Vous êtes sur la page 1sur 61

Origine de la mécanique quantique

Équation de Schrödinger et applications


Formalisme mathématique de la M. quantique
Les postulats de la mécanique quantique et applications

Physique : M27
Mécanique Quantique
Filière: Sciences Physiques et Chimiques
(Semestre 5)

Morad AABOUD

École Supérieure de l’Éducation et de


la Formation Kenitra

2022-2023

1 / 65
Origine de la mécanique quantique
Équation de Schrödinger et applications
Formalisme mathématique de la M. quantique
Les postulats de la mécanique quantique et applications

Sommaire

1 Origine de la mécanique quantique

2 Équation de Schrödinger et applications

3 Formalisme mathématique de la M. quantique


Espace des fonctions d’ondes =
Formulation de Dirac

4 Les postulats de la mécanique quantique et applications


Introduction
Énoncé des postulats
Interprétation physique des postulats

2 / 65
Origine de la mécanique quantique
Équation de Schrödinger et applications Espace des fonctions d’ondes =
Formalisme mathématique de la M. quantique Formulation de Dirac
Les postulats de la mécanique quantique et applications

1 Origine de la mécanique quantique

2 Équation de Schrödinger et applications

3 Formalisme mathématique de la M. quantique


Espace des fonctions d’ondes =
Formulation de Dirac

4 Les postulats de la mécanique quantique et applications


Introduction
Énoncé des postulats
Interprétation physique des postulats

6 / 65
Origine de la mécanique quantique
Équation de Schrödinger et applications Espace des fonctions d’ondes =
Formalisme mathématique de la M. quantique Formulation de Dirac
Les postulats de la mécanique quantique et applications

1- Espace de Hilbert
L’ensemble
R +∞ (espace) des fonctions qui vérifient la condition :
|ψ(~
r , t)|2 d3 r 6= ∞ (converge) appelé : espace des fonctions de
−∞
carré sommable. Cet espace de dimension infini noté L2 .
Les fonctions d’ondes ψ(~r, t) ∈ = sont continues indéfiniment
dérivables et à support borné.
Avec : = est un sous espace vectoriel de L2 ⇒ appelé espace des
fonction d’onde (= ⊂ L2 )
Remarques :
Si ψ1 et ψ2 ∈ = ⇒ λ1 ψ1 + λ2 ψ2 ∈ = ∀(λ1 , λ2 ) ∈ C
= possède une structure d’espace vectoriel de dimension infini.
Toute fonction d’onde ψ(r, t) est définie à un facteur de phase
près, car si on pose : ϕ(r, t) = eiθ ψ(r, t).
Densité de probabilité de présence |ψ(r, t)|2 = |ϕ(r, t)|2 ne
dépend pas de la phase.
7 / 65
Origine de la mécanique quantique
Équation de Schrödinger et applications Espace des fonctions d’ondes =
Formalisme mathématique de la M. quantique Formulation de Dirac
Les postulats de la mécanique quantique et applications

2- Produit scalaire
On définit un produit scalaire sur = par (ψ, ϕ) :
Z +∞
(ψ, ϕ) = ψ ∗ (~r)ϕ(~r)d3 r (ψ, ϕ) ∈ C
−∞

Propriétés :
R +∞
(ψ, ϕ) = (ϕ, ψ)∗ = −∞ ψ ∗ (~r)ϕ(~r)d3 r.
(ϕ, λ1 ψ1 + λ2 ψ2 ) = λ1 (ϕ, ψ1 ) + λ2 (ϕ, ψ2 ).
(λ1 ψ1 + λ2 ψ2 , ϕ) = λ∗1 (ψ1 , ϕ) + λ∗2 (ψ2 , ϕ).
R +∞ R +∞
Norme de ψ : (ψ, ψ) = −∞ ψ ∗ (~r)ψ(~r)d3 r = −∞ |ψ(~r)|2 d3 r
est un nombre réel, positif, qui est nul si et seulement si
ψ(~r) = 0.
(ψ, ϕ) = 0 ⇒ ψ(r) ~ et ϕ(~r) sont orthogonales.
p
(ψ, ψ) est appelée la norme de ψ(~r).
8 / 65
Origine de la mécanique quantique
Équation de Schrödinger et applications Espace des fonctions d’ondes =
Formalisme mathématique de la M. quantique Formulation de Dirac
Les postulats de la mécanique quantique et applications

3- Bases orthonormée discrète et complète


a- Définition :
Soit {ui (~r), i = 1, 2, 3, ... N } un ensemble de fonctions ∈ =.
i étant un indice discret.
L’ensemble {ui (~r)} constitue une base orthonormé
 (B.O.N), si :
R +∞ ∗ 1 si i =j
(ui , uj ) = −∞ ui (~r)uj (~r)d3 r = δij
0 si i 6= j
∀ψ(~r) ∈ =, on peut écrire d’une manière unique :
ψ(~r) = Σi ci ui (~r)
b- Calcul des coefficients ci :
Z Z
(ui , ψ) = ui (~r)ψ(~r)d r = u∗i (~r)Σj cj uj (~r)d3 r
∗ 3

Z
= Σj cj u∗i (~r)uj (~r)d3 r = Σj cj δij = ci

Donc : (ui , ψ) = ci
9 / 65
Origine de la mécanique quantique
Équation de Schrödinger et applications Espace des fonctions d’ondes =
Formalisme mathématique de la M. quantique Formulation de Dirac
Les postulats de la mécanique quantique et applications

Rappel : Fonction δ de Dirac.



∞ si x = 0
δ(x) =
0 ailleurs

∞ si x = a
δ(x − a) =
0 si x 6= a
Propriétés :
Soit f (x) une fonction quelconque alors :
R +∞
−∞
f (x)δ(x − a)dx = f (a).
f (x)δ(x − x0 ) = f (x0 )δ(x − x0 ).
δ(−x) = δ(x) ⇒ δ(x) est paire.
δ(cx) = 1
|c| δ(x) ∀ c ∈ R∗ .

10 / 65
Origine de la mécanique quantique
Équation de Schrödinger et applications Espace des fonctions d’ondes =
Formalisme mathématique de la M. quantique Formulation de Dirac
Les postulats de la mécanique quantique et applications

c- Relation de fermeture (R.F) :


Relation de fermeture traduit le fait que la décomposition de ψ(r) sur
la base {ui (~r)} est unique.
Soit ψ(r) = Σi ci ui (r), ci = (ui , ψ)
⇒ ψ(r) = Σi (ui , ψ)ui (r)
Z +∞ 
∗ 0 0 3 0
ψ(r) = Σi ui (r )ψ(r )d r ui (r) (1)
−∞
D’après la fonction de Dirac, on peut écrire :
Z +∞
ψ(r) = δ(r − r0 )ψ(r0 )d3 r0 (2)
−∞
On comparant les équations (1) et (2), on trouve :
Σi u∗i (r0 )ui (r) = δ(r − r0 )
Réciproquement tout ensemble orthonormé {ui (~r)} qui vérifie la RF
forme une base de l’espace de Hilbert.
11 / 65
Origine de la mécanique quantique
Équation de Schrödinger et applications Espace des fonctions d’ondes =
Formalisme mathématique de la M. quantique Formulation de Dirac
Les postulats de la mécanique quantique et applications

d- Produit scalaire et norme de ψ(r) Soient :


