Vous êtes sur la page 1sur 6

L1GEENVI - Géographie de l’environnement : approche systémique – H.

Rochard – 2023/2024

TD 8 – FORETS TROPICALES, FORETS BOREALES, QUELLES TRAJECTOIRES ? (2E PARTIE)


Par quelles dynamiques naturelles et socio-économiques est menacé le biome forestier ?

Cas d’étude n°1 : La déforestation au Brésil

Document 1a : Élevage et agrobusiness au Brésil. Extrait de G. Courcoux, 2011, « La forêt brésilienne, entre enjeux
économiques et écologiques », Actualité scientifique, n°390, Institut de Recherche pour le Développement (IRD).

« La crise économique mondiale de 2008, la montée du real (monnaie brésilienne) face au dollar, ainsi que la
concurrence de la Chine, ont entraîné une perte de compétitivité des produits à haute et moyenne intensité
technologique sur le marché mondial. A contrario, la forte demande mondiale et les conditions naturelles avantageuses
du Brésil ont contribué à renforcer ses exportations de produits primaires. Le Brésil, s’il reste un pays industrialisé, est
ainsi redevenu en l’espace de quatre ans un producteur et un exportateur de produits primaires. Mais cette
augmentation des exportations primaires est inquiétante pour la préservation de la forêt amazonienne.
De fait, la plus grande partie des défrichements est due aux produits agricoles. À ce jour, 750 000 km² de forêt ont
disparu au Brésil – sur un peu plus de 3 millions – dont 80% ont été transformés en pâturages destinés à l’élevage
bovin, grand consommateur d’espace. Le pays possède désormais le plus grand cheptel commercial de la planète et
s’élève au rang de premier exportateur mondial de viande de bœuf, principalement à destination de l’Europe et de la
Chine. Les trois quarts de ces espaces agricoles sont des fazendas, de vastes domaines appartenant à de grands
propriétaires terriens. Ces puissants entrepreneurs exercent de fortes pressions sur les pouvoirs publics pour obtenir
toujours plus d’espace. Ils s’approprient ainsi massivement des terres publiques, sachant aussi parfois user de moyens
illégaux. Le reste des déboisements est le fait d’une agriculture familiale, alimentée par une croissance démographique
rurale encore forte. Des centaines de milliers de familles, parfois encouragées par l’État, ont d’ores et déjà obtenu des
lots de forêt à défricher. La grande majorité de ces agriculteurs familiaux s’est également convertie à l’élevage extensif
de bovins.
Plus récemment encore, en réponse à la forte demande mondiale, l’expansion de monocultures mécanisées de soja, de
riz et de maïs est venue à son tour empiéter sur la forêt, par un effet domino. De fait, le soja s’étend principalement
aux dépens des pâturages, repoussant les troupeaux vers les zones de forêt. Le Brésil est devenu le second exportateur
mondial de soja, essentiellement destiné, comme le maïs, à la consommation animale européenne et chinoise. Il revient
moins cher de défricher la forêt pour y implanter ce type d’activités agricoles extensives que d’investir dans
l’intensification des cultures. Les exploitants peuvent alors vendre les arbres abattus, le bois demeurant un marché
lucratif. Si les mesures de contrôle prises au début des années 2000 par le gouvernement ont réduit les défrichements
de 20 000 km² par an en moyenne à seulement 6 000 km² en 2010, l’ombre d’une reprise de la demande mondiale
plane toujours ».

1/6
L1GEENVI - Géographie de l’environnement : approche systémique – H. Rochard – 2023/2024

Document 1b : Les impacts de la déforestation au Brésil. Extrait de M. Tsayem Demaze, 2008, « Quand le
développement prime sur l’environnement : la déforestation en Amazonie brésilienne », Mondes en développement, 143, n°3, 107-109.
« La déforestation en Amazonie brésilienne est la principale source d’émission de gaz à effet de serre au
Brésil. Elle représente 75% des émissions de gaz carbonique du Brésil et fait de lui le sixième émetteur
mondial et le troisième des pays en développement (derrière la Chine et l’Inde).
La déforestation en Amazonie brésilienne rejette chaque année 200 à 300 millions de tonnes de carbone
dans l’atmosphère, ce qui contribue à l’augmentation de l’effet de serre additionnel et participe au
réchauffement de la Terre, même si les quantités émises ne représentent que 2 à 4% des émissions mondiales.
La destruction de la forêt expose directement les sols à l’agressivité des pluies qui sont très intenses en
Amazonie. Le rôle d’écran joué par la forêt n’étant plus assuré, les sols subissent l’érosion qui lessive les
parties superficielles (les plus fertiles), les transporte et les dépose au bas des versants. Les autres
conséquences environnementales de la déforestation en Amazonie brésilienne portent sur la perturbation
des cycles biogéochimiques et écologiques (fragmentation des forêts, ruptures ou déséquilibres dans les
chaînes écologiques), la réduction de la biodiversité, la modification du régime des cours d’eau, la baisse de
l’évapotranspiration et des précipitations, la diminution du niveau des eaux, la recrudescence des inondations
et des sécheresses. »

Document 1c : Histoire d’un pionnier brésilien en Amazonie. D’après H. Théry, 2016, Dossier, « Le Brésil : la
ferme du monde ? », Géoconfluences (en ligne). Source : http://geoconfluences.ens-lyon.fr/informations-scientifiques/dossiers-
regionaux/le-bresil-ferme-du-monde/corpus-documentaire/histoire-dun-pionnier-bresilien-en-amazonie

