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Deuxième Année du Baccalauréat Chimie 3

Chapitre 6 Sens d’évolution d'un système chimique

1- Evolution spontanée d'un système chimique


 Le sens spontané d’évolution d’un système chimique est celui au cours duquel la valeur du
quotient de réaction tend vers la constante d’équilibre K.
 Critère d’évolution spontanée d’un système :
Pour déterminer le sens spontané d’évolution d’un système, on compare Qr,i et K :
- Si Qr,i  K ; le système est déjà à l’équilibre, il ne subit aucune évolution.
- Si Qr,i  K ; le système évolue spontanément dans le sens direct jusqu’à ce que Qr  K .
- Si Qr,i  K ; le système évolue spontanément dans le sens inverse jusqu’à ce que Qr  K .

Evolution dans Équilibre Evolution dans


le sens direct le sens inverse

2- Transformations spontanées dans les piles


 Un courant électrique correspond à un débit d’électrons dans un circuit. Le principe d’une pile
repose sur les transferts d’électrons mis en jeu dans des réactions d’oxydoréduction.
 Une pile électrochimique est un générateur qui transforme de l'énergie chimique fournie par une
réaction d’oxydoréduction spontanée en énergie électrique.
 Chaque pile électrochimique est constituée de deux compartiments séparés nommés demi-piles.
 Chaque demi-pile contient l’oxydant et le réducteur d’un couple.
 Les deux demi-piles sont reliées par un pont salin (ou séparées par une paroi poreuse)
 Le pont salin, solution gélifiée conductrice constituée
d’ions inertes dans le système chimique de la pile,
permet de maintenir l'éléctroneutralité dans les
solutions électrolytiques des demi-piles, et donc de
fermer le circuit afin que les électrons puissent circuler.
 Au pôle positif d’une pile, on a toujours réduction :
Ox 2  n 2e Red 2 l’électrode est alors appelée une
cathode.
 Au pôle négatif d’une pile, on a toujours oxydation :
Red1 Ox1  n1e l’électrode est alors appelée une anode.
 Schéma conventionnel d’une pile : Red1 / Ox1 Ox 2 / Red 2 
Exemple : pile Danièle : 2
Zn (s) / Zn (aq) 2
Cu (aq) / Cu (s) 
2 2
La réaction d’oxydoréduction qui se produit a pour équation : Zn (s)  Cu (aq) Zn (aq)  Cu (s)
Remarque : On peut trouver le sens d’évolution de l’équation en appliquant le critère d’évolution
spontanée c-à-d en comparant Qr,i et K.

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 Force électromotrice d’une pile : Pour connaître la f.é.m. d’une pile, il faut mesurer sa tension
à vide ; c’est à dire lorsqu’elle ne débite pas. On réalise ceci en branchant un voltmètre aux
bornes de la pile. On lit alors la f.é.m. (E) de la pile.
Remarque : Selon le signe de la f.é.m. mesurée à l’aide du voltmètre (qui dépend du
branchement), on déduit aisément la polarité des électrodes et ainsi la circulation des porteurs de
charge et du courant dans le circuit extérieur.
 Evolution spontanée d’une pile :
Lorsque la pile fonctionne, le système chimique est hors équilibre Qr  K .
Lorsque la pile est en équilibre, le système n’évolue plus : la pile ne débite plus de courant on
dit qu’elle est usée. Qr,éq  K et Iéq  0 .

3- Etude quantitative de la pile


 Quantité d'électricité consommée
La quantité d'électricité délivrée par la pile peut être calculée à l'aide de la relation :
Q  n (e )  NA  e  n (e )  F
Q La quantité d'électricité en C
n(e  ) La quantité de matière des électrons échangée en mol
NA Constante d’Avogadro en mol1
e La charge élémentaire en C
F Le faraday représente le produit N A  e vaut : F  9, 65.104 C.mol1 .
 l’intensité de courant débitée par la pile :

L’intensité I du courant débité pendant une durée t : I  Q  n(e )  F (1)


t t max
 L’exploitation du tableau d’évolution du système chimique et l’application de la relation (1)
permet de trouver une relation entre l’intensité de courant débité, les quantités de matières des
espèces formées ou consommées et la durée de fonctionnement.
ox  a e red  n éch. (e )  a n éch. (ox) .

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Série d’exercices

Exercice 1 La pile Argent-Cuivre


2
A l’aide d’un pont salin au nitrate d’ammonium, on associe une demi-pile Cu (aq) / Cu (s) , telle que
Cu 2   5.102 mol.L1 et une demi-pile Ag (aq)

/ Ag (s) , telle que  Ag    102 mol.L1 .
i i

L’équation de la réaction d’oxydoréduction susceptible de se produire peut s’écrire :


2 
2Ag(s)  Cu (aq) 2Ag(aq)  Cu (s)

A 25°C, sa constante d’équilibre vaut : K  2,6.1016


1. Prévoir dans quel sens va évoluer ce système à 25°C.
2. En déduire les réactions aux électrodes et le sens de déplacement des porteurs de charges dans
la pile.
3. Quelle est la polarité des électrodes ?
4. Donner le schéma conventionnel de cette pile.

