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Module :
Les différents ouvrages de BTP: choix et options des procédés généraux de construction.
Pré requis : Connaissances des termes utilisés en BTP, en lecture des plans…
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Table des matières
Mots clés
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Introduction générale :
Introduction
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Vingt milles années plus tard, c’est-à-dire il y’a dix milles ans les hommes sont passé de
leurs abris à leur premières maisons. Ces maisons dans les zones froides étaient faites en
bois :
Au début, ces maisons étaient faites avec des matériaux naturels que les hommes
pouvaient trouver dans leur environnement, ils ont commencé aussi à utiliser des
matériaux préparé par eux -même, comme par exemple : Le mélange de la terre glaise
avec pailles et ont obtenu des maisons comme dans la figure suivante:
A travers les temps, les structures de bâtiments ont évolué à la fois avec les matériaux
utilisés et les technologies de mise en œuvre et c'est ainsi qu'aujourd'hui il est possible
de construire de grands ensembles d'appartements, comme dans la figure suivante :
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Figure 6 : (Source : www.cours-ofppt.com)
• De la durabilité de la construction ;
• Du degré de résistance aux efforts
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1.3 Classification selon la structure de résistance d’une construction
• d’une infrastructure ;
• d’une superstructure et
• des installations
1.4.2 Superstructure : qui est la partie de l’ouvrage situé au-dessus du niveau +/-
0.00 et se compose :
1.4.3 Les installations : qui doivent assurer les utilités nécessaires pour un bâtiment.
Ici on trouve :
• Les sanitaires : eau froide, eau chaude et assainissement ;
• Les installations électriques : courant faible (éclairages, téléphonie, sonnerie,
interphone…) et courant fort (ascenseurs…), protection (mise à la terre,
paratonnerre) ;
• Climatisation : chauffage central et air conditionné…
Chaque bâtiment est partitionné verticalement et horizontalement afin de bien définir les
parties et les exigences de ses composantes :
1.5.1 En haut :
La répartition est assurée par les planchers. L’espace entre deux planchers s’appelle
niveau. On utilise un terme pour chaque niveau :
• Sous-sol ;
• Rez-de-Chaussée ;
• Mezzanine ;
• 1er étage ;
• 2ème étage…
1.5.2 Au même niveau :
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La répartition d’un bâtiment est assurée par les murs, en salles et chambres. Selon la
destination du bâtiment, on peut distinguer pour une maison :
• Un salon ;
• Des chambres à coucher ;
• Une Cuisine ;
• Des salles de bain ;
• Un hall ;
• Un vestibule…
2.1.1 : Introduction : le tracé d’un route ou d’une voie ferrée est caractérisé par :
• Son itinéraire en plan qui représente les alignements droits et les virages en
courbes ;
• Son profil en long qui représente les déclivités plus ou moins fortes
• Ses profils en travers…
Assise
Couche de forme
Sol naturel
D’habitude une chaussée comporte les couches suivantes :
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• La sous-couche (sub-base en anglais) qui peut être :
Une couche barrière pour s’opposer à des remontées d’argiles ;
Ou drainante pour s’assurer l’évacuation de l’humidité ;
Anti gel, pour s’opposer au gel
• La couche de fondation (foundation course en anglais) ;
• La couche de base (base course en anglais) : qui doit être réalisée chaque fois
plus soigneusement et avec le meilleur matériau. Son rôle est de rapartir sur le
terrain les pressions provenant de la circulation des voitures. Le corps de la
chaussée est constitué de la couche de fondation + la couche de bas.
• La couche de surface (surfacing-course en anglais) : qui peut être simple ou
multiple et dans ce cas il y’a une couche de liaison et la couche de roulement.
Parfois la couche de surface peut être utilisée comme une couche de reprofilage si
elle est destinée à corriger les inégalités de surface et les bombements excessifs
d’une ancienne chaussée.
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2.2 Connaissances sur les ouvrages d’art
a) Généralités :
Un pont est un ouvrage d’art qui permet à une voie de communication de franchir soit
un obstacle naturel (brèche, cours d’eau…) soit un obstacle artificiel (une autre voie…)
Si au début l’homme utilisait des matériaux naturels pour la construction de ces
ouvrages par la suite de nouveaux permettant d’avoir des ponts plus résistants ont vu le
jour.
