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Vers matrière à revoir
Généralités 5
Procédé d’impression 5
Impression offset à feuilles 6
Traitement ultérieur 9
La trame 12
les encres 17
Le potentiel en hydrogène 20
Utilisation du spectrodens Techkon® 21
Le nuancier 22
Matière à revoir 32
Vers matrière à revoir
Flashage
par page
Imposition
Électronique
Flashage
Imposition
CTF
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PROJET CLIENT
(format, nombre de pages, couleurs, qualité papier, nombre d’exemplaires, etc)
IMPRIMERIE(S)
Demande de prix, devis (estimation meilleur prix)
CLIENT
Avec toutes les caractéristiques du client
+ quelques options éventuelles (papier différent, le 1000 supplémentaire, ...)
+ validité de l’offre - en général 1 mois
IMPRIMERIE
Le client renvoie l’offre signée à l’imprimerie choisie pour accord + les fichiers nécessaires
BORDEREAU
Élaboration d’un bordereau (dossier de fabrication) interne à l’imprimerie
PRÉ-PRESSE
Traitement des textes, des images, mise en page, …
CLIENT
Envoi de la première épreuve au client pour corrections (papier ou pdf)
PRÉ-PRESSE
Avec corrections signalées (papier ou pdf)
CLIENT
Envoi de la deuxième épreuve corrigée au client, elle sert de BAT (Bon à tirer)
Ce BAT est une épreuve Ripée et correspond à l’impression (copie certifiée-Epson® par ex.)
Le client vérifie ce BAT et le valide : signature + date + accord (+ultimes corrections éventuelles)
IMPRIMERIE
Le BAT correspond exactement au souhait du client avec les profils d’encrages inclus
Ce document suit le bordereau à l’impression
PRÉ-PRESSE
Imposition électronique et gravure des plaques
IMPRESSION
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FAÇONNAGE / RELIURE
LIVRAISON / FACTURATION
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GÉNÉRALITÉS
L’omniprésence du papier va de soi. Le papier nous accompagne partout. Il documente et sert de support
pour la diversité sans limites de la vie. L’image imprimée est immédiate, c’est un message qui traverse toutes
les cultures, véhicule la sensibilité, sollicite l’attention et éveille des souhaits. C’est une clé vers le savoir, un
support de stockage, un outil convaincant et une forme d’art attrayante. Le papier préserve les ressources,
c’est un document durable. C’est également un support universel qui témoigne des histoires quotidiennes.
Le papier peut représenter le passé. C’est le cadre sur lequel nous vivons au présent et recréons notre avenir.
C’est le support essentiel, la matière fondamentale dans l’impression offset. Il est donc utile de chercher
quelles vont être les relations entre le papier, l’encre, l’eau et le mode de reproduction. Sous l’influence
de l’humidité, il faut que le papier s’allonge et se contracte le moins possible (stabilité dimensionnelle),
c’est pourquoi il est soumis à un collage poussé (fabrication du papier). Actuellement, tous les papiers
parfaitement collés conviennent à l’impression offset depuis le journal amélioré jusqu’au papier de luxe,
couchés ou texturés.
Les produits de la papeterie sont extrêmement diversifiés. Pour ne considérer que la catégorie impression,
la production doit satisfaire à des usages multiples comme journaux, quotidiens, magazines, livres, publicité,
cahiers scolaires, correspondance, travaux de ville (carte de visite, en-tête de lettre, faire-part de naissance,
de mariage ou de décès), etc.
Cela nécessite que l’aspect de ces papiers soit adapté à leur usage. Les ouvrages de lecture utiliseront un
papier mat, évitant les reflets fatigant la vue; les supports d’écriture seront nets et lisses; la publicité apprécie
un support brillant apte à favoriser l’éclat des couleurs imprimées. Pour les journaux quotidiens, les notions
de prix et de grammage seront privilégiés pour abaisser au maximum le coût de revient et faciliter le
transport.
PROCÉDÉ D’IMPRESSION
Principe d’impression
Le principe de l’impression offset repose sur l’effet répulsif entre les corps gras (l’encre) et l’eau
(solution de mouillage). La surface de la plaque d’impression présente des parties retenant l’eau
(zones hydrophiles) et d’autres retenant l’encre. L’image à imprimer retient l’encre, les zones devant
rester sans impression retiennent l’eau.
À chaque rotation, la plaque d’impression passe tout d’abord sous les rouleaux mouilleurs qui
humidifient les zones devant rester non imprimées. La présence d’humidité empêche l’encre de se
déposer sur ces zones. La plaque d’impression passe ensuite sous les rouleaux encreurs qui déposent
l’encre sur les zones non recouvertes d’eau.
Les images encrées sont reportées par la plaque d’impression sur le cylindre blanchet. Un blanchet est
un ensemble composite de couches de caoutchouc et de toiles de tissus. Son rôle consiste à imprimer
une nouvelle feuille à chaque tour. Dans le cas de l’impression polychrome, la même feuille traverse
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en général quatre groupes d’impression distincts permettant de déposer les différentes couleurs.
La presse Heidelberg Speedmaster 74/4 est dite «humide sur humide», c’est-à-dire qu’elle
imprime la feuille avec les quatre couleurs (quadrichromie) en un seul passage.
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Le schéma du groupe d’impression (ci-dessous) d’une machine offset présente ses principaux
composants :
Pré-presse
Pour pouvoir imprimer, il faut au départ un document de base. Les départements de prépresse
reçoivent ces documents sous différentes formes, par exemple sur support mémoire ou par
transmission de données sur réseau Internet. Les épreuves sont ensuite contrôlées, travaillées et
préparées en vue de l’impression. La mise en page est généralement assurée par ordinateur (voir
module de formation prépresse).
La palette de papier - qui doit être à la température du local d’impression - est directement amenée
jusqu’à la presse si le papier est au bon format pour l’impression. Le papier doit être déballé juste
avant l’impression afin d’éviter un échange climatique brusque, et l’étiquette de la palette doit être
conservée à titre de référence. La palette préparée après aération et chargement sur plateau est ensuite
amenée au niveau du margeur de la machine et placée dans la bonne position. L’étape suivante
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consiste à encoder au pupitre le format de la feuille et son épaisseur puis régler manuellement les
sucettes, les équerres latérales, la tête de marge et l’aspiration nécessaire à la marge de la presse. Sur
les machines modernes, bon nombre de ces réglages sont maintenant automatisés dans un soucis de
rentabilité.
