Vous êtes sur la page 1sur 4

m

Corrigé du BTS Electrotechnique 2009 (Physique) A.2.2.3 La pression au point A est aussi la pression atmosphérique : p A = 1, 013.105 Pa .

o
Jeux d'eau au parc du château de Versailles

.c
A.2.2.4 La grandeur z est la hauteur d'un point.
Réseau hydraulique
A.2.2.5 La hauteur zA du point A est nulle (hauteur de référence): z A = 0 m .

m
Partie A : Comment garantir la hauteur d'un jet d'eau

a
A.2.2.6 L'énoncé nous donne directement : z A = 15,5 m .

x
A.1. Hauteur du jet d'eau

e
A.2.2.7 La grandeur v est la vitesse d'écoulement du fluide en un point.
1

d
A.1.1. Energie cinétique au point A : E cA = m.v A 2 .

i
2 A.2.2.8 L'énoncé nous donne directement : vC = 0 m.s −1 .

a
Les grandeurs p, v et z sont indiquées sur le document réponse ci-dessous :

.
1
A.1.2. Energie cinétique au point B : E cA = m.v B 2 = 0 . car vB = 0 . 5
2

w
pC = 1,013.10 Pa
vC = 0 m/s

w
A.1.3. Energie potentielle au point A : l'énoncé nous donne la réponse : E pA = 0 . zC = 15,5 m

// w
A.1.4. Energie potentielle au point B : E pB = m.g.h j .

:
A.1.5. Principe de conservation de l'énergie mécanique : pA = 1,013.105 Pa

p
vA

t
1
E mA = E mB ⇒ E cA + E pA = E cB + E pB ⇒ m.v A 2 + 0 = 0 + m.g.h j zA = 0 m

t
2

h
1 2
⇒ v A = g.h j .

r
2
v 2 17, 42

u
La hauteur hj du jet est donc : h j = A = soit h j ≈ 15, 4 m .
2g 2 × 9,81

s
A.1.6. On a négligé les pertes de charge, la hauteur réelle sera inférieure à 15,4m.

é
pC − p A v 2 − vA 2
A.2.2.9. L'équation de Bernoulli est : + g ( zC − z A ) + C =0

g
ρ 2

r
A.2. Etude de l'alimentation du jet d'eau 0 −v 2
et elle devient : + g.H + A = 0 soit v A = 2.g.H = 2 × 9,81× 15,5

a
ρ 2
A.2.1. En régime statique, on a : p C − p v + ρ.g.H v = 0

h
soit v A ≈ 17, 4 m.s −1 (valeur confirmée à la question A.1.5.).
⇒ p v = pC + ρ.g.H v ⇒ p v = 1, 013.10 + 1000 × 9,81× 18 soit p a ≈ 2,78.10 Pa .
5 5

c

2
d 
A.2.2.1 La grandeur p représente la pression. A.2.2.10. Le débit au point A est QA = S.v A = π.  A  .v A = π× 0, 0552 × 17, 4
 2 

é
A.2.2.2 La pression au point C est la pression atmosphérique : p C = 1, 013.105 Pa . soit QA ≈ 0,165m3 .s −1 .

T
BTS Electrotechnique (Physique Appliquée) Christian BISSIERES Page 1 sur 4 Corrigé du BTS Electrotechnique 2008 (Physique)
m
A.2.2.11. La grandeur qui se conserve tout le long du circuit hydraulique est le débit. N br d v
B.1.3. Vitesse de rotation : n sv = × 60 = v × 60 soit n sv = v × 60 .

co
∆t p.∆t p
Q
A.2.2.12. la relation générale est : v = , ce qui donne : 167.10−6

.
π. ( d / 2 ) L'application numérique donne : n sv = soit n sv ≈ 2,5 tr.min −1 .
2

4.10−3
Q 0,165

m
 v1 = = soit v1 ≈ 0, 26 m.s −1 .
π. ( d1 / 2 ) π× 0, 45
2 2
2π.n sv 2π× 2,5

a
B.1.4. Notons Ωsv la vitesse angulaire de rotation : Ωsv = = ≈ 0, 262 rad / s
Q 0,165 60 60

x
 v2 = = soit v 2 ≈ 0,84 m.s −1 .
π. ( d 2 / 2 ) π× 0, 25 Exprimons maintenant le bilan des puissance "réducteur – vanne" :
2 2

e
F.v v 20.103 × 167.10−6
Preduc × ηv = Pvanne ⇒ Csv .Ωsv .ηv = F.v v ⇒ Csv = =

d
Ωsv .ηv 0, 262 × 0, 26
−v 2

i
A.2.3.1 L'équation de Bernoulli devient : g.H + A = J soit Csv ≈ 49 N.m .

