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Les transformations du plan

Préparation stage

AESI Math Ba1 - AFP – Imane Benali

0
Partie I : Analyse matière : Les transformations du plan

Pour commencer, situons les transformations du plan dans le programme d’enseignement


catholique secondaire. Cette matière est vue au 1er degré. En effet, la symétrie orthogonale,
la translation ainsi que la symétrie centrale sont vues en 1e secondaire tandis que la rotation
est étudiée en 2 IIème secondaires.
1) Contenu
1.1 Pré requis : Vocabulaire et notation
Avant d’énoncer les transformations du plan, il est important d’étudier les notions, définitions
et savoir-faire nécessaires à la compréhension de celle-ci.
Droites Perpendiculaires : droites sécantes formant un angle droit

1 Nous écrivons d⊥d’ ou d⊥d ’pour signifier que ces deux


droites sont perpendiculaires.

Droites parallèles : deux droites distinctes sont parallèles si elles sont dans le même plan et
n’ont pas de points d’intersection.
(d) et (d’) sont parallèles.
Notation :
Pour signifier que les droites d et d’sont
parallèles on note (d) // (d’) ou (d’) // (d)
Remarques : La distance entre deux
droites parallèles reste constante.2

Un segment : Un segment est une partie de droite délimité par 2 points.


Notation : Le segment reliant le point A et le point B est noté [AB].

1
https://mathovore.fr/ckfinder/userfiles/images/droites-perpendiculaires.png
2
https://www.maxicours.com/se/cours/droites-paralleles/

1
Distance entre deux points : la distance entre deux points A et B est la mesure de la longueur
du segment [AB] dans une unité donnée.

Nous pouvons noter cette distance de plusieurs façon possible : d (A, B) ou 𝐴𝐵ou lABl3

La distance entre A et
B est de 6,35.
Autrement dit, lABl=
6,35

Médiatrices : la médiatrice d’un segment AB est l’ensemble de tous les points équidistants à
A et à B. Nous pouvons également dire que la médiatrice d’un segment est le lieu des points
équidistants des extrémités de ce segment. En mathématique, on appelle lieu des points
l’ensemble des points qui satisfont cette condition : être équidistant de deux points fixés.
Il y a deux propriétés de la médiatrice d’un segment :
1) Tout point appartenant à la médiatrice d’un segment [AB] est équidistant des points A
et B.
2) Tout point équidistant des points A et B appartient à la médiatrice du segment [AB].
Milieu d’un segment : Le milieu d’un segment [AB] est le point du segment équidistant à A et
à B.

➔ Le point C est le point milieu


du segment [AB]

3
Référentiel

2
Alignement des points : des points sont alignés lorsqu’ils appartiennent à une même droite.
L’ensemble des points d’une droite compris entre deux points A et B est appelé segment de
droite ou segment
Un Angle : un angle est une région du plan délimitée par deux demi-droites issues d’un même
point.
Le point A dont
sont issues les
demi-droites est
nommé sommet
de l’angle et les
demi-droites sont
appelées côtés de
l’angle.

Un angle est appelé angle droit lorsque les deux demi-demi droites sont perpendiculaires
entre-elles.

Aire d’une figure : c’est la mesure d’une surface fermée à deux dimensions4.
Périmètre : le périmètre d'une surface est la longueur du contour de surface. 5

4
https://lexique.netmath.ca/aire/
5
https://www.mathematiquesfaciles.com/perimetre_2_20334.htm

3
Nouvelles notions
Transformation du plan :

Une transformation du plan est une application du plan dans lui-même dans lequel un point
M est associé à un unique point M’tel qu’à tout point M’il n’existe qu’un unique antécédent
(application bijective). 7
𝑇
M→ M’avec T(M) = M′
Parmi les transformations du plan, nous retrouvons les isométries tels que les translations, la
symétrie centrale, la symétrie orthogonale, la symétrie glissé et la rotation. Pour les
transformations du plan qui ne sont pas des isométries (car les distances ne sont pas
conservées) on retrouve les homothéties (agrandissements et réductions) qui quant à elles
conservent uniquement la forme. Pour finir, on a les déformations comme les étirements, les
cisaillements ou encore les compressions qui sont également des transformations du plan et
qui déforme complètement la forme d’une figure.
Remarque : Lors d’une transformation du plan ce n’est pas uniquement une figure spécifique
qui subit une transformation mais tout le plan.

6
http://www.pepit.be/cabri/acti2/math2A/chapit02/theorie.htm
7

https://www.lyceedadultes.fr/sitepedagogique/documents/math/mathCRPEcours/13_crpe_les_transformatio
ns_du_plan.pdf#:~:text=D%C3%A9finition%201%20:%20Une%20transformation%20du%20plan%20est,que%20
l%E2%80%99on%20%C3%A9tudie%20sont%20les%20transformations%20%C3%A9l%C3%A9mentaires%20 :

4
Tous les éléments du plan se déplace et non pas seulement les figures qui se trouvent dans
le plan.
Remarque : le plan 1 et 1’ ne sont pas deux plans différents mais le même plan après une
transformation.
Isométrie : Une isométrie est une transformation du plan qui conserve les distances. En effet,
lorsqu’on applique une isométrie à une figure, celle-ci modifient très peu les propriétés de la
figure initiale car, dans tous les cas, l’image de la figure initiale a la même forme mais
également les mêmes dimensions.
On parle d’isométrie du plan lorsque tout point est envoyé sur un point du plan, appelé point
image et que :
- Tout segment a pour image un segment de même longueur
- Tout angle a pour image un angle de même amplitude
Le mot isométrie vient du grec iso qui signifie égal et metron qui signifie mesure. (P125)
Homothétie – agrandissement / réduction8 :
Une homothétie de rapport k (relatif non nul) est un agrandissement ou une réduction d’une
figure à partir d'un point choisi comme centre.
- Si k = 1 , il s’agit d’une reproduction
- Si 0 < k< 1, il s’agit d’une réduction

8
https://salle1.pagesperso-orange.fr/3/3cours/3homoth%C3%A9tieagred.pdf

5
- Si k > 1, il s’agit d’un agrandissement
Lors d’une homothétie de rapport k, si k est positif alors les longueurs sont multipliées par k,
les aires par k2 et les volumes par K3. On parle alors d’un agrandissement ou d’une réduction.
Exemple de réduction avec k = 0,5

A’B’C’ est l’image


de ABC par
l’homothétie de
centre O et de
rapport 0,5. Les
longueurs sont
multipliées par 0,5,
A et A’ sont du
même côté par
rapport au centre
O. (0<k<1)

Exemple d’agrandissement avec k = 3

A’B’C’ est l’image de


ABC par l’homothétie
de centre O et de
rapport 3. Les
longueurs sont
multipliées par 3, A et
A’ sont du même côté
par rapport au centre
O. (k>1)

Remarque : une homothétie conserve les mesures d’angles.

6
9

Attention une homothétie ne déforme pas mais agrandit ou réduit d’un même facteur tous
les côtés de la figure. On obtient donc des figures semblables et proportionnels. Tandis qu’une
déformation déforme toute la figure et ne conserve donc ni la forme initiale, ni les longueurs,
ni les angles.

