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TRADUCTION NON-OFFICIELLE
A TITRE D'INFORMATION
L'ECONOMIE GABONAISE
Public Disclosure Authorized
Le 15 mai 1968
Département Afrique
TAUX DE CONVERSION
Page
DONNEES DE BASE
RESMIE ET CONCLUSINS..................................... j - ii
I. GENERALITES....................................... 1
Monnaie et crédit............................... 18
Prix et salaires................................ 21
A. Grands projets........ 23
Industries divrse......................... 31
Télécommunications................ 33
Enseignement......... ....................... 3h
D. Perspectives g3nrales......................... 5
Exportations et importations................ 36
APPENDICES
B. Sylviculture
C. Mines
D. Industries manufacturières
E. Transports
F. Appendice statistique
CARTES
GAB ON
DON\TE DE BASE
Appartenance à un groupement
régional monétaire ou douanier
I. GENEALITEJ3
en milliers d'habitants
(pourcentage)
0-l 68 6h 132
(52) (48) (100)
15-49 104 135 239
(hh) (56) (100)
50 et au-dessus 33 hi 74
_ (45) _ (55) __ (100)
Chiffre total de la
population africaine 205 240 445
(46) (54) (100)
Non-africains 3 2
Chiffre total de la
population 208 242 450
14. Sur le plan politique, le pays semble évoluer vers une plus
grande stabilité à la suite de lléchec d'un coup de force militaire qui
fut déjoué par l'intervention des forces armées françaises au début
de 1964. Après l'échec de cette tentative, les dirigeants du parti de
l'opposition, l'Union Démocratique et Sociale Gabonaise, furent empri-
sonnés et le parti dissous. Le parti actuellement au pouvoir, le Bloc
Démocratique Gabonais., fut alors la seule organisation politique auto-
risée à présenter des candidats aux élections. Depuis dans le dessein de for-
mer un gouvernement d'union nationale, les partisans de l'ancien parti
de l'opposition ont reçu ltautorisation de figurer sur les listes blec-
torales mais la formule du parti unique a été conservée. En février
1967, le Président Léon Mba, malade à Paris et soucieux d'assurer sans
heurts sa succession au cas où il se trouverait dans l'impossibilité de
reprendre ses fonctions, annonça une r6forrime de la Constitution. La
Constitution révisée-, adoptée à ltunanimité par lAssemblée Nationale,
prévoit que le Vice-Prèsident sera investi de droits automatiques de
succession à la Présidence. -Elle spécifie également que les candidats
à la Présidence et à la Vice-Présidence seront élus au suffrage univer-
sel pour un mandat de sept ans et que-leur élection coincidera avec
l'élection de lAssemblée législative. Quelques jours plus tard, le·
Président liba dissolvait le Parlement et annonçait de nouvelles Alec-
tions. A la suite de ces élections, le Président Mba a été élu à une
majorité écrasante et M. Albert Bongo, qui avait assumé les fonctions
de chef du gouvernement par interim, est devenu Vice-Président et
partant, investi d'un droit autcmatique de succession à la Présidence.
Extérieurement, le pays offre tous les signes de stabilité et de soli-
dité politiques. il reste cependant à savoir si les mesures prises
réussiront à satisfaire l'opposition politique et à garantir une succes-
sion présidentielle sans heurts.
16. Jusqutà présent, diverses mesures ont été prises pour harmo-
niser les droits de douane et les codes d'investissement, et pour 6ta-
blir un système de taxe unique (privilège accordé à certaines entreprises
selon lequel cette taxe se substitue à plusieurs autres taxes qui devraient
normalement être perçues sur les produits fabriqués dans un Etat membre
et dont le marché s'étend au territoire de plusieurs autres Etats Membres).
Par contre, l'harmonisation des programmes d'investissemont en est encore au
premier stade et elle se heurtera sans nul doute à un grand nombre de
difficultés. Si ces difficultés arrivaient cependant à être surmontées
par des négociations et des compromis, l'UDEAC pourrait se révéler à l'ave-
nir la meilleure formule de marché cammn du continent africain. La raffi-
nerie de pétrole de Port-Gentil, qui représente le premier projet entrepris
avec la participation financière des cinq Etats membres, a comence à
fonctionner ver la fin de 1967.
PIB aux prix du marché 15,0 31,7 37,6 41,0 h,0 47,7 50,8
Importations de biens
et services nets h,5 11,5 12,6 12,7 1h,6 19,7 21,8
Exportations de biens -h,9 -12,1 -13,9 -15, -18,3 -23,6 -26,h
Ressources totales
disponibles 1_j.6 31.1 6 3 33 6 h0,3 h3,8 h6 2
Consommation 9,1 8, 206 22,6 27,0 31,7 3 ,
privée (7,5) (14,1) (14,9) (16,h) (19,3) (23,6) (25,5)
publique (1,6) ( h,6) ( 5,7) ( 6,2) ( 7,2) ( 8,1) ( 85)
Formation brute
de capital fixe
privée 3,2 10,7 12,3 12,2 8,6 7,5 6,5
publique 1,l 1,5 1,8 2,7 h,0 3,2 5,7
Variation des stocks 1,2 0,2 1,6 1,1 0,7 1,h -
Utilisation totale
des ressources lh,6 31,1 36,3 38,6 h0,3 438 h6,2
Investissement inté -
rieur brut 5,5 12,h 15,7 16,0 13,3 12,1 12,2
Excédent de ressources
intérieuresLi 0,h 0,6 1,3 2,h 3,7 3,9 h,6
Epargne intérieure brute _5.9 13,0 17,0 13,h 17,0 16,0 16,3
Investissements intérieurs
en pourcentage de PIB 36,7,% 39,1, 41,8% 39,0% 30,2% 25,3% 24,0W
Epargne intérieure brute
en pourcentage de PIB 39,31 41, Q 52 hh,9% 38,61 33,5% 33,1%
Excédent de ressources
en pourcentage de PIB 2,7% 1,9% 3,5 5,9o 8,h5i 8,2% 9,1%
1. Biens
Exportations f.o.b. 22,9 26,3 26,6
Importations c.a.f. -15 3 -17&l -18 6
balance commerciale 9,2
2. Services
Revenu des investissements - 5,0 -5,0 -5,0
Voyages - 0,3 -0,3 -0,4
Transport et Assurance (nets) - 0,1 -0,1
Etat, Services couverts par les
Programes d'Aide - 0,9 -1,0 -1,1
Etat, dépenses locales de l'assis-
tance technique 6trangère 0,5 0,5 0,6
Etat, divers (nets) 0,3 0,3 0,3
Services divers (nets) -0 1 -0 1 -0 1
Solde des services - 5, -5
Finances publiques
28. Au cours des années qui ont suivi l'accession du pays à l'ind6-
pendance, l'ensemble des recettes publiques était consacré au budget de
fonctionnement, tandis que le budget de développement était alimenté
par des transferts d'excédents du budget de fonctionnement et par du fi-
nancement extérieur. Certaines taxes servaient également à financer des
fonds spéciaux comme le Fonds Routier et le Fonds ForestiEr.