2.2.1.1 Classification des ponts :
Les ponts peuvent être classés selon les critères suivants :
• Leur destination ;
• Leur forme ;
• Les matériaux utilisés ;
• Leur importance, etc.
a) Selon leur destination :
Suivant la nature de la voie de communication que comporte l’ouvrage, on distingue :
• Le pont route : précisons que lorsqu’un pont franchit une voie ferrée on parle
de « passage supérieur » ;
• Le pont rail : lorsqu’un pont rail franchit une route on parle de « passage
inferieur » ;
• Le pont canal : sous lequel l’eau passe ;
• Les aqueducs : qui sont des ponts en maçonnerie utilisés pour les adductions
d’eau…
b) Selon leur forme :
Selon leur forme, les ponts sont dits :
• A poutre droite ;
• En arc ;
• Suspendu…
c) Selon la matière de construction :
• En bois ;
• En maçonnerie ;
• En béton armé ;
• En béton précontraint (pont cadre) ;
• En acier
a) Généralités :
La terre sèche est une matière pulvérulente et déposée en tas, sur une aire horizontale,
elle se présente toujours sous la forme d’un cône qui est plus ou moins aplati suivant la
nature de la terre. En ce sens on appelle l’angle « φ » du cône, l’angle du talus naturel
de la terre. Il en résulte que lorsqu’on doit exécuter des terrassements on sait à priori
que si rien ne s’y oppose, les talus qui se constitueront dans les régions dénivelées
prendront naturellement l’angle « φ ».
La connaissance de l’angle du talus naturel est donnée expérimentalement et est
précieuse car pour les travaux de terrassement elle permet d’apprécier à l’avance, d’une
part l’importance du volume de terre à déplacer, d’autre part les ouvrages qui seront
éventuellement nécessaire pour stabiliser les talus.
• En effet, si le talus qu’on entend réaliser doit faire avec l’horizontale un angle
« λ » inférieur à l’angle « φ », aucune précaution n’est prise en compte pour
stabiliser le talus ;
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• Par contre si cet angle « λ » est supérieur à l’angle « φ », il y’a lieu de soutenir
le talus par un ouvrage.
Plus l’angle « λ » est grand plus il doit falloir renforcer le dispositif de soutènement du
talus.
C’est ainsi que lorsque l’angle « λ » n’est que très faiblement supérieur à l’angle « φ »,
on peut généralement se contenter soit d’augmenter simplement la cohésion de la terre
situé au voisinage de la surface du talus, soit de retenir la terre en revêtant le talus d’un
couche mince de pierres ou de maçonnerie et dans ce cas on parle de revêtement.
Dans le cas où l’angle « λ » est nettement supérieur à l’angle « φ » le procédé de
revêtement n’est suffisant, il faut recourir à un ouvrage capable de s’opposer à la force
de glissement de la terre tendant à prendre son talus naturel. Dans ce cas on dit qu’on
réalise un soutènement qui s’oppose à la poussée de la terre, c’est-à-dire un mur de
soutènement.
b) Les revêtements :
Selon leur nature on a : les revêtements naturels et les revêtements artificiels.
• Les revêtements naturels : constitués par des plantes dont les racines
retiennent la terre située au voisinage immédiat de la surface du talus, donnant
ainsi à la terre une grande cohésion. Leur avantage est du fait que leur réalisation
est peu couteuse et entretien pratiquement nul. L’inconvénient est qu’il faut un
temps suffisant aux racines des plantes pour qu’elles prennent forme.
L’autre méthode de revêtement naturel est le clayonnage qui se fait par des
piquets de bois et des branches ou clayons.
• Les revêtements artificiels : ils se font par des blocs de pierre, plus ou moins
équarris, disposés au contact les uns des autres sur la surface du talus. Dans cette
technique le poids des pierres s’oppose au glissement de la terre et stabilise le
talus. De tels revêtements prennent le nom de perrés : on a du perré maçonné (les
pierres sont posées à bain de mortier, en quelque sorte maçonnées) et du perré sec
(sans bain de mortier).
Les dimensions des pierres utilisées pour la réalisation des perrés de la hauteur et de
l’inclinaison des talus qu’elles stabilisent. Ces dimensions augmentent évidemment avec
l’importance du perré. L’épaisseur ne descend généralement pas en dessous de 0.20 m
pour des perrés de très faible importance et elle dépasse rarement 0.50 m pour les
grands perrés.
L’eau est l’ennemi des perrés, aussi faut-il s’efforcer de faciliter au maximum
l’évacuation de celle-ci qui peut éventuellement imprégner la terre du talus. Les perrés
secs ne posent aucun problème dans ce cas précis car l’eau trouve facilement son
passage dans les interstices des pierres. Par contre dans le cas des perrés maçonnés qui
s’opposent dangereusement à l’évacuation des eaux si on ne prévoit pas des ouvertures
appelées barbacanes prévus dans la maçonnerie à la base du perré.
