistance thermique des parois

F. GAUBIN ‐ ENSAPLV  51
Enveloppes : 2. Thermique de l’enveloppe et du bâtiment
c) Échanges d’air et condensation
É
Condensations
Condensation interstitielle
La condensation peut également se produire dans l’épaisseur du mur : c’est ce 
d é l d d l’é d ’
qu’on appelle condensation interstitielle.
Exemple :

F. GAUBIN ‐ ENSAPLV  52
Enveloppes : 2. Thermique de l’enveloppe et du bâtiment
c) Échanges d’air et condensation
É
Condensations
Condensation interstitielle
Calculons les températures au travers de la paroi.
l l l é d l
La loi de conservation du flux de chaleur donne :
ΔTtotale ΔTcouche _ i
Φ (W / m ) = =
Rthtotale Rthcouche _ i

Couche  Épaisseur Conductivité  Résistance  Chute de  Températures Psat


(m) thermique thermique température 
température (°C) (en mmHg)
(W/mK) (m².K/W) dans la  Ext couche
couche
(°C)
Interface intérieure
Interface intérieure 0.13 1.1 18.9
BA13 0.013 0.25 0.05 0.4 18.5
Laine de roche 0.10 0.04 2.5 21 ‐2.5
Parpaings creux 0.20 0.8 0.25 2.1 ‐4.6
Enduit 0.01 1 0.01 0.1 ‐4.7
Il faut noter que la loi de conservation du flux donne :
Interface extérieure 0.04 0.3 ‐5
TOTAL 0.323 2.98 25

F. GAUBIN ‐ ENSAPLV  53
Enveloppes : 2. Thermique de l’enveloppe et du bâtiment
c) Échanges d’air et condensation
É
Condensations
Condensation interstitielle
On a alors :
l

F. GAUBIN ‐ ENSAPLV  54
Enveloppes : 2. Thermique de l’enveloppe et du bâtiment
c) Échanges d’air et condensation
É
Condensations
Condensation interstitielle
Calculons les températures au travers de la paroi.
l l l é d l
La loi de conservation du flux de chaleur donne :
ΔTtotale ΔTcouche _ i
Φ (W / m ) = =
Rthtotale Rthcouche _ i

Couche  Épaisseur Conductivité  Résistance  Chute de  Températures Psat


(m) thermique thermique température 
température (°C) (en mmHg)
(W/mK) (m².K/W) dans la  Ext couche
couche
(°C)
Interface intérieure
Interface intérieure 0.11 0.9 19.1 16.5
BA13 0.013 0.25 0.05 0.4 18.7 16.1
Laine de roche 0.10 0.04 2.5 21 ‐2.3 4.12
Parpaings creux 0.20 0.8 0.25 2.1 ‐4.4 3.56
Enduit 0.01 1 0.01 0.1 ‐4.5 3.53
Il faut noter que la loi de conservation du flux donne :
Interface extérieure 0.06 0.5 ‐5 3.41
TOTAL 0.323 2.98 25

F. GAUBIN ‐ ENSAPLV  55
Enveloppes : 2. Thermique de l’enveloppe et du bâtiment
c) Échanges d’air et condensation
É
Condensations
Condensation interstitielle
On a alors :
l

F. GAUBIN ‐ ENSAPLV  56
Enveloppes : 2. Thermique de l’enveloppe et du bâtiment
c) Échanges d’air et condensation
É
Condensations
Condensation interstitielle
Les matériaux sont plus ou moins perméables à la vapeur d’eau. Or cette vapeur 
é l é bl à l d’
est attirée vers l’extérieur (puisque moins humide), au travers des parois. Cette 
déperdition en vapeur est limitée mais peut être à l’origine de désordres.
R i
Raisonnons de la même manière avec la vapeur d’eau qu’avec la chaleur. Il y a un 
d l ê iè l d’ ’ l h l Il
flux de vapeur d’eau de la zone de plus forte pression partielle vers la zone de plus 
faible pression partielle : ce flux de vapeur s’exprime en g/(h.m²) et on a :
ΔPvap totalel
Φ ( g .h −1.m − 2 ) =
Rdtotale
Couche  Épaisseur e Perméabilité π Résistance à la  Chute de  Pression ext. Couche 
(m) (g/m.h.mmHg) diffusion de  pression (en mmHg)
vapeur Rd=e/π/ dans la couche
(m².h.mmHg/g) (mmHg)
Interface intérieure 7.9
BA13 0.013 0.01 1.3 0.18 7.72
Laine de roche 0.10 0.07 1.4 0.20 7.52
Parpaings creux 0.20 0.0065 31 4.42 3.1
Enduit 0.01 0.007 1.4 0.20 2.9
Interface extérieure
TOTAL 0.323 35.1 5
F. GAUBIN ‐ ENSAPLV  57
Enveloppes : 2. Thermique de l’enveloppe et du bâtiment
c) Échanges d’air et condensation
É
Condensations
Condensation interstitielle
Comparons les pressions partielles obtenues et les pressions de saturation :
l ll b l d

F. GAUBIN ‐ ENSAPLV  58
Enveloppes : 2. Thermique de l’enveloppe et du bâtiment
c) Échanges d’air et condensation
É
Condensations
Condensation interstitielle
La zone rouge est une zone de condensation ! 
d d

F. GAUBIN ‐ ENSAPLV  59
Enveloppes : 2. Thermique de l’enveloppe et du bâtiment
c) Échanges d’air et condensation
É
Condensations
Condensation interstitielle
On vérifie que dans notre cas : il y a condensation à l’intérieur de la paroi donc 
é f d l d à l’ é d l d
présence d’eau liquide ou sous forme de glace : donc risque de désagrégation du 
matériau et développement de moisissures.
P
Pour éviter cette situation : on limite le flux de vapeur de manière drastique en 
é it tt it ti li it l fl d d iè d ti
utilisant  un pare vapeur (ou barrière vapeur).
C’est un matériau, généralement très fin dont la résistance à la diffusion est très 
importante :
importante  : 
pare vapeur : matériau ayant un Rd > 1444 m².h.mmHg/g
frein vapeur : matériau ayant un Rd tel que  11<Rd<1444 m².h.mmHg/g

La solution du pare‐vapeur, permet de limiter très fortement la diffusion de la 
vapeur dans la paroi (c’est la solution technique préconisée actuellement par les 
DTU), mais de nombreux désordres apparaissent au niveau des parois, liés à des 
DTU), mais de nombreux désordres apparaissent au niveau des parois, liés à des
défauts de pose du pare‐vapeur et empêcher la migration de la vapeur par la paroi 
n’est pas un facteur de confort hygrothermique.
Se développent des technologies de parois dites «
pp g p perspirantes
p p » : c’est‐à‐dire 
capable de faire circuler de la vapeur, sans risque de condensation.
F. GAUBIN ‐ ENSAPLV  60
Enveloppes : 2. Thermique de l’enveloppe et du bâtiment
c) Échanges d’air et condensation
É
Condensations
Condensation interstitielle
On remplace donc le BA13 par un BA13 + pare‐vapeur  (épaisseur négligeable)
l d l (é é l bl )

Quelques exemples de pare‐vapeur

F. GAUBIN ‐ ENSAPLV  61
Enveloppes : 2. Thermique de l’enveloppe et du bâtiment
c) Échanges d’air et condensation
É
Condensations
Condensation interstitielle
On remplace donc le BA13 par un BA13 + pare‐vapeur  (épaisseur négligeable)
l d l (é é l bl )

Quelques exemples de pare‐vapeur

F. GAUBIN ‐ ENSAPLV  62
Enveloppes : 2. Thermique de l’enveloppe et du bâtiment
c) Échanges d’air et condensation
É
Condensations
Condensation interstitielle
On remplace donc le BA13 par un BA13 + pare‐vapeur  (épaisseur négligeable)
l d l (é é l bl )

Quelques exemples de pare‐vapeur

F. GAUBIN ‐ ENSAPLV  63
Enveloppes : 2. Thermique de l’enveloppe et du bâtiment
c) Échanges d’air et condensation
É
Condensations
Condensation interstitielle
On remplace donc le BA13 par un BA13 + pare‐vapeur  (épaisseur négligeable) et 
l d l (é é l bl )
on obtient  le tableau suivant ;

Couche  Épaisseur e Perméabilité π Résistance à la  Chute de  Pression ext. Couche 


(m) (g/m.h.mmHg) diffusion de  pression (en mmHg)
vapeur Rd=e/π dans la couche
(m².h.mmHg/g) (mmHg)
Interface intérieure 7.9
BA13 + pare‐vapeur 0.013 0.0000086 1500 4.89 3.01
Laine de roche 0.10 0.07 1.4 0.005 3.005
Parpaings creux 0.20 0.0065 31 0.1 2.905
Enduit 0.01 0.007 1.4 0.005 2.9
Interface extérieure
TOTAL 0 323
0.323 1533 8
1533.8 5

F. GAUBIN ‐ ENSAPLV  64
Enveloppes : 2. Thermique de l’enveloppe et du bâtiment
c) Échanges d’air et condensation
É
Condensations
Condensation interstitielle
Comparons les pressions partielles obtenues et les pressions de saturation :
l ll b l d

F. GAUBIN ‐ ENSAPLV  65
Enveloppes : 2. Thermique de l’enveloppe et du bâtiment
c) Échanges d’air et condensation
É
Condensations
Condensation interstitielle
Comparons les pressions partielles obtenues et les pressions de saturation : il n’y a 
l ll b l d l ’
pas de zone de condensation.

F. GAUBIN ‐ ENSAPLV  66
Enveloppes : 3. Typologies 1 : enveloppes opaques 
a) Enveloppes opaques verticales

Enveloppes massives  :
Enveloppes maçonnées enduites (maçonneries d’éléments ou banchées)
l é d ( d’élé b hé )
isolation intérieure
isolation extérieure
i l ti
isolation répartie
é ti
Enveloppes maçonnées à éléments apparents
isolation intérieure
Enveloppes à ossatures
Enveloppes à ossatures
Enveloppes métal
Enveloppes bois

F. GAUBIN ‐ ENSAPLV  67
Enveloppes : 3. Typologies 1 : enveloppes opaques 
a) Enveloppes opaques verticales
Enveloppes massives : 
Maçonneries d’éléments enduites

Deux technologies peuvent être distinguées dans la construction de maçonnerie : 
la maçonnerie d’éléments et la maçonnerie banchée ou de grands éléments.

La maçonnerie d’éléments, issue de techniques traditionnelles, est  la technique la 
plus employée en France pour des constructions jusqu’à R+2, mais est également 
employée dans les constructions plus importante en tant qu’élément
employée dans les constructions plus importante en tant qu élément de 
de
remplissage.
Les éléments traditionnels (briques ou parpaings de pierres), ont été 
progressivement remplacés par des éléments plus grands mais souvent creux
progressivement remplacés par des éléments plus grands, mais souvent creux 
(restant ainsi manuportables).

Cette technique permet la réalisation de parois porteuses.


Cette technique permet la réalisation de parois porteuses.

C’est l’archétype de la technique constructive du pavillon individuel.

F. GAUBIN ‐ ENSAPLV  68
Enveloppes : 3. Typologies 1 : enveloppes opaques 
a) Enveloppes opaques verticales
Enveloppes massives : 
Maçonneries d’éléments enduites
On distingue plusieurs matériaux et techniques : 
d l é h
Les blocs de béton creux

F. GAUBIN ‐ ENSAPLV  69
Enveloppes : 3. Typologies 1 : enveloppes opaques 
a) Enveloppes opaques verticales
Enveloppes massives : 
Maçonneries d’éléments enduites
On distingue plusieurs matériaux et techniques : 
d l é h
Les blocs de béton creux
Initiaation aux matériauxx 3 – E344
4

F. GAUBIN ‐ ENSAPLV  70
Enveloppes : 3. Typologies 1 : enveloppes opaques 
a) Enveloppes opaques verticales
Enveloppes massives : 
Maçonneries d’éléments enduites
On distingue plusieurs matériaux et techniques : 
d l é h
Les blocs de bétons creux ou pleins
Initiaation aux matériauxx 3 – E344
4

F. GAUBIN ‐ ENSAPLV  71
Enveloppes : 3. Typologies 1 : enveloppes opaques 
a) Enveloppes opaques verticales
Enveloppes massives : 
Maçonneries d’éléments enduites
On distingue plusieurs matériaux et techniques : 
d l é h
Les blocs de béton à bancher (avec microbéton)

F. GAUBIN ‐ ENSAPLV  72
Enveloppes : 3. Typologies 1 : enveloppes opaques 
a) Enveloppes opaques verticales
Enveloppes massives : 
Maçonneries d’éléments enduites
On distingue plusieurs matériaux et techniques : 
d l é h
Les blocs de béton à bancher (avec microbéton)

F. GAUBIN ‐ ENSAPLV  73
Enveloppes : 3. Typologies 1 : enveloppes opaques 
a) Enveloppes opaques verticales
Enveloppes massives : 
Maçonneries d’éléments enduites
On distingue plusieurs matériaux et techniques : 
d l é h
Les blocs à isolation intégrée

F. GAUBIN ‐ ENSAPLV  74
Enveloppes : 3. Typologies 1 : enveloppes opaques 
a) Enveloppes opaques verticales
Enveloppes massives : 
Maçonneries d’éléments enduites
On distingue plusieurs matériaux et techniques : 
d l é h
Les blocs à isolation intégrée

F. GAUBIN ‐ ENSAPLV  75
Enveloppes : 3. Typologies 1 : enveloppes opaques 
a) Enveloppes opaques verticales
Enveloppes massives : 
Maçonneries d’éléments enduites
On distingue plusieurs matériaux et techniques : 
d l é h
Les blocs à isolation répartie (béton cellulaire)

F. GAUBIN ‐ ENSAPLV  76
Enveloppes : 3. Typologies 1 : enveloppes opaques 
a) Enveloppes opaques verticales
Enveloppes massives : 
Maçonneries d’éléments enduites
On distingue plusieurs matériaux et techniques : 
d l é h
Les blocs à isolation répartie (béton cellulaire)

F. GAUBIN ‐ ENSAPLV  77
Enveloppes : 3. Typologies 1 : enveloppes opaques 
a) Enveloppes opaques verticales
Enveloppes massives : 
Maçonneries d’éléments enduites
On distingue plusieurs matériaux et techniques : 
d l é h
Les blocs à isolation répartie (béton cellulaire)

F. GAUBIN ‐ ENSAPLV  78
Enveloppes : 3. Typologies 1 : enveloppes opaques 
a) Enveloppes opaques verticales
Enveloppes massives : 
Maçonneries d’éléments enduites
On distingue plusieurs matériaux et techniques : 
d l é h
Les blocs à isolation répartie (briques monomur)

F. GAUBIN ‐ ENSAPLV  79
Enveloppes : 3. Typologies 1 : enveloppes opaques 
a) Enveloppes opaques verticales
Enveloppes massives : 
Maçonneries d’éléments enduites
On distingue plusieurs matériaux et techniques : 
d l é h
Les blocs à isolation répartie (briques monomur)

F. GAUBIN ‐ ENSAPLV  80
Enveloppes : 3. Typologies 1 : enveloppes opaques 
a) Enveloppes opaques verticales
Enveloppes massives : 
Maçonneries d’éléments enduites
On distingue plusieurs matériaux et techniques : 
d l é h
Les blocs à isolation répartie (briques monomur)

F. GAUBIN ‐ ENSAPLV  81
Enveloppes : 3. Typologies 1 : enveloppes opaques 
a) Enveloppes opaques verticales
Enveloppes massives : 
Maçonneries d’éléments enduites
On distingue plusieurs matériaux et techniques : 
d l é h
Les blocs à isolation répartie (briques monomur)

F. GAUBIN ‐ ENSAPLV  82
Enveloppes : 3. Typologies 1 : enveloppes opaques 
a) Enveloppes opaques verticales
Enveloppes massives : 
Maçonneries d’éléments enduites
isolation par l’intérieur
l l’ é

Coupe de principe d’un mur parpaings
avec isolation intérieure
i l ti i té i

F. GAUBIN ‐ ENSAPLV  83
Enveloppes : 3. Typologies 1 : enveloppes opaques 
a) Enveloppes opaques verticales
Enveloppes massives : 
Maçonneries d’éléments enduites: isolation par l’intérieur 
mur parpaings avec isolation intérieure
l é

F. GAUBIN ‐ ENSAPLV  84
Enveloppes : 3. Typologies 1 : enveloppes opaques 
a) Enveloppes opaques verticales
Enveloppes massives : 
Maçonneries d’éléments enduites : isolation par l’intérieur
Mise en œuvre d’un doublage sur ossature (isolant : laine minérale 100 mm)
d’ d bl ( l l é l )

F. GAUBIN ‐ ENSAPLV  85
Enveloppes : 3. Typologies 1 : enveloppes opaques 
a) Enveloppes opaques verticales
Enveloppes massives : 
Maçonneries d’éléments enduites: isolation par l’intérieur
Plaque de doublage (BA13 + 100 mm de polystyrène) à coller
l d d bl ( d l è ) à ll

F. GAUBIN ‐ ENSAPLV  86
Enveloppes : 3. Typologies 1 : enveloppes opaques 
a) Enveloppes opaques verticales
Enveloppes massives : 
Maçonneries d’éléments enduites : isolation par l’intérieur
Plaque de doublage (BA13 + 100 mm de polystyrène) à coller : mise en œuvre 
l d d bl ( d l è ) à ll

F. GAUBIN ‐ ENSAPLV  87
Enveloppes : 3. Typologies 1 : enveloppes opaques 
a) Enveloppes opaques verticales
Enveloppes massives : 
Maçonneries d’éléments enduites : isolation par l’intérieur
Plaque de doublage (BA13 + 100 mm de polystyrène) à coller : mise en œuvre 
l d d bl ( d l è ) à ll

