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Introduction générale

Définition donnée par Vitruve (Marcus Vitruvius Pollio,


est un architecte romain qui vécut au Ier siècle av. J.-C.)
avec son traité, LES DIX LIVRES D’ARCHITECTUR, que
nous vient l’essentiel des connaissances sur les
techniques de construction de l'Antiquité classique.
« L’architecture est une science qui doit être
accompagnée d’une grande diversité d’études et de
connaissances, par le moyen desquelles elle juge de
tous les autres arts qui lui appartiennent »
Cette science s’acquiert par la pratique et par la
théorie :
• La pratique consiste dans une application
continuelle à l’exécution des dessins que l’on s’est
proposé, suivant lesquels la forme convenable est
donnée à la matière dont se font toutes sortes
d’ouvrages.
• La théorie explique et démontre la convenance des
proportions que doivent avoir les choses que l’on
veut fabriquer.
Les métiers de l'architecture

Les missions de l'architecte sont riches et variées. Elles vont de


la conception et la réalisation de bâtiments aux interventions
sur la ville et le territoire.

L'architecte est un concepteur de projets.


Projets de constructions, d'aménagement, d'urbanisme, de
réhabilitations … Ces projets peuvent résulter d'une commande
privée ou d'un concours public. L'architecte les réalise pour le
compte d'un maître d'ouvrage et veille au respect de
l'enveloppe budgétaire et des règlementations en termes de
sécurité, de structures et de mise en œuvre de la construction.
Il doit faire face à de nombreux interlocuteurs ce qui le place
dans une situation centrale dans l'acte de bâtir. Il est le garant
de la réussite d'un édifice.
Définition du détail architectural et
méthode d’appréhension

Le détail d'architecture est produit essentiellement grâce à


l'intelligence constructive. Celle-ci est étroitement liée à la
statique, elle pose des exigences conceptuelles
particulièrement élevées aux architectes et conduit souvent à
une collaboration — plus ou moins facile — avec les
ingénieurs qui, à leur tour, devront comprendre et soutenir les
intentions créatrices des architectes.
Nécessité de méthodes et théories de
production de l'objet:
Le premier but de l'architecte, comme d'ailleurs de tout producteur manuel ou
intellectuel, doit être de produire un objet adapté et cohérent. L'adaptation
implique un travail orienté vers des objectifs précis et un contrôle final de l'objet
par rapport à ces objectifs initiaux: C'est le rôle de LA METIIODOLOGIE
La cohérence implique une connaissance approfondie. du type d'objet produit:
De sa forme, de sa structure, de sa matérialité et de son essence,, de son origine
et de son avenir .Cette connaissance autrefois pragmatique, aujourd'hui grâce a la
complexité des problèmes et à la nécessité du travail d'équipe ne suffit plus et la
production 'd'un objet implique une théorie de cette production.
Historiquement la rationalisation de l'architecture s'est faite avec des méthodes
d'emprunt complètement étranger à l'architecture, comme, la systématique .Après
on a vue l'apparition des théories sémiologique, psychologique et sociologique. On
s'est vite rendu compte que ces théories ne faisaient que cerner le phénomène
.architectural sans réellement rentrer dedans et ne concernaient que des aspects
marginaux.
Récemment, les recherches en architecture se sont orientées vers l'espace
architecturale proprement dit : son histoire, sa théorie, sa méthodologie
spécifique. On peut citer : l'étude morphologique, la morphométrie, la syntaxe
spatial, la sémiotique, la systémique ...
méthodes d'appréhension de l'objet :
point de vue et niveau:

L'objet architectural peut être décomposé de différentes


manières:
Par parties, par point de vue, ou par niveau .ceci non
seulement dans le but d'analyser un objet existant mais
aussi dans la production d'un nouvel objet.
• La décomposition par parties :
• La décomposition par point de vue:
• La décomposition par niveaux:
La décomposition par parties :

(Élément par élément : fondation, mur, toit...) est très


pragmatique et limitée parce qu'elle divise la totalité en
éléments dissociés, soit des éléments constructifs, soit des
locaux du programme : et il est difficile de dépasser cette
évidence. Elle est toutefois nécessaire pour l'acquisition des
connaissances de base.
La décomposition par point de vue:

Permet de voir d'un seul coup tous les problèmes posés


par l'objet dans un domaine précis. Exemple: le point de
vue économique, le point de vue sociologique, etc…
C'est une décomposition utile dans les premières phases
de la conception mais elle se révèle très abstraite et
réductrice, au sens que la totalité architecturale est
émietté en différents systèmes et ne se voit recomposée
que si on recolle tous les morceaux ensemble.
La décomposition par niveaux:

Cette décomposition intègre tout les point mais situées


à des niveaux d'approximation différents
• Du simple au complexe,
• De l'idée première au compromis final,
• De principe au détail
• Du cœur a la superficie.
Cette décomposition est un des fondements de toute
méthode de production qui se veut synthétique: elle
implique de trouver des niveaux de symbolisation ou des
catégories qui relèvent d'une graduation logique. C'est la
définition même du parti architectural de la mise en
forme du projet.
Le Détail architectural vu à travers la
structure (approche du détail par
niveau)

1. Planchers, murs et enveloppes


2. Les ouvertures
3. Circulation verticale
PLANCHER, MURS ET ENVELOPPE
Le plancher : ouvrage horizontal constituant une séparation entre deux niveaux d’une
habitation. Selon les matériaux employés et les techniques mises en œuvre, il existe
deux principaux types de planchers :
● Le plancher en béton dont on distingue deux variétés :
•La dalle en béton coulée en place sur un coffrage (c’est la technique dite de la dalle pleine)
ou sur une prédalle,
•Le plancher préfabriqué constitué de plusieurs éléments assemblés.