32. Bien que les estimations sur les recettes fiscales du com-
merce extérieur indiquent un important accroissement en 1966, les
recettes de la fiscalité directe ont augmenté encore davantage, passant
de 1,8 milliard de francs CFA à 2,3 milliards de francs CFA, ces der-
nières ayant augmenté de 28!: contre 23!: dans le cas des premières. La
majoration des impôts sur le revenu et la création d'une taxe de défense
nationale ont été les principaux facteurs de cette importante augmen-
tation des recettes de la fiscalité directe. Bien que leur importance
relative ait fléchi considérablement de 1962 à 1964, les impôts directs
ont repris de l'importance, tout en continuant à représenter une part
plus faible du montant total des recettes ordinaires que de 1960 à 1962.
1965 1966
Résultats
1960 1961 1962 1963 196 4 - provisoires 1967
RECETTES
Impöts directs 977 1.082 1.466 1.535 1.445 1.765 2.3L3 2.876
dont:
Impôts sur le revenu des personnes physiques
et des sociétés (69) (699) (97) (98) (976) (1.165) (1.618) (2.19)
Impôts individuels ( 75) (87) (130) (128) (129) (60) (78) (110)
Impôts indirects 2.605 3.61 4.08 6.038 7.416 7.675 9.53h 9.07
dont:
droits d'entrée (l.L75) (1.838) (2.122) (2.928) (3.272) (3.L41) (6.149) (6.24L)
droits de sortie (550) (865) (875) (1.058) (1.617) (1.619) (1.579) (1.950)
taxe sur le chiffre d'affaires intérieures (2L2) (238) (290) (495) (721) (770) (1.035) (890)
taxe unique ( 75) (105) (110) (119) (152) (198) (311) (276)
taxes sur les boissons alcoolisées (245) (306) (467) (583) (731) (700) (7L3) n.d.
Montant total des recettes h.582 5.727 6.729 8.963 9.873 1o.6U1 13.250 lh.O2
DEPENSES
Ordinaires: b
Traitements et salaires 1.581 2.108 2.128 2.778 3.101 3.291 3.520 3.595
Fonctionnement 7L3 985 1.325 1.651 1.88L 1.6L7 2.509 2.890
Travaux et acquisitions 13 105 421 516 890 1.266 1.565 2.091
Transferts et subventions 1.191 1.33 1.505 1.655 1.766 1.667 2.569 2.316
Divers 1LL 272 207 235 316 716 695 614
Montant total des dépenses ordinaires 4.072 5.10L 5.889 6.835 7.957 8.587 10.858 11.506
Développement:
Etudes - - - 140 316 105 187 l
Production - - - 140 281 290 3L4 187
Infrastructure 163 33 20L 630 1.463 2.792 1.201 982
Equipement culturel et social 133 255 126 100 78 18 37 315
Participation financière 36 170 293 388 193 200 61 460
Bâtiments et aménagement urbain 204 32L 387 787 170 - 100 -
Dépenses diverses - - - 177 53 - 9 -
Montant total des dépenses de développement 536 762 1.010 2.362 2.554 3.405 1.939 1.955
Montant total des dépenses 4.6o8 5.886 6.899 9.197 10.511 11.992 12.797 13.,61
Excédent ou déficit global -26 -159 -170 -234 -638 -1.351 L53 581
FINANCEMENT
Service de la dette publique /C 182 193 568 231 742 707 989 976
Emprunts bruts à l'étranger 82 357 225 43 643 1.519 533 65
Emprunts bruts à l'économie - - 88 334 307 284 298 330
Emprunts publics nets -100 164 -255 1U6 208 1.096 -158 -581
Evolution du Solde de Trésorerie - Accroissement (-) 126 - 5 425 88 L30 255 -295 -
a Les subventions du FAC, du FED, de l'US AID et de l'ONU ne figurent pas au budget.
A partir de 1965, la nomenclature des dépenses de fonctionnement a été modifiée; de ce fait, les chiffres ne sont pas tout à fa t
comparables à ceux des années précédentes.
/ Y compris le paiement des pensions.
Source: Comptes Définitifs des Recettes et des Dépenses et données fournies par les autorités gabonaises.
