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COMMANDE NUMERIQUE
CENTRE DE FORMATION PROFESSIONNELLE ET TECHNIQUE SENEGAL/JAPON
OBJECTIFS :
A la fin de ce module, l’apprenant devra être capable de :
Appliquer les fonctions G00, G01, G02, G03, G17, ... et les cycles d’usinage en
tournage ;
A. Historique :
Dans les années 1880, le statisticien américain Hermann Hollerith à l'idée d'utiliser des
cartes perforées, similaires à celles de Jacquard, pour traiter des données.
- petites séries
- moyennes séries
Leur souplesse d'évolution par rapport à des machines de production en grandes séries
(machines transfert, tours automatiques, etc.…) et l'investissement qu'elles représentent pour
une entreprise, permet rarement de les figer dans des travaux répétitifs, mais les destinent
aux usinages longs et complexes permettant de réunir un grand nombre d'opérations
d'usinage en une seule phase. Ce regroupement aisé d'opérations, facilité sur les M-O multi-
axes, permet de concevoir à l'heure actuelle des applications rentables en grandes séries.
La commande numérique est un mode de commande dans lequel les valeurs désirées
d'une variable commandée sont définies selon un code numérique (la machine-outil constitue
le principal domaine d'application de la commande numérique). C'est une somme
d'automatismes dans laquelle les ordres de mouvement ou de déplacement, la vitesse de ces
déplacements et leur précision, sont donnés à partir d'informations numériques. Ces
informations sont codées sur des supports tels que : rubans perforés, cassettes ou disquettes
magnétiques ou simplement sauvegardés en « mémoire » dans le cas des dernières
générations de commandes numériques à calculateur intégré (CNC). L'ensemble de ces
informations de pilotage des machines - outil (M-O) est élaboré sous forme de programme à
exécution séquentielle. Les temps de réponse de telles commandes avoisinant la dizaine de
microsecondes, il sera tout naturellement possible d'espérer piloter la machine suivant des
trajectoires plus ou moins complexes, en vitesse et position.
Les avantages de cette technique sont de deux sortes : d'une part, les données
relatives à un usinage déterminé sont enregistrées et peuvent être rappelées au moment
désiré et d'autre part, des usinages extrêmement difficiles sont réalisables sur ce type de
machines sans avoir recours à un travail manuel complémentaire grâce au guidage
automatique de tous les déplacements relatifs des outils par rapport à la pièce.
dont la qualification est de plus en plus proche à celle des Ingénieurs pour préparer les
programmes de fabrication.
Afin de comparer les M-O à commande numérique avec celles classiques, on doit fixer
des critères :
✓ La qualité mécanique générale de ces machines est de beaucoup supérieure aux M-O
conventionnelles ;
✓ Commande des chariots par vis à billes avec rattrapage automatique du jeu ;
✓ Glissières sans frottements utilisant des galets, des billes, lubrification hydrostatique et
des garnitures rapportées ;
✓ Peu de vibrations ;
Formation des formateurs 5/32
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✓ Faible échauffement.
✓ les machines à enlèvement de copeaux : les perceuses, les tours 2 et 4 axes, les
centres de tournages 5 axes, les fraiseuses 2 axes 1/2, 3 axes, les centres d'usinage,
3 à 5 axes, les rectifieuses, les affûteuses, les machines d'usinage à très grande
vitesse...
Les programmes d'usinage sont réalisés à partir d'une origine appelée Origine
Programme (OP) positionnée par le programmeur. Le programme commande les
déplacements relatifs entre le brut et les outils dans le but de réaliser l'usinage de la pièce
finale. Ces déplacements sont réalisés dans un repère orthonormé normalisé
L'axe de ce repère est un axe confondu avec celui de la broche de la machine. Le sens
positif de cet axe est donné par le sens d'éloignement de l'outil par rapport à la pièce.
La détermination de l'axe entre les deux (2) axes restants se fait en identifiant celui qui
permet le plus grand déplacement. Le sens positif de est déterminé par le sens logique
d'éloignement de l'outil par rapport à la pièce.
NB : il faut noter que l’axe n’existe pas sur un tour à commande numérique.
G. La programmation :
− La programmation manuelle,
− La programmation assistée :
− Le dessin de définition,
1. Le langage :
Développé par l'EIA au début des années 1960 le langage de programmation était le
G-code, et finalement normalisé par l'ISO* en 1980 sous la référence (ISO 6983). Le langage
ISO est énormément répandu et sert de base à beaucoup de langages actuels.
Le langage FANUC :
Le langage Fanuc prend pour base le langage ISO de 1980. Il ajoute des fonctions
supplémentaires ce qui en fait un langage unique.
Le langage NUM :
Le langage NUM prend pour base le langage ISO. Il ajoute des fonctions supplémentaires ce
qui en fait un langage unique.
Le langage SIEMENS :
Le langage SIEMEMS prend pour base le langage ISO. Il ajoute des fonctions
supplémentaires ce qui en fait un langage unique. Les spécificités du langage sont :
Le langage HEIDENHAIN :
• Le langage HEIDENHAIN est un langage inventé par les Allemands pour animer prin-
cipalement des robots CNC conversationnels. Ce langage ne représente pratiquement
aucuns éléments du code ISO.
Un programme est une suite d’instructions établies dans un langage codé ISO, il
comporte toutes les informations utiles à la machine pour réaliser l’usinage.
Un programme est une suite d’instructions établies dans un langage codé (ISO) que l’on
décompose en une succession de blocs.