● Le plancher en bois
Les planchers
• partie portante : est constituée par des poutres en B.A. ou en béton précontraint, des
poutrelles métalliques, des solives en bois, des dalles en béton armé pleines ou nervurées.
La partie portante doit résister aux charges transmises par le poids propre (de l’élément porteur
lui même, du revêtement et du plafond) ; les surcharges d’exploitation qui sont fonction de
l’utilisation qu’on va faire du bâtiment ; le poids des diverses cloisons de séparation (dans le
cas de bâtiment à usage d’habitation, on assimilera leur effet à celui d’une charge
supplémentaire d’environ 100kg /m²).

• Le revêtement : repose sur la partie portante : ce peut être du carrelage, parqué en bois,
dallages divers, revêtements synthétiques.
Il doit être adapté au type de la construction, il doit garantir essentiellement une isolation
acoustique et thermique satisfaisante, tout en présentant un aspect esthétique.

• Le plafond : est réalisé sous l’élément porteur, c’est un enduit de ciment ou de plâtre, ce peut
être des plâtres préfabriqués en matériaux de tous genres.
Il contribue à l’amélioration de l’isolation qui peut être obtenue tout en obéissant à l’esthétique.
Les planchers

un réseau porteur horizontal constitué de poutre, poutrelles et chevêtres


Les planchers
FONCTIONS DES PLANCHERS: Les planchers doivent répondre aux critères suivants :
• Résistance et stabilité (porteuse)
- supporter les charges d’utilisation
- ne pas fléchir (limiter la flèche au moment du coffrage puis en cours d’utilisation)
- durabilité
•Etanchéité et protection
- à l’air
- au feu
- aux effractions
•Isolation thermique et acoustique
- isolant thermiquement (par exemple au-dessus d’un garage)
- isolant acoustiquement (bruits d’impacts, ...)
•Fonction architecturale
- aspect décoratif en sous face
•Fonctions techniques
- facilité de mise en œuvre
- liaisons avec les porteurs verticaux
- passage de gaines (eau, chauffage, électricité, ...)
Suivant la destination de la construction, chacune des fonctions peut prendre plus ou moins
d’importance.
Les planchers
I.1. LES PLANCHERS EN BETON ARME (DALLES)
Les planchers en béton armé présentent des avantages qui expliquent leur utilisation de plus en plus
répandue, non seulement le béton armé permet des réalisations variées ,mais de plus, il offre des
garanties d’une excellente liaison entre les différents éléments
Les planchers en béton armé peuvent être entièrement coulés sur place (d’où nécessité de coffrage) ;
Ils peuvent être semi-préfabriqués (les éléments préfabriqués vont servir de coffrage) ; Ils peuvent
être entièrement préfabriqués.
Les planchers
1.1 Les dalles pleines en béton armé
C’est une plaque en béton armé qui peut reposer avec ou sans continuité sur 2, 3 ou 4 appuis constitués
par des poutres, des poutrelles ou des murs .
L’épaisseur à donner aux dalles résulte des conditions :
- de résistance à la flexion : 1/30 à 1/35 de la portée pour une dalle reposant sur 2 appuis ;
et 1/40 à 1/50 pour une dalle reposant sur 3 ou 4 cotés.
- d’isolation acoustique : ≥ 16 cm
- de rigidité ou limitation de la flèche.
- de sécurité vis à vis de l’incendie : on adopte une épaisseur de 7 cm pour 1 heure de coupe-feu et de 11
cm pour 2 heures de coupe-feu.
plancher en béton armé de 15 à 30-cm d’épaisseur coulé sur un coffrage plat. Le diamètre des
armatures incorporées et leur nombre varient suivant les dimensions de la dalle et l’importance des
charges qu’elle supporte.
Les planchers
La dalle est réalisée sur un coffrage jointif
recouvrant toute la surface. Le ferraillage
est simple et facile à poser, cependant la
dalle est un élément plan, les efforts qui la
sollicitent doivent être repris suivant les
deux directions principales d’où la
nécessité de constituer un quadrillage lors
du ferraillage des dalles.
Les ouvertures nécessitées par le passage
de conduites électriques ou de tuyauteries
doivent être prévues et tracées sur le plan
de coffrage avant la réalisation.
Les planchers
1.2 Dalles coulées en place