Exercice 2 Pile Fer/Argent


2 
On considère la pile symbolisée par :  Fe(s) Fe(aq) Ag (aq) Ag (s) 
1. Ecrire l’équation de la réaction qui se produit à la surface de chacune des électrodes.
2. En déduire l’équation globale de la réaction d’oxydoréduction.
3. Quelle est la quantité d'électricité qui circule dans la pile lorsque celle-ci fonctionne 3 h en
débitant un courant d'intensité I  1,3 mA ?
4. Calculer la variation de masse de chacune des électrodes.
Données : M(Ag)  108 g.mol1 ; M(Fe)  56 g.mol1 et F  9, 65.104 C.mol1 .

Exercice 3 Pile Nickel-Aluminium


2 
On réalise une pile avec les couples Ni (aq) / Ni (s) et Al3(aq) / Al(s) . La lame de nickel trempe dans un
volume V  150 mL d’une solution où m  2, 00g de sulfate de nickel  NiSO 4  ont été dissous et
la lame d’aluminium trempe dans un volume V  150 mL d’une solution où m  2, 00g de sulfate
d’aluminium  Al2 (SO 4 )3  ont été dissous le pont salin est constitué de sulfate de sodium.
La constante d’équilibre associée à l’équation de la réaction :
 2
3Ni(s)  2Al3(aq) 3Ni(aq)  2Al(s) : K  10143 .
Données : M(O)  16g.mol1 ; M(Al)  27 g.mol1 ; M(S)  32,1g.mol 1 ; M(Ni)  58, 7 g.mol1
1. Donner le rôle du pont salin.
2. Calculer le quotient de réaction initial ; en déduire le sens d’évolution spontanée de la pile vis-
à-vis de l’équation ci-dessus.
3. Déterminer le sens du courant électrique et le sens de déplacement des porteurs de charges dans
la pile et hors la pile.
4. Faire un dessin de cette pile.

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Exercice 4 Etude d’une pile saline


On considère une pile saline de f-é-m : E  1,5V , qui peut être schématisée par :
2
 Zn (s) Zn (aq) MnO (OH)(s) MnO2(s) C 
Le pont salin est constitué d’une solution d’ammonium  NH 4(aq)  Cl(aq)

.
Le carbone est une tige en graphite qui permet de réaliser le contact électrique avec la poudre de
dioxyde de manganèse. Il ne participe pas aux réactions.
1. Identifier les couples qui constituent la pile et donner les réactions aux électrodes.
2. En déduire l’équation de la réaction de fonctionnement de la pile.
3. La quantité d’électricité maximale débitée par cette pile est : Qmax  30 A.h . Calculer les masses
minimales initiales de zinc et de dioxyde de manganèse.
4. Quelle est la durée de fonctionnement de cette pile si elle débite un courant de 0,50 A ?
5. D’où proviennent les ions oxonium nécessaires à la transformation ?
Données : M(O)  16g.mol1 ; M(Mn)  55g.mol1 ; M(Zn)  65,37 g.mol 1

Exercice 5 Pile Fer-Cuivre


On considère une pile formée par l’association de deux demi-piles mettant en jeu les couples
2 2
Fe(aq) / Fe(s) et Cu (aq) / Cu (s) ; Chaque demi-pile contient 150 mL d’une solution de concentration
initiale en cation métallique C  0, 2 mol.L1 .
A l’extérieur de la pile, les électrons circulent de l’électrode de fer vers l’électrode de cuivre.
1. Donne la représentation conventionnelle de cette pile.
2. Ecrire les équations des réactions qui se produisent au niveau de chaque électrode lorsque la
pile débite.
3. En déduire l’équation globale de la réaction qui se produit dans la pile quand celle-ci fonctionne.
4. Cette pile débite un courant continu d’intensité I  35mA pendant une durée de 2h 30 min .
4.1. Calculer la variation de masse de chaque électrode.
2 2
4.2. En déduire les concentrations finales en ions Fe (aq ) et Cu (aq) .

Données : M(Fe)  55,8g.mol1 ; M(Cu)  63,5g.mol1 ; 1F  96500C.mol1

Exercice 6 Pile à combustible


La pile à combustible est un générateur qui transforme directement, l’énergie chimique de la combustion en
énergie électrique. Il se diffère du générateur thermique du fait que l’oxydation du combustible et la réduction
du comburant se produisent dans deux compartiments séparés.
En 1935, l’ingénieur anglais Francis T. Bacon, a réalisé le premier prototype de la pile à combustible (Hydrogène-
Oxygène) de puissance 1kW ; Ce prototype servira de modèle pour les futures piles à combustible utilisées lors
des missions spatiales Apollo.

1. La pile à combustible (Hydrogène-Oxygène) est constituée de deux électrodes poreuses en


nickel, traitées par du platine, les deux électrodes sont séparées par une solution électrolytique
basique (hydroxyde de potassium)
La pile est alimentée par un flux continu de dihydrogène H 2 dans le compartiment A et un flux
continu de dioxygène O 2 dans le compartiment B (voir la figure ci-dessous)

