Sakti CANO - Cédric CAPONE - Antoine HEIL

LE PETIT
MÉMENTO
DU
CORDISTE

3ème édition - Juin 2020

 Sakti CANO
Travaille dans le milieu de la corde depuis 30 ans.
Breveté d’État de Spéléo puis cordiste, il est également
formateur et auditeur en travaux en hauteur.
Il s’occupe aujourd’hui principalement d’accompagner les
entreprises dans leurs problématiques globales de gestion
du risque lié au travail en hauteur.

Cédric CAPONE
Issu des milieux de la voile et de l’escalade, il a travaillé
dans le milieu urbain en tant qu’ouvrier cordiste et chef de
chantier durant une dizaine d’années.
Féru de pédagogie et d’enseignement, il est actuellement
Directeur et Responsable Pédagogique d’un Organisme de
Formation Cordiste Agréé dans le sud de la France.

Antoine HEIL
Spéléologue et cordiste passionné de toutes les techniques
de cordes en général, il a dirigé un centre de formation
cordiste agréé durant plusieurs années.
Il est aujourd’hui travailleur indépendant et officie dans les
domaines de la Formation et du Conseil auprès de diverses
structures, entreprises et centres de formation.

Nous tenons ici à remercier très chaleureusement, et ce n’est pas un vain mot,
Jérôme FALLOU, Jean Claude JEZAT et Vincent LECOMTE pour leurs très
nombreuses contributions à cet ouvrage et qui nous ont fait bénéficié de leur
expérience de terrain, de leur expertise documentaire, en toute humilité, avec la
rigueur et le sérieux qu’on leur connaît.

Ce petit mémento ne peut être utilisé que dans le cadre d’un usage privé uniquement. Pour un usage
commercial de revente, un accord préalable devra être conclu avec l’éditeur.
Il est la propriété exclusive de l’éditeur.
Toutes reproductions, partielles ou totales, sous quelque forme et procédé que ce soit sont interdites
conformément à l’article L.122-4 du Code de la Propriété Intellectuelle. Précision faite également que
les illustrations sont indissociables des textes qui les accompagnent.
Toute personne procédant à une utilisation, même partielle, du contenu de ce guide, sans une
autorisation expresse et écrite de l’éditeur, encourt une peine relative au délit de contrefaçon détaillée
à partir de l’article L 335-2 du même Code.

Dépôt légal : Juin 2020. ISBN No 978-295443669-2-0. Éditeur : ©Hauteur & Sécurité SAS.
Imprimé en FRANCE : Impressions Modernes. 07500 Guilherand-Granges. Tél : 04.75.44.54.96.
Maquette : PROERIG : 06.30.53.59.21
Photo de couverture : ©Vuedici.org-Hydrokarst.
Photo de 4ème de couverture : 2019 Petzl distribution© Vuedici.org-Profil / DDTM13.
 Table des matières
1. Introduction11

2. Le contexte légal 15
2.1. Les textes réglementaires 15
2.2. La Prévention des Risques 19
2.3. Équipements de Protection Collective 24
2.4. Équipements de Protection Individuelle 25

3. Les bonnes pratiques en travaux sur cordes 29

3.1. Le travail de cordiste aujourd’hui 29
3.2. Prévention des risques liés à l’activité physique 31
3.3. Les Dix Commandements du Cordiste 36

4. Les notions théoriques 39

4.1. Masse, Poids et Force 39
4.2. Le facteur de chute 40
4.3. La force de choc 41
4.4. La notion de tirant d’air 42
4.5. Les principes fondamentaux des travaux en hauteur 43

5. Le matériel et les techniques de progression 47

5.1. Le matériel individuel 47
5.2. Les cordes 60
5.3. La progression sur cordes 65

6. L’équipement des cordes 87

6.1. Définitions et notions de base de l’équipement 87
6.2. Les techniques de l’équipement 105
 Table des matières (suite)
7. Les déplacements de charges légères 123
7.1. Approche théorique 123
7.2. Les mouflages  127
7.3. Les amarrages pour le mouflage 132
7.4. Exemples d’applications à poste 133