- 17 -
Assemblée Nationale 98 16h 166 161 113 136 150 151 6,h% 10,1%
Traitements et salaires M 15b 5 10 127 132 132 6,5% 8,3%
Autres frais de fonctionnement 13 10 8 il 9 9 18 19 5,6% 28,0%
Présidence 100 16h 100 12h 158 199 307 35b 19,8% 31,0%
Traitements et salaires 3 90 7 7 9 -172 M 19 2h,0% 28,0%
Autres frais de fonctionnement 57 7h 7 55 63 117 11 156 15,h% 35,0%
Défense -- 357 52b 617 637 615 790 880 16,2% 11,h%
Traitements et salaires -- 2 327 39 15l 390 VT l0 7,h% 1,1%
Autres frais de fonctionnement -- 90 197 258 236 225 356 U70 31,0% 26,0%
Ministère des Affaires intérieures L h58 381 437 h96 550 5h8 716 853 9,3% 15,8%
Traiteents et salaires 373 302 30 UIO 32 W3 3 MO' 7,0% 11, 6 %
Autres frais de fonctionnement 85 79 87 92 118 125 195 253 16,8% 29,0%
Ministère des Finances, du Plan et
de l'Economie nationale 183 220 262 309 350 336 389 h62 iLh,% 9,7%
Traitements et salaires 1.0 -ln 211 20 M 7 77 3?7 11,6% h,1%
Autres frais de fonctionnement 33 36 51 59 62 63 92 137 23,0% 30,0%
Ministère des Travaux Publics 116 2_iL 179 202 230
U 2 182 221 9,6% - î,h%
Traitements et salaires F 92 97 110 137 118 lh
V7 9,2% 8 3%
Autres frais de fonctionnement 30 55 82 92 93 2h 35 h7 6,6% - 26,0%
Ministère de l'Education 37b h02 351 532 6hh 665 7h3 868 12,8% lo,h%
Traitenmnts et salaires 22 : 2T0 -377 17 19 7 10,9% 9,5%'
Autres frais de fonctionnement 92 108 121 lh5 200 2b7 2h5 285 17,5% 12,6%
inistèr die la Santé Publique hhh h8h 5hl 663 751 685 766 893 10,5% 60%
Traitements et salaires 21 26 2 32 33U WI 75 81h%
Autres frais de fonctionnement
3,9%
193 198 256 315 359 3h7 356 h53 13,0% 8',1%
Personnel et frais de fonctionnement divers 695 1066 1300 162b 193h 2291 26h2 2298 18,6% 6,0%
Traitements et salaires 318 -71 17 702 - 0 2 9 -TGM 8,5% - 12,8%
Frais de fonctionnement 377 615 683 922 1127 1169 1727 1735 2h,0% 15,5%
Travaux et acquisitions h13 h05 h2h 516 890 1266 1566 2091 26,0% 33,0%
Subventions et transferts 191i 131h 1605 1591 1700 1667 2569 2316 10,0% 10,9%
Divers -- -- -- -- -- 37 39 119 -- --
Total b072 510h 5889 6835 7957 8587 10858 11506 16,0% 13,0%
au 31 décembre
(en milliards de francs CFA)
1960 1961 1962 1963 196hý 1965 1966
I. Crédits bancaires
RescoMptes auprès de la
Banque centrale 0,86 1,07 1,53 2,49 2,21 0,97 1,02
42. Depuis 1948, la BGD et ses prédécesseurs ont accordé des crédits
représentant un montant total de 9,3 milliards de francs CFA, dont l'essen-
tiel (c'est-à-dire 8,h milliards de francs CFA) ont 6té accordés par la-
BGD elle-même. Le tableau suivant indique que la plupart des prêts oc-
troybs depuis juin 1960 ont été destinés à financer les travaux publics
(27,8%) puis viennent tout de suite après les logements (26,66) puis la
catégorie groupant l'artisanat, l'industrie, le transport (27,3i). Les
remboursements ne soulèvent aucun problème.
- 21 -
Prix et salaires
44. Si l'on en juge par ces indices, les augmentations de prix ont
été relativement modêrées au Gabon,' bicn qu 'on ait cnregistré au cours
des quatre dernières annêes une tendance plus forte de la part des prix
d'augmenter. De plus, les prix des produits européens tendent à augmen-
ter davantage que les prix des biens de consommation africains, en partie
parce que la pondêration en ce qui concerne les produits importés est d'un
pourcentage plus élevé dans l'indice de consommation de type européen que
dans celui de consommation de type africain, et parce que les r6centes ma-
jorations des impôts indirects ont touché principalement le commerce ex-
t6rieur.
A. Grands projets
,05 7nerg;e --- 735 l.61 --- 1,y 3 1.315 --- 1,315 1,288 --- 1,288 231 -- 231 1,630 3.522 --- -
Projets à peu près certains --- --- --- 613 --- 613 315 --- 315 288 --- 288 --- --- --- 1630 522 --- .
Projets incertains --- --- --- , 1,000 1,000 --- 1,000 1,000 --- 1,000 --- --- -- --- 3,000 --- 3,
L 200 --- 208 250 --- 250 250 250 250 --- 250 250 --- 250 1,200 1,23
nemin de fer/ 567 -- 567 567 567 --- --- -- 5- , 50 28L 1.35 ---
Education 617 --- 617 04 --- 606 305 305 375 375 3L5 --- 365 901 965 - 6
Total d'équipements sociaux L 575 --- 575 567 567 669 --- 669 677 --- 77 190 --- L90 I-26 1.31L --- 2.
IV. ETUDiS 126 --- 126 106 --- 6 111 111 30 13 102 - 12 9 566 575
TOTAL INVESTISSEMENTS PREVUS 8-385 12.025 20-610 9.396 16.119 23.815 8.032 12.132 20-166 5.633 9.896 15-527 1.753 5-598 10.351 11.671 2 .525 51-068 93-267
Investissements à peu près certains 7.909 1,.665 19-556 7.136 9.169 16.î855-153 6,572 11.725 6.132 5-896 10.026 3.L72 5.598 9.070 11-268 15.531 38.75 6ô.56C
Investissements incertains 676 380 856 2.260 5°370 7.630 2.879 5.560 8.139 1.521 6.00 5.531 1.231 1.281 3.136 u-991 15.310 23.707
durée du Plan.
cuetous les investissements prévus dans ce domaine seront réalisés pendant la
Il semble à peu près certain
de l'éducation ne comprennent pas un crédit de 62xmillions de francs CFA déjà accordé avant la date d'exécution du Plan, et un autre
L LesdépeDaes prévues par le pian au titre
compris dans la rubrique Forêts ou dans celle de l'Education.
