Vous êtes sur la page 1sur 47

MODULATION – DEMODULATION D'AMPLITUDE

1. Introduction En quoi consiste la modulation d’amplitude ?

Une onde sonore de basse fréquence est transformée par un micro en


signal électrique de même fréquence. Cette tension engendre une onde
électromagnétique basse fréquence ne pouvant pas être transmise
directement car elle se propage mal dans l’air.
On intègre alors le signal à transmettre dans une onde électromagnétique
engendrée par une tension sinusoïdale de haute fréquence (appelée
porteuse) en modulant son amplitude par le signal à transmettre. Le signal
à transmettre s’appelle alors le signal modulant.

1
MODULATION - DEMODULATION

Quelle est l’expression de l’amplitude u(t) d’une


1. Introduction tension sinusoïdale ?
2. Modélisation d’une
tension sinusoïdale Une tension alternative sinusoïdale est modélisée par une fonction cosinus
de la forme :

2
MODULATION - DEMODULATION

1. Introduction
2. Modélisation d’une
tension sinusoïdale

Um
T

3
MODULATION - DEMODULATION

1. Introduction  se détermine en fonction des conditions initiales , si l’origine des dates est
judicieusement choisie on a  qui est nulle et :
2. Modélisation d’une
tension sinusoïdale

 < Tm=1/fm

1 1
 RC 
fc f m/max

(  > Tc = 1/fc)

4
MODULATION - DEMODULATION

Au signal modulant um(t) d’amplitude Um=2V et de fréquence fm=440Hz ,


1. Introduction
2. Modélisation d’une on ajoute une tension continue positive dite tension de décalage de valeur U 0
tension sinusoïdale = 3V
3. La modulation
d’amplitude
a) La tension de
décalage

On obtient alors un signal modulant décalé um’(t) d’équation :

Le rapport est appelé taux de modulation. Il est noté m.


5
MODULATION - DEMODULATION

La porteuse up(t) est une tension sinusoïdale d’amplitude Up=6V et de


1. Introduction fréquence fp=10kHz
2. Modélisation d’une
tension sinusoïdale
3. La modulation
d’amplitude
a) La tension de
décalage
b) La porteuse

6
MODULATION - DEMODULATION

Le signal modulé est obtenu à l’aide d’un Multiplieur


1. Introduction
E1
2. Modélisation d’une
S
tension sinusoïdale E2 X
3. La modulation
d’amplitude
a) La tension de
décalage
b) La porteuse
c) Le signal modulé

7
MODULATION - DEMODULATION
Le multiplieur réalise le produit du signal de la porteuse par le signal
modulant décalé affecté d’un coefficient k dépendant du multiplieur.
1. Introduction
2. Modélisation d’une
tension sinusoïdale
3. La modulation
d’amplitude
a) La tension de
décalage
b) La porteuse
c) Le signal modulé

Posons et

8
MODULATION - DEMODULATION
Le signal modulé est donc équivalent à la somme de trois tensions
alternatives sinusoïdales de fréquences et d’amplitudes respectives
1. Introduction
2. Modélisation d’une
tension sinusoïdale ✓ ,
3. La modulation
d’amplitude
a) La tension de
décalage ✓ ,
b) La porteuse
c) Le signal modulé

Spectre en fréquences du signal modulé :


✓ ,

9
Puissance transportée

10
MODULATION - DEMODULATION

Tenveloppe = 4,5div x 0,5ms/div= 2,3ms


1. Introduction
2. Modélisation d’une
tension sinusoïdale
3. La modulation
d’amplitude
a) La tension de
décalage
b) La porteuse
c) Le signal modulé
d) Condition de
bonne modulation

Pour qu’une modulation soit correcte, l’enveloppe du signal modulé doit


correspondre au signal modulant.

11
MODULATION - DEMODULATION

1. Introduction
2. Modélisation d’une
tension sinusoïdale
3. La modulation
Smax
d’amplitude
Smin
a) La tension de
décalage
b) La porteuse
c) Le signal modulé
d) Condition de
bonne modulation
Bonne modulation

Une bonne modulation est obtenue si : m<1

12
MODULATION - DEMODULATION

Réglages de base Bonne modulation


1. Introduction
Mauvaise modulation
2. Modélisation d’une
tension sinusoïdale
3. La modulation
d’amplitude
a) La tension de
décalage
b) La porteuse
c) Le signal modulé
d) Condition de
bonne modulation Amplitude porteuse plus grande Amplitude porteuse plus petite