Disposition des armatures

Les planchers sont généralement armés comme ci-dessus en fonction de leur chargement et des
liaisons aux appuis.
* En zone courante: En partie basse, un treillis à calculer.
* Aux appuis: Des aciers en chapeau.
* Aux rives: un chaînage tout autour du plancher.
▪Mise en œuvre du béton.
Le béton est coulé sur un coffrage préalablement mis en place.
Avant la phase de coulage, on a positionné les armatures.
Le coffrage doit rester en place tant que le béton n'est pas assez résistant pour se tenir seul. Puis,
après son démontage et pendant une vingtaine de jours.
Les planchers
1.3 Les dalles champignons
C’est des dalles pleines reposant sur des points d’appuis isolés constitués par des poteaux et comme les
poteaux ont la tête évasée, on les appelle dalle champignon.
Ce type de dalle est adopté lorsqu’on a besoin d’un espace libre important sans murs avec simplement
les piliers et les planchers et lorsqu’on veut éviter la présence de poutres apparentes .
Les poteaux disposés selon une trame régulière doivent cependant être implantés de manière à ce que
la portée dans un sens ne dépasse pas 2 fois la portée dans l’autre sens.
Dans le cas de plancher champignon, l’évasement, c.a.d., l’augmentation progressive de la section du
poteau en tête s’appelle chapiteau. Le chapiteau présente une forme homothétique à celle du poteau
pour une distribution régulière des forces.
L’écartement des poteaux varie de 8 à 12 m dans chaque sens, et l’épaisseur de la dalle varie de 22 à 35
cm.
PLANCHER
2. LES PLANCHERS A PREDALLES
•Définition :La partie inférieure du plancher est préfabriquée en usine ou sur chantier. Cet élément
s'appelle une prédalle (voir Figure). Il fait entièrement partie du plancher et il renferme toute ou partie
des armatures de la zone courante.
PLANCHER
La prédalle participe à la résistance du plancher et fait également office d’élément de coffrage en béton
PLANCHER
En règle générale, on prend : 5 cm ≤ hp ≤ 7,5 cm, mais on peut descendre à 4 cm si la portée est faible.
La largeur varie de 0,6 à 2,4 m et la longueur est égale à la portée de la dalle.
Phase de préfabrication.
Les prédalles sont des éléments relativement légers bien que leur manipulation nécessite un engin de
levage. Elles sont coulées sur une table vibrante.
Les armatures doivent dépasser d'au moins 10 cm dans le sens de la portée afin d'assurer la continuité
sur appuis en phase finale.
Des crochets de levage sont positionnés pour permettre le transport de la prédalle.
Les prédalles sont des dalles d’épaisseur limitée (de 5 à 10 cm), peu rigides, qui peuvent donc
facilement fléchir et rompre si elles sont mal manutentionnées.
PLANCHER
Stockage
Le stockage s’effectuera sur surface horizontale et les prédalles seront posées sur des chevrons alignés
sur une même verticale en respectant les porte-à-faux préconisés par le fabricant.

MISE EN OEUVRE DES PREDALLES


*Les prédalles sont appuyées d'au moins 2 cm sur les porteurs verticaux, côte à côte, et sont étayées,
* On pose un treillis à la jonction de 2 prédalles afin d'assurer la continuité transversale,
* on pose les chapeaux aux appuis,
* le reste du béton (hourdis) est coulé sur les prédalles.
Les étais restent en place le temps nécessaire à contrer le fluage du béton.
Après le coulage du hourdis, il est important de traiter soigneusement les joints entre prédalles par
lesquels de la laitance a pu passer.
PLANCHER
PLANCHER
3. LES PLANCHERS METALLIQUES
Le système de plancher métallique permet de franchir de grandes portées avec des charges
considérables, son exécution est rapide et précise, par contre il est coûteux et les aciers doivent être
protégés de la rouille soit par la peinture soit en les enrobant de béton.
On distingue les types suivants :
3.1 Planchers en tôle pliée ou ondulée
Ce sont des planchers développés
pour les constructions industrielles
et les constructions de bureaux.
PLANCHER
3.2. Planchers à corps creux et poutrelles en acier
Ce sont des planchers appropriés pour les constructions d’habitation et de commerce. Les hourdis
peuvent prendre différentes formes et être fabriqués en différents matériaux .
PLANCHER
4. LES PLANCHERS A CORPS CREUX
Définition : Les planchers à corps creux sont composés de 3 éléments principaux :
- les corps creux ou "entrevous" qui servent de coffrage perdu (ressemblent à des parpaings),
- les poutrelles en béton armé ou précontraint qui assurent la tenue de l'ensemble et reprennent les
efforts de traction grâce à leurs armatures,
- une dalle de compression armée ou "hourdis" coulée sur les entrevous qui reprend les efforts de
compression.
Le plancher est entouré par un chaînage horizontal.

Dimensions :La hauteur de l'entrevous


et du plancher dépendent de la portée
des poutrelles. Par contre, l'entraxe
entre ces poutrelles est de 60 cm.
PLANCHER
Les poutrelles
Les poutrelles supportent le plancher et transmettent ses charges à la structure porteuse.
On trouve toute une gamme de poutrelles préfabriquées sur le marché:
- poutrelle en béton précontraint par fils adhérents,
- poutrelle en béton armé,
- poutrelle treillis,
PLANCHER
Les entrevous (hourdis)
Le rôle des entrevous consiste au départ à supporter le poids de la dalle de compression en phase de
coulage. Ce sont donc des éléments de coffrage perdu. Mais on peut aussi leur octroyer un rôle d'isolant.