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Une presse offset se subdivise en trois sections principales : la marge, les groupes d’impression et la
réception. Les sucettes et la marge garantissent que les feuilles sont correctement séparées sur la pile
et automatiquement transportées dans la même position dans la presse. Chaque groupe d’impression
comporte un cylindre porte-plaque avec des rouleaux encreurs et mouilleurs ainsi qu’un cylindre
porte-blanchet et un cylindre de contrepression. Chaque groupe d’impression dépose une couleur sur
une face du papier.
Sur une presse 4 couleurs, on utilise l’ensemble des quatre groupes d’impression pour imprimer des
quadrichromies sur une face du papier. Il existe également des presses pouvant comporter non pas
quatre, mais huit groupes d’impression, voire plus encore. Une presse 8 ou 10 couleurs peut imprimer
en un seul passage les deux faces du papier en quadrichromie car les feuilles sont retournées entre les
groupes d’impression (couleurs de base quadri additionnées de couleurs spéciales PMS cfr dossier
relatif au nuancier). Les feuilles sont ensuite transportées depuis le dernier groupe d’impression vers
la réception où elles sont empilées.
Toutes les feuilles doivent être imprimées avec un positionnement parfait et constant. Dans ce but,
il est impératif d’introduire les feuilles une à une dans la presse. Le margeur fonctionne à la fois par
soufflerie et par aspiration pour séparer les feuilles de la pile et les introduire dans la presse. Chaque
feuille est détachée à l’avant et sur les côtés par projection d’air comprimé avant d’être prélevée par les
sucettes et transportée vers la table de marge. Sur les presses modernes, on utilise de l’air ionisé afin
d’éviter l’électricité statique. Un dispositif de contrôle de double épaisseur s’abaisse automatiquement
sur les feuilles en mouvement et interrompt leur transport en cas de détection du passage simultané
de deux feuilles.
Il est important que chaque feuille soit parfaitement positionnée dans le sens longitudinal et
transversal. Il faut éviter tout travers des feuilles. Les feuilles doivent être positionnées à l’avant par les
taquets frontaux et sur le côté par le guide. Des cellules photoélectriques surveillent le bord avant du
papier et interrompent le transport en cas de positionnement incorrect. Dans le même temps, le guide
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latéral, ou rectificateur, marge chaque feuille rigoureusement dans le même angle (angle de marge)
afin d’assurer, le positionnement constant de l’impression sur toutes les feuilles.
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Les pinces sont des «doigts» mécaniques qui transportent la feuille dans le premier groupe où
s’effectue l’impression de la première couleur suivant le principe déjà décrit. Il s’agit généralement
du noir. D’autres pinces transportent ensuite la feuille vers les groupes suivants pour l’impression du
cyan, du magenta, et du jaune. Ces quatre encres donnent des images couleur par impression d’une
trame fine composée de points juxtaposés.
Réception
Lorsque la feuille a traversé le dernier groupe d’impression, une barre de pinces la transporte vers
la réception, système qui superpose les feuilles en une pile régulière. Lors de cette opération, l’encre
est encore humide, et les feuilles peuvent coller entre elles. Afin d’éviter un tel cas de figure, on
pulvérise une fine poudre sur la feuille fraîchement imprimée (poudre antimacule). La pile de feuilles
imprimées est ensuite extraite de la presse.
Réglage de l’encrage
Après avoir régler les profils d’encrage au pupitre de la machine, le conducteur de la presse cale les
plaques aux différents groupes d’impression. Sur les presses de dernière génération, pendant que
l’imprimeur monte les plaques d’impression sur les cylindres porte-plaques, les informations pré-
presse arrivent séparément au pupitre de commande de la presse pour un pré-réglage de l’encrage.
Sur le pupitre de commande, chaque rangée de diodes électroluminescentes représente une position
donnée dans le mécanisme d’encrage, et en même temps une zone au sein des images à imprimer. Les
points lumineux indiquent le débit d’encre déterminé. L’imprimeur peut alors affiner le réglage de
l’encrage dans chaque zone. Dès que les plaques d’impression sont montées de manière manuelle ou
automatique sur chaque groupe d’impression (opération qui doit s’effectuer avec le plus grand soin,
car la moindre rayure sur la plaque serait visible à l’impression), on envoie le profil d’encrage établi à
la presse.
Repérage
La presse est maintenant prête pour la première impression. L’imprimeur commence immédiatement
à effectuer des corrections au niveau du repérage et de l’encrage, et ce, jusqu’à obtenir le résultat
optimal recherché. Bien que les plaques d’impression soient montées avec une très grande précision
grâce aux ergots de calage, il peut être nécessaire de procéder à un dernier ajustement pour obtenir un
repérage parfait (superposition des différentes couleurs).
Une fois que tous les réglages sont réalisés, les différentes couleurs se positionnent exactement
au même endroit, et les images sont parfaitement nettes. Pour corriger une image dans laquelle
les couleurs sont mal repérées, l’imprimeur utilise les repères croisés pour rectifier la position des
plaques, jusqu’à ce que ces croix présentent un aspect correct, c’est-à-dire jusqu’à ce que toutes les
couleurs soient parfaitement superposées.
La quantité d’encre déposée est d’abord et surtout contrôlée visuellement durant le tirage. Un
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densitomètre permet de mesurer exactement les densités d’encrage grâce aux barres de contrôle. Les
résultats des mesures indiquent à l’imprimeur s’il doit ajouter ou retirer de l’encre dans certaines
zones. L’impression doit se rapprocher le plus possible de l’original ou des données définies dans le
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système. Les feuilles imprimées sont analysées et comparées avec les données de base. Un réglage très
précis de l’encrage donne une impression de plus en plus fidèle au modèle initial. Tous les réglages
peuvent être enregistrés sur carte-mémoire ou à l’aide d’un logiciel intégré pour permettre des
réimpressions ultérieures éventuelles.
Dès que l’impression correspond au modèle au niveau couleurs et repérage, il est alors possible de
commencer l’impression. Pendant le tirage, l’imprimeur prélève régulièrement des feuilles pour
contrôler continuellement l’encrage et le repérage.