pouvant être
crèdit de 63 millions de fracs CFA destiné à la formation professionnelle
B. Production
1957 1958 1959 1960 1961 1962 1963 1964 1965 1966
Okoumé
Quantité 586 634 682 737 782 700 761 821 794 786
Valeur 4078 4771 6122 6949 8075 7028 7940 8914 8438 8123
Bois divers/a
Quantité 53 73 74 114 108 84 113 122 113 103
Valeur 550 509 592 916 998 721 871 1004 923 1003
Mines
Pétrole
Quantité 800 774 827 944 1068 1281 1Uh7
(milliers de tonnes)
Valeur 25h5 2318 2555 2591 3129 3385 3225
Gaz naturel
Quantité 7451 6700 8790 8613 957 10647 1193
(milliers de m3 )
Valeur 26 23 30 30 33 37 40
Or
Quantité (kg.) 550 475 507 1111 1330 1155 1071
Valeur 149 11h 115 274 310 286 247
Concentrés d'uranium
Quantité -- 969 1300 1317 1400 164 1599
(tonnes)
Valeur -- 1h82 2193 1909 1954 2348 2399
Manganèse
Quantité -- -- 203 637 968 1275 1268
(milliers de tonnes)
Valeur -- -- 1382 3548 52h9 9763 9486
Industries diverses
68. Les industries du bois sont à présent les seules vraiment impor-
tantes pour ltèconomie. La production de contreplaqué est 11exclusivité au
Gabon de la Société de Gestion de la Compagnie Firanaise du Gabon (SGCFG),
qui est située à Port-Gentil. Cette usine qui produit 63.000 m3 par an,
est ltune des plus importantes dans le monàe. O~n compte trois usines de
déroulage au Gabon, dont la production globale de 25.000 m 3 , est entièrement
exportée, et dix-sept scieries. Les industries de biens de consommation
sont peu développées par suite de la faiblesse du marché. Ce sont princi-
palement des industries alimentaires et des fabriques de boissons. On compte
également à Libreville des ateliers de réparations et de constructions navales.
70. Aucun accord nla été atteint en vue d'une autre opération de
ce genre par 11UDEAC. Le projet de cimenterie qui dépendait de llentrée
du marché camerounais a d1a être abandonné en faveur d'une usine qui broyera
simplement des clinkers importés. Une proposition gabonaise en vue de créer
une verrerie a été soumise à ltUDEAC, mais aucune décision n'a encore été
prise à ce sujet. De même, une proposition en vue de créer une usine de
piles électriques et qui utiliserait le bioxide de magandse produit par la
COMILOG dépend apparemment dlun marché assuré dans liensemble des pays de
1UDEAC.
C. Infrastructure
Transports
75. Sur les 4,1l miliards de francs CFA prévus pour l'infrastruc-
ture fluviale et portuaire, il est probable que 3,5 milliards de francs
CFA seront utilisés pour la construction d'un port en eau profonde et
des services connexes à Owendo, juste au dessous de Libreville. La cons-
traction de ce port, qui doit commencer au début de 1968, grâce à
l'aide financiere du FED, se place partiellement dans la perspective de
la voie ferrée Mekambo-Owendo.
Enseignement
D. Perspectives générales
Production
8h. Il est difficile d'évaluer ce que sera le PIB, étant donné que
lDon ne peut pas faire entièrement confiance aux estimations établies par
le passé et quton se trouve devant des difficultés considérables dès quton
tente de corriger les pronostics du Plan pour 1970 en fonction des revers
possibles. Il est possible quien 1970, le PIB soit de ltordre de 65 milliards
de francs CFA aux prix de 1965, ce qui représenterait un taux annuel de crois-
sance d'environ 5 pour cent, en prenant pour base 1965. Ceci peut paraître
surprenant si lion tient compte du fait que la production forestière ne va
très probablement augmenter que de 10 pour cent seulement au cours de la durée
du Plan, et quton peut difficilement escompter une augmentation importante
de la production agricole. C'est au pétrole quton devra en grande partie
cette augmentation, dans la mesure toutefois oit la production de pétrole brut,
qui était de 1.281.000 tonnes en 1965 réussira i atteindre 4.000.000 de tonncq
en 1970. La "valeur ajoutéelt de cette production supplémentaire sera proba-
blement assez élevée, étant donné qutelle sera largement due à des dépenses
antérieures. La part du secteur minier dans le PIB devrait donc augmenter
sensiblement, malgré la relative stagnation de la production minière. Parmi
les autres secteurs productifs, ltachèvement de la raffinerie de pétrole,
une certaine expansion dans le secteur des industries du bois et ltétablis-
sement dtun certain nombre de nouvelles usines devrait augmenter dtenviron
la moitié de la part du secteur industriel et de celui de lténergie dans le
PIB. On devrait enregistrer également de modestes augmentations dans la part
des secteurs des services, notamment en ce qui concerne les transports, les
communications et le commerce.
86. L'autre observation que la Mission désire faire est que les esti-
mations de 1965-70 ne tiennent pas compte du coup de fouet que représenteraient
pour l'économie les investissements réalisés dans les mines de Mekambo et
- 36 -
Erportations et importations
88. L'étude de l'évolution probable des exportations confirme le
point de vue exposé ci-dessus. Comme on peut le voir en se reportant
au Tableau XIV, il est possible que la valeur des exportations - y
compris les échanges avec les pays de l'UDEAC - qui était de 26,3 mil-
liards de francs CFA en 1965 - atteigne jusqu'à 36 milliards de francs
CFA en 1970. Cet accroissement traduira principalement l'augmentation
des exportations de pétrole brut qui passeront à 3.350.000 tonnes, et
les ventes escomptées de produits raffinés aux autres pays de l'UDEAC.
La valeur projetée des exportations globales en 1970 implique un taux
annuel de croissance de 6,51, en prenant 1965 comme base. Si ce chiffre
plus élevé des exportations de pétrole brut n'est pas atteint, le taux
se trouvera ramené à 3,5f. Même ce dernier taux suppose - de façon
peut-être trop optimiste - que la production de grumes dans la 2ème
zone, c'est-à-dire la production dont doit dépendre l'accroissement
des exportations, peut atteindre un niveau suffisant pour qu'on puisse
exporter d'autres grumes que celles d'okoumé. Les chiffres prévus
supposent également que la production et les exportations de manganèse
continueront au même rythme qu'en ce moment qui est celui de l'utili-
sation maximum du téléphérique. D'une façon générale, on s'attend à
ce que les cours des principaux produits exportés demeurent stables,
bien qu'une diminution de 1 du prix du pétrole soit prévue.