Il faut savoir que les entrevous n’ont pas de rôle mécanique et que ce type de plancher
travaille comme un plancher nervuré
PLANCHER
Généralement les entrevous sont en béton de petits granulats. Mais, on trouve aussi dans le commerce
des entrevous en terre cuite ou en polystyrène (isolation thermique).
La hauteur des éléments en béton varie de 9 à 30 cm suivant la portée du plancher.
La largeur varie de 16 à 21 cm. La longueur est constante et correspond à un espacement des poutrelles
de 60 cm.
5) La table de compression
Le hourdis est l'âme de ce type de plancher. Il a généralement une épaisseur supérieure à 4 cm.
Cette dalle de compression qui est coulée en place sur les entrevous et les poutrelles doit être
correctement armée.
PLANCHER
Mise en œuvre des planchers avec poutrelles préfabriquées
1.Les poutrelles sont tout d'abord posées sur les porteurs. Leur bon écartement est assuré par la mise
en place d'entrevous à chaque extrémité.
2.Ensuite, on pose des supports soutenus par des étais sous les poutrelles afin de leur permettre de
supporter la mise en œuvre du hourdis.
Les files d'étais sont posées au 1/3 de la portée pour les poutrelles BA et au 2/5 pour les poutrelles BP.
3.Puis, on pose les autres entrevous, le treillis et on coule le hourdis.
La pose s’effectue à partir du plan fourni par le constructeur : Préconisations de certains constructeurs..
PLANCHER
Dalle poutrelle et entrevous:
Les planchers à corps creux sont
composés de 3 éléments principaux :
- les corps creux ou "entrevous" qui
servent de coffrage perdu.
- les poutrelles en béton armé ou
précontraint qui assurent la tenue de
l'ensemble et reprennent les efforts de
traction grâce à leurs armatures,
- une dalle de compression armée ou
"hourdis" coulée sur les entrevous qui
reprend les efforts de compression.
Le plancher est entouré par un chaînage
horizontal.
PLANCHER
• DALLE NERVUREE EN CORPS CREUX
• Hourdis 19: Est pour plancher en Béton armé (dalle nervurée en corps creux)
Brique de base : Terre cuite
Poids :Aprox. 7.200 Kg /Longueur : 330 mm/Largeur : 300 mm /Hauteur : 190 mm
• Hourdis 16: Est pour plancher en Béton armé (dalle nervurée en corps creux)
Brique de base : Terre cuite
Poids :Aprox. 7.100 Kg /Longueur : 330 mm/Largeur : 300 mm /Hauteur : 160 mm
PLANCHER
PLANCHER
LES PLANCHERS ALVEOLES
Les planchers alvéolés se composent d’éléments creux préfabriqués en usine.
Ils se manipulent au palonnier.
Ces dalles précontraintes allégées et d’épaisseur réduite permettent de franchir des portées
exceptionnellement élevées. A la rapidité de mise en œuvre s’ajoute une simplification de la structure
par la suppression des porteurs intermédiaires et une réduction de la hauteur finie des bâtiments.
Les grands volumes ainsi dégagés, grâce à l’utilisation de ce type de plancher, permettent une très
grande latitude dans l’aménagement intérieur des locaux.
L’utilisation de la dalle alvéolée est particulièrement indiquée dans:
- les constructions industrielles,
- les locaux commerciaux,
- les parkings,
- les immeubles de bureaux,
- les groupes scolaires,
PLANCHER
5. Définition des dalles alvéolées
Les dalles alvéolées sont des produits préfabriqués structurels, préfabriqués en usine, qui comportent
des évidements longitudinaux disposés à intervalles généralement réguliers dénommés alvéoles.
Les dalles alvéolées sont posées jointivement puis assemblées par un béton de clavetage dans les joints
et associées ou non à une dalle collaborant coulée en œuvre.
Les dalles alvéolées sont généralement en béton précontraint, d’épaisseur comprise entre 12 et 40 cm,
de largeur standard 1,20 m et de longueur pouvant aller jusqu’à 20 m.
PLANCHER
6. Plancher caisson:
Système de coffrages réutilisables pour la construction de planchers à caissons bidirectionnels à
grandes portées.
III LES DALLAGES
Un dallage constitue une plate-forme rigide ou un plancher bas au niveau du rez-de-chaussée ; il utilise
le sol comme assise. Son rôle principal est d’isoler la construction de l’humidité provenant du sol et de
limiter les déperditions thermiques .
Le dallage est composé des éléments constitutifs suivants :
- Une forme drainante : épaisseur de 15 à 30 cm, c’est un mélange de tout venant (granulats de
carrière, 0 à 40 mm) en une couche régulière et compactée ;
- Une couche de sable : épaisseur de 3 à 5 cm, c’est une couche nivelée de sable de carrière (0 à 5 mm)
et qui sert d’assise aux couches supérieures ;
- Des panneaux isolants : épaisseur 40 ou 50 mm, c’est du polystyrène incompressible ;
- Une membrane étanche ou film : épaisseur 200 microns, c’est un film polyéthylène en rouleaux .
- Une dalle en béton armé : épaisseur 10 à 14 cm avec armature par treillis soudé.
ROLE:
Pour des constructions en maçonnerie légères, le dallage pourra avoir un rôle de fondation pour tout
l’ouvrage.
Dans ce cas, la dalle sert aussi d’assisse aux murs périphériques et aux refends. Il faut alors prévoir des
armatures de liaisons.
III.1.Dallage indépendant des murs
La dalle en B.A. prend appui sur le terre-plein et sur quelques supports judicieusement espacés, reposant
sur la fondation .
Cette solution permet de réduire les ponts thermiques à la périphérie du dallage, mais il y’a risque de
tassement différentiels si les supports verticaux sont trop espacés.
Si le dallage recouvre une isolation thermique totale ou seulement périphérique, on vérifiera qu’elle
peut supporter les charges auxquelles elle sera soumise (choix d’un isolant insensible à l’eau et peu
compressible) On la protégera des coulures de béton grâce à un film plastique

Dallage avec isolation


III.2. Dallage avec appui sur les murs (Les dallages solidaires)
La dalle porteuse en béton armé prend appui sur le terre-plein et sur les murs de soubassement de rive et
de refend éventuellement .
Cette disposition est la plus utilisée car elle réduit les risques de désordres par tassement (tassement lent
de la forme drainante sous le dallage).
Dallage servant de fondation aux murs
III.3. Les planchers sur vide-sanitaire
Le plancher solidaire n'est pas du tout en contact avec le sol. Un vide
d'au moins 60 cm de hauteur permet de faire passer des
canalisations, d'isoler le plancher de l'humidité .
Ils sont souvent réalisés avec des planchers à corps creux en
polystyrène.