F. GAUBIN ‐ ENSAPLV  88
Enveloppes : 3. Typologies 1 : enveloppes opaques 
a) Enveloppes opaques verticales
Enveloppes massives : 
Maçonneries d’éléments enduites : 
isolation par l’extérieur
l l’ é

F. GAUBIN ‐ ENSAPLV  89
Enveloppes : 3. Typologies 1 : enveloppes opaques 
a) Enveloppes opaques verticales
Enveloppes massives : 
Maçonneries d’éléments enduites : 
isolation par l’extérieur
l l’ é

F. GAUBIN ‐ ENSAPLV  90
Enveloppes : 3. Typologies 1 : enveloppes opaques 
a) Enveloppes opaques verticales
Enveloppes massives : 
Maçonneries d’éléments enduites : 
isolation répartie
l é

F. GAUBIN ‐ ENSAPLV  91
Enveloppes : 3. Typologies 1 : enveloppes opaques 
a) Enveloppes opaques verticales
Enveloppes massives : 
Maçonneries d’éléments enduites :

Type de mur Résistance thermique  Inertie en Wh/(m².K)


(m².K/W)

BA13 + laine de roche 100 mm +  0.05 + 2.5 + 0


Parpaing agglo 200 mm +enduit + 0.25 + 0.01
Rés. superficielles + 0.17
TOTAL : 2.98

Enduit int + monomur 30 cm + 0.01 + 2.6 + 78


Enduit ext + R sup 0.01 + 0.17
TOTAL : 2.79
TOTAL : 2 79

Enduit int + béton cellulaire 30cm  0.01 + 2.6 + 36


+Enduit ext + R sup 0.01 + 0.17
TOTAL : 2.79
TOTAL : 2 79

F. GAUBIN ‐ ENSAPLV  92
Enveloppes : 3. Typologies 1 : enveloppes opaques 
a) Enveloppes opaques verticales
Enveloppes massives : 
Maçonneries d’éléments apparents: 
mur en pierres minces

F. GAUBIN ‐ ENSAPLV  93
Enveloppes : 3. Typologies 1 : enveloppes opaques 
a) Enveloppes opaques verticales
Enveloppes massives : 
Maçonneries d’éléments apparents: 
mur double
d bl

F. GAUBIN ‐ ENSAPLV  94
Enveloppes : 3. Typologies 1 : enveloppes opaques 
a) Enveloppes opaques verticales
Enveloppes massives : 
Maçonneries d’éléments apparents: 
mur double
d bl

F. GAUBIN ‐ ENSAPLV  95
Enveloppes : 3. Typologies 1 : enveloppes opaques 
a) Enveloppes opaques verticales
Enveloppes massives : 
Maçonneries de béton banché 
ou préfabriqué
éf b é

F. GAUBIN ‐ ENSAPLV  96
Enveloppes : 3. Typologies 1 : enveloppes opaques 
a) Enveloppes opaques verticales
Enveloppes massives : 
Maçonneries de béton banché 
ou préfabriqué 
éf b é
isolation intérieure

F. GAUBIN ‐ ENSAPLV  97
Enveloppes : 3. Typologies 1 : enveloppes opaques 
a) Enveloppes opaques verticales
Enveloppes massives : 
Murs en bois massif

F. GAUBIN ‐ ENSAPLV  98
Enveloppes : 3. Typologies 1 : enveloppes opaques 
a) Enveloppes opaques verticales
Enveloppes massives : 
Maçonneries de béton banché 
ou préfabriqué 
éf b é
isolation extérieure + façade 
en plaques attachées 

F. GAUBIN ‐ ENSAPLV  99
Enveloppes : 3. Typologies 1 : enveloppes opaques 
a) Enveloppes opaques verticales
Enveloppes massives : 
Maçonneries de béton banché 
ou préfabriqué 
éf b é
isolation extérieure + façade 
en plaques attachées 

F. GAUBIN ‐ ENSAPLV  100


Enveloppes : 3. Typologies 1 : enveloppes opaques 
a) Enveloppes opaques verticales
Enveloppes à ossatures: 
enveloppes métalliques :
b d
bardages tôles nervurées 
ôl é
ondes verticales

F. GAUBIN ‐ ENSAPLV  101


Enveloppes : 3. Typologies 1 : enveloppes opaques 
a) Enveloppes opaques verticales
Enveloppes à ossatures: 
enveloppes métalliques :
b d
bardages tôles nervurées 
ôl é
ondes verticales

F. GAUBIN ‐ ENSAPLV  102


Enveloppes : 3. Typologies 1 : enveloppes opaques 
a) Enveloppes opaques verticales
Enveloppes à ossatures: 
enveloppes métalliques :
b d
bardages tôles nervurées 
ôl é
ondes verticales

F. GAUBIN ‐ ENSAPLV  103


Enveloppes : 3. Typologies 1 : enveloppes opaques 
a) Enveloppes opaques verticales
Enveloppes à ossatures: 
enveloppes métalliques :
b d
bardages tôles nervurées 
ôl é
ondes horizontales

F. GAUBIN ‐ ENSAPLV  104


Enveloppes : 3. Typologies 1 : enveloppes opaques 
a) Enveloppes opaques verticales
Enveloppes à ossatures: 
enveloppes métalliques :
b d
bardages cassettes aluminium ou 
l
acier

F. GAUBIN ‐ ENSAPLV  105


Enveloppes : 3. Typologies 1 : enveloppes opaques 
a) Enveloppes opaques verticales
Enveloppes à ossatures: 
enveloppes métalliques :
b d
bardages panneaux sandwich
d h

F. GAUBIN ‐ ENSAPLV  106


Enveloppes : 3. Typologies 1 : enveloppes opaques 
a) Enveloppes opaques verticales
Enveloppes à ossatures: 
enveloppes bois:
b d
bardage bois
b

F. GAUBIN ‐ ENSAPLV  107


Enveloppes : 3. Typologies 1 : enveloppes opaques 
a) Enveloppes opaques verticales
Enveloppes à ossatures: 
enveloppes bois:
b d
bardage bois
b

F. GAUBIN ‐ ENSAPLV  108


Enveloppes : 3. Typologies 1 : enveloppes opaques 
a) Enveloppes opaques verticales
Enveloppes à ossatures: 
enveloppes bois:
b d
bardage panneaux bois
b

F. GAUBIN ‐ ENSAPLV  109


Thermique : isolation et résistance
ANNEXE : EXEMPLES DE PAROIS OSSATURE BOIS

F. GAUBIN ‐ ENSAPLV  110


Enveloppes : 3. Typologies 1 : enveloppes opaques 
a) Enveloppes opaques verticales
Qu’elles soient massives ou à ossature, les parois contemporaines ont tendance à 
devenir des objets complexes . Il y a une dissociation complète entre l’aspect 
extérieur et la structure : on peut quasiment croiser toutes les structures avec 
é l l
tous les parements .

F. GAUBIN ‐ ENSAPLV  111


C3 Enveloppes : 3. Typologies 1 : enveloppes opaques
b) Enveloppes opaques horizontales ou inclinées
Enveloppes horizontales : toitures terrasses sur dalles béton

F. GAUBIN ENSAPLV 59
Enveloppes : 3. Typologies 1 : enveloppes opaques
b) Enveloppes opaques horizontales ou inclinées
Enveloppes horizontales : toitures terrasses sur dalles béton

F. GAUBIN ENSAPLV 60
Enveloppes : 3. Typologies 1 : enveloppes opaques
b) Enveloppes opaques horizontales ou
inclinées
Enveloppes horizontales : toitures terrasses
sur dalles
d ll béton

F. GAUBIN ENSAPLV 61
Enveloppes : 3. Typologies 1 : enveloppes opaques
b) Enveloppes opaques horizontales ou inclinées
Enveloppes horizontales : toitures terrasses membrane PVC sur plancher bois

F. GAUBIN ENSAPLV 62
Enveloppes : Typologies 1 : enveloppes opaques
b) Enveloppes opaques horizontales ou inclinées
Enveloppes inclinées: couverture en petits éléments (tuiles, ardoises, bardeaux

F. GAUBIN ENSAPLV 63
Enveloppes : 3. Typologies 1 : enveloppes opaques
b) Enveloppes opaques
horizontales ou inclinées
Enveloppes inclinées: couverture en
petits éléments
élé (tuiles,
( l ardoises,
d
bardeaux

F. GAUBIN ENSAPLV 64
Enveloppes : 3. Typologies 1 : enveloppes opaques
b) Enveloppes opaques horizontales ou inclinées
Enveloppes inclinées: couverture en petits éléments (tuiles, ardoises, bardeaux)

F. GAUBIN ENSAPLV 65
Enveloppes : 3. Typologies 1 : enveloppes opaques
b) Enveloppes opaques horizontales ou inclinées
Enveloppes inclinées: couverture en feuille métalliques (zinc, cuivre)

F. GAUBIN ENSAPLV 66
Enveloppes : 3. Typologies 1 : enveloppes opaques
b) Enveloppes opaques horizontales ou inclinées
Enveloppes inclinées: couverture en feuille métalliques (zinc, cuivre)

F. GAUBIN ENSAPLV 67
Enveloppes : 3. Typologies 1 : enveloppes opaques
b) Enveloppes opaques horizontales ou inclinées
Enveloppes inclinées: couverture en feuille métalliques (zinc, cuivre)

F. GAUBIN ENSAPLV 68
Enveloppes : Typologies 1 : enveloppes opaques
b) Enveloppes opaques horizontales ou inclinées
Enveloppes inclinées: couverture sur bacs acier

F. GAUBIN ENSAPLV 69
Enveloppes : Typologies 1 : enveloppes opaques
b) Enveloppes opaques
horizontales ou inclinées
Enveloppes inclinées: couverture sur
bacs acier

F. GAUBIN ENSAPLV 70
Enveloppes : Typologies 1 : enveloppes opaques
b) Enveloppes opaques horizontales ou inclinées
Les enveloppes horizontales ou inclinées sont toutes traitées de manière à
assurer l’évacuation des eaux de pluies.

F. GAUBIN ENSAPLV 71
C4 Enveloppes : Rayonnement solaire
a) Données physiques et géométriques

Le soleil constitue la première source d’énergie reçue par la terre.


Hors atmosphère,
hè l’é
l’énergie reçue par une surface
f perpendiculaire
d l au
rayonnement est d’environ 1350 W/m² ( constante solaire).
Le rayonnement solaire, provenant de la surface émettrice du soleil à
5500°C a un spectre t compris i entre
t 250 ett 5000 nm. (spectre
( t visible
i ibl par
l’homme : entre 400 et 800 nm).

F. GAUBIN ENSAPLV 72
Enveloppes : Rayonnement solaire
a) Données physiques et géométriques

Le soleil constitue la première source d’énergie reçue par la terre.


Hors atmosphère,
hè l’énergie
l’é reçue par une surface
f perpendiculaire
d l au
rayonnement est d’environ 1350 W/m² ( constante solaire).
Le rayonnement solaire, provenant de la surface émettrice du soleil à
5500°C a un spectre
t compris i entre
t 250 ett 5000 nm. (spectre
( t visible
i ibl par
l’homme : entre 400 et 800 nm).

L énergie est transmise principalement par le rayonnement infra rouge


L’énergie
proche (pour 55%) et visible (42%).

F. GAUBIN ENSAPLV 73
Enveloppes : 4. Rayonnement solaire
a) Données physiques et géométriques
En fonction de la hauteur angulaire du soleil la part du rayonnement
atteignant la surface terrestre varie. (toujours sur une surface
perpendiculaire
d l au rayonnement). )

F. GAUBIN ENSAPLV 74
Enveloppes : 4. Rayonnement solaire
a) Données physiques et géométriques
Rayonnement direct et rayonnement diffus
L’ensoleillement est la somme des flux énergétiques reçus par une surface
donnée et provenant :
• Du rayonnement solaire direct D, fonction de l’angle d’incidence;
• Du rayonnement diffus ne provenant pas directement du soleil C, dû au
rayonnement de la voûte céleste mais également au rayonnement réfléchi et
diffusé par l’environnement : R.
On définit par le terme Albédo la part du flux solaire incident réfléchie et diffusée
dans toutes les directions pour un matériau donné. (terre
( nue 0,16 – neige :
0,85).

F. GAUBIN ENSAPLV 75
Enveloppes : 4. Rayonnement solaire
b) Transmission de la lumière et de l’énergie
Rappel
Le rayonnement lumineux (visible ou non)
incident sur une surface est réfléchi, absorbé
et transmis. Les proportions varient suivant le
matériau, sa couleur, son épaisseur, la
longueur d’onde du rayonnement incident,
son angle d’incidence…
On distingue
: la part du rayonnement transmise
: la part du rayonnement absorbée
: la part du rayonnement réfléchie
Et on a : + + = 1; 1

On appelle facteur solaire (noté g) : la somme


du flux transmis et la part de flux absorbé
réémis vers l’intérieur sur le flux total.

F. GAUBIN ENSAPLV 76
Enveloppes : 4. Rayonnement solaire
b) Transmission de la lumière et de l’énergie
Rappel

Le facteur solaire permet d’ajuster le rôle du vitrage dans la régulation globale


des apports thermiques d’un projet.

F. GAUBIN ENSAPLV 77
Enveloppes : 4. Rayonnement solaire
b) Transmission de la lumière et de l’énergie

F. GAUBIN ENSAPLV 78
Enveloppes : 4. Rayonnement solaire
b) Transmission de la lumière et de l’énergie
La part de rayonnement transmis, absorbé et réfléchi est un
facteur d’ajustement.

F. GAUBIN ENSAPLV 79
Enveloppes : 4. Rayonnement solaire
b) Transmission de la lumière et de l’énergie
La part de rayonnement transmis, absorbé et réfléchi est un
facteur d’ajustement.

F. GAUBIN ENSAPLV 80
Enveloppes : 4. Rayonnement solaire
b) Transmission de la lumière et de l’énergie
Effet de serre
L’effet de serre est dû à la variation des
coefficients de réflexion, absorption et
transmission en fonction de la longueur
d’onde.
Le rayonnement traversant un vitrage,
essentiellement dans le visible, va être
réfléchi et absorbé par les parois opaques.
L’énergie absorbée par les parois est réémise,
mais dans l’infrarouge : qui est réfléchi et
absorbé par le vitrage.
O observe
On b d
donc un échauffement
é h ff t du
d local
l l

F. GAUBIN ENSAPLV 81
Enveloppes : 4. Rayonnement solaire
c) Propriétés des vitrages
Matériaux transparents

F. GAUBIN ENSAPLV 82
Enveloppes : 4. Rayonnement solaire
c) Propriétés des vitrages
Procédés de fabrication du verre.
Le verre est un matériau inorganique et amorphe, isotrope, il est obtenu par fusion
d’éléments minéraux (sables). Il est majoritairement constitué de dioxyde de silicium
(SiO2) mais également d’oxydes de magnésium, de sodium, calcium et de
d’aluminium. Le verre le plus couramment utilisé dans le bâtiment est composé de
75% de SiO2 , 13% de Na2O, 12% de CaO.
Le verre est un matériau très dur (6 à 7 sur l’échelle de Mohs) et très fragile (sensible
aux déformations et aux variation de tempértature).

Le verre est obtenu par fusion du sable de quartz, en présence de carbonates ou


autres éléments minéraux permettant de diminuer la température de fusion (entre
1200 ett 1600°C).
1600°C)

F. GAUBIN ENSAPLV 83
Enveloppes : 4. Rayonnement solaire
c) Propriétés des vitrages
Procédés de fabrication du verre.
Le verre chaud, à l’état visqueux peut être travaillé par:
•soufflage : travail artisanal
•Moulage : réalisation d’objets
•Coulage : le verre est passé par des laminoirs refroidis, permettant de réaliser des
verres ondulés, verres jardiniers, verres armés (avec incorporation d’un treillis
métallique, mais aussi profilés en U;
•Pressage : le verre est traité sous presse pour obtenir des objets standardisés
(
(briques de verre, pavés de verre))
•Flottage : c’est le procédé de réalisation des vitrages et verres plats de qualité
supérieure. Le verre est disposé sur un bain d’étain à 1100°C : plus léger, le verre
fl tt l’épaisseur
flotte, l’é i voulue
l (entre
( t 1,51 5 ett 12 mm)) estt obtenue
bt par le
l passage à hauteur
h t
voulue de rouleaux. Ce procédé permet de réaliser des plaques de grandes
dimensions (3.5 x 6m). Le verre ainsi obtenu peut être ultérieurement cintré (à une
température supérieure à 650 °C) C).

F. GAUBIN ENSAPLV 84
Enveloppes : 4. Rayonnement solaire
c) Propriétés des vitrages
Matériaux transparents

F. GAUBIN ENSAPLV 85
Enveloppes : 4. Rayonnement solaire
c) Propriétés des vitrages
Procédés de fabrication du verre.
•Flottage : c’est le procédé de réalisation des vitrages et verres plats de qualité
supérieure. Le verre est disposé sur un bain d’étain à 1100°C : plus léger, le verre
flotte, l’épaisseur voulue (entre 1,5 et 12 mm) est obtenue par le passage à hauteur
voulue de rouleaux. Ce procédé permet de réaliser des plaques de grandes
dimensions (3.5 x 6m). Le verre ainsi obtenu peut être ultérieurement cintré (à une
température supérieure à 650 °C).

F. GAUBIN ENSAPLV 86
Enveloppes : 4. Rayonnement solaire
c) Propriétés des vitrages
Procédés de fabrication du verre.
•Flottage : c’est le procédé de réalisation des vitrages et verres plats de qualité
supérieure. Le verre est disposé sur un bain d’étain à 1100°C : plus léger, le verre
flotte, l’épaisseur voulue (entre 1,5 et 12 mm) est obtenue par le passage à hauteur
voulue de rouleaux. Ce procédé permet de réaliser des plaques de grandes
dimensions (3.5 x 6m). Le verre ainsi obtenu peut être ultérieurement cintré (à une
température supérieure à 650 °C).