ϕ(r) = Σj bj uj (r) et ψ(r) = Σi ci ui (r)
Le produit scalaire de ϕ par ψ est :
Z
(ϕ, ψ) = Σj Σi b∗j u∗j (r)ci ui (r)d3 r =
Z
= Σi, j b∗j ci u∗j (r)ui (r)d3 r = Σi, j b∗j ci δij

i=j
(ϕ, ψ) = Σi b∗i ci
z}|{
(3)
Norme de ψ(r) : (ψ, ψ)
En remplace dans la relation (3) ϕ par ψ, il vient :

(ψ, ψ) = Σi c∗i ci = Σi |ci |2

12 / 65
Origine de la mécanique quantique
Équation de Schrödinger et applications Espace des fonctions d’ondes =
Formalisme mathématique de la M. quantique Formulation de Dirac
Les postulats de la mécanique quantique et applications

4- Base orthonormée continue et complète


a- Définition :
On appelle base orthonormée continue un ensemble de fonctions
{Vα (x)} ou α est un indice continue qui peut varier de −∞ à +∞,
qui vérifie les relations d’O.N et R.F.
Z +∞
(Vα , Vβ ) = Vα∗ (x)Vβ (x)dx = δ(α − β) (R.O.N )
−∞
Z +∞
Vα∗ (x0 )Vα (x)dα = δ(x − x0 ) (R.F )
−∞
Remarque : Si α = β, la relation d’O.N devient :
Z +∞ Z

(Vα , Vα ) = Vα (x)Vα (x)dx = |Vα (x)|2 dx = δ(0) = ∞
−∞

⇒ les fonctions Vα (x) ne sont pas de carré sommable (6= =x )


13 / 65
Origine de la mécanique quantique
Équation de Schrödinger et applications Espace des fonctions d’ondes =
Formalisme mathématique de la M. quantique Formulation de Dirac
Les postulats de la mécanique quantique et applications

b- Décomposition de ψ(x) ∈ =x sur la base {Vα (x)} :


Montrons que : Z +∞
ψ(x) = c(α)Vα (x)dα
−∞

Soit c(α) = (Vα , ψ) les composantes de ψ(x) sur la base {Vα (x)}
Z +∞
c(α) = Vα∗ (x0 )ψ(x0 )dx0
−∞
Z +∞ Z +∞
⇒ ψ(x) = Vα∗ (x0 )ψ(x0 )dx0 Vα (x)dα
−∞ −∞
Z +∞
Or Vα∗ (x0 )Vα (x)dα = δ(x − x0 ) (RF )
−∞
Z +∞
⇒ ψ(x) = δ(x − x0 )ψ(x0 )dx0 = ψ(x)
−∞
14 / 65
Origine de la mécanique quantique
Équation de Schrödinger et applications Espace des fonctions d’ondes =
Formalisme mathématique de la M. quantique Formulation de Dirac
Les postulats de la mécanique quantique et applications

c- Expression duRproduit scalaire et de la norme.


+∞ R +∞
Soient : ψ(x) = −∞ c(α)Vα (x)dα, ϕ(x) = −∞ b(α0 )Vα0 (x)dα0
Z Z Z +∞
(ψ, ϕ) = c∗ (α)Vα∗ (x)dαb(α0 )Vα0 (x)dα0 dx
−∞
Z +∞
Or Vα∗ (x)Vα0 (x)dx = δ(α − α0 ) (RO.N )
−∞
Z Z Z
∗ 0 0 0
⇒ (ψ, ϕ) = c (α)b(α )δ(α − α )dαdα = c∗ (α)b(α)dα
Z Z

Norme de ψ : (ψ, ψ) = c (α)c(α)dα = |c(α)|2 dα

Remarque : Pour passer de la base discrète à la base continue, il faut


tout simplement
R remplacer :
Σi → dα, δij → δ(α − β) et ci → c(α)
15 / 65
Origine de la mécanique quantique
Équation de Schrödinger et applications Espace des fonctions d’ondes =
Formalisme mathématique de la M. quantique Formulation de Dirac
Les postulats de la mécanique quantique et applications

5- Opérateurs linéaires
Toute l’information sur le système est compris dans la fonction
d’onde ! On utilise des opérateurs pour extraire cette information.
Définition d’un opérateur linéaire : Objet mathématique agissant sur
une fonction pour donner une autre fonction : Aψ = ψ 0 , tel que :
Si ψ=χ ⇒ Aψ = Aχ
A(aψ + bχ) = aAψ + bAχ a et b des complexes.
Propriétés : soient A et B deux opérateurs linéaires alors :
cA, c ∈ C est un opérateur défini par : cAψ = c(Aψ).
A + B est un opérateur linéaire défini par :
(A + B)ψ = Aψ + Bψ.
AB est un opérateur linéaire défini par : (AB)ψ = A(Bψ).
I est un opérateur linéaire défini par : I(ψ) = ψ dit opérateur
identité.
L’ensemble des opérateur forme une algèbre dite algèbre des
opérateurs. 16 / 65
Origine de la mécanique quantique
Équation de Schrödinger et applications Espace des fonctions d’ondes =
Formalisme mathématique de la M. quantique Formulation de Dirac
Les postulats de la mécanique quantique et applications

Remarques :
En général un opérateur ne possède pas un inverse quand cet
inverse existe, on le note A−1 :
(Aψ = ψ 0 ⇔ A−1 ψ 0 = ψ) et on a A−1 A = AA−1 .
Une équation du type AB = 0 ; A = 0 ou B = 0.
Souvent AB 6= BA et on dit que A et B ne commutent pas
⇒ On définit le commutateur de A et B par :

[A, B] = AB − BA

Exemples d’opérateurs :

d
Aψ(x) = ψ(x) = ψ 0 (x), Bψ(x) = xψ(x)
dx
ψ est une fonction d’onde à une dimension.
17 / 65
Origine de la mécanique quantique
Équation de Schrödinger et applications Espace des fonctions d’ondes =
Formalisme mathématique de la M. quantique Formulation de Dirac
Les postulats de la mécanique quantique et applications

1 Origine de la mécanique quantique

2 Équation de Schrödinger et applications

3 Formalisme mathématique de la M. quantique


Espace des fonctions d’ondes =
Formulation de Dirac

4 Les postulats de la mécanique quantique et applications


Introduction
Énoncé des postulats
Interprétation physique des postulats

18 / 65
Origine de la mécanique quantique
Équation de Schrödinger et applications Espace des fonctions d’ondes =
Formalisme mathématique de la M. quantique Formulation de Dirac
Les postulats de la mécanique quantique et applications

1- Introduction
Deux démarches pour décrire les systèmes quantiques :
- La mécanique ondulatoire développée par Schrödinger :
Fonctions d’ondes, espace de Hilbert des fonctions de carré
sommable, équation de Schrödinger,... ⇒ description de l’état de la
particule.
- La mécanique matricielle développée par Born, Heisenberg, Jordan :
A chaque grandeur physique mesurable est associée une matrice
⇒ algèbre des opérateurs.
- La formulation de Dirac est l’unification des deux démarches :
i- L’état de la particule est décrit par un vecteur : vecteur d’état.
ii- L’espace de Hilbert de ces vecteurs est abstrait : espace des états. Il
peut être de dimension fini, infini dénombrable continu, on le note E.
iii- A chaque grandeur physique correspond un opérateur, agit sur E.
⇒ Dans ce formalisme, on utilise une notation particulière :
Notation de Dirac (très pratique et simple).
19 / 65
Origine de la mécanique quantique
Équation de Schrödinger et applications Espace des fonctions d’ondes =
Formalisme mathématique de la M. quantique Formulation de Dirac
Les postulats de la mécanique quantique et applications

