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CONTENU
1. INTRODUCTION
1.1 Concepts de base
1.2. Domaine d'application de ce document
1.3. CIQ et incertitude
2. DEFINITIONS
2.1. Définitions internationales
2.2. Définitions de termes spécifiques à ce document
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7. RECOMMANDATIONS
8. CONCLUSIONS
9. REFERENCES
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1. INTRODUCTION
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(ii) L'analyse en ligne et suivi continu. Dans ce type d'analyse il n'est pas
possible de répéter la mesure, et le concept de CIQ tel qu'il est utilisé dans
ce document n'est pas applicable.
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2. DEFINITIONS
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Les tests d’aptitude peuvent être regardés comme normaux mais les
contrôles sur les erreurs analytiques sont relativement rares. Sans le
support d’un bon système de CIQ, la valeur de la participation à un test
d’aptitude est insignifiante. Il est probable que l’effet bénéfique principal
des tests d’aptitude est qu’il encourage les participants à installer des
systèmes de contrôle de qualité. Il a été prouvé que les laboratoires avec
des systèmes de CIQ avaient de meilleurs résultats dans les tests d’aptitude.
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4.1. Introduction.
Le contrôle interne de qualité implique les étapes pratiques entreprises pour
s'assurer que les erreurs dans les données analytiques sont d'un ordre de
grandeur approprié à leur utilisation. La pratique du CIQ dépend de
l'utilisation de 2 stratégies : l'analyse de matériaux de référence pour suivre
la justesse et le contrôle statistique, et la duplication pour suivre la fidélité.
(i) L'interprétation des données du contrôle doit être basée sur des critères
documentés, objectifs, et sur des principes statistiques quand cela est
possible.
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(ii) L'effet de série qui peut être mis en évidence par exemple par une
déviation du système analytique pendant une série particulière. Cet effet,
quand il est suffisamment grand, sera identifié par le contrôle de qualité,
quand il se produit , comme une condition hors contrôle.
1 Le modèle pourrait être étendu si nécessaire pour inclure d'autres traits caractéristiques du
système analytique.
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2
La variance de x ( x ) en l'absence d'erreurs grossières est donnée par :
2 = 2 + 2
x 0 1
avec
2 = variance de l'erreur aléatoire (intra-série)
0
2 = variance de l'effet de série
1
2 Il n'est pas envisagé ici d'estimer l'écart-type de répétabilité r , à partir des données du CIQ
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Les essais dupliqués pour le CIQ doivent refléter autant que possible la
gamme de variation de la série. Ils ne doivent pas être analysés côte à côte
dans la série, car ils mettraient en évidence seulement la plus petite mesure
de variabilité analytique. La meilleure façon de placer les essais dupliqués
est de les répartir de façon aléatoire dans chaque série. La duplication
réalisée pour le CIQ exige l'analyse complète et indépendante (de
préférence en aveugle) de prises d'essai de l'échantillon du matériau d'essai;
une duplication de la mesure instrumentale d'une seule solution d'essai
serait inefficace parce que les variations introduites par le traitement
chimique préliminaire du matériau d'essai ne sont pas incluses.
Une valeur de ce paramètre doit être estimée pour fournir une limite de
contrôle. La limite supérieure de d pour 95 % est de 2 2 0 et en
moyenne seulement 3 résultats sur 1000 devraient dépasser 3 2 0. Un
groupe de n résultats dupliqués peuvent être interprétés de différentes
façons.
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zd = d / 2 0
devrait avoir une distribution normale avec une moyenne égale à zéro et un
écart-type égal à l'unité. La somme d'un groupe de n résultats aurait un
écart type n , et seulement 3 séries sur 1000 produiraient une valeur zd
> 3 n . Alternativement un groupe de n valeurs de zd à partir d'une série
peut être combiné pour former z 2d et le résultat interprété comme un
échantillon issu d'une distribution de 2 avec n degrés de liberté, ( 2n ). Il
faut cependant utiliser ce type de statistique avec précaution car elle est
insensible aux résultats aberrants.
6.1. Introduction.
Les matériaux de contrôle sont des substances caractérisées qui sont
insérées dans la séquence à côté des matériaux d'essais et soumis
exactement au même traitement. Un matériau de contrôle doit contenir une
concentration appropriée de l'analyte, et une valeur de cette concentration
doit être attribuée au matériau. Les matériaux de contrôle agissent comme
des substituts pour les matériaux d'essai et doivent être donc représentatifs,
c'est-à-dire devraient être soumis aux mêmes sources potentielles d'erreur.