F. GAUBIN ENSAPLV 87
Enveloppes : 4. Rayonnement solaire
c) Propriétés des vitrages
Procédés de fabrication du verre.
•Flottage : c’est le procédé de réalisation des vitrages et verres plats de qualité
supérieure. Le verre est disposé sur un bain d’étain à 1100°C : plus léger, le verre
flotte, l’épaisseur voulue (entre 1,5 et 12 mm) est obtenue par le passage à hauteur
voulue de rouleaux. Ce procédé permet de réaliser des plaques de grandes
dimensions (3.5 x 6m). Le verre ainsi obtenu peut être ultérieurement cintré (à une
température supérieure à 650 °C).

F. GAUBIN ENSAPLV 88
Enveloppes : 4. Rayonnement solaire
c) Propriétés des vitrages
Procédés de fabrication du verre.
•Flottage : c’est le procédé de réalisation des vitrages et verres plats de qualité
supérieure. Le verre est disposé sur un bain d’étain à 1100°C : plus léger, le verre
flotte, l’épaisseur voulue (entre 1,5 et 12 mm) est obtenue par le passage à hauteur
voulue de rouleaux. Ce procédé permet de réaliser des plaques de grandes
dimensions (3.5 x 6m). Le verre ainsi obtenu peut être ultérieurement cintré (à une
température supérieure à 650 °C).

F. GAUBIN ENSAPLV 89
Enveloppes : 4. Rayonnement solaire
c) Propriétés des vitrages
Matériaux transparents

F. GAUBIN ENSAPLV 90
Enveloppes : 4. Rayonnement solaire
c) Propriétés des vitrages
Procédés de fabrication du verre.
•D’autres procédés de fabrication sont exploités pour réaliser d’autres matériaux
verriers : laine verre, fibres de verre…

•Afin d’améliorer certaines propriétés, on peut traiter le verre :


•Traitements thermiques : verre trempé (ESG) : le verre est porté à 600°C puis
refroidi rapidement par soufflage. Ce traitement diminue les risques de fissuration.
On obtient du verre qui se brise en petits morceaux : verre sécurit
•Traitements de surface : émaillage (pour
( colorer le vitrage),) dépolissage (sablage,
(
ponçage), sérigraphie, revêtements polymères (vitrages autonettoyants),
revêtements en couches minces (vitrages anti reflet)

F. GAUBIN ENSAPLV 91
Enveloppes : 4. Rayonnement solaire
c) Propriétés des vitrages
Procédés de fabrication du verre.

•Les vitrages peuvent également être associé pour améliorer certaines propriétés :

•Vitrages feuilletés : on colle entre 2 et 6 vitres avec une feuille de PVB transparente,
qui maintiendra le verre en cas de bris;
•Vitrages antifeu : en remplaçant le PVB par un gel à base aqueuse qui s’opacifie
avec la température.

•Vitrages isolants : doubles, triples vitrages.


•Afin d’augmenter l’isolation thermique on réalise un doublage des couches de
vitrage
it augmentant
t t ainsi
i i les
l résistances
éit superficielles.
fi i ll L’espace
L’ entre
t vitrages
it peutt
être :
• vide (très isolant, permettant de réduire l’espace entre vitrage, mais la dépression
déforme les glaces,
glaces limitant les dimensions)
•Un gaz rare (Argon, Krypton, Xénon) : très isolants et transparents.

F. GAUBIN ENSAPLV 92
Enveloppes : 4. Rayonnement solaire
c) Propriétés des vitrages
Procédés de fabrication du verre.

•On adjoint également des couches d’oxydes métalliques afin de diminuer


l’émissivité du vitrage.

F. GAUBIN ENSAPLV 93
Enveloppes : 4. Rayonnement solaire
b) Transmission de la lumière et de l’énergie
Matériaux transparents

F. GAUBIN ENSAPLV 94
Enveloppes : 5. typologies 2 : enveloppes transparentes
a. Menuiseries traditionnelles
Dispositifs d’intégration des vitrages aux façades.

Les vitrages sont intégrés dans les façades par les menuiseries extérieures, dispositifs
assurant le maintien en place du vitrage et la jonction avec les autres éléments
d’enveloppe.
Lorsqu’une façade est très majoritairement vitrée, on parle alors de mur rideau.

Les éléments de menuiserie doivent assurer étanchéité à l’air, à l’eau, la résistance


mécanique (vent,
( intrusion)) .

F. GAUBIN ENSAPLV 95
Enveloppes : 5. typologies 2 : enveloppes transparentes
a. Menuiseries traditionnelles
Dispositifs d’intégration des vitrages aux façades.
Les dispositifs varient suivant le type de paroi et suivant la position voulue pour le
vitrage .

F. GAUBIN ENSAPLV 96
Enveloppes : 5. typologies 2 : enveloppes transparentes
a. Menuiseries traditionnelles
Dispositifs d’intégration des vitrages aux façades.
Les dispositifs varient suivant le type de paroi et suivant la position voulue pour le
vitrage .

F. GAUBIN ENSAPLV 97
Enveloppes : 5. typologies 2 : enveloppes transparentes
a. Menuiseries traditionnelles
Dispositifs d’intégration des vitrages aux façades.
Les dispositifs varient suivant le type de paroi et suivant la position voulue pour le
vitrage .

F. GAUBIN ENSAPLV 98
Enveloppes : 5. typologies 2 : enveloppes transparentes
a. Menuiseries traditionnelles
Dispositifs d’intégration des vitrages aux façades.
Menuiseries bois

F. GAUBIN ENSAPLV 99
Enveloppes : 5. typologies 2 : enveloppes transparentes
a. Menuiseries traditionnelles
Dispositifs d’intégration des vitrages aux façades.
Menuiseries bois

F. GAUBIN ENSAPLV 100


Enveloppes : 5. typologies 2 : enveloppes transparentes
a. Menuiseries traditionnelles
Dispositifs d’intégration des vitrages aux façades.
Menuiseries acier

F. GAUBIN ENSAPLV 101


Enveloppes : 5. typologies 2 : enveloppes transparentes
a. Menuiseries traditionnelles
Dispositifs d’intégration des vitrages aux façades.
Menuiseries acier

F. GAUBIN ENSAPLV 102


Enveloppes : 5. typologies 2 : enveloppes transparentes
a. Menuiseries traditionnelles
Dispositifs d’intégration des vitrages aux façades.
Menuiseries aluminium

F. GAUBIN ENSAPLV 103


Enveloppes : 5. typologies 2 : enveloppes transparentes
a. Menuiseries traditionnelles
Dispositifs d’intégration des vitrages aux façades.
Menuiseries aluminium

F. GAUBIN ENSAPLV 104


Enveloppes : 5. typologies 2 : enveloppes transparentes
a. Menuiseries traditionnelles
Dispositifs d’intégration des vitrages aux façades.
Menuiseries aluminium

F. GAUBIN ENSAPLV 105


Enveloppes : 5. typologies 2 : enveloppes transparentes
b) Transmission de la lumière et de l’énergie
Dispositifs d’intégration des vitrages aux façades.
Menuiseries aluminium

F. GAUBIN ENSAPLV 106


Enveloppes : 5. typologies 2 : enveloppes transparentes
a. Menuiseries traditionnelles
Dispositifs d’intégration des vitrages aux façades.
Menuiseries PVC

F. GAUBIN ENSAPLV 107


Enveloppes : 5. typologies 2 : enveloppes transparentes
b) Murs rideaux
Dispositifs d’intégration des vitrages aux façades.
Murs rideaux :
Dispositifs menuisés traditionnel (serrage)
Initiaation aux matériauxx 3 – E344
4

F. GAUBIN ENSAPLV 108


Enveloppes : 5. typologies 2 : enveloppes transparentes
b) Murs rideaux
Dispositifs d’intégration des vitrages aux façades.
Murs rideaux :
Dispositif VEC : vitrage collé

F. GAUBIN ENSAPLV 109


Enveloppes : 5. typologies 2 : enveloppes transparentes
b) Murs rideaux
Dispositifs d’intégration des vitrages aux façades.
Murs rideaux :
Dispositif VEA: vitrage attaché

F. GAUBIN ENSAPLV 110


Enveloppes : 4. Rayonnement solaire
b) Murs rideaux
Dispositifs d’intégration des vitrages aux façades.
Murs rideaux :
Dispositif VEA: vitrage attaché

F. GAUBIN ENSAPLV 111


C5 Introduction : la question de l’énergie
définition

L'énergie (du grec : ενεργεια, energeia, force en action) est :


Ce que possède un système s’il est capable de produire du travail (petit Robert)
èd è ’l bl d d d l( b )

Energie cinétique / Energie potentielle

Principe de conservation de l’énergie :
L’énergie totale d’un système isolé est invariante au cours du temps.

Énergie thermique / énergie mécanique

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  1
Introduction : la question de l’énergie
Unités

L'énergie s ’exprime en  Joules : kg.m².s‐²


calories : 1 cal = 4,18 J
l l
(kilo)wattheures : 1KWh = 3,6 MJ
TEP : 1TEP = 41,868 GJ 

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  2
Introduction : la question de l’énergie
Catégories

Énergies primaires : énergies directement disponibles dans la nature
É
Énergies secondaires : énergies provenant de la transformation d’une énergie primaire.
d é d l f d’ é
Énergies finales : énergies consommées par l’utilisateur final (mécanique, électrique, 
thermique)

Chaine énergétique :transformations nécessaires au stockage et au transport de 
l’énergie .

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  3
Introduction : la question de l’énergie
Catégories

Parmi les énergies primaires, on distingue :
é
énergies mécaniques :
é
énergie humaine ou animale
énergie hydraulique 
é
énergie marémotrice
i é ti
énergie éolienne

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  4
Introduction : la question de l’énergie
Catégories

Parmi les énergies primaires, on distingue :
é
énergies mécaniques :
é
énergie humaine ou animale
énergie hydraulique 
é
énergie marémotrice
i é ti
énergie éolienne
énergies chimiques (provenant de la combustion)
énergie minérale solide : charbon lignite tourbe
énergie minérale solide : charbon, lignite, tourbe
énergie hydrocarbure : pétrole, gaz naturel
explosifs
biomasse : bois végétaux déchets végétaux ou animaux
biomasse : bois, végétaux, déchets végétaux ou animaux

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  5
Introduction : la question de l’énergie
Catégories

Parmi les énergies primaires, on distingue :
é
énergies mécaniques :
é
énergie humaine ou animale
énergie hydraulique 
é
énergie marémotrice
i é ti
énergie éolienne
énergies chimiques (provenant de la combustion)
énergie minérale solide : charbon lignite tourbe
énergie minérale solide : charbon, lignite, tourbe
énergie hydrocarbure : pétrole, gaz naturel
explosifs
biomasse : bois végétaux déchets végétaux ou animaux
biomasse : bois, végétaux, déchets végétaux ou animaux
énergies nucléaires
fusion
fission

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  6
Introduction : la question de l’énergie
Catégories

Parmi les énergies primaires, on distingue :
é
énergies mécaniques :
é
énergie humaine ou animale
énergie hydraulique 
é
énergie marémotrice
i é ti
énergie éolienne
énergies chimiques (provenant de la combustion)
énergie minérale solide : charbon lignite tourbe
énergie minérale solide : charbon, lignite, tourbe
énergie hydrocarbure : pétrole, gaz naturel
explosifs
biomasse : bois végétaux déchets végétaux ou animaux
biomasse : bois, végétaux, déchets végétaux ou animaux
énergies nucléaires
fusion
fission
énergies solaires
photovoltaïque
solaire thermique
q

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  7
Introduction : la question de l’énergie
Catégories

Parmi les énergies primaires, on distingue :
é
énergies mécaniques :
é
énergie humaine ou animale
énergie hydraulique 
é
énergie marémotrice
i é ti
énergie éolienne
énergies chimiques (provenant de la combustion)
énergie minérale solide : charbon lignite tourbe
énergie minérale solide : charbon, lignite, tourbe
énergie hydrocarbure : pétrole, gaz naturel
explosifs
biomasse : bois végétaux déchets végétaux ou animaux
biomasse : bois, végétaux, déchets végétaux ou animaux
énergies nucléaires
fusion
fission
énergies solaires
photovoltaïque
solaire thermique
q
géothermie
F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  8
Introduction : la question de l’énergie
Pour comparer les énergies primaires, on utilise des équivalences :

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  9
Introduction : la question de l’énergie

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  10
Introduction : la question de l’énergie
Bilan énergétique terrestre

Construction et énergie – Manfred Hegger & al – éd. PPUR 2011

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  11
Introduction : la question de l’énergie
potentiels

Construction et énergie – Manfred Hegger & al – éd. PPUR 2011

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  12
Introduction : la question de l’énergie
Évolution de la consommation d’énergies primaires

E (exa) = 1018

Construction et énergie – Manfred Hegger & al – éd. PPUR 2011


F. Gaubin ‐ ENSAPLV  13
Introduction : la question de l’énergie
Évolution de la production d’énergies primaires

Key World Energy Statistics – AIE – www.iea.org

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  14
Introduction : la question de l’énergie
Répartition des énergies primaires produites

Key World Energy Statistics – AIE – www.iea.org

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  15
Introduction : la question de l’énergie
Énergie finale consommée

Key World Energy Statistics – AIE – www.iea.org

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  16
Introduction : la question de l’énergie
Énergie finale consommée

Key World Energy Statistics – AIE – www.iea.org

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  17
Introduction : la question de l’énergie
Une consommation qui augmente, mais des réserves limitées…

wikipedia

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  18
Introduction : la question de l’énergie
En France, production

((électricité :95% nucléaire))
L’énergie en France Repères  ed. 2008– Ministère de l’écologie

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  19
Introduction : la question de l’énergie
En Allemagne, production électrique

L’énergie en France Repères  ed. 2008– Ministère de l’écologie

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  20
Introduction : la question de l’énergie
En France, consommation

((électricité :95% nucléaire))
L’énergie en France Repères  ed. 2008– Ministère de l’écologie

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  21
Introduction : la question de l’énergie

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  22
L’énergie en France Repères  ed. 2008– Ministère de l’écologie
Introduction : la question de l’énergie
En France, 

consommation par secteur
ti t

Agriculture, 
Agriculture
25% industrie et 
31%
sidérurgie
Résidentiel, 
Ré id ti l
tertiaire
44%
Transports 

Le secteur résidentiel représente 71MTep, soit 44% de l’énergie consommée.

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  23
Introduction : la question de l’énergie
La problématique de la crise énergétique

Diminution des ressources et augmentation des besoins : situation non durable

Il faut trouver de nouvelles sources d’énergie (énergies renouvelables) et réduire les 
consommations. 

Problème du réchauffement 
climatique
q

Au‐delà de la raréfaction des 
ressources, les émissions de CO2 
provoquées par l’énergie de 
combustion (pétrole, gaz, bois…) 
constituent une menace pour le 
climat et l’environnement.
Et sont produites à 46% encore 
Par les pays de l’OCDE

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  24
Introduction : la question de l’énergie
La problématique de la crise énergétique

Diminution des ressources et augmentation des besoins : situation non durable

Il faut trouver de nouvelles sources d’énergie (énergies renouvelables) et réduire les 
consommations. 

Problème du réchauffement 
climatique
q

Au‐delà de la raréfaction des 
ressources, les émissions de CO2 
provoquées par l’énergie de 
combustion (pétrole, gaz, bois…) 
constituent une menace pour le 
climat et l’environnement.

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  25
Introduction : la question de l’énergie
La problématique de la crise énergétique

Couts générés par l’effet de serre et par les émissions de particules

Construction et énergie – Manfred Hegger & al – éd. PPUR 2011

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  26
Introduction : la question de l’énergie
Les énergies renouvelables

Les énergies renouvelables (en gras)  sont des énergies qui peuvent être reconstituées 
rapidement ou qui proviennent de phénomènes réguliers ou constants. 
d d hé è é l
énergies mécaniques :
énergie humaine ou animale
énergie hydraulique 
énergie marémotrice
énergie éolienne
énergies chimiques (provenant de la combustion)
énergies chimiques (provenant de la combustion)
énergie minérale solide : charbon, lignite, tourbe
énergie hydrocarbure : pétrole, gaz naturel
explosifs
biomasse : bois, végétaux, déchets végétaux ou animaux
énergies nucléaires
fusion
fission
énergies solaires
photovoltaïque
solaire thermique
géothermie

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  27
Introduction : la question de l’énergie
Les énergies renouvelables
Leur part dans la production et la consommation totale d’énergie est pour l’instant très 
limitée. En France, les EnR représentent 13,2% (18Mtep) de l’énergie produite.
Dans le monde, les EnR
l d l représentent 13,5 % (dont 10,6% pour la biomasse) de l’énergie 
é (d l b ) d l’é
consommée et 18% de la production d’électricité (16% hydraulique).
Les énergies renouvelables n’émettant pas de gaz à effet de serre sont marginales.

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  28
Introduction : la question de l’énergie
Les énergies renouvelables
En Allemagne

P (peta) = 1015

Construction et énergie – Manfred Hegger & al – éd. PPUR 2011


F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  29
Introduction : la question de l’énergie
Les énergies renouvelables
Un développement marginal, mais très soutenu 
Exemple du parc éolien

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  30
Introduction : la question de l’énergie
Les énergies renouvelables
Un développement marginal, mais très soutenu 
Exemple du parc solaire

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  31
Introduction : la question de l’énergie
Les filières de production d’énergie :  énergies primaires fossiles.
Origine
Les hydrocarbures proviennent de l’accumulation de sédiments riches en matières 
organiques.
L’accumulation de sédiments sur cette roche, dite roche mère, provoque montée en 
température et pression, transformant la matière organique en kérogène. Lorsque la 
t
température dépasse 50°C, le kérogène est pyrolysé
é t dé 50°C l ké è t l é : sous l’action de la chaleur, eau, 
l’ ti d l h l
CO2, gaz naturel, charbon ou pétrole sont expulsés. Ce processus est très lent (entre 1 
million et 1 milliard d’années).