Minerais
Or (iIogrammes) 1.095 271 922,0 213 400 100 300 70
Marnganèse 1.149 8.802 1.181,0 8,835 1.300 9.700 1.300 9.700
Uranium 1,5 2.142 1,4 2.101 1,5 2.250 1,5 2;250
Pétrole 1.281 3.3851.408,2 3.866 3.350 8.840 6.350 15.930
Agriculture
üacao 3,3 256 3,8 327 4,0 300 4,0 300
Café 0,7 102 1,7 132 2,0 125 2,0 125
Total-
Echanges figu-
rant dans les
statistiques
douanières 25.905 25.920 32.725 40.425
Echange n'y fi-
gurant pas 389 7h2 3.500/2 3.500
Zj les perspectives pour 1975 ne tiennent pas compte des exportations de pro-
cuits forestiers et de minerai de fer résultarit du projet Mekambo.
Estimations du Plan
Total 36,2 54,1 90,3
loyenne annuelle 7,2 10,8 18,0
Estimations de la mission
Total 27,8 38,8 66,6
Moyenne annuelle 5,6 7,8 13,3
Dette extérieure
99. Comme mentionné plus haut, le Plan prévoit que le secteur pu-
blic pourrait recevoir un financement extérieur de l'ordre de 16,5 mil-
liards de francs CFA (environ 66 millions de dollars) et que cette prévi-
sion semble raisonnable compte tenu des chiffres enregistrés dans le
passé. Etant donné qu'il sera nécessaire d'emprunter plus de la moitié
de ce montant, il convient d'examiner si le pays sera en mesure d'assu-
rer le service de cette dette supplémentaire.
En milliers En milliards
de dollars de francs CFA
62.517 15,.h
101. Certaines remarques s'imposent au sujet de la dette extérieure.
Premièrement, l'encours de la dette devrait diminuer considérablement au
cours des quatre ou cinq prochaines années, à mesure que les crédits-
fournisseurs, considérés à court terme, seront réglés et en particulier
si l'Etat veille à ce que, dans l'avenir, les divers organismes publics
réduisent leur recours à ces crédits. Deuxièmement, plus de la moitié
de la dette n'est pas imputable à l'Etat mais seulement garantie par
lui; et sur le montant garanti par l'Etat, une grande partie a été con-
tractée par des entreprises commerciales telles que COILG et SER.
Ainsi, au cours des cinq années 1967-1972, l'intérêt annuel sur le prêt
de la BIRD à COMILCOG atteindra en moyenne à lui seul 2,81 millions de
dollars, soit 694 millions de francs CFA (dtici 1975 le prêt sera rem-
boursé). Les paiements effectués par ces entreprises au titre de ces
prêts sont, naturellement, prélevés sur les recettes d'exportations,
mais, en fait, ils ne réduisent probablement pas le montant de devises
dont pourrait disposer le Gabon puisque, en l'absence de ces paiements,
le montant des revenus d'investissement transféré par ces sociétés
augmenterait probablement d'autant. Le service de la dette extérieure
contractée par l t at ne devrait pas créer de difficultés de balance
des paiements tant que l'Etat pourra couvrir la totalité de ses dépenses
par les recettes fiscales et autres produits budgétaires, ainsi que
par un supplément d'aide étrangère et que, par conséquent, il n'aura
pas besoin d'avoir recours à des emprunts inflationnistes auprès du sys-
tème bancaire. Nous avons déjà indiqué plus haut que l'Etat devrait être
en mesure de remplir ces conditions grâce à une gestion financière suffi-
sarment rudente.
- 44 -
15 mai 1968
ANNEXE A
Agriculture
EXPLOITATION FORESTIERE
INRTSTRIES EXTRACTIVE
2. Llor est le premier minerai qui ait jamais été exploité au Gabon,
sa production-remontait au début des années quarante. Il semble que celle-ci
se soit maintenue aux environs de Soo kg par an au début des années soixante,
puis brusquement elle a plus que doublé en 1963 à la suite de la découverte
d'un gisement important au nord-est de Lastourville et de la réorganisation
de ce secteur par la Société Gabonaise de Recherches et dIEMploitation Minières
(SOGAREî), organisme public créé en 1963 pour organiser les activités de ce
secteur. En 1964, la production a atteint 1.330 kg, mais depuis lors elle a
légèrement diminué. Etant donné les faibles marges bénéficiaires actuelles
et les perspectives dtèpuisement progressif des g'tes aurifères en exploita-
tion, on s tattend que-la production dtor du Gabon diminue de nouveau au
cours des années à venir. Le chiffre prévu pour 1970 est de 400 kg, à moins
que lion ne découvre de nouveaux gisements.
11. Aux réserves de pétrole brut stassocient des réserves de gaz naturel.
La production annuelle est actuellement de 80 millions de m 3 , dont la majeure
partie est brClée à la torche, mais dont une partie - environ 11 millions de
m 3 - est vendue à la Société dlEnergie et dgEau du Gabon (SEEG) pour la pro-
duction dfélectricité; ces ventes se montent à quelque 40 millions de francs
CFA par an. Les ventes de gaz naturel doubleront largement lan prochain
lorsque 18 millions de m 3 seront vendus à la Société Equatoriale de Raffinage
(SER) qui, en fin 1967, doit commencer à raffiner une portion considérable de
la production pétrolière du Gabon dans la région de Port-Gentil.
ANNEXE D
INDUSTRIES DZ TRANSiORMATION
Projets
Pâte à papier
Huilerie
Raffinerie de pétrole
Cimenterie
Verrerie
Brasserie
TRANSPORTS
été déjà dépensés, en plus de ces mises de fonds, pour deux projets routiers
qui ne sont pas inclus dans le plan (Libreville - Cocoboach et Libreville -
cap Esterias), on peut conclure que le chiffre prévu au plan pour les inves-
tissements routiers sera probablement atteint et que tous les principaux
projets routiers seront réalisés, à l texclusion toutefois de la route précé-
demment envisagée entre Mitzic et Oyem.