Un fossé maçonné doit être toujours prévu au pied du perré pour recevoir et évacuer les
eaux.
c) Le mur de soutènement
Pour réaliser des talus à très forte pente et à fortiori pour retenir des terres à la verticale,
on est obligé de recourir au mur de soutènement. Ces murs sont exécutés en béton armé
car ils sont légers et économiques.
d) Types de murs de soutènement :
Selon leur forme on peut citer :
• Mur d’épaisseur constante ;
• Mur incliné d’épaisseur variable ;
• Mur incliné à parement intérieur droit,
• Mur en retour ;
• Mur en ailes de culées de pont…
e) Les parties d’un mur de soutènement en béton armé:
• Un voile mince vertical appelé rideau, qui retient la terre ;
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• Une dalle horizontale relativement mince, appelée semelle ;
• Des murs verticaux transversaux de faibles épaisseurs appelés contreforts ;
• Une poutre longitudinale appelée bêche, généralement placée à l’arrière de la
semelle et destinée à raidir celle-ci et à assurer l’ancrage du mûr dans le sol ;
• Un débord de la semelle en avant du rideau, destiné à augmenter la stabilité du
mûr.
Une mûr sans contrefort est essentiellement composé d’un rideau mince d’épaisseur
variable, d’une semelle régnant de part et d’autre du mûr et dont l’épaisseur est
constante (la partie avant de la semelle s’appelle patin et sa partie arrière s’appelle
talon).
Lorsque que les murs de soutènement sont de grande hauteur on utilise les murs à
semelles intermédiaires pour réduire les poussées de terre et augmenter la stabilité de
l’ouvrage.
• Les murs cellulaires sont un cas particuliers de murs de soutènement et sont
réalisés à l’aide d’éléments en béton préfabriqué disposés dans la masse de terre ç
soutenir.
• Un autre type très particulier de mur de soutènement est l’estacade, qui s’utilise
lorsque le sol de fondation est médiocre ou mauvais.
a) Généralités :
Les barrages sont des ouvrages destinés à retenir de l’eau, en vue soit :
• De réguler le débit d’un cours, on parle de barrage régulateur ;
• Soit de créer une chute d’eau, en vue d’utiliser l’énergie de celle-ci d’où le
barrage chute.
Les barrages régulateurs sont :
• Fixes ou
• Mobiles (à fermettes, à hausses, à tambour, à pont supérieur, à élément unique
de retenue…).
Les barrages chutes d’après leur emplacement peuvent êtres :
• Pour vallées larges ;
• Pour vallées étroites.
Objectifs spécifiques :
Introduction :
1.1 : définition :
L’implantation consiste à reporter sur le terrain des indications provenant d’un plan, en
vue de borner des parcelles dans le cas d’un lotissement ou d’y réaliser un ouvrage, une
voie, ou toute autre construction. Elle se fait selon des procédés analogues à ceux
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utilisés pour le levé de plan. En cas des travaux, la matérialisation sur le terrain doit
tenir compte d’une sur largeur de travail ou de talutage
1.2 : Nivellement :
Le nivellement est une opération qui permet de mesurer la différence de hauteur entre
deux ou plusieurs points. Il définit le relief d’un terrain en fixant l’altitude d’une d’un
certain nombre de points. Les côtes de hauteurs sont rattachées à une altitude de
référence donnée par un repère du nivellement général du pays. La position de ces
repères est précisée par l’institut géographique national du pays.
a) nivèlement par cheminement :
Le nivellement par cheminement est employé lorsque le terrain comporte des obstacles
limitant la visée ou lorsque la distance de visée devient trop grande pour que la lecture
conserve une précision suffisante. La distance de visée varie avec le type d’appareil
utilisé.
b) nivèlement de profil :
Le nivellement de profil est utilisé pour établir des profils en long ou en travers dans
l’étude de tracé de voirie. Il sert également pour le calcul de cubatures en terrassement.
Depuis un ou plusieurs stations, l’altitude de points particuliers ou de points positionnés
à intervalles réguliers est calculée par référence à une côte de niveau origine.
c) nivèlement de surface !
Le nivellement de surface permet de relever le relief d’un terrain en déterminant
l’altitude d’un certain nombre de points :
• des points particuliers qui seront repérés par coordonnées polaires ou
rectangulaires ;
• des points situés à une même altitude, a, b, c, d, puis e, f, g, repérés par leurs
coordonnées, définissant des courbes de niveau.
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• Des points placés sur un quadrillage
2.1 Définitions :
Les terrassements correspondent à des travaux qui modifient le relief du terrain, à
savoir :
• En abaissant le niveau du terrain, par enlèvement des terres : il s’agit de
terrassement en déblai ;
• En relevant le niveau du terrain, par apport de terres : ce sont les terrassements
en remblai.
