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TRADUCTION NON-OFFICIELLE
A TITRE D'INFORMATION
SITUATION ET PERSPECTIVES
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ECONOMIQUES
DE LA
COTE D'IVOIRE
Public Disclosure Authorized
12 Juillet 1967
Departernent Afrique
TABLE DES MATIERES
Page No.
DONNEES ESSENTIELLES
CARTES GEOGRAPHIQUES
RESUME ET CONCLUSIONS i - vi
I. INTRODUCTION 1
Agriculture .......................................... 15
Produits alimentaires ................................ 15
Produits d'exportation ............................... 15
La production forestiere ............................. 17
La p6che ............................................. 18
Industries extractives ............................... 18
Industrie ............................................ 18
Energie et électricité ............................... 20
Bâtiments et travaux publics ......................... 20
Transports ........................................... 20
Enseignement ......................................... 21
Résumé des perspectives de croissance par secteur .... 21
Résumé des perspectives d'exportation et des
besoins d'importation .............................. 23
Balances des invisibles et balances des paiements
courants ........................................... 25
Agriculture ...................................... 1
Les industries forestières ....................... 7
La p8che ......................................... 8
Les industries extractives ....................... 8
Industries ....................................... 8
Energie et électricité ........................... 11
Bâtiment et travaux publics ...................... 13
Transports ....................................... 13
Enseignement ..................................... 15
ANNEXE II. FINANCEMENT DES INVESTISSEMENTS PUBLICS 1967-1969
ANNEXE STATISTIQUE
COTE D'IVOIRE
I. DONNEES ESSENTIET.S
(196$) : ,2%
I. DONNEES ESSENTIETLS : page 2
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3. Durant la période 1960-65, le PIB réel s'est accru d'environ 8% par an.
En 1965, le PIB par habitant s'élevait à presque 230 dollars (au taux de change
officiel) pour l'ensemble de la population et à environ 200 dollars pour la
population africaine. En 1965 et en 1966, toutefois, le taux de croissance
s'est considérablement ralenti, en raison essentiellement d'un plafonnement
des recettes d'exportation. De 1956 à 1960, les recettes d'exportation ont
progressé de près de 10% par an, puis de 18% par an de 1960 à 196h, sous
l'effet principalement de l'augmentation rapide du volume des ventes des
quatre principaux produits d'exportation - le café, le bois, le cacao et les
bananes. En outre, un certain nombre d'autres exportations de moindre
importance se sont développées de façon assez satisfaisante, notamment la
vente d'articles manufacturés à d'autres pays dans le cadre de la zone
monétaire de l'Afrique de l'Ouest.
10. Les finances publiques de la Côte d'Ivoire sont bien gérées. Les recettes
publiques, qui ont atteint 19% du PIB en 1965,ont largement dépassé les dépenses
courantes au cours des cinq dernières années, de sorte que l'épargne publique
s'est élevée à 5% environ du PIB de 1960 à 1965, et a couvert les trois-quarts
des dépenses d'investissement réalisées par l'Etat au cours de cette période.
Le plafonnement de l'activité économique intervenu en 1965/66 a provoqué une
stabilisation relative des recettes et une diminution de l'épargne publique en
1966, si bien que celle-ci n'a pu couvrir que 60% environ du programme du secteur
public au Cours de cette dernière année. Néanmoins, même en 1966, l'Etat a
enregistré un excédent global de trésorerie du fait de l'accroissement des
ressources financières extérieures destinées aux investissements du secteur public.
- iv -
I. INTRODUCTION
Le pays et la population
Contexte politique
I. INTRODUCTION
Le pays et la population
Contexte politique
12. L'un des objectifs poursuivis est de développer le pays plus rapide-
ment que ne le font ses voisins, grâce à une coopération intense du personnel
étranger employé dans l'administration et des investisseurs privés étrangers.
Cette politique a donné d'excellents résultats. Le revenu par habitant, même
si l'on fait abstraction de la population non-africaine, était supérieur à 200
dollars en 1965, et il a progressé à un taux supérieur à h% par an à prix
constants. Le recours intensif à des experts européens a permis d'accroitre le
revenu africain plus rapidement que si les Africains s'étaient retrouvés plus
isolés aux commandes. Le pays sera déja bien avancé dans la voie du progrès
lorsque les Africains prendront la relève aux postes-clés.
Introduction
Exporta-
tions 38,8 74,5 73,5 76,6 18 - l,5 + 1,4
Importa-
tions 32,4 58,9 58,3 63,6 16 - 1,0 + 4,o
Recettes
publiques 23 ,0 42,5 46,6 45,0 13 + 10,6 + 3,1
Dépenses
publiques
courantes 16,5 28,0 30,6 34,0 i1 + 9,0 + 8,o
Epargne
publique 6,5 14,5 16,0 11,0 22 + lo,o - 7,0
Investisse-
ments
publique 10,3 18,2 18,1 17,0 15 O - 3,4
Epargne
privée 23,8 48,6 38,3 n.a. 20 - 21,2 n.a.
Investisse-
ments
privés 9,9 24,2 25,8 23,O 25 + 6,6 -2,5
Crédits
bancaires au
secteur
privé 25,3 44,4 41,5 45,5 15 - 6,5 + 1,2
16. Le fait que près de 70% de la population d'âge actif, qui compte environ
2,4 millions de personnes, se consacrent à l'agriculture à leur propre compte, et
que 13 autres,% sont salariés dans l'agriculture et l'exploitation forestière,
témoigne de lâ prédominance de ce secteur en C8te d'Ivoire. Environ 17% seulement
de cette population ne dépendent donc pas directement de l'agriculture ou de
l'exploitation forestière, mais travaillent principalement dans le commerce,
l'administration et l'artisanat. En dépit du développement extraordinaire qui
a eu lieu au cours des dix dernières années, l'industrie et le bâtiment
n'emploient pas plus de 1% et 0,7% respectivement de la population totale d'âge
actif.
PIB au prix du marché 110 126,9 154.,9 172,5 182,6 208,1 2!9,5 247,9
L'investissement et l'épargne
23. Depuis 1957, le tonnage total des exportations a plus que quadruplé,
passant de 500.000 tonnes à 2,2 millions de tonnes en 1967, sous l'effet principalement
de l'accroissement des exportations de bois (qui ont quintuplé) et de celui du café
et du cacao (qui ont doublé). Au cours de la même période, la valeur des exporta-
tion a presque triplé, passant de 25 milliards de francs CFA à 75 milliards. Les
exportations de produits secondaires tels que le manganèse, le palmiste, l'ananas
en fruit ou conditionné, ont pris de l'importance ces dernières années et
représentaient 14% du total en 1965, contre 7% en 1957.
2h. L'augmentation de la valeur des importations qui, de 22 milliards de
francs CFA en 1957 a atteint 58 milliards en 1964 et 1965, résulte de l'accroissement
de tous les groupes de produits, l'importance relative de chaque groupe n'ayant
guère varié. Les produite alimentaires et les produits finis destinés à la
consommation ont vu leur importance ramenée de 21% et 37% respectivement à 18% et
34%, mais ils représentent toujours plus de la moitié des importations totales. La
part des biens d'équipement s'est légèrement accrue, passant de 21% à 26%. La
faiblesse de cet accroissement provient du fait que trois des quatre principaux
produits d'exportation (le café, le cacao et la banane) nécessitent relativement
peu d'investissements en machines et en bâtiments, tandis queles investissements
de l'industrie à forte intensité en capital ont, jusqu'à présent, été beaucoup
moins importants.
25. Le commerce extérieur est fortement orienté vers la France et les autres
pays de la CEE 80% des importations totales provenant des pays de la CEE, dont
62% pour la France seulement, et environ 70% des exportations totales se dirigeant
vers la CEE; la France absorbe environ 37% des exportations totales.
2/ Après correction pour tenir compte des exportations et des importations non
recensées comprises dans les estimàtions de la balance des paiements; voir
Tableaux 22 et 30.
-9-
27. Les recettes au titre des dons et transferts au secteur public se sont
élevées en moyenne à environ 6 milliards de francs CFA ces dernières années, tandis
que les prêts au secteur public, nets d'amortissement, sont passés de moins de 2
milliards de francs CFA en 1963 à plus de h milliards en 1965. Les apports de
capitaux privés à long terme a'établissent aux alentours de L milliards de francs
CFA. Ils ont plus que compensé le déficit des paiements courants au cours de
chacune des années postérieures à 1963, de sorte que les réserves de change se
sont accrues en moyenne de 3 milliards de francs CFA par an, pour atteindre 19
milliards à la fin de 1966, soit l'équivalent de près de L mois d'importations
de marchandises.
Total de la
période 1966
1960 1961 1962 1963 196h 1965 60-65 Estimations
dont: Taxes à
l'importation 8,71 10,14 8,95 9,95 11,65 11,73 10,5
Taxes à
l'exportation 6,15 7,68 6,57 7,80 8,61 10,oh 9,5
Taxes diver 6,62 8,08 9,06 10,57 lh,89 16,75 16,0
29. Les faits les plus marquants de la période 1960-1965 sont les
suivants:
i) Progressant à un rythme moyen de 15% par an, les recettes ont plus
que doublé en 5 ans. Les dépenses ont augmenté de 85% au cours de
la même période, ce qui correspond à une moyenne annuelle de 13%.
L'accroissement plus rapide des recettes a abouti à une augmenta-
tion de l'épargne de l'Etat de 150% en 5 ans, soit une moyenne de
20% par an.
ii) Le taux d'épargne par rapport aux recettes est élevé: en moyenne
29% au cours de la période.
iii) Le rapport entre les recettes de l'Etat et le produit intérieur brut
a été en moyenne de 17% au cours de la période. Il a atteint 19% en
1965.
iv) La structure des dépenses paraît raisonnable (Tableau 35). Par
exemple, en 1965, les dépenses d'enseignement ont représenté 22%
du total, et les principaux services économiques (agriculture et
entretien des ouvrages publics) 19%. Les dépenses de la Présidence
et du Parlement ont représenté 12% du budget, et celles de la défense
seulement 9%, soit un peu moins de 1% du PNB.
Monnaie et crédit
31. Le niveau général des prix et des salaires est élevé. Il a considérable-
ment progressé au cours des années qui ont immédiatement précédé 1960, mais sa
hausse depuis l'indépendance n'a pas été excessive. Au cours de la période 1956-60,
l'indice du colt de la vie de la famille de type moderne a monté de plus de 10% par
an, et l'indice des prix des matériaux de construction, de 6,3% par an. Eb
conséquence, le salaire minimum des secteurs non-agricoles et de l'agriculture a
été relevé de 11% et de 4% respectivement, en 1958, et de 8% et 7% respectivement,
au début de 1961. Depuis 1960, l'indice du colt de la vie a progressé en moyenne
au rythme de 2,6%par an pour la famille de type traditionnel et de 3,h% pour la
famille de type moderne, alors que l'indice des prix des matériaux de construction
n'a monté que de:0,9% par an. En mars 1963, les salaires de base ont encore été
relevés de 6%, mais ils sont restés inchangés depuis lors.
32. Le salaire minimum des secteurs non-agricoles, fondé sur une semaine
de 40 heures, s'élève, dans la région d'Abidjan, à 42,40 francs CFA de l'heure aux
quels s'ajoutent les charges sociales qui représentent environ 31% du salaire de
base, ce qui donne un coût total de 55,50 francs CFA de l'heure (0,23 dollars EU).