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Solution
basique

Electrodes poreuses

Les deux couples mis en jeu sont : H2O(l) / H2(g) et O2(g) / HO(aq) .
1.1. Pourquoi a-t-on utilisé des électrodes poreuses ?
1.2. Pourquoi les électrodes sont traitées par du platine ?
1.3. Ecrire les équations des réactions qui se produisent aux niveaux des électrodes. En déduire
l’équation globale de la réaction.
1.4. Ecrire, de nouveau, les deux équations si la solution d’hydroxyde de potassium est remplacée
par une solution d’acide phosphorique  H 3 PO 4  . Que peut-on conclure ?
1.5. Déterminer la polarité de cette pile.
2. On suppose qu’il est possible d’utiliser cette pile pour alimenter le moteur d’une voiture qui
parcourt une distance d  250 km toute en consommant une masse m  1,5 kg de dihydrogène.
2.1. Calculer le volume du gaz dihydrogène.
2.2. Justifier alors, la difficulté d’utiliser la pile à combustible dans les moteurs des voitures.
2.3. Proposer un moyen pour pouvoir vaincre cet inconvénient.
3. On a utilisé cette pile pour faire fonctionner le moteur d’une navette spatiale en lui débitant un
courant électrique d’intensité I  200 A .
3.1. Calculer la quantité d’électricité qui a traversé le circuit par jour.
3.2. En déduire les masses de dihydrogène et de dioxygène qui ont été consommées par jour.
Données : M(H)  1g.mol1 ; M(O)  16g.mol1 ; 1F  96500C.mol1 ; Vm  24L.mol1

Exercice 7 La pile aluminium-cuivre (Normale 2017 PC)


Les piles électrochimiques fonctionnent selon le principe suivant : au cours de leur fonctionnement, une
partie de l’énergie chimique produite par des réactions spontanées est transformée en énergie
électrique. Cette dernière est utilisée au besoin.
On étudie sommairement dans cette partie, la pile aluminium–cuivre.

On réalise la pile aluminium-cuivre comme suit :


- On plonge une électrode de cuivre dans un bécher contenant un volume V  65 mL d’une
solution aqueuse de sulfate de cuivre  Cu (aq)
2 2
 SO 4(aq)  de concentration molaire initiale en ions
Cu (aq)
2
  6,5.101 mol.L1 .
i
- On plonge une électrode d’aluminium dans un autre bécher contenant le même volume

V  65 mL d’une solution aqueuse de sulfate d’aluminium 2Al3(aq)  2
 3SO 4(aq) 
de concentration
molaire initiale en ions  Al 3
  6,5.10 mol.L .
(aq) i
1 1

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- On relie les deux solutions par un pont salin et on monte en série, entre les deux pôles de la
pile, un conducteur ohmique, un ampèremètre et un interrupteur.
A la fermeture du circuit, un courant d’intensité constante y circule.
Données :
2 
- Les couples mis en jeu sont : Cu (aq) / Cu (s) et Al3(aq) / Al(s) .
- La constante de Faraday : 1F  96500C.mol1 .
- Masse molaire atomique de l’argent : M(Ag)  108g.mol1 ;
2 
- La constante d’équilibre associée à la réaction : 3Cu (aq)  2 Al(s) 3Cu (s)  2Al3(aq) est :
K  10200 ;
1. Écrire l’expression du quotient de réaction Qri à l’état initial puis calculer sa valeur.
2. Préciser le sens d’évolution spontanée du système chimique lors du fonctionnement de la pile.
Justifier.
3. Représenter le schéma conventionnel de la pile étudiée.
4. Trouver la quantité d’électricité q, débitée lorsque la concentration des ions cuivriques devient :
Cu (aq)
2
  1, 6.101 mol.L1 .

Exercice 8 Etude de la pile nickel-cadmium (Rattrapage 2014 PC)


En 1800, Alessandro Volta a déclaré l’invention de la première pile, et au début du XXème siècle, Edison
a inventé une pile rechargeable plusieurs fois (l’accumulateur nickel-cadmium) caractérisé par sa
légèreté et sa longue durée de fonctionnement.

Le but de cet exercice est l’étude simplifiée de l’accumulateur (Nickel-Cadmium) au cours de son
fonctionnement comme générateur.
Données :
 La constante d’équilibre associée à la réaction qui se produit au cours du fonctionnement de la
pile est : K  4,5.10 .
5

 La constante de Faraday : 1F  96500C.mol1 .


On réalise, à 25°C, la pile Nickel-Cadmium, constituée de deux compartiments reliés par un pont
salin tel que :
- Le premier compartiment est composé d’une plaque de nickel immergée dans une solution
de sulfate de Nickel  Ni(aq)
2 2
 SO4(aq) .
- Le deuxième compartiment est composé d’une plaque de cadmium immergée dans une
solution de sulfate de cadmium  Cd (aq)
2 2
 SO 4(aq) .
- Les deux solutions ioniques ont même volume V  0, 2L et la même concentration :
 Ni(aq)
2
  Cd(aq)
2
  0,1mol.L1 .
0 0

On relie les bornes de la pile à un conducteur ohmique et un ampèremètre. Ce dernier indique la


valeur I  0, 2 A .
Sachant que la plaque de nickel est le pôle positif de la pile, répondre aux questions suivantes :
1. Représenter le schéma du dispositif expérimental de la pile ainsi réalisée.
2. Ecrire les équations des réactions qui se produisent aux niveaux des électrodes. En déduire
l’équation bilan au cours du fonctionnement de la pile.
3. Calculer la valeur du Qri quotient de réaction à l’état initial du système chimique et vérifier le
sens de son évolution.

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2
4. Calculer la concentration des ions Ni (aq) restants dans la solution du premier compartiment, après une
durée t  60 min de fonctionnement de la pile.