a
2

.
v A = 2. ( g.H − J ) = 2 × ( 9,81×15,5 − 17,8) −1
soit v A ≈ 16, 4 m.s .
n
B.1.5. On a r = ⇒ n = n sv .r = 2,5 × 560 soit n ≈ 1400 tr / min .

w
A.2.3.2 La perte de hauteur d'eau zJ correspondante à la perte de charge J est :
n sv

w
J 17,8
g.z J = J soit z J = = soit z J ≈ 1,8 m . B.1.6. Exprimons le bilan des puissances à "entrée-sortie du réducteur" :
g 9,81

w
C .Ω C Ω C n 49 2,5

/
CMAS .Ω = sv sv ⇒ CMAS = sv . sv = sv . sv ≈ ×

/
ηred ηred Ω ηred n 0, 22 1400

:
A.3. Retour sur l'enjeu
soit CMAS ≈ 0, 40 N.m .

p
A.3.1. Le volume d'eau Vmb utilisé en 1h30 est : Vmb = 1,5 × 2500 = 3750 m3 .

t t
2π×1400
B.1.7. Puissance utile du moteur : Pu = CMAS .Ω ≈ 0, 4 × soit Pu ≈ 59W .

h
A.3.2. La diminution ∆H du niveau d'eau dans le réservoir est : 60
V 3750

r
∆H = mb = soit ∆H ≈ 0, 23m .
Smb 16000

u
B.2. Caractéristiques de la machine asynchrone triphasée
Une diminution importante du niveau d'eau dans le réservoir entraînerait une

s
diminution de la hauteur H et donc une diminution de la vitesse vA.
60 × f 60 × 50
B.2.1. Vitesse de synchronisme : n s = = soit n s = 1500 tr / min

é
p 2
n s − n n 1500 − 1400

g
Partie B : Solution pour maintenir un niveau constant
Glissement : g n = = soit g n ≈ 6, 67 % .

r
ns 1500

a
B.1. Dimensionnement du servomoteur

h
B.2.2. Pour permettre la rotation dans les deux sens, on peut prévoir un inverseur de phase.
d 23.10−3
B.1.1. Vitesse de translation de la vanne : v v = v = soit v v ≈ 167.10−6 m.s −1 .

c
∆t 138 Pun 60
B.2.3. On a : Pun = CMAS .Ω n ⇒ CMAS = = soit CMAS ≈ 0, 41N.m .


Ω n 2π× 1400
d v 23
B.1.2. Nombre total de tours : N br = = soit N br = 5, 75 tr . 60

é
p 4

T
BTS Electrotechnique (Physique Appliquée) Christian BISSIERES Page 2 sur 4 Corrigé du BTS Electrotechnique 2008 (Physique)
m
B.2.4. Puissance active : Pa = 3U n I n cos ϕ = 3 × 400 × 0,3 × 0,8 soit Pa ≈ 166 W . B.2.10. La valeur efficace équivalente Ieq est très proche du courant nominal efficace In.

o
Puissance réactive : Q a = Pa tan ϕ ≈ 166 × tan ( cos −1 0,8 ) soit Q a ≈ 125 VAR .
Le moteur ne devrait donc pas subir d'échauffement excessif.

.c
3600
B.2.11. Nombre de démarrages par heure : N dh = = 1800 dém / h .
Pun 60 2
B.2.5. Rendement : η = ≈ soit η ≈ 36 % .

m
Pa 166
B.3 Régulation de niveau

a
B.2.6.

x
B.3.1 On a V = SR .N et SR est constant donc dV = SR .dN .

d e
B.3.2 Phrase clé : "le débit global est responsable de la variation de volume".

a i dV
soit Q e − Qs = SR
dN

.
Ce qui donne en équation : Q e − Qs = .
dt dt
 Rs : résistance des enroulements statoriques.

w
 L0ω : réactance de magnétisation.
B.3.3 Le passage à la transformation de Laplace de l'équation précédente donne :
 lω : réactance de fuites magnétiques (rotor + stator) ramenées au stator.

w
 R : résistance rotorique. Q e (p) − Qs (p) = SR .pN(p) (la "dérivée" de transforme en "multiplication par p").

w
sortie N(p) 1
Exprimons le rapport : = (expression utile pour la

/
B.2.7. Au démarrage, la vitesse est nulle donc le glissement gd est : g d = 1 . entrée Qe (p) − Qs (p) SR .p

:/
suite).
B.2.8.1. L'inductance l est en série avec R/g donc l'impédance équivalente est :

t p
Z = R / g + jlω = 145 + j267 (Ω) en rappelant que g=1 (démarrage). B.3.4 Le schéma complété de l'asservissement est représenté ci-dessous :