Sous la pression de la pénurie de travailleurs qualifiés, toutefois, les salaires
réels des travailleurs locaux ayant un minimum de qualifications ou une certaine
expérience pratique tendent à être sensiblement plus élevés. Dans l'agriculture,
le salaire minimum est de 29,75 francs CFA dans la région d'Abidjan et de 22,25
francs CFA dans le reste du pays; toutefois, la plupart des travailleurs agricoles,
surtout dans la culture du café et du cacao, ne sont pas payés en espèces, mais
recoivent une partie de la récolte. Le niveau élevé des coûts de production tient
pour beaucoup aux salaires élevés versés au personnel étranger, qui perçoit en
général, à emploi comparable, des salaires et avantages annexes deux ou trois fois
plus élevés qu'en France, sur la base de conventions conclues avant l'indépendance
nre syndicats et employeurs français. Ce phénomène est particulièrement
impDrtant dans l'industrie et dans les services ou le personnel expatrié représente
K% à 90% des cadres moyens et supérieurs, et où les deux tiers des employés sont
étrangers.
33. Les principaux facteurs qui assuraient à la Côte d'Ivoire une croissance
soutenue se sont lentement modifiés ces dernières années et, en 1965, le tableau
économique est devenu fondamentalement différent. Les exportations de café, de
bananes et de bois ayant atteint un niveau ne permettant guère de nouveaux
accroissements rapides et aucun autre produit agricole d'exportation n'étant encore
disponible en grande quantité, la poursuite d'un développement des exportations
agricoles semblable à celui du passé devint impossible. Le ralentissement du
principal moteur de l'expansion a eu des répercussions sur la plupart des autres
secteurs en 1965 et en 1966.
s'est encore élevée à 15% en 1965. Toutefois, d'après les estimations provisoires de
la Mission, l'année 1966 semble moins favorable. Il semble que de 1965 à 1966 le
total des recettes ait diminué en raison essentiellement d'une diminution des
recettes fiscales directes consécutive à de mauvaises récoltes, alors que les
dépenses se sont encore accrues de 11%. En conséquence, l'épargne est probablement
tombée de 16 milliards de francs CFA en 1965 à 11 milliards en 1966, et le rapport
entre l'épargne et les recettes de 3h% en 1965 à 2h% seulement en 1966.
37. A la fin de 1966, les crédits totaux consentis à l'économie se sont établis
presque exactement au même niveau qu'à la fin de 1964, après avoir régressé de 7% en
1965. Les avoirs nets en devises, toutefois, ont continué de progresser de 20% en
1965 et de 2h% en 1966. Eh conséquence, la masse monétaire totale a augmenté de 4%
en 1965 et de 6% en 1966. L'augmentation des dépôts et la diminution ou la stabilisa-
tion des crédits a eu pour effet d'accroftre la liquidité des banques commerciales,
d'augmenter les réserves, et de provoquer une forte diminution du recours au ré-
escompte de la Banque Centrale.
38. Selon les estimations effectuées dans le cadre de la balance des paiements
les réserves de change ont augmenté de 13,5 milliards de francs CFA de la fin de
1962 à la fin de 1965, tandis que les statistiques monétaires indiquent un accrois-
sement de 9,5 milliards de francs CFA qu cours de la même période puis de 3,5
milliards en 1966. La différence entre ces deux chiffres relatifs au mouvement des
avoirs au cours de la période 1962-65, s'explique essentiellement par l'accrois-
sement des réserves, hors du système bancaire, de la Caisse de Stabilisation. On ne
dispose encore d'aucune indication sur la variation de ces avoirs en 1966. On estime
toutefois qu'à la fin de 1966 les réserves s'élevaient à environ 5 milliards de francs
CFA. Les avoirs étrangers du système bancaire atteignaient 19 milliards de francs CFA
a la fin de 1966, soit l'équivalent de près de quatre mois d'importations.
- 1lh -
Agriculture
6h. Bien que l'agriculture se soit développée moins rapidement que l'industrie,
elle joue toujours le rôle de loin le plus important dans la croissance économique
de la Côte d'Ivoire. Malgré la légère diminution de la part de l'agriculture
et de l'exploitation forestière dans le PIB total observé de 1958 à 1965, plus
de 36% de la croissance total du PIB au cours de cette période a trouvé son
origine dans ces secteurs contre 13% pour l'industrie.
Produits alimentaires
Produits d'exportation
49. Les exportations de bananes sont concentrées sur le marché français oi'
elles bénéficient d'une forte protection. Il semble que quelque forme de
protection subsistera en vertu d'un accord particulier même après l'achèvement
du marché commun. Un accroissement des ventes d'environ h% par an semble
possible par rapport au niveau de 3 milliards de francs CFA atteint en 1965.
52. Les prix à la production du café, du cacao et du coton sont fixés par
le Gouvernement. Le Gouvernement tient compte des cours mondiaux, mais tend
aussi à stabiliser le revenu des producteurs de café et de cacao en relevant
les prix lorsque la récolte est mauvaise. La Caisse de Stabilisation et de
Soutien des Prix des Productions Agricoles exerce un contr8le étroit sur les
exportations.
La production forestière
La pêche
Industries extractives
55. Les industries extractives représentent moins d'un demi pour cent
du PIB total, avec une valeur ajoutée d'environ 1 milliard de francs CFA en 1965.
Elles se limitent à une mine de manganèse qui produit environ 150.000 tonnes
par an et à deux mines de diamants. Le Plan triennal de 1967-69 prévoit environ
2,7 milliards de francs CFA pour des études, enquêtes et prospections.
Industrie
56. De 1960 A 1965, la valeur ajoutée par l'industrie a plus que doublé
en termes réels, progressant en moyenne à un rythme supérieur à 15% par an,
et la part de ce secteur dans le PIB au coût des facteurs est passéede 6% à près
de 9%. L'industrie comptait en 196h 12% du total des salariés, mais 1% seulement
de la poplation active totale.
- 19 -
et les prévisions du Plan risque même d'être encore plus Important, étant
donné que les industries qui produisent pour le marché local se sont nettement
suréquipées en 1965, en comptant sur une poursuite de la forte expansion du
marché local, qui ne s'est pas produite, et sur un accroissement des
exportations vers les pays voisins, qui ont tendance à diminuer. En conséquence,
une grande partie de ces entreprises ont travaillé en-dessous de leur capacité
en 1966.
Energie et électricité
61. La première grande centrale électrique (b.000 Wô) est entrée en service
en 1952. La production et la consommation d'électricité se sont régulièrement
développées, à un rythme en moyenne supérieur à 28% par an, passant de
22 millions de IWh en 1956 à 220 millions en 1965. Les nouveaux projets
comprennent la construction à Abidjan d'une nouvelle centrale thermo-électrique
d'une puissance initiale de 30 MW, qui sera ultérieurement portée à 180 MW.
Une mission de la Banque a étudié en 1965 un projet de centrale hydro-électrique
située sur le Bandama, associé à un programme agricole. Elle a conclu que ce
projet n'était intéressant ni du point de vue de l'électricité, ni de celui
de l'agriculture, pour les raisons indiquées à l'Annexe I.
Transports
6h. Au cours des six années 1960-1965, les investissements réalisés dans
les transports ont atteint 31,1 milliards de francs CFA, ce qui représente
plus de 33% du total des investissements publics. Le Plan triennal 1967-1969
prévoit dans les transports un montant d'investissement de première priorité
de 17,2 milliards de francs CFA, soit environ 5,7 milliards par an, contre un
montant effectif de h,h milliards par an de 1960 à 1966. Plus de la moitié des
investissements de première priorité concernent les routes, le restant se
répartissant entre les chemins de fer, les ports et les voies navigables,
les télécommunications et les aéroports. Si le port de San Pedro était construit
pendant la durée du Plan, ni les 2 milliards de francs CFA d'investissement de
première priorité ni les 2,9 milliards d'investissement de seconde priorité
prévus pour les ports et les voies navigables ne suffiraient. Le programme
d'investissement, mis à part le port de San Pedro, est axé sur l'amélioration
des installations existantes plutôt que sur l'extension du réseau actuel de
transport.
Enseignement
71. La période couverte par le Plan intérimaire 1967-69 sera une période
de croiesanc@ économique ralentie un attendant lu premitre résultat@
tangibles de la mise en oeuvre du Programme de diversification agricole. Ce
ralentissement aura des répercussions dans tous les secteurs, y compris les
investissements et les finances publics qui sont examinés au Chapitre V
ci-dessous. Au-delà de 1970, la mission prévoit une reprise considérable.
Le taux de croissance des cultures industrielles devrait être, en moyenne,
supérieur à 7% par an, ce qui devrait accélérer le développement des autres
secteurs. Le taux de croissance global du PIB pourrait alors atteindre
environ 6,5% par an de 1970 à 1975, à prix constants.
N Les estimations entre parenthèses ont été obtenues par la mission en évaluant
les données relatives à la production à prix constants figurant au Tableau 7 de l'Annex
Toutes les autres estimations relatives à 1960 et à 1965 sont celles du Ministère
du Plan.
- 23-
Effectifs Projections
1965 1970 1975
Produits alimentaires et boissons 15,7 16,0 16,0
Matières premières et produits
intermédiaires 13,8 18,0 26,0
Biens d'équipement 15,0 19,0 28,0
Autres biens de consommation 19,7 2h,0 30,0
Introduction
78. Dans ces conditions, le Ministère du Plan a bien fait de ne comprendre dans
son plan intermédiaire pour 1967-70 que les projets hautement prioritaires et de
diviser les investissements publics prévus en deux parties, la première appelée
"noyau garanti" étant assurée, et la seconde appelée "tranche optionnelle"
dépendant du montant du financement disponible. Tandis que le Gouvernement espère
exécuter les deux catégories d'investissements, la mission craint qu'il soit
difficile de financer plus que l'équivalent du noyau garanti, ce qui représenterait
encore une augmentation sensible des investissements publics par rapport aux
années précédentes.
80. Au cours des sept dernières années, la planification à long terme a eu peu
d'influence sur le développement économique du pays en général, et sur la politique
gouvernementale d'investissements en particulier, bien que le secteur privé aussi
bien que le secteur public aient dans l'ensemble atteint leurs objectifs globaux,
et même, à quelques exceptions près, les objectifs fixés individuellement pour
chaque secteur. Il est probable qu'à l'avenir la planification deviendra plus
importante et que l'influence de la planification àmoyen et long terme sur les
décisions gouvernementales a'accroitra, étant donné qu'au cours de la période de
transition actuelle, la réalisation des objectifs du Plan et de la croissance
économique générale ne sera pas aussi facile que pendant la période de prospérité
passée. Le Ministère du Plan eit bien équipé en experts, et il est en mesure de
participer plus activement aux décisions gouvernementales. La structure et
l'organisation du Ministère ont été récemment étudiées par un expert en planification
de la Banque Mondiale, et une partie de ses recommandations ont déjà été appliquées.
82. Les résultats obtenus correspondent dans l'ensemble aux objectifs des
Perspectives décennales. Entre 1960 et 1965, le taux moyen de croissance du PNB
s'est établi aux alentours de 8% aux prix constants, ce qui correspond exactement
aux prévisions des Perspectives décennales. Le montant effectif des investissements
publics aux pri courants pour les six années de 1960 à 1965 a été de 80 milliards
de francs CFA -!, soit un peu moins que les 79 milliards de francs CFA aux prix
constante prévus dans la version 1962 du Plan. En revanche, les investissements
privés, y compris les investissements effectués par les entreprises publiques, ont
atteint 109 milliards de francs CFA, dépassant de beaucoup l'objectif de 80 milliards
de francs CFA fixé par le Plan. Cependant, l'accroissement des investissements n'a
pas progressé régulièrement. Les investissements, tant publics que privés, sont
demeurées à un niveau plus ou moins stationnaire au cours des trois années de 1961 à
1963, puis ont subitement augmenté de 40% en 1964 et sont restés à ce niveau en
1965 et 1966.