III.4. Constitution d'un dallage


Un dallage est constitué de bas en haut par :
- un remblai en tout venant compacté (ou gravier lavé) de plus de 10 cm servant de couche d'assise;
- une couche drainante en sable de plus de 5 cm;
- un film plastique pour l'étanchéité du béton;
- le dallage en béton dosé à 350 kg/m3 de 6 à 12 cm;
- dans le béton, un treillis de barres d'acier.
•De plus, pour éviter les « ponts thermiques », c’est à dire les pertes de chaleur par le sol, on placera
un isolant thermique imputrescible (polystyrène) en périphérie intérieure (sous le polyane) ou
extérieure (bêche thermique) du bâtiment
LES FONDATIONS
1. FONCTION DE LA FONDATION
La détermination des dimensions des structures des bâtiments a pour objet la conservation d'un état
d'équilibre stable. Comme tout solide, les constructions obéissent aux lois générales de l'équilibre.
La fondation doit, dans ce cadre, assurer l'équilibre entre la pression engendrée par la sollicitation
(descente de charge de la construction) et la résistance du sol .
La fondation doit transmettre les charges qu'elle reçoit de la superstructure au sol d'assise choisi
(grâce aux données de l'étude géotechnique)
Les charges qui arrivent depuis la superstructure sont redirigées vers le sol de manière linéaire ou de
manière ponctuelle suivant la configuration (élément de type voile ou de type poteau)

La mise en œuvre des fondations est en fonction de plusieurs paramètres :


-type de sol
-profondeur du bon sol
- pente du terrain
Le bon sol : couche de terrain résistant, plus ou moins profonde, capable de supporter le poids de la
construction.
Le terrain naturel : expression utilisée pour désigner la configuration du terrain avant les travaux de
terrassement.
Le terrassement : désigne l’ensemble des opérations de mise en forme d’un terrain liées à l’édification
d’une construction (nivellement du sol, fouille pour l’exécution des fondations, tranchée pour la mise
en place des canalisations…).
LES FONDATIONS
L’excavation : cavité, plus ou moins profonde, réalisée dans le sol lors de travaux de terrassement.
La tranchée : longue excavation, plus ou moins large, destinée à la mise en place de canalisations
enterrées (conduites d’alimentation et d’évacuation, drains…) ou à la réalisation de fondations pour un
mur de clôture. Une petite tranchée est parfois appelée rigole.
La fouille : excavation réalisée dans le sol et destinée à être remplie par le béton des semelles de
fondation. On distingue deux types de fouilles :
● La fouille en pleine masse réalisée sur la totalité de l’emprise du bâtiment, plus ou moins
profonde, selon l’importance de la partie enterrée de la construction.
● La fouille en rigole : tranchée destinée à recevoir les semelles filantes de fondations. L’expression «
fond de fouille » désigne le fond horizontal de l’excavation.
Le décapage : fouille superficielle effectuée sur une profondeur de 20 à 30-cm.
Le nivellement : action d’aplanir le terrain.
Le déblai : ensemble des terres retirées du sol lors des divers travaux de terrassement. Les terres sont
soit réutilisées sur le terrain sous forme de remblais, soit retirées du chantier.
Le remblai : ensemble des terres rapportées sur le terrain pour créer une plate-forme ou combler une
cavité.
LES FONDATIONS
La fondation : terme employé le plus souvent au pluriel pour désigner l’ensemble des ouvrages enterrés
sur lesquels repose une construction. Les fondations assurent la stabilité du bâtiment. Elles transmettent
au sol le poids total de l’ouvrage en le répartissant de manière à garantir une assise parfaite. On distingue
deux principaux types de fondations selon la profondeur à laquelle elles se situent:
● Les fondations superficielles appelées aussi fondations ordinaires : elles sont utilisées quand le bon
sol est proche de la surface. Ce type de fondation comprend les semelles, les longrines et les plots.
● Les fondations profondes : systèmes de fondations par puits ou par pieux employés quand le bon sol
est situé en profondeur.
La semelle : élément de fondation en béton armé ou non. Il existe plusieurs types de semelles :
● La semelle filante ou semelle continue : elle est située sous tous les murs porteurs. Elle peut être
renforcée par des armatures si les charges qu’elle reçoit sont importantes.
● La semelle à redans : ensemble de semelles filantes décalées en hauteur. Ce type de semelle est
utilisé sur les terrains en pente.
● La semelle isolée ou semelle ponctuelle: elle est placée sous un poteau.
LES FONDATIONS
Le béton de propreté : couche de béton maigre (faiblement dosé en ciment) mis en place au fond de la
fouille et destiné, une fois durci, à protéger le béton des semelles de fondations des risques de
souillures occasionnées par des matières terreuses et végétales.
Le soubassement : portion de mur bâtie sur les semelles de fondations et réalisée en béton banché ou
en blocs de béton de gravillons. Le soubassement est totalement ou partiellement enterré.
Le plot de fondation : bloc de béton parallélépipédique non armé ou peu armé sur lequel reposent les
extrémités des longrines. Le plot transmet au sol de fondation le poids de la construction supporté par
les longrines.
La longrine : poutre préfabriquée en béton armé ou en béton précontraint placée sous un mur porteur
et prenant appui sur des plots. On distingue deux types de longrines :
● La longrine de rive établie sous les murs de façade . Elle est munie d’une partie saillante appelée
becquet
● La longrine intermédiaire établie sous les murs de refend .
Le principe de fondations par plots et longrines simplifie les travaux de terrassement limités à
l’exécution des fouilles isolées pour les plots et réduit les temps d’exécution par l’emploi d’éléments
préfabriqués
LES FONDATIONS
LES FONDATIONS
Le radier : système de fondation constitué d’une dalle épaisse en béton armé, réalisé sous l’ensemble
de la construction. Ce type d’ouvrage, peu utilisé en maison individuelle, est réservé aux sols instables.
L’arase étanche : ouvrage horizontal de faible épaisseur, réalisé au mortier hydrofuge au niveau du
soubassement et destiné à empêcher les eaux infiltrées de remonter par capillarité dans les murs en
élévation.
Le puits : fondation profonde (jusqu’à 6 mètres environ) de forme parallélépipédique ou cylindrique, de
1 mètre de diamètre environ, généralement en gros béton, employée lorsque le sol résistant est loin de
la surface.
Le pieu : fondation spéciale constituée d’un élément de grande longueur, de forme généralement
cylindrique, en métal ou en
béton. On distingue deux principaux types de pieux :
• le pieu battu (pièce préfabriquée en béton enfoncée verticalement dans le sol)
•le pieu foré et moulé (après forage à l’aide d’un tube métallique spécial, l’excavation est remplie de
béton frais). Les pieux sont essentiellement réservés aux bâtiments à plusieurs niveaux édifiés sur des
sols très peu résistants.
LES FONDATIONS
• Les fondations sont des ouvrages qui assurent la stabilité d'une construction, ainsi que la bonne
transmission des sollicitations (charges) et leur diffusion dans le sol.
LES FONDATIONS
L’étude précise la nature du support et décrit : la méthode
à utiliser (fondation classique, pieux, longrines,...).
la profondeur et dimension nécessaires de la fondation, le
type d'armature, la présence d’eau (à éviter ou à utiliser )
LES FONDATIONS
TERRASSEMENT

