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• Si x = 0 ( donc y 6= 0 car z est non nul ), lim e−az = lim e−iay n’existe pas.
a→+∞ a→+∞
Z +∞
En conclusion, l’intégrale e−zt dt converge si et seulement si, Re(z) > 0 et dans ce cas
0
+∞
1
Z
e−zt dt = .
0 z
et comme la fonction t 7→ e−Re(z−z0 ) t est intégrable sur IR+ , il est de même de la fonction t 7→
e−(z−z0 )t F (t).
1
1.2.3 Soit A > 0, on a :
Z A Z A
−zt
e f (t) dt = e−(z−z0 )t e−z0 t f (t) dt
0 0
Z A
= [e−(z−z0 )t F (t)]A
0 + (z − z0 ) e−(z−z0 )t F (t) dt
0
Z A
= e−(z−z0 )A F (A) + (z − z0 ) e−(z−z0 )t F (t) dt, car F (0) = 0.
0
On obtient donc par passage à la limite, quand A tend vers +∞, l’égalité demandée ( car F est
bornée ) : Z +∞ Z +∞
−zt
e f (t) dt = (z − z0 ) e−(z−z0 )t F (t) dt,
0 0
Z +∞
donc e−zt f (t) dt est bien convergente.
0
1.3 Un lemme de Littlewood
1.3.1 On obtient à l’aide d’une intégration par parties :
Z αx Z αx
00 0 αx
(αx − t)ψ (t) dt = [(αx − t)ψ ]x + ψ 0 (t) dt
x x
Z αx
0
= −(α − 1)xψ (x) + ψ 0 (t) dt
x
= −(α − 1)xψ 0 (x) + ψ(αx) − ψ(x).
D’où la formule : Z αx
0
ψ(αx) − ψ(x) = (α − 1)xψ (x) + (αx − t)ψ 00 (t) dt.
x
1 αx
Z
0 1 00
|xψ (x)| ≤ (|ψ(αx)| + |ψ(x)|) + (αx − t)ψ (t) dt
1−α 1−α x
Z x
2
≤ sup |ψ(t)| + (t − αx)|ψ 00 (t)| dt
1 − α t∈[0,x] αx
M 1 1
Mais ψ 00 (t) ≤ 2
pour tout t > 0 et si t ∈ [αx, x], 2 ≤ . On obtient donc :
t t (αx)2
Z x Z x
t2 (1 − α)2
M
(t − αx)|ψ 00 (t)| dt ≤ 2
αxt − dt = M
αx (αx) αx 2 2α2
D’où :
2 1−α
|xψ 0 (x)| ≤ sup |ψ(t)| + M
1 − α t∈[0,x] 2α2
1 − α0 ε
1.3.3 Soit ε > 0 donné. Il existe α0 ∈]0, 1[ tel que 2 M ≤ . D’autre part, ψ est prolongaeble par
2α0 2
1 − α0 ε
continuité en 0 ( par 0 ), donc il existe η > 0 tel que 0 < x < η entraîne |ψ(x)| ≤ . L’inégalité
2 2
(∗) qui est vraie pour tout α ∈]0, 1[, entraîne |xψ 0 (x)| ≤ ε dès que x ∈]0, η[, donc lim xψ 0 (x) = 0.
x→0+
2
PARIE II. E XEMPLES ET PROPRIÉTÉS DE LA TRANSFORMÉE DE L APLACE
2.1 D’après ce qui précède, la fonction t 7→ e−(z−λ)t a une intégrale convergente si et seulement si, Re(z−λ) >
0, autrement dit la fonction L(fλ )(z) existe si et seulement si, Re(z) > Re(λ). Donc L(fλ ) est définie sur
{z ∈ C/Re(z) > Re(λ)}, de plus
Z +∞
1
L(fλ )(z) = e−(z−λ)t dt = .
0 z − λ
∂Lf ∂Lf
Montrons que f est C 1 sur Ωf , pour cela il suffit de montrer que les dérivées partielles et
∂x ∂y
existent et sont continues sur Ωf .