Investissements fixes:
1960 1961 1962 1963 1964 1965 1966
(en~illiardsde francs CFA aux-prix courants)
Industries manufacturières ) 20 )
) 18,5 ) + 15,5
Energie )
Logement et services 25,5 39,5 + 1h
Plantations de type industriel _0 5 + 1
86. Dans le secteur industriel, les investissements réels ont dépassé les
objectifs du plan, notamment en ce qui concerne les industries d'exportation
comme celles du bois et des conserves et, dans une moindre mesure, en ce qui
concerne d'autres industries importantes du point de vue des exportations, alors
que les investissements effectués dans les industries fondées entièrement sur
le marché local n'ont pas atteint les objectifs du plan.
La planification actuelle.
Comme l'indiquent les documents du plan, il est probable que le programme agricole
ne sera pas entièrement exécuté, notamment en raison des retards prévisibles dans
la mise en oeuvre du programme de plantation de l'hévea. Néanmoins, les
investissements agricoles atteindront probablement quelque 5 milliards de francs CFA
par an, contre 3 milliards de francs CFA en 1966 et une moyenne inférieure à
2 milliards de francs CFA pour les 7 dernières années. Au contraire, les
investissements prévus dans les ports pourraient dépasser les objectifs du plan
de plus de 2 milliards de francs CFA, si le port de San Pedro était construit
- 31-
92. Au cours des 6 années de 1960 à 1965, le montant total des investissements
publics a été de l'ordre de 85,h milliards de francs CFA, dont 78,h milliards
fournis par l'Etat et 7 milliards provenant des ressources propres des entreprises
publiques (considérées dans les comptes de la nation comme des investissements
privés) _V.
En outre, 2,6 milliards de francs CFA ont été investis directement par "les
administrations autres que l'Etat".
- 32 -
Financement
Investissements de l'Etat:
dans le budget ordinaire 10,2
dans d'autres budgets 68278,ij
Entreprises publiques 7,0
Amortissement de la dette:
conventions à paiements différés L,7
prgts 7,0
94. Il apparait que l'excédent budgétaire représente 62 pour cent du total des
ressources disponibles. Les ressources étant largement supérieures aux
investissements effectifs, l'excédent budgétaire représente les trois quarts du
total des investissements. Cette proportion importante s'explique par le taux
élevé de l'épargne publique qui représentait presque 30 pour cent des recettes
de l'Etat au cours de la période 1960-1965. En revanche, l'épargne intérieure
n'a guère été mobilisée pour financer les investissements de l'Etat, car la
majeure artie de l'épargne collectée par l'intermédiaire du FNI et de la
SONAFI -' a été utilisée pour financer la participation de l'Etat dans les
secteurs privé et semi-public.
96. Ainsi que nous le faisions remarquer à la page 30, l'Etat se propose
d'investir quelque 79 milliards de francs CFA au cours de la période couverte
par le plan triennal, dont 5 milliards de francs CFA en dépenses couvertes par
le budget ordinaire et 7,5 miliards de francs CFA en dépenses financées par
les ressources des entreprises publiques. Le Plan compte sur la disponibilité
de 80 milliards de francs CFA. Cependant, la Mission prévoit que les ressources
seront seulement d'environ 66 milliards de francs CFA, répartis comme suit:
En milliards de francs CFA
Estimations Estimations
officielles de la Mission
Ressources intérieures
Excédent budgetaire
y compris les intérgts de la dette
extérieure: 52,k
non compris les intérêts de la
dette extérieure: -3A4 k9 35,k
Ressources des entreprises publiques 7,5 7,5
Contribution de l'épargne intérieure 3 2,7
Financement extérieur a/
Aide sous forme de dons 9 10
Prèts (bruts) 12 il
Conventions à paiements différés (bruts) 12 12
33 33
Amortissement de la dette extérieure -L2,5 bJ 13,0
Financement extérieur, net 20,5 20
Total des ressources destinées aux
investissements publics 800 65,6
a/ Etat uniquement; on admet que les déboursements au titre des prêts en faveur
des entreprises publiques et, le remboursement par les entreprises s'annuleront
en atteignant de part et d'autre le montant de 1 milliard de francs CFA. A peu
de chose près, c'était la situation en 1965 et 1966.
b/ Dont 9,5 au titre des dettes déjà contractées au milieu de 1966 et 3,0 au titre
des dettes qui seraient contractées après cette date.
Les détails des hypothèses officielles et des hypothèses sur lesquelles ont été
fondées les estimations de la Mission figurent à l'Annexe II.
- 3h -
10. C'est dans ce dessein qu'a été créé en 1961 le Fonds National
d'Investissements (FNI) et en 1963 la Société Nationale Financière (SONAFI).
La contribution au FNI est une sorte d'épargne obligatoire, et est utilisée
pour encourager les investissements. Ses fonds proviennent d'un prélèvement
spécial de 10 pour cent sur les revenus commerciaux et de 16 pour cent sur
les revenus fonciers, les prélèvenents sont remboursées au contribuable
s'il effectue de nouveaux investissements pour un montant minimum égal au
triple de celui de ses contribution au FNI. Dans le cas contraire, les
contribution versées peuvent être converties en obligations SONAFI (20 ans
à 6 pour cent), si le contribuable est disposé à souscrire de ses propres
ressources à un montant égal de fonds SONAFI. Les contributions FNI non
employées sont automatiquement converties au bout de deux ans en bons d'Etat
remboursables en LO ans et portant un intérêt de 2,5 pour cent. Jusqu'à
la fin de 1965, 2,3 milliards de francs CFA ont été collectés, dont 500
millions ont été remboursés avant la fin de 1966.
105. Jusqu'à la fin de 1965, la SONAFI a émis deux séries d'obligations sur
le marché intérieur. Elle se pronosait d'en émettre une troisième au début de
1967. La SONAFI a recueilli 1,36 milliard de francs CFA, dont environ
500 millions provenant de conversions du FNI. De plus, elle a reçu de l'Etat
et du ENI des a-ances à court terme d'un montant approximatif d'un milliard
de francs CFA. L'objet de la SONAFI est de stimuler les investissements
privés en participant à de nouvelles entreprises et en réduisant ainsi les
capitaux privés nécessaires. Ses principaux investissements à ce jour ont
été une participation de 51 pour cent dans la plus grande des deux plantations
de caoutchouc, en vue de l'expansion du programme initial de plantation
(1,5 milliard de francs CFA) et une participation de 50 pour cent dans la
compagnie d'électricité locale (500 millions de francs CFA), qui lui a été
cédée par l'Etat. Elle a par ailleurs acquis des participations moins
importantes dans diverses autres sociétés y compris la raffinerie de pétrole.
Son effet stimulateur sur les investissements privés a été plut8t réduit,
sauf dans le cas des plantations de caoutchouc où les problèmes de financement
bloquaient jusqu'alors toute nouvelle expansion.
Epargne
du maintien d'un taux d'investissement proche de 20 pour cent du PIB. Un taux aussi
élevé suppose des difficultés de financement et un effort en vue d'augmenter
les recettes de l'Etat. Il semble que le Gouvernement soit prgt à se servir
des possibilités existantes en matière de relèvement des imp8ts, bien qu'il
ait conscience de certaines limites en matière de politique fiscale. Un
relèvement des imp8ts serait supporté principalement par les milieux d'affaires
et pourrait avoir des répercussions disproportionnées sur les investissements
privés tant étrangers que locaux. Le maintien de l'épargne nationale privée
à un taux élevé (qui passera, sur la base des chiffres indiqués dans le tableau
ci-dessus, de 10 pour cent des revenus disponibles en 1965 à plus de 12 pour cent
en 1975) s'accorde avec le maintien, qu'il est essentiel d'assurer, d'un climat
propice à l'entreprise privée et de perspectives attrayantes pour l'utilisation
de l'épargne privée.
110. Sur la base des tendances constatées dans le passé, on peut s'attendré
a ce que les apports de capitaux privés couvrent une part importante de ces
besoins. Ainsi qu'il a été dit plus haut, les capitaux privés à long terme
ont afflué en C8te d'Ivoire à un rythme moyen de h,5 milliards de francs CFA
au cours des dernières années. En 1965, les apports de capitaux privés ont
atteint près de h,5 milliards de francs CFA, mais en revanche, la CBte d'Ivoire
a dû faire face à des sorties de capitaux à court terme. Pour la période
1967/1968, il ne semble pas probable que ce niveau puisse 8tre relevé, étant
donné la perspective d'un ralentissement global des investissements privés.
Cependant, d'ici à 1970, un accroissement modéré pourrait être escompté,
jusquigaxenvirons de 5 milliards de francs CFA, et d'ici à 1975, il semblerait
possible d'atteindre le chiffre de 7 milliards de francs CFA, en conséquence
de la reprise des investissements prévue pour la période 1970-75.
Projets
Ressources/ Amortissement Non susceptibles Susceptibles
utilisation Total de la dette d'un financement extérieur
Excédent
budgétaires 1h
Emprunts intérieurs 1
Utilisation des
réserves ou autres
ressources locales 2
Total des ressources
locales 17 6 7 4)
Besoins en prgts ) .. 12
extérieurs 8 8)
Dons extérieurs 3 3
Total 28 6 7 15
- L2-
Comptes en capital
Agriculture
1 L'Accord International sur le Café prévoit un contingent global pour les huit
pays (Cameroun, Congo, C8te d'Ivoire, Dahomey, Gabon, Madagascar, République
Centrafricaine, Togo) membres de l'Organisation Africaine et Malgache du Café (OAMC).
L'OAMC répartit le contingent global parmi ses membres selon une procédure à la fois
souple et empirique.
ANNEXE I
page 3
toutes sortes, il ne fait pas de doute que les perspectives à long terme dans
ce secteur sont très prometteuses.
12. Les autres cultures principales de type moderne qui figurent aux programmes
de diversification agricole sont le caoutchouc, le coton et l'ananas. 15.000
hectares d'hévéas ont été plantés à la fin de 1966, sur un programme à long terme
intéressant un total de 35.000 hectares. La production de caoutchouc pourrait
dépasser 15.000 tonnes d'ici à 1973 et atteindre 28.000 tonnes en 1980, à condition
que les programmes de plantation se poursuivent. Cependant, étant donné le rapport
actuel entre le prix de revient et le prix de vente, le rendement financier probable
du caoutchouc n'est pas des plus attrayants. Des encouragements spéciaux pourraient
être justifiés si le rendement économique devait être sensiblement plus élevé
que le rendement financier. Mais le développement des plantations de caoutchouc
pose un problème spécial, puisque la quasi totalité de la main-d'oeuvre vient de
ltétranger, étant donné que jusqu'à présent les Ivoiriens n'ont pas manifesté
A raison de .300.000 francs CFA par hectare pour les 27.000 hectares de
plantations de 1'Etat, ou de "plantations villageoises" et 150.000 francs CFA
par hectare pour les cultivateurs indépendants, leur propre main-d'oeuvre non
comprise.
2/ C'est-à-dire U .000 francs CFA par tonnes d'huile plus 15 pour cent pour la
valeur des graines (c'est-à-dire une valeur totale par tonne d'huile, graines
comprises, de 51.000 francs CFA).
ANNEXE I
page 5-
20. Les coûts de production des industries de transformation du bois sont élevés,
si on les compare aux coûts des principaux pays consommateurs, et l'exportation
de grumes est plus avantageuse que celle de produits semi-finis. Ainsi, l'insistance
du Gouvernement pour faire transformer sur place une proportion de plus en plus
importante de bois tend à réduire les avantages comparatifs à l'exportation des
compagnies forestières de même que le volume global de la production des industries
forestières. L'augmentation de la valeur ajoutée des industries forestières
et connexes feront plus que campenser une certaine diminution de volume.
21. Le reboisement n'a pratiquement pas encore ccmmencé. Les nouveaux règlements
forestiers prévoient cependant l'application d'une taxe spéciale de 2 pour cent
sur la valeur des grumes exportées, en vue de financer une partie d'un programme
de reboisement de 5.000 hectares par an C'est à cet effet qu'a été créée une
nouvelle entreprise publique autonome _, qui ccmpte dépenser quelque 500 millions
de francs CFA par an, dont 250 à 300 millions seront financés grâce à la nouvelle
taxe sur les exportations, le restant devant être couvert par des prêts à long terme
accordés par des institutions financières internationales.