TAELEAUX STATISTIQUES
Tableau No
4. Circulation aérienne
5. Trafic portuaire
en milliers de personnes
Gabonais
et autres non
africains africains Total
en milliers d'élèves
Ecoles primaires
Garçons 20,4 32,1 35,2 38,1 35,3 37>4 10,2 43,1 43,4
Filles _8p 18,5 2157 25,8 2 ' 33,_8 36e 37_,7
Total 28,8 S0,6 56,9 63,9 61,3 66,7 73,0 79,1 81,1
Ecoles secondaires
Er.seignement gédEràl:
Garçons 0,h 1,2 is6 1,9 2,3 2,6 2,8 3,h 3,8
__3_4_.,
Filles - 0,2 -2I 0 6 , _0,_9 1;_0 l 4 14
Fil
Total 0, -~ 2,0 2,5 2,9 3,5 3,8 , ï
Formation des enseignants:
Collèges et Centres d'Enseignement
Pédagogique 0,2 0,8 0,7 0,7 0,9 0,7 0,6 0,4 0,2
(à' suivre)
Tableau 2: EFFECTIF SCOARISE (suite)
Ozigo 1/ 24,6 26,6 47,4 45l, 35,2 53,6 72,2 65,o 50,0
Acajou 2/ 71,6 45,1 65,8 71,7 47,3 31,1 34,0 n.d. n.d.
Douka 29,0 21,9 29,h 18,6 18,h 20,1 25,r n.d. n.d.
Niangon 16,2 17,1 l,O 15,h 13,1 18,0 16,4 n.d. n.d.
Lïmba 16,1 20,0 22,1 17,1 - 0,L 14,2 n.d. n.d.
Ilomba 15,5 15,5 19,1 17,O 0,i 16,7 10,3 n.d. n.d.
Zingana 6,1 2,8 5,5 10,4 7,5 0,8 3,1 n.d. n.d.
Alep 4,1,3 1,4 1,1 9,9 h,5 9,1 n.d. n.d.
Igaganga 3,0 1,8 2,4 6,3 3,1 1,2 3,1 n.d. n.d.
Bilinga 2,9 3,1 2,8 1,7 1,2 2,2 1,3 n.d. n.d.
Canariun 1,5 1,2 2,9 3,7 0,1 1,0 1, n.d. n.d.
Kevanzingo 2,3 2,1 0,7 8,6 - 1,3 , n.d. n.d.
Olan 2,9 3,3 4,6 3,6 1,6 1,5 O,8 n.d. n.d.
Autres 22,5 13,9 10,3 13,4 16,1 21,6 3011 n.d. n.d.
Total 1/ 216,3 178,7 228,h 233,7 153,6 174,0 226,8 210,o 190,0
_/ Ces estimations pour 1965 et 1966 sont fondées sur les renseignements communiqués par les
autorités gabonaises.
2/ La rubrique générale "Acajou" englobe plusieurs variétés: Kaya, Kosipo, Sappelli, Sipo, et
Tiama.
PORT GENTIL
Nombre de voygeurs (en iilliers) l]
l'arrivée
l h,7 11,5 10,h 12,3 12,0 13,3 16,0 20,7
au départ 1,9 12,3 11,8 13,2 13,0 1h,3 17,3 21,5
'nis et en onserve ~ý
lansre32eto 3 100,5 5,2 3y1 487;8 5,5 3,4 510,6 5,1
,,6 35
3,57, 5526
552 1,7
,4y, 3,5 605,2 h,h 3,1 517,4 3,h 7,9 488,3 3,0
a .s1nsalooisées
A tonsacocisées 1372 553,7 7,1 16,3 614>0 6,9 16>9 737,9 73 15,0 717,o 6,o 23,2 833>2 6,1 17,4 861,3 5,6 17,2 805,8 4,9
Prd ntv pharmaceutiques .89,9 1,1
0i1 0o1 1o6,8 1,2 0,2 150,1 1,5 0,2 181,5 1,5 0,2 166,1 1,2 0,2 167,8 1,1 0,2 2060 1,3
P et am s 0,3 107y4 1,4 0,3 1.191 1,3 0,5 117)5 1,2 0,4 19 1,3 0,5 169,6 1,2 0,4 18,3 1,2 , 243,1 15
et carton o,per
0>4 67,3 0)9 0,5 91,2 1,0 0Y5 162,2 1,6 0,7 173,9 1,5 o,8 206,6 1,5 0,8 237,4 1,5 1,0 285,4 1,7
Ltmes 0,4 2712 3,5 0,4 212,6 2,4 0,4 267,3 2,6 OY5 380,2 3,2 0,5 374,
4
2>7 0,5 368>2 2,h 0,5 336,2 2,1
ôtements
et chaussres o,3 339,5 4,3 0)4 349,3 4,0 o,4 442,6 4,4 0,4 571,4 4,8 0,5 683,8 5,0 0,4 727,6 4,7 0,4 568,3 3,5
iment 16,9 84,1 1,y 23,0 111,7 1,3 35,3 183,4 1,8 32,1 174,2 1,5 372 181e5 1,3 32,5 212,2 1,4 39,6 256,2 1,6
8
1erie, n l47 ,2 497,8 6,4 36,2 457,1 5,2 382 l44,5 4,4 48,6 572,3 4, 54,8 602,3 4,4 60;9 652,4 4,2 75,1 814,9 4,9
Fer et produits ferreux 771 554,5 7,1 9,0 668,2 7,5 12>8 872>2 8,7 12,8 963,0 8,1 18,9 1396,1 10,2 22>3 1730,9 11,2 23,4 1755,3 10,7
Vé les Lomobiles et pièces 3,2 72 15,0 4>9 1772>2 20>0 3,6 1370,9 1i,6 4,7 1935,2 16,3 4,8 194,5 1)4,2 6,3 2506,7 16,2 5,4 234l,1 14,3
Qut! la,e électrique et non 270 109914 11L,0 217 1383,1 15,6 2,7 1663)7 16,5 3,3 1962,1 16,5 4,0 2353,3 17,1
électrique 5,0 2971,3 19,2 5,2 3317,8 20,3
Instruments 0 213,7 2>7 - 94,1 1,1 - 129)8 1,3 0,1 181,o 1,5 0,1 188,1 1j4 O,i 180,8 1,2 0,1 196,9 1,2
Divers 4
n.k 2032Y7 26,0 n.d. 1988,4 22>5 n.A 2556>7 25,4 n. 1 2830,4 23,8 n.I 3652,7 25,1 n.a( 3515,2 22,8 n.. 406,7 24,7
TOTAL 121,9 7829,.4 100,0 126j6 8853,2 100,0 147,2 10D67)9 10o0o 157,1 11875,8 100,0 191,8 13742>6 loo,o 191,9 15424,8 1oo,o 220,8 16384,5 100,0
TOTAL 78291, 100.0 8853r2 100.0 10067,9 100,0 11875,8 100,0 13742,6 100,0 15424,8 1o0 16384,5 12ý0o
Produits alimentaires 1584 20,2 1794 20,3 2071 20,6 2160 18,2 2459 17,9 2412 15,7 2652 15,0
Matières premières 51 0,7 25 0,3 74 0,7 70 o,6 90 0,7 106 0,7 129 0,8
Carburants et lubrifiants 598 7,6 54h 6,1 536 5,3 660 5,6 743 5,4 771 5,0 982 6,o