1-Décapage de la terre végétale

2-Fouille en rigole 3-Béton de propreté


LES FONDATIONS

Ferraillage- Enrobage Coffrage+ Coulage de béton


LES FONDATIONS
LES FONDATIONS
LES FONDATIONS
Etanchéité de soubassement
LES FONDATIONS
LES FONDATIONS
DALLAGE: type de dallage
LES FONDATIONS
LES FONDATIONS
Les fondations selon leur profondeur en 3 types:
- les fondations superficielles
- les fondations semi-profondes
- les fondations profondes
LES FONDATIONS
Les fondations superficielles
On appelle ainsi des fondations telles que
On distingue 3 types de semelles pour les fondations superficielles:
- les semelles isolées
- les semelles filantes (ou continues)
- les radiers (ou dallage)
LES FONDATIONS
LES FONDATIONS
LES FONDATIONS
LES FONDATIONS

Un radier est une dalle plane , éventuellement nervurée , constituant l'ensemble des fondations d'un
bâtiment. Il s'étend sur toute la surface de l'ouvrage. Elle comporte parfois des débords (consoles
extérieures)
LES FONDATIONS
Cas du terrain en pente
LES FONDATIONS
Les fondations profondes
Un pieu est un élément structural mince et profilé utilisé pour transmettre des charges en profondeur
lorsque l'utilisation de fondations superficielles n’est pas économique ou impossible.
En fonction de leur mode de réalisation, on distingue plusieurs types de pieux, qui sont différents
également dans leur comportement :
•Les pieux battus ou vibro-foncés: sont des pieux préfabriqués en béton armé ou en acier; ils sont mis
en place par battage avec un mouton ou par vibrofonçage, ce qui remanie profondément le sol
environnant;
•Les pieux moulés: sont réalisés par forage préalable d’un trou dans lequel on coule du béton ; le sol
environnant est donc très peu remanié.
LES FONDATIONS
LES FONDATIONS
LES FONDATIONS
RESEAUX D’ASSAINISSEMENT
Evacuation d'appareils
Collecteur d’appareils chutes séparative:
Chutes séparatives:
EV avec ventilation primaire
EU avec ventilation primaire
Collecteur principal (EU+EV)
LES FONDATIONS
RESEAUX D’ASSAINISSEMENT
Murs
DÉFINITION
On entend par «murs» des ouvrages verticaux en béton ou en maçonnerie. Ils peuvent être préfabriqués ou réalisés
directement à leur emplacement définitif dans la construction.
•Mode de fonctionnement des murs
Les murs ou voiles sont des éléments structuraux sollicités principalement dans leur plan et dont l’épaisseur est
généralement faible en regard des autres dimensions. Selon leur fonction et mode de sollicitation, on peut distinguer
essentiellement les types de murs suivants :
-Les murs porteurs, sollicités principalement par des efforts normaux quasi centrés découlant de la descente des
charges ; il en résulte un état unidimensionnel de contraintes normales de compression. Pour la reprise des charges
verticales, les murs peuvent ainsi être dimensionnés et conçus comme des poteaux. Peut être réalisé en béton armé
ou en maçonnerie ou en pierre.
-les poutres cloisons (linteaux), dénommées aussi parois porteuses, soumises à des sollicitations de flexion et de
cisaillement dans leur plan à la manière de poutres fléchies. Leur comportement et leur calcul se distinguent de ces
dernières en raison de la répartition non linéaires des contraintes dans les sections due à leur faible élancement.
-Les murs de contreventement, sollicités à la fois par des efforts normaux dus aux charges verticales et par des efforts
de flexion et de cisaillement dans leur plan dus aux actions horizontales. Ces murs fonctionnent comme des consoles
encastrées dans les fondations ou au niveau du rez de chaussée ; ces consoles pouvant, en fonction de leur
élancement, être analysées soit comme des poutres, soit comme des parois porteuses.
- Les voiles périphériques, dans le cas où des murs et des parois porteuses subissent simultanément des sollicitations
de flexion transversalement à leur propre plan, on appliquera également les règles et dispositions prévues pour les
dalles. C’est notamment le cas des murs contre terre des sous sols de bâtiments (Les voiles périphériques), des murs
de soutènement, des murs de réservoirs et des parois de silos.
•FONCTIONS DES MURS
En plus de leurs rôle de portance où de contreventement, les murs assurent le confort et la sécurité des habitants.
• Séparation
-la construction de l'extérieur (ex : murs de façades, pignons)
-les pièces ou locaux entre eux (ex : refends, cloisons)
-la construction du sol (ex : murs de soubassement)
-des terrains (ex : murs de clôture).
Murs
• Résistance
-aux différentes charges permanentes (poids des éléments porteurs et non porteurs de l’ouvrage) et variables
(charges d’exploitation et climatiques comme la pluie et le vent).
-aux séismes pour protéger les personnes et les biens.
-aux infractions.
• Isolation
▪thermique en limitant le plus possible le passage de la chaleur par la paroi dans le cas d’une paroi séparant un
local chauffé d’un local non chauffé. Pour les autres parois, cette isolation est inutile. Solution : on utilise un