La fonction (x, y) 7→ z − z0 est de classe C 1 sur IR2 . Soit maintenant, avec y fixé, la’pplication :
g est continue sur IR × IR+ . Elle admet une dérivée partielle par raport à x et :
∂g
(x, t) = −tg(x, t)
∂x
qui est continue sur le même domaine. De plus :
∂g
(x, t) ≤ M te−(x−a0 )t ≤ M te−t(a−a0 )t
∂x
3
pour tout z tel que Re(z) = x > a > Re(z0 ) = a0 . Cette dernière fonction est intégrable sur IR+ . Le
théorème de dérivation des intégrales à paramètres affirme que Lf est de dérivable par rapport à
x (cette dérivée partielle étant continue) pour tout z tel que Re(z) ≥ a. Donc, puisque la notion de
∂Lf
dérivabilité est une notion locale, existe et est continue sur Π(σ(f )) et :
∂x
Z +∞ Z +∞
∂Lf
(x, y) = e−(z−z0 )t F (t) dt − (z − z0 ) te−(z−z0 )t F (t) dt (∗).
∂x 0 0
En prenant la limite lorsque A tend vers l’infini, il vient, car F (0) = 0, Re(z) > Re(z0 ) et F majorée
sur IR+ : Z +∞ Z +∞
−(z−z0 )t 1
e F (t) dt = e−zt f (t) dt (1).
0 z − z0 0
(z − z0 )t + 1 −(z−z0 )t
D’autre part, une primitive de t 7→ (z − z0 )e−(z−z0 )t sur IR+ est t 7→ − e . Donc :
z − z0
(z − z0 )t + 1 −(z−z0 )t A
Z A
−(z−z0 )t
(z − z0 )te F (t) dt = F (t) − e
0 z − z0 0
Z A
(z − z0 )t + 1 −(z−z0 )t −z0 t
+ e e f (t) dt
0 z − z0
Pour les mêmes raisons, en prenant la limite lorsque A tend vers l’infini, il vient :
Z +∞ Z +∞
(z − z0 )t + 1 −zt
(z − z0 )e−(z−z0 )t F (t) dt = e f (t) dt (2).
0 0 z − z0
∂Lf
Et de la même façon, on démontre l’existence et la continuité sur ]σ(f ), +∞[×IR de avec cette
Z +∞ ∂x
∂Lf
fois, pour tout (x, y) ∈]σ(f ), +∞[×IR, (x, y) = −i te−zt f (t) dt.
∂y 0
2.3.3 Soit x > σ(f ). On sait que L(f ) est de classe C 1 sur ]σ(f ), +∞[ et que :
Z +∞
0
L(f ) (x) = − te−xt f (t) dt = −L(t 7→ tf (t))(x).
0
La fonction t 7→ tf (t) est un élément de C (IR+ , C). La même démonstration que celle de la question
précédente où f a été remplacé par t 7→ tf (t) donnera que L(f ) est de classe C 2 sur ]σ(f ), +∞[ et
que :
Z +∞
00
L(f ) (x) = t2 e−xt f (t) dt.
0
4
Une démonstration par récurrence montre que L(f ) est de classe C ∞ sur ]σ(f ), +∞[ et que pour
tout p ∈ IN : Z +∞
L(f )(p) (x) = (−1)p tp e−xt f (t) dt.
0
où F continue, majorée sur IR+ par M et F (0) = 0. Soit ε > 0. Par continuité de F , il existe α > 0 tel
ε
que 0 ≤ x < α ⇒ |F (x)| < .
2
On a aussi :
Z +∞ Z α Z +∞
e−(x−x0 )t F (t) dt = e−(x−x0 )t F (t) dt + e−t(x−x0 )t F (t) dt.
0 0 α
Or, si x > x0 : !
α
1 − e−α(x−x0 )
Z
−(x−x0 )
ε
e F (t) dt ≤
0 2 x − x0
et
+∞
e−α(x−x0 )
Z
−(x−x0 )
e F (t) dt ≤ M .