PROGRAMME
%100
N10 …
N20 …
N…
N…
…..
N100 G1 X30.4 F120 M8 BLOC
N…
N…
…..
N340 M2 MOT
• Un bloc est une ligne d’écriture, composée de mots qui contiennent les informations
géométriques et technologiques. Il se définit de la manière suivante :
N… G… X… F… M…
X 10.
Adresse Nombre
- La plus petite unité qui peut être spécifiée dans un programme est le mot
- Dans le cas d’un décimal toutes ces valeurs sont identiques :
X50.
X50.0 Déplacement de 50 mm suivant l’axe X.
X50000
• « L’adresse » est l’utilisation d’un caractère de l’alphabet pour réguler les fonctions
de la machine. Les commandes sont exposées dans le tableau ci-dessous :
R Rayon d’arc
Structure Exemple
O 4723
NUMERO DE (Tour SMI)
PROGRAMME (Poignée)
IDENTIFICATION (Ph 10 coté cône)
(11/04/03)
(OPERATION CENTRER)
N30 T5 D5 M6 (FORET A CENTRER)
OPERATION 1 N40 G0 X0 Z52.
N45 G95 G97 S2500 F0.05 M3 M8
N50 G1 Z40.
N60 G0 Z52.
………………………..............................
…………………………………………..
(FINITION PROFIL)
N240 T3 D3 M6 (OUTIL DE FINITION)
N250 G92 S4000
N260 G0 X4. Z52. F0.05 M8
OPERATION N N270 G1 G42 X5. Z46.
N280 G96 S250
N290 G1 X15.961 Z46.
N300 X24. Z31.
N310 Z26.
N320 X26.
N330 G3 X34. Z22. I26. K22.
N340 G1 Z18.
N350 X42.
N360 G97 S1000
POSITION DEGAGEMENT
N370 G0 G52 G40 X0 Z0 M5 M9
a) Système d’axes :
Les axes des tours à commande numérique sont en général établis comme
suit :
- L’axe Z est l’axe de rotation du mandrin, il est (+) dans le sens du mandrin vers la pou-
pée mobile et (-) dans le sens opposé.
- L’axe X est (+) quand il s’éloigne de l’opérateur et est (-) dans le sens opposé.
Origine +X
Programme
-Z +Z
-X
b) Origine Programme :
c) Origine machine :
C’est le point de référence fixé sur la machine auquel l’outil peut retourner si
commande de retour au point d’origine est exécutée.
- En Absolu :
L’outil se déplace vers un point (position cible) qui est spécifié par ses
coordonnées dans le système de coordonnées de travail (origine programme, axes X
et axe Z).
Départ du point A arrivée point D via B et C :
X
O → A: …………………………………….
D 6
B 4 A → B: …………………………………….
C
2 A B → C: …………………………………….
-6 -2 1 Z C → D: …………………………………….
- En incrémental :
Les codes G qui appartiennent au groupe 00 ne sont effectifs que dans le bloc
dans lequel ils sont indiqués.
Un nombre illimité de codes G peuvent être programmé dans le même bloc pourvu
deux ou plusieurs d’entre eux n’appartiennent pas au même groupe. Si tel est le cas, le code
G reste actif.
Avec le code G00, l’outil est rapidement positionné par rapport à la pièce sans que
ne soit spécifiée la vitesse de déplacement.
Exemple :
En absolu : En incrémental :
L’outil se déplace suivant une ligne vers la position commandée (X, Z). La vitesse
d’avance est spécifiée par un code F. Si cette vitesse était antérieurement définie, elle
peut être omise à moins qu’elle ne soit changée.
G00 X…..Z…… ;
G01 X……Z……..F……. ;
G01 Z……F…… ;
OUBIEN
Avec la commande précédente, l’outil suit un arc de cercle à partir du point courant
vers celui désigné par X et Z, le centre de l’arc étant spécifié par I et K.
Commandes Signification
G03 X60. Z-35. I-25. K-43.3 F0.2 ; (R50. peut remplacer I-25. K-43.3)
Exemple 2
G03 X51.72 Z-20. I-10. K-10. F0.2 ; (R14.142 peut remplacer I-10. K-10.)
Le choix d’une avance par minute ou d’une avance par tour se fera en utilisant le code
G approprié :
L’outil réalise un filet du point A au point B avec un pas constant définie avec F.
Exemple 1 :
Exemple 2 :
Exemple 3 :
Avec le G32 il est possible de réaliser toutes les formes de filetage à pas constant
mais quatre blocs de programmes sont nécessaires pour réaliser une passe. Ces quatre
blocs constituent un cycle. Le G92 permet de commander le cycle avec un seul bloc.
Exemple :
U et W désignent les surépaisseurs d’usinage laissées pour la finition suivant les axes
X et Z.
Format G72 : G72 P(ns) Q(nf) U----- W----- D------- F------ S------- ;
Format G73 : G73 P(ns) Q(nf) U----- W----- D------- F------ S------- ;
N.B : G70 permet de faire la finition des cycles G71, G72 et G73.
K : profondeur de filet
H : nombre de passes
F : pas du filetage
P : méthode de filetage
8. Temporisation G04 :
L’outil retourne à la position origine machine suivant les axes commandés en passant par
le point intermédiaire spécifié.
Exemple : G96 S120 -------- ; dans ce cas la vitesse de coupe VC=120 m/min
12.EXERCICES :
Positionnement en absolu et en incrémental :
b°)