10

Points fixes : les points fixes d’une transformation du plan sont les points du plan qui sont
leur propre image. (À faire : reg dans quelles isométries on a des points fixes)

9
https://maths-exercices.fr/homotheties-cours-de-maths-3eme-5928
10
https://www.youtube.com/watch?v=D1OXISl8_QU&t=45s

7
Translation :
Nous observons sur cette figure qu’on
peut passer de celle de gauche a celle
de droite en la glissant en suivant une
certaine direction d’une droite sur
une certaine distance et dans un
certain sens. Lorsqu’on peut passer
de cette manière, d’une figure à une
autre on dit que le second est l’image
du premier par une translation. La
translation se définie par un
mouvement de glissement.
Une translation est caractérisée par une « flèche » (segment orienté) qui est totalement
déterminée par son origine et son extrémité. Cette flèche est également appelée vecteur
qu’on peut noter à l’aide d’un couple de points (A, B). Celui-ci est caractérisé par sa direction,
son sens et sa longueur.
➔ Sens et direction :
Une direction est une droite. Et toutes les droites parallèles à la droite initiale indiquent toutes
la même direction. Exemple concret : l’autoroute qui relie Lille-Nantes définie une direction
et toutes les routes parelles à l’axe de la route ont la même direction.
Le sens sert à orienter. Et il y a deux sens contraires, deux façons de parcourir une ligne droite.
Si on reprend l’exemple il y a deux sens possibles soit le sens Lille-Nantes ou soit le sens
Nantes-Lille. 11Et donc, pour une direction il y a deux sens.
Remarque : Si on veut un exemple plus éclairant pour la direction on peut montrer un
pavage et pour le sens on peut montrer une frise
Exemple sur un pavage :

Ces deux vecteurs indiquent deux directions différentes. En


effet, ils ne sont pas parallèles entre eux.

12

11
https://warmaths.fr/MATH/geometr/Projete%20image/Direction.htm
12
http://images.math.cnrs.fr/Pavages.html

8
Sur une frise :
Sur une frise, on voit facilement qu’il
y a deux sens possibles. On peut
« lire » la frise de droit à gauche ou
de gauche à droite.

Comment construire l’image d’un point par une translation ?


Ce mouvement de glissement que connait une figure durant une translation permet justement
de décrire la construction de l’image M’d’un point M par la translation de vecteur →
𝐴𝐵

- Pour commencer on trace la parallèle au vecteur passant par le point M


- Ensuite, on reporte sur cette droite parallèle, à partir du point M, la distance lABl dans
le sens de A vers B
- On obtient finalement le point image à M qui est le point M’

Pour construire l’image d’une figure par la translation de vecteur AB, on suit le même
⃗⃗⃗⃗⃗ , dans le
raisonnement en envoyant chaque point de la figure parallèlement au vecteur 𝐴𝐵
sens de A vers B et sur une distance égale à lABl.
Lorsqu’on souhaite trouver l’image d’une figure à cotés rectilignes, il faut rechercher l’image
des points particuliers de cette figure et d’ensuite les relier suivant des segments de droite.
Voici étape par étape, la construction de l’image d’un triangle ABC par la translation de vecteur
⃗⃗⃗⃗⃗
𝐷𝐸 .

9
1) 2)

3)

Translation verticale

Translation horizontale :

10
Lorsque la direction du vecteur est mise de manière verticale alors on a une translation
verticale tandis que lorsque la direction est horizontale on parle alors de translation
horizontale.
Translation réciproque et identique :
⃗⃗⃗⃗⃗ alors on peut envoyer
Si une figure est envoyée sur une autre par la translation de vecteur 𝐴𝐵
l’image sur la figure initiale grâce à la translation de vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐵𝐴, on parle ici de translation
réciproque. Et donc, le sens du vecteur est inversé lorsqu’on prend la réciproque d’une
translation.

En revanche, si le vecteur est formé de deux points identiques comme 𝐴𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗ , alors dans ce cas-
là, effectuer la translation reviendra à envoyer tous les points sur eux-mêmes ? on parle dans
ce cas-ci de translation identique.
Notation :
Translation du vecteur 𝑡𝐴𝐴′
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (B) = B’

Un point B’ est l’image d’un point B par la translation du vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗⃗


𝐴𝐴′si :
➢ Les segments [BB’] et [AA’] sont paralléles et de même longeur → (lAA’l=lBB’l)
➢ Le sens de de B vers B’ est le même que celui de A vers A’

La translation de couple (A,A’) est notée 𝑡⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗


𝐴𝐴′ .

L’image d’un point B par la translation 𝑡⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗


𝐴𝐴′ se note B’= 𝑡⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐴′ (B)

Les translations conservent toutes les propriétés des figures13 :


➢ Les distances entre deux points ne changent pas
➢ Les amplitudes des angles ne changent pas
➢ Le parallèlisme est conservé c’est-à-dire que les parallèles de la figure se retrouvent
parallèles entre elles dans l’image de la figure
➢ La translation envoie toute droite sur une droite qui lui est parallélle
➢ L’aire et le périmétre de la figure ne change pas

13
CQFD 1e p178

11
Voici un contre exemple de translation car les propriétés des invariants ne sont pas respectés
En effet, les distances
entre les points ont
changés, l’aire n’est
donc plus la même que
celle de la figure initiale
et les amplitudes des
angles ont également
changés donc les
invariants de la
translation ne sont pas
conservés.

Symétrie centrale

14L’image montre deux chats. Si on reproduisait un


chat sur du papier calque, on pourrait passer d’un
chat à l’autre en effectuant un demi-tour autour
d’un point. Lorsqu’on peut passer de cette
manière d’un motif à un autre, on dit que chaque
motif est l’image de l’autre par une symétrie
centrale.
La symétrie centrale est caractérisée par un point
appelé centre de la symétrie centrale.

Construction de l’image d’un point par symétrie centrale :

14
https://maths-exercices.fr/wp-content/uploads/2013/05/sym%c3%a9trie-centrale.jpg

12
15

Pour mieux comprendre la construction de l’image d’un point par la symétrie centrale de
centre O on peut relier des points qui se correspondent pour en tirer ces observations :
➢ Tous les segments reliant deux points qui se correspondant se coupe au point O (le
centre)
➢ Le centre O est le milieu de chacun des segments
A partir de ces observations on peut décrire les étapes de constructions de l’image B’ d’un
point B par la symétrie centrale de centre A :

➢ Étape 1 : on trace le
segment [MO]
➢ Étape 2 : on mesure
la distance lMOl sur la droite
MO au-delà de A
➢ Étape 3 : on obtient
ainsi l’image de M qui est le
point M’
Le symétrique de B par rapport à A est B', le symétrique de B' par rapport à A est B et enfin B
et B' sont symétriques par rapport à A. Le symétrique de O par rapport à O est le point O lui-
même.
A partir de ces données on peut en conclure qu’une symétrie centrale est sa propre
réciproque. Cela veut dire si on applique une symétrie centrale à un point F pour obtenir son
image (F’) et qu’on applique ensuite la même symétrie centrale à F’, on obtient F.
Notation :
Un point M’est l’image d’un point M par la symétrie centrale de centre O si le point O est le
milieu du segment [MM’]

15
http://chagall-col.spip.ac-rouen.fr/IMG/scenari/5/leconMathsCycle4_5/res/DefSymCentre_1.png

13
La symétrie centrale de centre O est notée sO (O en lettre majuscule car il s’agit d’un point.
L’image d’un point M par la symétrie centre sO se note M’= sO (M)
Contre-exemple de symétrie centrale :
A’ n’est pas l’image de A par la
symétrie centrale de centre B
car B n’est pas le milieu de
[AA’].