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  32
Introduction : la question de l’énergie
Les filières de production d’énergie :  énergies primaires fossiles.
Origine
Le charbon provient d’une roche mère où les matières organiques sont majoritairement 
d
des végétaux supérieurs (arbres, fougères...) li y a 200 à300 Ma. Sa pyrolyse va conduire 
é é é ( b f è )l à l d
à des composés de plus en plus riches en carbone (le bois est constitué d'environ 50% 
de carbone) en fonction de l’enfouissement: la tourbe (50 à 55%), le lignite (55 à 75%), 
l h ill (75 à 90%) t l' th it ( 95%) i t l h b
la houille (75 à 90%) et l'anthracite (> 95%) qui est le charbon proprement dit.
t dit

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  33
Introduction : la question de l’énergie
Les filières de production d’énergie :  énergies primaires fossiles.
Origine
Le pétrole est  un composé minéral liquide. Issu de la roche mère, et plus léger que 
l’
l’eau , il migre vers la surface : où il est dégradé, il peut être lors de cette remontée, 
l l f ù l dé dé l ê l d é
piégé.
Le pétrole est un mélange d'hydrocarbures et de molécules contenant également 
d' t
d'autres atomes, principalement du soufre, de l'azote et de l'oxygène. Certains de ces 
t i i l td f d l' t t d l' è C t i d
constituants sont, à température et à pression ambiantes, gazeux (méthane, propane, 
etc.), liquides (hexane, heptane, octane, benzène etc.) et parfois solides (paraffines, 
asphaltes etc ) Le pétrole contient des millions de molécules différentes
asphaltes, etc.). Le pétrole contient des millions de molécules différentes.

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  34
Introduction : la question de l’énergie
Les filières de production d’énergie :  énergies primaires fossiles.
Origine
Le gaz naturel est issu du craquage des hydrocarbures formés par pyrolyse. Ils sont alors 
transformés en alcanes de plus en plus légers, jusqu'au méthane CH
f é l d l l lé ' éh 4 : le plus simple 
l l l
des alcanes et principal constituant du gaz naturel (70 à 95%) D'un gisement à l'autre, 
on peut trouver des quantités variables d’autres composés.

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  35
Introduction : la question de l’énergie
Les filières de production d’énergie :  énergies primaires fossiles.
Localisation des gisements
Les ressources en énergies fossiles sont géographiquement très inégalement réparties.

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  36
Introduction : la question de l’énergie
Les filières de production d’énergie :  énergies primaires fossiles.
Localisation des gisements
Les ressources en énergies fossiles sont géographiquement très inégalement réparties.

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  37
Introduction : la question de l’énergie
Les filières de production d’énergie :  énergies primaires fossiles.
Localisation des gisements
Les ressources en énergies fossiles sont géographiquement très inégalement réparties.

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  38
Introduction : la question de l’énergie
Les filières de production d’énergie :  énergies primaires fossiles.
extraction
Les mouvements tectoniques déplacent les concentrations d’hydrocarbures et le 
charbon, parfois jusqu’en surface.
h b f ’ f

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  39
Introduction : la question de l’énergie
Les filières de production d’énergie :  énergies primaires fossiles.
extraction
Les mouvements tectoniques déplacent les concentrations d’hydrocarbures et le 
charbon, parfois jusqu’en surface.
h b f ’ f

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  40
Introduction : la question de l’énergie
Les filières de production d’énergie :  énergies primaires fossiles.
extraction
Les mouvements tectoniques déplacent les concentrations d’hydrocarbures et le 
charbon, parfois jusqu’en surface.
h b f ’ f
Mais généralement cette extraction se fait à partir de gisements souterrains.

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  41
Introduction : la question de l’énergie
Les filières de production d’énergie :  énergies primaires fossiles.
extraction
Les mouvements tectoniques déplacent les concentrations d’hydrocarbures et le 
charbon, parfois jusqu’en surface.
h b f ’ f
Mais généralement cette extraction se fait à partir de gisements souterrains.

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  42
Introduction : la question de l’énergie
Les filières de production d’énergie :  énergies primaires fossiles.
extraction
Les mouvements tectoniques déplacent les concentrations d’hydrocarbures et le 
charbon, parfois jusqu’en surface.
h b f ’ f
Mais généralement cette extraction se fait à partir de gisements souterrains.

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  43
Introduction : la question de l’énergie
Les filières de production d’énergie :  énergies primaires fossiles.
extraction
La recherche des gisements se fait par des observations géologiques de surface et des 
campagnes d’essais géotechniques. Ces hypothèses sont ensuite validées par des 
d’ é h h hè l dé d
sondages.

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  44
Introduction : la question de l’énergie
Les filières de production d’énergie :  énergies primaires fossiles.
transformations
Charbon

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  45
Introduction : la question de l’énergie
Les filières de production d’énergie :  énergies primaires fossiles.
transformations
Pétrole
Après avoir réalisé un forage permettant d’atteindre la zone de stockage naturel du 
è é l é f d’ d l d k ld
pétrole, on met en place un système de vannes, de pompes, permettant d’acheminer le 
pétrole jusqu’en surface. Les fluides présents dans le gisement (eau, gaz) sont séparés 
d ét l b t
du pétrole brut.

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  46
Introduction : la question de l’énergie
Les filières de production d’énergie :  énergies primaires fossiles.
transformations
Pétrole
Le pétrole est alors acheminé depuis la zone de production soit par oléoduc soit par 
é l l h éd l d d lé d
voie maritime (pétroliers – superpétroliers : (50 à 550 000 t).

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  47
Introduction : la question de l’énergie
Les filières de production d’énergie :  énergies primaires fossiles.
transformations
Pétrole
Le pétrole est alors acheminé depuis la zone de production soit par oléoduc soit par 
é l l h éd l d d lé d
voie maritime (pétroliers – superpétroliers : (50 à 550 Mt).

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  48
Introduction : la question de l’énergie
Les filières de production d’énergie :  énergies primaires fossiles.
transformations
Pétrole
Il est stocké dans des réservoirs ou dans des poches imperméables du sous‐sol, 
l ké d d é d d h é bl d l
généralement sur les lieux de production, les terminaux pétroliers ou à proximité des 
raffineries.

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  49
Introduction : la question de l’énergie
Les filières de production d’énergie :  
énergies primaires fossiles.
transformations
Pétrole
é l
Le pétrole est ensuite raffiné : par divers 
procédés chimiques en sont extraits des 
composés plus légers, volatils.
é l lé l til
Les trois principales "coupes" pétrolières 
sont obtenues dans une tour de distillation 
: les légers (gaz naphta et essences) les
: les légers (gaz, naphta et essences), les 
moyens (kérosène, diesel et fuel 
domestique) et les lourds (fuel lourd ou 
résidu atmosphérique)
résidu atmosphérique). 
Le fioul lourd peut également être à son 
tour être transformé par des procédés plus 
spécifiques en produits légers.
spécifiques en produits légers.
Le raffinage permet également d’extraire 
les produits de base de la pétrochimie (non 
énergétiques.
g q

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  50
Introduction : la question de l’énergie
Les filières de production d’énergie :  énergies primaires fossiles.
transformations
Pétrole

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  51
Introduction : la question de l’énergie
Les filières de production d’énergie :  énergies primaires fossiles.
transformations
Gaz
Les procédés d’extraction sont similaires à ceux du pétrole. Il est alors épuré (on élimine 
édé d’ l à d é l l l é é ( él
les composés non combustibles).
Le gaz est alors acheminé depuis la zone de production soit par gazoduc soit par voie 
maritime (méthaniers) : le gaz est mis sous pression et transporté sous forme liquide 
iti ( éth i ) l t i i tt té f li id
(GNL : gaz naturel liquéfié).
Il est stocké comme le pétrole.

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  52
Introduction : la question de l’énergie
Les filières de production d’énergie :  énergies primaires fossiles.
transformations
Gaz

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  53
Introduction : la question de l’énergie
Les filières de production d’énergie :  énergie nucléaire.
Physique
L’énergie nucléaire provient du phénomène de la 
fission atomique.
La fission se produit lorsqu’un neutron percute le 
noyau d’un atome lourd, le noyau impacté se 
scinde alors en deux noyaux plus légers libérant 
i d l d l lé libé t
une énergie considérable.
Cette fission génère une réaction en chaîne entre 
les noyaux des autres atomes qui dégage une
les noyaux des autres atomes, qui dégage une 
énergie cinétique récupérée sous forme de 
chaleur dans les réacteurs nucléaires et 
transformée en électricité
transformée en électricité.
L’utilisation de la fission nucléaire à usage civil a 
été développée à partir des années 50, aux USA, 
en URSS puis en France
en URSS, puis en France.

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  54
Introduction : la question de l’énergie
Les filières de production d’énergie :  énergie nucléaire.
Combustible nucléaire
Le combustible nucléaire est un matériau contenant des matériaux fissibles. 
L’uranium 235 est le seul matériau fissible naturel.
Le minerai d’uranium est extrait du sol et doit être traité pour en extraire le métal.

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  55
Introduction : la question de l’énergie
Les filières de production d’énergie :  énergie nucléaire.
Combustible nucléaire
Le minerai d’uranium est extrait du sol et doit être traité pour en extraire le métal.
Sa teneur en uranium varie entre 1 et 5 kg/T

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  56
Introduction : la question de l’énergie
Les filières de production d’énergie :  énergie nucléaire.
Combustible nucléaire
Le minerai d’uranium est extrait du sol et doit être traité pour en extraire le métal.
Le minerai et broyé et l’uranium est progressivement concentré en une pâte jaune :  le 
yellow cake, contenant environ 75% d’oxyde d’uranium.

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  57
Introduction : la question de l’énergie
Les filières de production d’énergie :  énergie nucléaire.
Combustible nucléaire
Le minerai d’uranium est extrait du sol et doit être traité pour en extraire le métal.
Le minerai et broyé et l’uranium est progressivement concentré en une pâte jaune :  le 
yellow cake, contenant environ 75% d’oxyde d’uranium.
Ce produit est ensuite raffiné chimiquement et converti en tétrafluorure d’uranium.
P
Pour alimenter un réacteur nucléaire, le combustible doit avoir une teneur de 3 à 5% 
li t é t lé i l b tibl d it i t d 3 à 5%
d’uranium 235, or l’uranium naturel (majoritairement 238) n’en contient que 0,7 %. 
Deux techniques d’enrichissement de l’uranium existent qui exploitent la différence 
de masse des deux isotopes : la diffusion gazeuse et l’ultracentrifugation
de masse des deux isotopes : la diffusion gazeuse et l ultracentrifugation.

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  58
Introduction : la question de l’énergie
Les filières de production d’énergie :  énergie nucléaire.
Combustible nucléaire
Le produit enrichi est converti en oxyde d’uranium et fritté et mis en forme de petits 
cylindres.

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  59
Introduction : la question de l’énergie
Les filières de production d’énergie :  énergie nucléaire.
Combustible nucléaire
Le produit enrichi est converti en oxyde d’uranium et fritté et mis en forme de petits 
cylindres.

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  60
Introduction : la question de l’énergie
Les filières de production d’énergie :  énergie nucléaire.
Combustible nucléaire
Le produit enrichi est converti en 
oxyde d’uranium et fritté et mis en 
forme de petits cylindres.
Ces cylindres sont enfilés dans des 
gaines de zirconium de 4m de long 
i d i i d 4 d l
:les crayons, qui sont ensuite 
assemblés en réseaux verticaux de 
264 crayons
264 crayons.

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  61
Introduction : la question de l’énergie
Les filières de production d’énergie :  énergie nucléaire.
Combustible nucléaire
Le produit enrichi est converti en 
oxyde d’uranium et fritté et mis en 
forme de petits cylindres.
Ces cylindres sont enfilés dans des 
gaines de zirconium de 4m de long 
i d i i d 4 d l
:les crayons, qui sont ensuite 
assemblés en réseaux verticaux de 
264 crayons
264 crayons.
Le combustible est implanté dans le 
cœur du réacteur pendant environ 3 
à 4 ans produisant de l’énergie
à 4 ans, produisant de l énergie.
Progressivement le combustible 
devient moins performant 
(consommation de l’U235
(consommation de l U235, apparition 
apparition
de produits perturbant la réaction en 
chaine). 

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  62
Introduction : la question de l’énergie
Les filières de production d’énergie :  énergie nucléaire.
Combustible nucléaire
Ce combustible usé est retiré du réacteur, mais étant très radioactif et dégageant 
beaucoup de chaleur, il est conservé pendant 3 ans  dans une piscine de 
refroidissement.
Il est ensuite retraité pour récupérer les 94% de plutonium et d’uranium qu’il 
contient. L’uranium sera à nouveau enrichi. Le plutonium peut être exploité dans 
ti t L’ i à i hi L l t i t êt l ité d
certaines centrales sous forme de Mox.

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  63
Introduction : la question de l’énergie
Les filières de production d’énergie :  énergie nucléaire.
Combustible nucléaire
Les déchets nucléaires (60 000 T/an  en France) sont à 90% à vie courte (perdant 
leur radioactivité quasiment totalement en moins de 300 ans) :ceux là sont 
stockés dans des futs en béton ou acier en surface (à la Hague par exemple).
Les déchets à vie longue (plusieurs milliers voire centaines de milliers d’années) 
sont vitrifiés. 
t it ifié

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  64
Introduction : la question de l’énergie
Les filières de production d’énergie :  énergie nucléaire.
Combustible nucléaire

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  65
Introduction : la question de l’énergie
Les filières de production d’énergie :  énergie nucléaire.
Centrale nucléaire : principe de fonctionnement
L’énergie libérée par la fission génère une forte quantité de chaleur, qui est convertie en 
é
énergie mécanique, puis convertie en énergie électrique via une turbine. 
é é él b

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  66
Introduction : la question de l’énergie
Les filières de production d’énergie :  énergie nucléaire.
Centrale nucléaire : principe de fonctionnement
La plupart des réacteurs réalisés en France sont de type REP : réacteurs à eau sous 
pression.
Le bâtiment du réacteur est constitué d’une double enceinte étanche, contenant le 
réacteur et les générateurs de vapeur.

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  67
Introduction : la question de l’énergie
Les filières de production d’énergie :  énergie nucléaire.
Centrale nucléaire : principe de fonctionnement
Dans le cas d’un REP, la chaleur générée par le réacteur est récupérée par l’eau du 
circuit primaire, (circuit fermé d’eau maintenue liquide sous pression de 155b à une 
( f é d’ l d d bà
température d’environ 300°C).

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  68
Introduction : la question de l’énergie
Les filières de production d’énergie :  énergie nucléaire.
Centrale nucléaire : principe de fonctionnement
Ce circuit d’eau primaire  (source chaude )alimente plusieurs générateurs de vapeur 
(é h
(échangeurs thermiques), qui permettent de transmettre l’énergie à l’eau du circuit 
h ) d l’é à l’ d
secondaire (source froide). 

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  69
Introduction : la question de l’énergie
Les filières de production d’énergie :  énergie nucléaire.
Centrale nucléaire : principe de fonctionnement
Ce circuit secondaire est également un circuit fermé dont l’eau est successivement 
chauffée jusqu’à vaporisation (générateur de vapeur), puis refroidie par un condenseur 
h ffé ’à ( é é d ) f d d
(alimenté par l’eau d’un fleuve ou de la mer).

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  70
Introduction : la question de l’énergie
Les filières de production d’énergie :  énergie nucléaire.
Centrale nucléaire : principe de fonctionnement
L’eau du circuit secondaire vaporisée alimente une turbine où elle est détendue (sa 
pression diminue), actionnant ainsi les roues de la turbine.
d ) l d l b
La turbine actionne un alternateur qui produit de l’énergie électrique.
Le rendement de l’ensemble de ces conversions est d’environ 33%.

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  71
Introduction : la question de l’énergie
Les filières de production d’énergie :  énergie nucléaire.
Les cheminées ont pour but de refroidir par courant d’air et évaporation, l’ eau du 
circuit de refroidissement.

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  72
Introduction : la question de l’énergie
Les filières de production d’énergie :  énergies renouvelables mécaniques.
Energie éolienne
L’énergie du vent provient indirectement du soleil, qui échauffe les masses d’air de 
l’
l’atmosphère de manière non uniforme, créant ainsi des mouvements de convection. 
hè d è f é d d
On estime qu’un 1 à 2% de l’énergie solaire reçue par la terre est convertie en vent, 50 
fois plus que l’énergie solaire convertie en biomasse par photosynthèse.
(L’é
(L’énergie totale due au rayonnement solaire est énorme : l’énergie reçue en 30 min par 
i t t l d t l i té l’é i 30 i
la terre est équivalente à l’énergie consommée mondialement en un an.)

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  73
Introduction : la question de l’énergie
Les filières de production d’énergie :  énergies renouvelables mécaniques.
Energie éolienne
L’énergie mécanique du vent est exploitée dès l’antiquité : voile, moulins.

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  74
Introduction : la question de l’énergie
Les filières de production d’énergie :  énergies renouvelables mécaniques.
Energie éolienne
L’utilisation de l’énergie éolienne repose sur la création de zones de dépression autour 
d’
d’un objet (voile, aile, pale), sous l’action du vent.
b ( l l l ) l’ d
Cette création d’une zone de dépression est appelée « effet Bernoulli » et découle du 
principe de Bernoulli.