TRAITEMENT ULTÉRIEUR
Finition et pliage
Après l’impression, les feuilles subissent d’autres transformations. Selon l’imposition, il peut s’agir de la
refente des feuilles avant de les passer en plieuse. Sur cette dernière, les feuilles sont normalement pliées
au format brut. Les feuilles pliées avec trois plis, par exemple, peuvent être alors, soit prêtes à l’emploi, soit
assemblées et agrafées pour constituer une brochure de plusieurs cahiers. Après le pliage, l’assemblage et la
reliure, il reste encore à massicoter (ou rogner) au format fini.
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305 mm
A4 : 210 x 297 mm (1/16e m2)
A5
A2
A5 : 148,5 x 210 mm (1/32e m2)
610 mm
430 mm
DIN (Deutsche Institut für Normung)
A3
Formats non façonnés pour l’édition 430 x 610 mm
AO
305 mm
DIN A0 : 860 x 1220 mm
DIN A1 : 610 x 860 mm 305 x 430 mm
1220 mm
DIN A2 : 430 x 610 mm
DIN A3 : 305 x 430 mm
DIN A4 : 215 x 305 mm
860 x 1220 mm
Le tableau des formats SRA - de SRA0 à SRA4
A1
SRA0 900 x 1280 mm
610 mm
SRA1 640 x 900 mm
SRA2 450 x 640 mm
SRA3 320 x 450 mm
SRA4 225 x 320 mm 610 x 860 mm
Le format A4 (21 cm x 29,7 cm) utilisé en Europe n’existe pas en Amérique du Nord. Le format en vigueur s’appelle «Letter US» et ses
dimensions sont 21,59 cm x 27,94 cm, soit une feuille un peu moins haute et un peu plus large.
Jusqu’à la fin du XVIe siècle, chaque papetier employa un filigrane distinctif, propre à sa fabrication. Au cours des siècles suivants,
les papetiers les plus appréciés furent imités par l’ensemble des fabricants qui donnaient aux «formes» les noms des filigranes
qu’ils portaient : Raisin, Jésus, Colombier, etc...
C’est Léonard de Vinci qui trouva ce format très pratique, au XVe S.
En pliant une feuille en deux, il s’aperçut que ses nouvelles dimensions donnaient toujours le même rapport...
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Soit : hauteur sur largeur = 1,414 ! On a beau la plier et la replier ou la doubler aussi par 2, 3, ou 4, ce rapport est toujours
constant. Seize feuilles A4 donnent une surface de 1 m2. qui est le «premier» format, le A0.
N.B. : ne pas confondre les différents formats, un format d’imposition n’est pas un format de papier ni un format presse. À ces
formats viendront s’ajouter sur le bon de commande, les formats de départ (à commander), les formats machines (celui que l’on
va passer en presse pour imprimer) et les formats terminés (format voulu par le client).
Ces formats s’exprimeront souvent en énonçant leurs dimensions. Tout format s’énonce avec la petite mesure en premier lieu
(sauf exception par ex. sens de coulée).
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70 100 70 100
9 14 14 9
7 7 5 11
Reste : 7 2 0 1
Coupe
Nous choisirons bien entendu la deuxième solution qui nous offre 6 coupons en plus à la feuille (sans tenir compte du sens de
coulée) et beaucoup moins de papier acheté à la poubelle.
57 73 57 73
21 29,7 29,7 21
2 2 1 3
Reste : 15 13,6 27,3 10
Solution 1 : 2 x 2 = 4 coupons. Solution 2 : 1 x 3 = 3 coupons.
73
21 21 21 10
de coupe ci-contre.
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21
29,7 29,7
6,3
13,6
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LA TRAME
Dans les procédés offset, pour traduire les valeurs modulées d’un original noir et blanc ou couleur,
une trame, support de l’encre sur la forme imprimante en machine est nécessaire.
La linéature
Les trames sont donc classées suivant leur linéature. La linéature est le nombre de points
par unité de référence. L’unité de référence est le pouce. Si on vous parle d’une trame 150,
traduisez par une « linéature de 150 lignes de points par pouce ». Plus une linéature est
fine (donc + de points) plus elle offre une définition de reproduction élevée. La linéature
est choisie en fonction du papier d’impression, de la machine, de la qualité du document à
reproduire.
Exemple : un papier journal poreux qui absorbe et diffuse l’encre, boucherait les valeurs
fortes d’une image avec une trame fine. Une « grosse » trame dont la grosseur d’un point
serait équivalente à celle d’un détail ne pourrait reproduire un document fin.
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La forme du point
La forme des points générés par la trame a une importance sur le rendu de l’image.
• Le point carré, contours très durs et contrasté, peut provoquer des effets d’échelles
dans les tons dégradés, sur une image très détaillée, elle donne une très bonne qualité de
reproduction.
• Le point rond se caractérise par sa douceur dans les contours et dans les dégradés.
• Le point elliptique, en forme d’olive ou de losange, combine les avantages des points
ronds et des points carrés sans en avoir les inconvénients. Il reste le plus employé.
Contours bien nets et douceur dans les dégradés.
Le pourcentage
La variation de grosseur d’un point de trame peut aller de 0 à 100%. Ces pourcentages sont
mesurables avec un densitomètre.
L’orientation
Elle est extrêmement importante, lorsqu’il y a superposition de couleurs comme en
quadrichromie sous peine de créer des effets de « moirage » (orientation inadaptée). Cette
orientation se définit à partir de l’axe de l’alignement des angles d’intersection des points.
Chaque angle de trame doit être décalé de 30° par rapport aux autres. Un segment d’angle
à 90° ne permet pas d’y loger 4 fois 30° (pour la quadrichromie) il faut tricher : comme le
jaune est l’encre la moins intense, couleur la plus lumineuse - qui participe donc moins au
dessin de l’image - on situe son inclinaison en intermédiaire entre deux autres couleurs,
c’est-à-dire avec seulement 15° d’écart.
Cyan
Magenta
Jaune
Noir
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La trame traditionnelle
Elle est dite classique ou encore à modulation d’amplitude (AM). Elle est constituée de points
dont la distance entre leur point central est égale. C’est-à-dire que leurs centres sont à égale
distance les uns des autres. Seule la grosseur du point change pour jouer avec les différentes
teintes. Les points sont répartis uniformément sur une grille. La taille des points, elle, varie afin
de reproduire un effet de ton continu.
La trame stochastique
Elle est appelée aussi aléatoire ou à modulation de fréquence (FM). À l’inverse de la trame
traditionnelle, la trame à modulation de fréquence utilise des points de la même taille, mais les
place aléatoirement et dans des quantités variables pour reproduire cet effet de ton continu.