La Pêche
23. Jusqu'à présent, la pêche au thon a été pratiquée par des chalutiers
étrangers non stationnés en permanence à Abidjan, mais opérant à partie de ce
port une partie de l'année. Pour se garantir une livraison régulière, les
deux conserveries de thon d'Abidjan viennent de passer commande de 5 thoniers.
La pêche et la mise en conserve du thon augmenteront à l'avenir, surtout en
vue de l'exportation. La mise en conserve des sardines destinées à la
consommation locale a débuté en 1966, mais le prix du poisson est trop élevé
pour faire face à la concurrence des conserves d'importation.
2h. Les investissements publics d'un faible montant prévus dans le domaine
de la pêche au cours de la période du Plan Triennal (1967-1969) comprennent
une participation de l'Etat dans une des sociétés de pêche et de conserves et
dans la poursuite des travaux d'agradissement du port de p6che d'Abidjan.
Compte tenu des agrandissements considérables de 196h, d'une part, et de
l'achèvement des nouveaux projets en 1967, le port de pêche sera en mesure au
cours de la prochaine décennie de faire face à tous les besoins, y compris en
matière de réparations. Cependant les installations de congélation pourraient
devenir insuffisantes dans un délai de quelques années.
25. Les industries extractives comptent pour moins d'un demi pour cent du
total du PNB, avec une valeur ajoutée d'environ 1 milliard de francs CFA en 1965.
Elles ne comportent qu'une mine de manganèse, dont la production s'établit
autour de 150.000 tonnes par an, et deux mines de diamant. La prospections des
minerais et du pétrole se poursuit depuis des années et des dép8ts de divers
minerais ont été trouvés, quoique aucun ne soit exploitable sur une base commerciale.
Le Plan Triennal 1967-1969 prévoit quelque 2,7 milliards de francs CFA pour des
études enquêtes et prospections, principalement des enquêtes géologiques.
Industries
26. Le secteur industriel est l'un des plus progressifs de l'économie ivoirienne,
avec un taux de croissance qui n'est dépassé que par celui des transporte et de
l'exploitation des ressources forestières. Entre 1958 et 1965, la valeur ajoutée
dans l'industrie a plus que triplé, augmentant à un rythme annuel moyen de plus
de 20 pour cent. Il a résulté de cette croissance rapide que la contribution du
secteur industriel au PNB est passée de 5 pour cent en 1958 à 6,5 pour cent en
1962 pour atteindre presque 9 pour cent en 1965. L'industrie représentait en
196ù 12 pour cent de tous les emplois salariés, mais ne comptait que pour un
pour cent seulement du total de la population active.
ANNEXE I
page 9
29. Les exportation de produits manufacturés vers les pays voisins deviennent
de plus en plus difficiles étant donné que ces pays ont tous déjà mis en route
leurs propres programmes d'industrialisation, qui prévoient très souvent la création
d'entreprises industrielles similaires à celles qui existent déjà en Côte d'Ivoire.
L'Union douanière d'Afrique occidentale, dont la Cte d'Ivoire est membre, a été
créée pour combattre cette tendance et pour établir un degré raisonnable de
spécialisation entre ses pays membres. Jusqu'ici, ce système préférentiel
(réduction de 50 pour cent sur les droits et taxes à l'importation) a eu peu
'de résultats visibles sur le développement de l'industrie dans les pays membres.
Si l'on ne prend pas les mesures nécessaires pour la rendre plus efficace, l'Union
douanière ne parviendra pas à créer un marché réellement unifié, qui est une
condition essentielle pour le développement futur des industries de transformation
en Afrique occidentale. Le ralentissement du rythme de croissance des industries
de transformation en COte d'Ivoire en 1965 et 1966 résulte en partie de difficultés
d'exportation dans plusieurs branches créées en vue d'exporter une partie de leur
production vers les pays voisins.
ANNEIE I
page 10
32. Entre 1960 et 1965, quelque 20 milliards de francs CFA ont été investis
dans de nouvelles entreprises industrielles, soit un chiffre supérieur d'environ
h milliards de francs CFA (25 pour cent) aux prévisions des Perspectives Décennales
1960-1970. C'e§t surtout dans le secteur des exportations que les investissemèùts
effectifs ont dépassé les objectifs fixés par le Plan: en effet, les investissements
dans les industries forestières ont représenté plus du double des objectifs du
Plan. En revanche, les entreprises industrielles de transformation travaillant
exclusivement pour le marché intérieur n'ont pas atteint les objectifs
d'investissements du Plan. Ces investissements ont été financés pour la plupart
grâce à des capitaux privés, surtout français et à des réinvestissements. Le
reste provient surtout de prets à moyen terme consentis par les banques
coimerciales locales, réescomptés par la Banque Centrale, ou de prêts à long
terme accordés par le Crédit de la C8te d'Ivoire, organisme semi-public et
refinancés par la CCCE. Pour les opérations les p,ls importanteý cette dernière
source de financement a été remplacée par la BIDI Y, créée en 196h, sous
forme d'une banque d'affaires privée, dans laquelle l'Etat détient une participation
de 21 pour cent et la SFI une participation de 7 pour cent.
3h. L'augmentation des exportations vers les pays industrialisés est freinée
du fait que la C8te d'Ivoire est un pays cher, à colts de production élevés et
qui ne possède que peu d'industries en mesure d'exporter à des prix compétitifs
sur le marché mondial (comme les conserveries d'ananas et de thon). L'industrie
du bois est déjà marginale et son expansion récente a été le résultat d'une
pression considérable de l'Etat plutôt que des perspectives de profits
exceptionnels; quant à l'industrie du café concentré, elle ne parait pas encore
rentable. La diversification des exportations de produits manufacturés sera
donc malaisée en l'absence d'encouragements spéciaux. Si l'on part de l'hypothèse
d'un développement satisfaisant et continu des industries d'exportation actuelles,
d'une part, et de la création de quelquesnouvelles entreprises de substitution
des importations, d'autre part la Mission estime qu'un taux moyen de croissance
d'environ 9 pour cent peut être possible entre 1966 et 1970, contre un taux de
17,7 pour cent réalisé entre 1960 et 1965, et un taux de 18 pour cent prévu par
le Plan.
Energie et électricité
37. C'est en août 1965 que la raffinerie de pétrole est entrée en activité à
Abidjan. Elle représente un investissement total de h,3 milliards de francs
CFA. Sa capacité de production de 750.000 tonnes de produits finis est de loin
supérieure au niveau de consommation de la C8te d'Ivoire, qui atteint environ
la moitié de ce chiffre, et qui a progressé au rythme de 13 pour cent environ par
an au cours des cinq dernières années. Afin d'amener la production au niveau
de la demande locale, principalement en essence, l'on envisage au cours des
ANNEXE I
page 13
39. Compte tenu du fait que l'on estime que le total des investissements
bruts augmentera de 7 pour cent par an entre 1966 et 1970, et de 7,6 pour cent
au cours des cinq années suivantes, on peut s'attendre à voir la production
du secteur du bâtiment et des travaux publics augmenter d'environ 6 et 8 pour
cent par an respectivement pendant ces deux périodes, alors que le Plan prévoit
un taux d'accroissement annuel moyen de 9,5 pour cent entre 1965 et 1970.
Transports
h0. Le secteur des transports occupe une place très importante dans les
programmes de développement de la C8te d'Ivoire. Les Perspectives Décennales
1960-1970 avaient affecté 57,8 milliards de francs CFA, soit environ 30 pour
cent du total des investissements publics au secteur des transports. En fait
les dépenses en matière de transports n'ont atteint que 31,1 milliards de
francs CFA, soit plus de 33 pour cent du total des investissements publics
entre 1960 et 1965, le secteur des transports étant l'un des secteurs dans
lesquels les investissements réels se sont approchés des objectifs du Plan.
Le Plan Triennal 1967-1969 prévoit en première priorité l'investissement de
17,2 milliards de francs CFA dans le secteur des transports, ce qui équivaut
a quelque 5,7 milliards de francs CFA par an, contre h,L milliards de francs
CFA par an dépensés entre 1960 et 1966. Plus de la moitié des investissements
de première priorité concernent les routes, le reste étant réparti entre les
chemins de fer, les ports et voies fluviales intérieures, les télécommunications
et les aérodromes. Si le port de San Pedro était construit pendant la période
du Plan, ni l'investissement de première priorité de 2 milliards de francs CFA,
ni l'investissement de seconde priorité de 2,9 milliards de francs CFA, prévus
pour les ports et voies fluviales intérieures ne seraient suffisants. Sauf
en ce qui concerne la construction du port de San Pedro et du réseau routier connexe,
le programme d'investissement dans le secteur des transports s'intéresse à
l'amélioration du réseau actuel plutôt qu'à son extension.
L2. Le prix moyen par tonne-km ayant diminué de 7,8 francs CFA en 1956 à
6,3 francs CFA en 1965, le chemin de fer a été en mesure depuis 1959 de couvrir
ses dépenses ordinaires et de financer sur ses recettes courantes presque 5 milliards
de francs CFA de nouveaux investissements. Les L00 premiers kilomètres ayant
été construits à des fins militaires, sans grand souci du coût d'exploitation,
cette voie ferrée laisse beaucoup à désirer. En 1962 un programme de remise en
état des voies a été amorcé, financé pour 60 pour cent par les deux gouvernements
à fonds perdu, et pour L0 pour cent par le chemin de fer sur ses recettes courantes.
La partie la plus difficile et la plus onéreuse sera vraisemblablement entreprise
en 1967. Elle sera financée par un prêt de 6 à 7 millions de dollars accordé
par le FED ou la Banque Européenne d'Investissement. Le FAC et le FED ont financé
divers projets d'investissements de ce chemin de fer, notamment l'achat de nouveaux
matériels roulants. L'orientation du nouveau Plan Triennal vers le développement
de l'arrière-pays exercera une influence bénéfique sur l'accroissement du trafic
ferroviaire, tandis que l'extension du réseau routier tend à nuire au chemin de
fer. Le Plan Triennal prévoit en première priorité un investissement annuel de
presque 1 milliard de francs CFA, contre un investissement annuel réel de 0,7
milliard de francs CFA au cours des sept dernières années.
43. Le pays est maintenant doté de quelque 3L.000 km de routes, dont 55 pour
cent sont carrossables en toute saison. Avec presque 0,1 km de routes modernes
par kilomètre carré, la Côte d'Ivoire dispose de l'un des plus importants réseaux
routiers d'Afrique tropicale. Entre 1960 et 1966, quelque 16 milliards de francs
CFA ont été dépensés pour l'extension et la modernisation du réseau routier.
La longueur totale des routes carrossables en toute saison a presque doublé et
le réseau routier dans son ensemble s'est accru de plus de 30 pour cent. Les
constructions de routes ont été financées dans une large mesure gràce aux crédits-
fournisseurs. Le Plan Triennal 1967-1969 prévoit en première priorité un
investissement dans le secteur routier de 9 milliards de francs CFA, soit
3 milliards de francs CFA par an, contre 2,3 milliards de francs CFA par an au
cours des dernières années.
hh. Les principales liaisons ayant été établies au cours de la période coloniale,
les investissements dans le réseau routier ont été et resteront concentrés sur
l'amélioration des routes existantes et la construction de nouvelles pistes
desservant les marchés. Les principaux projets routiers en cours concernent
ANNEXE I
page 15
Enseignement
nord, moins de 15 pour cent des enfants d'ge scolaire vont à l'école,
ce qui correspond au pourcentage le moins élevé du pays. En moyenne,
les deux tiers des élèves sont des garçons. Le nombre moyen d'élèves par
professeur est élevé (h5), et la qualité de l'enseignement est insuffisante,
puisque un peu plus d'un tiers seulement de tous les instituteurs sont
entièrement qualifiés. Moins de la moitié des investissements annuels de
370 millions de francs CFA prévus dans les Perspectives Décennales ont été
réalisés entre 1960 et 1966.