Effet Bernoulli sur une voile 

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  75
Introduction : la question de l’énergie
Les filières de production d’énergie :  énergies renouvelables mécaniques.
Energie éolienne
Depuis le début des années 90, on a développé la technologie des éoliennes électriques 
pour atteindre des puissances significatives.
d d f

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  76
Introduction : la question de l’énergie
Les filières de production d’énergie :  énergies renouvelables mécaniques.
Energie éolienne
Le principe de fonctionnement d’une éolienne repose sur l’exploitation de l’effet 
Bernoulli. Les pales, profilées comme des hélices d’avion, permettent de mettre en 
ll l f lé d hél d’ d
mouvement un aérogénérateur (turbine) qui transforme l’énergie cinétique des pales 
en énergie électrique.
L
La puissance maximale récupérable par une éolienne est proportionnelle au cube de la 
i i l é é bl é li t ti ll b d l
vitesse du vent :
S v3
P 0
, avec 0 1,23kg / m 3
2
La règle de Betz établit que la puissance maximale récupérable est de :
PB 0,37 S v 3
La puissance électrique est fonction du rendement de l’altenateur : 
La puissance d’une
La puissance d une éolienne correspond à sa puissance à plein régime.
éolienne correspond à sa puissance à plein régime.
PE 0,35 PB 0,13 S v 3
On considère qu’une éolienne fonctionnant à plein régime pendant 1/4  ou 1/3 de 
q p g p / /
l’ année est rentable. 
F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  77
Introduction : la question de l’énergie
Les filières de production d’énergie :  énergies renouvelables mécaniques.
Energie éolienne

Exemplel calcul de la puissance d’une éolienne de hauteur de mât 92 m et de diamètre 
l ld l d’ é l d h d â d d è
d’hélice 80 m.

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  78
Introduction : la question de l’énergie
Les filières de production d’énergie :  énergies renouvelables mécaniques.
Energie éolienne

Exemplel calcul de la puissance d’une éolienne de hauteur de mât 92 m et de diamètre 
l ld l d’ é l d h d â d d è
d’hélice 80 m.

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  79
Introduction : la question de l’énergie
Les filières de production d’énergie :  énergies renouvelables mécaniques.
Energie éolienne
On considère qu’une éolienne fonctionnant à plein régime pendant 1/4  ou 1/3 de 
l’ année est rentable. 
é bl
Les éoliennes actuelles ont une plage de fonctionnement située entre 10 et 90 
km/h.Les plus grandes ont une puissance à plein régime (puissance nominale : 1 à 
3 MW (j
3 MW (jusqu’à 6MW).
’à 6MW)
Les éoliennes les plus répandues sont à axe horizontal, cependant, on développe 
également des éoliennes à axe vertical (système DARREIUS ou système 
SAVONIUS). 
SAVONIUS)

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  80
Introduction : la question de l’énergie
Les filières de production d’énergie :  énergies 
renouvelables mécaniques.
Energie éolienne
On considère qu’une éolienne fonctionnant à plein 
dè ’ é l f à l
régime pendant 1/4  ou 1/3 de l’ année est rentable. 
Les éoliennes actuelles ont une plage de fonctionnement 
située entre 10 et 90 km/h.Les
it é t 10 t 90 k /h L plus grandes ont une 
l d t
puissance à plein régime (puissance nominale : 1 à 3 MW 
(jusqu’à 6MW).
Les éoliennes les plus répandues sont à axe horizontal
Les éoliennes les plus répandues sont à axe horizontal, 
cependant, on développe également des éoliennes à axe 
vertical (système DARREIUS ou système SAVONIUS). 

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  81
Introduction : la question de l’énergie
Les filières de production d’énergie :  énergies renouvelables mécaniques.
Energie éolienne
Le choix de l’implantation de l’éolienne est déterminant. L’étendue des zones exposées 
au vent permet d’évaluer le potentiel éolien d’une région ou d’un pays. La France 
d’é l l l é l d’ é d’
possède le second potentiel d’Europe, après le Royaume‐Uni :
•20GW terrestres pour une production de 50TWh/an 
•40GW offshore pour une production de 200 TWh/an  
40GW ff h d ti d 200 TWh/

(à comparer aux 60 GW et 500 TWh/an du nucléaire )


(à comparer aux 60 GW et 500 TWh/an du nucléaire.)

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  82
Introduction : la question de l’énergie
Les filières de production d’énergie :  énergies renouvelables mécaniques.
Energie éolienne
Pour définir les zones où vitesse et régularité du vent sont suffisantes : on parle de 
gisements de vent. La France dispose de gisements distincts permettant de lisser la 
d d d d d l l
production.

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  83
Introduction : la question de l’énergie
Les filières de production d’énergie :  énergies renouvelables mécaniques.
Energie hydraulique

Le déplacement d’une masse d’eau génère une énergie cinétique importante. Divers 
dé l d’ d’ é è é é
phénomènes naturels déplaçant de l’eau sont exploités, essentiellement pour produire 
de l’énergie électrique : cascades, cours d’eaux, marée, houle, tsunamis…

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  84
Introduction : la question de l’énergie
Les filières de production d’énergie :  énergies renouvelables mécaniques.
Energie hydraulique

Le déplacement d’une masse d’eau génère une énergie cinétique importante. Divers 
dé l d’ d’ é è é é
phénomènes naturels déplaçant de l’eau sont exploités, essentiellement pour produire 
de l’énergie électrique : cascades, cours d’eaux, marée, houle, tsunamis…

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  85
Introduction : la question de l’énergie
Les filières de production d’énergie :  énergies renouvelables mécaniques.
Energie hydraulique
Centrales hydro‐électriques : 
On utilise divers types de barrages (barrages‐poids, barrages voûtes, barrages mobiles) 
l d d b (b d b û b bl )
pour créer des retenues d’eau, constituant un potentiel énergétique.

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  86
Introduction : la question de l’énergie
Les filières de production d’énergie :  énergies renouvelables mécaniques.
Energie hydraulique
Centrales hydro‐électriques : 
On utilise divers types de barrages (barrages‐poids, barrages voûtes, barrages mobiles) 
l d d b (b d b û b bl )
pour créer des retenues d’eau, constituant un potentiel énergétique.

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  87
Introduction : la question de l’énergie
Les filières de production d’énergie :  énergies renouvelables mécaniques.
Energie hydraulique
Centrales hydro‐électriques : 
On utilise divers types de barrages (barrages‐poids, barrages voûtes, barrages mobiles) 
l d d b (b d b û b bl )
pour créer des retenues d’eau, constituant un potentiel énergétique.

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  88
Introduction : la question de l’énergie
Les filières de production d’énergie :  énergies renouvelables mécaniques.
Energie hydraulique
Centrales hydro‐électriques : 
L’eau de la retenue est canalisée (de manière régulée) dans une conduite forcée vers 
’ d l l é (d è é lé ) d d f é
une turbine située plus bas qui convertit l’énergie cinétique de l’eau en énergie 
électrique.

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  89
Introduction : la question de l’énergie
Les filières de production d’énergie :  énergies renouvelables mécaniques.
Energie hydraulique
Centrales hydro‐électriques : 
L’eau de la retenue est canalisée (de manière régulée) dans une conduite forcée vers 
’ d l l é (d è é lé ) d d f é
une turbine située plus bas qui convertit l’énergie cinétique de l’eau en énergie 
électrique.
D
Depuis la seconde moitié du XIXème siècle, divers types de turbines alternateurs 
i l d itié d XIXè iè l di t d t bi lt t
(Pelton, Francis, Kaplan)ont été développées afin d’améliorer le rendement 
énergétique.

Turbine Pelton Turbine Francis
F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  90
Introduction : la question de l’énergie
Les filières de production d’énergie :  
énergies renouvelables mécaniques.
Energie hydraulique
Centrales hydro‐électriques : 
l h d él
L’eau de la retenue est canalisée (de 
manière régulée) dans une conduite 
f é
forcée vers une turbine située plus bas 
t bi it é l b
qui convertit l’énergie cinétique de l’eau 
en énergie électrique.
Depuis la seconde moitié du XIXème
Depuis la seconde moitié du XIXème 
siècle, divers types de turbines 
alternateurs (Pelton, Francis, Kaplan)ont 
été développées afin d’améliorer
été développées afin d améliorer le 
le
rendement énergétique.

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  91
Introduction : la question de l’énergie
Les filières de production d’énergie :  énergies renouvelables mécaniques.
Energie hydraulique
Centrales hydro‐électriques : 
Les hauteurs de chute et débits sont très variables : dans les zones plates on exploite le 
h d h déb è bl d l l l l
débit des fleuves avec une hauteur de chute réduite (au Brésil le barrage Itaïpu
alimente une centrale électrique de 12 600 MW).

Barrage de la grande Dixence, Suisse : hauteur 
du barrage 285 m, hauteur de chute : 1880m – F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  92
Puissance 1,2 GW
Introduction : la question de l’énergie
Les filières de production d’énergie :  énergies renouvelables mécaniques.
Energie hydraulique
Centrales hydro‐électriques : 
Les hauteurs de chute et débits sont très variables : dans les zones plates on exploite le 
h d h déb è bl d l l l l
débit des fleuves avec une hauteur de chute réduite (au Brésil le barrage Itaïpu
alimente une centrale électrique de 12 600 MW).

Barrage des trois‐gorges, 
Chi h t
Chine: hauteur du barrage 
d b
110m, hauteur de chute : 90m 
– Puissance 18 GW 93
F. Gaubin  ‐ ENSAPLV 
Introduction : la question de l’énergie
Les filières de production d’énergie :  énergies renouvelables mécaniques.
Energie hydraulique
Centrales hydro‐électriques : 
Les hauteurs de chute et débits sont très variables : dans les zones plates on exploite le 
h d h déb è bl d l l l l
débit des fleuves avec une hauteur de chute réduite (au Brésil le barrage Itaïpu
alimente une centrale électrique de 12 600 MW).

Barrage des trois‐gorges, 
Chine: hauteur du barrage 
110m, hauteur de chute : 90m 
– Puissance 18 GW
F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  94
Introduction : la question de l’énergie
Les filières de production d’énergie :  énergies renouvelables mécaniques.
Energie hydraulique
Centrales hydro‐électriques : 
Les hauteurs de chute et débits sont très variables : dans les zones plates on exploite le 
h d h déb è bl d l l l l
débit des fleuves avec une hauteur de chute réduite (au Brésil le barrage Itaïpu
alimente une centrale électrique de 12 600 MW).

Barrage d’Itaipu, 
Brésil/Paraguay: hauteur du 
barrage 196m, longueur 8 km 
h
hauteur de chute : 80m –
d h 80
Puissance 12,6 GW

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  95
Introduction : la question de l’énergie
Les filières de production d’énergie :  énergies renouvelables mécaniques.
Energie hydraulique
Centrales hydro‐électriques : 
La plus grosse centrale hydroélectrique en France dispose de 1800 MW en deux 
l l h d él d d d
minutes (l’énergie hydroélectrique est utilisé comme source de régulation du nucléaire, 
très lent dans ses variations)
L
Les centrales hydroélectriques représentent 18% de l’électricité mondiale produite. 
t l h d él t i é t t 18% d l’él t i ité di l d it

Barrage de Grand
Barrage de Grand’Maison
Maison, Isère: hauteur du barrage 
Isère: hauteur du barrage
140m, longueur 550 m hauteur de chute : 922 m–
Puissance 1,8 GW
STEP : en période de basse consommation électrique, le 
surplus de production (nucléaire) est absorbé par les 
turbines réversibles qui pompent l’eau de la réserve 
b é bl l’ d l é
inférieure vers la réserve supérieure
F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  96
Introduction : la question de l’énergie
Les filières de production d’énergie :  énergies renouvelables mécaniques.
Energie hydraulique
Usines marémotrices.
Les usines marémotrices exploitent l’énergie due aux phénomènes de marées.
é l l’é d hé è d é
Les marées sont dues à l’effet de l’attraction lunaire et solaire. Elles sont perceptibles 
sur de grandes masse d’eau (océans). 

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  97
Introduction : la question de l’énergie
Les filières de production d’énergie :  énergies renouvelables mécaniques.
Energie hydraulique
Usines marémotrices.
L’effet de marnage (variation du niveau de l’eau) est dépendant de multiples facteurs. 
’ ff d ( d d l’ ) dé d d l l f
En France, le record est mesuré lors des vives‐eaux au Mont‐Saint‐Michel : 12,6 m.
Une usine marémotrice s’implante dans un site favorable (baie ou estuaire) disposant 
d’
d’un marnage minimum de 4 m : c’est un barrage établi en travers d’un estuaire qui 
i i d 4 ’ t b ét bli t d’ t i i
retient l’eau à marée montante, puis la relâche dans ses turbines lorsque la différence 
de niveau est suffisante.

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  98
Introduction : la question de l’énergie
Les filières de production d’énergie :  énergies renouvelables mécaniques.
Energie hydraulique
Usines marémotrices.
Les turbines utilisées sont des turbines réversibles de type Kaplan et l’électricité peut 
b l é d b é bl d l l’él é
être produite selon le cycle des marées. La durée de fonctionnement est de l’ordre de 6 
à 7h / jour.
P d’
Peu d’exemples existent dans le monde : l’usine de la Rance, équipée de 24 turbines 
l i t td l d l’ i d l R é i é d 24 t bi
Kaplan, totalisant 240 MW, produit 540 GWh/an.  

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  99
Introduction : la question de l’énergie
Les filières de production d’énergie :  énergies renouvelables mécaniques.
Energie hydraulique
Autres dispositifs
De nombreuses recherches sont en cours pour exploiter l’énergie cinétique des mers : 
b h h l l’é é d
•déferlement, 
•machines oscillantes, 
•systèmes à colonne d’eau, 
tè à l d’
•hydrauliennes (turbines hydrocinétiques).

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  100


Introduction : la question de l’énergie
Les filières de production d’énergie :  énergies renouvelables solaires.
L’énergie première apportée à la terre est celle du soleil. 
Elle est directement exploitée par la nature (photosynthèse) et s’exprime dans de 
nombreux phénomènes atmosphériques (vents, tornades, dépressions…) et 
b hé è hé ( d dé )
océaniques.

LLe rayonnement solaire provient de la fusion des atomes d’hydrogène qui le composent 
t l i i td l f i d t d’h d è il t
essentiellement. La puissance qu’il diffuse dans l’espace est de l’ordre de 4.1023 kW.
La terre n’en capte qu’une infime partie qui représente cependant environ 10 à 20 000 
fois plus que ce qu’on
fois plus que ce qu on y consomme.
y consomme

L’énergie solaire apparait donc comme une source énorme et inépuisable, cependant 
son exploitation est complexe et en plein développement
son exploitation est complexe et en plein développement.
On distingue deux types d’énergies solaire : 
•l’énergie solaire thermique
•L’énergie
L énergie solaire photovoltaïque
solaire photovoltaïque

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  101


Introduction : la question de l’énergie
Les filières de production d’énergie :  énergies renouvelables solaires.
•l’énergie solaire thermique

Deux familles technologiques ont été développées : 
f ll h l é é dé l é
•Les concentrateurs thermiques : qui concentrent le rayonnement en un point 
pour permettre une élévation très importante de la température en point donné 
(j
(jusqu’à 4000°C pour les fours solaires les plus importants). 
’à 4000°C l f l i l l i t t)
Divers types sont exploités depuis le petit sytème manuportable destiné à la 
cuisson des aliments, jusqu’aux centrales à miroirs cylindro‐paraboloïdes (Harper 
Lake USA 450°C
Lake, USA, 450 C,  310 MW, 800 ha).
310 MW 800 ha)

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  102


Introduction : la question de l’énergie
Les filières de production d’énergie :  énergies renouvelables solaires.
•l’énergie solaire thermique

Deux familles technologiques ont été développées : 
f ll h l é é dé l é
•Les concentrateurs thermiques : qui concentrent le rayonnement en un point 
pour permettre une élévation très importante de la température en point donné 
(j
(jusqu’à 4000°C pour les fours solaires les plus importants). 
’à 4000°C l f l i l l i t t)
Divers types sont exploités depuis le petit sytème manuportable destiné à la 
cuisson des aliments, jusqu’aux centrales à miroirs cylindro‐paraboloïdes (Harper 
Lake USA 450°C
Lake, USA, 450 C,  80 MW) ou aux fours solaires expérimentaux (Odeillo
80 MW) ou aux fours solaires expérimentaux (Odeillo – 3 800
3 800°C
C, 
pour 4835 m², 1GW thermique).

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  103


Introduction : la question de l’énergie
Les filières de production d’énergie :  énergies géothermiques.
La température du sous‐sol augmente de 1°C tous les 30 à40 m. Dans certaines régions 
volcaniques ce gradient peut même passer à 1°C pour 25 m. Cette quantité de chaleur 
d
du sous‐sol provient de la chaleur du noyau, du rayonnement des matériaux radioactifs 
l d l h l d d d é d f
(uranium…) mais également des déformations dues à la gravitation.
La géothermie exploite la chaleur du sous‐sol. On distingue trois types de gisements : 
b
basse, moyenne et haute enthalpie.
th t th l i

Moyenne enthalpie : correspond à 
Moyenne enthalpie : correspond à
l’exploitation de sources souterraines 
chaudes , dont l’eau est pompée et 
permet par un système d’échangeur
permet par un système d échangeur 
de chauffer un circuit de distribution 
de chaleur. (de 30°C à 180°C)
Haute enthalpie (>180°C)
Haute enthalpie (>180 C) : on exploite 
: on exploite
des sources particulièrement chaudes 
dont la quantité de chaleur permet la 
mise en place de centrales électriques.
p q

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  104


Introduction : la question de l’énergie
Les filières de production d’énergie :  biomasse et déchets.
Les énergies de biomasse sont les énergies provenant de :
•La combustion du bois;
•La combustion des déchets;
b d dé h
•L’exploitation des gaz émis par les animaux ou leurs excréments (biogaz)
•L’exploitation de biocarburants.