2- Espace des états


a- Vecteur Ket
Un état quantique d’une particule est représenté par un vecteur
appartenant à un espace vectoriel de Hilbert noté E, ce vecteur est dit
vecteur d’état ou simplement Ket et qu’on note : |ψ > : ket psi
Pour chaque fonction d’onde ψ(r, t) ∈ =, on peut associer un vecteur
d’état |ψ(t) >∈ E.
E est appelé espace des états :
Si |ψ1 > et |ψ2 >∈ E ⇒ |ψ >= α|ψ1 > +β|ψ2 >∈ E (α, β) ∈ C
b- Vecteur Bra
A tout ket |ψ >∈ E correspond un bra < ψ| ∈ E∗ (E∗ est appelé
espace dual (conjugué) de E) et vice versa.
E ∗ est appelé dual (espace conjugué de E) :
Si |ψ >= α|ψ1 > +β|ψ2 >∈ E ⇒ < ψ| =< ψ1 |α∗ + < ψ2 |β ∗ ∈ E ∗
20 / 65
Origine de la mécanique quantique
Équation de Schrödinger et applications Espace des fonctions d’ondes =
Formalisme mathématique de la M. quantique Formulation de Dirac
Les postulats de la mécanique quantique et applications

c- Produit scalaire (bra-ket)


Le produit scalaire de |ψ(t) > avec |ϕ(t) > est définit par :
< ϕ(t)|ψ(t) >=< ψ(t)|ϕ(t) >∗
p
La norme de |ψ(t) > est donnée par : ||ψ|| = < ψ|ψ >

Propriétés :
< ϕ|αψ1 + βψ2 >= α < ϕ|ψ1 > +β < ϕ|ψ2 >
⇒ On dit que le produit scalaire est linéaire par rapport au ket
|ψ > (à droite) ⇒ (|αψ >= α|ψ >) .
< αψ1 + βψ2 |ϕ >= α∗ < ψ1 |ϕ > +β ∗ < ψ2 |ϕ >
⇒ On dit que le produit scalaire est antilinéaire par rapport au
bra < ψ| (à gauche) ⇒ (< αψ| = α∗ < ψ|).
< ψ|ψ >≥ 0

21 / 65
Origine de la mécanique quantique
Équation de Schrödinger et applications Espace des fonctions d’ondes =
Formalisme mathématique de la M. quantique Formulation de Dirac
Les postulats de la mécanique quantique et applications

3- Opérateurs linéaires
a- Définition :
Un opérateur linéaire A est une grandeur mathématique, agissant dans
l’espace des états. Il transforme un état |ψ >∈ E en un état |ψ 0 >∈ E :
A|ψ >= |ψ 0 > (l0 action de A sur |ψ > donne le |ψ 0 >)
L’opérateur est dit linéaire si :
A(λ1 |ϕ1 > +λ2 |ϕ2 >) = λ1 A|ϕ1 > +λ2 A|ϕ2 > (λi ∈ C)
b- Propriétés :
L’élément de matrice de l’opérateur A entre l’état |ψ > et l’état |ϕ > :
< ϕ|A|ψ >=< ϕ|ψ 0 >: P roduit scalaire de |ψ 0 > et |ϕ >
Si |ψ >= α|ψ1 > +β|ψ2 > ((α, β) ∈ C)
0
|ψ >= A|ψ >= A(α|ψ1 > +β|ψ2 >)
|ψ 0 >= αA|ψ1 > +βA|ψ2 >= α|ψ10 > +β|ψ20 >
22 / 65
Origine de la mécanique quantique
Équation de Schrödinger et applications Espace des fonctions d’ondes =
Formalisme mathématique de la M. quantique Formulation de Dirac
Les postulats de la mécanique quantique et applications

4- Commutateur
a- Définition
Le produit de deux opérateurs A et B est AB :
00
(AB) |ψ >= A (B|ψ >) = A|ψ 0 >= |ψ >
N.B : En général AB 6= BA.
Le commutateur de A et B est définit comme : [A, B] = AB − BA
[A, B] 6= 0 : on dit que A et B ne commutent pas.
[A, B] = 0 : on dit que A et B commutent.
b- Propriétés :
[A, B] = −[B, A]
[A, F (A)] = 0 avec F (A) est une fonction de A
[A, BC] = B[A, C] + [A, B]C
[A, [B, C]] + [B, [C, A]] + [C, [A, B]] = 0
Si [B, [A, B]] = 0 alors [A, F (B)] = [A, B] ∂F∂B
(B)

23 / 65
Origine de la mécanique quantique
Équation de Schrödinger et applications Espace des fonctions d’ondes =
Formalisme mathématique de la M. quantique Formulation de Dirac
Les postulats de la mécanique quantique et applications

5- La représentation dans l’espace des états E :


C’est le choix d’une base orthonormée discrète {|ui >}, ou continue
{|Vα >}.
Les vecteurs |ψ > et < ψ| sont représentés par leurs
composantes.
Les opérateurs sont représentés par leurs éléments de matrice.
a- Caractéristiques d’une base orthonormée complète :
⇒ Une base est orthonormé si elle vérifie la relation
d’orthonormalisation :
< ui |uj >= δij pour la base discrète.
< Vα |Vα0 >= δ(α − α0 ) pour la base continue.
⇒ Une base est complète si elle vérifie la relation de fermeture :
Σi |ui >< ui | = I pour la base discrète.
R
|Vα >< Vα |dα = I pour la base continue.
24 / 65
Origine de la mécanique quantique
Équation de Schrödinger et applications Espace des fonctions d’ondes =
Formalisme mathématique de la M. quantique Formulation de Dirac
Les postulats de la mécanique quantique et applications

b- Représentation des vecteurs d’état (les kets et les bras)


- Dans la base discrète {|ui >}, le ket |ψ > est représenté par un
vecteur colonne (matrice
 à 1colonne).
c1
 c2  n
|ψ >=   ..  ⇔ |ψ >= Σi=1 ci |ui >

cn
Ou ci =< ui |ψ > sont les composantes de |ψ >.
-Dans la base continue {|VαR >} ses composantes c(α) sont :
c(α) =< Vα |ψ > |ψ >= c(α)|Vα > dα
Le bra < ψ| est représenté par un vecteur (matrice) ligne adjointe à la
matrice représentant le vecteur ket.
< ψ| = [c∗1 , c∗2 , ..., c∗n ] ⇔ < ψ| = Σni=1 c∗i < ui |
Ou c∗i =< ψ|ui > sont les composantes de < ψ| dans {< ui |}
Dans la base continue {< Vα |} ses ∗

R ∗composantes c (α) sont :
c (α) =< ψ|Vα > ⇔ < ψ| = c (α) < Vα |dα
25 / 65
Origine de la mécanique quantique
Équation de Schrödinger et applications Espace des fonctions d’ondes =
Formalisme mathématique de la M. quantique Formulation de Dirac
Les postulats de la mécanique quantique et applications

c- Produit scalaire (bra-ket)