Exercice 9 Etude de la pile Aluminium-Zinc (Rattrapage 2016 SM)


Les piles électrochimiques sont l’une des applications des réactions d’oxydoréduction. Au cours de leur
fonctionnement, une partie de l’énergie chimique produite par ces réactions est transformée en énergie
électrique.

On réalise la pile Aluminium-Zinc en plongeant une plaque d’aluminium dans un bécher contenant
un volume V  100 mL d’une solution aqueuse de chlorure d’aluminium  Al3(aq)  
 3Cl(aq)  de
concentration molaire initiale C1  Al3(aq)

  4,5.102 mol.L1 et une plaque de zinc dans un autre
0

bécher contenant un volume d’une solution aqueuse de sulfate de zinc  Zn 2


(aq)
2
 SO 4(aq)  de
concentration molaire initiale C2   Zn (aq)
2
  4,5.102 mol.L1
0
On relie les deux solutions par un pont salin. On monte entre les pôles de la pile, un conducteur
ohmique (D), un ampèremètre et un interrupteur K (figure1)
Données :
 La masse de la partie de la plaque d’aluminium
immergée dans la solution de chlorure d’aluminium, K
A
à l’instant de la fermeture du circuit, est m0  1,35g . R
 La masse molaire de l’aluminium M(Al)  27 g.mol1
La constante de Faraday : 1F  96500C.mol1 .
 La constante d’équilibre associée à la réaction : Pont ionique
Al Zn
 2
2Al3(aq)  3Zn (s) 2 Al(s)  3Zn (aq) est K  1090 à
25°C.
On ferme l’interrupteur à l’instant t  0 ; un courant
d’intensité considérée constante I  10 mA circule dans le
circuit.
1. Calculer le quotient de réaction Qri à l’état initial et en déduire le sens d’évolution spontanée
du système chimique.
2. Représenter le schéma conventionnel de la pile étudiée en justifiant sa polarité.
3. Trouver, lorsque la pile est totalement épuisée :
3.1. La concentration des ions aluminium dans la solution de chlorure d’aluminium.
3.2. La durée t du fonctionnement de la pile.

Exercice 10 Pile de concentration (Normale 2011 SM)


Les piles électriques sont des dispositifs électrochimiques qui transforment l’énergie de la réaction
chimique en énergie électrique. On cite parmi elles les piles de concentration dont l’énergie provient
de la différence des concentrations des ions de deux solutions. Ce type de pile électrique est utilisé
essentiellement dans l’industrie au niveau de la galvanisation et l’étude de la corrosion.
L’objectif de cet exercice est l’étude d’une pile de concentration cuivre-cuivre.
La pile représentée dans la figure ci-contre est constituée de :

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- Un bécher ① contenant un volume V1  50 mL de


K
solution  S1  de sulfate de cuivre (II) A R
 Cu 2
(aq)
2
 SO 4(aq)  de concentration C1 dans laquelle
est plongée une partie d’une lame de cuivre (L1 )
- Un bécher ② contenant un volume V2  V1 de Pont ionique
Lame Lame
solution S2  de sulfate de cuivre (II)
 Cu 2
(aq)
2
 SO 4(aq)  de concentration C2 dans laquelle
est plongée une partie d’une lame de cuivre (L 2 ) .
Becher ② Becher ①
- Un pont ionique qui relie les deux solutions  S1  et
S2 
On relie les deux lames de cuivre (L1 ) et (L 2 ) par un conducteur Ohmique de résistance R, un
ampèremètre et un interrupteur K.
2 2 2 2
On représente par Cu (1) les ions Cu (aq) dans le bécher ① et Cu (2) les ions Cu (aq) dans le bécher
②.
Lorsqu’on ferme l’interrupteur K, il se produit dans la pile une réaction d’oxydo-réduction
2 2
d’équation : Cu (aq)(1)  Cu (s)(2) Cu (s)(1)  Cu (aq)(2) .
On réalise deux expériences (a) et (b) en utilisant les valeurs des concentrations indiquées dans le
tableau ci-dessous.
On mesure l’intensité du courant I qui passe dans le conducteur ohmique lorsqu’on ferme
l’interrupteur dans chacune des expériences et on note le résultat obtenu, dans le même tableau :

Expérience (a) Expérience (b)


Concentration en mol.L 1
C1  0,01 C2  0,10 C1  0,10 C2  0,10
Intensité I du courant en mA I1  140 I2  0

Donnée : La constante de Faraday : 1F  96500C.mol1 .


1. Déduire à partir des résultats expérimentaux indiqués dans le tableau ci-dessus la valeur de la
constante d’équilibre associée à l’équation de la réaction.
2. On s’intéresse à l’expérience (a) et on prend pour origine des dates t  0 l’instant où l’on ferme
l’interrupteur.
2.1. Indiquer le pôle positif de la pile en justifiant la réponse.
2.2. Etablir l’expression de l’avancement x de la réaction qui a eu lieu en fonction du temps t en
considérant que l’intensité du courant I1 reste constante au cours du fonctionnement de la
pile.
Calculer le taux d’avancement de la réaction à l’instant t  30 min .
2.3. Calculer les concentrations Cu (1)
2
 et Cu (2)
2
 dans les béchers ① et ② lorsque la pile
éq éq

est usée.

Exercice 11 Etude de la pile nickel–cobalt (Normale 2015 SM)


Le fonctionnement d’une pile chimique est basé sur la transformation d’une partie de l’énergie
chimique, résultant des transformations chimiques, en énergie électrique.
On étudie dans cette partie, la pile nickel-cobalt.