Avec ce système, il est possible de reproduire une impression avec beaucoup plus de détails et
d’éliminer l’effet de moiré (ou moirage).
Les avantages d’une trame aléatoire : suppression totale du moiré, pas d’angle de trame à
respecter. En conséquence, le moiré résultant d’interférence entre les angles de trame et
les objets imprimés comme du tissu ou des quadrillages fins est complètement supprimé.
Elle apporte de la vie dans les tons moyens, davantage de contraste, une amélioration de la
chromaticité dans les tons moyens, pour des couleurs de peau..., la reproduction des détails fins
est supérieure.
développement, produits chimiques, temps de développement (tout cela est supprimé grâce à
la technologie de gravure des plaques CTP).
• Plaques : mouillage, usure, débit d’eau de mouillage, potentiel en Hydrogène, tension
superficielle, dureté de l’eau, température.
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L’élargissement désigne la déformation que subit le point de trame au cours des différentes étapes
de l’impression. C’est l’écart mesuré entre la valeur initiale du point sur la plaque (référence dans
la technologie CTP) et celle mesurée sur la feuille imprimée. Le phénomène est à son maximum
lorsque la circonférence du point est à 50% (pour un point de forme carrée). C’est là que les effets
antagonistes entre l’encre et l’eau sont à leur maximum et que l’action de la lumière sur les bords
du point est la plus importante.
De nombreux facteurs contribuent à ce phénomène complexe et il est très difficile de les mesurer
séparément. Deux classes de facteurs sont identifiés qui prennent une part importante dans le
phénomène. Il s’agit des effets « mécaniques » et des effets « optiques »
Effets mécaniques
Type de papier utilisé (absorption, diffusion, écrasement), qualité et quantité de l’eau de
mouillage (pH et additifs), qualité et dosage de l’encre (viscosité, additifs et réglage du
débit des encriers, température ambiante (et celle des éléments de la presse qui s’échauffent
au cours du roulage). Qualité et réglages du blanchet (habillage, tension, état de surface,
écrasement). L’équilibre continuellement instable entre tous ces facteurs (au cours du
roulage l’encre et l’eau « émulsionnent », les plaques « graissent »).
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La photo de gauche représente le point de trame sur la plaque, la photo de droite représente la version imprimée de
l’image. Le point de trame s’est agrandit en fonction de la qualité du papier. L’image subit une perte de luminosité.
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Effets optiques
Transmission de la lumière au travers des encres et réflexion sur la surface du papier (ombre
du point de trame). L’élargissement est plus important avec des papiers non couchés, avec
des linéatures de trame fines, etc... Pour donner un ordre de grandeur l’élargissement moyen
varie pour un point de 50% entre 8% et 25% (c.à.d. 50% devient 58% à 75%) selon les
travaux.
Sources
http://elisabeth.fays.pagesperso-orange.fr/cours/Cours_PDF/Trame.pdf
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LES ENCRES
L’encre d’imprimerie est un mélange homogène de trois composants : un véhicule, une matière
colorante et un ou des adjuvants.
•L
e véhicule (ou le liant) donne la consistance à l’encre et assure un double rôle en permettant
le transport de la matière colorante de l’encrier de la machine au support à imprimer tout en la
fixant sur celui-ci. Le véhicule est généralement un vernis à base d’huile de lin (encres bio) ou
un produit de synthèse (chimique).
•L
a matière colorante peut être un pigment, résultat d’une réaction chimique, colorant
insoluble à l’eau, utilisé obligatoirement en offset.
•L
es adjuvants sont des produits secondaires qui, ajoutés au mélange confèrent à celui-ci
des caractéristiques comme la siccativité (activer le séchage sur le support) ou tels que les
antiséchants qui retardent le séchage prématuré dans la boîte ou l’encrier. Les adjuvants vont
apporter aussi la fluidité, la résistance à la manipulation, à la lumière, etc.
La formulation des encres Offset dites «grasses» a été particulièrement innovante ces dernières
années afin de répondre aux diverses évolutions qui ont marqué l’Industrie Graphique :
• é volution des équipements d’impression (vitesse + élevée, gravure des plaques numérisée...);
• évolution des supports d’impression (papier recyclé, supports synthétiques plus variés...);
• évolution législative environnementale (émission des C.O.V., recyclabilité des emballages...).
1. 1. Propriétés
•L a résistance à la lumière, pour des documents devant rester longtemps à la disposition du
public et à la lumière solaire. Cette résistance se lit sur une échelle de 1 à 8, indication se
trouvant sur la boîte d’encre, 8 étant la plus forte résistance à la lumière.
•L a siccativité est le durcissement plus ou moins lent qui demande parfois un ajout de
siccatif. Siccatifs : sels métalliques que l’on incorpore sous forme de pâte ou de liquide à
faible dose (3% à 5% maximum), ils produisent une augmentation de vitesse de séchage sur
le support par réaction chimique.
1. 2. Encres spéciales
Outre les encres traditionnelles pour travaux courants et quadrichromies, on trouve :
• des encres brillantes, fluorescentes, métallisées + or, argent, cuivre, bronze, etc;
• des encres alimentaires pour impression d’emballages de produits consommables, sets
de table (obligation sanitaire);
• des vernis de surimpression, de protection, d’embellisement, mats, brillants;
• des encres Pantone® pour toutes teintes «au modèle», couleur PMS, etc.
2. 1. L’encre fraîche
Elle est peu ou pas siccative. Son séchage est lent et plus particulièrement à coeur.
L’oxydo-polymérisation se déroule difficilement, le contact avec l’air ne s’effectuant qu’au
travers de la porosité du support. Les boîtes d’encre peuvent rester ouvertes plusieurs jours et
l’encre stagner plus de 24 heures dans l’encrier sans qu’il y ait formation d’une peau sèche en
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surface (123W).
Précautions : à ne pas utiliser sur les papiers couchés car elles peuvent générer du maculage.
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2. 2. L’encre demi-fraîche
Les encres demi-fraîches sont siccativées. Leur oxydo-polymérisation est donc accélérée. L’im-
primé sèche plus rapidement ce qui permet sa manipulation pour des opérations de façonnage
quelques heures après l’impression. Cela dépend toutefois des conditions d’impression et du
support imprimé. Précautions : après ouverture des boîtes ou dans l’encrier, ces encres forment
une peau sèche en surface après environ 12 heures. Nous conseillons de couvrir la surface
d’eau (boîte) ou de pulvériser un anti-oxydant (dit anti-sec) pour un arrêt supérieur à ce temps
(boîte, encrier et rouleaux).