1. Ainsi qu'il est indiqué dans le rapport (paragraphe 96), les ressources
disponibles pour le financement des investissements publics ont été estimées par
les services officiels et par la Mission comme suit:
Ressources intérieures
Excédent budgétaire
y compris les intérêts de la dette extérieure : 52,h
non compris les intérgts de la dette
extérieure :- 3,h h9 35,h
Ressources des entreprises publiques 7,5 7,5
Contribution de 1tépargne intérieure 3 2,7
59,5 45,6
Financement extérieur
33 33
Amortissement de la dette extérieure - 125 -13
Les divers facteurs responsables des différences entre les deux estimations sont
examinés aux paragraphes suivants.
Ressources intérieures
Excédent 16 1l 10,4 12 13 14
ANNEXE II
Page 2
Les chiffres disponibles pour 1965 étaient les suivants: 48,9 pour les recettes,
32,3 pour les dépenses. Un montant de 2,3 milliards de franco CFA, qui représente
les remboursements d'un budget à un autre, a été déduit déduit des deux chiffres.
3. Les recettes ont été estimées pour 1966 et projetées pour 1970. Les
estimations pour 1966 sont fondées sur la tendance entre 1965 et 1966, telle
qu'elle ressort de la comparaison des recettes effectives des neuf premiers mois.
Le résultat s'accorde avec le ralentissement réel des importations entre 1965 et
1966.
La différence entre les 58,8 milliards de francs CFA représentant le total des
recettes en 1970 dans ce tableau et le chiffre correspondant de 57 milliards de
francs CFA figurant au tableau du paragraphe 2 ci-dessus, consiste .en taxes à
l'exportation payées par la Caisse de Stabilisation et de Soutien des Prix des
Productions Agricoles, et qui lui seront remboursées, ainsi qu'en transferts aux
budgets des municipalités.
6. Les imp8te directs en 1970 ont été évalués comme suit: La valeur ajoutée du
secteur non agricole doit progresser de 31% entre 1965 et 1970, c'est-à-dire que l'on
s'attend qu'elle passe de 143,1 à 187,4 milliards de francs CFA. L'expérience de 1960
à 1965 montre que les imp8ts directs ont progressé plus rapidement que la valeur
ajoutée des exportations non agricoles, le coefficient entre les deux accroissements
étant de 1,55. Le m^me coefficient appliqu6 aux 31% ci-dessus indiquerait un progrès
probable de 48% en matière d'impôta directs. Les imp8ts directs ayant rapporté 7,2
ANNEXE II
Page 3
milliards de francs CFA en 1965, devraient rapporter 10,7 milliards de francs CFA
en 1970. L'accroissement des impôts directs entre 1960 et 1965 n'a pas été dû
uniquement au progrès économique, mais également aux améliorations administratives
dans le domaine fiscal. L'estimation ci-dessus pour 1970 implique une amélioration
similaire entre 1965 et 1970. Non seulement cette amélioration est possible, étant
donné que le rapport entre les recouvrements et les émissions ne s'établit encore
qu'aux alentours de 55%, mais il semble bien que les progrès sont déjà en cours.
................. 1 9 7 0................
Estimations Estimations
1965 officielles de la Mission Différences
(en milliards de francs CFA)
30,6 3h 37 39 4l 43
Ces chiffres comprennent les intérêts de la dette. L'augmentation de 57% des
dépenses ordinaires entre 1960 et 1965, représente un accroissement moyen de 12% par
an. Les dépenses ordinaires de 1966 estimées par la Mission dépassent les dépenses
ordinaires de 1965 d'un peu plus de 11%. Danae tableau ci-dessus, l'augmentation
est de 41% de 1965 à 1970, et de 27% entre 1966 et 1970. Elle représente environ
6% par an au cours de ces quatre dernières années. Cela suppose que le rythme
d'expansion des dépenses ordinaires serait sensiblement ralenti. Dans le passé,
les dépenses ordinaires progressaient moins rapidement que les recettes (en 1960-
1965, 57% pour les dépenses, contre 89% pour les recettes), ce qui permettait une
augmentation plus rapide de l'excédent budgétaire (plus 150% au cours de la même
période de cinq ans). Etant donné qu'il est vraisemblable que l'accroissement des
recettes de 1966 à 1970 sera également de 27%, le taux d'accroissement des dépenses
doit être ralenti, si le montant des excédents annuels doit toujours augmenter par
rapport au niveau relativement bas de 1966; (11 milliards de francs CFA contre 14
milliards de francs CFA en 1964 et 16 milliards en 1966). Considérant que des
augmentations de dépenses sont justifiées par les mesures que les autorités
comptent prendre dans les divers secteurs, comme ceux de l'enseignement, de la
santé publique, de la vulgarisation et de la régionalisation agricoles, le taux
d'accroissement des dépenses retenu ici implique de sévères économies sur les
dépenses non prioritaires.
Eb 1966, les dons ont atteint 3,6 milliards de francs CFA et les prêts 1,6 milliard
de francs CFA. Pour les trois années de 1967 à 1969, la Mission a estimé que les
dons atteindraient 8 milliards de francs CFA. Les estimations de 10 milliards de
francs CFA comprennent les décaissement de prêts relatifs aux projets actuellement
examinés par la Banque, pour un total estimé provisoirement à 3 milliards de francs
CFA.
En milliards de
francs CFA
15. Les amortissements et les intérêts de la dette extérieure au cours des trois
mêmes années 1967-1969 ont été estimés par la Mission comme suit:
13,0 3, 16,4
ANNEKE II
Page 6
APPENDICE STATISTIQUE
Tableau NO
1. Utilisation du sol
6. Prix
7. Cultures commerciales
9. Elevage
10. POche
11. Sylviculture
12. Mines
17. Electricité
Tableau No
1. Non cultivable
Etendues d'eau,
marais,etc. 1.700 500 4.000 6.200 19
Ivoiriens et autres
Africains résidant Africains résidant
en permanence en temporairement en
C8te d'Ivoire C8te d'Ivoire Non Africains Population totale
Hommes fenes Total Homes Femes Total Hommes Femmes Total Hommes Femmes Total
Total 2.000 1.950 3.950 260 100 360 16 14 30 2.276 2.064 h.3h0
Moins de 15 ans 875 825 1.700 ho ho 80 5 5 10 920 870 1.790
5 - 14 480 hho 920 20 20 ho 2 2 h 502 462 964
Adultes de plus de
60 ans 70 90 160 - - - 0, 3 0,2 0,5 70 90 160
Agriculture, forêts,
pêche 78.00 80.000 8I.700 87.500 90.300
Total ou
Région Nord Centre Sud Abidjan moyenne
Population non-africaine
Population africaine
2 Revenu mensuel estimé à 200.000 Fr. CFA par salarié, soit 2,h millions
de Fr. CFA par an pour 50% de la population non-«fricaine.
Tableau > : Produit intérieur brut, par industrie d'origine
(en illiards de Fr. CFA aux prix courants)
PIB aux prix du marché' 110 126.9 15h.9 l72ý,5 182,6 208ý,l 2h9.5 2h7ý,9
Importations de biens -
et services 25 29.3 36e5 50A h7l7 51,1 66ý,7 66,6
Formation de capital
intérieur brut 15 14,4 21,5 29,0 21,8 32,5 48,8 0.5
privé 9 5,7 9,9 14,1 15,5 19,0 24,2 25,8 23
publie 6 5,2 10,3 11,5 11,2 11,3 18,2 18,1 17
modifications des stocke - 3,5 1,3 3,h - h,9 2,2 6,4 - O,h
Exportation de biens et
de services 3h 39j,4 45.3 52.,8 53.p4 63,1 81,0 77,4
Pourcentage brut
d'investissement
(en % du PNB monétaire)
Total ?/ 17,2 14,3 19,1 21,9 16,0 20,0 23,9 21,6
Secteur privé 31 10,3 5,6 8,8 10,7 11,4 11,6 11,9 12,8
Secteur publie 6,9 5,2 9,1 8,7 8,3 6,9 8,9 9,0
PIB aux prix du marché llOpO 126.,9 15h.,g 172,5 182,6 208,1 249,5 2h7,9
Consommation totale 8610 102,h 12h16 l4lil 15591 163.,6 186A 193.,6
Epargne en % du PIB 21,8 19,3 19,5 18,3 15,0 21,4 25,2 21,9
Epargne en % du PIB
monétaire 27,6 24,3 26,8 23,8 20,2 27,3 30,9 27,0
Moyennes mensuelles 1956 1958 1960 1961 1962 1963 196L l965 1966
Indice général 67,7 93,8 100,0 105,1 108,2 109,5 113,5 118,0 120,8
Alimentation 6L,0 93,0 100,0 102,0 105,0 106,0 109,6 115,k 117,5
Services publics 89,0 99,0 100,0 101,0 99,0 99,0 97,9 97,6
Vêtements, ustensiles
de ménage 6,0 91,0 100,0 108,0 116,0 121,0 123,9 130,1
Entretien, santé .. ... 100,0 ... 113,0 11>,0 ll,8 118,5
Services 54,o 92,0 100,0 109,0 110,0 110,0 117,0 117,0
Divers 79,0 101,0 100,0 110,0 113,0 115,0 119,9 123,8
Indice général 79,9 93,1 100,0 99,8 100,9 101,2 10L,5 10L,7
Les indices ont été ajustés par rapport à la période de base de 1956 de façon
à prendre 1960 pour période de base.
1950-
1954 1956 1958 1960 1961 1962 1963 1964 1965 1966 1967
Production (en milliers de tonnes)
Café 221 394 469 476 506 520 531 560 558
Cacao 172 226 213 239 268 288 321 361 366
Bananes 1 1 h 8 9 9 10 10 10
Ananas 2 0 0 1 1 1 2 2 3
Palmiers à huile 5 5 5 6 6 8 10 13 19 28
Coton 95 U1 81 72 53 61 78 47 39
Tabac 2 1 6 5 6 7 8 8 8
Caoutchouc - 1 5 8 9 10 i1 il il 12
Superficie totale 48 739 183 815 858 904 971 1,012 1,01
y/ Plantations seulement.
Sources: Situation Economique de la C8te d'Ivoire, 1964.
Inventaire Economique et Social de Ja C8te d'Ivoire, 1947-1958.
Tableau 8
1950-
1954 1956 1958 1960 1961 1962 1963 1964 1965 1966
Production (en milliers de tonnes)
Céréales 203 193 227 390 314 480 h6h 504 510
Paddy 112 94 71 160 156 229 219 248 240
Mais 46 49 83 147 99 170 168 176 179
Millet 29 30 34 41 27 42 34 37 44
Sorgho l 15 34 37 28 34 35 35 39
Fonio (5) (5) (5) 5 4 5 8 8 8
Igname 1.083 1,30 1,074 1,900 1.526 1,934 1.859 1.792 1.831
Manioc 566 401 644 800 760 859 978 1,150 1,230
Banane plantain 435 hl9 h77 851 979 1,092 1,068 1,040 1,055
Taros 60 124 97 103 97 110 116 128 141
Arachide 16 1I lU 2h 20 29 31 36 h0
Patate 9 12 40 44 49 46 54 56 65
Cola b... .. 23 3h 28 28 30 36 ...