Tension de décalage plus faible Tension de décalage encore plus faible


m=1 modulation critique m>1 surmodulation
13
MODULATION - DEMODULATION
Pour vérifier qu’une modulation est bonne, on peut utiliser la méthode
dite du trapèze : elle consiste à visualiser la tension modulée us(t) en
1. Introduction fonction de la tension modulante décalée um(t)+U0
2. Modélisation d’une
tension sinusoïdale
3. La modulation
d’amplitude
a) La tension de
décalage m<1 bonne
modulation
b) La porteuse
c) Le signal modulé
d) Condition de
bonne modulation
m=1 modulation
e) Méthode du
trapèze
critique

m>1
surmodulation

14
MODULATION - DEMODULATION

1. Introduction En quoi consiste la démodulation d’amplitude ?


2. Modélisation d’une
tension sinusoïdale Un signal modulé en amplitude contient une information (le signal
3. La modulation modulant) « caché ».
d’amplitude
La démodulation consiste à extraire de la tension modulée, une tension de
4. La démodulation même fréquence que le signal modulant.

On utilise pour cela une chaine de composants ayant chacun un rôle précis.

15
MODULATION - DEMODULATION

1. Introduction
Le redressement de la tension modulée s’effectue à l’aide d’un ciruit
redresseur comportant une diode : elle ne laisse passer le courant ne
2. Modélisation d’une circulant que dans un seul sens
tension sinusoïdale
3. La modulation
d’amplitude
4. La démodulation
a) Le redressement

16
MODULATION - DEMODULATION

1. Introduction
Le détecteur d’enveloppe de la tension redressée s’effectue à l’aide d’un
circuit RC parallèle: les charges et décharges successives du condensateur
2. Modélisation d’une permettent de ne conserver que l’enveloppe positive de la tension modulée.
tension sinusoïdale
3. La modulation
d’amplitude
4. La démodulation
a) Le redressement
b) Le détecteur
d’enveloppe

17
MODULATION - DEMODULATION

1. Introduction
Pour assurer une bonne détection d’enveloppe il faut que la constante de
temps =RC du dipôle RC soit :
2. Modélisation d’une
tension sinusoïdale
3. La modulation ✓très supérieure à la période Tp de la porteuse
d’amplitude
✓plus petite que la période Tm du signal modulant
4. La démodulation
a) Le redressement
b) Le détecteur
d’enveloppe

18
MODULATION - DEMODULATION

1. Introduction 1er cas :


2. Modélisation d’une
tension sinusoïdale
3. La modulation
d’amplitude
4. La démodulation
a) Le redressement
b) Le détecteur
d’enveloppe

Le condensateur se décharge trop vite.

19
MODULATION - DEMODULATION
2ème cas :
1. Introduction
2. Modélisation d’une
tension sinusoïdale
3. La modulation
d’amplitude
4. La démodulation
a) Le redressement
b) Le détecteur
d’enveloppe

Bonne détection d’enveloppe quand l’amplitude de la tension modulée


augmente.

Mauvaise détection, la décharge est trop lente.


20
MODULATION - DEMODULATION
3ème cas :
1. Introduction
2. Modélisation d’une
tension sinusoïdale
3. La modulation
d’amplitude
4. La démodulation
a) Le redressement
b) Le détecteur
d’enveloppe

Bonne détection d’enveloppe la charge et la décharge suivent l’amplitude


de la tension modulée redressée

21
MODULATION - DEMODULATION

1. Introduction
2. Modélisation d’une Le filtre passe haut , circuit RC série , élimine la composante continue de la
tension sinusoïdale tension démodulée, la rendant symétrique par rapport à l’axe horizontal :
on obtient la tension démodulée.
3. La modulation
d’amplitude
4. La démodulation
a) Le redressement
b) Le détecteur
d’enveloppe
c) Le filtre passe haut

22
MODULATION - DEMODULATION

1. Introduction
2. Modélisation d’une Un autre circuit RC série lissant des petites variation de la tensions
tension sinusoïdale démodulée provenant des charges et décharges successives dans le
condensateur du détecteur d’enveloppe
3. La modulation
d’amplitude
4. La démodulation
a) Le redressement
b) Le détecteur
d’enveloppe
c) Le filtre passe haut
d) Lissage

23
MODULATION - DEMODULATION

1. Introduction
2. Modélisation d’une
tension sinusoïdale
3. La modulation
d’amplitude
4. La démodulation
a) Le redressement
b) Le détecteur
d’enveloppe
c) Le filtre passe haut
d) Lissage
e) Conclusion