Le produit scalaire des kets |ψ > et |ϕ > dans la base {|ui >},

|ψ >= Σi=1 ai |ui > |ϕ >= Σi=1 bi |ui >

s’écrit comme :
< ϕ|ψ >=< ϕ|I|ψ >
avec I = Σi |ui >< ui | R.F

< ϕ|ψ >=< ϕ|Σi |ui >< ui |ψ >= Σi < ϕ|ui >< ui |ψ >= Σi b∗i ai

La norme est :
< ψ|ψ >= Σi |ai |2

26 / 65
Origine de la mécanique quantique
Équation de Schrödinger et applications Espace des fonctions d’ondes =
Formalisme mathématique de la M. quantique Formulation de Dirac
Les postulats de la mécanique quantique et applications

e- Représentation d’un opérateur par une matrice dans une base


donnée
Soit une base {|ui >} et soient les nombres
Ligne Colonne
z }| { z }| {
Aij = < ui | A |uj >
Aij : sont les éléments de matrice de l’opérateur A dans la base
{|ui >}.  
A11 A12 A13 ..... A1j
A21 A22 A23 ..... A2j 
 
A31 A32 A33 ..... A3j 
Aij = 
 
 .. .. .. ..... .. 

 .. .. .. ..... .. 
Ai1 Ai2 Ai3 ..... Aij
A11 =< u1 |A|u1 >
A23 =< u2 |A|u3 >
Aij =< ui |A|uj >
28 / 65
Origine de la mécanique quantique
Équation de Schrödinger et applications Espace des fonctions d’ondes =
Formalisme mathématique de la M. quantique Formulation de Dirac
Les postulats de la mécanique quantique et applications

6- Trace d’un opérateur

Dans la base {|ui >}, la somme des éléments de la diagonale de la


matrice de l’opérateur A est appelée la trace de l’opérateur A
(T r(A)) :
T r(A) = Σi < ui |A|ui >= Σi Aii
Propriété :
Soit A, B et C trois opérateurs :
T r(AB) = T r(BA)
T r(ABC) = T r(BCA) = T r(CAB).
La trace est un invariant (indépendant de la base).

29 / 65
Origine de la mécanique quantique
Équation de Schrödinger et applications Espace des fonctions d’ondes =
Formalisme mathématique de la M. quantique Formulation de Dirac
Les postulats de la mécanique quantique et applications

7- Opérateurs adjoints
On dit que deux opérateurs A et A+ sont adjoints l’un de l’autre. Si
les matrices qui les représentent, dans une base donnée, sont adjointes
l’une de l’autre c.à.d :

A+
ij = Aji → < ui |A+ |uj >=< uj |A|ui >∗
∀(|ϕ >, |ψ >) ∈ E < ϕ|A+ |ψ >=< ψ|A|ϕ >∗
A et A+ adjoints ⇒ Si |ψ 0 >= A|ψ > alors < ψ 0 | =< ψ|A+
Démonstration :
On a : |ψ 0 >= A|ψ > et 1 = Σj |uj >< uj | (R.F)
< ui |ψ 0 >= Σj < ui |A|uj >< uj |ψ >
< ui |ψ 0 >∗ = Σj < ui |A|uj >∗ < uj |ψ >∗
⇒ < ψ 0 |ui >= Σj < ψ|uj >< uj |A+ |ui >=< ψ|A+ |ui >
alors < ψ 0 | =< ψ|A+
30 / 65
Origine de la mécanique quantique
Équation de Schrödinger et applications Espace des fonctions d’ondes =
Formalisme mathématique de la M. quantique Formulation de Dirac
Les postulats de la mécanique quantique et applications

Notation : ⇔ |Aψ >= A|ψ > < Aψ| =< ψ|A+


Règle pour obtenir l’expression adjointe d’une expression donnée
Inverser l’ordre des facteurs (la place des constantes n’a pas
d’importance).
Remplacer le ket |. > par le bra < .| et vice versa.
Remplacer les opérateurs par leurs adjoints.
Remplacer les constantes par les complexes conjugués.
Exemple :
(λAB|u >)+ = λ∗ < u|B + A+
{λA|ψ > +µ < ϕ|BC|ψ >}+ = λ∗ < ψ|A+ + µ∗ < ψ|C + B + |ϕ >
Propriétés :
+
(A+ ) = A
(λA)+ = λ∗ A+
(A + B)+ = A+ + B +
(AB)+ = B + A+
31 / 65
Origine de la mécanique quantique
Équation de Schrödinger et applications Espace des fonctions d’ondes =
Formalisme mathématique de la M. quantique Formulation de Dirac
Les postulats de la mécanique quantique et applications

8- Opérateurs hermitiques
Définition :
Un opérateur A est dit hermitique. Si A = A+ c.a.d Aij = A∗ji c.a.d
< ui |A|uj >=< uj |A|ui >∗ .
∀|ϕ > et |ψ > < ϕ|A|ψ >=< ψ|A|ϕ >
Exemples :
Si A et B deux opérateurs hermitiques, alors (AB)+ = BA
0 ⇒ (AB)
Si [A, B] =√ + = AB

2 √i
Soit Aij = la matrice représentant l’opérateur A dans la
−i 2
base O.N {|ui >, i = 1, 2}
Montre que l’opérateur A est hermitique.
√  √ 
2 √ −i 2 √i
Aji = (Aji )∗ =
i 2 −i 2
On voit que (Aji )∗ = Aij donc A est hermétique.
32 / 65
Origine de la mécanique quantique
Équation de Schrödinger et applications Espace des fonctions d’ondes =
Formalisme mathématique de la M. quantique Formulation de Dirac
Les postulats de la mécanique quantique et applications

9- Exemple d’opérateur linéaire : Projecteur


a- Définition :
On définit le projecteur sur l’état |ψ > par : P|ψ> = |ψ >< ψ|
b- Propriétés d’un projecteur :
∀(|ψ >, |ϕ >) ∈ E et < ψ|ϕ >= λ ⇒ P|ψ> |ϕ >= |ψ >< ψ|ϕ >= λ|ψ >
 2
Le carré d’un projecteur P|ψ> est aussi projecteur, car :
 2
P|ψ> = P|ψ> P|ψ> = |ψ >< ψ|ψ >< ψ| = |ψ >< ψ| = P|ψ>
Le projecteur est un opérateur hermitique, car :
+
P|ψ> = (|ψ >< ψ|)+ = (< ψ|)+ (< ψ|)+ = |ψ >< ψ| = P|ψ>
c- Exemple de projecteur
Soit un état |ψ > définit dans la base {|un > (n = 1, 2)} par :
|ψ >= |u1 > +i|u2 > et < ψ| =< u1 | − i < u2 |
   
1 1 −i
P|ψ> = |ψ >< ψ| = . (1, −i) =
i i 1
33 / 65
Origine de la mécanique quantique
Équation de Schrödinger et applications Espace des fonctions d’ondes =
Formalisme mathématique de la M. quantique Formulation de Dirac
Les postulats de la mécanique quantique et applications