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Données :
- Masse molaire du Nickel : M(Ag)  58, 7 g.mol1 .
- Constante de Faraday : 1F  96500C.mol1 .
- La constante d’équilibre associée à l’équation de la réaction :
2 2
Ni(aq)  Co(s) Co (aq)  Ni(s) est : 10 à 25°C.
2

On réalise une pile, en plongeant une plaque de nickel dans un bécher contenant un volume
V  100 mL d’une solution aqueuse de sulfate de nickel II  Ni(aq)
2 2
 SO4(aq)  de concentration
molaire initiale C1   Ni (aq)
2
  3.102 mol.L1 et une plaque de cobalt dans un autre bécher contenant
un volume V  100 mL d’une solution aqueuse de sulfate de cobalt II  Co 2
(aq)
2
 SO 4(aq)  de
concentration molaire initiale C2  Co (aq)
2
  0,3mol.L1 . Les deux solutions sont reliées par un pont
salin.
On monte en série avec cette pile un conducteur ohmique, un ampèremètre et un interrupteur. On
ferme le circuit ainsi formé à un instant de date t  0 . Un courant d’intensité I, considérée
constante, circule dans le circuit.
1. Choisir, parmi les propositions suivantes, la réponse juste.
a) Le sens d’évolution spontanée du système chimique constituant la pile est le sens (2) de
l’équation de la réaction.
b) L’électrode de cobalt est la cathode.
c) Les électrons circulent à travers le pont salin pour maintenir l’éléctroneutralité des solutions.
d) Le sens du courant électrique à l’extérieur de la pile est de l’électrode de nickel vers
l’électrode de cobalt.
2. Trouver en fonction de K, F ; C1 ; C 2 ; V et I, l’expression de la date t e à laquelle. l’équilibre
du système chimique est atteint. Calculer la valeur de t e sachant que : I  100 mA .
3. Calculer la variation m de la masse de l’électrode de nickel entre les instants de date t  0 et
t  te

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Correction de la Série d’exercices

Exercice 1 La pile Argent-Cuivre


2
 Ag   0, 012
1. La valeur initiale du quotient de réaction : Qr,i  i
  2.103 .
Cu 
2
0, 05
i

On a : Qr,i  K on prévoit une évolution dans le sens inverse de l’équation de la réaction.



2. - L’électrode d’argent est le siège d’une réaction de réduction : Ag(aq)  e Ag (s) .
2
- L’électrode de cuivre est le siège d’une réaction d’oxydation : Cu (s) Cu (aq)  2e .
 Les électrons se déplacent donc de l’électrode de cuivre vers celle d’argent.
 Les cations contenus dans le pont salin se déplacent vers la demi-pile dont l’électrode est
en argent.
 Les anions contenus dans le pont salin se déplacent vers la demi-pile dont l’électrode est
en cuivre.
3. L’électrode de cuivre constitue l’anode (pôle négatif) et l’électrode d’argent constitue la cathode
(pôle positif).
2 
4. Le schéma conventionnel de cette pile est le suivant :  Cu (s) Cu (aq) Ag (aq) Ag (s)  .

Exercice 2 Pile Fer/Argent


2
1. Oxydation anodique : Fe(s) Fe(aq)  2e

Réduction cathodique : Ag(aq)  e Ag(s)
 2
2. L’équation globale de la réaction d’oxydoréduction : Fe(s)  2Ag(aq) 2Ag(s)  Fe(aq) .
3. La quantité d'électricité qui a traversé la pile est : Q  I  t A.N : Q  14, 04C .
4. La variation de masse de chaque électrode :
Le tableau d’avancement :
 2
Equation de la réaction Fe(s)  2Ag(aq) 2Ag(s)  Fe(aq)
Etat du système Avancement Quantité de matière
Etat initiale 0 n i (Fe) n i (Ag  ) n i (Ag) n i (Fe2 )
Etat intermédiaire x n i (Fe)  x n i (Ag  )  2x n i (Ag)  2x ni (Fe2 )  x

D’après la réaction d’oxydation, on a la quantité d’électrons échangés est égale au double de la


quantité d’ions de fer (II) formés : n(e )  2n(Fe2 )formé
D’après le tableau d’avancement, la quantité d’ions de fer (II) formés est égale à x.
En déduit : n(e )  2x
Q Q I  t
Or, on sait que : n (e )  donc : x   ; D’où :
F 2 F 2 F

BENDAOUD Naoual 79
Deuxième Année du Baccalauréat Chimie 3

 la variation de masse de cathode :


2Q  M(Ag) Q  M(Ag)
m(Ag)  n(Ag)  M(Ag)  2x  M(Ag)  
2F F
Q  M(Fe)
 la variation de masse de l’anode : m(Fe)  n(Fe)  M(Fe)  x  M(Fe) 
2F
A.N : m(Ag)  15, 7 mg et m (Fe)  4, 07 mg .

