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chapitre : 04

Urbanisation des Systèmes


d’Information
Vision fonctionnelle
Cartographie fonctionnelle

 Elle permet de définir les fonctions que le SI doit assurer pour répondre aux besoins
métiers définis en amont.

 Elle doit mettre en évidence les informations et flux d’informations (données) qu’il
faudra traiter.
Cartographie fonctionnelle
Séparation du système d’information en blocs afin de:

 Limiter la portée de maintenance en cas de changement

de structures de données.

 Rendre neutre vis-à-vis du système d’information une

modification dans les traitements d’un bloc.

 Rendre possible une refonte progressive totale ou partielle du

système d’information.
Cartographie fonctionnelle

 un système urbanisé comporte des blocs dont les frontières

sont bien définis, et qui communiquent entre eux par

échanges de messages.

Un bloc est « propriétaire » de ses données et de ses traitements.


Cartographie fonctionnelle

Message: est un flux d’informations qui est émis (ou reçu)

par un acteur externe, un processus ou une activité. Un

message représente un flux d’informations (ou de matière)

échangé entre des activités ou des processus. Le nom du

message désigne le contenu informationnel échangé et

non le moyen ou le support de l’échange.


Cartographie fonctionnelle
 Elle consiste à découper le SI

en 4 niveaux :

 Le SI

 La zone

 Le quartier

 le bloc fonctionnel
Cartographie fonctionnelle
 Le SI : l’ensemble du SI.

 La zone : premier niveau de découpage du SI correspondant au plus

haut niveau de l’urbanisation.

 Systèmes de gestion et/ou les modules du PGI/ERP.

 Exemple :

○ Gestion des RH.

○ Gestion de la comptabilité.
Cartographie fonctionnelle
Cartographie fonctionnelle
Les différentes zones fonctionnelles possibles :

 Zone échange (acquisition/restitution – interactions avec le monde

extérieur) = Prise du SI.

 Zone référentiel (de données et de règles): Regroupement des

informations communes aux différents éléments du SI. Ce sont des

informations de base auxquelles toutes les applications se réfèrent

(données et de règle).

Ex: personnels, fournisseurs, …., Règles de gestion, Règles de codification, de nommage,…


Cartographie fonctionnelle
 Zone Opération:

 01 zone opération par métier principal.

 Regroupement des SI nécessaires à la gestion opérationnelle du


métier traité.

 Zone décisionnelle unique

 Regroupement des blocs dédiés aux processus de gouvernance et


d’analyse et utilisant des informations globalisées et historiées
(statistiques, tableaux de bord,…)
Cartographie fonctionnelle

 Zone ressource:

 Regroupement des systèmes dédiés à la gestion des ressources

internes à l’entreprise (RH, Comptabilité,…).


Cartographie fonctionnelle
Cartographie fonctionnelle

 Le quartier (ou ilot) : regroupement de fonctions homogènes quant à

la nature des informations traitées ou de leur finalité.

● Application ou grande fonction applicative ou encore à un progiciel

ou à un module de progiciel (un sous système).

● Exemple :

○ Gestion de la paye, gestion des congés payés.

○ Gestion de la comptabilité générale.


Cartographie fonctionnelle

 Le bloc fonctionnel : le bloc fonctionnel est un ensemble homogène

de fonctions et d’informations.

● Fonctionnalité d’une application ou d’un module de progiciel.

● Exemple :

○ Calcul d’un salaire

○ Gestion des écritures comptables, Édition du grand Livre


Cartographie fonctionnelle

 A la frontière de chaque bloc, les échanges avec les autres blocs

se font au moyen d’interfaces publiques que l’on appelle des

« prises ».

 Une prise est le moyen mis à la disposition du monde extérieur

par un bloc pour proposer ses services. Ceux-ci peuvent être des

services d’accès aux données dont il est propriétaire ou des

traitements qu’il peut réaliser.