10- Vecteurs et valeurs propres d’un opérateur


a- Définition :
Le vecteur |un > est appelé vecteur propre de l’opérateur A si :
A|un >= an |un >
an = Valeur propre de A correspondant au vecteur propre |un >.
{an , n = 1, 2, 3, ...}= Spectre des valeurs propres de A.
Si à la valeur propre an ne correspond qu’un seul vecteur propre
normé, on dit qu’elle est non dégénéré ou simple.
Si à la valeur propre an correspond au moins deux vecteurs
propres normés différents, on dit que cette VP est dégénérée
deux fois.
L’ordre de dégénérescence d’une valeur propre est le nombre de
vecteurs propres associés à la valeur propre an . L’ordre de
dégénérescence est noté gn .
Dans ce cas l’équation aux valeurs propres de A s’écrit :
A|uin >= an |uin > i = 1, 2, 3, ...gn
34 / 65
Origine de la mécanique quantique
Équation de Schrödinger et applications Espace des fonctions d’ondes =
Formalisme mathématique de la M. quantique Formulation de Dirac
Les postulats de la mécanique quantique et applications

b- Recherche des valeurs propres d’un opérateur


• Si la matrice de l’opérateur A représentée dans une base {|ui >}
donné est diagonale :
Les éléments diagonaux sont les valeurs propres.
Les vecteurs propres sont les vecteurs de base dans lesquels est
représenté la matrice de A :
⇒ A|ui >= λi |ui > avec λi =< ui |ui >
• Si la matrice est non diagonale dans une base donnée, dans ce cas,
la résolution de l’équation caractéristique det(A − λI) = 0
permet de déterminer l’ensemble des propres λ de A.
 valeurs 
1 0 0
Exemple : Considérons l’opérateur : B = 0 0 1
0 1 0
Son équation caractéristique est : det(B − λI) = (1 − λ)(λ2 − 1) = 0
Donc les solutions sont : λ = ±1
+1 est une racine double.
−1 est une racine simple.
35 / 65
Origine de la mécanique quantique
Équation de Schrödinger et applications Espace des fonctions d’ondes =
Formalisme mathématique de la M. quantique Formulation de Dirac
Les postulats de la mécanique quantique et applications

c- Recherche des vecteurs propres d’un opérateur


1) Les valeurs propres sont les solutions de : det(A − λI) = 0
⇒ L’ensemble de ces solutions est dit spectre de A
2) On trouve les vecteurs propres en résolvant le système d’équations
A|ϕn >= λn |ϕn > pour chaque valeur de λn .
Propriétés utiles :
Le nombre d’états propres d’un opérateur est égal à la dimension
de sa matrice.
La même valeur propre peut être associée à plusieurs états
propres. On dit dans ce cas qu’elle est dégénérée dans le cas
contraire elle est dit simple.
Pour un opérateur hermitique :
Les valeurs propres sont réelles.
Les vecteurs propres associés à deux valeurs propres différentes
sont orthogonaux.
36 / 65
Origine de la mécanique quantique
Équation de Schrödinger et applications Espace des fonctions d’ondes =
Formalisme mathématique de la M. quantique Formulation de Dirac
Les postulats de la mécanique quantique et applications

d- Exemple d’application :  
0 −i 0
Soit A un opérateur hermitique A =  i 0 i 
0 −i 0

0 −i 0
det(A − λI) = i 0 i = 0 ⇒ −λ(λ2 − 2) = 0

0 −i 0
√ √
Les valeurs propres de A sont réelles :λ1 = 2, λ2 = 0 et λ3 = − 2
A|ϕn >= λn |ϕn > : chacun de ses vecteurs propres |ϕn > s’exprime
dans une base {|ui >, i = 1, 2, 3}
|ϕn >= αn |ui > +βn |ui > +γn |ui > avec n = 1, 2, 3
    
0 −i 0 αn αn
A = |ϕn >= i 0 i
   βn = λn βn 
 
0 −i 0 γn γn
−iβn = λn αn iαn + iγn = λn βn −iβn = λn βn
37 / 65
Origine de la mécanique quantique
Équation de Schrödinger et applications Espace des fonctions d’ondes =
Formalisme mathématique de la M. quantique Formulation de Dirac
Les postulats de la mécanique quantique et applications

Condition de normalisation :
|αn |2 + |βn |2 + |γ|2 = 1

Pour λ1 = 2
1 i 1
⇒ |ϕ1 >= |u1 > + √ |u2 > + |u3 >
2 2 2

Pour λ2 = 0
1 1
⇒ |ϕ2 >= √ |u1 > − √ |u3 >
2 2

Pour λ3 = − 2
i 1 i
⇒ |ϕ3 >= |u1 > + √ |u2 > + |u3 >
2 2 2

38 / 65
Origine de la mécanique quantique
Équation de Schrödinger et applications Espace des fonctions d’ondes =
Formalisme mathématique de la M. quantique Formulation de Dirac
Les postulats de la mécanique quantique et applications

11- Observable
Une observable est un opérateur hermitique qui agit dans
l’espace des états E.
Pour toute grandeur physique mesurable est associée une
observable.
Les valeurs propres λn d’une observable sont toujours réelles
(comme hermitique).
L’ensemble des vecteurs propres d’une observable constitue une
base O.N complète dans l’espace des états E.
Exemple d’observable : Projecteur
P|ψ> = |ψ >< ψ| est hermitique.
On a 2
P|ψ> = P|ψ>
Les valeurs propres λn sont réelles et telles que λ2 = λ.
⇒ λ1 = 1 ou λ2 = 0
39 / 65
Origine de la mécanique quantique
Équation de Schrödinger et applications Espace des fonctions d’ondes =
Formalisme mathématique de la M. quantique Formulation de Dirac
Les postulats de la mécanique quantique et applications

12- Ensemble Complet d’Observables qui Commutent


(ECOC)
En M.C il faut toujours choisir un référentiel adapté au problème, de
même en M.Q on cherche à représenter par une base adaptée formées
de vecteurs propres d’une (ou plusieurs) observables.
Deux observables A et B commutent si on a : [A, B] = 0, elles sont
dit compatibles.
Théorème 1
Si deux opérateurs A et B commutent, et si |ψ > est un vecteur
propre de A, B|ψ > est aussi vecteur propre de A, avec la même
vecteur propre.
Théorème 2
Si deux observables A et B commutent, et si |ψ1 > et |ψ2 > sont
deux vecteurs propres de A de valeurs propres différentes, l’élément
de matrice < ψ1 |B|ψ2 >= 0
40 / 65
Origine de la mécanique quantique
Équation de Schrödinger et applications Espace des fonctions d’ondes =
Formalisme mathématique de la M. quantique Formulation de Dirac
Les postulats de la mécanique quantique et applications

Théorème 3
Si deux observables A et B commutent, on peut construire un
système (une base orthonormée de l’espace des états E), constituée
par des vecteurs propres communs à A et B et réciproquement.
~P communs à A et B (les indices n et p
Soient |uin,p > les V
permettent de repérer les VP an et bp de A et B. L’indice
~P de
supplémentaire i sert éventuellement à distinguer les différents V
base qui correspondent aux mêmes VP an et bp .
A|uin,p >= an |uin,p > et B|uin,p >= bp |uin,p >
Démontrons la réciproque de ce théorème :
AB|uin,p >= bp A|uin,p >= bp an |uin,p >
BA|uin,p >= an B|uin,p >= an bp |uin,p >
⇒ (AB − BA)|uin,p >= 0 ⇒ [A, B] = 0
41 / 65
Origine de la mécanique quantique
Équation de Schrödinger et applications Espace des fonctions d’ondes =
Formalisme mathématique de la M. quantique Formulation de Dirac
Les postulats de la mécanique quantique et applications

Définition :
Un ensemble d’observables A,B,C,... est appelé ECOC si :
Toutes les observables A,B,C,... commutent deux à deux ;

[A, B] = [A, C] = [B, C] = ....... = 0

Si chaque vecteur de leur système de base commun est défini de


manière unique par la donnée des valeurs propres {an , bp , cq , ...}
correspondant à A,B,C,...