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  105


Introduction : la question de l’énergie
Les filières de production d’énergie :  biomasse et déchets.
Les énergies de biomasse sont les énergies provenant de :
•La combustion du bois.

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  106


Introduction : la question de l’énergie
Les filières de production d’énergie :  biomasse et déchets.
Les énergies de biomasse sont les énergies provenant de :
•La combustion des déchets.

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  107


Introduction : la question de l’énergie
Les filières de production d’énergie :  biomasse et déchets.
Les énergies de biomasse sont les énergies provenant de :
•La combustion des déchets.

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  108


Introduction : la question de l’énergie
Les filières de production d’énergie :  biomasse et déchets.
Les énergies de biomasse sont les énergies provenant de :
•La combustion des déchets.

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  109


Introduction : la question de l’énergie
Les filières de production d’énergie :  biomasse et déchets.
•L’exploitation des gaz émis par les animaux ou leurs excréments (biogaz)

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  110


Introduction : la question de l’énergie
Les filières de production d’énergie :  biomasse et déchets.
•L’exploitation des gaz émis par les animaux ou leurs excréments (biogaz)

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  111


Introduction : la question de l’énergie
Les filières de production d’énergie :  biomasse et déchets.
Les énergies de biomasse sont les énergies provenant de :
•L’exploitation de agrocarburants.

Deux filières principales :

•Filière huiles
Filiè h il

•Filière alcool

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  112


Introduction : la question de l’énergie
Les filières de production d’énergie :  biomasse et déchets.
Les énergies de biomasse sont les énergies provenant de :
•L’exploitation de agrocarburants
•Filière huiles
lè h l
A partir d’espèces végétales oléifères (palmier à huile, le tournesol, le colza…). On
extrait l’huile par pressage.
C tt huile
Cette h il estt :
•Utilisée brute (on parle d’HVB ou d’HVP), mélangée ou pas dans des moteurs adaptés
ou
•Transformée en biodiesel ou diester par transestérification avec du méthanol ou de
l'éthanol, qui produit des Esters dont les molécules plus petites peuvent alors être
utilisées comme carburant (sans soufre, non toxique et hautement biodégradable) dans
les moteurs diesel.
diesel

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  113


Introduction : la question de l’énergie
Les filières de production d’énergie :  biomasse et déchets.
Les énergies de biomasse sont les énergies provenant de :
•L’exploitation de agrocarburants
•Filière huiles
lè h l
•Utilisée brute (on parle d’HVB ou d’HVP), mélangée ou pas dans des moteurs adaptés
ou
•Transformée
T f é en biodiesel
bi di l ou diester
di t par transestérification
t té ifi ti avec du
d méthanol
éth l ou de
d
l'éthanol, qui produit des Esters dont les molécules plus petites peuvent alors être
utilisées comme carburant (sans soufre, non toxique et hautement biodégradable) dans
les moteurs diesel.
diesel

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  114


Introduction : la question de l’énergie
Les filières de production d’énergie :  biomasse et déchets.
Les énergies de biomasse sont les énergies provenant de :
•L’exploitation de agrocarburants
•Filière alcools
lè l l
A partir du sucre produit par des végétaux (canne à sucre, betterave, céréales…), on 
produit du bioéthanol par  fermentation par des levures. 
L'éth
L'éthanol, volatil être utilisé partiellement ou totalement dans les moteurs à essence. 
l l til êt tili é ti ll t t t l td l t à
On obtient également par dégradation enzymatique du biobutanol. 

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  115


Introduction : la question de l’énergie
Les filières de production d’énergie :  biomasse et déchets.
Les énergies de biomasse sont les énergies provenant de :
•L’exploitation de agrocarburants

Les deux filières exploitent les organes de réserves des plantes (graines) et font 
concurrence aux cultures vivrières.

Se développent d’autres filières : à partir de la cellulose, d’algues… 

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  116


C6 Équipements techniques
Plan du cours
• Introduction : l’énergie
• Chauffage ventilation climatisation
a. Production de chaleur
d d h l
b. Distribution de la chaleur
c. Production de froid
d Traitement de l’air
d. T it t d l’ i
• Plomberie et sanitaires
a. Les types d’eaux et leurs réseaux
b Traitement des eaux
b. Traitement des eaux
• Electricité
a. Réseaux
b Conception d
b. Conception d’une
une installation
installation
c. Équipements terminaux
d. Optimisation les installations
e. Gestion de l
Gestion de l’éclairage
éclairage
f. Production autonome d’électricité
• synthèse

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  1
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Introduction/présentation

Chauffage ventilation climatisation : CVC en français / HVAC en anglais

Désigne l’ensemble des équipements et installations qui ont pour objet d’assurer le 
chauffage des locaux, leur climatisation, mais également le traitement de l’air :
R ll t é h ff filt ti
Renouvellement, préchauffage, filtration.

Ces installations ont pour but d’optimiser la qualité de l’air en régulant :
•Son hygiène
•Son hygiène
•Sa température
•Son hygrométrie
•Sa pression et ses flux
•Sa pression et ses flux.

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  2
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Introduction/présentation

Chauffage ventilation climatisation : CVC en français / HVAC en anglais

Ce poste est récent dans l’histoire du bâtiment, mais de plus en plus important :

•Exigences de confort
E i d f t
•Exigences de salubrité
•Exigences d’économies d’énergie

En effet, l’amélioration des performances thermiques du bâtiment diminuent les 
besoins en chauffage et climatisation,
Mais l’étanchéité
Mais l accrue nécessite le développement d’installations
étanchéité accrue nécessite le développement d de traitement d’air
installations de traitement d air.

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  3
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Production de chaleur

Dimensionnement :
Charge thermique nominale ou besoin de chauffage : puissance thermique nécessaire 
h h l b d h ff h é
pour maintenir les températures intérieures aux niveaux requis.

IlIl s’agit d’un calcul –
’ it d’ l l défini règlementairement –
défi i è l t i t qui permet de déterminer la quantité 
i t d dét i l tité
d’énergie nécessaire au chauffage du bâtiment.

Les équipements sont dimensionnés par rapport à ce besoin


Les équipements sont dimensionnés par rapport à ce besoin.

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  4
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Production de chaleur

Dimensionnement :
Le besoin en chauffage dépend :
b h ff dé d
•De la situation géographique
•De l’altitude
•Des apports passifs (occupants, apports solaires)
D t if ( t t l i )
•Des pertes à l’émission.
•Des pertes par transmission
•Des pertes par ventilation
•Des pertes par ventilation

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  5
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Production de chaleur

Dimensionnement :
Une approche simplifiée permet cependant d’évaluer ces besoins
h lfé d d’é l b
B = G x V x DJU x 24
•B représente les besoins en Watts.heures (Wh par an)
•G est le coefficient de déperditions en W/m3.K
G tl ffi i t d dé diti W/ 3 K
•V est le volume à chauffer en m3
•DJU est représente les Degrés Jours Unifiés (par an)
•24 est le nombre d'heures
•24 est le nombre d heures dans 1 journée (conversion de Watts.jours
dans 1 journée (conversion de Watts jours en Watts.heures)
en Watts heures)

G xV = H [W.K‐1]

G: coefficient de déperdition globale(W/m3.K)
0,65 W/°C m3 isolation norme RT 2005
0,75 W/°C
0,75 W/ C m3 isolation norme RT 2000
m3 isolation norme RT 2000
0,9 W/°C m3 constructions après 1980
1,2 W/°C m3 constructions moyennement isolées
1,8
, W/°C m3 constructions non isolées
/

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  6
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Production de chaleur
Dimensionnement :
Déperditions= Dp x (19 – T ext)
Dp est le coefficient de déperditions du bâtiment (W/K).
l ff d dé d d bâ ( / )
Dp = Ubat x Sdép + R x Vh
Ubat :représente la déperdition thermique totale moyenne d'un bâtiment(W/m².K)
V l
Valeur empirique de Ubat.
ii d Ub t
0,3 : maison avec une isolation exceptionnelle.
0,4 : excellente isolation sans ponts thermique.
0 75 : pour les maisons à isolation conventionnelle "RT2005"
0.75 : pour les maisons à isolation conventionnelle  RT2005  et réalisées entre 2007 et 
et réalisées entre 2007 et
2012
0.8 : pour les maisons à isolation conventionnelle "RT2000" et réalisées entre 2001 et 
2006
0.95 : pour les maisons construites entre 1990 et 2000
1.15 : pour les maisons construites entre 1983 et 1989
1.4 : pour les maisons construites entre 1974 et 1982
1.4 : pour les maisons construites entre 1974 et 1982
1.8 : maison non isolée(murs, combles)et à menuiseries simples vitrage.
Sdép : somme des surfaces des parois[m²] Vh : volume habitable de la zone traitée [m³]
R : coefficient fonction du type de ventilation
yp
VMC autoréglable : R = 0,2
VMC hygroréglable : R = 0,14 F. Gaubin ‐ ENSAPLV  7
19: Température de confort
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Production de chaleur
Production de chaleur

Carte des DJU

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  8
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Production de chaleur

Source d’énergie:
•Énergie électrique par effet joule :  une perte sèche en matière de rendement
É él ff l è h è d d

•Combustion
• combustion d’hydrocarbures
b ti d’h d b
•Combustion biomasse

•Captage d’énergie :
•Pompes à chaleur
•Solaire
Solaire thermique
thermique

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  9
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Production de chaleur
Énergie électrique par effet joule 

Le rendement des filières de production électrique est faible (environ 1/3).
d d flè d d él f bl ( / )

Pour 1kWh d’énergie fournie, il faut en produire 2.58: cette ressource est inadaptée à 
une utilisation régulière, car trop déperditive.
tili ti é liè t dé diti

Le principal avantage de ces système : une mise en chauffe très rapide (adaptée à un 
usage intermittent)
usage intermittent).

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  10
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Production de chaleur
Énergie électrique par effet joule 
Convecteurs

Avantages :
•Rapidité de chauffe
•Coût d’achat et d’installation
C ût d’ h t t d’i t ll ti

inconvénients
•Convection spatialement limitée
•Convection spatialement limitée
•Chaleur sèche
•Aucune inertie
•Coût
Coût global élevé
global élevé

Usages adaptés :

Petits locaux
Usages intermittents

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  11
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Production de chaleur
Énergie électrique par effet joule 
Convecteurs

Avantages :
•Rapidité de chauffe
•Coût d’achat et d’installation
C ût d’ h t t d’i t ll ti

inconvénients
•Convection spatialement limitée
•Convection spatialement limitée
•Chaleur sèche
•Aucune inertie
•Coût
Coût global élevé
global élevé

Usages adaptés :
•Petits
Petits locaux
locaux
•Usages intermittents

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  12
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Production de chaleur
Énergie électrique par effet joule 
Radiants

Avantages :
•Rapidité de chauffe
R idité d h ff
•Meilleure diffusion que le convecteur
•Coût d’achat et d’installation

inconvénients
•Aucune inertie
•Coût
Coût global élevé
global élevé

Usages adaptés :
•Usages
Usages intermittents
intermittents

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  13
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Production de chaleur
Énergie électrique par effet joule 
Radiants

Avantages :
•Rapidité de chauffe
R idité d h ff
•Meilleure diffusion que le convecteur
•Coût d’achat et d’installation

inconvénients
•Aucune inertie
•Coût
Coût global élevé
global élevé

Usages adaptés :
•Usages
Usages intermittents
intermittents

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  14
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Production de chaleur
Énergie électrique par effet joule 
Radiants

Avantages :
•Rapidité de chauffe
R idité d h ff
•Meilleure diffusion que le convecteur
•Coût d’achat et d’installation

inconvénients
•Aucune inertie
•Coût
Coût global élevé
global élevé

Usages adaptés :
•Usages
Usages intermittents
intermittents

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  15
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Production de chaleur
Énergie électrique par effet joule 
Planchers rayonnants

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  16
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Production de chaleur
Énergie électrique par effet joule 
Plafonds rayonnants

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  17
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Production de chaleur
Énergie électrique par effet joule 

Radiateurs à fluide
d à fl d

Avantages :
A t
•Meilleure inertie
•Bonne diffusion de la chaleur

inconvénients
•Coût d’achat et d’installation
•Coût
Coût global élevé
global élevé

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  18
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Production de chaleur
Énergie électrique par effet joule 

Radiateurs à fluide
d à fl d

Avantages :
A t
•Meilleure inertie
•Bonne diffusion de la chaleur

inconvénients
•Coût d’achat et d’installation
•Coût
Coût global élevé
global élevé

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  19
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Production de chaleur
Combustion d’hydrocarbures

Chaudières classiques / à condensation 

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  20
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Production de chaleur
Combustion d’hydrocarbures

Chaudières classiques
Une chaudière classique doit disposer 
d’
d’une arrivée d’air frais (local ventilé).
i é d’ i f i (l l tilé)
Les fumées sont évacuées par tirage 
naturel (cheminée)

Chaudières à condensation : l’air frais et 
l’air brûlé sont captés par une ventouse 
(double conduit)
(double conduit)

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  21
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Production de chaleur
Combustion de biomasse

Foyers ouverts

Très déperditifs et polluants

Rendement < 15%

IlIl existe des dispositifs de récupération 
existe des dispositifs de récupération
de chaleur mais le rendement reste 
faible

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  22
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Production de chaleur
Combustion de biomasse

Foyers fermés : inserts 
f é

Rendement < 70%
R d t 70%
Ces dispositifs permettent de 
conserver l’agrément de la vue d’un 
feu de cheminée avec une efficacité
feu de cheminée avec une efficacité 
énergétique bien plus forte 

Attention ! Les températures peuvent 
Attention ! Les températures peuvent
être élevées dans le foyer et les 
conduits de cheminée.

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  23
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Production de chaleur
Combustion de biomasse

Foyers fermés : inserts 
f é

Rendement < 70%
R d t 70%
Ces dispositifs permettent de 
conserver l’agrément de la vue d’un 
feu de cheminée avec une efficacité
feu de cheminée avec une efficacité 
énergétique bien plus forte 

Attention ! Les températures peuvent 
Attention ! Les températures peuvent
être élevées dans le foyer et les 
conduits de cheminée.

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  24
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Production de chaleur
Combustion de biomasse

Chaudières bois  chaudières à buches
h dè b h dè àb h
Rendement < 90%

L’alimentation en bois est manuelle.
L’ li t ti b i t ll
Le stockage des bûches est 
volumineux.
pouvoir calorifique 1700kWh/m3
pouvoir calorifique 1700kWh/m3

P : 10 à 100 kW

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  25
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Production de chaleur
Combustion de biomasse

Chaudières bois  chaudières à bois déchiqueté
h dè b h d è à b dé h é
Rendement > 90%

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  26
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Production de chaleur
Combustion de biomasse

Chaudières bois  chaudières à bois déchiqueté
h dè b h d è à b dé h é
Rendement > 90%
Alimentation automatique
Att ti
Attention : stockage limité (humidité)
t k li ité (h idité)
Entretien (décendrage)
Est réservée au chauffage collectif
P : 50 à 800 kW
P : 50 à 800 kW
pouvoir calorifique 800kWh/m3

F. Gaubin ‐ ENSAPLV  27
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Production de chaleur
Combustion de biomasse

Chaudières bois  chaudières à pellets
h dè b h d è à ll
Rendement > 90%

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  28
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Production de chaleur
Combustion de biomasse

Chaudières bois  chaudières à pellets
h dè b h d è à ll
Rendement > 90%
Alimentation automatique
St k
Stockage plus simple que pour le bois 
l i l l b i
déchiqueté (plusieurs mois), 
Coût de fabrication à prendre en compte
Entretien (décendrage)
Entretien (décendrage)
Est adapté au chauffage individuel
P : de 10 à 100 kW
pouvoir calorifique 3200kWh/m3
pouvoir calorifique 3200kWh/m3

Le foyer peut être visible

F. Gaubin ‐ ENSAPLV  29
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Production de chaleur
Combustion de biomasse

Chaudières bois  chaudières à pellets
h dè b h d è à ll
Rendement > 90%
Alimentation automatique
St k
Stockage plus simple que pour le bois 
l i l l b i
déchiqueté (plusieurs mois), 
Coût de fabrication à prendre en compte
Entretien (décendrage)
Entretien (décendrage)
Est adapté au chauffage individuel
Le foyer peut être visible

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  30
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Production de chaleur
Combustion de biomasse

Chaudières bois  chaudières à pellets
h dè b h d è à ll
Rendement > 90%
Alimentation automatique
St k
Stockage plus simple que pour le bois 
l i l l b i
déchiqueté (plusieurs mois), 
Coût de fabrication à prendre en compte
Entretien (décendrage)
Entretien (décendrage)
Est adapté au chauffage individuel
Le foyer peut être visible

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  31
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Production de chaleur
Combustion de biomasse

Chaudières bois  chaudières à 
h dè b h dè à
pellets
Rendement > 90%
Ali
Alimentation automatique
t ti t ti
Stockage plus simple que pour 
le bois déchiqueté (plusieurs 
mois), 
mois)
Coût de fabrication à prendre en 
compte
Entretien (décendrage)
Entretien (décendrage)
Est adapté au chauffage 
individuel
Le foyer peut être visible
Le foyer peut être visible

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  32
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Production de chaleur
Captage d’énergie solaire

Panneaux solaires thermiques
l h

Les capteurs fonctionnent sans 
concentrer la lumière, et 
t l l iè t
permettent l’échauffement d’un 
fluide caloporteur (généralement de 
ll’eau)
eau) circulant dans des tubes 
circulant dans des tubes
peints en noir, dans des ampoules 
sous vide permettant un 
échauffement très important (de
échauffement très important  (de 
80°C à plus de 400°C)
Les capteurs ont été beaucoup 
développés dans la production
développés dans la production 
d’eau chaude autonome.  Mais ils 
peuvent également permettre de 
réaliser des système de réfrigération 
y g
ou climatisation
F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  33
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Production de chaleur
Captage d’énergie solaire

Panneaux solaires thermiques
l h

Les capteurs fonctionnent sans 
concentrer la lumière, et 
t l l iè t
permettent l’échauffement d’un 
fluide caloporteur (généralement de 
ll’eau)
eau) circulant dans des tubes 
circulant dans des tubes
peints en noir, dans des ampoules 
sous vide permettant un 
échauffement très important
échauffement très important 

(par m², en Europe une surface 
horizontale reçoit, par an entre 850
horizontale reçoit, par an entre 850 
et 1750 kWh)

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  34
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Production de chaleur
Captage d’énergie solaire

Panneaux solaires thermiques
l h

Les capteurs fonctionnent sans 
concentrer la lumière, et 
t l l iè t
permettent l’échauffement d’un 
fluide caloporteur (généralement de 
ll’eau)
eau) circulant dans des tubes 
circulant dans des tubes
peints en noir, dans des ampoules 
sous vide permettant un 
échauffement très important
échauffement très important 

(par m², en Europe une surface 
horizontale reçoit, par an entre 850
horizontale reçoit, par an entre 850 
et 1750 kWh)

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  35
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Production de chaleur
Captage d’énergie solaire
Panneaux solaires thermiques

La carte représente l’énergie 
moyenne reçue en un jour sur une 
surface orientée au sud et inclinée 
f i té d t i li é
d’un angle égal à la latitude (en 
kWh/m².jour)

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  36
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Production de chaleur
Captage d’énergie solaire
Panneaux solaires thermiques

On  cherche à optimiser le 
rendement  (rapport entre le flux 
th
thermique transporté par le fluide 
i t té l fl id
capteur et le  rayonnement solaire 
incident).