Les invariants d’une symétrie centrale16


Les invariants d’une symétrie centrale sont toutes les propriétés qui vont être conservées
après la symétrie centrale d’un certain centre.
➔ Par une symétrie centrale :
1) Les distances entre deux points ne changent pas
2) La symétrie centrale envoie toute droite sur une droite qui lui est parallèles
En effet, l'image d'une droite par une symétrie centrale est une droite qui lui est parallèle.
Exemple pour le point 1 et 2 :

(f) // (f’)
Et lABl= lA’B’l

3) Les amplitudes des angles ne changent pas

16
CQFD 1e p179

14
4) La symétrie centrale conserve les périmètres et les aires de figures géométriques.
5) les parallèles de la figure se retrouvent parallèles entre elles dans l’image de la figure

Figure invariante par une symétrie centrale :


Une figure est invariante par une symétrie centrale lorsque l’image de cette figure se
superpose avec la figure elle-même, à ce moment-là, on dit que la figure possède un centre
de symétrie ou qu’elle est une figure invariante par cette symétrie centrale.
Exemple :

17 18

Figures géométriques possédant un centre de symétrie :


Un rectangle, un carré, un losange, un parallélogramme possède un centre de symétrie. En
effet, le centre de symétrie est l’intersection des diagonales de ces figures.

17
https://fr.wikipedia.org/wiki/Roi_de_c%C5%93ur
18
https://www.geogebra.org/m/er989jhw

15
19

20

Le cercle possède également un centre de symétrie

Le point A est le centre


de symétrie de ce
cercle.
C’= sA (C)

Si une frise considérée comme infinie dans les deux sens est reproduit successivement à
l’aide de symétries centrales alors celle-ci est invariante par chacune des symétries centrales
qui envoie un motif sur un autre.

19
https://www.mathsbook.fr/cours-maths/5eme/symetrie-centrale/centre-de-symetrie-des-figures-
geometriques-436
20
https://debart.pagesperso-orange.fr/college/parallelogramme_translation_classique.html

16
Symétrie orthogonale
On peut observer sur l’image une
figure et une autre figure retournée.
Si ces deux figures étaient dessinées
sur du papier calque, ou pourrait
plier le papier en deux et ainsi
superposer les deux figures. Le pli
serait ici la droite f. Et donc si on
reproduit la figure 1 sur du papier
calque, on pourrait passer à la figure
2, en retournant le calque.
Lorsqu’on peut passer ainsi d’un motif à un autre, on dit que chaque motif est image de l’autre
par une symétrie orthogonale. La symétrie orthogonale est caractérisée par un axe de
symétrie.
Construction de l’image d’un point par une symétrie orthogonale :
Pour comprendre la construction de l’image d’une
figure par symétrie orthogonale d’axe d on peut
relier quelques points qui se correspondent et
tirer les observations suivantes :
➢ Tous les segments sont tracés sont
perpendiculaires à la droite d (le pli)
➢ La droite d passe par le milieu de chacun
des segments
A partir de ces observations nous pouvons décrire les étapes de constructions de l’image d’un
point par une symétrie orthogonale.
On trace la droite a passant par le point M et perpendiculaire à la droite d ; on appelle O le
point d’intersection des droites a et d
➢ On mesure la distance lMOl
➢ On reporte cette distance sur la droite a au-delàs de 0
➢ On obtient ainsi le point M’

17
Image d’une figure par une symétrie orthogonale d’axe d
Pour se faire on doit dessiner l’image de chacun des points de la figure mais souvent
quelques points suffisent pour déterminer l’entièreté de la figure image
Voici étape par étape la construction de l’image d’un polygone de départ par la symétrie
orthogonale d’axe d
1) 2)

3)

Notation :
Un point M’est l’image d’un point M par la symétrie orthogonale d’axe d si l’axe d est la
médiatrice du segment [MM’].
La symétrie orthogonale d’axe d notée sd (d en minuscule car il s’agit d’une droite et non
d’un point). L’image d’un point M par la symétrie orthogonale sd, se note M’=sd(M)

18
Réciproque d’une symétrie orthogonale :
La figure 2 est l’image de la figure 1 par
la symétrie orthogonale d’axe d mais on
peut également dire que la figure 1 est
l’image de la figure 2 par la même
symétrie orthogonale d’axe d. ce qui
signifie que si on effectue une symétrie
orthogonale à une figure F1 pour obtenir
une figure F2 et qu’on applique ensuite
la même symétrie orthogonale à la figure
F2, on obtient la figure F1.
Une symétrie orthogonale est donc sa propre réciproque.

Médiatrice d’un segment :


La médiatrice d’un segment est la droite perpendiculaire à ce segment passant par son
milieu. Elle est un axe de symétrie du segment.

19
Bissectrice : la bissectrice d’un angle est la droite qui partage celui-ci en deux angles de
même amplitude. La bissectrice d’un angle est l’axe de symétrie de cet angle.

21

1) Les invariants :
1) Les distances entre deux points de changent pas
2) les amplitudes des angles ne changent pas
3) La symétrie orthogonale conserve les périmètres et les aires de figures géométriques.
4) les parallèles de la figure se retrouvent parallèles entre elles dans l’image de la figure
5) l’image d’une droite perpendiculaire à l’axe de symétrie est cette droite elle-même
6) l’image d’un segment parallèle à l’axe est aussi parallèle à l’axe

2) Figure invariante par une symétrie orthogonale :


Il arrive que l’image d’une figure par une symétrie orthogonale donnée soit la figure elle-
même. À ce moment-là, on dit la figure possède un axe de symétrie. Une telle figure est dite
figure invariante par cette symétrie orthogonale.
Certaines figures géométriques possèdent un ou plusieurs axes de symétrie.
En effet, le triangle isocèle en possède 1 axe de symétrie qui est également sa bissectrice et
sa médiatrice. Le rectangle en possède deux, le triangle équilatéral trois, le carré quatre et le
cercle possède une infinité d’axes de symétries.

21
https://www.ilemaths.net/maths_6-symetrie-axiale-cours.php

20
22

3) Lorsqu’on peut observer sur un échantillon de frise, qu’un motif est reproduit
successivement grâce à des symétrie orthogonales on dit que cette figure qui est
considérée comme infinie dans les deux sens est invariante par différentes symétries
orthogonales.

22
http://maths-gillet.wifeo.com/images/a/axe/axe-de-symetrie.png

21
La rotation

On peut observer deux figures, en


reproduisant la figure 1 sur du
papier-calque, on peut passer de la
figure 1 à la figure 2 en la faisant
tourner, pivoter autour d’un point
E, dans le sens des aiguilles d’une
montre appelée sens horloger.