Pour être totalement représentatif, un matériau de contrôle doit avoir la
même matrice en terme de composition globale, y compris les constituants
mineurs qui peuvent avoir une influence sur l'exactitude. Il devrait être
dans une forme physique c'est-à-dire état de division similaire aux
matériaux d'essais. Il y a d'autres caractéristiques essentielles pour un
matériau de contrôle. Il doit être suffisamment stable sur la période de
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(ii) Bien que le coût des MRC ne soit pas prohibitif par rapport au coût
total des analyses, il peut être impossible pour un laboratoire ayant un
grand éventail d'activités d'avoir en stock toutes les sortes de matériaux de
référence nécessaires.
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(v) Il doit être rappelé que tous les matériaux de références apparemment
certifiés n'ont pas une qualité égale. Il est recommandé d'être prudent
quand l'information portée sur le certificat est inadéquate.
Si pour une des raisons évoquées ci-dessus l'emploi d'un MRC n'est pas
approprié, il incombe aux laboratoires individuels ou à des groupes de
laboratoires de préparer leurs propres matériaux de contrôle et leur assigner
des valeurs de concentration en analyte traçables3 . Ces matériaux sont
quelques fois appelés "matériaux de référence maison" (MRM). Une liste
de suggestions pour préparer ces MRM est indiquée dans la section 6.3.
Toutes les moyens décrits ne sont pas applicables à toutes les situations
analytiques.
6.3.1 Assignement d'une valeur vraie par analyse. En principe une valeur
de travail peut être assignée à un matériau de référence stable simplement
en effectuant une analyse soigneuse. Il sera nécessaire de prendre des
précautions pour éviter que la valeur assignée soit biaisée. Cela nécessite
une forme quelconque de vérification indépendante, par exemple l'analyse
des matériaux par un certain nombre de laboratoires et l'utilisation si
possible de méthodes basées sur des principes physico-chimiques
différents. Le manque d'attention à une validation indépendante de
matériaux de contrôle a été souligné comme une faiblesse des systèmes de
CIQ(15).
3
Quand un MCR n'est pas disponible la traçabilité seulement à une méthode de référence ou à
un lot de réactif fourni par un fabricant peut être nécessaire.
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6.3.2 Des matériaux validés dans un test d'aptitude constituent une source
valable de matériaux de contrôle. Ils correspondent à des matériaux
analysés par de nombreux laboratoires utilisant diverses méthodes. Sauf
contre-indications, telles qu'un biais évident ou une distribution de
fréquence des résultats inhabituelle, le consensus des laboratoires pourrait
être considéré comme une valeur assignée validée à laquelle il est possible
d'attacher une incertitude fondée. (Il est possible que le consensus puisse
souffrir d'un biais significatif, mais cette potentialité est toujours présente
dans des valeurs de référence). Il y aurait un problème théorique pour
établir la traçabilité d'une telle valeur, mais cela ne retire pas la validité de
la procédure proposée. L'éventail de tels matériaux disponibles serait limité
mais les organisateurs de tests d'aptitude pourraient assurer un
approvisionnement important en préparant des lots de matériaux dépassant
les exigences immédiates de l'analyse circulaire. Il faudrait prouver que les
exigences normales de stabilité seront respectées.
6.3.3 Assignement d'une valeur vraie par formulation. Dans des cas
favorables un matériau de contrôle peut être préparé simplement par
mélange des constituants de pureté connue en quantités pré déterminées.
Cette approche serait par exemple souvent satisfaisante dans le cas où le
matériau de contrôle est une solution. Des problèmes sont souvent
rencontrés dans la formulation pour produire des matériaux de contrôle
solides dans un état physique satisfaisant ou pour assurer que la spéciation
et la distribution physique de l'analyte dans la matrice sont réalistes. Il faut
démontrer que les constituants sont mélangés de façon adéquate.
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pratiqué, le meilleur type de blanc est le "blanc de terrain" qui est une
matrice type avec une concentration nulle en analyte.
7. RECOMMANDATIONS
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Dans chacun des cas suivants l'ordre dans lequel les divers matériaux sont
analysés dans la séquence doit être aléatoire si possible. Un manquement à cet
ordre aléatoire peut donner lieu à une sous-estimation des diverses composantes
de l'erreur.
(i) Séries courtes (par exemple , n < 20) et fréquentes de matériaux similaires.