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  37
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Production de chaleur
Captage d’énergie solaire
Panneaux solaires thermiques

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  38
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Production de chaleur
Captage d’énergie solaire
Panneaux solaires thermiques

Un système de captage solaire :

•Absorbeur
Ab b
•Transport thermique 
•Accumulation

Maximiser la couverture solaire .

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  39
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Production de chaleur
Captage d’énergie solaire

Systèmes de murs capteurs
è d

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  40
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Production de chaleur
Captage d’énergie solaire
Système

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  41
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Production de chaleur
Captage d’énergie solaire
Dimensionnement :
Production d’eau chaude sanitaire 
d d’ h d
seulement :
base de calcul :consommation 
j
journalière par personne de 50 à 60 
liè d 50 à 60
litres d'eau chaude à 45°C et une 
couverture des besoins par le 
solaire comprise entre 50 et 70 %.
solaire comprise entre 50 et 70 %

Coût : 5 à 8 000 €HT
Pour un logement.

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  42
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Production de chaleur
Captage d’énergie solaire
Dimensionnement :
Production d’eau chaude 
d d’ h d
sanitaire
Et chauffage :
S tè
Systèmes solaires combinés 
l i bi é
:
Efficacité : jusqu’à 70% de 
couverture pour l’ECS
couverture pour l ECS
Jusqu’à 50% pour le 
chauffage
Volume du ballon 
Volume du ballon
Surface des capteurs  Volume du ballon 
d'eau chaude 
solaires de chauffage
sanitaire
Coût : 15 à 18 000 €HT
Système de 
y Pas de ballon, la 
,
cela dépend du  Pour un logement.
1/10ème de la
1/10è d l nombre 
b
plancher solaire  chaleur est stockée 
surface habitable d'occupants, entre 
direct "PSD" dans la dalle
300 et 400 litres
ce ballon est 
entre 500 et 1000
entre 500 et 1000  compris dans le
compris dans le 
Système solaire  1/10ème de la litres, cela dépend  ballon 
combiné "SSC" surface habitable de la surface des  d'accumulation du 
capteurs solaires
F. Gaubin chauffage
‐ ENSAPLV  43
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Production de chaleur
Captage d’énergie solaire
Dimensionnement :
Production d’eau chaude 
d d’ h d
sanitaire collective

Exemple :ensemble de 100 logements, en Île‐de‐France :
• consommation : 20 000 litres d’eau à 45 °C par jour
• 250 mètres carrés de capteurs,
• 172 000 €
172 000 € d
d’investissement,
investissement, y compris GRS et maintenance
y compris GRS et maintenance
pendant 5 ans,
• 50 % des besoins en eau chaude sanitaire couverts.
F. Gaubin ‐ ENSAPLV  44
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Production de chaleur
Captage de l’énergie de l’environnement : les pompes à chaleur

Source : air, terre, eau

F. Gaubin ‐ ENSAPLV  45
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Production de chaleur
Captage de l’énergie de l’environnement : les pompes à chaleur

Source : air, terre, eau

F. Gaubin ‐ ENSAPLV  46
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Production de chaleur
Captage de l’énergie de l’environnement : les pompes à chaleur

Source : air, terre, eau
COP :coefficient de performance

F. Gaubin ‐ ENSAPLV  47
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Production de chaleur
Captage de l’énergie de l’environnement : les pompes à chaleur

Source : air, terre, eau
Systèmes Aérothermiques : PAC air‐ air

F. Gaubin ‐ ENSAPLV  48
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Production de chaleur
Captage de l’énergie de l’environnement : les pompes à chaleur

Source : air, terre, eau
Systèmes Aérothermiques : PAC air‐ air

F. Gaubin ‐ ENSAPLV  49
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Production de chaleur
Captage de l’énergie de l’environnement : les pompes à chaleur

Source : air, terre, eau
Systèmes Aérothermiques : PAC air‐ eau

F. Gaubin ‐ ENSAPLV  50
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Production de chaleur
Captage de l’énergie de l’environnement : 
les pompes à chaleur

Source : air, terre, eau
Systèmes géothermiques: PAC 
géothermiques de surface à fluide
é th i d f à fl id

Capteur Profondeur environ 80cm 
Surface : 2 fois la surface à chauffer
Surface : 2 fois la surface à chauffer 
environ. 

F. Gaubin ‐ ENSAPLV  51
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Production de chaleur
Captage de l’énergie de l’environnement : les pompes à chaleur

Source : air, terre, eau
Systèmes géothermiques: PAC géothermiques en profondeur à fluide

F. Gaubin ‐ ENSAPLV  52
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Production de chaleur
Captage de l’énergie de l’environnement : les pompes à chaleur

Source : air, terre, eau
Systèmes géothermiques: PAC géothermiques verticaux

F. Gaubin ‐ ENSAPLV  53
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Production de chaleur
Captage de l’énergie de l’environnement : les pompes à chaleur

Source : air, terre, eau
Systèmes géothermiques: PAC géothermiques verticaux

F. Gaubin ‐ ENSAPLV  54
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Production de chaleur
Captage de l’énergie de l’environnement : les pompes à chaleur

Source : air, terre, eau
Systèmes géothermiques: PAC sur puits canadiens

F. Gaubin ‐ ENSAPLV  55
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Production de chaleur
bilan

F. Gaubin ‐ ENSAPLV  56
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Distribution de chaleur

F. Gaubin ‐ ENSAPLV  57
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Distribution de chaleur

F. Gaubin ‐ ENSAPLV  58
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Distribution de chaleur

radiateurs

F. Gaubin ‐ ENSAPLV  59
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Distribution de chaleur

Planchers chauffants

F. Gaubin ‐ ENSAPLV  60
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Distribution de chaleur

Planchers chauffants

F. Gaubin ‐ ENSAPLV  61
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Distribution de chaleur
Répartition de la chaleur

F. Gaubin ‐ ENSAPLV  62
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Rafraichissement 

Prise d’air directe : ventilation nocturne

F. Gaubin ‐ ENSAPLV  63
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Rafraichissement 

Utilisation de la fraicheur du sol : puits provençal.

F. Gaubin ‐ ENSAPLV  64
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Rafraichissement 

Utilisation de l’eau (souterraine, rivière…)  dans un circuit

F. Gaubin ‐ ENSAPLV  65
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Rafraichissement 

Utilisation de l’eau : évaporation

F. Gaubin ‐ ENSAPLV  66
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Rafraichissement 

Pompe à chaleur réversible

F. Gaubin ‐ ENSAPLV  67
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Rafraichissement 

Matériaux à changement de phase.

F. Gaubin ‐ ENSAPLV  68
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Rafraichissement 

Matériaux à changement de phase.

F. Gaubin ‐ ENSAPLV  69
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Rafraichissement 
Nom Tfusion (°C)
Lf Cpsolide Cpliquide ρ solide ρ liquide
(kJ/kg) (kJ/(kg.K)) (kJ/(kg.K) (kg/m³) (kg/m³)
Matériaux à changement de phase.
Composés Organiques

Acide formique 8,3 247 ? 0,099 ? 1220

Acide acétique 16,7 194 ? ? 1266 1049

Phénol 40,8 120 ? ? 1070 ?

Acide dodécanoïque 41‐43 211,6 1,76 2,27 1007 862

Acétate trihydrate de 
55‐58 242,85 3,31 à 30°C 3,06 à 70°C 1392 à 30°C 1279 à 70°C
sodium

Hydroxyde de Sodium 64,3 272,15 1,88 à 30°C 2,18 à 70°C 1720 à 30°C 1670 à 70°C

Composés Inorganiques

H2O (Eau) 0 330 2,06 à 0°C 4,186 à 20°C 917 à 0°C 998 à 20°C

H2SO4 (Acide 
10 4
10,4 100 ? ? ? 1838
Sulfurique)

F. Gaubin ‐ ENSAPLV  70
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Stockage de la chaleur

Courte durée :

F. Gaubin ‐ ENSAPLV  71
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Stockage de la chaleur

Longue durée (stockage annuel) :

F. Gaubin ‐ ENSAPLV  72
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Traitement de l’air

Ventilation 
Le milieu intérieur n’est pas totalement isolé de l’extérieur, même si on cherche à 
l é ’ l lé d l’ é ê h h à
éliminer les fuites, il est nécessaire de renouveler l’air :
•La respiration dégrade la concentration en oxygène de l’air;
•Nous dégageons de la chaleur et de la vapeur d’eau qui doivent être évacuées…
N dé d l h l td l d’ i d i t êt é é
•L’air intérieur est pollué (fumée de cigarette, mais également poussières et micro‐
organismes.

Il est donc nécessaire d’assurer un renouvellement de l’air intérieur.

Cette nécessité d
Cette nécessité d’échange
échange est en opposition avec le principe d
est en opposition avec le principe d’isolation(réduction
isolation(réduction des 
des
échanges).

F. Gaubin ‐ ENSAPLV  73
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Traitement de l’air

Ventilation 
Le métabolisme humain et les activités (cuisson, lessive, piscine …)dégagent de 
é b l h l é ( l )dé d
l’humidité :
Un individu  : de 50 g/h à 1 000 g/h
U l
Un logement de 3 personnes : environ 340 g/h de moyenne journalière.
td 3 i 340 /h d j liè
Plus l’air d’un local est renouvelé, plus son humidité se rapproche de celle de l’air 
extérieur

On définit : , avec Wint, Wext les humidité de l’air 

intérieur et extérieur (en g/m3), et Wglob la quantité de vapeur globale produite dans le 
local en 1h (en g/h) et qv le débit d
local en 1h (en g/h) et qv le débit d’air neuf (en m3/h).
air neuf (en m

F. Gaubin ‐ ENSAPLV  74
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Traitement de l’air

Ventilation 
Le renouvellement d’air d’un local dépend des activités qui y sont menées et de 
ll d’ d’ l l dé dd é é d
l’effectif : le règlement sanitaire les quantifie (m3/h/pers.):

Type de local
de local Local non fumeur
non fumeur
Salle de classe 15
Bibliothèque 18
Salle des fêtes, club 18
Supermarché 22
Café, restaurant 22
Piscine 22
Autres loc. sportifs 25

F. Gaubin ‐ ENSAPLV  75
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Traitement de l’air

Ventilation 
Pour le logement, compte tenu de la variabilité des besoins on définit un débit 
l l d l bl éd b déf déb
maximal, un débit minimal et un débit moyen en fonction du nombre de pièces (m3/h):
Nombre de pièces  Débit  Débit Débit
principales maximal minimal journalier 
moyen

1 90 55 61
2 105 60 68
3 135 75 85
4 165 90 103
5 180 105 118

Les bâtiments doivent disposer des équipements nécessaires à leur ventilation.
Comment concilier ces apports en air avec la nécessité de ne pas perdre l’énergie.
Comment concilier ces apports en air avec la nécessité de ne pas perdre l énergie.

F. Gaubin ‐ ENSAPLV  76
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Traitement de l’air

Ventilation 

F. Gaubin ‐ ENSAPLV  77
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Traitement de l’air

Ventilation 
La teneur maximale en 
vapeur d’eau contenue 
dans l’air
dans l air est fonction 
est fonction
de la température : Plus 
l’air est chaud, plus il 
p
peut contenir de vapeur 
p
d’eau.

F. Gaubin ‐ ENSAPLV  78
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Traitement de l’air

Ventilation 
La teneur maximale en 
vapeur d’eau contenue 
dans l’air
dans l air est fonction 
est fonction
de la température : Plus 
l’air est chaud, plus il 
p
peut contenir de vapeur 
p
d’eau.

À 10°C,  et 100 
% d’humidité  : 
env. 7,5 g/L

F. Gaubin ‐ ENSAPLV  79
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
À 30°C,  et 100 % 
, %
Traitement de l’air d’humidité  : env. 
27 g/L
Ventilation 
La teneur maximale en 
vapeur d’eau contenue 
dans l’air
dans l air est fonction 
est fonction
de la température : Plus 
l’air est chaud, plus il 
p
peut contenir de vapeur 
p
d’eau.

À 10°C,  et 100 
% d’humidité  : 
env. 7,5 g/L

F. Gaubin ‐ ENSAPLV  80
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Traitement de l’air

Ventilation 
La teneur maximale en vapeur d’eau contenue dans l’air est fonction de la température 
l d’ d l’ f d l é
: Plus l’air est chaud, plus il peut contenir de vapeur d’eau.

D’autre part, un local fermé a généralement une quantité d’humidité dans l’air plus 
D’ t t l lf é é é l t tité d’h idité d l’ i l
importante que l’extérieur, on définit son humidité ( en g/m3 d’air) :
W prod
Wint Wext
qV
Où W
Où Wprod est l
est l’humidité
humidité produite à l
produite à l’intérieur
intérieur du local (en g/h) et qV
du local (en g/h) et qV le débit d
le débit d’air
air neuf 
neuf
(en m3/h).
On appelle degré d’hygrométrie du local la différence entre la teneur en vapeur de l’air 
du local et celle de l’extérieur.
du local et celle de l extérieur.
Pour le logement cette teneur doit être maintenue entre 2,5 et 5 g/m3 
(soit entre 20 et 30 % d’humidité, à 20°C)

F. Gaubin ‐ ENSAPLV  81
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Traitement de l’air

Ventilation mécanique
L’air neuf est apporté par :
’ f é
• Infiltrations (au travers de la peau) (jusqu’à 1,3 Vol/h)
• Aérations (grilles, fenêtres…).
• Ventilation mécanisée (VMC).
V til ti é i é (VMC)

F. Gaubin ‐ ENSAPLV  82
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Traitement de l’air

Ventilation mécanique
L’air neuf est apporté par :
’ f é
• Infiltrations (au travers de la peau) (jusqu’à 1,3 Vol/h)
• Aérations (grilles, fenêtres…).
• Ventilation mécanisée (VMC) (simple ou double‐flux).
V til ti é i é (VMC) ( i l d bl fl )

F. Gaubin ‐ ENSAPLV  83
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Traitement de l’air

Ventilation mécanique
L’air neuf est apporté par :
’ f é
• Infiltrations (au travers de la peau) (jusqu’à 1,3 Vol/h)
• Aérations (grilles, fenêtres…).
• Ventilation mécanisée (VMC) (simple ou double‐flux).
V til ti é i é (VMC) ( i l d bl fl )

F. Gaubin ‐ ENSAPLV  84
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Traitement de l’air

Ventilation par tirage thermique

F. Gaubin ‐ ENSAPLV  85
Équipements techniques : chauffage ventilation climatisation
Traitement de l’air

Ventilation par tirage thermique assisté par 
Le vent.

F. Gaubin ‐ ENSAPLV  86
Équipements techniques : Plomberie
Traitement de l’eau
La plomberie : l’ensemble des circulation d’eau et de gaz (hors air).

Historiquement : plomb
l b

F. Gaubin ‐ ENSAPLV  87
Équipements techniques : Plomberie
Traitement de l’eau
La plomberie : l’ensemble des circulation d’eau et de gaz (hors air).

Aujourd’hui cuivre,
d’h acier, en acier inoxydable, 
d bl argile, 
l
en thermoplastique (PVC : polychlorure de vinyle, PE : polyéthylène, 
PP : polypropylène), en ciment, en ciment amianté pour l'aqueduc ou ciment armé 
pour le pluvial, en
l l i l f t grise centrifugée pour le sanitaire ou en
fonte i t if é l it i f t ductile pour 
fonte d til
l'aqueduc, en aluminium doublé de thermoplastique pour le pluvial.

F. Gaubin ‐ ENSAPLV  88
Équipements techniques : Plomberie
Traitement de l’eau
La plomberie : l’ensemble des circulation d’eau et de gaz (hors air).