Remarque : Pour deux observables


A et B forment un ECOC si cette base est unique, c’est-à-dire si, à
chacun des couples possibles de valeurs propres {an , bp }, il
correspond un seul vecteur propre de la base.

42 / 65
Origine de la mécanique quantique
Équation de Schrödinger et applications Espace des fonctions d’ondes =
Formalisme mathématique de la M. quantique Formulation de Dirac
Les postulats de la mécanique quantique et applications

Description complète d’un système quantique :


Pour une observable A quelconque vérifiant l’équation aux valeurs
propre suivante : A|un >= an |un >, nous distinguons deux cas :
an est une valeur propre « non dégénérée », alors la donnée de
an détermine de façon unique le ket propre |un >. Par
conséquent {A} est un ECOC.
Si au moins l’une des valeurs propres an est dégénérée, alors
{A} n’est pas un ECOC.
Dans ce cas, prenons une autre observable B qui commute avec
A : [A, B] = 0, et construisons une base orthonormée de kets
propres communs à A et B. Si à chacun des couples (an , bp )
possibles des valeurs propres, correspond un seul ket propre de la
base, alors {A, B} est un ECOC.

(A|vn,p >= an |vn,p > et B|vn,p >= bn |vn,p >)

43 / 65
Origine de la mécanique quantique
Équation de Schrödinger et applications Espace des fonctions d’ondes =
Formalisme mathématique de la M. quantique Formulation de Dirac
Les postulats de la mécanique quantique et applications

Exemple d’application :
Soit une base {|u1 >, |u2 >, |u3 >} de l’espace des états E.
   
1 0 0 1 0 0
H = ~ω 0 −1 0  ; A = 0 0 1 
0 0 −1 0 1 0
Parmi les systèmes suivants, lesquels forment un E.C.O.C ?
{H} , {A} , A2 , H 2 , {H, A}
 

Réponse :
{H} : n’est pas un ECOC car −~ω est doublement dégénérée.
{A} : n’est pas un ECOC car +1 est doublement dégénérée.
 2
A : n’est pas un ECOC car 1 est triplement dégénérée.
 2
H : n’est pas un ECOC car (~ω)2 est triplement dégénérée.
{H, A} : est ECOC.
44 / 65
Origine de la mécanique quantique
Introduction
Équation de Schrödinger et applications
Énoncé des postulats
Formalisme mathématique de la M. quantique
Interprétation physique des postulats
Les postulats de la mécanique quantique et applications

1 Origine de la mécanique quantique

2 Équation de Schrödinger et applications

3 Formalisme mathématique de la M. quantique


Espace des fonctions d’ondes =
Formulation de Dirac

4 Les postulats de la mécanique quantique et applications


Introduction
Énoncé des postulats
Interprétation physique des postulats

45 / 65
Origine de la mécanique quantique
Introduction
Équation de Schrödinger et applications
Énoncé des postulats
Formalisme mathématique de la M. quantique
Interprétation physique des postulats
Les postulats de la mécanique quantique et applications

1 Origine de la mécanique quantique

2 Équation de Schrödinger et applications

3 Formalisme mathématique de la M. quantique


Espace des fonctions d’ondes =
Formulation de Dirac

4 Les postulats de la mécanique quantique et applications


Introduction
Énoncé des postulats
Interprétation physique des postulats

46 / 65
Origine de la mécanique quantique
Introduction
Équation de Schrödinger et applications
Énoncé des postulats
Formalisme mathématique de la M. quantique
Interprétation physique des postulats
Les postulats de la mécanique quantique et applications

Introduction
La description d’un système classique se résume dans les points
suivants :
A un instant t, l’état dynamique d’un système est défini par :
N coordonnées généralisées q(t),
N moments conjugués p(t).
Les grandeurs physiques : Déterminées lorsqu’on connaît l’état
du système
L’évolution du système est régie par les Equations de
Hamilton-Jacobi :
dqi ∂H dpi ∂H ∂L
= , =− et pi =
dt ∂pi dt ∂qi ∂qi
avec
L = E − V : Lagrangien du système étudié.
H = E + V : son Hamiltonien.
47 / 65
Origine de la mécanique quantique
Introduction
Équation de Schrödinger et applications
Énoncé des postulats
Formalisme mathématique de la M. quantique
Interprétation physique des postulats
Les postulats de la mécanique quantique et applications

1 Origine de la mécanique quantique

2 Équation de Schrödinger et applications

3 Formalisme mathématique de la M. quantique


Espace des fonctions d’ondes =
Formulation de Dirac

4 Les postulats de la mécanique quantique et applications


Introduction
Énoncé des postulats
Interprétation physique des postulats

48 / 65
Origine de la mécanique quantique
Introduction
Équation de Schrödinger et applications
Énoncé des postulats
Formalisme mathématique de la M. quantique
Interprétation physique des postulats
Les postulats de la mécanique quantique et applications

Les postulats :
1- Description de l’état physique :
1er Postulat :
A un instant t0 donné, l’état d’un système physique est défini par la
donnée d’un ‘ket’ |ψ(t0 ) >∈ E (l’espace des états).

Remarque : Ce premier postulat implique un principe de


superposition : une combinaison linéaire de vecteurs d’état est un
vecteur d’état : Si |ψi >∈ E, alors |ψ >= Σi ci |ψi >∈ E.
2- Description des grandeurs physiques
En mécanique quantique, un état est représenté par un vecteur, une
grandeur physique par un opérateur.
2eme Postulat :
Toute grandeur physique mesurable A est décrite par un opérateur
hermétique A agissant dans E ; cet opérateur est une observable.
49 / 65
Origine de la mécanique quantique
Introduction
Équation de Schrödinger et applications
Énoncé des postulats
Formalisme mathématique de la M. quantique
Interprétation physique des postulats
Les postulats de la mécanique quantique et applications

3- Mesure des grandeurs physiques


3eme Postulat :
La mesure d’une grandeur physique A ne peut donner comme résultat
qu’une des valeurs propres de l’observable A correspondante.

4eme Postulat :
• cas d’un spectre discret non dégénéré : Lorsqu’on mesure la
grandeur physique A sur un système dans l’état |ψ > normé, la
probabilité d’obtenir comme résultat la valeur propre non-dégénérée
an de l’observable A correspondante est

P (an ) = | < un |ψ > |2

Où |un > est le vecteur propre normé de A associé à la valeur propre


an .

50 / 65
Origine de la mécanique quantique
Introduction
Équation de Schrödinger et applications
Énoncé des postulats
Formalisme mathématique de la M. quantique
Interprétation physique des postulats
Les postulats de la mécanique quantique et applications

4eme Postulat :
• cas d’un spectre discret dégénéré : Lorsqu’on mesure la grandeur
physique A sur un système dans l’état |ψ(t) > normé, la probabilité
P (an ) d’obtenir comme résultat de la mesure la valeur propre an de
l’observable A correspondante est : P (an ) = Σgi=1n
| < uin |ψ(t) > |2 .
 ii = 1, 2...gn , , gn étant le degré de dégénérescence de an et

|un > un système orthonormé de vecteurs formant une base dans
le sous-espace propre En associé à la valeur propre an de A.