Ici l'intervalle de concentration d'analyte dans la série est relativement faible,
aussi une valeur commune d'écart-type peut être présumée.
Insérez un matériau de contrôle au moins une fois par série. Portez soit les
valeurs individuelles obtenues soit la valeur moyenne, sur une carte de contrôle
appropriée. Analysez en double au moins la moitié des matériaux d'essais,
choisis au hasard. Insérez au moins une détermination de blanc tous les dix
échantillons d'essai.
(ii) Séries plus longues (par exemple n > 20) et fréquentes de matériaux
similaires. Un écart type commun est également présumé.
(iii) Séries fréquentes contenant des matériaux similaires mais ayant un grand
intervalle de concentration en analyte. Ici nous ne pouvons pas présumer qu'une
valeur unique d'écart-type est applicable.
(iv) Analyse ad hoc. Ici le concept de contrôle statistique n'est pas applicable. Il
est supposé cependant que les matériaux dans la série sont d'un seul type, c'est-
à-dire suffisamment similaires pour tirer des conclusions générales similaires
sur les erreurs.
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Réalisez les analyses en double sur tous les matériaux d'essais. Réalisez des
surcharges ou des tests de recouvrement ou utilisez un matériau de contrôle
formulé, avec un nombre approprié d'insertions (voir ci-dessus) et avec
différentes concentrations d'analyte si approprié. Réalisez des déterminations de
blanc. Comme des limites de contrôle ne sont pas disponibles, comparez le biais
et la fidélité à l'adéquation aux limites pour l'usage visé ou pour d'autres critères
établis.
8. CONCLUSION
Le CIQ est un aspect essentiel pour s'assurer que les résultats donnés par un
laboratoire conviennent à leur usage. Si elles sont convenablement exécutées,
les méthodes de contrôle de qualité peuvent suivre les divers aspects de contrôle
des données de série-à-série. Dans les séries où la performance tombe en dehors
des limites acceptables, les données produites peuvent être rejetées et, après
avoir apporté une action curative au système analytique, l'analyse peut être
répétée.
Il doit être souligné cependant que le CIQ n'est pas à l'abri de dérèglement
même s'il est exécuté convenablement. Bien entendu il est sujet à des "erreurs
de deux types", c'est-à-dire que les séries sous contrôle seront
occasionnellement rejetées et les séries non contrôlées seront occasionnellement
acceptées.
Il est plus important de noter que le CIQ ne peut pas habituellement identifier
des erreurs grossières sporadiques ou des anomalies à court terme dans le
système analytique qui affectent les résultats pour des matériaux d'essai
individuels. De plus, les conclusions basées sur les résultats du CIQ sont
applicables seulement aux matériaux d'essai qui tombent dans l'objectif de la
validation de méthode d'analyse. En dépit de ces limitations, que l'expérience
professionnelle et la diligence peuvent alléger à un certain point, le CIQ est le
principal recours disponible pour s'assurer que seules des données de qualité
convenable sont délivrées par un laboratoire. Quand il est correctement exécuté
il est très efficace.
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9. REFERENCES
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1. INTRODUCTION
La théorie, la construction et l'interprétation de la carte(1) de Shewhart sont
détaillées dans de nombreux textes sur le processus du contrôle de qualité et
statistiques appliquées, et dans plusieurs standards ISO(2-5). Il y a beaucoup de
littérature sur l'utilisation de la carte de contrôle en chimie clinique(6, 7). Westgard
et ses collaborateurs ont formulé de multiples règles pour interpréter ces cartes de
contrôle(8) et la puissance de ces résultats a été étudiée en détail(9-10). Dans cet
appendice les cartes de Shewhart simples sont seulement considérées.
Dans le CIQ, une carte de contrôle de Shewart est obtenue quand les valeurs de
concentration mesurées sur un matériau de contrôle dans des séries successives
sont portées sur un axe vertical en fonction du nombre de séries sur l'axe
horizontal. Si dans une série plusieurs analyses d'un matériau de contrôle
particulier sont effectuées, soit les résultats individuels x ou valeur moyenne x
peuvent être utilisés pour former une carte de contrôle. La carte est complétée par
des lignes horizontales dérivées de la distribution normale N(µ,2) qui est utilisée
pour décrire les variations aléatoires dans les valeurs portées. Les lignes choisies
pour le contrôle sont µ ± 2 et µ ± 3. Différentes valeurs de sont nécessaires
pour les cartes des valeurs individuelles et des moyennes. Pour un système sous
contrôle statistique, en moyenne environ une valeur sur vingt tombent en dehors
des lignes µ ± 2, appelées des "limites d'alerte" et seulement trois sur mille
tombent en dehors des lignes µ ± 3 appelées " limites d'action". En pratique, les
valeurs estimées et s des paramètres µ et sont utilisées pour construire la carte.