2. 3. L’encre siccative
Ces encres contiennent un taux de siccatif (cfr cours techno 5Poig, vocabulaire) important et
des huiles siccatives. Leur vitesse de séchage en surface et à coeur est extrêmement rapide. Elles
sont, de ce fait, préconisées pour l’impression de supports couchés mats, supports fermés, et
synthétiques.
Précautions : après ouverture des boîtes, une peau sèche se forme très rapidement. Attention de
ne pas incorporer de particules d’encre sèche dans l’encrier, risque de pétouilles. Tout arrêt en
machine supérieur à 30 min. nécessite la pulvérisation d’un anti-oxydant dans l’encrier et sur les
rouleaux.
Cette approche du séchage des encres permet de constater que l’encre universelle, s’appliquant sur
tous les supports, n’existe pas. Cependant, les avancées de la Chimie nous aident à développer des
encres dont les caractéristiques s’élargissent.
3. 1. Définition
Maculage : report de l’encre encore fraîche du recto de la feuille au verso de la feuille suivante
(en presse ou pendant le séchage).
3. 2. Causes
Plusieurs facteurs peuvent être à la source de ce maculage et sont à surveiller afin d’éviter le
problème rendant l’imprimé invendable. Les causes sont multiples (seules ou combinées) :
- un frottement des feuilles à la sortie des presses dû à une réception mal réglée;
- un poids excessif de la pile de papier sur les feuilles fraîchement imprimées;
- trop de siccatifs ajoutés à l’encre;
- un potentiel en Hydrogène de la solution de mouillage trop acide;
- la quantité d’encre déposée sur les feuilles est trop importante;
- l’air de l’atelier est trop humide;
- un mauvais choix d’encre par rapport au support à imprimer;
- l’antimaculateur en panne;
- le four à infra-rouge non enclenché;
- une manipulation trop rapide des feuilles imprimées;
- une mauvaise gestion du prépresse (couverture d’encre - parfois plus de 300 %).
À l’aide d’un antimaculateur à poudre sur les presses offset, on projette des billes
microscopiques entre les feuilles. Ces billes servent de séparateur de feuilles mais ne font en
aucun cas sécher plus vite l’impression. Il en existe de plusieurs grosseurs (numérotation),
pour les papiers de qualités différentes.
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4. La quadrichromie en résumé
4. 1. Définition
Quadrichromie : impression en quatre couleurs (cyan, magenta, jaune et noir), deux couleurs
de lumière : jaune et magenta et deux couleurs de contraste : noir et cyan. Les encres
quadrichromiques offset sont transparentes.
4. 2. Méthode de réalisation
Partant d’un original couleur (photographie numérique), la sélection des quatre couleurs
(noir, cyan, magenta et jaune) s’obtient sur ordinateur. Il faut d’abord importer l’image,
la corriger sur écran s’il y a lieu, envoyer les informations après montage à la gravure des
plaques nécessaires à l’impression (Heidelberg Suprasetter).
Le prépresse fournit à l’imprimeur les quatre plaques nécessaires à l’impression de la
quadrichromie et éventuellement une épreuve papier. Le conducteur de la presse cale chaque
plaque en machine et imprime sur la feuille les quatre couleurs dont la superposition nous
donnera le résultat normalement souhaité.
4. 3. Ordre d’impression
L’ordre d’impression sur les presses offset 1 couleur (humide sur sec) est d’abord le cyan
(souvent la couleur dominante), puis le jaune qui nous permet d’obtenir la gamme des verts,
ensuite le magenta nous rapproche de l’aspect terminé de l’imprimé (trichromie) et enfin le
noir qui renforce le contraste (+ textes).
L’ordre d’impression peut être modifié selon plusieurs critères, comme le rendu final de
l’imprimé (impression de grandes zones d’aplats en dernier lieu), la presse utilisée (humide/
humide, ...), l’aspect de l’imprimé lui-même (on termine par le jaune pour une impression
plus lumineuse car c’est l’encre jaune qui contient le plus de vernis), l’accrochage des encres
(en fonction des marques), la facilité d’impression ou le gain de temps (éviter les lavages, les
changements de rectification, le retournement du papier, ...) etc.
• Exemple d’ordre d’impression sur une presse quatre couleurs (humide sur humide)
Noir (B), Cyan (C), Magenta (M), Jaune (Y).
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LE POTENTIEL EN HYDROGÈNE
Définition
Le potentiel en hydrogène est la mesure d’acidité, de neutralité ou d’alcalinité de l’eau de mouillage. La représentation
des valeurs du pH s’établit sur une échelle logarithmique graduée de 0 à 14. L’eau distillée pure est neutre et a pour pH : 7
(acidité nulle, alcalinité nulle).
Le pH des bases ou alcalins se mesure à partir de 7 jusque 14, celui des acides de 0 à 7.
Le rapport s’établit sur une échelle logarithmique c’est-à-dire qu’un pH 3 est 10 x plus acide qu’un pH 4;
un pH 3 est 100 x plus acide qu’un pH 5;
un pH 8 est 100 x moins alcalin qu’un pH 10.
Mesure
Importance en offset
• Une augmentation forte du pH (supérieur à 6) entraîne la possibilité de l’émulsionnement de l’encre dans l’eau, c’est-
à-dire que l’encre se fixe dans les régions non-imprimantes de la plaque et sur les rouleaux mouilleurs (empâtement et
bouchage).
• Si le pH retombe en dessous de 5, l’eau devenant de plus en plus acide va attaquer la plaque, voire même effacer l’image.
Dans ce cas, le séchage de l’encre va être retardé et risque de provoquer du maculage. On dit d’une plaque attaquée par
l’oxydation qu’elle est «piquée».
Pour l’impression, il faut obtenir l’humidification nécessaire et de préférence minimum de la plaque offset dans ses parties
non-imprimantes, afin d’éviter tout dépôt d’encre dans ces parties.
• Un pH trop faible, inférieur à 4,7, se traduit généralement par un allongement du temps de séchage des encres. Il peut
être à l’origine d’autres problèmes, tels que émulsionnement, graissage, descente d’encre (sec), glaçage et corrosion des
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cylindres porte-plaque.