Exercice 3 Pile Nickel-Aluminium


1. Le rôle du pont salin : sert à fermer le circuit et maintenir l’éléctroneutralité au sein des demi-
piles.
2. Le quotient de réaction initial :
3
 Ni 2  m 2m
Qr,i  i
avec :  Ni 2   et  Al2   .
 Al3 
2 i M(NiSO 4 )  V i M  Al2 (SO4 )3   V
i

m M  Al2 (SO4 )3 
2

Soit : Qr,i   A.N : Qr,i  0,044


4V M(NiSO4 )3
Qr,i  K  la réaction évolue spontanémant dans le sens inderect de l’équation.
3. On en déduit qu’il y a oxydation de l’aluminium et e-
réduction des ions nickel. Ainsi la lame d’aluminium est r I
l’anode et la lame de nickel est la cathode,
 Hors de la pile, le courant électrique circule de la borne + -
 vers la borne –, donc les électrons circulent en sens
Ni Al
inverse : de la plaque d’aluminium vers la plaque de
nickel.
 Dans la pile, les cations circulent de la demi-pile à
l’aluminium vers la demi-pile au nickel et les anions
en sens inverse.
4. Le dessin de cette pile : voir la figure ci-contre.

Exercice 4 Etude d’une pile saline


2
1. Les couples qui constituent la pile : Zn (aq) / Zn (s) et MnO 2(s) / MnO (OH)(s)
2
- A l’anode (oxydation) : Zn (s) Zn (aq)  2e .
- A la cathode (réduction) : MnO2(s)  H  e MnO(OH)(s)
2. L’équation de la réaction de fonctionnement de la pile :
Zn (s)  2MnO2(s)  2H 2
2MnO(OH)(s)  Zn (aq)
Qmax
3. On sait que : Qmax  n(e )  F  2x max  F soit : x max 
2 F
Alors, les masses minimales initiales de zinc et de dioxyde de manganèse :
Qmax  M(Zn) Q  M(MnO 2 )
mi (Zn)  et mi (MnO 2 )  max
2 F F
A.N : mi (Zn)  37g et mi (MnO2 )  97g

BENDAOUD Naoual 80
Deuxième Année du Baccalauréat Chimie 3

4. Durée de fonctionnement :
Qmax 30
On a : Qmax  I  t max d’où : t max  ; A.N : t max   60 h
I 0,5
5. Les ions oxonium proviennent des ions ammonium acide du couple NH 4(aq) / NH3(aq) (pont
salin)

Exercice 5 Pile Fer-Cuivre


2 2
1. La représentation conventionnelle :  Fe(s) Fe(aq) Cu (aq) Cu (s) 
2. Les équations des réactions :
2
- A l’anode (oxydation) : Fe(s) Fe(aq)  2e .
2
- A la cathode (réduction) : Cu (aq)  2e Cu (s)
2 2
3. L’équation globale de la réaction : Fe(s)  Cu (aq) Fe(aq)  Cu (s)
4.
4.1. Variations des masses des électrodes :;k
n(e )
 La masse de l’électrode de fer a diminué : m(Fe)  n(Fe)  M(Fe)   M(Fe)
2
I  t
Et on sait que : Q  I  t  n(e )  F soit : n(e ) 
F
I  t  M(Fe)
D’où : m(Fe)  A.N : m(Fe)  0,091g
2F
n(e )
 La masse de l’électrode de cuivre a augmenté : m(Cu)  n(Cu)  M(Cu)   M(Cu)
2
I  t  M(Cu)
D’où : m(Cu)  A.N : m(Cu)  0,104g .
2F
2 2
4.2. Les concentrations finales en ions Fe (aq ) et Cu (aq) :

n  Fe(aq)
2
 n i  Fe(aq)
2
x CV  x
 Pour les ions Fe
2
(aq ) :  Fe 2
(aq)
   
V V V
n  Cu (aq)
2
 n i  Cu (aq)
2
x CV  x
 Pour les ions Cu (aq) : Cu (aq)  
2 2
 
V V V

n(e ) 2CV  n(e  ) 2CV  n(e  )


Et on a : x  d’où :  Fe(aq)  
2
et Cu (aq)  
2

2 2V 2V

A.N :  Fe(aq)
2
  0, 21mol.L1 et Cu (aq)
2
  0,19 mol.L1

Remarque : le volume de chaque solution reste le même dans son demi-pile.

Exercice 6 Pile à combustible


1.
1.1. On a utilisé des électrodes poreuses parce que ces dernières permettent la traversé des ions.

BENDAOUD Naoual 81
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1.2. Le platine joue le rôle de catalyseur (électrode inerte) de la réaction entre le dihydrogène et
le dioxygène pour former l’eau.
1.3. Les équations des réactions :
- Au niveau du compartiment A se produit l’oxydation de dihydrogène H2(g) :

H2(g)  2HO(aq) 2H2O(l)  2e .
- Au niveau du compartiment B se produit la réduction du dioxygène O2(g) :
O2(g)  2H2O(l)  4e 
4HO(aq)
- L’équation globale de la réaction : O2(g)  2H 2(g) 2H 2O(l)
1.4. Les équations des réactions dans le cas d’une solution acide :
- Au niveau du compartiment A se produit l’oxydation de dihydrogène H2(g) :

H2(g) 2H(aq)  2e .
- Au niveau du compartiment B se produit la réduction du dioxygène O2(g) :