Un biais persistant est indiqué par une différence significative entre et la valeur
assignée.
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1/2
x = ( 20 + 12 )
tandis que pour une carte de contrôle de valeurs moyennes, l'écart type est donné
par :
x ( 0 / n 1 )
2 2 1/ 2
n
moyennes de m i = x
j 1
ij /n
(i = 1, ....., m), des n répétitions dans chacune des m séries successives. Donc la
valeur estimée de µ est: x xi / m i
(x x) 2
s i i
m1
x
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Souvent en pratique, il est nécessaire de commencer une carte de contrôle avec les
données collectées à partir d'un petit nombre de séries, qui peuvent ne pas être
représentatives à un certain degré, car les valeurs estimées des écarts-types sont très
variables sauf si un grand nombre d'observations est utilisé. De plus, pendant la
période initiale, il est plus probable d'avoir des conditions hors contrôle qu'en
temps normal, ce qui produit des valeurs aberrantes. De telles valeurs biaiseraient
et augmenteraient s. Il est donc conseillé de recalculer et s après une période
d'installation.
L'une des méthodes pour éviter les effets des valeurs aberrantes dans le calcul
consiste à rejeter ces valeurs après avoir appliqué le test de Dixon Q ou Grubbs(11)
et ensuite d'utiliser les statistiques classiques données ci-dessus. Il est également
possible d'appliquer aux données les méthodes de statistiques robustes (12, 13).
Les règles simples suivantes peuvent être appliquées aux cartes de contrôle des
résultats individuels ou des moyennes.
Carte de contrôle unique. Une condition hors contrôle dans le système analytique
est signalée si un des faits suivants se produit.
Deux cartes de contôle. Quand deux matériaux de contrôle différents sont utilisés
dans chaque série, les cartes de contrôle respectives sont considérées en même
temps. Ceci augmente la chance d'une erreur de type 1 (rejet d'une série fondée)
mais diminue la chance d'une erreur de type 2 (acceptation d'une série erronée).
Une condition hors contrôle est indiquée si l'un des faits suivants se produit.
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(i) Au moins l'une des valeurs reportées tombe en dehors des actions
limites.
(ii) Les deux valeurs reportées sont en dehors des limites d'alerte.
(iii) La valeur actuelle et la valeur précédente reportées sur la même carte
de contrôle tombent toutes deux en dehors des limites d'alerte.
(iv) Les cartes de contrôle montrent toutes les deux à la fois que quatre
valeurs successives reportées sont du même côté de la ligne moyenne.
(v) Une des cartes montre neuf valeurs successives portées tombant du
même côté que la ligne moyenne.
4. REFERENCES
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Rapport technique résultant du Symposium sur l'Harmonisation des Systèmes d'Assurance
Qualité pour les Laboratoires d'Analyse, Washington DC, USA, 22-23 Juillet 1993
sponsorisé par l'IUPAC, l'ISO et AOAC International
Préparé pour publication par MICHAEL THOMPSON1 et ROGER WOOD2
1Department of Chemistry, Birkbeck College (University of London), London WC1H OPP,
UK
2MAFF Food Science Laboratory, Norwich Research Park, Colney, Norwich NR4 7UQ,
UK
Groupe de Travail de 1991-95 :
Chairman : M. Parkany (Suisse) ; Membres : T. Anglov (Danemark) ; K. Bergknut
(Norvège et Suède) ; P. De Biève (Belgique) ; K.-G. von Boroviczény (Allemagne) ; J.M.
Christensen (Danemark) ; T.D. Geary (South Australia) ; R. Greenhalgh (Canada) ; A.J.
Head (Royaume Uni) ; P.T. Holland (Nouvelle Zélande) ; W. Horwitz (USA) . A. Kallner
(Suède; J. Kristiansen (Danemark) ; S.H.H. Olrichs (Pays Bas) ; N. Palmer (USA) . M.
Thompson (Royaume Uni) ; M.J. Vernengo (Argentine) ; R. Wood (Royaume Uni).
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