4eme Postulat :
• cas d’un spectre continu et non-dégénéré : Lorsqu’on mesure la
grandeur physique A sur un système dans l’état normé |ψ >, la
probabilité dP (α) d’obtenir un résultat compris entre α et α + dα
est : dP (α) = | < vα |ψ > |2 dα. Où |vα > est le vecteur propre
correspondant à la valeur propre α de l’observable A associée à A.
51 / 65
Origine de la mécanique quantique
Introduction
Équation de Schrödinger et applications
Énoncé des postulats
Formalisme mathématique de la M. quantique
Interprétation physique des postulats
Les postulats de la mécanique quantique et applications

4- Postulat de réduction du paquet d’onde


Lorsqu’on mesure, à un instant donné, la grandeur physique A, l’état
du système après la mesure est modifié.
5eme Postulat :
Si la mesure de la grandeur physique A sur le système dans l’état
|ψ > donne comme résultat la valeur propre an , l’état du système
immédiatement après la mesure est la projection normée de |ψ > sur
le sous espace propre En associé à an , soit

Pn |ψ >
|ψ 0 >= p
< ψ|Pn |ψ >

Où Pn = Σi |uin >< uin | : opérateur projection sur le sous espace


propre associé à an .

52 / 65
Origine de la mécanique quantique
Introduction
Équation de Schrödinger et applications
Énoncé des postulats
Formalisme mathématique de la M. quantique
Interprétation physique des postulats
Les postulats de la mécanique quantique et applications

5- Évolution des systèmes dans le temps


6eme Postulat :
L’évolution dans le temps du vecteur d’état |ψ(t) > est régie par
l’équation de Schrödinger :

d|ψ(t) >
i~ = H(t)|ψ(t) >
dt

Où H(t) est l’observable Hamiltonien associée à l’énergie totale du


système
~2
H(t) = − ∆+V
2m

53 / 65
Origine de la mécanique quantique
Introduction
Équation de Schrödinger et applications
Énoncé des postulats
Formalisme mathématique de la M. quantique
Interprétation physique des postulats
Les postulats de la mécanique quantique et applications

Principe de correspondance
Toute grandeur physique A s’exprime en fonction des variables
dynamiques fondamentales ~r et p~. Les règles de quantification vont
nous permettre de construire l’observable A à partir de l’expression
de A déjà définie en mécanique classique.
Description classique Description quantique
Position r(x, y, z) R(X, Y, Z)
Impulsion p(px , py , pz ) P (Px , Py , Pz )
Grandeur physique A(r, p, t) Observable A(R, P, t)
Application :
Oscillateur harmonique à une dimension
p2 k2 P2 k2
E= x + x → H= X + X
2m 2 2m 2
Particule dans un potentiel scalaire :
p2 P2 ~
E= + V (~r) → H = + V (R)
2m 2m 54 / 65
Origine de la mécanique quantique
Introduction
Équation de Schrödinger et applications
Énoncé des postulats
Formalisme mathématique de la M. quantique
Interprétation physique des postulats
Les postulats de la mécanique quantique et applications

1 Origine de la mécanique quantique

2 Équation de Schrödinger et applications

3 Formalisme mathématique de la M. quantique


Espace des fonctions d’ondes =
Formulation de Dirac

4 Les postulats de la mécanique quantique et applications


Introduction
Énoncé des postulats
Interprétation physique des postulats

55 / 65
Origine de la mécanique quantique
Introduction
Équation de Schrödinger et applications
Énoncé des postulats
Formalisme mathématique de la M. quantique
Interprétation physique des postulats
Les postulats de la mécanique quantique et applications

1- Valeur moyenne d’une observable :


La valeur moyenne d’une observable A dans l’état |ψ(t) > est définie
comme la moyenne des résultats obtenus en effectuant un grand
nombre de mesures de cette observable sur des systèmes, qui sont
tous dans le même état |ψ(t) >. Elle est donnée par :
< ψ|A|ψ >
< A >|ψ> =
< ψ|ψ >
Si |ψ > est normee : < ψ|ψ >= 1 ⇒ < A >|ψ> =< ψ|A|ψ >
Cas d’un spectre discret non dégénéré :
On a une B.O.N composés par l’ensemble des vecteurs propres
{|ϕn >} de A associés aux valeurs propres an :
A|ϕn >= an |ϕn >, ∀|ψ >∈ E ⇒ |ψ >= Σn Cn |ϕn >
Si |ψ > normée, alors : < A >|ψ> = Σn,n0 Cn∗ Cn0 < ϕn |A|ϕn0 >
< A >|ψ> = Σn,n0 Cn∗ Cn0 an0 < ϕn |ϕn0 >= Σn an |Cn |2
56 / 65
Origine de la mécanique quantique
Introduction
Équation de Schrödinger et applications
Énoncé des postulats
Formalisme mathématique de la M. quantique
Interprétation physique des postulats
Les postulats de la mécanique quantique et applications

Or, P (an ) = | < ϕn |ψ > |2 = |Cn |2 ⇒ < A >|ψ> = Σn an P (an )


Si |ψ > n’est pas normée, alors :
Σn an |Cn |2 Σn an P (an )
⇒ < A >|ψ> = 2
=
Σn |Cn | Σn P (an )
Cas d’un spectre continu
Dans la base {|Vα >}, on a :
Z
A|Vα >= α|Vα >, |ψ >= Cα |Vα > dα
R ∗
Cα < Vα |dαA Cα0 |Vα0 > dα0
R
< A >|ψ> = R
|Cα |2 dα
α|Cα |2 dα
R R
αdP (α)
= R 2
= R
|Cα | dα dP (α)
Z
Si |ψ > normée, alors : < A >|ψ> = α|Cα |2 dα
57 / 65
Origine de la mécanique quantique
Introduction
Équation de Schrödinger et applications
Énoncé des postulats
Formalisme mathématique de la M. quantique
Interprétation physique des postulats
Les postulats de la mécanique quantique et applications

2- Écart quadratique moyen


L’écart quadratique moyen de A est définit par :
p
∆A = < A2 > − < A >2
elle donne l’information sur le dispersion des résultats car < A >|ψ>
donne l’ordre de grandeur de la valeur de A lorsque le système est
dans l’état |ψ >.
3- Conservation de la norme
La norme est toujours conservée.
Soit un système décrit par le vecteur d’état |ψ(t) > :
d
Si < ψ(t)|ψ(t) >= 0 ⇔ < ψ(t)|ψ(t) >= Cst
dt
En effet, i~ d|ψ(t)>
dt = H|ψ(t) >
d < ψ(t)|ψ(t) >
⇒ i~ = − < ψ(t)|H|ψ(t) > + < ψ(t)|H|ψ(t) >= 0
dt
Donc < ψ(t)|ψ(t) >= Cst
58 / 65
Origine de la mécanique quantique
Introduction
Équation de Schrödinger et applications
Énoncé des postulats
Formalisme mathématique de la M. quantique
Interprétation physique des postulats
Les postulats de la mécanique quantique et applications

4- Évolution de la valeur moyenne d’une observable :


La valeur moyenne de l’observable A(t) dans l’état normé |ψ > d’un
système est définie par : < A >ψ =< ψ(t)|A(t)|ψ(t) >
Son évolution dans le temps est décrite par l’équation suivante :
d 1 ∂A
< A >= < [A, H(t)] > + < >
dt i~ ∂t
Démonstration :
 
d d d ∂A
(< ψ|A|ψ >) = < ψ| A|ψ > + < ψ|A| (ψ >) + < ψ| |ψ >
dt dt dt ∂t
d 1 d 1
Or : dt |ψ(t) >= i~ H(t)|ψ(t) > et dt < ψ(t)| = − i~ < ψ(t)|H(t)
d 1 ∂A
(< ψ|A|ψ >) = < ψ|(AH − HA)|ψ > + < ψ| |ψ >
dt i~ ∂t
on obtient l’équation d’évolution de la valeur moyenne d’une
observable A :
d 1 ∂A
< A >= < [A, H(t)] > + < >
dt i~ ∂t 59 / 65
Origine de la mécanique quantique
Introduction
Équation de Schrödinger et applications
Énoncé des postulats
Formalisme mathématique de la M. quantique
Interprétation physique des postulats
Les postulats de la mécanique quantique et applications

C’est le théorème d’Ehrenfest.