8. Le Secours 139
8.1. Introduction 139
8.2. Anticiper 139
8.3. Réaliser 140
8.4. Comment se longer à la victime ? 146
8.5. Les «décrochements» sur descendeur 146
8.6. Les «décrochements» par balancier 150

9. Bibliographie et Remerciements 161

 Préface
La profession de cordiste, inconnue du grand public il y a encore 10 ans, est désormais
reconnue mais aussi nécessaire dans les métiers du BTP, de l’Industrie, et dans bien d’autres
domaines d’interventions, là où le moyen d’accès par cordes représente une garantie de
sécurité dans une analyse globale des risques.
C’est un secteur dont le dynamisme économique fait de notre activité un pourvoyeur
d’emplois clairement identifié, vers lesquels l’accès est d’autant plus facilité que
l’organisation de la formation est elle aussi en pleine maturation.
Notre profession, encore considérée comme turbulente et frondeuse il y a quelques
années, a pourtant su inventer et structurer ses règles, ses formations et ses certifications,
avec l’ensemble des parties prenantes : cordistes, organismes de formation, entreprises et
organisations entrepreneuriales, donneurs d’ordre, institutions de la prévention et de la
formation, mais aussi ministères de rattachement.
Si le SFETH et le DPMC, auxquels cet ouvrage fait référence à plusieurs reprises, définissent
successivement «où l’on va ? et par quels moyens ?», ce Mémento propose ici quelques
repères fondamentaux pour permettre aux nouveaux entrants dans la profession de
mieux s’orienter, mais aussi aux plus expérimentés d’y trouver des pistes d’amélioration.
Il s’agissait aussi, au fil de cette 3ème édition, de faire l’état des lieux d’un secteur dont
l’actualité s’est particulièrement accélérée ces dernières années :
La présentation des nouveaux CQP cordistes, la réécriture des référentiels techniques,
l’adaptation de notre organisation face à la réforme de la formation, les progrès techniques
du matériel, les travaux sur la prévention de l’usure professionnelle, sur l’organisation des
secours spécifiques sur cordes, ou encore la clarification de la réglementation... Autant de
points qui témoignent de ces nombreuses avancées, toutes inspirées par une recherche
permanente vouée à la prévention et à la sécurité.
On retrouvera également dans cet ouvrage certains des éléments concrets issus de la
note de la Direction Générale du Travail sur les travaux sur cordes datant de fin 2019,
qui a confirmé entre autres les obligations de formation par le biais des Certificats de
Qualification Professionnelle, depuis celui du Cordiste entrant dans la profession, jusqu’au
technicien CQP TOTC, encadrant spécialisé dans les travaux sur cordes.
Ce manuel démontre une réelle maturité de nos techniques de cordes professionnelles, et
se fait également l’écho d’un travail continu et collectif, initié il y a plus de 25 ans, nourri
d’échanges et de passions, à la recherche de solutions vers toujours plus de sécurité,
traduisant ainsi la bonne santé actuelle de notre écosystème.
Et pour réécrire des mots de René Char, je l’imagine dire au cordiste qu’il aurait croisé :
« Impose ta chance, serre ton bonheur, analyse tes risques,
A te regarder ils s’habitueront ».