Préalablement, une phase préparatoire est réalisée sur le site, comprenant, entre autres :
• La démolition de constructions existantes,
• Le débroussaillage, l’abattage et le dessouchage des arbres,
• Le nivellement du terrain
• L’implantation des bâtiments et voies projetées,
• L’étaiement des constructions à proximité immédiate.
Les mouvements de terre correspondent à des travaux de terrassement exécutés sur des
grandes superficies, en remblai ou en déblai. Si la qualité des sols s’y prête, la
réalisation des plates-formes prend en compte la compensation nécessaire entre déblai et
remblai. A défaut, il faut prévoir l’évacuation des terres excédentaires et l’apport de
remblai complémentaire.
Le décapage de terrain correspond à un terrassement de faible profondeur,
comparativement à la surface traitée. Le décapage est de 0.20 m à 0.30 m d’épaisseur
environ.
Avant tous travaux de terrassement, un décapage de la terre végétale est effectué sur
l’emprise des bâtiments ou des voiries. Ceci pour les raisons suivantes :
• Eliminer toute trace de végétaux ou de déchets organiques ;
• Eviter que, sur un terrain en pente, la couche de terre végétale ne constitue un
plan de glissement ;
• Permettre le stockage de ces terres et leur réemploi sur les zones traitées en
espace verts.
Les fouilles correspondent à des travaux de terrassement de profondeur plus ou moins
grande. Réalisée sur l’emprise d’un bâtiment, elles sont :
• En pleine masse, afin d’atteindre le niveau le plus bas de la construction, quelle
que soit sa profondeur par rapport au niveau du terrain naturel ;
• En excavation superficielle ;
• En rigole au droit des fondations superficielles ;
• En tranchée, pour la réalisation de fondations linéaires profondes ou pour la
pose des canalisations ;
• En puits lorsque la surface est faible par rapport à la hauteur.
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2.1.1 Mode d’exécution des fouilles :
a) Généralités :
L’emprise du terrassement est déterminée en tenant compte d’une surlargeur de travail
en fond de fouille et du talutage, sous réserve de disposer de la surface libre nécessaire
pour l’exécution de l’excavation talutée.
Le talus est établi en fonction de la profondeur de la fouille et des caractéristiques du
sol. Il est définit par le rapport largeur/hauteur, en déblai comme en remblai.
Lors de la réalisation des travaux de terrassement à proximité d’une construction
existante, afin de ne pas la mettre en péril, des précautions doivent être prises telles que
l’étaiement, la reprise en sous-œuvre des fondations et le terrassement par petites
parties.
Les fouilles exécutées pour des fondations doivent avoir un fond parfaitement dressé
horizontalement, sans interposition de sol remanié.
Sur un terrain en pente, elles peuvent présenter plusieurs plans successifs formant des
fouilles en redans. Dans les terrains particulièrement sensibles à l’action de l’air ou de
l’eau (marnes, argiles), le bétonnage est effectué dans les plus brefs délais après
l’ouverture des fouilles.
b) Blindage des fouilles
Lorsque la superficie du terrain correspond sensiblement à la surface de l’ouvrage à
réaliser (site urbain), il faut procéder à une excavation à parois verticales, ce qui impose
un étaiement ou un blindage de la fouille.
Le blindage est défini en fonction du type d’excavation à réaliser et des caractéristiques
des différentes couches du sol.
• Fouille en tranchée de profondeur supérieur à 1.50 m : le blindage est
effectué à l’aide de l’un des systèmes suivants, un platelage jointif on non jointif,
maintenu en place par des raidisseurs et des butons prenant appui de paroi à
paroi ; un platelage métallique industrialisé, avec raidisseurs incorporés,
maintenus en place par des étrésillons à vérins, à vis ou hydraulique.
• Fouilles en puits : pour ces fouilles de plus ou moins grande profondeur, ou
traversant des sols de faible cohésion, le blindage est réalisé à l’aide d’un
platelage étayé ou d’un tubage fait de cerces métalliques ou de buses en béton
armé.
• Fouille en pleine masse en terrain meuble : plusieurs techniques peuvent êrte
employées lorsque les fouilles en pleine masse sont exécutées en terrain meuble :
La paroi berlinoise : qui est constituée de pieux en béton armé ou de
profilés métalliques HE fichés dans le terrain à intervalles réguliers. Ces
profilés servent d’appui à un coffrage provisoire fait de madriers mis en
place au fur et à mesure de l’approfondissement de la fouille. Après
exécution des parois enterrées, contreventées par les palplanches ou les
murs intérieurs, les profilés peuvent être retirés.
