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Un réfugié nigérian a été maltraité par un algérien il

décide donc de porter plainte :

 Le juge :
Veillez vous avancer a la barre, vous êtes cité à comparaitre
devant ce tribunal pour avoir maltraité et insulté un refugie
africain ! Pouvez-vous nous dire pourquoi ?
 Le citoyen algérien :
Monsieur le président,
Tout d’abord, je tiens a vous expliquer les raisons qui m’ont
poussé à agir de la sorte ; La victime a toujours adopté un
comportement étrange et parfois même belliqueux a l’égard
des passants qui empruntent le trottoir ou est situé mon
magasin.
Il se permet même d’injurier et de lancer des obscénités a
leur égard au motif qu’ils refusent de lui verser de
l’aumône et parfois même chercher à léviter, ce qui le rend
fou de rage et cherche de les agresser.

Cette situation a duré pendant plusieurs jours et aucun


représentant de l’autorité publique n’ait réagi ou pris des
mesures pour dissuader ce pseudo mendiant, malgré
plusieurs plaintes de citoyens.
Un jour, il s’est permis d’entrer dans mon magasin en voulant
agresser verbalement un de mes clients qui refusait de lui
remettre une pièce de monnaie, c’est ainsi que j’ai intervenu
en le repoussant violemment tout en lui portant des coups
pour l’obliger à quitter les lieux, il s’est mis alors a crier de
toutes ses forces et s’est précipité d aller alerter le poste de
police le plus proche.
 Le juge :
Veuillez vous présenter à la barre ; est-ce vous confirmez les
propos de ce citoyen ?
 Le refugié nigerian :
Il est vrai que je me livre tous les jours a la mendicité dans ce
quartier, pas loin du magasin de mon agresseur et c’est les
circonstances de ma situation de refugié en Algérie qui
m’obligent a le faire pour subvenir aux besoins de ma famille.
L’intéressé qui s’est toujours moqué moi pour la simple
raison que j étais dune couleur différente, ne cessait de me
répéter qu’il fallait abandonner la mendicité et aller travailler
pour gagner ma vie. Le jour de l’incident, j’ai apostrophé une
personne qui s’apprêtait a rentrer dans son magasin en lui
avançant les propos suivant : « SADAKA, SADAKA ».
Fou furieux d’avoir pris à partie un de ses clients, il s’est jeté
sur moi et m a porté plusieurs coups au visage et a continué a
me battre alors que j étais a même le sol, je n’ai eu la vie
sauve que grâce a l’intervention des passants qui ont réussi a
me soustraire à son emprise, autrement dit, il aurait pu
attenter a ma vie.
 Le juge :
Toute personne est digne d’être respectée quelle que soit sa
nationalité ! Votre acte est impardonnable ! C’est pour cela je
vous accorde un sursis de trois mois.

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