François RANISE
Président du DPMC
Développement et Promotion des Métiers sur Cordes
 Avant propos
Le métier de cordiste a vu le jour dans les années 70-80 avec l’utilisation des techniques
de cordes issues de la spéléologie et de l’alpinisme afin de réaliser des tâches d’accès
difficiles dans les domaines du Bâtiment et des Travaux Publics. Depuis, les techniques
et les matériels utilisés n’ont cessé d’évoluer allant vers toujours plus de maîtrise et de
sécurité. Les référentiels techniques de la profession ont eux aussi suivi cette évolution, en
terme de prévention, de formation et de certification.
Au départ, nous voulions simplement, pour notre propre gouverne, mettre à jour un
certain nombre de données utiles dans notre travail au quotidien de formateurs cordistes.
Le projet s’orientait alors vers un simple fascicule de cours interne.
Puis les idées ont fusé, les nuits de sommeil se sont rétrécies au fil des mois et nous avons
décidé de partager tout ce «petit» travail sous forme d’une publication synthétique...
D’où le nom de «petit mémento»... une première édition voit le jour en 2013...
Dès lors, le ton était donné, il n’y a jamais eu ici la volonté de tout dire et de tout écrire sur
l’ensemble du matériel et des techniques existants aujourd’hui, tellement ils sont riches !
Devant le succès de nos deux premières éditions, de 2013 à 2019, avec plus de 6500
exemplaires vendus, et surtout les encouragements de la part du plus grand nombre,
nous avons décidé aujourd’hui de vous proposer une troisième édition.
Nous abordons toujours d’une manière plus ou moins détaillée un ensemble de
thématiques fondamentales des techniques du cordiste que nous enseignons au
quotidien. Elles sont données à titre d’exemple, et n’ont pas la prétention ni d’être les
seules, ni encore moins d’être gravées dans le marbre! Il y a encore des manques, des
impasses, des sujets qui pourraient être approfondis, mais nous n’avons pas la prétention
d’éditer ni le référentiel technique de la profession, ni des contenus précis de formation.
C’est plutôt un «pense bête» à l’usage des cordistes en activité ou à venir... Dans cet esprit,
rappelons que l’ensemble des propos tenus dans ce «petit mémento» est issu de choix
éditoriaux et n’engage que ses auteurs.
Cette présente édition, entièrement refondée et augmentée, tient compte le plus possible
des derniers changements intervenus dans notre profession ces trois dernières années,
aussi bien sur le plan réglementaire que sur la modification des référentiels techniques
des certifications ou bien encore concernant l’évolution de certains matériels techniques.
C’est donc une «V2» qui se veut être la suite d’un projet initial dont le seul but encore
aujourd’hui, est d’en poursuivre l’esprit d’origine avec la même passion, à travers de très
nombreuses mises à jour.
Le cercle des experts qui a contribué à cette édition s’est lui aussi considérablement
élargi, faisant de cet ouvrage une véritable réalisation collective.
A ce sujet, nous tenons à remercier également la société Petzl pour l’emprunt de quelques
unes de ses figures techniques et pour sa relecture très fine, ainsi que le Développement
Promotion des Métiers sur Cordes (DPMC) pour ses conseils avisés.
Bonne lecture et surtout bonnes pratiques !
Pour l’équipe, Antoine, Cédric et Sakti.