isolant thermique si l’élément résistant n’est pas isolant.
▪contre les bruits :
-Aériens extérieurs (ex : trafic routier) et intérieurs (ex : télévision, chaîne, chant…). on emploie un isolant
phonique ou une paroi lourde surtout pour les murs de façade ainsi que ceux séparant deux logements.
- D’impact (ex : planter un clou). Mais il est rare qu'il y ait des bruits d'impact sur les parois verticales. Il
n'est donc pas nécessaire d'isoler les parois verticales de ces bruits d'impact.
▪contre l’incendie pour pallier la diminution des caractéristiques mécaniques des matériaux sous la chaleur. On
tient compte des normes exigeantes sur tous les matériaux utilisés dans la paroi sur leur tenue au feu et on peut
par exemple augmenter les sections résistantes.
▪contre l'eau :
-de pluie (uniquement pour les murs de façades). on peut utiliser un revêtement de façade étanche.
-obtenue à cause de la vapeur d'eau dans la construction (cuisson des aliments, douches…). la vapeur d'eau va
de l'intérieur du bâtiment vers l'extérieur et peut endommager les propriétés thermiques des isolants
hydrophiles, c’est à dire qui absorbe l’eau. Pour éviter cela, on utilise un pare-vapeur placé avant l’isolant.
-du sol qui provoque des remontées capillaires.
▪Esthétique pour l’environnement, et donc pouvant être décorée: Un beau parement, un enduit ou un jeu de
formes différentes et de couleurs.
▪Étanchéité à l’air. Les parois opaques sont étanches à l’air et c’est au niveau des baies que l’air peut s’infiltrer.
C’est à ce niveau qu’il faudra faire attention.
Murs
•DIFFERENTS TYPES DE MURS
Les murs et élévations peuvent être faits de différents matériaux : béton coulé, parpaings, briques, béton
cellulaire, …
Selon leur position et leur rôle, on distingue principalement :
- le mur - pignon : qui ferme l'extrémité du bâtiment,
- le mur de façade : qui ferme les côtés du bâtiment, Il s’agit souvent de murs en maçonnerie possédant des
baies (pour les portes, les fenêtres et les portes-fenêtres) et pourvus ou non d’un isolant thermique.
- le mur de refend : Ceux sont des murs porteurs intérieurs. Ils constituent un appui intermédiaire pour les
planchers qu’ils supportent. Réalisés en béton armé où en maçonnerie, ils possèdent généralement des baies
pour les portes sauf s’il s’agit de murs de refend séparant deux logements.
- le mur de fondations : qui s'élève directement depuis la fondation, partie généralement enterrée,
- le mur enterré : qui clôt des pièces enterrées : cave, sous-sol …
- le mur de remplissage : qui ne supporte aucune charge et joue uniquement le rôle de fermeture,
- le mur de clôture : mur ou muret, extérieur au bâtiment, qui délimite et cerne le terrain.
Murs
•LES MURS EN MACONNERIES
Un mur en maçonneries est une structure verticale composée par l’assemblage d’éléments de petites
dimensions , montés en lits horizontaux et à joints croisés, liés entre eux par joint de mortier, par collage
ou par emboîtement.
La cohésion du mur est obtenue par l’imbrication des différentes pièces qui le constituent, ce qui
nécessite un décalage des joints d’une assise sur l’autre.
Ces éléments de petites dimensions peuvent être :
- de la pierre comme moellons de granit, basalte, grès, calcaire,....
- des blocs de béton courant ou cellulaire,
- des briques en terre cuite.

•Matériaux utilises pour les parois verticales


Pour une construction individuelle ou un petit immeuble collectif (pas plus de 3 ou 4 étages), les parois
porteuses sont le plus souvent réalisées en maçonneries traditionnelles de petits éléments assemblés sur
le chantier à joints de mortier. Les produits utilisés sont :
- les briques creuses ou pleines en terre cuite,
- les blocs creux ou pleins en béton de granulats courants ou légers,
- les blocs de béton cellulaire assemblés au mortier ou à joints minces de colle,
- les moellons d’usage courant ou en pierre de taille, maintenant plus souvent utilisés pour des
parements que pour des parties porteuses.
En habitat collectif, les parois porteuses sont la plupart du temps réalisées en béton banché, c’est à dire
coulées à leur emplacement définitif entre deux banches sur le chantier, mais aussi en panneaux
préfabriqués en béton armé assemblés sur place.
Les parois non porteuses comme les cloisons et les murs de remplissage peuvent être :
- des blocs creux ou pleins en béton ou en terre cuite,
- des carreaux de plâtre à parements lisses,
- des plaques de parement en plâtre à faces cartonnées.
Murs
Murs
Murs
Murs
Les fonctions assurées par les murs (ici en maçonnerie, mais cela reste valable pour
tous les types murs) concernent principalement :
• la stabilité mécanique sous sollicitations normales ;
• l‘étanchéité a la pluie pour les parois extérieures (les murs de façade) ;
• la satisfaction aux exigences thermiques et acoustique ;
• la tenue au feu de la paroi ;
• assemblage facile, dimensions et poids permettant un travail aise.