24
Modulation de fréquence et phase
Signal modulé : s(t) = A0 cos(2f0t + f(t))

f) FM, sinus d) PM, sinus


1
Signaux (u.a.)

0,5

Signaux (u.a.)
0

-0,5

-1
00 2
 4 6
2 8
3 0  2 3
mt (rd) mt (rd)
Déviation 1 df( t ) f(t) = kPx(t) + f0
de f ( t ) = = k F x(t) Déviation
fréquenc 2 dt de phase
e
Excursio
n en f max = max k F x(t ) Excursio
n en
fmax = max|kPx(t)|
fréquenc
phase
e  t

s FM ( t ) = A 0 cos 2f 0 t + 2k F  x ()d  s PM ( t ) = A0 cos(2f 0 t + k P x(t ))
 0 
25
Avec x(t) causal et une référence de phase nulle
Variation temporelle du signal modulé en fréquence

26
 t

F
Modulant x(t) sFM(t)= A cos 2f t + 2k x ( )d 
0  0 
 0 
F

= A 0 cos(2f 0 t + k P x ( t ) )
dx
Modulant x(t) sPM(t)
dt
F

Modulant x(t) sPM(t)

Modulant x(t)
x 27
sFM(t)

P
Modulante sinusoïdale

Si x(t) = Ax cos(2Fxt) et Ax, kF, kP > 0

 f max 
s FM ( t ) = A 0 cos 2f 0 t + sin (2Fx t ) avec fmax = kFAx

 Fx 
et sPM(t) = A0 cos(2f0t + fmax cos(2Fxt)) avec fmax = kPAx

On définit l'indice de modulation b comme étant égal à fmax pour la modulation PM et

pour la modulation FM, alors :

f max k F A x
=
Fx Fx
sFM(t) = A0 cos(2f0t + b sin(2Fxt)) = A0e(exp(j(2f0t + b sin(2Fxt))

et sPM(t) = A0 cos(2f0t + b cos(2Fxt)) = A0e(exp(j(2f0t + b cos(2Fxt))

28
Spectre pour une modulante sinusoïdale

Considérons sFM(t) = A0 e(e2jf0t ejb sin(2Fxt)))

+
On a l’identité de Bessel :
e jx sin y =  J n (x) e jny où
n = −

cos(x sin( ) − n) d
1
J n (x) =
  telle que J −n (b) = (−1) n J n (b)
0
fonction de Bessel de première espèce d'indice n

 2 jf 0 t + j2 nFx t 
et donc s FM ( t ) = A 0 e  e  J n (b ) e 
 n = − 
|Sa(f)| A0|J0(b)|
Encombrement en fréquence en toute rigueur
A0|J1(b)|
A0|J-2(b)| infini…
A0|J-4(b)| A0|J3(b)|
f
0 f0 - 4Fx f0 f0 + Fx f0 + 4Fx 29
Fonctions de Bessel de première espèce
Heureusement
lim n→ J n (b) = 0

30
b
Pour certaines valeurs de b (2.4, 5.52, 8.65, 11.79), J0(b) = 0 et donc l’amplitude
de la porteuse est nulle: Tableau 1 : coefficient de Bessel de 1ère espèce

b J0(b) J1(b) J2(b) J3(b) J4(b) J5(b) J6(b) J7(b) J8(b) J9(b) J10(b) J11(b)
0 1 0

0.2 0.99 0.099 0.005 0.0002

0.25 0.98 0.12

0.4 0.9604 0.196 0.0157 0.0013

0.6 0.912 0.2867 0.0437 0.0044

0.8 0.8463 0.3688 0.0758 0.0102 0.001

1 0.7652 0.4401 0.1149 0.0195 0.0025

1.2 0.6711 0.4983 0.1593 0.0329 0.005

1.4 0.5669 0.5419 0.207 0.0505 0.009

1.6 0.4554 0.5699 0.2570 0.0725 0.01439

2 0.2239 0.5767 0.3528 0.1289 0.034

2.4 0.0025 0.5202 0.4311 0.1981 0.0643

2.8 -0.261 0.3391 0.4783 0.2728 0.1067

3 -0.2601 0.3391 0.4861 0.3091 0.132 0.043 0.0114

4 -0.3971 -0.066 0.3641 0.4302 0.2811 0.1321 0.0491 0.0152 0.004

5 -0.1776 -0.3276 0.0466 0.3648 0.3912 0.2611 0.131 0.0534 0.0184 0.0055

6 0.1506 -0.2767 -0.2429 0.1148 0.3576 0.3621 0.2458 0.1296 0.0565 0.0212 0.0069

7 0.3001 -0.0047 -0.3014 -0.1676 0.1578 0.3479 0.3392 0.2336 0.128 0.0589 0.0235 0.0083