Historique
Les travaux sur cordes tels que nous les
connaissons aujourd’hui sont nés dans
les années 1970 consécutivement aux
avancées réalisées dans les techniques de
progression souterraine et alpine sur corde.
La facilité de mise en œuvre et donc la
rapidité d’intervention des travaux sur
cordes, leur ont permis de se développer
rapidement et de s’intégrer à de nombreux
secteurs d’activités tels que le BTP,
l’industrie, le nettoyage, l’événementiel, les
arts ou le spectacle…
Peu à peu, ces techniques se sont
adaptées aux différents environnements;
elles se sont répandues en complétant
avantageusement les autres moyens
d’accès traditionnels tels que les échelles,
les échafaudages, les grues ou les nacelles
lorsque ceux-ci sont difficiles voire
impossibles à mettre en œuvre.
Aujourd’hui, les travaux sur cordes se
sont largement professionnalisés et ne
partagent avec la Spéléologie, l’Escalade
ou la Montagne qu’un héritage de plus en
plus lointain.
Les techniques, les matériels utilisés s’en
éloignent de plus en plus pour s’adapter
au mieux à de nouvelles contraintes,
à de nouvelles exigences liées à la
réglementation du travail.
D’abord appelés «travaux acrobatiques»,
les travaux sur cordes s’ouvrent désormais
sur une terminologie plus adaptée comme
celle des «travaux d’accès difficiles» ou des
«travaux sur cordes».
Le terme de «cordiste» n’est apparu que
plus récemment, du fait de la nécessité
de mieux qualifier nos interventions,
de faire valoir notre spécificité, et de
légitimer ainsi un domaine d’intervention
particulièrement singulier.
Le petit mémento du cordiste - 3ème édition - 2020
1. Introduction
Le métier de Cordiste
Depuis 2010, le métier de cordiste est
reconnu et codifié auprès des instances de
la Formation Professionnelle et de l’Emploi
(Code ROME I1501). Il s’agit donc d’un
véritable métier !
Le cordiste doit ainsi disposer de
deux compétences indissociables et
complémentaires : à la fois un réel savoir-
faire en terme de technicité de chantier,
ce que l’on regroupera sous le terme de
compétences «métier», ainsi que de toutes
les aptitudes requises pour être capable
d’installer un poste de travail sur cordes
et d’y évoluer en toute sécurité : c’est la
compétence «cordes».
La diversité des milieux d’intervention
l’oblige à posséder un bagage technique
important et polyvalent, acquis par la
formation et l’expérience. Il peut être
amené à travailler dans trois grands
secteurs : le milieu urbain, l’industrie et les
Travaux Publics (TP).
Ses champs d’intervention sont donc
particulièrement nombreux et variés,
du lavage de vitre au confortement de
falaise, en passant par la pose de bâches
événementielles, le nettoyage de silos, les
opérations de maintenance industrielle,
ou la participation à la construction et à
l’entretien d’ouvrages d’art, d’éoliennes...
Les diplômes, la formation en France
Dès les années 1980, les professionnels
des «Travaux d’accès difficiles» ont adapté
aux métiers du bâtiment et des travaux
publics des formations aux techniques
de déplacement sur cordes issues de
l’alpinisme et de la spéléologie.
En 1995, le Syndicat Français des Entreprises
de Travaux en Hauteur (ancien SNETAC) et
le Syndicat des salariés Scaphandriers et
Cordistes (SCAPHCO-CFDT) ont rédigé
11
le référentiel de compétences cordistes.
Le fruit de ce travail est la création en
1996 du premier CQP (Certificat de
Qualification Professionnelle) de la branche
professionnelle du BTP.
En 1997, le CQP cordiste est délivré après
une formation modulaire de cinq semaines
et en 2002, il est remanié dans un dispositif
de trois certifications (CQP1, CQP2 et CQP3)
pour prendre en compte la règlementation
européenne, mais également l’évolution
de carrière des salariés et favoriser
la structuration des interventions en
hiérarchisant les compétences.
Les CQP Cordiste sont des certificats
nationaux enregistrés au Répertoire
National des Certifications Professionnelles
(RNCP).
Sur la même période, l’organisme de
formation Greta Viva 5 crée la Certification
professionnelle «Agent Technique
Cordiste» (CATC anciennement CATSC).
Délivrée depuis octobre 1997, c’est une
certification professionnelle de niveau
V (niveau CAP). Le CATC est également
enregistré au RNCP.
Depuis le 1er janvier 2012, tout en
gardant leurs spécificités, le niveau
technique CQP2/CATC et les modalités
des évaluations pratiques sont les mêmes
pour garantir l’équivalence entre les deux
certifications.
A partir de 2017, les référentiels des
compétences des CQP ont évolué afin
de répondre de manière plus ciblée aux
besoins réels des entreprises. Il s’agit d’un
dispositif global de certifications qui prend
en compte l’obligation réglementaire de
formation initiale pour travailler sur cordes
et la nécessité d’acquérir une expérience
professionnelle pour devenir un cordiste
confirmé.
Ainsi, aujourd’hui les CQP cordiste se
déclinent de la manière suivante :
ĥ CQP Cordiste (Ex-CQP1) : il valide
des connaissances techniques de base