Céréales 433 469 550 568 524 621 6h1 673 675
Paddy 190 205 206 218 206 260 244 271 261
Mais 1146 139 188 206 187 223 248 25h 259
Millet 67 79 91 84 78 86 85 83 86
Sorgho 21 37 56 51 44 42 50 49 53
Fonio (9) (9) (9) 9 9 10 14 16 16
Igname 158 188 182 211 200 239 246 243 249
Manioc 136 128 142 154 153 175 208 220 227
Banane plantain 83 98 113 161 192 197 191 170 174
Taros 24 47 44 42 41 47 45 48 50
Arachide 32 26 32 37 h8 52 59 62 67
Patate 4 6 17 20 26 19 28 25 27
Superficie
totale 870 962 1,080 1.193 1.184 1.350 1.418 1.hhl 1.h69
A. Cheptel
B. Abattage contr8lé
Bovins L2 50 58 57 55 6h 75 81
Ovins ( (
Caprins 21 19 21 31 23 2L 22 25
Porcins h 5 h 5 7 8 9 9
C. Importations
1956 1957 1958 1959 1960 1961 1962 1963 196h~ 1965
Production
Nombre de
Bttiments de pSche 20 23 37 48 50 56 64 66 66 68
y Valeur à quai.
Moyenne
1950-1954 1956 1958 1960 1961 1962 1963 1964 1965 1966
Production totale
(en milliers de m3 ) 262 442 657 1.061 1.241 1.446 1.808 2.259 2.500 2.500 E
Exporté sous- forme de grumes 155 275 467 839 996 1.161 1.478 1.859 1.905 1.822
1956 1957 1958 1959 1960 1961 1962 1963 1964 1965 1966
Production officielle 2 132 155 164 ... 150 163 184 176 200 198 185 E
Exportations 2 128 142 166 ... 199 539 414 214 210 204 180 E
Cr
CD
Tableau 13: Industries de transformation - Valeur de la production industrielle
Alimentation, boissons et tabac 2.952 3.496 5.213 5.845 7.449 8.780 11.017
Industrie du bois 1.528 1.951 2.401 3.097 3.618 5.100 7.716
Produits chimiques, graisses
et oléagineux 1.410 1.988 2.390 2.767 3.765 4.730 5.862
Textiles 1.151 1.442 1.940 2.403 3.247 4.100 4.270
Métallurgie 649 1.280 1.433 2.218 3.022 3.410 3.665
Divers 234 461 532 659 827 1.350 1.732
Alimentation, boissons et
tabac 100 118 177 198 252 297 373
Industrie du bois 100 128 157 202 236 333 505
Produits chimiques, graisses
et oléagineux 100 141 170 196 267 335 h16
Textiles 100 125 169 209 282 356 371
Métallurgie 100 197 220 341 465 525 566
Divers 100 197 227 282 353 577 740
Valeur totale de la production 100 134 175 21U 276 347 432
Sources: Les Comptes Economiques de la C8te d'Ivoire 1958-1960, par le Ministère des Finances et du Plan.
Comptabilité Economique Années 1960-1965, par le Ministère des Finances et du Plan, juillet 1966.
CD
0r-
Tableau 1h: Situation des principales industries de transformation en fin 1965
Industries exportatrices
Conserveries (ananas,
thon) 1.641 1.125 2.094 1.99h 95
Conditionnement du café,
café soluble, Cacao en
poudre 420 1.500 1.726 1.682 98
Industrie du bois 5.383 3.618 3.895 2.644 68
Nombre Chiffre
d'employés Investissement d'affaires Exportation
Industries exportatrices 46 34 30 73
Industries locales
contribuant de façon
appréciable aux
exportations 2f 28• 21 28 21
Industries purement
locales _3 26 45 42 6
dont:
Electricité 1
195/
1951 1952 1954 1956 1958 1960 1961 1962 1963 1964 196.
Capacitip installée (an kW)
Réseau d'Abidjan: Thermo 700 L.000 8.000 1h.000 14.000 12.000 12.000 24.000 36.000 36.000 36.000
Hydro - - - - - 19.800 19.800 19.800 19.800 49.800 49.800
Total 700 4,000 8.000 14.000 14.000 31.800 31.800 43.800 55.800 85.800 85.800
Réseau de Bouaké Thermo - - 1.000 1.000 2.100 2.100 2.100 4.100 h.100 6.100 6.100
Réseau des autres
grandes villes Thermo 150 150 150 350 1.550 3.700 4.300 4.450 5.020 7.570 •••
Réseau des petites
localités Thermo - - - - - 50 240 320 390 700 •••
Total de la
capacité installée 850 4.150 9.150 15.350 17.650 37.650 38.440 52.670 65.310 100.170
Nombre de réseaux 2 2 3 3 7 15 19 21 23 26
Nombre d'abonnés
Basse tension ... ... ... 10.565 16.443 20.115 24.653 28.771 33.931 42.092
Haute tension ... .. . .. 116 153 173 203 257 273 326
Total 1.700 3.115 5.660 10.681 16.596 20.288 24.856 29.028 34.204 42.418
Production (en milliers 19h9 1954 1956 1958 1960 1961 1962 1963 1964 1965
de kWh)
Réseau d'Abidjan: Thermo 1.693 10.803 21.565 37.632 2.h50 10-157 16.381 32.271 66.607 53.3L0
Hydro - - - - 58.951 73.hOO 90.0l 106.9hh 96.012 lhl.397
Total 1.693 10.803 21.565 37.632 61.401 83.557 106.395 139.215 162.619 194.739
Réseau de Bouaké Thermo - n.d. (1.000) 1.515 2.68o 3.968 5.325 7.371 10.072 11.180
Réseau des autres
grandes villes Thermo n.d. n.d. ( 320) 1.89h 3.091 h.012 5.762 7.539 9.609 13.776
Réseau des petites
localités Thermo - - - - 63 131 260 435 b9 657
Production totale (22.885) hl.041 67.235 91.668 117.7h2 15h.560 182.749 220.352
Consommation par
habitant (kWth) 6,9 11r1 16,6 21,9 28, 35,8 h2,3 h9,7
Consommation par
abonné (kWh) 3.600 3.2h0 3.h80 3.780 h.090 h.500 1.620 5.190
/ Réseaux publics d'Energla Electrique de la Côte d'Ivoire (EECI) seulement, à l'exclusion de quelques petites o
installations prLvées.
Nombre total de
véhicules 23.7h6 31.366 36.906 44.545 52.788 n.d.
Consommation d'essence
(en millions de litres)
1958 1959 1960 1961 1962 1963 1964
Essence 3/ 96,5 10h,O 113,9 125,0 118,3 121,0 150,l
Gas Oil 28,1 35,7 41,9 42,6 51,1 62,1 82.,l
Consommation totale 124,6 139,7 155,8 167,6 169,t 183.1 232,2
Longueur totale du
réseau routier 16.7h0 25.700 33.600
1956 1957 1958 1959 1960 1961 1962 1963 196L 1965
Voyageurs (000) 1.1h7 932 1.318 1.h09 1.52L 1.836 1.809 1.880 2.202 2.35b
Voyageurs/km (millions) 117 99 171 195 219 32b 33L 37L L69 507
Marchandises (000 tonnes) h36 381 L38 503 561 753 687 656 701 688
Tonnes/km (en millions de
tonnes) 1ù2 136 159 191 216 338 322 318 332 325
Descente
Sable et gravier 52 81 68 105 122 129 79 75 121
Bois 53 54 62 55 77 61 35 h1 29
Café 14 12 15 20 20 )
Cacao 17 7 4 3 1) 36 17 3h 51
Bétail 15 17 17 15 13 14 13 14 18
Arachides i 1 1 h 3 16 30 23 23
Autres huiles et corps gras 1 2 5 9 16 9 1L 13 2h
Coton et sisal 1 h 2 1 2 6 6 1l l
Bananes 2 8 h 5 6 6 8 10 8
1956 1957 1958 1959 1960 1961 1962 1963 1964 1965 1966
Abidjan
Nombre de navires entrés 994 1.105 1.19 1.566 1.679 1.933 2.225 2.280 2.486 2.396
Nombre de passagers débarqués/
embarqués 23.700 22.800 35.600 21.300 22.900 25.100 27.200 26.200 29.200 27.100
FrSt arrivée (000 t) 555 566 59o 689 757 1.058 1.070 1.127 1.327 1.405 1.683
Frgt départ (000 t) 494 53 636 713 1.010 1.321 1.433 1.760 2.059 2.199 2.390
Sassandra
Nombre de navires entrés 292 300 385 397 436 h72 532 540 428 438
Nombre de passagers
débarqués/embarqués 1.450 810 960 710 1.260 1.030 630 930 500 ho
FrSt arrivée (000 t.) 4.,8 5,3 3,7 h,,2 9,7 h,h L,6 5,0 5,2 3,2
FrSt départ (000 t.) 19,1 29,2 50,0 53,8 95,4 110,7 109,7 184,8 187,2 259,3
Tabou
Nombre de navires entrés 356 403 468 ho5 448 h82 hio 362 388 417
Nombre de passagers
débarqués/embarqués 450 870 850 380 180 200 90 ho 60 5o
Frèt arrivée (000 t.) 1,6 1,h 1,7 2,2 1,8 2,0 1,o 0,9 1,1 o,5
FrSt départ (000 t.) 0,1 0,2 0,2 0,8 8,1 11,6 8,2 5,8 9,9 2,5
Total général
Nombre de passagers 25.600 2h.500 37.hOO 22.400 2h.300 26.300 27.900 27.300 29.800 27.200
débarqués/embarqués
FrSt arrivée (000 t.) 561 573 595 695 768 1.066 1.076 1.133 1.333 1.h09
FrOt départ (000 t.) 513 563 686 767 1.114 1.443 1.551 1.950 2.256 2.461
1956 1957 1958 1959 1960 1961 1962 1963 196h 1965
Abidjan
Mouvement d'avions
cammerciaux 3.400 4.200 4.900 4.200 4.000 3.700 3.500 3.700 4.000 4.9oo
Passagers:(000)
arrivées 24,8 26,6 32,7 32,8 30,8 42,9 48,6 47,2 52,9 59,7
départs 24.,2 24.,7 35,9 31,2 33,5 42,0 45.,2 45.,8 51,8 59,3
FrOt manipulé (tonnes) 2.300 2.200 2.200 2.500 3.100 3.500 3.200 2.900 3.00 3.800
Poste (tonnes) 260 250 310 380 330 00 500 650 680 600
Bouaké
Mouvement d'avions (000) 610 990 1.110 730 730 600 320 oo 500 1.000
Passagers: (000)
arrivées 1,5 1,9 1,7 1,6 1,6 1,5 0,9 1,2 1,6 3,0
départs 1,6 2,1 2,1 1,8 1,9 1,6 1,1 1,3 1,4 2,5
Fr8t manipulé (tonnes) 170 160 190 80 60 100 10 20 40 70
Poste (tonnes) 6 4 5 5 10 23 14 5 9 24
Chiffres officiels du service des douanes, à l'exclusion des échanges par voie
terrestre avec le Mali et la Haute-Volta, évalués à 2 à 3 milliards de Fr. CFA par
an dans chaque sens, et des autres ajustements effectués pour parvenir aux chiffres du
commerce extérieur utilisés pour le calcul de la balance des paiements. Des
estimations relàtives aux exportations irrégulières de café sont incluses dans le
chiffre des exportations pour 1965.
1955 1956 1957 1958 1959 1960 1961 1962 1963 1964 1965
Vol. Valeur Vol. Valeur Vol. Valeur Vol. Valeur Vol. Valeur Vol. Valeur Vol. Valeur Vol. Valeur Vol. Valeur Vol. Valeur Vol. Valeur
tonnes CFAF tonnes CFAF tonnes CFAF tonnes CFAF tonnes CFAF tonnes CFAF tonnes CFAF tonnes CFAF tonnes CFAF tonnes CFA! tonnes CFA!