B.2.8.2. La résistance Rs se retrouve en série avec l'impédance Ze , on a donc


ZeT = R s + Ze = 118 + 96, 6 + j229 soit ZeT = 214, 6 + j229 .
h t ε
Qe(p)

r
x 1
KX

u
SR.p
V 230
B.2.8.3. Courant de démarrage : Id = = soit Id ≈ 0, 733A .

s
ZeT 214, 62 + 2292

é
kN
B.2.9. La figure ci-dessous donnée dans l'énoncé représente déjà les différentes valeurs

g
efficaces I. Pour avoir la valeur efficace équivalente Ieq , il suffit de calculer la

r
valeur moyenne des valeurs efficaces I sur un cycle.

a
B.3.3 En régime statique, le niveau devient constant donc le débit de remplissage est égal
au débit de vidage : Q e = Qs .

ch B.3.4.1 En régime statique on a Qs = 0,1 m3.s-1 donc Q e = Qs = 0,1m3 .s −1 .


é
Qe 0,1
0, 75 × 0, 2 + 0,3 × (1,8 − 0, 2) B.3.4.2 On a Q e = K x .x donc x = = soit x = 62,5 m3 .s −1 .
On a donc : Ieq = soit Ieq = 0,315 A . K x 1, 6.10−3

T
2
BTS Electrotechnique (Physique Appliquée) Christian BISSIERES Page 3 sur 4 Corrigé du BTS Electrotechnique 2008 (Physique)
m
B.3.4.3 On est en régime statique, la transmittance du positionneur se réduit à 1 donc la B.3.5.3 Pour que la marge de phase soit maximale, il faut que fT' soit placée à l'endroit où
la phase Arg ( T BO (f T ) ) est minimale .Il faut donc que la courbe de Gain coupe

o
sortie du correcteur C(p) prend la valeur x = 62,5 (position de la vanne).
x 62,5

.c
On a C(p) = 0,1 donc Vc (p) − Vr (p) = = soit Vc (p) − Vr (p) = 625 . l'axe "0dB" lorsque la phase est minimale.
0,1 0,1 On remarque que la phase est minimale (-123°) pour fT' ≈ 0,034Hz et G ≈ -25dB
V V − Vr 625 (schéma ci-dessous).
B.3.4.4 On a Vr = K N .N = 1000.N ⇒ N = r ⇒ N c − N = c =

m
25
1000 1000 1000
Il faut donc "rajouter" +25dB au correcteur soit 20logA = 25 ⇒ A = 10 20

a
soit N c − N = 0, 625 .
soit A ≈ 17,8 .

x
Pour résumer, il y a un rapport "×1000" entre la consigne (nombre réel) et le

e
niveau d'eau (en mètre).
1

id
B.3.4.5 Pour avoir une erreur statique nulle, il faut insérer un terme en dans la chaîne
p

.a
directe. On pourra placer ce terme dans le correcteur C(p) (action intégrale du
correcteur). -25dB

w
B.3.5.1 Pour avoir une stabilité suffisante, la marge de phase doit être au moins de 45°.

w
B.3.5.2 La méthode de mesure de la marge de phase est la suivante :

w
 on repère la fréquence fT pour laquelle TBO (f ) = 0dB soit fT ≈ 0,0005 Hz fT

/
 sur le courbe de phase on mesure l'écart : Mϕ = −180 − Arg ( T BO (f T ) )

:/
On mesure donc la marge de phase Mϕ ≈ 180 − 157 soit Mϕ ≈ 23° . -123°

tt p
Le schéma ci-dessous illustre la méthode de mesure de la marge de phase :
ϕ = 57° (marge maximale)

h
-180°

0dB

u r
s
B.3.5.4 La nouvelle marge de phase sera donc Mϕ ' ≈ 180 − 123 soit Mϕ ' ≈ 57° .
Le système ne va maintenant présenter que peu d'oscillations sur la réponse

é
indicielle.

fT

r g B.3.5.5 L'exploitation de la réponse indicielle nous donne :

a
 N(∞) = N C donc pour l'erreur statique : N C − N(∞) = 0 .

h
 Le temps de réponse tr5% est le temps que met la sortie pour atteindre et

c
rester entre 95% et 105% de la valeur finale.

é
-157° On mesure directement t r5% ≈ 350s .

l
ϕ = 23°

N max − N C 1, 22N C − N C

é
-180°  Dépassement : D % = × 100 = × 100 soit D % = 22% .
NC NC

T
BTS Electrotechnique (Physique Appliquée) Christian BISSIERES Page 4 sur 4 Corrigé du BTS Electrotechnique 2008 (Physique)

Vous aimerez peut-être aussi