31
Règle empirique de Carson
98% de la puissance PS du signal modulé se trouve dans la bande de fréquence utile Bu
donnée par : Bu = 2Fx (b + 1)

+
Remarque : PS = A02/2 car
 n
(J (b) ) 2
=1
n = −
Généralisation pour un modulant x(t) quelconque :
Bu = 2FM (bnom + 1) = 2fmax + 2FM

Exemple : Radiodiffusion de signaux audio dans la bande FM (88 à 108 MHz)


Fréquence max. de x(t) = FM = 15 kHz
Excursion en fréquence est fmax = 75 kHz
→ Indice de modulation nominal bnom = 5
→ Bande utile Bu de Carson à 180 kHz
En radiodiffusion AM à double bande latérale, BAM = 30 kHz

32
Allure du spectre du signal modulé en fonction de la fréquence en
fonction de l’indice de modulation

33
Cas particulier des modulations à faible indice

Si f(t) reste très faible, soit f(t) << /2

( ) ( )
s( t ) = e A 0 e jf( t ) e j2 f 0 t  A 0e (1 + jf( t )) e j2 f 0 t = A 0 cos(2f 0 t ) − f( t ) sin (2f 0 t )

Proche d’une AM à double bande latérale et porteuse conservée


→ idée à la base des circuits d’Armstrong

 k F X(f − f 0 ) 
En FM, f( t ) = 2k F  x d’où
SFM a (f ) =
A0
 (f − f 0 ) + 
2  f − f0 
|SPMa(f)|

PM
|X(f)| "faible indice" 0 f 0 - FM f 0 f0 + FM f

|SFMa(f)|
-FM 0 FM f

FM 34
0 f 0 - FM f 0 f0 + FM f
"faible indice"
Comparaison des différentes modulations analogiques

35
FM par oscillateur contrôlé en tension

Exemple de réalisation : 1
f osc =
L(C + CT ) ve(t)
K
s(t)

Cpol / 1 Lpol Cpol


 1 R0
2C polf osc
Lpol / 2L polf osc  1 Vpol CT C L R

Pour une varicap CT =


CT 0 avec n  0,5
n
 Vpol 
1 − 
 V0 

Afin que fosc = f0 + kF Vpol, faut Vpol suffisamment faible…


→ Pour augmenter l’indice de modulation, besoin ensuite d’un multiplieur de
fréquence

36
FM par régulation de fréquence porteuse

x(t) Idée : boucle à temps de


réaction faible / x(t).
p(t)
vD + vm
Comparateur
de phase
F(p) VCO → Variations de la fréquence
VCO imposées par x(t).
+
Oscillateur
à quartz
sVCO(t) Mais valeur moyenne imposée
par la fréquence f0 "pilote"
x(t) d'oscillation du quartz

fp = 0 + fe vD + vm f VCO
k0 F(p) kv
+
Phase très -
fVCO
stable en
sortie de
l’oscillateur à 2/p
quartz
Si F(p) = passe-bas 1er ordre (en
1/(1+p)) Dans la bande passante,
FVCO (p) 1 p (1 +  p)
= fVCO(t) = f0 + kv x(t)
X ( p) 2k 0 1 
1+ p+ p2
2k 0 k v 2k 0 k v
37
PM par réactance variable

Filtre de fonction de transfert du type : 1 − ap


H ( p) =
1 + ap
→ Déphaseur de –/2 pour f0 telle que 1/(2f0) = a

En insérant une réactance variable, 1


a= +  x(t)
2f 0
→ Alors f(f0) = -2 Arctan(1 + 2f0  x(t))