Café 84,8 11.957 U9,6 15.224 102,7 14.107 13,5 18.906 107,2 16.354 148,5 18.823 155,8 20.3L8 1L2,6 18.931 182,1 2L.472 201,3 31.72L 245,0 31.000
Cacao 75,2 11.058 75,8 8.408 66,5 6.321 46,3 6.415 63,3 10.615 62,9 8.723 88,5 9.816 101,1 10.553 99,7 11.281 124,3 14.530 126,4 10.915
Bois 169,4 1.274 222,5 1.328 269,1 1.994 415,6 3.416 L57,7 4.IM6 672,6 6.527 812,1 8.529 915,1 9.282 1.154,9 12.47 1.526,1 17.8581.56,2 18.471
Bananes 27,0 379 24,7 337 34,7 781 46,2 1.276 54,0 1.070 72,6 1.273 92,0 2.105 125,3 2.895 133,4 3.488 125,9 3.120 128,3 2.796
Palmistes 10,5 223 12,9 244 12,0 247 17,3 390 14,6 492 16,4 582 12,5 349 10,7 267 10,4 287 12,8 342 114,9 515
Ananas frais 0,3 8 0,4 1 0,5 16 1,o 35 1,2 Lk 3,0 98 2,1 90 2,4 102 2,9 129 4,2 197 4,6 205
Ananas en conserve 0,8 56 1,1 102 1,9 141 2,2 177 3,9 334 4,2 315 ,1h 325 5,4 406 7,8 577 10,7 797 12,9 908
Jus d'ananas 1,4 73 2,3 121 2,8 165 2,5 151 3,3 233 3,8 226 3,7 223 4,2 245 5,9 318 7,3 382 7,8 373
Caoutchouc naturel - - - - - - - - - - - - - - - - 0,4 48 1,6 181 2,8 319
Noix de cola n.d. n.d. 1,7 131 1,9 153 2,5 165 2,8 184 7,7 397 19,9 901- 19,8 846 9,3 364 17,3 668 23,1 955
Diamants i - - 13,3 199 154,6 227 169,0 315 230,9 374 197,8 342 531,4 803 415,9 555 213,5 389 236,0 455 199,0 454
Manganèse - - - - - - - - - - 22,7 160 109,14 635 97,6 548 105,3 148 116,4 498 169,6 750
Véhicules et pièces
détachées - - - - - - 0,0 1 0,1 49 0,2 109 1,1 373 0,8 301 0,5 173 n.d. n.d. n.d. n.d.
Métaux et produits
métalliques divers - - - - - - - - 0,3 26 O,9 74 2,6 221 1,5 126 1,8 152 n.d. n.d. n.d. n.d.
Textiles - - - - - - 0,0 1 0,1 38 0,2 169 0,3 225 0,3 220 0,2 141 n.d. n.d. n.d. n.d.
Divers 19,5 557 28,4 774 25,8 752 22,3 770 18,6 743 16,4 990 4o,9 2.175 36,8 2.416 39,0 2.104 62,1 3.749 69,9 5.867
Total général 388,9â/25.585 489,7 26.879 517,9 24.904 669,4 32.018 727,1 34.702 1.032,1 38.8081.345,3 47.118 1.463,6 47.693 1.753,6 56.818 2.213,0 74.501 2.371,5 73.530
V Chiffres officiels du service des douanes, Al'exclusion des échanges avec le Mali et la Hante-Volta, et des autres
ajustements effectués pour déterminer les chiffres du camerce extérieur en vue du calcul de la balance des
paiements. Des estiBations relàtives aux exportations irrégulières de café sont includes dans les chiffres
de l'année 1965.
E n milliers de carats, le volume ne figure pas dans le total général.
A l'exclusion du trafic maritime avec les autres pays de l'liF.
çiI
Tableau 24
1955 1956 1957 1958 1959 1960 1961 1962 1963 1964~ 1965
Café 11.957 15.224 14.107 18.906 16.354 18.823 20.348 18.931 24.472 31.724 25.890
France 7.538 8.615 9.09 12.061 9.519 10.232 11.930 11.686 1L.57l 10.486 11.335
Italie 2 146 23 76 199 675 h09 600 697 1.233 2.12
Autres pays de la CEE 10 20 6 18 57 357 195 140 205 1.402 458
E.U. 1.412 2.833 1.689 2.720 2.830 3.312 3.184 2.742 4.896 11.994 7.038
Algérie 2.296 2.632 2.797 3.445 2.977 3.073 3.232 2.723 2.277 2.948 1.182
Cacao 11.058 8.408 6.321 6.415 10.615 8.723 9.816 10.553 11.281 1.530 10.915
France 2.774 3.088 2.254 2.523 3.463 3.526 3.578 3.481 3.523 4.507 2.731
Pays-Bas 3.004 1.722 1.025 795 2.115 1.436 1.975 1.473 2.140 3.289 2.457
Autres pays de la CEE 1.588 1.00 779 244 668 817 796 891 2.409 3.071 2.331
E.U. 3.057 1.985 1.863 2.168 2.209 1.870 2.681 3.820 2.578 2.417 2.297
URSS 296 202 191 525 1.926 683 - n.d. - 513 564
Bois 1.274 1.328 1.994' 3.1 6 4.146 6.527 8.529 9.282 12.47 17.858 18.471
France 512 677 1.129 2.123 2.336 2.995 3.520 3.155 4.229 6.338 5.842
RFA 262 162 228 329 352 877 1.245 1.555 2.082 2.781 2.454
Pays-Bas 122 5h 147 159 233 613 914 902 1.351 2.025 2.107
Autres pays de la CEE 61 65 88 U8 253 728 1.335 1.872 2.657 2.767 2.743
Royaume Uni 6 10 53 114 145 218 316 351 637 1.609 2.045
Bananes 379 337 781 1.276 1.070 1.273 2.105 2.895 3.488 3.120 2.796
France 332 287 572 888 748 1.231 1.827 2.062 2.033 2.120 1.524
Italie 13 43 169 260 277 17 256 625 1.317 883 568
1955 1956 1957 1958 1959 1960 1961 1962 1963 1964 1965 1966
Café 11 127 137 167 152 127 131 133 134 155 1392/ 166
Cacao 147 ill 95 139 168 139 111 lob 117 117 94 106
Bois 7,k 5,9 7,4 8,2 9,1 9,6 10,5 10,1 10,8 11,7 11,8 11,9
Bananes lh.,0 13,6 22,5 27,6 19,8 17,7 22,9 23,1 26,1 24,8 21,8 21,4
1/ Compte bon tenu des exportations irrégulières. Si l'on en tient compte, le prix moyen
pour l'ensemble des exportations est de FCFA 126 le kilo.
Source: Calculs de la Mission, basés sur les chiffres officiels des exportations.
o'J
Tableau 26: Termes de l'échange
Bois 100 110,8 123,0 129,7 141,9 136,5 146,0 158,1 159,,5
Bananes 100 122,6 88,0 78,6 101,8 102,6 116,0 110,2 96,9
Total 100 12h,2 123,6 108,3 108,5 107,1 112,7 123,1 113,4 (106)W
Importations
Produits alimentaires,
boissons, tabac 100 140,7 126,1 117,1 121,1 112,h 119,0 98,6 99,8
Energie (produits
pétroliers) 100 111,7 128,7 136,4 131,2 128,7 128,7 122,1 19,5
Produits semi-finis 100 122,3 119,5 130,6 1145,9 132,5 150,3 158,0 173,9
Biens d'équipement 100 107,1 115,1 14o,o 148,9 148,5 126,1 143,2 1h7,l
Total 100 107,4 111,2 128,5 130,1 143,2 136,2 147,8 154,2
CD
Source: Calculs de la Mission, basés sur les chiffres officiels du commerce extérieur.
Compte tenu des expéditions irrégulières de café: voir renvoi du tableau 25.
Tableau 27
Importations des produits de base
(en milliards de Fr.CFA)
1955 1956 1957 1958 1959 1960 1961 1962 1963 196L 1965 1966
Energie: (Produits
pétroliers) 1,0 1,2 1,2 1,5 1,9 1,8 2,0 2,0 2,2 2,7 3,3 3,L
Matières premières et
produits semi-finis n.d. n.d. 3,5 3,7 4,l 5,h 6,7 6,h 7,1 10,7 10,0 12,0
Matiarespremiéres n.d. n.d. 0,4 O,h 0,5 0,7 1,1 1,o 1,1 i, 4 0,9
Ciment et chaux 0,5 0,5 0,5 o,5 0,6 0,7 0,7 0,7 0,7 1,1 1,1
Produits chimiquessemi-finis 0,4 0,h 0,3 0,5 0,7 0,7 1,0 0,9 1,0 1,2 1,h
Métaux 0,9 0,9 0,8 0,9 1,0 1,3 1,4 1,h 1,8 2,8 2,3
Biens d'équipement n.d. n.d. 4,6 5,3 7,3 7,1 9,5 9,1 11, 4 15,5 15,0 15,6
Machines 1,2 1,1 1,5 1,8 2,4 2,1 2,6 2,8 3,2 4,6 4,7
Camions 1,1 0,8 0,9 0,8 1,3 0,9 1,5 1,1 0,9 1,7 1,9
Autres matériels de transport0,7 1,2 0,5 0,7 0,8 1,4 2,1 2,1 2,8 3,3 2,7
Produits alimentaires,
boissons et tabac n.d. n.d. 4.,5 5,1 6,6 6,3 7,7 7,5 6,9 o,o 10,3 12,6
Riz 0,5 0,3 0,7 O,h 1,1 0,9 1,2 1,4 0,8 2,0 2,2
Blé et farine de blé 0,6 0,7 0,8 0,8 1,1 1,0 1,3 1,1 0,5 1,$ 1,3
'Sucre o,4 0,,4 o,6 0,7 O,9 1,0 1,2 1,1 1,o 1,3 1,3
Produits laitiers 0,3 0,3 0, 0,,4 0,6 0,6 0,8 0,7 0,9 1,0 1,1
Boissons 0,8 0,7 0,8 0,8 0,8 0,8 1,2 1,1 1,i
4 1,6 1,6
Automobiles et pièces
détachées 1,1 1,2 1,1 1,5 2,0 1,9 2,7 2,2 2,3 4,1 3,6
Cotonnades 2,3 2,2 1,9 2,7 3,1 3,h 4,5 3,8 3,8 5,h 5,5
VOtements 0,7 0,6 0,8 1,0 1,1 1,0 1,5 1,1 1,2 2,0 1,8
Total des importations 21,2 20,5 22,0 25,9 31,8 32, 4 4 1,8 38,5 hl,9 58,9 58,3 63,6
Y compris les échanges par voie maritime avec 1es pays d'AOF/UDAO, non compris
les échanges par voie terrestre avec les pays d'AOF/UDAO
1955 1956 1957 1958 1959 1960 1961 1962 1963 1964 1965
Produits pétroliers 127,6 l144,o 155,9 173,7 195,1 166,5 175,1 202,4 217,6 288,6 464,4
Ciment et chaux 128,1 131,9 135,7 112,7 127,7 156,5 169,5 179,8 172,0 24,4 254,2
Engrais 5,0 6,9 7,7 7,6 8,2 12,1 16,9 16,1 13,2 22,0 19,9
Papier 2,3 1,9 2,5 3,2 3,5 14,5 5,6 5,k 7,7 10,6 11,8
Matériel électrique 2,2 2,3 2,5 3,2 3,8 3,6 3,8 10,2 5,1 7,1 5,7
Couvertures de coton,
cotonnades et imprimés 4.,0 14,O 3,7 4.,5 4,9 5,2 6,2 4,6 h,8 7,0 6,9
Riz 16,9 12,6 28,2 15,2 35,8 35,3 314,3 43,2 25,6 58,1 77,9
Blé et farine de blé 2 21,0 24.,1 30,1 25,4 33,7 26,8 35,0 31,9 114,8 83,5 63,7
Sucre raffiné 7,9 912 13,5 15,0 18,9 19,5 26,5 28,0 25,3 23,7 31,1
Vin 28,14 23,8 17,5 U,2 12,9 19,7 28,2 25,2 29,0 35,6 33,0
Automobiles et autobus (nb) 1.865 1.892 2.464 2.561 4.113 3.951 4.281 4.521
Importations
Balance
1965 19 6 6
1962 1963 1964 Mars Juin Sept. Dc. Mars Juin Sept. Dc.