De plus la qualité des produits doit garantir leur durabilité et l'absence d'entretien
durant le vie de l'ouvrage.
Les ouvrages courants de maçonnerie traditionnelle peuvent être classes suivant leur
rôle dans l'ouvrage :
▪ maçonneries porteuses ;
▪ maçonneries de remplissage ;
▪ maçonneries de façade non porteuse ou en doublage ;
▪ maçonneries de cloison.
Murs

Bien que les matériaux employés possèdent des caractéristiques technologiques


différentes, les principes généraux d'empilage restent identiques. Ces principes peuvent
être résumes comme suit :
• Les matériaux doivent être poses de manière a recevoir les forces qu'ils supportent
perpendiculairement au lit de leur structure.
• Les joints disposés dans le plan des forces doivent être décales d'assise en assise, afin
d'assurer une parfaite cohésion de mur et de permettre la répartition et la transmission
des charges.
Murs
Définition de la maçonnerie
Ensemble composite de matériaux pierreux lié par du mortier et se comportant comme un tout
- Elément composite brique-mortier
- Discontinuité dans les matériaux
- La cohésion entre les joints est négligée et la résistance à la traction est considérée comme nulle
Murs
Murs
La brique creuse classique, dont le principal atout est le prix, se distingue par des
alvéoles taillées dans le sens de la profondeur de la brique. Elles sont généralement
montées au mortier classique, créant des ponts thermiques.
•BRIQUE 3 TROUS Type: 3 trous, 30X15X5
Brique Rouges en terre cuite pressées cuites en four continu. Avec couleurs variées,
allant du rouge clair au rouge brun.
•BRIQUES 6 TROUS SUPER P.F
Type: 6 trous super P.F, 23,5X13,5X7 Brique Rouges en terre cuite pressées cuites
en four continu. Avec couleurs variées, allant du rouge clair au rouge brun.
•Brique Plâtrière Larg: 7 cm / Haut : 20 cm / Long : 30 cm
La Brique plâtrière est constituée de deux rangées 8 alvéoles. Elle bénéficie de
tous les avantages de la Terre Cuite
•Brique B8 Larg1: 10 cm / Haut : 20 cm / Long : 30 cm
Brique isolante dure et légère avec 8 alvéoles. Elle a une forme caractéristique de
parallélépipède rectangle.
•Brique B12 Larg1: 15 cm / Haut : 20 cm / Long : 30 cm
C’est une brique dure et légère, fabriquée avec des matériaux naturels (argile et
sable). Elle comporte 12 alvéoles.
Murs
Murs
Détail sur une double cloison
Murs
Détail sur une cloison simple Intérieur
Murs
Différents types de blocs et de briques
Blocs béton de mur Longueur : 40 cm Largeur : 20 cm Hauteur : 20 cm Poids : 15 kg /
unité Couleurs : Gris
Descriptif : Le bloc béton à beau être gris, c'est bien le plus vert des matériaux ! Sa fabrication
nécessite très peu d'énergie (pas de cuisson, séchage naturel) Sa mise en ouvre est simple et il ne
nécessite aucune entretien. Composé de matière premières 100% naturelles : 87% de gravier et
de sable, 7% de ciment et 6% d'eau, le bloc béton est 100% recyclable.
Murs
• Maçonnerie de remplissage armée découplée de la structure
Murs
Blocs de béton Cellulaire
Les blocs de béton cellulaire autoclave, encore appelés thermo pierre, ont une masse volumique
très peu élevée, environ 500 kg/m3, et offrent une résistance mécanique relativement faible. Ils ne
peuvent donc pas recevoir de charges importantes.
Murs
Détail sur une double en Plaque de plâtre
Murs
•Fractionnement des murs (joint de dilatation)
Dans les maçonneries de grandes surfaces, l'action des variations de température
ambiante peut engendrer des déformations non négligeables au niveau de la
structure. Il faut donc laisser la possibilité a la structure d' « amortir » ces
déformations, a l'aide des joints de dilatation
Murs
Murs
Murs à simple paroi
Ils ne comportent qu'une paroi de maçonnerie, enduite ou non :
murs simples dont la paroi est constituée, dans le sens de l‘épaisseur, par un seul
matériau principal.
Murs
murs composites
dont la paroi est constituée, dans le sens de l‘épaisseur, par plusieurs matériaux
principaux (enduits non compris), solidarises de façon continue par du mortier ou du
béton
Murs
Murs a double paroi
Ils comportent deux parois distinctes qui peuvent être : d‘épaisseurs sensiblement
égales : ce sont les murs doubles
d‘épaisseurs nettement inégales : ce sont les murs avec doublage , dits également
murs avec cloison de doublage
Murs
Murs
Murs
Dalle sur mur béton armé
Murs
Dalle sur mur béton armé
Murs
Dalle sur mur béton armé
Murs
Dalle sur mur béton armé
Murs
Dalle sur mur en maçonnerie

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