La paroi moulée : est en béton coulé en place ou préfabriqué. Fichée er
ancrée dans le terrain, venant en périphérie du bâtiment, cette paroi moulée
peut s’intégrer dans le système de fondation du bâtiment.
Le rideau de palplanches métalliques : qui est formé à l’aide de
profilés fichés ou ancrés dans le terrain et maintenus en tête entre deux
profilés. Les palplanches sont mise en place par vibro-fonçage ou par
fonçage à l’aide d’une presse hydraulique, supprimant toute vibration.
La paroi clouée : est constituée d’une armature en treillis soudé
maintenue en place par clouage dans le terrain à l’aide de barres d’acier,
régulièrement réparties, de 4.00 à 6.00 m de longueur selon la hauteur de
soutènement. L’armature en treillis est protégée par une couche de béton
projeté. Elle est utilisée dans les terrains qui présentent une cohésion
acceptable.
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Ces différents types de blindage sont récapitulés dans le tableau suivant :
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• Le rabattement de la nappe phréatique obtenu grâce à des puits de pompage
judicieusement répartis en périphérie de la construction, ou dans l’enceinte de
celle-ci; la profondeur de pompage est suffisamment grande et la vitesse peu
élevée pour éliminer le risque d’entrainement des fines et toutes modifications de
la granulométrie des sols et de leurs caractéristiques, ceci afin d’éviter des
tassements sous les fondations des immeubles voisins ;
• La congélation des couches de terrain saturées d’eau par la circulation d’une
saumure à une température de – 25° C à -30° C dans des tubes enfoncés dans le
terrain ; ce procédé est utilisé avec précaution au voisinage de construction
existantes, l’effet de gel pouvant entrainer un gonflement des terres, c’est-à-dire
un soulèvement des fondations.
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Une faible quantité d’eau produit des tensions capillaires et améliore l’attraction des
grains, c’est-à-dire la tenue de terrain. A l’inverse, une quantité d’eau plus importante
dégrade ces tensions capillaires, la cohésion C et l’angle de frottement « φ ». Il en
résulte une aggravation de la poussée des terres T.
Concernant le sol d’assise, la dégradation de la cohésion C entraine une réduction de la
force portante, d’où un risque de tassement ou de déversement.
Pour y remédier, il faut prendre un certain nombre de dispositions, à savoir ;
• Drainer efficacement les terrains en amont du mur de soutènement ;
• Placer en partie basse du mur un drain horizontal relié à un exutoire visitable ;
• Placer des barbacanes dans la paroi permettant l’écoulement vers l’extérieur
des eaux retenues accidentellement ;
• Eviter l’emploi de remblai de type argileux.
Enfin l’assise du mur doit se trouver à une profondeur hors gel.
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Activités d’apprentissage liées au cours
Bibliographie
www.cours-ofppt.com
Glossaire
Affouillements : Actions des eaux souterraines ou d’un courant d’eau qui modifie la
structure d’un sol, en entrainant tout ou une partie des matériaux, et peut rompre l’équilibre
initial.
Boulance : Mouvement d’un sol pulvérulent, saturé d’eau, consécutif à l’ouverture d’une
fouille, rompant l’équilibre existant.
Butons : Etai métallique ou pièce de bois formant entretoise ou contrefort pour maintenir le
blindage d’une fouille.
Fruit : Inclinaison donnée au parement d’un mur pour obtenir un élargissement de la base
par rapport à la tête.
Nappe Phréatique : Nappe d’eau souterraine plus ou moins importante formée par les eaux
d’infiltration lorsqu’elles sont arrêtées par une couche imperméable. Ces nappes à niveau
variables s’écoulent suivant la pente du terrain et la perméabilité du sol.
Palplanche : Produit long en acier, obtenu par laminage à chaud ou laminage à froid, dont le
dessin de la section permet l’assemblage des profilés par coulissage lors de leur enfoncement
dans le sol. Les palplanches peuvent constituer des parois de soutènement plus ou moins
étanches.
Point géodésique : Point ou repère qui fait partie d’un canevas général matérialisé sur le
terrain et pouvant servir d’appui pour les travaux locaux de topographie. Le réseau
géodésique français est réalisé par l’institut de géographie nationale. Les points portent le
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nom de la commune ou il se trouve, suivi d’un chiffre romain. Ils sont répertoriés avec leur
coordonnées X, Y, leur Altitude Z et un croquis d’accès.
BTP : Bâtiments et Travaux Publics
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