α x − x0
Ainsi :
ε
|L(f )(x)| ≤ + M e−α(x−x0 )
2
ε
Or pour cet α fixé, lim e−α(x−x0 ) = 0. Il existe donc A > 0 tel que x > A ⇒ M e−α(x−x0 ) < .
x→+∞ 2
Finalement, pour 0 > A, il vient |L(f )(x)| < ε.
D’où :
lim L(f )(x) = 0.
x→∞
2.4 Un exemple
t2 1 − cos t 1 1
2.4.1 On a cos t = 1 − + o(t2 ), donc = + o(1), ainsi la fonction ω se prolonge par en 0.
2 t2 2 Z +∞ Z +∞ 2
1 − cos t 1 − cos t
Puisque w se prolonge par continuité en 0, les deux intégrales 2
dt et dt
0 t Z 1 t2
+∞
1 − cos t
sont de même nature. Or pour tout t ≥ 1, ≤ 2 et par conséquent 1 − cos t
dt existe,
t2 t2 1 t2
Z +∞
1 − cos t
il est de même de dt. Ceci montre que la transformée de Laplace de w existe en 0, et
0 t2
en tenant compte de la définition de σ(w), on a donc nécessairement σ(w) ≤ 0.
2.4.2 D’après l’étude précédente, L(w) admet une dérivée seconde sur ]0, +∞[ avec ∀x > 0, L(w)00 (x) =
Z +∞
(1 − cos t)e−xt dt.
0
Les calcules montrent que
+∞
1
Z
L(w)00 (x) = (1 − cos t)e−xt dt = .
0 x(x2 + 1)
5
1 1
2.4.3 On trouve L(w)0 (x) = ln(x)− ln(1+x2 )+α et L(w)(x) = x ln(x)− x ln(1+x2 )−arctan(x)+αx+β
2 2
avec α et β sont des réels.
x
On sait que 0 = lim L(w)(x) = lim x ln √ + α + β − arctan(x), donc nécessairement
x→+∞ x→+∞ 1 + x2
π
α = 0 et β = . D’où
2
1 π
L(w)(x) = x ln(x) − x ln(1 + x2 ) − arctan(x) + .
2 2
2.5 Un théorème de Césaro
2.5.1 h étant continue par morceaux sur [0, 1] donc bornée par un certain M > 0, il est de même da la
fonction t 7→ h(e−xt ) car si t ≥ 0, e−xt décrit l’intervalle [0, 1]. Ainsi pour tout t ≥ 0,
1 1
Z Z Z 1
∆x (h) − h(u) du ≤ |∆x (h) − ∆x (Pn )| + ∆x (Pn ) −
Pn (u) du + (Pn (u) − h(u)) du
0 0 0
Or
Z +∞
|∆x (h) − ∆x (Pn )| ≤ sup |h(u) − Pn (u)|x e−xt g(t) dt = sup |h(u) − Pn (u)|xL(g)(x),
u∈[0,1] 0 u∈[0,1]
6
donc lim ∆x (h) − ∆x (Pn ) = 0. Les autres termes convergent vers 0 d’après le résultat de la question
x→0
2.5.2 et la convergence uniforme. D’où
Z 1
lim ∆x (h) = h(t) dt.
x→0+ 0
1
1
Z
x
D’où g(t)dt =
∆x (h1 ).
0 x
1 a
Z
Ainsi, pour tout a > 0, on a g(t) dt = ∆ 1 (h1 ) et donc
a 0 a
Z a Z 1
1
lim g(t) dt = lim ∆x (h1 ) = h1 (t) dt = [ln t]11 = 1.
a→+∞ a 0 x→0+ 0 e
Z +∞ Z +∞
x −xt
(F (t) − L(f )(0))e dt = [(F (t) − L(f )(0))e−xt ]+∞
+ 0 f (t)e−xt dt
0 0
Z +∞
= f (t)e−xt dt − L(f )(0)
0
d’où Z +∞
L(f )(x) − L(f )(0) = x (F (t) − L(f )(0))e−xt dt.