permettant d’entrer dans la profession avec
12 Le petit mémento du cordiste - 3ème édition - 2020
un bagage technique minimum (entre 4
et 5 semaines de formation en moyenne).
Qualification Niveau 3 (CAP, BEP).
ĥ Le CQP Technicien Cordiste (Ex-CQP2) : il
valide une expérience professionnelle de
plus de 800H sur chantiers ainsi qu’une
palette technique très étendue (entre 3
et 4 semaines de formation en moyenne).
Qualification Niveau 4 (CAP, BEP).
ĥ Le CQP TOTC : Le Technicien en
Organisation de Travaux sur Cordes est
un sachant capable d’organiser les travaux
en s’appuyant sur des compétences
managériales, administratives et QHSE.
En fonction de la taille de l’entreprise et
de son organisation, son profil correspond
à une fonction de Directeur, de Chef
d’Entreprise pour les TPE, de Responsable
QSE, de Conducteur de Travaux ou de Chef
de Chantier pour les PME.
ĥ Voir toutes modalités d’accès à ces
cursus sur le site www.dpmc.eu.
Parallèlement, pour les besoins spécifiques
des travaux de confortement de falaises
et garder un savoir-faire propre aux
entreprises dites de TP, en l’absence
de moyens entièrement mécanisés, un
CQP OPRN (Ouvrier Protection Risques
Naturels) a également vu le jour en 2018 : il
est accessible à partir d’un CQP Technicien
Cordiste et d’une solide expérience dans le
domaine.
Le SFETH
Le Syndicat Français des Entreprises de
Travaux en Hauteur (SFETH) a pour vocation
de regrouper les entreprises des secteurs
des Travaux Publics ou du Bâtiment, qui
ont pour activité principale ou secondaire
les travaux d’accès difficiles.
Il représente ses adhérents auprès des
pouvoirs publics, et veille à la défense
des intérêts matériels et moraux de ses
adhérents et de la profession.
Son but est essentiellement technique et
promotionnel.
Le SFETH a mis en place des certifications
qui attestent de la qualification d’une
personne à tenir un emploi clairement
identifié dans notre activité spécifique.
Le DPMC
L’association Développement et Promotion
des Métiers sur Cordes (DPMC) a été créée
en 2002 par les partenaires sociaux de la
filière cordiste française.
Son rôle est de promouvoir les intérêts de
la profession, de définir et d’actualiser les
exigences techniques des certifications,
pour les candidats et pour les Organismes
de Formation.
Le DPMC est l’organisme désigné par
le SFETH pour gérer, indépendamment
de la formation, le dispositif des 4 CQP
cordiste. Il ne dispense pas les formations
cordistes, mais porte la responsabilité
d’évaluer les compétences techniques
et comportementales des candidats
d’après les référentiels de certification.
Pour cela, il recrute et forme les membres
du jury, organise les sessions d’examen.
Le jury paritaire et égalitaire est composé
de salariés et de mandataires du collège
employeur, il représente la branche
professionnelle devant les candidats et leur
organisme de formation. Le DPMC s’assure
de la complémentarité des compétences
des membres du jury.
Les centres de formation agréés
Les formations cordistes sont donc
fondamentales pour acquérir l’autonomie
et le professionnalisme inhérents à l’activité
de cordiste. Pour cela, le DPMC s’assure de
l’intégration des exigences professionnelles
techniques et comportementales dans les
formations dispensées par les organismes
de formation agréés, qui, depuis le 1er
janvier 2020, sont les seuls à pouvoir
présenter des stagiaires aux certifications
cordistes enregistrées par le SFETH.
Le petit mémento du cordiste - 3ème édition - 2020
L’«Agrément CQP Cordiste» est donc un
gage de qualité et de réussite pour les
stagiaires et les organismes financeurs de
la formation continue.
Un organisme de certification indépendant
est mandaté pour auditer les centres de
formation sur la base d’un référentiel
Qualité spécifique à l’activité. Il est
accompagné par un Expert du DPMC
pour valider la conformité des exigences
techniques.
Le DPMC entretient des liens étroits
avec les organismes de formation
agréés pour maîtriser le contenu des
formations Cordiste, veiller à notre image
professionnelle, et garantir ainsi la sûreté
des interventions sur cordes.
Un syndicat cordiste
Le Syndicat Solidarité Cordistes (SYSOCO)
a été créé à l’été 2019 afin de pallier un
manque de représentativité institutionnelle
des cordistes.
Il a pour objectifs :
ĥ Fédérer les cordistes pour faire valoir
leurs droits, leurs revendications, et
améliorer leurs conditions de travail.
ĥ Faire appliquer, autant que nécessaire, le
droit du travail et donc la préservation de la
santé et de la sécurité des travailleurs.
ĥ Tendre vers une amélioration des
pratiques professionnelles, respectueuses
des principes généraux de prévention.
Le SYSOCO se veut devenir une institution
forte, basée sur un réel réseau de solidarité
et de défense des droits des cordistes et
prendre part activement aux travaux menés
par la profession.
ĥ En savoir plus :
▶ www.sfeth.com
▶ www.dpmc.eu
▶ www.solidaritecordistes.fr
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