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1- Introduction :
La puissance électrique consommée par un récepteur a pour expression :
En courant continu : P = U.I.
En courant alternatif monophasé : Pa U .I. cos .
En courant alternatif triphasé : Pa 3.U.I. cos .
Avec :
I : Valeur efficace de i(t)
U : Valeur efficace de u(t)
: Déphasage entre u(t) et i(t)
2- MESURE DE PUISSANCE EN COURANT CONTINU
Remarque :
La déviation de l'aiguille dépend non seulement du flux magnétique des deux bobines mais
aussi du déphasage entre U et I. nous mesurons donc :
𝑷 = 𝑼. 𝑰. 𝒄𝒐𝒔𝝋
- Le wattmètre le plus utilisé est de type électrodynamique. Il est constitué d'un circuit
inducteur fixe, formé de deux bobines connectées en série ou en parallèle créant un champ
d'induction B dans lequel peut se mouvoir un cadre mobile réalisé en fil fin et muni d'un
dispositif de rappel à ressorts spiraux. Le cadre mobile supporte l'aiguille indicatrice et les
masse lots d'équilibrage.
- Le principe de fonctionnement se résume sur le fait que le courant à mesurer passe par les
enroulements de la bobine fixe provoquant un champ d'induction impliquant une force
électromagnétique. La tension à mesurer se manifeste par un courant qui parcourt la bobine
mobile. Ce courant engendre un champ d'induction dépendant de la tension mesurée ce qui
engendre une deuxième force électromagnétique.
Pour mesurer la puissance consommée par un récepteur, on branche le wattmètre selon deux
modes indiqués par la figure ci-dessous. En effet, le circuit courant se branche en série et le
circuit tension se branche en parallèle.
Comme la déviation est proportionnelle au produit U.I, les graduations sont disposées sur une
échelle dilatée ainsi, la lecture est appréciable à ¼ de division.
On définit la constante du wattmètre est n'est autre que le coefficient de lecture :
Pour déterminer la valeur de puissance, on multiplie la lecture par la constante du wattmètre k
définie par l’expression suivante :
𝑷𝒎𝒆𝒔 = 𝑼𝒓 . 𝑰𝒓 + 𝒓𝒂 . 𝑰𝟐𝒓
Alors :
𝑷𝒎𝒆𝒔 = 𝑷𝒓 + 𝒓𝒂 . 𝑰𝟐𝒓
L’erreur de la méthode est :
Si on admet que le récepteur possède une résistance interne R, on obtient l’erreur relative
systématique suivante :
- Montage aval :
On a :
𝑈𝑟 2
Ia = Ir + Iv = Ir + (Ur/Rv) alors : Pmes = Ur.(Ir+Iv) = Ur.Ir + 𝑅𝑣
Ou encore :
𝑈𝑟 2
𝑃𝑚𝑒𝑠 = 𝑃𝑟 +
𝑅𝑣
𝑈𝑟 2
L’erreur absolue est : 𝛿𝑃 = 𝑃𝑚𝑒𝑠 − 𝑃𝑟 = 𝑅𝑣
𝛿𝑃 𝑅
L’erreur relative est : =𝑅
𝑃 𝑣
Remarque :
Comme on cherche toujours à connaître la puissance consommée par le récepteur et non fournie
par la source, on choisit le montage aval. Ajoutons à cela que la connaissance de ra est mal
définie par suite de l'influence des contacts de connexion alors que la mesure Rv est très bonne.
3- MESURE DE PUISSANCE EN COURANT ALTERNATIF
En courant alternatif monophasé, si la charge (récepteur) est purement résistive la
puissance est encore donnée par le produit U. I . Si le circuit comporte une charge ayant
une partie réactive le courant n'est plus en phase avec la tension et on détermine les trois
puissances suivantes :
Puissance active : P = 𝑼. 𝑰. 𝒄𝒐𝒔𝝋 [W]
Puissance réactive : Q = 𝑈. 𝐼. 𝑠𝑖𝑛𝜑 [VAR]
2
Puissance apparente : S = √𝑃2 + 𝑄 2 [VA]
On a :
D’où :
Donc :
𝑹
La puissance active d’un récepteur est : 𝑷 = 𝟐 (𝑰𝟏𝟐 − 𝑰𝟐𝟐 − 𝑰𝟐 )
Avec u1, u2 et u désignent les valeurs instantanées des tensions aux bornes
des trois voltmètres.
On a :
1
La puissance active d’un récepteur est : 𝑃 = 2.𝑅
(𝑈12 − 𝑈22 − 𝑈 2 )
Calcule l’incertitude :