• Un pH trop élevé, supérieur à 5,4, provoque généralement l’encrassage du système de mouillage de la presse, qui
nécessite par conséquent une maintenance plus importante. Émulsionnement, filage, glaçage et bouchage des trames
peuvent également se manifester.
• Un excédent ou une mauvaise composition de la solution donne toujours lieu à des phénomènes d’émulsionnement et
de descente d’encre.
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Calibration automatique
Les normes ISO sont des valeurs densitométriques des aplats qui conviennent pour les encres
à forte pigmentation.
Couverture du point
L’appareil vous demande de mesurer un aplat et une trame afin d’obtenir le pourcentage de
point (fig.7). Si vous souhaitez mesurer plusieurs trames d’une couleur, garder la touche enter
appuyée afin de mémoriser la densité de l’aplat. La densité aplat sera alors mise en mémoire
comme un échantillon. En même temps, la densité en display est indiquée en gris clair et
entourée d’un cadre (fig.8). Toutes les mesures suivantes se rapportent alors à la densité mise
en mémoire.
Engraissement du point/Contraste
Ce mode indique à l’utilisateur quelles mesures ont déjà été effectuées. La plage actuelle
à mesurer est indiquée en noir (40). La première plage à mesurer est un aplat, ensuite il
est possible de mesurer jusqu’à 3 trames (à déterminer par programmation de l’appareil).
L’engraissement du point et le contraste sont indiqués en même temps. Pour les barres de
contrôle choisies et utilisées avec le CTP Heidelberg Suprasetter 52/74, les plages à mesurer
sont 80% et 40% (fig.9). Sur les papiers couchés l’engraissement mécanique du point est de
4 à 5%, sur les papiers offset et non-couchés l’engraissement est à augmenter de 10 à 12%.
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LE NUANCIER
PMS : Pantone® Matching System (normes internationales). Encre au modèle : encre répondant à des
exigences particulières afin de réaliser des tons directs (rouge Coca-Cola, bleu AGF, orange ING ou vert
IATA, etc.).
Les encre de base mélangées par l’imprimeur à la demande du client sont : Yellow
(jaune), warm red (rouge chaud), rubine red (rouge rubis), rhodamine red (rouge),
purple (pourpre), reflex blue (bleu assez foncé), process blue (bleu clair), green
(vert). Ne pas oublier le blanc transparent pour mélange (white), le blanc couvrant
et le noir.
Soit l’imprimeur se sert des parts (ou doses), soit il se base sur le poids du
mélange dont le total du nuancier est toujours égal à 100 g si on tient compte
du point ou à 1000 g (1 kg) si on ignore le point.
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3. Le serpentin
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Belle page (page de droite d’un ouvrage imprimé) et fausse page (page de gauche), feuillet, page, folio, pagination,
plis croisés, piqûre à cheval ou pique (point) métal ou agrafage, grecquage, rainage, traçage, imposition, pliage,
assemblage par encartage, assemblage par superposition, cahier, indice de collationnement, effet de patte d’oie,
recto, verso, angle de marge, hirondelles (croix de repérage), repérage, registre, barres de contrôle, traits de coupe,
couverture, dos carré collé, couture fil de lin, foliotage, bon à tirer, épreuve, etc.
Remarque très importante au niveau de l’assemblage et de l’encartage des cahiers pliés : les pages se suivent
toujours dans les cahiers assemblés (la dernière page d’un cahier et la première page du cahier suivant), mais ne
peuvent se suivre dans les cahiers encartés.
ASSEMBLAGE
1. Encartage
Cahiers encartés : les cahiers sont encartés les uns dans les autres, le procédé de reliure est l’agrafage ou piqûre à
cheval. Cette méthode peut relier environ 128 pages maximum suivant la qualité et l’épaisseur du papier (parfois
plus si on imprime sur du papier pelure).
2. Superposition
Cahiers superposés : les cahiers sont les uns au dessus des autres, la méthode de reliure est l’encollage au dos avant
le placement de la couverture.
3. Encartage et superposition
Cahiers encartés puis superposés : les deux procédés sont parfois employés en même temps lorsqu’il s’agit de
livres relativement épais (ex. : dictionnaire).
N.B. : d ans le cas de cahiers assemblés par superposition (cousus au fil de lin), la retiration (cahier plus mince que
les autres) doit toujours se situer en deuxième cahier ou en avant dernier cahier. Ce cahier ne peut se trouver
à l’intérieur du livre, ni en premier ou en dernier lieu car il ne tient pas et tombe en dehors.
N.B. : règle d’or : un cahier commence toujours par une page impaire et se termine par une page paire.
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EXEMPLES
1. Brochure de 16 pages
L’imposition choisie est in-4o en fonction de la presse utilisée,
l’assemblage sera réalisé par superposition des cahiers.
1. Tracer le serpentin.
2. Assemblage par superposition = pas d’agrafe, les cahiers sont
les uns au dessus des autres
3. Imposition : In-4o = 4p Ro et 4p Vo = Chaque cahier comportera 8 pages.
4. Séparer les cahiers dans le serpentin.
5. Indiquer les différents cahiers.
6. Vérification de la première page de chaque cahier.
2. Brochure de 16 pages
L’imposition choisie est in-4o en fonction de la presse utilisée,
l’assemblage sera réalisé par encartage des cahiers.
1. Tracer le serpentin.
2. Assemblage par encartage = placement de l’agrafe.
3. Imposition : In-4o = 4p Ro et 4p Vo = Chaque cahier comportera 8 pages.
4. Séparer les cahiers dans le serpentin.
5. Indiquer les différents cahiers.
6. Vérification de la première page de chaque cahier.
IMPOSITION EN DEMI-FEUILLE
1. Définition
Impression identique au recto et au verso de la feuille, elle est réalisée des deux côtés de la feuille avec la
même forme imprimante, cette feuille est coupée en deux après impression.
On impose en demi-feuille ou en retiration lorsqu’on n’a plus le nombre suffisant de pages pour réaliser un
cahier complet. Cela évite de devoir changer le format de papier en machine (ou changer de machine), de
plus, il y a économie de plaque puisqu’il n’en faudra qu’une au lieu de deux (1 recto et 1 verso pour un job
imprimé en une couleur) et gain de temps lors de la mise sous presse.
2. Formats
• 1/2 feuille in-folio : 2 pages sur une forme imprimante à imprimer, à retourner (impression la même)
puis à couper en deux. La 1/2 feuille in-folio donne une retiration in-plano.
