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NATURELS DU PEUPLEMENT
Ce chapitre vise à expliquer la répartition globale de la population à l'échelle planétaire
et à donner les facteurs de localisation à plus grande échelle.
L'inégal peuplement des hommes est encore une énigme.
Le Gabon et le Congo sont par exemple deux Etats très peu peuplés. Cette faible
occupat° s'explique par la conjugaison de facteurs nat., sociaux et histo. L'énorme
masse forestière fait obstacle au peuplement pour des groupes humains réduits. Or, ces
espaces sont tjrs restés faiblement peuplés pr plusieurs raisons : insalubrité d'un milieu
tropical au paludisme présent dans sa forme la plus agressive; faible fécondité des
femmes, sans qu'on sache pourquoi, épidémies de variole au contact des Européens,
traite des esclaves, colonisation, ravages de la maladie du sommeil...
1.2) La sécheresse
La rareté ou le manque d'O expliquent que de gdes étendues soient très peu peuplées.
Ms l'insuffisance des pluies a le même effet q le froid sur les ressources alimentaires.
Limitées, celles ci n'autorisent qu'un peuplement restreint. L'agr devient très aléatoire
car très sujette à la variabilité interannuelle de la pluviométrie en dessous de 300
millimètres de précipitations moyennes annuelles et impossible sous 150 sauf irrigat°. Le
manque d'O entraine surtt une discontinuité du peuplement. Au Sahara, de vastes
étendues sont ainsi à peine parcourues par des éleveurs noamdes pratiquant un élevage
très extensif. La diagonale aride, du Sahara occidental au Takla Makan chinois est la plus
gde rég° nomadiste du globe. Des taches de peuplement correspondant aux espaces
cultivés, là où l'eau est maîtrisée, permettant alors des cultures irriguées très
intensives.
De vieilles civilisat° hydrauliq sont nées et ont prospéré ds des rég° désertiques. MS il
s'agit d'une mise en valeur coûteuse, souvent hors de portée des Etats, et qui produit des
aliments trop chers pour le marché mondial. La Libye récole du blé irrigué en plein
désert à un prix 7x supérieur au cours mondial.
A l'except° de la vallée du Nil, les + gds foyers de pop° sont situés sous des climats qui
n'ont pas à souffrir d'un déficit d'humidité : climats subtropicaux de type « chinois »,
climats tropicaux humides, climats tempérés océaniques ou continentaux. En Inde par
ex, la carte des densités rurales coincide largemt avec celle des pluies
2) Le relief
Les pentes raréfient les sols agri, gênent les labours, facilitent l'érosion, entravent la
rétention d'eau et rendent plus ardue la mécanisation. La pente perturbe aussi
l'irrigation, car elle implique des systèmes de banquettes avec terrasses plus compliqués
et plus couteux, y compris en travail.
• mal des montagnes (rarificat+ de l'0²) à partir de 6000m
le record d'altitude du peuplement permanent est détenu par des communautés de
mineurs du Chili septentrional vers 5500m.
La pop mondiale vit à 320m d'altitude en moyenne (95m en australie, 168m en europe,
319m en Asie, 430m en Amerique du Nord....)
Ces variat° s'expliquent par le milieu phy : ds la zone intertropicale, les hautes terres
sont d'abord plus salubres, car elles sont exemptes de grandes maladies tropicales
comme le paludisme, qui disparaît au dessus de 2000m, la fièvre jaune, absente au dela
de 1000m...
En Equateur, 85% de la pop vit ds les Andes et 98% en Bolivie où 7hab/10 vit à plus de
3000m.
En Ethiopie, 9hab./10 vivent sur des plateaux humides d'altitude
L'étagement favorise généralement la variété des prod agricoles, surtt aux latitudes
tropicales où la végétat monte jusqu'à 4800m soit 2x plus haut qu'aux lat moyennes
L'abaissement mécanique de la t° avec l'altitude de 0,6°c ts les 100m représente un
handicap important pr l'agr aux latitudes tempérées car l'allongement de la durée de la
saison froide qui en résulte empêche la culture de certaines plantes.
Les très hauts reliefs du Tibet et des montagnes du confins chinois réduisent les densités
à moins de 2hab/km²
Ds les régions méd., la montagne = réservoir d'humidité, exempt de la malaria. Les très
fortes pentes limitent l'étendue des sols cultivables et gênant la circulation, ce q
explique la concentrat° fréquente des ho dans la vallées, surtt là où les glaciat° les ont
élargies. Le sillon alpin compte ainsi + de 100hab/km²
Ds l'ensemble, les montagnes sont peu urbanisées. La Suisse et l'Autriche ont des taux
d'urb inférieurs à la moyenne europ.
Nb de ces reliefs tempérés se sont vidés depuis le max de peuplement du siècle dernier
car ils étaient surpeuplés : avec l'accroissement démo, leurs ressources étaient devenues
insuffisantes. Une émigrat° temporaire, saisonnière, a souvent précédé l'exode définitif.
Le désenclavement a fav une ouverture éco venue concurrencer voire ruiner les activités
locales, aggravant svt l'émigration.
« l'or blance », c'est à dire les champs de neige à ski, ont entrainé la naissance de vraies
ville squi comptent parfois de 20000 à 30000 hab telles Chamonix ou Courchevel.
Certaines stations de sports d'hiver ont même battu des records d'établissement en
altitude : celle de Tignes dépasse le village de Saint-Veran comme plus haute commune
d'Europe. La partie de la Fce la – densémt peuplée ne correspond d'ailleurs pas à nos
plus hauts reliefs (les alpes du nord) mais plutot à des régions de plateaux comme la
Lorraine, la Bourgogne ou le Massif central traversés par la diagonale du vide.
Ds les Rocheuses, par ex, qui ne comptent que 2 à 3hab/km², les ressources en minerais,
en énergie, en eau ou en bois sont abdondantes et la circulation assez commode. Les
contraintes nat ne suffisent pas à expliquer de telles différences.
3) L'hydrographie
En Tunisie, 91% des entreprises indus, 75% de la main d'o industrielle et des citadins, 96%
des aménagements touristiques et l'essentiel des réseaux (ports, aéroports, routes, voies
ferrées, téléphone) sont locaisés ds une bande de 10km de largue sur la côte.
Ts les littoraux ne sont pas pr autant peuplés, nombre d'entre eux sont inhabités, qu'il
s'agisse de déserts côtiers (au sens climatique) là où des courants d'eau froide
empêchent les précipitations (Namibie, Californie mexicaine,...) ou des déserts zonaux
atteignant le littoral (Australie occidentale, Sahara, Arabie)
4) Les sols
Des qualités pédologiques diff créent surtout des variat° locales, soit directement via la
capacité productrice et le potentiel nutritif qui en résulte, soit indirectement selon la
quantité de main d'oeuvre exigée. Ds l'ex du Nebraska, le résidu négatif observé est dû à
une pauvreté locale du sol. En domaine semi-aride ou méditerranéen, de tels bad lands
sujets à érosion sont délaissés. En milieu tempéré, le contraste est classique entre les
plateaux calcaires perméables et donc secs et relativement vides et les massifs
cristallins aux sols imperméables par conséquent plus humides. Partt des types de roches
volcaniques donnant des sols fertiles sont recherchés, comme dans certaines îles ou à
Java
Chacune de ces contraintes phy intervient de tte façon rarement isolément, ce qui
amène à tenter d'évaluer leur rôle respectif