Traitement de l’eau :
d l’

Adduction 

F. Gaubin ‐ ENSAPLV  89
Équipements techniques : Plomberie
Traitement de l’eau
La plomberie : l’ensemble des circulation d’eau et de gaz (hors air).

Traitement de l’eau :
d l’

Eaux usées /
Eaux vannes

F. Gaubin ‐ ENSAPLV  90
Équipements techniques : Plomberie
Traitement de l’eau
La plomberie : l’ensemble des circulation d’eau et de gaz (hors air).

Traitement de l’eau :
d l’

Récupération des eaux de pluies

F. Gaubin ‐ ENSAPLV  91
Équipements techniques : Electricité
Réseaux
Le Réseau haute tension / moyenne tension / basse tension 

F. Gaubin ‐ ENSAPLV  92
Équipements techniques : Electricité
Réseaux
Le Réseau de transport
Haute tension élevée (400kV) ‐ HTB ‐ pour limiter les pertes d'énergie,
interconnecté avec les réseaux étrangers qui forment un ensemble européen 
é l é é f bl é
fonctionnant à la fréquence de 50 Hz avec une grande stabilité.
Ce réseau est sous la responsabilité du gestionnaire de réseau de transport, RTE. 

F. Gaubin ‐ ENSAPLV  93
Équipements techniques : Electricité
Réseaux
Le Réseau de distribution
mode de fonctionnement radial.
L'électricité circule des postes
'él é l d sources en amont vers les installations des 
l ll d
consommateurs en aval, alimentées via le réseau haute tension HTA  (20kV) ou basse 
tension BT5 (230/400V) grâce à l'interpositon des postes de transformation HTA/BT.
l l
localement des petites sources de production injectent de l'électricité sur le réseau 
td tit d d ti i j t t d l'él t i ité l é
(éolien, microcentrales hydrauliques, photovoltaiques...).

F. Gaubin ‐ ENSAPLV  94
Équipements techniques : Electricité
Réseaux
Le Réseau de distribution
Smart grid : réseau intelligent exploitant les moyens informatiques pour réguler 
production et consommation développant un système avec nombreux points de 
d dé l è b d
production et de stockage.

F. Gaubin ‐ ENSAPLV  95
Équipements techniques : Electricité
Réseaux
Le Réseau de distribution : triphasé 400/230

F. Gaubin ‐ ENSAPLV  96
Équipements techniques : Electricité
Réseaux
Raccordement d’une installation au réseau BT

Tarif Bleu  puissance apparente <36kVA
f l k
Tarif jaune puissance apparente < 250kVA

EEn monophasé si P< 18kVA
h é i P 18kVA
En tri au‐delà

La puissance de l
La puissance de l’abonnement
abonnement est donnée par le disjoncteur dont le réglage définit la 
est donnée par le disjoncteur dont le réglage définit la
puissance :
En mono :
15 A
15 A 3kVA
30 A 6kVA
45 A 9kVA
En tri:
En tri:
15 A 9kVA
30 A 18kVA
45 A 36kVA

F. Gaubin ‐ ENSAPLV  97
Équipements techniques : Electricité
Réseaux
Raccordement d’une installation au réseau BT

F. Gaubin ‐ ENSAPLV  98
Équipements techniques : Electricité
Réseaux
Raccordement d’une installation au réseau BT

F. Gaubin ‐ ENSAPLV  99
Équipements techniques : Electricité
Réseaux

F. Gaubin ‐ ENSAPLV  100


Équipements techniques : Electricité
Réseaux
Raccordement : disjoncteur de branchement

Déclencheur thermique : limite la puissance
é l h h l l
En fonction de l’abonnement

Déclencheur magnétique : protection du 
Dé l h éti t ti d
Réseau en cas de court‐circuit

Déclencheur différentiel : protection des 
Déclencheur différentiel : protection des
Personnes en cas de choc electrique
(500mA)

F. Gaubin ‐ ENSAPLV  101


Équipements techniques : Electricité
Conception d’une installation
Protection du TGBT : parafoudre

F. Gaubin ‐ ENSAPLV  102


Équipements techniques : Electricité
Conception d’une installation
Protection différentielle 30mA, qui détecte:
‐ La moindre fuite de courant due à des défauts d’isolement,
‐ le moindre courant s’écoulant vers la terre à travers le corps humain ou via un 
l d ’é l l à l h
conducteur de protection.
.

Selon la norme NF C 15‐100, tous les circuits sont concernés et elle indique le nombre 
minimum de différentiels en fonction de la superficie du logement (≤ 35m², de 35 à 
100m² > 100m²)
100m², > 100m²).

Le type du différentiel doit être adapté au type de circuit, par exemple :
‐ Le type AC,
Le type AC pour la plupart des circuits,
pour la plupart des circuits
‐ Le type A, pour les circuits du lave‐linge et des plaques de cuisson.
‐ le type Hpi, qui évitent les déclenchements intempestifs qui se produisent parfois 
dans certaines installations électriques. 
dans certaines installations électriques.
.

F. Gaubin ‐ ENSAPLV  103


Équipements techniques : Electricité
Conception d’une installation : TGBT

F. Gaubin ‐ ENSAPLV  104


Équipements techniques : Electricité
Conception d’une installation : TGBT

F. Gaubin ‐ ENSAPLV  105


Équipements techniques : Electricité
Conception d’une installation : TGBT

Sélectivité : disjoncteurs divisionnaires magnéto‐thermiques

F. Gaubin ‐ ENSAPLV  106


Équipements techniques : Electricité
Conception d’une installation : disjoncteurs divisionnaires magnéto‐thermiques

Sélectivité 
Un disjoncteur assure la protection d'une installation contre les surcharges, les court‐
d l d' ll l h l
circuits, les défauts d'isolement, par ouverture rapide du circuit en défaut. Il remplit 
aussi la fonction de sectionnement (isolement d'un circuit).

F. Gaubin ‐ ENSAPLV  107


Équipements techniques : Electricité
Conception d’une installation : conducteurs
Cuivre ou aluminium gaineé d’un isolant (polychlorure de vinyle)

F. Gaubin ‐ ENSAPLV  108


C7 PARTITIONS et ACCES
Plan du cours
• Introduction : Définition 
• Séparations verticales
a. Typologies
l
b. Traversées :Baies et portes

• Séparations horizontales
Sé ti h i t l
a. Planchers / plafonds : typologies
b. Traversées : ascenseurs et escaliers
• Performances
a. acoustique
b. Feu

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  1
PARTITIONS et ACCES
• Introduction : Définition

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  2
PARTITIONS et ACCES
• Séparations verticales  

Murs intérieurs 

Cloisonnements :

cloisons traditionnelles :  
l i t diti ll
briques plâtrières et plâtre

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  3
PARTITIONS et ACCES
• Séparations verticales  

Murs intérieurs 

Cloisonnements :

cloisons traditionnelles : 
l i t diti ll
briques plâtrières et plâtre

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  4
PARTITIONS et ACCES
• Séparations verticales  

Murs intérieurs 

Cloisonnements :

cloisons traditionnelles : Cloisons à pans de bois hourdées
l i t diti ll Cl i à d b i h dé

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  5
PARTITIONS et ACCES
• Séparations verticales  

Murs intérieurs 

Cloisonnements :

cloisons traditionnelles : Cloisons à pans de bois hourdées
l i t diti ll Cl i à d b i h dé

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  6
PARTITIONS et ACCES
• Séparations verticales  

Murs intérieurs 

Cloisonnements :

cloisons traditionnelles : Cloisons en 
l i t diti ll Cl i
carreaux de plâtre et de mâchefer

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  7
PARTITIONS et ACCES
• Séparations verticales  

Murs intérieurs 

Cloisonnements :

cloisons traditionnelles : finition : enduit plâtre
l i t diti ll fi iti d it lât

Plâtre :  sulfate de calcium semi hydraté : CaSO4(H20)1/2


obtenu par cuisson et broyage de gypse (CaSO4(H2O)2).
obtenu par cuisson et broyage de gypse, (CaSO )
Le plâtre  fait prise rapide avec l'eau pour donner un matériau relativement dur 
après séchage, semblable au minerai  d'origine 

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  8
PARTITIONS et ACCES
• Séparations verticales  

Murs intérieurs 

Cloisonnements :

cloisons actuelles: Cloisons en carreaux de plâtre
l i t ll Cl i d lât

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  9
PARTITIONS et ACCES
• Séparations verticales  

Murs intérieurs 

Cloisonnements :

cloisons actuelles: Cloisons en carreaux de plâtre
l i t ll Cl i d lât

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  10
PARTITIONS et ACCES
• Séparations verticales  

Murs intérieurs 

Cloisonnements :

cloisons actuelles: Cloisons à ossatures et plaques de carton‐plâtre
l i t ll Cl i à t t l d t lât

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  11
PARTITIONS et ACCES
• Séparations verticales  

Murs intérieurs 

Cloisonnements :

cloisons actuelles: Cloisons à 
l i t ll Cl i à
ossatures et plaques de carton‐plâtre

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  12
PARTITIONS et ACCES
• Séparations verticales  

Murs intérieurs 

Cloisonnements :
cloisons actuelles: Cloisons à ossatures et plaques de carton‐plâtre

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  13
PARTITIONS et ACCES
• Séparations verticales  

Murs intérieurs 

Cloisonnements :
cloisons actuelles: Cloisons à ossatures et plaques de carton‐plâtre
variante : fermacell
i t f ll – plaque de plâtre fibrée 
l d lât fib é

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  14
PARTITIONS et ACCES
• Séparations verticales  

Murs intérieurs 

Cloisonnements :
cloisons actuelles: Cloisons à ossatures et plaques de carton‐plâtre

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  15
PARTITIONS et ACCES
• Séparations verticales  

Murs intérieurs 

Cloisonnements :
cloisons actuelles: Cloisons à 
ossatures et plaques de carton‐plâtre
t t l d t lât

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  16
PARTITIONS et ACCES
• Séparations verticales  

Murs intérieurs 

Cloisonnements :
cloisons actuelles: Cloisons à 
ossatures et plaques de carton‐plâtre
t t l d t lât

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  17
PARTITIONS et ACCES
• Séparations verticales  

Murs intérieurs 

Cloisonnements :
cloisons actuelles: Cloisons à 
ossatures et plaques de carton‐plâtre
t t l d t lât

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  18
PARTITIONS et ACCES
• Séparations verticales  

Murs intérieurs 

Cloisonnements :
cloisons actuelles: Cloisons à 
ossatures et plaques de carton‐plâtre
t t l d t lât

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  19
PARTITIONS et ACCES
• Séparations verticales  

Murs intérieurs 

Cloisonnements :
cloisons actuelles: Cloisons à 
ossatures et plaques de carton‐plâtre
t t l d t lât

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  20
PARTITIONS et ACCES
• Séparations verticales  

Murs intérieurs 

Cloisonnements :
cloisons actuelles: Cloisons à 
ossatures et plaques de carton‐plâtre
t t l d t lât

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  21
PARTITIONS et ACCES
• Séparations verticales  

Murs intérieurs 

Cloisonnements :
cloisons actuelles: Cloisons à ossatures et plaques de carton‐plâtre

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  22
PARTITIONS et ACCES
• Séparations verticales  

Murs intérieurs 

Cloisonnements :
cloisons actuelles: Cloisons à ossatures et plaques de carton‐plâtre

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  23
PARTITIONS et ACCES
• Séparations verticales  

Murs intérieurs 

Cloisonnements :
cloisons actuelles: Cloisons à ossatures et plaques de carton‐plâtre

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  24
PARTITIONS et ACCES
• Séparations verticales  

Murs intérieurs 

Cloisonnements :
cloisons actuelles: Cloisons à ossatures et plaques de carton‐plâtre

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  25
PARTITIONS et ACCES
• Séparations verticales  

Murs intérieurs 

Cloisonnements :
cloisons actuelles: Cloisons à ossatures et plaques de carton‐plâtre

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  26
PARTITIONS et ACCES
• Séparations verticales  

Murs intérieurs 

Cloisonnements :
cloisons actuelles: cloisons modulaires

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  27
PARTITIONS et ACCES
• Séparations verticales  (cloisons)
traversées :Baies et portes

Menuiseries intérieures 
é

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  28
PARTITIONS et ACCES
• Séparations verticales  (cloisons)
traversées :Baies et portes

Menuiseries intérieures 
é

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  29
PARTITIONS et ACCES
• Séparations verticales  (cloisons)
traversées :Baies et portes

Menuiseries intérieures 
é

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  30
PARTITIONS et ACCES
• Séparations verticales  (cloisons)
traversées :Baies et portes

Menuiseries intérieures 
é

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  31
PARTITIONS et ACCES
• Séparations verticales  (cloisons)
traversées :Baies et portes

Menuiseries intérieures
é

Types d’huisserie

Qualité des portes :
Porte à âme pleine

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  32
PARTITIONS et ACCES
• Séparations verticales  (cloisons)
traversées :Baies et portes

Menuiseries intérieures
é

Types d’huisserie

Qualité des portes :
Porte alvéolaire 

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  33
PARTITIONS et ACCES
• Séparations verticales  (cloisons)
traversées :Baies et portes

Menuiseries intérieures 
é

Finitions :
Placages :
Pl
Stratifié
Bois naturel
Métal…
Métal
Peintures

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  34
PARTITIONS et ACCES
• Séparations horizontales : plafonds et planchers

• Planchers : voir structure
• Plafonds 
l f d

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  35
PARTITIONS et ACCES
• Séparations horizontales : plafonds et planchers

• Plafonds  traditionnels.
• Plafonds plâtre
l f d lâ
• Enduit plâtre sur support

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  36
PARTITIONS et ACCES
• Séparations horizontales : plafonds et planchers

• Plafonds  traditionnels.
• Plafonds plâtre
l f d lâ
• Enduit plâtre sur support

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  37
PARTITIONS et ACCES
• Séparations horizontales : plafonds et 
planchers

• Plafonds  actuels.
l f d l
• Plafonds plaques de plâtre sur 
ossature

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  38
PARTITIONS et ACCES
• Séparations horizontales : plafonds et planchers

• Plafonds  actuels.
• Plafonds plaques de plâtre
l f d l d lâ

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  39
PARTITIONS et ACCES
• Séparations horizontales
Traversées : ascenseurs et escaliers

Escaliers : conception
l

Formule de Blondel
M 2h
M = 2h + g
M : pas (entre 61 et 63 cm)

F. Gaubin ‐ ENSAPLV  40
PARTITIONS et ACCES
• Séparations horizontales
Traversées : ascenseurs et escaliers

Escaliers : conception
l

Balancement

F. Gaubin ‐ ENSAPLV  41
PARTITIONS et ACCES
• Séparations horizontales
Traversées : ascenseurs et escaliers

Escaliers : conception
l

Balancement

F. Gaubin ‐ ENSAPLV  42
PARTITIONS et ACCES
• Séparations horizontales
Traversées : ascenseurs et escaliers

Escaliers : conception
l

F. Gaubin ‐ ENSAPLV  43
PARTITIONS et ACCES
• Séparations horizontales
Traversées : ascenseurs et escaliers

Ascenseurs : conception

F. Gaubin ‐ ENSAPLV  44
PARTITIONS et ACCES
• Séparations horizontales
Traversées : ascenseurs et escaliers

Ascenseurs : conception

F. Gaubin ‐ ENSAPLV  45
PARTITIONS et ACCES
• Performances

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  46
PARTITIONS et ACCES
• Performances
a. acoustique

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  47
PARTITIONS et ACCES
• Performances
b. Feu : résistance au feu
Les degrés de résistance au feu s’expriment en durée :
système français en heures : 1/4 h ‐
è f h / h 1/2 h ‐
/ h 1 h ‐
h 1 h 1/2 ‐
h / 2 h ‐h 3 h ‐
h 4 h ‐
h 6 h,
h
système européen en minutes : 15, 20, 30, 45, 60, 90, 120, 180, 240, 360.

Capacité portante :
C ité t t temps pendant lequel un élément porteur assume sa fonction.
t d tl l élé t t f ti
SF (stabilité au feu)
R
Étanchéité au feu : temps pendant lequel un élément de construction est stable au feu, 
Étanchéité au feu temps pendant lequel un élément de construction est stable au feu
étanche aux flammes, aux gaz chauds ou inflammables.
PF (pare‐flamme)
E
Étanchéité au feu et isolation thermique : temps pendant lequel un élément de 
construction est stable au feu, pare‐flamme et où l’élévation de température côté non 
exposé au feu ne dépasse pas 140 °C
exposé au feu ne dépasse pas 140  C en moyenne et 180 
en moyenne et 180 °CC en un point.
en un point.
CF (coupe‐feu)
EI (si élément porteur REI)

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  48
PARTITIONS et ACCES
• Performances
b. Feu : résistance au feu

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  49
PARTITIONS et ACCES
• Performances
b. Feu : réaction au feu

matériaux combustibles et facilité d’inflammationts
é b bl f l é d’ fl :
Classement M pour les matériaux d’aménagement et produits de construction ne 
faisant pas encore l’objet du marquage CE : M4, M3, M2, M1, M0.
E
Euroclasses
l L
Le système de classification européen comprend 7 Euroclasses
tè d l ifi ti é d7E l applicables 
li bl
aux produits de construction : F, E, D, C, B, A1, A2.

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  50
PARTITIONS et ACCES
• Performances
b. Feu : réaction au feu

matériaux combustibles et facilité d’inflammationts
é b bl f l é d’ fl :
Classement M pour les matériaux d’aménagement et produits de construction ne 
faisant pas encore l’objet du marquage CE : M4, M3, M2, M1, M0.
E
Euroclasses
l L
Le système de classification européen comprend 7 Euroclasses
tè d l ifi ti é d7E l applicables 
li bl
aux produits de construction : F, E, D, C, B, A1, A2.

F. Gaubin  ‐ ENSAPLV  51

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