Quand on peut passer de cette manière d’un motif à un autre en tourant autour d’un point
on dit que le second est l’image du premier par une rotation.
Pour déterminer ce mouvement de rotation, il faut un point autour duquel on tourne, celui-
ci est appelé centre de rotation, il faut également l’amplitude d’un angle et un sens de
rotation. En effet, l’angle doit être orienté. L’amplitude d’un angle orienté doit être positif si
le sens considéré est le sens anti horloger et d’un signe négatif si le sens est horloger.

23

Et donc une rotation est caractérisée par un centre et un angle orienté.


Construction de l’image d’un point par une rotation :
̂ (ici
Pour construire l’image B’ d’un point B par la rotation de centre A et d’angle orienté 𝐴𝐵𝐶
orienté d’amplitude -120°), on procède de la façon suivante :
➢ On trace la demi-droite [AB.
➢ On trace un cercle ou un arc de cercle de centre A et de rayon lABl
➢ On mesure et on trace un angle orienté d’amplitude 120° dans le sens horloger de
sommet A dont le premier côté est la demi-droite [AB.

23
https://www.alloprof.qc.ca/fr/eleves/bv/mathematiques/la-rotation-m1406

22
➢ Le point B’ se situe à l’intersection du cercle et de la demi-droite, deuxième côté de
l’angle

Image d’une figure par une rotation


Pour dessiner l’image d’une figure par une rotation, on recherche l’image de quelques points
bien choisis.
Notation :
Rotation de centre O et d’amplitude α
Un point M’est image d’un point P par la rotation de centre O et d’amplitude d’angle orienté
α si :
➢ Les segments [OM]et [OM’] ont même longueur → lOMl= lOM’l
̂ vaut α
➢ L’amplitude de l’angle orienté 𝑀𝑂𝑀′
Exemple :

23
La rotation de centre A
et d’amplitude -100°
est notée rO, -120°.
L’image d’un point B
par la rotation rO, -120°,
se note B’= rO, -120°(B).

Rotation de 180° et symétrie centrale :

Une symétrie centrale et une


rotation de 180° de même centre
sont une même isométrie

On peut observer sur cette


image que le triangle ABC et
le triangle A’B’C’ sont images
l’un de l’autre par une
symétrie centrale et par une
rotation de 180°, toutes les
deux de centre D.
La symétrie centrale étant
un cas particulier de
rotation on peut noter : sD=
rD, + 180°= rD, -180°.

24
Rotation réciproque :
Si une figure est envoyée sur une autre par la rotation de centre O et d’angle orienté ACB
̂ alors on peut également envoyer l’image sur la figure initiale grâce a la rotation de
𝐴𝐶𝐵
̂ ,, on parle ici de rotation réciproque.
centre O et d’angle orienté 𝐵𝐶𝐴
Rotation identique :
Quand l’amplitude d’une rotation est de 0°ou 360°, tout point est envoyé sur lui-même.
Cette rotation est appelée rotation identique.
Invariants
Les rotations conservent les propriétés suivantes :
➢ L’alignement : si A appartient à CB, alors A’ appartient à C’B’
➢ Les distances entre deux points de changent pas
➢ Les amplitudes des angles ne changent pas
➢ La symétrie orthogonale conserve les périmètres et les aires de figures géométriques.
➢ Les parallèles de la figure se retrouvent parallèles entre elles dans l’image de la figure
➢ Les milieux sont conservés. SI C est le milieu de AB alors C’est le milieu de A’B’

Figure qui ne varie pas après une rotation :


Lorsqu’on applique une rotation à une figure mais que celle-ci se superpose avec elle-même,
on dit qu’elle est une figure invariante par cette rotation. Si une figure est invariante par une
rotation d’amplitude α, elle l’est aussi par toute rotation dont l’amplitude est un multiple de
α et dont le sens est positif ou négatif.
Cas particulier :
➢ Le cercle : le cercle reste identique par une rotation de n’importe quelle amplitude
comprise entre [0°,360°].

25
➢ Le carré se superpose avec lui-même pour la rotation de 90°, de 180° de 270° et de
360°.

➢ Tandis que si on applique une rotation de 45° à un carré celui-ci ne se superpose pas
avec lui-même et donc à ce-moment là le carré n’est pas invariant par cette rotation
de 45°.

➢ Le parallélogramme est également une figure qui reste identique lorsqu’on la fait
tourner de 180° autour de son centre. Le centre est l’intercession des diagonales.
Parallélogramme initiale :

26
Parallélogramme après une rotation de centre E et d’amplitude 45° dans le sens horaire →
notée : rE, -45°

Parallélogramme après une rotation de centre E et d’amplitude 180° dans le sens horaire ou
anti-horaire→ notée rE,+ou-180

27
La figure ne varie pas après
une rotation de centre E et
d’amplitude 180° dans le sens
horaire et anti-horaire

Comment trouver le centre d’une rotation à partir d’une figure et de son image :

Le triangle A’B’C est l’image du triangle ABC par une rotation de centre O. cela signifie que le
point A et A’ sont sur un même cercle de centre O et donc le point O est à la même distance
de A et A’ puisque OA et OA’ sont deux rayons de ce cercle. Le point O est équidistant des
points A et A’ et cela signifie également que le point O appartient à la médiatrice du segment
AA’ car la médiatrice du segment AA’ c’est la droite qui est perpendiculaire à ce segment et
qui passe par son milieu. Inversement tous les points de la médiatrice sont équidistants des
points A et A’ et tous les points équidistants de A et A’ sont sur la médiatrice de ce segment.
On peut également dire que les longueurs OB et OB’ sont égal et que donc le point O
appartient également à la médiatrice du segment BB’ et on pourrait faire pareillement avec
les points C et C’
Donc le point O est à l’intersection des médiatrices des segments qui ont pour extrémités
un point et son image

28
Pour trouver l’amplitude de
la rotation de centre D qui
envoi le triangle ABC sur son
image, il suffit de mesurer
l’amplitude de l’angle ADA’
ou BDB’ Ou CDC’ et on trouve
ainsi une amplitude de 120°
dans le sens horloger.

Symétrie glissée
On appelle symétrie glissée une transformation géométrique qui permet d'associer à toute
figure initiale une figure image en effectuant une symétrie orthogonale d’un certain axe suivie
d'une translation parallèle à l'axe de la symétrie orthogonale.
Dans l'image ci-dessous, on effectue une symétrie orthogonale du triangle ABC par rapport à
l'axe de symétrie f. Nous obtenons alors l’image du triangle. Ce triangle A’B’C’ subi ensuite
une translation par rapport à la flèche de translation t qui est parallèle à l'axe de symétrie f.

29
On obtient finalement la figure image du triangle initiale par une symétrie glissée soit le
triangle A'’B'’C'’.24

Caractéristiques d'une symétrie glissée25 :


• Pas de point invariant.
• Les vecteurs invariants ont la même direction que l'axe de symétrie.
• Les points qui ne subissent que la translation sont les points de l'axe.