• 1/2 feuille in-quarto : 4 pages sur une forme imprimante à imprimer, à retourner puis à couper en deux,
la 1/2 feuille in-quarto = retiration in-folio.
• 1/2 feuille in-8o : 8 pages sur une forme imprimante à imprimer, à retourner puis à couper en deux, la 1/2
feuille in-octavo = retiration in-quarto.
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CAS PARTICULIER
1. Brochure de 12 pages in-4o
Le client commande l’impression d’une brochure de 12 pages, le format machine et les plieuses disponibles nous
obligent à imprimer en in-quarto. Dans le cas d’une brochure, les cahiers doivent être encartés et non assemblés.
Dans ce cas-ci, on imprime les pages 1, 2, 11 et 12 sur une feuille puis on retourne le papier, on imprime le verso
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Un cahier doit toujours commencer par une page impaire et doit toujours se terminer par une page paire, or, ici le
cahier in-quarto commence par la page no 4 (paire) et se termine par la page 9 (impaire). Le cahier in-quarto va
donc être inversé volontairement et les pages nos 4, 5, 8 et 9 deviendront le verso du cahier tandis que les pages nos
3, 6, 7 et 10 deviendront le recto du même cahier. Si ce changement n’est pas fait, la pagination sera mauvaise.
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2. Déplacement du demi-cahier
Voici une manière plus simple de réaliser cette brochure : on place la retiration à l’intérieur. Dans ce cas-ci le
serpentin est correct sans effectuer de changement entre le recto et le verso. Le cahier in-4o (8 pages) sera placé à
l’extérieur de la brochure.
Repère latéral (vérification de la bonne rectification de la feuille en presse, indique l’angle de marge)
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Deux techniques sont courantes pour l’opération de pliage mécanique : le pliage par couteaux et le pliage par poches. Il est
possible d’utiliser un de ces deux principes seul ou de combiner les deux techniques dans une machine.
Cylindre de pliage
Poche de pliage
Introduction
de la feuille
Le pli à refoulement
se fait dans
la chambre de refoulement
Cylindre de pliage
3. Plieuses combinées
La plieuse combinée est la combinaison d’une plieuse à poches et d’une plieuse à couteau. Il est ainsi possible d’utiliser
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les avantages des deux systèmes sur une seule machine. Les plieuses combinées ont une très grande flexibilité et sont peu
encombrantes. Les plieuses d’aujourd’hui travaillent avec des réglages électroniques, un asservissement et un contrôle
permanent de la production. Le déplacement des feuilles imprimées et des feuilles pliées est facilité par différents
margeurs et systèmes de sortie.
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Remarques
Le façonnage d’une feuille de papier imprimée est la dernière étape de la chaîne qui mène au produit fini. Lors du pliage,
le support (papier ou carton) subit de fortes contraintes mécaniques. Souvent, de la couleur (aplat) ou des illustrations
sont imprimées sur le pli. Lors du façonnage, il peut arriver que la couche ou la structure fibreuse éclatent au pliage. Cet
éclatement est particulièrement visible aux endroits imprimés. Les papiers couchés présentent une sensibilité marquée à la
casse au pli.
Le sens des fibres (sens de coulée ou sens fabrication) a une grande influence sur la qualité du pli. Le sens des fibres doit
toujours être parallèle au dernier pli. Ainsi, la majorité des fibres du support ne sera pas allongée de façon excessive. Si la
structure fibreuse vient toutefois à éclater, les points d’éclatement seront bien plus petits que sur un pli perpendiculaire au
sens des fibres. Lors des tests de pliage, nous avons constaté qu’après avoir imprimé le papier au niveau du pli, la qualité
de celui-ci était dégradée et l’éclatement de la couche était plus forte. Au cours de recherches plus approfondies, il a été
mesuré en laboratoire les résistances du papier avant et après impression. Les résultats ont montré que le papier perdait
en élasticité. Le durcissement se fait en fonction des liants contenus dans l’encre d’impression. Plus il y a de liant qui
pénètre dans la couche du papier et la fragilise, plus l’éclatement de la couche est accentué. La fragilisation du papier, et par
conséquent l’éclatement de la couche, est particulièrement sensible lorsque l’on utilise des encres ou des vernis UV.
1
2. Le pli roulé : la feuille est roulée sur elle-même avec deux ou plusieurs plis.
3. L
e pli économique : la feuille de papier est pliée toujours en deux et chaque
pli est parallèle au précédent.
2
4. L
e pli portefeuille : pliage à trois plis parallèles permettant le repli des deux
feuillets extérieurs vers le pli central intérieur.
5. L
e pli fenêtre (ou porte de grange ou encore tabernacle) : les deux volets extérieurs
sont rabattus vers l’intérieur. 3
5
<
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• Montage : il faut entendre par là la constitution d’une forme à imprimer conforme à l’imposition avec des éléments à
reproduire selon la feuille de tracé tout en tenant compte du type de pli, du procédé de reliure et du format de
la feuille d’impression.
• Repères de montage : il s’agit des croix de repère, des repères de marge, traits de coupe et de pliage.
Traits de coupe
Plis
Coupes
Coupes
Témoin du taquet latéral de marge
Début de la surface d’impression
Bord des pinces
• Feuille de tracé : au cours du montage, elle sert de base à la réalisation de la forme imprimante. Elle doit tenir compte
du format de la feuille d’impression, du format de l’ouvrage terminé, de l’œil d’impression et doit
comporter les croix de repère et tous les repères de montage.
• Petits fonds et grands fonds : les petits fonds donnent les marges intérieures d’un volume, les grands fonds donnent les
marges extérieures.
• Impression recto-verso : lorsque les feuilles sont imprimées des deux côtés, la première impression est appelée recto
ou côté première et par verso il faut entendre l’impression de l’autre côté de la feuille ou côté
seconde.
• Impression en registre : impression en repérage par transparence du verso par rapport au recto de la feuille.
• Basculer : retournement de la feuille après l’impression du recto, les taquets frontaux restent inchangés, seul le taquet ou
rectificateur latéral change afin de garder le même angle de marge. Le papier brut peut se charger en machine
sans opération d’équerrage avant l’impression.
• Culbuter : r etournement de la feuille après l’impression du recto, le côté de la feuille représenté par la prise des pinces
(taquets frontaux) change, le taquet latéral lui ne change pas. Le papier doit impérativement être équerré
avant l’impression sinon le registre correct serait impossible (l’angle de marge n’est plus le même du recto au
verso de la feuille).