Cartographie fonctionnelle

 Ces prises présentent les avantages suivants:

 Centraliser les appels de service et limiter le nombre


d’interfaces.

 Ajouter un niveau d’encapsulation supplémentaire: l’intérieur


d’un bloc est à considérer comme une boîte noire par

l’extérieur.
Cartographie fonctionnelle

 Mutualiser les services: un service public et un seul pour


répondre à des besoins identiques formulés par des

demandeurs différents appartenant le cas échéant à des îlots,

quartiers ou zones distincts; ceci traduit également le principe

de réutilisation.

 Accroître la modularité.
Cartographie fonctionnelle

 Réduire au strict minimum les impacts suite à une évolution


d’un îlot dont les services publics sont sollicités par une diversité

de demandeurs et rendre plus aisée la détermination de la

chaîne d’impact.

 Faciliter la mise en œuvre de maintenances évolutives.


Cartographie fonctionnelle

Exemple:

Agence de voyage
Les règles de l ’urbanisme pour l’architecture fonctionnelle

Principe général

 Les règles de l'urbanisme permettent d'identifier les

composants élémentaires, remplaçables du système

d'information, susceptibles d'être développés, achetés, ou

vendus séparément (BLOCS). Ces règles permettent

également d'identifier les types de flux d'information entre

les différentes composantes.


Les règles de l ’urbanisme
 Règle 1: appartenance

 Les traitements réalisés par un bloc sont homogènes et de même nature.

Un bloc (B) appartient à un seul quartier, un quartier (Q) appartient à une seule

zone (Z).
Les règles de l ’urbanisme

 Règle 2: autonomie

Un bloc est indépendant des autres blocs s’il peut traiter de bout en

bout un événement sans faire appel à un autre bloc. Cela veut dire

que la continuité des traitement à l ’intérieur d’un bloc, une fois

réunies les conditions de son initialisation ou de son activation, n’est

pas liée à l ’attente des résultats émis par un autre bloc.


Les règles de l ’urbanisme
Un bloc est autonome
Les règles de l ’urbanisme

 Règle 3: asynchronisme

Un bloc est asynchrone par rapport aux autres blocs, si après avoir

traité un événement x, il peut en traiter un autre y sans se

préoccuper de ce qu’il advient du compte-rendu de l ’événement

x. Le bon fonctionnement d ’un bloc n ’est pas lié dans le temps à

celui d ’un autre bloc.


Les règles de l ’urbanisme
Un bloc est asynchrone
Les règles de l ’urbanisme

 Règle 4: point d ’ancrage (prise)

Un bloc traite un événement de bout en bout, cela signifie un

point d ’ancrage "haut" (arrivée de l’événement à traiter) et un

point d ’ancrage "bas" (sortie du compte-rendu après traitement

de l ’événement).

Toute communication entrante ou sortante d’un bloc passe par sa prise.


Les règles de l ’urbanisme
Un bloc a deux points d’ancrage
Les règles de l ’urbanisme

 Règle 5: propriété des données

Un bloc correspond à une activité et donc à des traitements et des

données qui lui sont propres. La gestion de ces données associées

ne peut être assurée que par le responsable de l'activité.

Une donnée ne peut être mise à jour que par un bloc et un seul.
Les règles de l ’urbanisme

 Règle 6: normalisation des échanges

 Un flux représente un échange entre différents acteurs du

système d'information, ces acteurs peuvent être les différents

métiers et activités de l'entreprise (flux interne), mais aussi par les

acteurs extérieurs à l'entreprise (flux externe), comme par

exemple, les clients, les fournisseurs ou les administrations.


Les règles de l ’urbanisme
 Un flux interne est émis par un bloc et il représente un résultat

normalisé appelé compte-rendu; s'il est utilisé par un autre bloc, il

constitue un événement pour ce bloc.

 Un flux externe a, soit une origine, soit une destination à l'extérieur

du système d'information; pour ces flux il existe souvent une

normalisation.