Les isométries dans le plan muni d’un repère :


Translation
La translation qui est caractérisé par un vecteur est dans le plan muni d'un repère caractérisé
par des coordonnées ou autrement dit par un couple de nombres (x ; y). Le premier terme du
couple est le nombre qu'il faut ajouter à l'abscisse d'un point pour obtenir l'abscisse de son
image ; c'est le nombre qui décrit le déplacement des points parallèlement à l'axe des x. Le
deuxième terme du couple est le nombre qu'il faut ajouter à l'ordonnée d'un point pour
obtenir l'ordonnée de son image ; c'est le nombre qui décrit le déplacement des points
parallèlement à l'axe des y.
Pour construire l’image de ce triangle par la translation de couple (x ; y), il suffit de faire les
opérations suivantes sur les coordonnées du triangle ABC.
Triangle ABC coordonnée du point A = (x1, y1)

+x ; +y

24
http://profmath.uqam.ca/~boileau/Explorations2010/Frises/symetrie_glissee.html
25
http://maths.ac-amiens.fr/sites/maths.ac-amiens.fr/IMG/article_PDF/article_a158.pdf

30
Coordonnée du point A’= (x1+x ; y1+y)
On effectue le même raisonnement pour les points B et C et on obtient les cordonnées de B’
et C’.
Exemple :
On a le triangle ABC et on veut construire son
image par la translation de couple (2,-4) :
Cordonnées du point A : (-6,4)→ cordonnées
du point A’ : (-6+2 ; 4+(-4))
Cordonnées du point B : (-2,6) → cordonnées
du point B’ : (-2+2 ; 6+(-4)
Cordonnées du point C : (-2,-1)→ cordonnées
du point C’: (-2+(-2)) ; (-1+(-4))

Et donc A’ = (-4, 0)
B’= (0,2)
C’= (-4,-5)

Symétrie centrale et rotation de 180° dans un plan muni repère :


Par la symétrie centrale de centre E et par la rotation de centre E, un point et son image ont
des abscisses et des ordonnées opposées.
En effet, lorsqu’un point A a pour coordonnées (x ; y) et qu’on lui applique la symétrie centrale
de centre E, on obtient son image A’ de coordonnées : (-x ; – y)

31
Symétrie orthogonale dans un plan muni repère :
Par la symétrie orthogonale d'axe x, un point et son image ont la même abscisse et des
ordonnées opposées.
En effet, lorsqu’un point A a pour coordonnées (x ; y) et qu’on lui applique la symétrie
orthogonale d’axe x, on obtient son image A’ de coordonnées : (x ; – y)

Cependant par la symétrie orthogonale d'axe y, un point et son image ont des abscisses
opposées mais les mêmes ordonnées.
En effet, lorsqu’un point A a pour coordonnées (x ; y) et qu’on lui applique la symétrie
orthogonale d’axe y, on obtient son image A’ de coordonnées : (-x ; y)

32
Rotation dans un plan muni repère :
Effet d'une rotation de centre O et d'amplitude +/– 90° sur les coordonnées d'un point
Par la rotation de centre O et d'amplitude 90°, l'image d'un point a pour abscisse l'opposé de
l'ordonnée de ce point et pour ordonnée son abscisse.
En effet, lorsqu’un point A a pour coordonnées (x ; y) et qu’on lui applique cette rotation de
centre O on obtient son image A’ de coordonnées : (– y ; x)
Par la rotation de centre O et d'amplitude – 90°, l'image d'un point a pour abscisse l'ordonnée
de ce point et pour ordonnée l'opposé de son abscisse.
En effet, lorsqu’un point A a pour coordonnées (x ; y) et qu’on lui applique cette rotation de
centre O on obtient son image A’ de coordonnées : (y ; – x)26

2) Sens-Utilité

❖ La symétrie intervient dans l’architecture pour l’harmonie et l’esthétique. Nous


pouvons constater que la symétrie part du principe qu’un bâtiment, sur le plan ou
sur l’élévation doit se refléter par rapport à un axe de symétrie. Autrement dit, un
côté de l’image est le reflet de l’autre selon un axe de symétrie. 27

28

26
http://www.pepit.be/cabri/acti2/math2A/chapit02/theorie.htm
27Proportion en Architecture, sur le site HiSoUR, https://www.hisour.com/fr/proportion-in-
architecture28272/#:~:text=La%20proportion%20est%20un%20principe%20central%20de%20la,une%20structure%20entre
%20eux%20et%20avec%20
Le%20tout., consulté le 09-03-2021
28
https://www.madame-oreille.com/oser-centrer-le-sujet/

33
Dans les décorations architecturales, nous retrouvons d’autres formes géométriques comme
les polygones les pentagones et les octogones, la combinaison de ces formes géométriques
lorsqu’elles sont travaillées avec un grand nombre de symétries comme des réflexions
(symétrie orthogonale) et des rotations peuvent former des motifs complexes. Nous pouvons
voir la répétition de ces modèles comme des tessellations mathématiques ou autrement dit
comme une mosaïque géométrique qui peut s’étendre indéfiniment.29 Les symétries
interviennent également dans la construction de pavages et de frises.

❖ En mathématiques
➢ La bissectrice d’un angle est l’axe de symétrie de cet angle
➢ La médiatrice d’un segment est un axe de symétrie du segment
➢ Les transformations du plan permettent de comprendre la parité d’une fonction.
➢ Des figures géométriques possèdent des axes de symétrie ou encore des centres de
symétrie.
➢ Les isométries sont vues dans le chapitre des cas d’isométries et les cas de similitudes.
En effet, deux triangles sont isométriques si et seulement si l’un est l’image de l’autre
par une translation, une symétrie axiale, une rotation ou une succession de telles
transformations.30.

3) Programmes
D’où vient-on ?
Dans un contexte de pliage, de découpage, de pavage et de reproduction de dessins, les élèves
ont appris à distinguer les figures superposables de celles qui ne le sont pas. L’observation de
ces figures leur a permis de conjecturer des propriétés. Au moyen de la règle graduée, de
l’équerre et du compas, ils ont tracé ces figures. En s’appuyant sur des quadrillages, ils ont
construit le symétrique d’une figure et ont reconnu la présence d’un axe de symétrie dans ces
figures géométriques simples.
Où va-t-on ?
En première, on utilise des papiers transparents pour distinguer les figures superposables. On
privilégie les directions naturelles qui sont les verticales et les horizontales pour introduire les
premiers mouvements dans le plan. On apprend ensuite à reconnaître toutes les isométries
et à les décrire en termes de mouvements tels que « glisser », « retourner » ou « tourner ».
On installe les premières notions relatives aux isométries dans deux contextes : à partir de
l’analyse des mouvements dans l’espace (ceux du papier transparent, d’une porte autour de
sa charnière…) pour analyser leurs correspondants dans le plan à partir de frises, de papiers
peints, de pavage et de rosaces. Il existe une relation entre l’art et la géométrie : là où il y a

29
Architecture Islamiques, sur le site HiSoUR, https://www.hisour.com/fr/islamic-architecture-31790/,
Consulté le 09-03-2021
30
https://www.educastream.com/triangles-isometriques-seconde

34
harmonie, rythme, unité, la géométrie voit symétrie, loi, ordre. Ces deux visions se complètent
et s’éclairent.