Si |x(t)| assez faible, signal sinusoïdal de fréquence f0 et de phase

  2f 0  x ( t )  
f(f 0 ) = −2  +  = − + 2f 0  x ( t )
4 2  2

38
Modulation PM à base de PLL

x(t)

p(t)
vD + vm Idée : boucle à temps de
Comparateur
de phase
F(p)
+
VCO réaction rapide / x(t).
Oscillateur
à quartz → Erreur de fréquence nulle
sVCO(t) d’où vm= 0 en permanence.
Et donc
x(t)
vD = k0 (fp - fVCO) = -x(t)

fp = 0 + fe vD + vm f VCO
k0 F(p) kv
+
-
fVCO

2/p

Si F(p) = passe-bas 1er ordre


Dans la bande passante,
 VCO (p) 1+ p
= fVCO(t) = x(t)/k0
X ( p)  1  
k 0 1 + p+ p 2 
 2k 0 k v 2k 0 k v  39
Démodulateur à PLL

sr u vm
Comparateur
VCO
de phase

sVCO

fr + fe u 1 vm fVCO
k0 kv 2/p
1 + p
-

fVCO

Vm (p) 1
Pour FM, =
Fr (p)  1  
2k v 1 + p+ p 2 
 2k 0 k v 2k 0 k v 

Pour PM, U ( p) p(1 +  p )


=
 r ( p)  p  2
 2k v + + p 
 k 0 k 0  40
Autres démodulateurs
Démodulateur par déphasage

Fréquence instantanée de sr(t) = fr(t) = f0 + fmax e(t)

u(t) v(t)
sr(t) Déphaseur r(t)
k

R' k Ar 2
f0 = 1/(2RC) v(t ) = (cos(4f 0 t + 2f(t) + (t)) + cos((t )))
2
R' -
sr u
où (t) = -2 Arctan(2RCfr(t)) d’où
R +
C 2
2 f max e( t )  f max e( t ) 
2
− +  
r(t) =
k Ar f0  f 0 
2
2 2 f max e( t )  f max e( t ) 
2+ +  
f0  f0 
1 − tan 2 ( / 2) k A r f max
2

car cos  = Si fmax << f0, r ( t ) = − e41


(t)
1 + tan 2 ( / 2) 2 f0
Démodulateur FM par comptage

s(t) modulation
FM à porteuse
t
sinusoïdale
Amplificateur écrêteur

Modulation à
largeur d’impulsions t

 Monostable 
Modulation en
densité d’impulsions t

Moyenneur

s(t) démodulé t

42
Quelques Applications de la PLL

Les applications de la PLL peuvent se classer en trois catégories principales :


- La synthèse de fréquence qui permet de produire un signal de fréquence fixe et stable
- Le fonctionnement en démodulateur qui extrait l’information basse-fréquence d’un signal modulé en
fréquence
- L’extraction d’un signal de fréquence donnée d’un signal de structure complexe

Application 1 : la synthèse de fréquence

Application 2 : la démodulation de fréquence

43
Production de l’horloge d’un processeur fréquences

Le processeur contient donc une PLL qui produit son horloge interne :
- Elle reçoit de la carte mère le signal d’horloge fh du générateur d’horloge
- La PLL comporte un diviseur par M à l’entrée et un diviseur par N dans la boucle de retour
- Elle produit l’horloge du processeur fp qui est plus élevée que l’horloge de la carte mère

44
Les applications de la PLL peuvent se classer en trois catégories principales :
- La synthèse de fréquence qui permet de produire un signal de fréquence fixe et stable
- Le fonctionnement en démodulateur qui extrait l’information basse-fréquence d’un signal modulé en
fréquence
- L’extraction d’un signal de fréquence donnée d’un signal de structure complexe

- Lorsque la boucle est verrouillée, les fréquences à l’entrée du comparateur de phase sont
égales, soit fx/M=fs/N
Application : si fx = 10 MHz, M = 10 et N = 88,89 …. 108 alors la fréquence de sortie varie de fs
= 88 à 108 MHz par pas de 1 MHz

45
Multiplication de fréquence

46
Bibliographie :

[1] Support de cours ‘’Modulations angulaires’’ de Marie Frénéa, ENS Cachan

[2] « Spectrum Analysis : Amplitude and frequency Modulation », Application Note 150-1. Hewlett Packard ou
Agilent, http://contact.tm.agilent.com/data/static/downloads/eng/Notes/interactive/an-150-1/hp-amfm.pdf
[3]Polycopié ESIEE “Modulation-Démodulation Analogique ” , C. Berland 2005

[4] Electronique. Système bouclés linéaires, de communication et de filtrage, F. Manneville et J. Esquieu.

[5] Electronique pour la transmission de l'information, Eric Vourc’h, Arnaud Bournel, 2011-2012
[6] Transmission des signaux: de la modulation à l’adaptation par PLL, Livre publié dans les éditions

Universitaires européennes, S. Bri, 20014

47

Vous aimerez peut-être aussi