Un bloc émet des résultats normalisés


Les règles de l ’urbanisme

 Règle 7: gestion de flux

 Afin d'assurer une cohésion entre les échanges entre tous les

composants du système d'information il est nécessaire de mettre

en place un système de gestion de flux qui prendra en compte

les flux externes et internes, analysera les messages et,

éventuellement assurera un traitement de mise en forme et

d'enrichissement du contenu.
Les règles de l ’urbanisme

 Toute communication entre les blocs transite nécessairement

par le système de gestion de flux.

 Un système de gestion de flux doit permettre des échanges via

des files d'attente.


Les règles de l ’urbanisme

 Fonctions d'un système de gestion de flux:

 prendre en compte les messages, et pour chaque flux reçu.

 analyser et enrichir l'information.

 agréger l'information.

 transporter l'information.

 déclencher l'activation des blocs.


Les règles de l ’urbanisme
 Le système de gestion de flux permet, et est nécessaire à, l'application
des règles d'urbanisme (asynchronisme et autonomie des blocs)

 De ce fait il permet de répondre aux objectifs suivants:

 la communication inter-blocs est possible quelle que soit leurs


implantations (une ou n machines sur un ou n sites).

 le remplacement d'un bloc par un autre est facilité car les blocs ne
sont pas directement connectés entre eux; mais par l'intermédiaire
d'un élément stable.
Les règles de bonnes pratiques pour l’architecture
fonctionnelle
 Règle n°1:Toute architecture fonctionnelle comporte une zone échange
(acquisition/restitution) qui est en quelque sorte la prise du SI

 Règle n°2: Toute architecture fonctionnelle comporte une zone gisement


de données.

 Cette zone reprend l’ensemble de toutes les informations dynamiques et


pérennes de l’entreprise ainsi que les services d’accès à ces données
Les règles de bonnes pratiques pour l’architecture
fonctionnelle
 Règle n°3: Toute architecture fonctionnelle comporte une zone
référentiel de données et de règles

 Règle n°4: Toute architecture fonctionnelle comporte une zone pilotage


unique

 Cette zone regroupe les blocs dédiés aux processus de gouvernance et


d’analyse et utilisant des informations globalisées et historiées
Les règles de bonnes pratiques pour l’architecture
fonctionnelle

 Règle n°5: Toute architecture fonctionnelle comporte une zone (ou un SI)
opération par métier principal de l’entreprise.

 Règle n°6: Toute architecture fonctionnelle comporte une zone (ou un SI)
Ressource unique.

Cette zone regroupe les systèmes dédiées à la gestion des ressources


internes à l’entreprise(ressources humaines, comptabilité, etc…
Lien avec la vision métier

• Le lien entre les deux visions est assuré par l’association entre les
classes activité et bloc.

• Une activité est liée à un ou plusieurs processus métier, qui eux-


mêmes permettent d’atteindre un ou plusieurs objectifs du SI, qui va
quant à lui correspondre à un ou plusieurs objectifs stratégiques
métier.
Lien avec la vision métier

• l’activité est l’unité de décomposition fonctionnelle du processus.


Elle correspond à un module fonctionnel indépendant des
fonctions en amont ou en aval et est éventuellement réutilisable
Processus sur plusieurs fonctions
Lien avec la vision métier

• L’activité va être automatisée par 0 à N blocs fonctionnels et un


bloc fonctionnel automatise 1 à N activités.

• Via l’activité, le lien est assuré entre le bloc fonctionnel et les


objectifs stratégiques.
Lien avec la vision métier

Le passage de la vision métier à la vision fonctionnelle est


à fois:
rigoureuse :
démarche en plusieurs étapes types, application des
règles,
Artistique:
la démarche ci-dessus n’est pas constitué uniquement par
des algorithmes figés mais elle favorise également le côté
innovateur de l’Urbaniste pour prendre en compte les cas
particuliers du SI traité.

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