Contenus Directif et commentaires


Translations, symétries orthogonales, Les mouvements les plus simples de
symétries centrales, rotations. l'espace physique permettent d'associer les
transformations aux verbes glisser,
retourner et tourner
Caractérisation de la translation, de la La caractérisation de la rotation et au
symétrie orthogonale et de la symétrie programme de deuxième.
centrale.
Régularité dans les figures géométriques Des images d'édifices, de frises, de pavages,
connues et dans les objets. de rosaces, de fleurs constituent des
exemples de modèles répétitif.
Reconnaissance des invariants Les objets étant considérés comme rigides
fondamentaux communs aux 4 isométries et les mouvements des objets non
: déformants, il est naturel de reconnaître
➢ Conservation de l'alignement des comme évident les invariants
points fondamentaux.
➢ Conservation de la longueur des
segments
➢ Conservation de l'amplitude des
angles
➢ Conservation du parallélisme des
droites
Repérage sur un axe. Le repérage est un outil qui peut s'utiliser
Abscisse d'un point sur un axe. dans différentes parties du programme. Le
Repérage sur un quadrillage. lien est établi entre les quadrants du repère
Coordonnées d'un point sur un quadrillage. cartésien et les couples de nombres entiers
Construction aux instruments de l'image de Travailler sur un quadrillage muni ou non
figures par une translation, une symétrie d'un repère cartésien rend les tracés plus
orthogonale, une symétrie centrale. faciles. Les invariants fondamentaux
permettent de vérifier la précision des
tracés.

Compétences
❖ Expliciter les savoirs et les procédures
➢ Comprendre et utiliser, dans leur contexte, des termes usuels propres à la géométrie
plane.
➢ Comparer des figures et reconnaître la transformation qui les associe.
➢ Dans un contexte de pliage, de découpage, de pavage et de reproduction de dessins
ou de figures, reconnaître et caractériser une translation, une symétrie orthogonale,
une symétrie centrale.

35
➢ Dans un contexte de pliage, de découpage, de pavage et de reproduction de dessins,
relever la présence de invariants fondamentaux.
➢ Justifier par des invariants la conservation d'une propriété d'une figure lorsqu'elle
subit une transformation.
➢ Décrire les différentes étapes de la construction de l'image d'une figure par une
transformation.
Appliquer une procédure
➢ Associer un point et son abscisse sur un axe.
➢ Associer un point et ses coordonnées sur un quadrillage.
➢ Construire aux instruments l’image de figures par une translation, une symétrie axiale,
une symétrie centrale en utilisant diverses propriétés de ces transformations.

4) Difficultés et pistes
Difficultés Pistes
Ne pas comprendre la différence entre sens Montrer sur un pavage pour la direction et
et direction sur une frise pour le sens
Ou donner un exemple plus concret avec les
autoroutes.
Ne pas comprendre la différence entre Montrer la différence en tournant un objet
tourner et retourner et en le retournant.
Ou bien si un élève rencontre cette difficulté
alors je lui donnerai un exemple en prenant
la carte dame de trèfle que j’aurais imprimer
en grand et que je ferais tenir avec un aimant
sur le tableau et ensuite je ferais tourner la
carte sur laquelle l’aimant serais positionner
sur le centre et en faisant tourner l’élève
verra qu’on peut passer de la dame du haut
à celle du bas en tournant la feuille.
Les élèves peuvent avoir du mal à imaginer Montrer la symétrie orthogonale avec un
les mouvements dans leur tête afin miroir par exemple.
d’identifier la transformation du plan dont il
s’agit.
L’élève n’arrive pas à visualiser qu’il n’y ait Une piste serait de relier les points avec leurs
qu’un seul centre de symétrie dans une images, il y’aura un point d’intersection qui
symétrie centrale. est justement le centre.
L’élève ne visualise pas les différentes Bien réexpliquer et distinguer les
transformations du plan caractéristiques des différentes
Et confusion entre les transformations et ou transformations du plan.
leurs caractéristiques

36
Partie II

37
1) Données administratives de la séquence :

- Sujet : transformations du plan - 25 élèves


- école : Notre Dame de la sagesse - lundi 15/03 de 13h50-14h40
Jeudi 18/03 de 8h30-9h20 et 10h10-11h
- Monsieur Legrand - 3 leçon consacrée
- 1 er communs

2) Objectifs généraux-objectifs spécifiques-compétences


➢ Objectifs généraux
Au terme de ces 3 séquences de 50 minutes les élèves devront être capable de :
Comprendre et maitriser les caractéristiques des différentes transformations du plan.
➢ Objectifs spécifiques
- Faire correspondre un verbe de mouvement à une transformation du plan.
- Reconnaitre sur une frise, pavage ou une rosace des figures superposables et la
transformation du plan qui applique sur une autre.
- Compléter une frise sur un quadrillage

3) Les sources
https://mathovore.fr/ckfinder/userfiles/images/droites-perpendiculaires.png, consulté le 1-
03-21
https://www.maxicours.com/se/cours/droites-paralleles/, consulté le 2-03-21
https://lexique.netmath.ca/aire/, consulté le 1-03-21
https://www.mathematiquesfaciles.com/perimetre_2_20334.htm, consulté le 03-03-21
https://warmaths.fr/MATH/geometr/Projete%20image/Direction.htm, consulté le 5-03-21
http://images.math.cnrs.fr/Pavages.html, consulté le 6-03-21
http://www.pepit.be/cabri/acti2/math2A/chapit02/theorie.htm, consulté le 1-03-21
Proportion en Architecture, sur le site HiSoUR, https://www.hisour.com/fr/proportion-in-
architecture28272/#:~:text=La%20proportion%20est%20un%20principe%20central%20de%
20la,une%20structure%20entre%20eux%20et%20avec%20Le%20tout., consulté le 09-03-
2021
https://www.madame-oreille.com/oser-centrer-le-sujet/, consulté le 07-03-21
A. CHEVALIER,D. DEGEN, e.a, Référentiel de maths à l’école comme à la maison , Editions
de Boeck, Bruxelles, 2012, Pages 112-129.

38
http://profmath.uqam.ca/~boileau/Explorations2010/Frises/symetrie_glissee.html, consulté
le 9/03
http://maths.ac-amiens.fr/sites/maths.ac-amiens.fr/IMG/article_PDF/article_a158.pdf,
consulté le 07-03-21

4) Prérequis nécessaires pour suivre le cours

Connaître les notions de droite, segment, distance, point, centre, parallèle, perpendiculaire,

39
Partie III
Méthodo et cahier de l’élève

40
41
Méthodologie et timing de l’activité d’introduction
Lundi 15/03 de 13h50 à 15h30 :

Accroche
Salutations + présentation :
6’ ➢ « Bonjour à tous, comme vous le savez je m’appelle
Madame Benali et je vais vous donner cours durant 3h
cette semaine. Nous allons aborder ensemble un nouveau
chapitre. »

➢ Attirer l’intérêt de la classe en posant des questions telles


que : « est-ce que les transformations du plan vous disent
quelques choses ? ». Si réponse positive, demander à
l’élève d’expliquer ce qu’il sait. Si non, leur donner des
indices en leur disant qu’ils ont déjà vu cette matière en
primaire (en moins approfondi), en leur parlant de l’effet
miroir et etc…

➢ Consigne de travail :

- Distribution des feuilles de l’activité d’introduction


- Faire lire la première consigne à voix haute par un élève
- Demander si c’est clair pour tout le monde.
En effet, il faut s’assurer que tout le monde ait bien compris la
consigne. Pour se faire comme la consigne est assez simple, je vais
demander uniquement s’ils comprennent le terme « faire
correspondre » si ce n’est pas le cas alors reformuler en disant qu’il
faut associer chaque image à un verbe d’action.

