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ACCES AU TRONE 3.

Une étude avec le docteur Jean Marie KABEYA

Wakabeya21@gmail.com

Prêt pour une théophanie fusionnelle.

En fait, quand on s’approche du trône, on accède à une proximité fusionnelle

avec Dieu. S’approcher du trône, c’est s’engager à devenir un avec Dieu ; le
tenant du trône.

La proximité fusionnelle avec Dieu, signifie, ne faire qu’un avec Dieu.

Dans la proximité fusionnelle, l’un est dans l’autre, l’autre est dans le premier.
Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeure en vous, a dit Jésus. C’est
de la fusion. Et c’est de la bonne fusion ; Car il en existe aussi une mauvaise.
Si quelqu’un vous fait du mal, et qu’en retour vous vous décidez de lui faire du
mal. Vous avez ouvert un accès à une fusion. Mais cette fusion-là, est une
mauvaise fusion. Il n’en faut pas.

Mais quand on va au trône de la grâce, C’est de cette manière, qu’on arrive à

refléter les caractéristiques du trône.

Évoquons le récit de la théophanie d’alliance en Ex 19-20. C’est un exemple

type de l’approche du trône. Qu’importe que le trône duquel Moïse s’approchait
ne soit le même que celui duquel, nous sommes invités de nous approcher. Mais
ce trône est tenu par le même souverain.

Mais c’est tout de même, le trône de Dieu. L’étude de cette proximité est très
instructive.

Comparé à Israël, on dira que Hébreux 12, renvoie dos à dos deux approches.
L’approche de la Montagne de Sinaï, et l’approche de la nouvelle Jérusalem, ou
de la nouvelle alliance.

1. Une théophanie de l’alliance pour Moïse. Là, ou les autres pouvaient

tomber, apeuré, se tenant à distance de la montagne (19,16 ; 20,18.21) ;
Moïse, y allait. Le trône est un lieu de mort pour tous ceux qui sont en
dehors de l’alliance. Mais un lieu de prédilection pour ceux qui sont
scellés dans l’alliance, et qui porte les marques de sacrificateurs sur eux.
C’est ce qu’était ce Moïse. Cela était tellement encré dans ses
profondeurs, que le peuple va l’officialiser quelque chose : ‘´Sois notre
Interprète auprès de Dieu’ˆ. C’est le sacerdoce.

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Sans être Israël, nous avons notre similitude avec Moïse. Alors que tout le
monde fuyait la Montagne (lieu du trône a l’époque), Moïse y allait. Et en
en descendant, son visage était rayonnant, un visage que ceux qui avait
peur de la Montagne, ne pouvait regarder.

2. Moïse monte sur la montagne et en descend souvent sans parfois que l’on
sache pourquoi multiplier ainsi ces aller et retour. S’approcher du trône,
se profile dans des allers-retours sans fin. Celui qui y est allé, et qui n’est
pas mort, y sera alors attiré. Il s’y rendra finalement souvent ; et cela se
dessinera être sa vie. Quelqu’un qui ne meure pas dans la présence de
Dieu y prend gout. Il faut y aller, et y aller, et il aller encore. Notre
conscience doit être comblée du désir d’etre devant ce trône sans rdv, et
sans calcul.

3. Le trône de Dieu est portatif. Dieu semble tantôt résider en haut de la

montagne (Ex 19,3-4 ; 24,9-11), tantôt y descendre pour rencontrer Moïse
ou Israël. Alors ; nous ne sommes pas comme ces féticheurs, qui ont
besoin de rencontrer leur entité seulement dans son coin. Dès que vous
êtes allé au trône ; vous le transportez finalement. Où vous êtes, il y est.
Et le gouvernement du trône se trouve alors, ou vous êtes. Cela est tout
simplement merveilleux.