Avoirs en devises (net) 6,19 9,00 12,85 13,91 14,81 14,41 15,37 24,82 21,26 17,48 19,06
Crédit intérieur 26,01 27,4 37,86 43,79 38,32 34,83 35,28 33,1 3,53 33,36 37e,92
Créances sur l'Etat - 3,14 -8,83 -9,09 -11,29 -9,16 -8,44 -9,31 -15,10 -12,21 -10,75 - 9,99
Actif total - passif total 3220 36,kh 50,71 57,70 53,13 49,24 50,65 58,23 52,79 5.8h 56,98
Monnaie 29,17 34,02 ho,58 L5,83 39,63 36,90 42,17 49,39 !,90 39,10 kh,83
Monnaie en circulation 17,93 20,88 23,3 27,63 22,30 19,25 22,85 29,33 22,52 19,99 25,0
Dép8ts A vue 11,24 11,9k 15,95 16,92 16,05 16,39 18,02 18,66 17,90 17,99 18,70
Dép8ts chèques postaux 1,20 1,20 1,28 1,28 1,26 1,30 1,h0 1,48 1,12 1,09
Quasi-monnaie _2,1 2,23 8,92 10,45 11,73 9,76 6,62 66 8,5 7,87 _e54
Autres postes (net) 0,8h 0,1 1,21 1,42 1,77 2,58 1,86 2,18 2,7 _ _8,61
1 9 6 5 1 9 6 6
1962 1963 1964 Mars Juin Sept. Déc. Mars Juin Sept. Déc.
Disponibilités extérieures 1/ 9,30 10,U4 9,52 11,78 ll,24 7,72 14,89 21,61 17,00 13,29 14,99
Créances sur le système bancaire 10,23 12,3h 17,84 21,27 15,06 12,59 11,99 1344 9,21 8,87 13,32
à court terme 9,38 11,54 16,98 20,28 13,79 11,29 10,10 11,h7 7,4l n.d. n.d.
à moyen terme 0,85 0,80 0,86 0,99 1,27 1,30 1,89 1,97 1,80 n.d. n.d.
Actif total -
Passif total 19,53 23,54 27,36 33,05 26,30 22,30 26,88 35,05 26,21 22,97 29,47
Réserve monétaire 18,61 21,98 25,00 29,86 24,34 21,11 25,41 31,53 25,04 22,03 n.d.
Disponibilités monétaires du
Trésor public 0,66 1,28 2,18 3,06 1,68 1,02 1,20 3,20 1,03 0,89 n.d.
Billets et monnaie - 0,66 0,75 0,99 0,87 0,64 0,72 0,84 0,L9 n.d. n.d.
Autres dépfts 0,66 0,62 1,43 2,07 0,81 0,38 0,48 2,36 0,54 n.d. n.d.
Engagements envers l'étranger 0,26 0,28 0,18 0,13 0,28 0,17 0,27 0,32 0,l 0,05 0,07
Passif
Dép8ts à vue 8,32 10,25 10,05 U,86 15,87 16,17 18,09 18,o 18,84
Dép8ts à terme 4,42 2,83 2,19 2,23 8,92 11,73 6,62 8,15 7,54
Trésor public 1,86 2,31 2,78 6,92 5,68 7,45 8,40 10,13 11,28
Etablissement étrangers 2/ i 8,31 9,07 8,21 7,51 8,63 7,23
Réescomptes BCEO 10,95 14,8 10,14 12,36 17,84 15,06 11,99 9,21 13,3
Postes (net) divers o,56 0,56 - 1,09 0,09 1,02 1,53 1,61 1,97 0,98
Total des recettes fiscales 24,53 29,97 29,67 33,90 42,76 47,28 45,31 45,4 48,53
Recettes des domaines et
sources publiques 1,26 1,01 1,11 0,86 1,4h 1,28 1,23 1,3 1,26
Recettes diverses 059 0,33 1,48 0,42 0,52 0,35 060 _,3 1,02
Total des recettes de l'Etat 26,38 31,31 32,26 35,18 44,72 48,91 47,14 47,0 50,81
dont: budget ordinaire 26,38 31,31 25,68 29,56 34,90 37,08 36,30 35,6 39,80
budget
d'investissement - - 4,76 3,90 6,26 7,59 6 , 84 7,6 7,01
caisse autonome - - 1,82 1,72 3,56 4,24 4,00E 3,8 4,00E
D ép e n s e a r 6 e ll e a Budget
1959 1960 1961 1962 1963 1964 1965 1966 1967
CFAF %
Budget ordinaire~
Présidence et parlement 0,58 1,10 1,70 1,78 2,03 2,64 3,72 11,6 3,58 3,70
Justice 0,02 0,29 0,44 0,56 0,68 0,74 0,67 2,1 o,67 0,74
Finances., affaires économi-
ques, Plan 0,57 0,83 0,86 1,07 1,23 1,30 1,38 4,3 1,40 1,59
Intérieur 1,25 0,95 1,26 1,50 1,73 1,93 2,08 6,5 2,07 2,31
Travail et affaires sociales o,51 0,19 0,17 0,24 0,28 0,36 0,37 1,1 0,43 0,45
Agriculture et élevage o,85 1,09 1,31 1,28 1,47 1,73 1,63 5,1 1,73 1,87
Travaux publics 3,52 3,60 3,39 3,90 3,86 4,42 4,53 14,2 4,43 5,00
Eiseignement, jeunesse et
sports 2,72 3,28 4,32 5,32 5,81 6,64 7,00 21,8 6,95 7,54
Santé publique 1,45 1,80 2,21 2,49 2,78 3,19 3,37 10,5 3,89 4,19
Affaires étrangères - 0,03 0,47 0,63 0,68 0,68 O,85 2,6 0,87 0,96
Défense - 0,37 0,91 1,76 2,24 2,51 2,81 8,7 3,31 3,64
Information - 0,12 .,16 0,24 0,30 0,39 0,51 1,5 o,53 0,63
Divers non spicifiési/ 1,45 2,70 2,76 3,62 3,45 3,24 2,86 8,9 4,05 4,49
Fonds de solidarité/communauté o,67 1,43 1,43 0,76 0,76 - - - -
Pensions et intérêts 0,02 0,27 0,23 0,14 0,15 0,18 0,37 1,1 0,58 0,60
Total du budget ordinaire 13,61 18,05 21,62 25,29 27,45 29,95 32,15 100,0 34,49 37,71
Moine:Investisnemente publics
inclus dans le budget
ordinaire - l,59 - 1,19 - 1,54 - 1,46 - 2,54 - 2,24
Plus: Intérêts de la dette
publique, payés par la
Caisse autonome
d'amortissements ... + o,05 + o,08 + 0,24 + 0,28 + O,58 + o,67
Total des dépenses ordinaires ... 16,51 20,51 23,99 26,27 27,99 30,58
I!bargne publique
(milliards de francs CFA)
Total
période
1960 1961 1962 1963 1964 l965 196o-65 1966
Total des recettes de l'Etat 22,96 28,41 30,75 33,25 42,53 46,61 20,51 45,o
Total des dépenses ordinaires 16,51 20,51 23,99 26,27 27,99 30,58 145,85 34,0
Total de l'épargne publique 6,45 7,90 6,76 6,98 14,54 16,03 58,66 11,0
Besoins de financement:
Total 3,41 3,19 4,16 4,16 3,25 1,59 19,76 6,o
E% % du total des
investissements 35 29 38 37 19 10 25 35
1960
1960 1961 1962 1963 1964 1965 1965 1966 1967
Budget Prévisions
Prévisionnel
Dépenses en capital!/ 9,86 11,09 10,92 11,14 17,79 17,62 78,42 17 19
Ressources ordinaires
Excédent budgétaire
ordinairej2 6,45 7,90 6,76 6,98 14,54 16,03 58,66 il 10
Dons d'origine étrangère
(FAC/FED) 1,89 1,33 2,73 2,94 2,96 3,09 14,94 _4 3
Déficit ordinaire net 1,52 1,86 1,43 1,22 0,29 - 1,5 4,82 2 6
Prêts et crédits -
fournisseurs
Prêts d 'origine
étrangère (net) 6,31 2
Crédits - fournisseurs
d'origine étrangère (net) 6,85 2
Prêts locaux (net) 0,20 -
Crédits-fournisseurs locaux (net) 0,39 -
Total 13,75 4 6
Ecédent net
8,93 '2
* Prêts d'origine étrangère (net):
Ob,ectifs du Plan
et réalisations du secteur public
&gagements
Versements effectués
Solde inutilisé
--Plus un prêt spécial de 900 millions de francs CFA (2%, 8/21 ans).
/ Ne. sont pas compris dans les investissements publics.
3/ Provisoire.
1
Tableau 40
&ngagements
Levés géographiques et
études - 0,20 0,11 0,33 0,30 0,22 - 0,32
Agriculture,sylviculture
et pêche 0,20 0,52 0,73 0,57 0,67 0,hh 0,09 0,08
Industries manufacturiè-
res, énergie - - - - 0,13 - 0,h7 0,0h
Transports, infrastructure 0,53 0,36 0,30 - 0,08 - - -
Télécommunications - 0,07 0,0h - 0,15 - 0,03
Logements, services
publics 0,25 - - - 0,02 - -
Santé - 0,19 0,29 0,12 0,12 0,03 1,29 -
àhseignement - 039 0,13 0,33 ,48 0,07 0,05 0,29
Versements effectués
Levés géographiques et
études 0,01 0,02 0,08 0,17 0,41 0,37
Agriculture, sylvicultu-
re et p0che 0,24 0,38 0,23 0,h2 0,61 0,25
Industries manufacturiè-
res, énergie 0,10 0,02 - - - (0,06)
Transports, infrastructure 1,07 0,90 0,35 0,25 0,21 0,09
Télécommunications 0,03 0,05 0,01 0,03 0,05 (0,10)
Logements, services
publics 0,17 0,27 0,03 0,01 0,01 (0,01)
Santé 0,11 0,15 0,04 0,17 0,28 (o,25)
Enseignement 0,11 0,10 0,11 0,18 0,16 0,02
Solde inutilisé
Levés géographiques et
études - 0,19 0,22 0,38 0,27 0,12
Agriculture,sylviculture
et pàche 0,20 0,65 1,15 1,30 1,36 1,55
Industries manufacturiè-
res, énergie - - - - 0,13 0,07
Transports, infrastructure 0,53 0,54 0,49 0,24 0,11 0,02
Télécommunications - 0,07 0,10 0,07 0,17 0,07
Logements, services
publics 0,25 0,05 0,02 0,01 0,02 0,01
Sant - 0,19 0,h 0,39 0,23 0,01
Enseignement - 0,36 0,38 0,53 0,85 0,90
Total 098 2,05 280 2,92 3,lh 2L75 3,35 2,78
l/ FAC seulement,FIDES non compris.
Engagements
Versements effectués
Dons: AID 440e 325 145 260 160
Organisation d'aide bénévole - - - 25 -
Divers - 80 142e 213 183
Sources: &gagements: "Pr8ts et dons accordés par 1'USAID aux pays d'Outre Mer".
Versements effectuée: Caisse Autonome d'Amortissements, rapports annuels
1964,, 1965.
Tableau 42
Encours de la dette
au 30 juin 1966
Total général
Encours de la dette
(début de la période)
y compris celle non Paiements au cours de la période
Année décaissée Amortissement Intérêt Total
Crédits -fournisseurs
Encours de la dette
(début de la période)
y compris celle non Paiements au cours de la période
Année décaissée Amortissement Intérêt Total