0
3.1.2 On sait que lim F (t) = L(f )(0), donc pour tout ε > 0, il existe A > 0 tel que |F (t) − L(f )(0)| ≤ ε
t→+∞
dès que t ≥ A. D’autre part, pour x > 0, on a :
Z +∞ Z A Z +∞
−xt −xt −xt
x (F (t) − L(f )(0))e dt ≤ x
(F (t) − L(f )(0))e dt + x
(F (t) − L(f )(0))e dt
0 0 A
Z A Z +∞
−xt −xt
≤ x
(F (t) − L(f )(0))e dt + εx
e dt
0 A
Z A
≤ x (F (t) − L(f )(0)) dt + ε,
0
7
Z +∞
inégalité qui montre que x 7→ x (F (t) − L(f )(0))e−xt dt tend vers 0 en 0+ , il est de même de la
0
fonction x 7→ L(f )(x) − L(f )(0), c’est à dire
Z +∞ Z +∞
−xt
lim e f (t) dt = f (t) dt.
x→0+ 0 0
1 A 1 a
Z Z
Mais lim |tf (t)| dt = 0, donc l’inégalité précédente montre que lim |tf (t)| dt = 0.
a→+∞ a 0 a→+∞ a 0
3.3.3 Une étude simple de la fonction u 7→ ϕ(u) = u − e−u + 1, montre que ϕ(u) ≥ 0 pour tout u ∈ IR.
3.3.4 Soit a et x des réels strictement positifs, on peut écrire :
Z +∞ Z a Z a Z +∞
−xt −xt
|f (x)|e−xt dt
f (t)e dt − f (t) dt ≤
(1 − e )|f (t)| dt +
0 0 0 a
Z a Z +∞
≤ x t|f (t)| dt + |f (t)|e−xt dt
Z0 a a
e−ax
≤ x t|f (t)| dt + sup |tf (t)|
0 t≥a ax
Mais
+∞ +∞
e−xt
Z Z
−xt
f (t)e dt ≤
|tf (t)| dt
a a t
Z +∞ −xt
e
≤ sup |tf (t)| dt
t≥a a t
e−ax 1
= sup |tf (t)| ≤ sup |tf (t)|
t≥a ax t≥a ax
8
1
3.3.5 L’inégalité précédente reste vraie pour a = ; on obtient donc :
x
+∞ Z a
1 a
Z Z
−t
f (t)e a dt − f (t) dt ≤ |tf (t)| dt + sup |tf (t)|.
0 0 a 0 t≥a
Soit maintenant ε > donné. D’après les données et le résultat de la question 3.3.2, il existe a0 > 0 tel
que pour tout a ≥ a0 , on a :
1 a ε
Z
|tf (t)| dt ≤
a 0 2
et
ε
sup |tf (t)| ≤ .
t≥a 2
Ainsi, pour tout a ≥ a0 , on obtient :
Z +∞ Z a
−t
f (t)e a dt − f (t) dt ≤ ε.
0 0
Z a
On en déduit que si lim L(f )(x) = µ, alors lim f (t)dt = µ.
x→0+ a→+∞ 0
4.1 La fonction f1 est continue sur IR+ ( c’est une fonction de classe C 1 ), donc par opérations les fonctions
f2 et f3 sont continues sur ]0, +∞[. Z
x
Il existe αx ∈]a, x[ tel que f1 (x) = tf (t) dt = xαx f (αx ), ceci montre que que lim f2 (x) existe. De
0 x→0+
αx αx
même f3 (x) = f1 (αx ), donc lim f3 (x) existe car 0 < < 1.
x x→0+ x
4.2 pour tout x > 0 et t > 0, on a |f1 (x)| ≤ M x et donc |f2 (t)e−xt | ≤ M e−xt ; donc lim f2 (t)e−xt = 0.
x→+∞
4.3 L’inégalité précédente |f2 (t)e−xt |
≤ montre que la fonction t 7→ f2
M e−xt (t)e−xt est intégrable sur [0, +∞[
et ceci pour tout x > 0, donc σ(f2 ) ≤ 0.