L’évolution dans le temps de < A >ψ provient de deux termes
différents :
Le premier est lié à la non-commutation éventuelle de
l’observable A avec l’Hamiltonien H du système.
Le second représente la dépendance explicite de l’observable
A(t) en fonction de la variable t.
∂A
Si A(t) ne dépend pas explicitement du temps, alors ∂t = 0 la
relation précédente se réduit à :

d 1
< A >= < [A, H(t)] >
dt i~
d
Si A commute avec H, alors : dt < A >= 0 ⇒ A est une constante
du mouvement.
(Les résultats des mesures de A ne dépendent pas du temps)
60 / 65
Origine de la mécanique quantique
Introduction
Équation de Schrödinger et applications
Énoncé des postulats
Formalisme mathématique de la M. quantique
Interprétation physique des postulats
Les postulats de la mécanique quantique et applications

5- Théorème d’Ehrenfest : Application


Le théorème d’Ehrenfest c’est le lien entre la M.Q et M.C via les
variables positions R et impulsions P .
Soit une particule plongée dans un potentiel scalaire et stationnaire
P2
V (R), on a alors : H = 2m + V (R).
d 1 ∂R
< R >= < [R, H] > + < >
dt i~ ∂t
d 1 ∂P
< P >= < [P, H] > + < >
dt i~ ∂t
< ∂R ∂P
∂t > et < ∂t > sont nuls car ces opérateurs ne dépendent du
temps que de façon implicite. D’autre part :
P2 P2
   
[R, H] = R, + V (R) = R, + [R, V (R)]
2m 2m
P2 P2
   
[P, H] = P, + V (R) = P, + [P, V (R)]
2m 2m
61 / 65
Origine de la mécanique quantique
Introduction
Équation de Schrödinger et applications
Énoncé des postulats
Formalisme mathématique de la M. quantique
Interprétation physique des postulats
Les postulats de la mécanique quantique et applications

Rappel :
∂F (P ) ∂F (R)
[A, F (A)] = 0, [R, F (P )] = i~ et [P, F (R)] = −i~
∂P ∂R
D’après ce rappel, on a :
P2 ∂P 2
 
1 i~
R, = i~ = P et [R, V (R)] = 0
2m 2m ∂P m

P2
 
∂V (R) ~ (R)
P, = 0 et [P, V (R)] = −i~ = −i~∇V
2m ∂R
Finalement, nous obtenons les relations suivantes :
d ~ (R) > d 1
< P >= − < ∇V et < R >= <P >
dt dt m
Expression du Théorème d’Ehrenfest.
⇒ Forme similaire aux équations de la mécanique classique.
62 / 65
Origine de la mécanique quantique
Introduction
Équation de Schrödinger et applications
Énoncé des postulats
Formalisme mathématique de la M. quantique
Interprétation physique des postulats
Les postulats de la mécanique quantique et applications

6- Équation de Schrödinger des systèmes conservatifs


Définition : Un système physique est conservatif si son Hamiltonien
ne dépend pas explicitement du temps ∂H
∂t = 0.
Soit {|ϕn >} une base de vecteurs propres attachés à l’observable H :
H|ϕn >= En |ϕn >
|ϕn > et En sont indépendants du temps. La connaissance de En et
|ϕn > permettent de déterminer l’évolution au cours du temps d’un
état quelconque |ψ(t) >. En effet, en recourant à la décomposition,
|ψ(t) >= Σn cn (t)|ϕn > avec cn (t) =< ϕn |ψ(t) >
Puis en considérant l’équation de Schrödinger, on a :
d d
i~ < ϕn |ψ(t) >=< ϕn |H|ψ(t) > ⇔ i~ cn (t) = En cn (t)
dt dt
En En
D’où : cn (t) = cn (t0 )e−i ~
(t−t0 )
⇒ |ψ(t) >= Σn cn (t0 )e−i ~
(t−t0 )
|ϕn >
Ainsi la donnée des conditions initiales cn (t), de |ϕ > et En permet
de déterminer l’état du système.
63 / 65
Origine de la mécanique quantique
Introduction
Équation de Schrödinger et applications
Énoncé des postulats
Formalisme mathématique de la M. quantique
Interprétation physique des postulats
Les postulats de la mécanique quantique et applications

7- Relation d’incertitude de Heisenberg :


Considérons deux observables A et B vérifiant la relation de
commutation : [A, B] = i~.
Les écarts quadratiques moyens des observables A et B dans un état
|ψ > obéissent à la relation suivante :
~
∆A.∆B ≥
2
quelque soit l’état du système étudié.
Démonstration :
On posons A0 = A− < A >, B 0 = B− < B > (A0 et B 0 deux
opérateurs) et |ϕ >= (A0 + iλB 0 )|ψ > ; λ ∈ R et < ψ|ψ >= 1
On a : < ϕ|ϕ >≥ 0 ⇒ < ϕ|ϕ >=< ψ|(A0 −iλB 0 )(A0 +iλB 0 )|ψ >
=< ψ|A02 |ψ > +iλ < ψ|(A0 B 0 −B 0 A0 )|ψ > +λ2 < ψ|B 02 |ψ >
=< A02 > −λ~ + λ2 < B 02 >≥ 0
64 / 65
Origine de la mécanique quantique
Introduction
Équation de Schrödinger et applications
Énoncé des postulats
Formalisme mathématique de la M. quantique
Interprétation physique des postulats
Les postulats de la mécanique quantique et applications

On a un polynôme de degré 2 en λ ≥ 0 si et seulement si

~2
∆ = ~2 − 4 < A02 >< B 02 >≤ 0 ⇒ < A02 >< B 02 >≥
4
~2
⇒ [A0 , B 0 ] = i~ ⇒ < A02 >< B 02 >≥
4
02
Or, < A >=< (A− < A >) >=< A > − < A > = (∆A)2 et
2 2 2

< B 02 >=< (B− < B >)2 >=< B 2 > − < B >2 = (∆B)2
~
⇒ ∆A∆B ≥
2
~ et P~ [Ri , Pj ] = i~δij
Cas particulier : R

~ ~ ~
∆x∆Px ≥ ∆y∆Py ≥ ∆z∆Pz ≥
2 2 2

Ce sont les relations d’incertitude de Heisenberg


65 / 65

Vous aimerez peut-être aussi