Produits semi-finis 1408 18,0 1154 13,0 1560 15,5 1816 15,3 2273 16,5 2767 17,9 3121 19,o
Biens de consommation durables 1049 13,4 1623 18,3 1155 14,5 1605 13,5 1823 13,3 1881 12,2 2116 12,9
Biens de consommation non-durables 950 12,1 1077 12,2 1274 12>6 1652 113,9 1834 13>3 1881 12,2 1770 10,8
Equipement 2189 28,0 2636 29,8 3098 30,8 3912 32,9 4521 32,9 5607 36,3 5814 35,5
TOTAL 78Î9 100,0 8853 10O0 10068 l0 11875 100,0 13713 100,0 15425 100.0 16385 100 0
505 43 426 3,2 37L 2,6 360 2,0 529 2,3 482 1 9 547 2/1
Produits alimentaires
Matières premières 1/ 138 1,2 1322 9,7 2657 18,2 5371 29,6 7124 31 6 11216 43,2 11149 Ù3,0
2210 16 2 2533 17,3 2591 14,3 3129 13,9 3386 13>1 3866 1h,9
Carburants et lubrifiant- 2466 20,8
Produits semi-finis 2/ 8627 72J9 9531 69,9 8917 60,9 9626 53,0 11533 51,1 10567 ho,8 10158 39,1
no durables
Bin 31
rabesconsommsation 31 0)3 27 0,2 3h 32 31 0>2 80 0,h 80 0,3 67 0,3
TOTAL 11826 100,0 13628 100 0 14628 _100 18126 100,0 22541 100,0 25905 100 25920 100,0
Bois 7730 86011 72 7 787A 9500.8 697 726j8 8902,8 609 75 4 9 961o 5 88525 11328.8 50 815., 1o462,4 40g 796.8 1008"P JW
716,8 7123,0 39,3 835, 8749,9 38,8 766,8 7868,9 32)8 745)7 764,1 29,5
Grumes 741,2 6832,8 57,7 756,2 7660,7 56,2 690,7 6817,2 4 6,6 4
(599,3) (6252,0) 34,5 (713,4) 34,4 (653,6) (6946,1) 29,0 (642,6) (6640,7) 25,6
4 1,7
Okoumé (627,6) (5917,3) 50,0 (648,7) (6678,4) k9,0 (607,2) (6095,9) (776,)
Divers (u3,6) ( 915,5) 7,7 (107,5) ( 998,3) 7,2 ( 83,5) ( 721,3) 4,9 (112,5) ( 871,0) 4,8 (122,o) (1003,8) 4,4 (113j2) ( 922,8) 3,8 (103,1) (1003,4) 4;9
301s scié et 31,8 1768,3 15,0 30,8 1840;1 13,5 36,1 2087,6 14,3 43,1 2338,0 12,9 , 47,1 2578,9 1j5 46,2 2458,2 10,3 49,1 2.h0,8 9j4
sroduit, 1igneux
ontreplaqué et ( 26,3) (1658,2) i4,0 ( 26,8) (1740,1) 12,8 ( 31 2) (1980,6) 13 6 ( 34,2) (2l40,9) 11,8 ( 34,5) (2319j5) 10,3 ( 32,9) (2260,4) 8,7 ( 34,5) (2121,9) 8,2
4
Minerais et L M8. _ 2 6 26J0 18 n 5368,0 2 n 71234 31.6 - 216,o 3 n. 111 4 9.0 .3d0
507,5 137,8 1,2 40612 97,8 0,7 08,9 92,6 0,6 1077;8 266, 1,5 1236,2 287,8 1,3 1095,0 271,h 1,1 922,0 212,7 0,8
4 4
1
Minr>anèse - 0$2 - - - - 54,5 371,1 2,6 603,7 3362,5 18,5 881,8 4882,1 21,6 1149,5 8802,3 34,0 1181,0 8835,5 34>
'ri - - - 0>8 1223,8 9,0 1,3 2193,3 15,0 1,2 1739,1 9,6 1,4 1953,5 8,7 1,5 2162 3 8,9 1,4 2100,8 8,1
Jarnirants et
lubrifiants: 51 2466 2 378 10 18,2 2533,3 173 943,8 2591,3 14 1068. 3129,"4 13. 1281,2 3386,2 1408,2 3
Ptrole brut 775,1 24 66,2 20,9 737>8 2209,4 16j2 817)8 2526,6 17>3 943,8 2590,8 1h,3 10681 3129,0 13,9 1281,2 3384,7 13,1 1408,2 3866,2 14,9
ao24 440o
37;6_
3j7
0 3
I 31j
68.3 0__5
!,t6_ 265,40
93__0
j, 8
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88,g.1
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222
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8j8 327jO
j-_ gjL5 ____ -_ - _ ____ 0. 6 ____ qjl 17_3___3 ___ 1 _%4 132.2
- néant
France 6051,2 51,1 7612,5 55,8 8753)1 59,8 9246,2 51,0 11o4,4 50,5 11969,0 46,2 11277,k 43,5
6
CEE(France exclue) 3034, 25 7 29437 21,6 2464,5 16,8 3237;5 17,9 361811 16e1 3738,7 14,4 4682,0 18,1
Allemagne (2330,3) 19,7 (218,6) 16,0 (1863,3) 12,7 (2315>1) 12>8 (2564,5) 11,4 (2817;1) 10;8 (3491,3) 13,5
Italie ( 124p9) 1,1 ( 84,0) 0,6 ( 122,1) 0,8 (191,6) 1,1 ( 43;7) 0,2 (196,6) 0,8 (269,3) 1,0
Pays Bas ( 490,7) 4,2 ( 548,7) 4,0 ( 324k,2) 2,2 ( 492,7) 2,7 ( 744,3) 3,3 ( 560,0) 2,2 ( 60119) 2,3
Belgique - Luxembourg ( 88P7) 0,7 ( 126,4) 110 ( 154,9) 1,1 ( 238)1) 1,3 ( 265,6) 1,2 ( 165,0) 0,6 ( 319,5) 1,2
Etats-Unis 301,0 2,6 258,8 19 h95,2 3,4 2381,0 13>1 3630,2 16>1 5647,2 21)8 5873,1 22,6
Pays d'Afrique (TDE exclue) 865,1 7,3 '779,5 5,8 788,5 5,4 786,9 4,4 1U3,2 5,0 1307,6 5>1 1500,6 5,8
Reste du Monde 1574,2 13,3 2033,0 14,9 2126,2 14)6 2473,9 13,6 2774,7 123 3242,7 12,5 2587,1 10,8
TOTA 11826 i 100O 13627,5 2 16627,5 100.0 18125,5 1202 22540,6 L00.0 25905,2 100.0 25920,2 100;0
Générales, 1960-65,
Sources: Coimerce Extérieur, UDE, Statistiques
gabonaises.