N.B. : les mots «basculer» ou «culbuter» changent suivant les régions et les imprimeries pour indiquer le retournement de la
feuille, certains utilisent les termes «en tonneau» ou «à cul levé» ou encore «retournement pinces hors pinces».
• Impression plein bord : il faut entendre par là les images ou les aplats qui doivent être coupés sur le produit fini. Il faut
prévoir un débord(ement) d’au moins 3 mm par rapport à la coupe finale (fausse coupe). Ceci
permet d’éviter les petits bords blancs en cas d’éventuelles différences de pliage et de coupe.
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LE FAÇONNAGE
Le rognage : coupe trilatérale ou couper un ouvrage sur le pourtour hormis le dos.
Estampage : t echnique étampant à chaud une pellicule opaque qui peut être métallique, de couleur ou avec des effets spéciaux.
Souvent utilisée pour les imprimés haut de gamme. Étamper : modeler par la pression.
L’embossage : c ’est une technique qui a pour objectif de créer des formes en relief dans du papier ou un autre matériau déformable
afin de rendre un effet 3D, ce qui impacte l’effet visuel.
Le gaufrage : technique d’impression permettant d’obtenir des motifs en relief sur du papier ou du carton peu épais.
La perforation : ligne droite pointillée perforée réalisée habituellement sur la presse typographique ou la machine offset. La
perforation permet, à l’aide des mains, de séparer les deux parties d’une feuille (facturier, ticket d’entrée...).
Le trouage : il se réalise avec une foreuse verticale et la mèche creuse (suspension d’un calendrier, bloc de feuilles de cours...).
Diverses machines de finition : les machines reçoivent différents outils, pour arrondir les coins, faire des découpes spécifiques,
trous oblongs, coup de pouce, découpe badge, découpe calendrier, pose d’œuillets et rivets…
La reliure à spirale : différentes matières, couleurs et épaisseurs sont possibles pour les reliures à spirales. Reliure Cerlox plastique,
spirales métalliques simples et doubles ou Wire-O... Composée d’anneaux indépendants, la reliure Wire-O
est constituée d’un double fil métallique, elle est donc particulièrement solide et fiable. Sa conception offre la
garantie de ne perdre aucune feuille. Elle offre une ouverture complète à 360°. Contrairement à la spirale, la
méthode Wire-O est très coûteuse.
Soudure : c ’est une reliure réalisée par encollage de feuilles volantes. C’est le même principe que les livres de poche ou la plupart
des livres vendus dans le commerce, mais cartonnés et recouverts de toile ou d’autres matières.
Couture simple : c’est un type de reliure adéquat pour les livres constitués de cahiers qui seront cousus ensembles avec une
couverture cartonnée recouverte de toile ou autre. Le dos peut être plat ou arrondi.
Bradel : r eliure artisanale traditionnelle caractérisée par son dos sans nerfs, une gorge entre le dos et les plats.
Cette reliure est réalisée sur base de livres constitués de cahiers.
Reliure japonaise : parfois appelée reliure à la chinoise est une reliure pratiquée en Extrême Orient, sans colle, utilisant deux
feuilles plus épaisses autour des feuilles du livre et un fil qui enserre les feuilles au travers de quatre ou six trous.
Agrafage : u ne agrafeuse est un outil permettant de fixer, à l’aide d’une agrafe, des objets de faible épaisseur, entre eux ou sur un
support. Au Québec, l’agrafeuse est communément appelée « brocheuse » ; l’agrafe est alors appelée « broche ».
Plusieurs termes sont utilisés pour l’agrafage plat : piqûre à cheval, pique métal ou point métal. Selon la finalité de la
brochure, il existe deux types d’agrafes : les agrafes classiques (agrafes plates) sont utilisées pour la distribution et dans
99% des applications et les agrafes Omega (Ω) sont utilisées pour les brochures qui seront classées dans des fardes à
anneaux ou rangées dans les dossiers verticaux (appelé aussi piqûre bouclette).
Rainage: le rainage est une technique de façonnage utilisée en imprimerie pour appliquer une rainure destinée à faciliter son
pliage par écrasement et assouplissement des fibres du papier grâce à un filet raineur. La partie concave du rainage doit se
trouver impérativement à l’extérieur du pli.
Traçage : opération que l’on confond souvent avec le pliage. Le traçage est en effet nécessaire pour plier des cartons épais, nous
marquons un pli de traçage à l’endroit ou la feuille doit être pliée. Le traçage est en général une dernière opération de
finition par exemple pour des fardes à rabats.
Grecquage : l e Grecquage est une une opération de façonnage qui consiste à entailler les pages côté dos (côté de la reliure) des
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Fraisage : Cette action permet d’améliorer la prise de la colle lorsqu’on effectue une reliure par collage (dos carré-collé).
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Le papier • différentes qualités (offset, couché une face ou duo, texturé, calandré, ...)
• formats DIN, AFNor, SR A3 et SR A4
• subdivision d’un format de départ en coupons
• coupe avec équerrage des feuilles avant impression
Fabrication d’un blanco • coupe éventuelle (patte d’oie) et pliage des feuilles intérieures
• assemblage des différents cahiers (superposition ou encartage)
• traçage, pliage et placement de la couverture
• mesure du placement des agrafes et agrafage de l’ouvrage
• rognage trilatéral sur massicot (diminution de la pression)
• les impositions principales (in-plano, in-folio, in-quarto et in-octavo)
• termes techniques importants (page, feuillet, chasse de pliure, traçage, ...)
SM 74/4 • préparation d’un travail au pupitre (format papier, ...), passage des feuilles en presse, sélection du
groupe utilisé, conditionnement encrier, profils d’encrage et calage plaque, mise en place impression sur
la feuille et tirage en une couleur, tirage, changement de rectification latérale, lavage presse et entretien
matériel, utilisation simple du densitomètre pour stabilisation de l’encrage (barre de contrôle) et contrôle
engraissement, contrôle encrage par comparaison au modèle (PMS)…
Les repères d’impression • traits de coupe, repère latéral, croix de repérage, traits de parallélisme, traits de centrage,
prise de pinces, rectification latérale, angle de marge, ...
Toute question relative aux activités menées en atelier d’impression et de façonnage peut être posée, d’où l’intérêt du
carnet de prise de notes. Si vous avez des questions n’hésitez pas à me consulter (Fig 10 ou hall d’impression).
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Bon travail
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