Recherche - Leur laisser 3 min pour compléter la première colonne de


individuelle (1er l’exercice 1.
exercice de - Préciser aux élèves que sur l’image 1 c’est bien un tapis sur
L’activité) lequel on pose nos courses car l’image n’est pas très claire.
4’ - Pendant ce temps, je projetterai sur le tableau la feuille
élève de l’exercice

42
43
Phase en commun ➢ Pour la mise en commun, pour chaque image je
6’ demanderai à un élève diffèrent de me donner sa réponse.

Difficultés que les élèves peuvent rencontrer pour ce premier


exercice :

1) Des élèves pourront ne pas distinguer la différence entre


tourner et retourner
2) Des élèves ne verront peut-être pas pourquoi le verbe
glisser est associé à la première image car ils pourront
visualiser ça autrement en se disant que le tapis roule sur
lui-même.
Pistes : si un élève rencontre la difficulté numéro 1 alors je lui
donnerai un exemple en prenant la carte dame de trèfle que
j’aurais imprimer en grand et que je ferais tenir avec un aimant sur
le tableau et ensuite je ferais tourner la carte sur laquelle l’aimant
serais positionner sur le centre, et en faisant tourner l’élève verra
qu’on peut passer de la dame du haut à celle du bas en tournant la
feuille.
Autre possibilité de piste prendre un objet comme une bouteille et
la faire tourner et aussi la faire retourner pour montrer à l’élève la
différence entre les deux.

Pour la difficulté numéro 2 :


Dire à l’élève d’imaginer un objet sur le tapis de course. Et lui
demander si l’objet glisse sur le tapis ou si celui-ci roule sur le tapis.

➢ Après avoir compléter la première colonne, je vais


demander aux élèves si quelqu’un aurait une idée du nom
de la transformation du plan qu’on pourrait associer à
chacun des verbes d’action. Il est possible qu’un élève me
disent le mot symétrie, dans ce cas là je vais lui dire qu’il y
est presque et pour l’aiguiller je vais lui dire par exemple
que pour la carte de trèfle je l’ai fait tourner autour d’un
aimant et donc autour d’un point central. Je vais donc
donner des pistes aux élèves pour tenter de trouver
ensemble le nom des symétries centrales et orthogonale et
ensuite donner le nom des deux autres transformations du
plan.

Intérêt de ce premier exercice :


L’exercice 1 va faire acquérir à l’élève la compétence suivante :
Faire correspondre un verbe de mouvement à une transformation
du plan. De plus, le fait d’avoir des images de la vie quotidienne
permet de donner du sens et un contexte aux savoirs.

44
45
➢ Lorsque la correction de l’exercice 1 serait finis je vais faire
lire la consigne du deuxième exercice à voix haute par un
élève
➢ Je vais demander si la consigne est claire pour tout le
monde si ce n’est pas le cas je vais demander à un élève qui
a compris de réexpliquer avec ses mots.

Recherche
individuelle pour le ➢ Je demanderai ensuite de résoudre
2iéme exercice de individuellement l’exercice 2
L’activité) ➢ Pendant ce temps, je passerai entre les bancs pour
m’assurer que tous les élèves travaillent et pour
7’ éventuellement répondre à certaines questions s’il
y en a. (sans donner de réponses mais uniquement
des pistes si besoin)

Recherche en groupe ➢ Après 5 min de recherche individuelle je proposerai


aux élèves de comparer leurs réponses avec celles
4’ de leurs voisins.

46
47
48
49
Mise en commun
➢ Je mettrai fin à la recherche en groupe je
10’ demanderai le silence
➢ Je poserai ensuite la question suivante : « comment
sont les écureuils par rapport à l’écureuil 1 »

Réponse attendue : « ce sont les mêmes figures qui ont été soit
déplacé soit agrandit soit réduit ou soit déformer »

Dans le cas où certains élèves ne comprennent pas pourquoi ce


sont des déformations je vais demander à un élève qui a compris
d’expliquer avec ses mots et si je vois que ce n’est toujours pas clair
je leur montrerai des exemples de déformations sur geogebra pour
qu’ils puissent mieux visualiser.

➢ Je donnerai également un nom à l’agrandissement et à la


réduction en leur disant que ce sont des homothéties.

➢ Ensuite, nous compléteront ensemble le tableau.

➢ Puis, avant de compléter les pointillées de la question 2.2

Je poserai plusieurs questions dans le but de construire avec les


élèves une conclusion à l’exercice 2.

Exemple de question : Quelle est la différence entre la


déformation et les autres transformations du plan observé dans
cet exercice

Réponse attendue : « la déformation ne conserve pas la forme. »

Si personne ne me donne cette réponse ou une réponse similaire


je donnerai des indices aux élèves.

Puis je demanderais également si les homothéties conservent-elles


ou non la forme ?

Réponse attendue : oui

A ce moment-là je demanderai si les homothéties qui conservent


la forme conservent également les mesures, les distances ?

Réponse attendue : non

A partir de là je pourrai introduire la nouvelle notion d’isométrie

50
51
En leur disant que toutes les transformations qu’on a caractériser
par les verbes d’actions : glisser, tourner, retourner, tourner d’un
demi-tour sont des isométries

➢ Je demanderais donc la signification du mot isométrie

Si pas de réponses correctes, j’expliquerai la signification du mot


isométrique en leur disant que iso veut dire « même » en grec et
que métrique veut dire mesure en grec. Et de là je donnerai la
définition en disant que des figures isométriques sont des figures
qui ont la même forme et les côtés de mêmes longueurs.

Toutes ces questions auront permis de déjà construire la


conclusion de l’exercice 2. Et donc juste après nous compléterons
les pointillées de la conclusion 2.2

Intérêt de l’exercice 2 : Cet exercice va permettre aux élèves de


distinguer les isométries des transformations du plan qui ne le sont
pas comme les homothéties et les déformations.

➢ Je demanderai aux élèves s’ils savent ce qu’est un pavage ?


Recherche ➢ Je demanderai ensuite à un élève de lire la consigne de
individuelle l’exercice 3 ou justement il est écrit ce qu’est un pavage.
➢ je ferai visionner une vidéo dans laquelle on peut voir
15’ plusieurs pavages de l’artiste Maurits Cornelis Escher.

52
53
➢ Je demanderai ensuite de résoudre individuellement
l’exercice

➢ Pendant ce temps, je passerai entre les bancs pour m’assurer


que tous les élèves travaillent et pour éventuellement
répondre à certaines questions s’il y en a. (sans donner de
réponses mais uniquement des pistes si besoin)

Difficultés : sur un pavage comme il y a énormément de figure c’est


compliqué pour l’élève de distinguer les transformations du plan. En
effet, les élèves peuvent avoir du mal à imaginer les mouvements
dans leur tête afin d’identifier la transformation du plan dont il
s’agit.