chiýres com,uniqu&s par les autorités
Tableau 12: BALANCE COlHR±CIALF4-
Indices
1959 1960 1961 1962 1963 1964 1965 1966 1967
Avri'
prix de détail de Za consommation
du type européeni:L Annéde référence: 1959
Indice général 100 103.6 106.1 109.9 120.3 131.7 136.3 144.6 147.3
Alimentation 100 102.7 lo4.2 107.h 117.7 126.6 129.9 139.0 141.7
Services publics 100 101.8 107.2 108.9 1.1 1o.6 108.7 110.8 no.8
Services domestiques 100 105.7 117.7 128.8 145.2 180.0 186.1 198.0 203.0
Habillement 100 1o5.o 101.3 100.1 114.3 140.7 157.6 164.6 165.6
Soins personnels - - - - - 115.0 119.9 130.7 135.o
Transports - - -- - 154.2 16ò.h 168.0 168.9
Divers 100 105.9 109.1 114.3 125.2 u5.h U8.2 122.5 125. 4
Indice général 105.2 n0.5 n7.6 123.6 129.5 138.0 143.6 151,3 -
Jusqu'en 1964 l'indice des prix de la consommation du type européen était fondé sur une liste de 100 articles.
En 1964, le nombre d'articles figurant sur la liste a été porté à 135, et les poids ont été modifiés. Ce fait
ne doit pas être perdu de vue lorsque llon compare ces deux périodes. Il faut également tenir compte que ces
indices sont fondés sur liétude du budget de ménages ayant un revenu personnel moyen de 207.000 FCFA ($838).
/2 Cet indice du coût de la vie concerne des ménages ayant un revenu mensuel moyen de 25.000 FCFA ($101).
Source: Bulletin Mensuel de Statistique.
Tableau 15: PRIX DE LIOKOUME
Date de modification lère Zone 2ème zone 3ème zone hème zone
(dont: assistance technique) (650) (675) (700) (750) (800) (850) (900)
Formose . - - - 60 60 60
PRETS
Er-cours au
début de la période
y compris Paiements en cours de période
Année part non mobilisée Amortissement Intéri5t Total
TOTAL GENERAL
1968 62.517 4.580 2.347 6.927
1969 57.936 h.986 2,213 7.199
1970 52.951 5.084 2.042 7.127
1971 47.867 5.181 1.859 7.Oho
1972 42.685 5.528 1.658 7.186
1973 37.157 5.725 1.410 7.135
1974 31.432 5.625 1.147 6.772
1975 25.807 3.426 911 4.337
1976 22.381 3.436 772 4.208
1977 18.945 3.136 633 3.768
1978 15.8o9 1.828 515 2.34
1979 13.981 1.635 437 2.072
1980 12.346 1.619 364 1.983
1981 10.727 1.530 290 1.820
1982 9.196 1.289 218 1.508
En-cours au
début de la période
y compris Paiements en cours de période
Année part non mobilisée Amortissement Intcret Total
En-cours au
d6but de la p6riode
y compris Paiements en cours de période
Année part non mobilis6e Amortissement Intérêt Total
En-cours au
début de la période
y compris Paiements en cours de p6riode
Année part non mobilisée Amortissement Intéret Total
ALLEMAGNE
& Comprend les paiements effectués titre du service de toutes les dettes
énuimfres au Tableau 1, dresse le 14 mars 1968.
C A M E R OO N
GABON Mmwoul
-- --- .
TRANSPORTATION PETROLEUM
AND FORESTRY
0 o. OYEM
R BELINGA
b
Cocbeo .... . ,,,.Meo
Som
OwendO
MAKOKOU
LIBREVILLjE
LMlara
-K.-m-Mey-ongk
..k
Aye- BOOUE
N' d1 . ioII
MANDJI
KOULA-MOUTOUe
Motoro rad
ANG GU L L E Fogoo
. D BTCkoBAkG
M no-d Lékn
OMBOEOMd ModSukongotrcto
Mion FANCEViLLE
CS1Endoroct
GAM
BAProjected
roads (others)
G . A-Eitingd oads
.THBA
TCHIBNGA---- -Rods under construct,on
Proposed railroad
cableway
Bridges
Olil fields
•COME_Xprojects
O M nyoul
ORB,t.. O noi
- OBELINGA
C-ob-h 0 son.
Médo-neu 0 G 00UE I VI N D 0
O M,'z,c
OAlembeé,/ OBOOUg..
ESTUA/IRE °N' .l
GENTIL
- H A UTr
- MOY E N OGOOU - 0
SLAMBARENE
I
MMongo i- OMo.nd.
OMboNe iO10 FRANCEVILLE
O M.nd 1' N' G 0 U N / E .n.
l-- - OMOUILA 0 B,eng
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MA R I/T/ M E
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-... N' 0d Leb.mbo
M.. .
N Y A N G A •
GABON
AYUMBo G UADMINISTRATIVE DIVISIONS
- International boundaries
- --- --.- Regional boundaries
o100 20
NOVEMBERA1967
I