e−xt e−xt
D’autre part, |f3 (x)e−xt | ≤ M 2 et la fonction t 7→ 2 est intégrable ( par exemple ) sur tout [1, +∞[,
t t
donc t 7→ f3 (t)e−xt est intégrable sur [1, +∞[ et même sur [0, +∞[, car elle est continue sur [0, 1] ( par
prolongment ). Donc σ(f3 ) ≤ 0.
xf 0 (x) − f1 (x)
4.4 On remarque que f2 est dérivable est que f20 (x) = 1 = f (x) − f3 (x) et donc une intégration
x2
par parties donne :
Z v Z v
−xt
x f2 (x)e dt = − f2 (t)(e−xt )0 dt
u u
Z v
−xt v
= −[f2 (t)e ]u + (f (t) − f3 (t)) dt
u
Z v Z v
−xu −vx −xt
= f2 (u)e − f2 (v)e + f (x)e dt − f3 (x)e−xt dt
u u
9
Z +∞
f (t)e−xt dt existe et ceci pour tout x > 0, par conséquent σ(f ) ≤ 0. De plus, le passage à la limite
0
entraîne :
∀x > 0, L(f )(x) = xL(f2 )(x) + L(f3 )(x).
4.5
4.5.1 D’après le lemme de Littelwood, il suffit donc de montrer que la fonction x 7→ x2 L(f )00 (x) est bornée
Z +∞
sur ]0, +∞[. En effet, pour tout x ∈]0, +∞[, on a L(f ) (x) =
00
t2 e−xt f (t) dt et donc
0
Z +∞
|x2 L(f )00 (x)| ≤ sup |tf (t)| x2 te−xt dt
t≥0 0
Z +∞
Or x2 te−xt dt = [−(xt + 1)e(−xt) ]+∞
0 = 1, donc x 7→ x2 L(f )00 (x) est bornée, et par conséquent
0
lim xL(f )0 (x) = 0.
x→0+
4.5.2 Pour tout x > 0, on a
Z +∞
xL(g)(x) =x e−xt g(t) dt
0
Z +∞
−xt tf (t)
= x e 1− dt
0 M
Z +∞ Z +∞
x
= x e−xt dt − tf (t)e−xt dt
0 M 0
1 0
= 1+ xL(f ) (x)
M
Donc
1
lim xL(g)(x) = 1 + lim xL(f )0 (x) = 1.
x→0+ M x→0+
1 x
Z
4.5.3 D’après le théorème de Césaro, puisque lim xL(g)(x) = 1, on a lim g(t)dt = 1. Mais
x→0+ x→+∞ x 0
1 x 1 x
Z x
1
Z Z
g(t) dt = dt − tf (t) dt = 1 − M xf1 (x) = xf3 (x).
x 0 x 0 Mx 0
Donc lim xf3 (x) = 0.
x→+∞
4.6 On a f2 (x) = xf3 (x), donc lim f2 (x) = 0 ( d’après la question 5.4.3 ). Soit donc ε > 0 et A > 0 tel que
x→+∞
|f2 (t)| ≤ ε dés que t ≥ A. Alors on peut écrire :
+∞
Z A Z
−xt −xt
|xL(f2 )(x)| ≤ xe f2 (t) dt + xe f2 (t) dt
0 A
Z A Z +∞
−xt
≤ sup |f2 (t)| xe dt + ε xe−xt dt
t∈[0,A] 0 A
≤ sup |f2 (t)|Ax + ε.
t∈[0,A]
10
4.7 On sait que, d’après la question 4.4, que ∀x > 0, L(f3 )(x) = L(f )(x) − xL(f2 )(x), donc lim L(f3 )(x)
x→0+
existe et vaut 0 ( d’après les hypothèses lim L(f )(x) = 0 ). Le théorème de Tauber ( question 3.3 ) assure
Z +∞ x→0+
• • • • • • • • ••
11