Piste : Dire aux élèves de trouver la transformation du plan qui envoi


la figure 1 sur la figure 2 et celle qui envoie une figure sur une figure
de même couleur. En gros cela permet à l’élève de se concentrer à
chaque fois sur deux figures pour mieux visualiser et cela permettra
à l’élève de moins s’embrouiller avec toutes les figures présentent
dans le pavage.

Intérêt :
Les pavages permettent de voir que par exemple une translation
peut être un déplacement d'une figure allant vers la droite ou vers
la gauche, vers le haut (translation verticale) ou encore vers le bas
(translation horizontale). De plus, les transformations du plan dans
des pavages permettent de mieux visualiser que lors de son
déplacement, la figure garde sa forme, ses dimensions.

54
55
Recherche en ➢ Après 10 min de recherche individuelle je proposerai aux
groupe élèves de comparer leurs réponses avec celles de leurs
voisins.
7’ ➢ Je demanderai également quel est la caractéristique de la
translation que nous avons vus au cours précédent

Réponse attendue : une flèche ou un vecteur

➢ Je leur demanderai de justement mettre les vecteurs sur les


pavages dans lesquels ils observent une translation pour voir
s’ils ont justement bien assimilé les nouvelles notions vues
au cours passé. → (C’est une question en plus qui ne figure
pas dans la consigne)
Difficultés : il est souvent difficile pour l’élève de repérer
directement les vecteurs

Pistes : je leur dirai que pour trouver des vecteurs il faut relier des
points qui se correspondent (relier les points avec leur images) et
autre piste je leur dirai qu’il y a deux vecteurs (sans compter le
troisième vecteur qui est la résultante des deux autres vecteurs)

56
57
Mise en commun ➢ On va procéder à la correction
➢ Pour se faire, je vais demander pour la première frise à
10’ chaque binôme quelles sont les transformations du plan
qu’on peut effectuer sur ce pavage. Je demanderai à chaque
binôme pour bien pouvoir cibler qui a oublié tel ou tel
transformation.
Par exemple pour le pavage 1 si des binômes ont repéré uniquement
les translations, j’expliquerai qu’il y a une autre transformation qui
nous permet de passer de la figure 1 à la figure 2
Je poserai la question suivante : « comment on peut passer de la
figure 1 à 2 ? → Pour répondre je vais insister les élèves à utiliser les
verbes d’action qu’on ait vu.

Je montrerai à l’aide de papier calque une translation possible sur


le pavage 1.

➢ Je procéderai de la même manière pour les 3 autres pavages


➢ Je demanderai également à un élève de venir tracer sur le
pavage 1 les vecteurs d’une translation. (Sur le tableau car
j’aurais projeté la feuille élève)

58
59
Recherche ➢ Pour finir l’activité d’introduction je laisserai 10 minutes à
individuelle l’élève pour faire le dernier exercice qui demande de
compléter des frises.
10’ ➢ Je passerai entre les bancs pour vérifier si les élèves font ça
correctement
➢ Je repondérai également aux éventuelles questions.

Mise en commun ➢ Je projetterai les frises complétées pour la correction.


➢ Je m’assurerai que tous les élèves aient correctement
20’ prolongé les frises en leur posant la question.
➢ Si certains élèves n’ont pas su prolonger les frises
correctement alors j’irais voir le problème et leur expliquerai
leurs erreurs (si c’est le cas de plusieurs élèves alors
j’expliquerai à toute la classe directement sur le tableau.
➢ Puis, je demanderai à un élève de lire la conclusion dans
laquelle il y a des pointillés, qu’on complétera ensemble

➢ Intérêt de la conclusion : la conclusion permet ici d’associer


à chacune des transformations un verbe d’action mais
également une caractéristique spécifique. Ce qui permettra
à l’élève de mieux structurer son savoir en se disant par
exemple que la symétrie centrale est caractérisée par un
centre.
➢ car dans l’exercice 4 les élèves auront pour la plupart
repérer les caractéristiques des transformations du plan et
si ce n’est pas le cas par exemple pour la symétrie centrale je
leur donnerai comme piste de relier au moins deux points
correspondants (un point et son image ) et ils remarqueront
rapidement le point d’intersection qui est justement le
centre de la symétrie.

➢ Remarque : bien précisé dans la conclusion qu’un axe c’est


une droite et qu’un centre c’est un point et enfin qu’un
vecteur c’est une flèche.

60
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65
Méthodologie et timing de la synthèse
Jeudi 18/03 de 8h30 à 9h20

Introduction Je salue la classe.


- je fais un bref rappel de ce qu’on a fait au cours précédent
5’

Synthèse Je commence à construire la synthèse oralement via des questions


que je poserai aux élèves : « Qu’avez-vous appris durant avec ces
45’ activités ?» ; « Qu’est-ce une isométrie ». « Quelle est la différence
entre une isométrie et une déformation ? »

Ensuite, je distribuerai les feuilles pour la synthèse et je projetterai


la feuille élève sur le tableau pour pouvoir compléter directement
les mots manquants dessus. Nous allons compléter au fur et à
mesure la synthèse. Pour se faire je vais demander à un élève de
commencer la lecture. Je laisserai bien le temps aux élèves le temps
d’écrire les mots qui manquent que j’écrirai en même temps qu’eux
sur le tableau.

➢ Attention : pas d’impression couleur, demander aux


Élèves de repasser avec des couleurs sur les notions importantes

➢ Passer à travers les bancs pour vérifier si les élèves


Ont écrits

Difficultés pour la synthèse : les élèves pourront avoir du mal à


comprendre pour la translation la différence entre le sens et
direction.
Piste : Montrer aux élèves comme exemple éclairant un pavage pour
la direction et montrer comme exemple une frise pour le sens.
Ou donner un exemple plus concret avec les autoroutes.
Il faut aussi dire que la direction est donnée par une droite et si une
droite est parallèle à cette droite initiale alors elles ont la même
direction.

Remarque : dire aux élèves de noter qu’une symétrie centrale c’est


un cas particulier de la rotation et expliquer si besoin pourquoi.

➢ Pour chacune des transformations du plan je vais montrer un


exemple sur geogebra.

➢ Finir en parlant rapidement des invariants sans que les


élèves prennent des notes mais juste à titre informatif car les
invariants sont vus en 2e secondaire.

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Partie IV :
Annexes

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1. Journal de classe
Lundi 15/03 : activité d’Introduction aux transformations du plan
Jeudi 18/03 : fin de l’activité d’Introduction + synthèse sur la translation, sur la symétrie
orthogonale et sur la symétrie centrale.

2. Organisation de la classe et matériel utilisé


- Les élèves seront à leurs places habituelles. L’organisation de la classe est en
autobus.
- Matériel utilisé : chaque élève aura besoin uniquement du matériel d’écriture
habituel et d’une équerre.

3. Organisation du tableau

Projecteur : Deuxième partie du tableau : écrire si


Projection des feuilles élèves sur lesquels je besoin les différents mots manquants de la
vais faire la correction. synthèse.

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4. Les feuilles élèves

Voir autre fichier

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