O2(g)  4H(aq)  4e 2H2O(l)
- L’équation globale de la réaction : O2(g)  2H 2(g) 2H 2O(l)
Conclusion : le bilan chimique est le même quoi que ce soit la nature de la solution.
1.5. Polarité de cette pile :
 L’électrode du compartiment A (oxydation) constitue le pôle négatif de la pile.
 L’électrode du compartiment B (réduction) constitue le pôle positif de la pile.
2.
2.1. Le volume du gaz dihydrogène :
V  H2  m  H2  m  H2 
On a : n  H 2    d’où : V  H 2    Vm
Vm M  H2  M  H2 
1500
A.N : V  H2    24  18000 L  18m3
2
2.2. Difficulté d’utiliser la pile :
La masse de dihydrogène ( 1,5Kg ) occupe un volume très grand difficile à le stoker et le
transporter dans une voiture.
2.3. Pour vaincre cet inconvénient et rendre cette pile utilisable dans les moteurs des voitures, on
peut liquéfier les gaz sous des hautes pressions afin de réduire leurs volumes et on les mettant
dans des bouteilles transportables.
3.
3.1. Quantité d’électricité par jour :
On sait que : Q  I  t A.N : Q  200  24  3600  1,728.107 C
3.2. Les masses de dihydrogène et de dioxygène consommées par jour :
Q
On a : Q  n(e )  F  2x f F soit : x f 
2F
 Pour une consommation totale du dihydrogène, on peut écrire : n(H 2 )i  x f  0
Q Q
Soit : n(H 2 )i  x f 
d’où : m(H2 )i  n(H 2 )i  M(H 2 )   M(H 2 )
2F 2F
A.N : m(H 2 )i  179 g
n(H2 )i
 Pour le dioxygène on peut écrire : n(O2 )i 
2

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Deuxième Année du Baccalauréat Chimie 3

Q
Soit : m(O2 )i  n(O2 )i  M(O2 )   M(O2 ) A.N : m(O2 )i  1433g
4F

Exercice 7 La pile aluminium-cuivre (Normale 2017 PC)


1. Quotient de réaction à l’état initial :
 
2 2
 Al3(aq)

 6,5.101
On a : Q ri  i
3 ; A.N : Q ri   1,54
 
3
Cu (aq)
2
 6,5.101
i
2. Sens d’évolution spontanée :
On a : Qri  K  le système chimique évolue spontanément dans le sens direct.
 2
3. Schéma conventionnel de la pile étudiée :  Al(s) Al3(aq) Cu (aq) Cu (s) 
4. Quantité d’électricité :
On sait que : Q  n(e  )  F et d’après le tableau d’avancement et la demi équation
2
Cu (aq)  2e Cu (s) ; on a : n(e  )  2n  Cu (aq)
2
  6x ; soit : Q  6x  F

De même, on a : Cu (aq)


2
  Cu (aq)
2
i
3x
V
V
   x  Cu (aq)
3
2

  Cu (aq)
i
2
 

5. D’où : Q  2VF Cu (aq)
2
  Cu (aq)
i
2
  A.N : q  6147,05C

Exercice 8 Etude de la pile nickel-cadmium (Rattrapage 2014 PC)


1. Le schéma du dispositif expérimental : (voir figure 1) Figure 1
2. Les équations des réactions : r I
2
- A l’anode (oxydation) : Cd(s) Cd(aq)  2e .
2
+ -
- A la cathode (réduction) : Ni(aq)  2e Ni(s) . Pont salin
- L’équation de la réaction de fonctionnement de la Ni Cd
2 2
pile : Ni(aq)  Cd(s) Ni(s)  Cd(aq)
Cd (aq)
2

3. Quotient de réaction à l’état initial : Qri  0
1
 Ni(aq)
2

0

On a : Qri  K d’où la transformation s’effectue


spontanément dans le sens direct.
2
4. Concentration des ions Ni (aq) :
On sait que : Q  I  t  n(e )  F et d’après le tableau d’avancement et la demi équation
2
Ni(aq)  2e Ni(s) ; on a : n(e  )  2n  Ni (aq)
2
  2x
I  t
Soit : I  t  2x  F d’où : x 
2 F

BENDAOUD Naoual 83
Deuxième Année du Baccalauréat Chimie 3

n 0  Cu (aq)
2
x  Ni(aq)
2
 V  x x
D’après le tableau d’avancement :  Ni 2
(aq)
   0
  Ni(aq)
2
 
f V V 0 V
I  t
5. D’où :  Ni (aq)
2
   Ni (aq)
2
  A.N :  Ni(aq)
2
  8,135.102 mol.L1
f 0 2VF f

Exercice 9 Etude de la pile Aluminium-Zinc (Rattrapage 2016 SM)


3
 Zn (aq)
2

1. Quotient de réaction à l’état initial : On a : Q ri  i
2
 4,5.102
 Al3(aq)


i

Le sens d’évolution : Qri  K  le système évolue dans le sens inverse de la réaction indiquée
dans l’énoncé.
2. Le schéma conventionnel :
2 
La réaction qui se produit : 2 Al(s)  3Zn (aq) 2Al3(aq)  3Zn (s)
2
Il y a alors réduction de Zn (aq) et oxydation de Al ; Les électrons se déplacent alors de l’électrode
de Al vers l’électrode de Zn, d’où la lame de zinc joue le rôle de la cathode  et la lame
d’aluminium joue le rôle de l’anode (-)
D’où le schéma conventionnel de la pile Aluminium-Zinc :  Al(s) Al3(aq)
 2
Zn (aq) Zn (s) 
3.
3.1. La concentration des ions :
2 
Equation de la réaction 2 Al(s)  3Zn (aq) 2Al3(aq)  3Zn (s)
m0
Etat initial C2 V C1V n 0 (Ni)
M(Al)

