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L'imprimante (en anglais printer) est un périphérique permettant de faire une sortie
imprimée (sur papier) des données de l'ordinateur.
Les imprimantes à marguerite sont basées sur le principe des machines à écrire. Tous
les caractères sont imprimés en relief sur une matrice en forme de marguerite qui se
déplace de gauche à droite. Pour imprimer, la marguerite tourne et positionne le
caractère souhaité devant un ruban imbibé d'encre placé devant la feuille. Un petit
marteau frappe alors le dos du caractère de la matrice qui frappe à son tour le ruban,
celui-ci dépose de l'encre sur la feuille uniquement au niveau du relief du caractère.
Ces imprimantes sont devenues obsolètes car elles sont beaucoup trop bruyantes et très
peu rapides.
L'imprimante matricielle
La tête d’impression est constituée de petites aiguilles mobiles (au nombre de 9 ou 24).
Ces aiguilles peuvent être poussées vers l’avant par des électro-aimants. Dans ce cas
elles viennent heurter un ruban encreur situé entre la tête et le papier, ce qui imprime
un point. Les caractères sont constitués de ces points successifs ce qui leur donne une
finesse assez grossière.
Le ruban de carbone défile afin qu'il y ait continuellement de l'encre dessus. A chaque fin
de ligne un rouleau fait tourner la feuille.
Ces imprimantes sont encore rarement utilisées lorsqu’on souhaite imprimer sur du
papier carbone multi copies perforé (vente au comptoir, bon de livraison, facture, …) .
L'imprimante à jet d'encre et à bulles d'encre
Le principe est toujours celui d’une tête qui se déplace de gauche à droite et d’un retour
à la ligne suivante accompagné par l’avance d’une feuille de papier entrainée par 2
cylindres caoutchoutés.
La technologie des imprimantes à jet d'encre (Bubble jet printers) a été originalement
inventée par Canon, elle repose sur le principe qu'un fluide chauffé produit des bulles.
Les têtes des imprimantes actuelles sont composées de nombreuses buses (jusqu'à 256),
équivalentes à plusieurs seringues, chauffées entre 300 et 400°C plusieurs fois par
seconde.
Chaque buse produit une bulle minuscule qui fait s'éjecter une gouttelette extrêmement
fine. Le vide engendré par la baisse de pression aspire une nouvelle goutte.
Les imprimantes à jet d'encre, utilisant des buses possédant leur propre élément
chauffant intégré. La technologie utilisée est ainsi thermique.
Les imprimantes à bulles d'encre, utilisant des buses possédant une technologie piézo-
électrique. Chaque buse est associé à un quartz piézo-électrique, qui, excité sur sa
fréquence de résonance, se déforme et éjecte la goutte d'encre.
L'imprimante laser permet d'obtenir des tirages papier de qualité, à faible coût et avec
une vitesse d'impression élevée. En revanche le coût d'acquisition d'une telle
imprimante la réserve à des usages semi professionnels ou professionnels.
L'imprimante laser utilise une technologie proche de celle utilisée dans les
photocopieurs. Une imprimante laser est ainsi principalement constituée d'un tambour
photosensible (en anglais « drum ») qui, chargé électrostatiquement, est capable
d'attirer l'encre afin de former un motif qui sera déposé sur la feuille de papier.
L'imprimante LED
Etant donné que chaque diode est à l'origine d'un point, la cadence d'impression reste
rapide, cette technologie étant dépourvue de miroir pivotant, elle permet de concevoir
des produits moins coûteux, mais aussi plus robustes et plus fiables.
L'imprimante à sublimation thermique
La sublimation est le nom donné lorsqu’un corps passe d’un état solide à un état gazeux.
Dans ces imprimantes l’encre est sous forme de cire colorée (4 couleurs). Cette cire est
chauffée à près de 200 °C par des microrésistances réparties sur la tête d'impression.
Elle passe ainsi instantanément de l'état solide à l'état gazeux puis, projetée sur la
feuille, elle refroidit à son contact et redevient solide.
L'intérêt d'un tel procédé, c'est qu'il exploite les propriétés de transparence de la cire.
Avec la sublimation thermique, l'équation est simple : un point de couleur sur l'image
numérique correspond à un point de couleur sur la photo imprimée. Ainsi, pour
imprimer un point d'une couleur donnée, l'imprimante superpose trois couches de cire
de densité variable (jaune, magenta et cyan) qui vont ensemble composer la teinte
recherchée, dans une palette de 16,7 millions de couleurs.
Contrairement aux impressions à jet d’encre qui peuvent atteindre une définition de
9600x 2400 p/p, les imprimantes à sublimation thermique affichent des résolutions ne
dépassant pas 300 p/p. La différence réside dans le fait que la technologie jet d’encre ne
fait que reproduire par effet optique (points mis côte à côte) un point de la couleur
recherchée alors que dans l’impression par sublimation un point de couleur à visualiser
égale un point de couleur imprimé.
Dans les jets d’encre, l'image numérique correspond en fait à une nuée de points de
couleur sur la photo imprimée, cette tricherie optique est parfois visible à l'œil nu, sous
forme de trame ou de points apparents ; un défaut absent des impressions par
sublimation thermique.
Par ailleurs, les photos obtenues par sublimation ne souffrent d’aucunes bavures, le
passage direct de la cire de l'état solide à l'état gazeux puis, inversement, du gazeux au
solide, permettant d'éviter ce problème. Seul inconvénient de cette technologie:
l’impossibilité d’obtenir un noir bien net. La couleur noire est obtenue de par
superposition des trois couleurs en densité maximale. Ce type d'impression est donc
inadapté aux impressions en noir et blanc.
L'imprimante thermique
On distingue 2 procédés :
Thermique direct
Ce mode d’impression nécessite un papier sensible à la chaleur. Le texte et les
graphiques sont transférés sur le papier qui se déplace devant une rangée (la largeur du
papier) de minuscules résistances électriques chauffantes. Ce procédé présente
plusieurs inconvénients :
La nécessité d’utiliser un papier spécifique et assez coûteux et le papier noircit s’il est
exposer à la chaleur, de plus il jaunit avec le temps.
Transfert Thermique
Comme pour le thermique direct, on retrouve une tête d’impression constituée d’une
série de petites résistances chauffantes. Ici, ce n’est pas un papier spécial qui est utilisé
mais un film d’encrage sensible à la chaleur.
L’avantage de ce procédé est sa rapidité ainsi que la possibilité d’imprimer sur des
étiquettes plastifiées qui ne se dégradent pas avec le temps ou avec les intempéries.
Ce procédé est couramment utilisé pour les tickets de caisse, étiquettes, etc…