Etat d’équilibre m0
 2x f C2 V  3x f C1V  2x f n 0 (Ni)  3x f
M(Al)
C1V  2x f 2x
On a : Al3(aq)

   C1  f
f V V
1
Et comme K '   1090 la réaction est totale  x f  x max
K
 m0
 m0  x max   2,5.102 mol
  2x  0  2M(Al) CV
  x f  x max  2
max
 M(Al)
 C V  3x  0  x  C2 V  1,5.103 mol 3
 2 max
 max
3
2C
D’où :  Al3(aq)

  C1  2 A.N :  Al3(aq)

  7,5.102 mol.L1
f 3 f

3.2.
On sait que : Q  I  t  n(e )  F et d’après le tableau d’avancement et la demi équation
2
Zn (aq)  2e Zn (s) ; on a : n(e  )  2n  Zn 2   6x ; soit : It  6x max  F

6x max F
3.3. D’où : t  A.N : t  8,685.104 s  24h
I

BENDAOUD Naoual 84
Deuxième Année du Baccalauréat Chimie 3

Exercice 10 Pile de concentration (Normale 2011 SM)


2 2
1. Valeur de la constante d’équilibre : Cu (aq)(1)  Cu (s)(2) Cu (s)(1)  Cu (aq)(2)
A l’équilibre, la pile ne débite plus  I  0 on peut alors calculer la valeur de K à partir de
l’expérience (b)
Cu (2)
2
 C
K  2 soit K  1
Cu (1)  C1
2

2. On s’intéresse à l’expérience (a) et on prend pour origine des dates t  0 l’instant où l’on ferme
l’interrupteur.
2.1. Le pôle positif de la pile :
Cu (2)
2
 0,1
Calculons le quotient de réaction initial : Qr i  i
  10
Cu (1) 
2
0, 01
i

Qri  K  le système évolue dans le sens inverse de la réaction indiquée dans l’énoncé.
2 2
Donc, il se produit la réduction des ions Cu (2) : Cu (aq)(2)  2e Cu (2)
D’où la lame (L 2 ) joue le rôle de la cathode (pôle positif)
2.2. L’expression de l’avancement x :
On sait que : Q  I1  t  n(e )  F et d’après le tableau d’avancement et la demi équation
2
Cu (aq)(2)  2e Cu (2) ; on a : n(e )  2n  Cu (2)
2
  2x
I1
Soit : I1   t  t 0   2x  F d’où : x  t soit : x  7, 25.107 t
2F
 Taux d’avancement à l’instant t  30min :
x I1
On sait que :   avec : x max  C2 V2 d’où :   t
x max 2F  C2 V2
A.N : à t  30min , on trouve :   0, 26  26%
2.3. Les concentrations Cu (1)
2
 et Cu (2)
2
 :
éq éq

Lorsque la pile est usée le système est en équilibre


1 Cu (1)  éq
2

K'    1  Cu (1)


2
  Cu (2)
2

K Cu (2) 
2 éq éq
éq

C1V1  x C2 V2  x V
Soit :  et puisque V1  V2 , on trouve : x   C2  C1 
V1 V2 2
C1  C2
2.4. D’où : Cu (1)
2
  Cu (2)
2
  A.N : Cu (1)
2
  Cu (2)
2
  5,5.102 mol.L1
éq éq 2 éq éq

Exercice 11 Etude de la pile nickel–cobalt (Normale 2015 SM)


1. La réponse juste c’est (d)
Justification : (n’est pas demandée)

BENDAOUD Naoual 85
Deuxième Année du Baccalauréat Chimie 3

Co(aq)
2
 C
Quotient de réaction à l’état initial : Qr i  i
 2  10
 Ni(aq) 
2
C1
i

On a : Qri  K  le système chimique évolue spontanément dans le sens direct.


2
Il y a alors réduction de Ni (aq) et oxydation de Co.
Les électrons se déplacent de l’électrode de Co vers l’électrode de Ni, d’où le sens du courant
électrique à l’extérieur de la pile est de l’électrode de nickel vers l’électrode de cobalt.
2. Expression de la date t e :
On sait que : Q  I  t e  n éq (e  )  F

2 2
Equation de la réaction Ni(aq)  Co(s) Ni(s)  Co(aq)
Etat initial C1V1 n 0 (Co) n 0 (Ni) C2 V2
Etat d’équilibre C1V1  x éq n 0 (Co)  x éq n 0 (Ni)  x éq C2 V2  x éq
2
D’après le tableau d’avancement et la demi équation Ni(aq)  2e Ni(s) ; on a :
2x éq  F
n éq (e  )  2n  Ni (aq)
2
  2x éq ; soit : t e  I
 Calculons x éq :
C2 V  x éq V  KC1  C2 
On a : K  soit : KC1V  Kx éq  C2 V  x éq  x éq 
C1V  x éq K 1
2 F V  KC1  C 2 
D’où : t e  A.N : t éq  5159s
I  K  1
3. La variation m :
D’après le tableau d’avancement, n(Ni)  n éq (Ni)  n 0 (Ni)  x éq
Soit : m  n(Ni) M(Ni)  x éq M(Ni)
VM(Ni)  KC1  C 2 
4. D’où : m  A.N : m  0,157g
K 1

BENDAOUD Naoual 86

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