« Je soussigné Messias de Mello, connaisseur de longue date d'une partie de la route Belém-Brasilia, déclare
que vers l'an 1957, je suis parti d'Olímpia, São Paulo, avec mon ami M. Elizeu Denadai, à destination de
Buriti Alegre de Goiás, grande région d'élevage, pour y acheter du bétail. Nous avons pris la route et nous
avons trouvé un fermier qui nous a dit avoir un troupeau sur sa ferme, dans la vallée du Paraná. Nous avons
commencé à négocier le prix, et dit qu'il nous convenait, mais alors l'agriculteur nous a dit que le système
de la région était le suivant : j'avancerais un paiement partiel, il rassemblerait les bœufs et, après 20 jours, je
pouvais revenir les chercher. C'est qu'on était dans l'arrière-pays et qu'il n'y avait pas de clôtures à cette
époque. Nous sommes alors retournés à Goiânia. Nous avons su que la zone de Ceres était une région de
pâturages fermés et de bétail de bonne qualité. Nous y sommes alors retournés. Nous avons trouvé des
bœufs, mais ils étaient trop jeunes. Puis, nous sommes allés à Porto Nacional, Miracema do Norte et
Cristalândia, des petites villes qui existaient déjà à l'époque, en suivant la route Belém-Brasilia qui était
gravillonnée par endroits et dans d'autres seulement déboisée et nivelée. À Cristalândia, en 1958, les
transactions commerciales étaient très difficiles parce qu'il n'y avait pas de routes, tout était transporté par
bateau sur le Tocantins, vers Belém. Au passage des rapides, il fallait débarquer les marchandises et les
mettre sur des bêtes de somme pour contourner l'obstacle. À cette époque, il n'y avait pas de banque, donc
nous avons dû revenir à Olímpia pour aller chercher l'argent. Et nous avons tout payé en liquide. En 40
jours, j'ai acheté 750 bœufs. Durant la même année, nous avons formé un convoi pour acheminer le bétail
sur pied. Nous avions quatre bêtes de somme pour transporter tout le matériel, les casseroles et la nourriture,
des bobines de fil de fer pour faire un corral chaque après-midi, pour y enfermer les bœufs. Le voyage a
duré 47 jours jusqu'au confluent de l'Agua Fria et du Javaé, l'un des bras de l'Araguaia. Le déjeuner et le
dîner étaient pris au bord des ruisseaux et les nuits passées sous les arbres. De tout le parcours nous avons
vu seulement quatre maisons, posées au bord de l'Araguaia.
Lors de mon premier séjour à Altamira, je suis allé au lieu-dit Usine à Sucre, à 90 km d'Altamira vers
Santarém. La terre m'a plu et j'ai demandé des informations à l’INCRA de la ville. J'ai appris que je devrais
m'inscrire, passer un examen de santé, que je ne pouvais pas posséder de terres ailleurs et que je devrais
vivre sur les terres acquises. Je devais aussi parler avec des agronomes, pour tester mes connaissances sur
l'agriculture et l'élevage. Ma candidature a été approuvée et je suis allé chercher mon lot qui était déjà
délimité. Les lots situés sur le bord de la route faisaient 100 hectares, avec une maison, mais ils étaient déjà
tous occupés. Eloignés de la route de 2 km et demi à 16 km, les lots étaient de 500 hectares, délimités, mais
sans route pour y accéder, sans habitants, seulement de la forêt. Tous les 50 km, il y avait une personne
désignée par l'INCRA, avec la carte des lots numérotés. La démarcation avait été faite jusqu'à 16 km de la
route avec des poteaux de ciment plantés tous les 100 mètres, qui portaient le numéro de lot. Le lot le plus
proche d'Altamira que j'ai trouvé était au km 27 du tronçon Marabá-Altamira, à droite de la route
Transamazonienne ; c'était le lot le plus éloigné de la route, le poteau de ciment portait la marque G12-
LT23. »

2/6
L1GEENVI - Géographie de l’environnement : approche systémique – H. Rochard – 2023/2024

Image satellite GoogleEarth datée de 2009 centrée sur Taituba au carrefour des routes BR-230 et BR-163, sur la rive
gauche du rio Tapajos. Extrait de Gautreau et Tabarly, 2009, « Le Brésil, ferme du monde ? Identifier et analyser les
marqueurs spatiaux des fronts pionniers, démarche générale », Geoconfluences (en ligne).

3/6
L1GEENVI - Géographie de l’environnement : approche systémique – H. Rochard – 2023/2024

Document 1d : Les caractéristiques physiques de la forêt tropicale humide.


Source : Demangeot J., Les milieux “naturels” du globe, 2006.
[...] Les pays tropicaux sont le paradis de la vie : bêtes et plantes sont variées et abondantes, et depuis
longtemps adaptées au biotope. On obtient un arbre de 6 m de haut en dix ans. [...] La forêt ombrophile (qui aime la
pluie) est structurée en strates nombreuses d’arbres sempervirents, c’est-à-dire à feuillaison continue. La composition
floristique est incroyablement variée. Les troncs sont élevés, droits, plutôt pâles et souvent munis de contreforts à leur
base. Le feuillage est sombre et abondant. [...]
Les sols forestiers devraient a priori être riches en humus, donc fertiles. Il n’en est rien. la voracité des termites détruit
une part importante de la litière, et l’activité des décomposeurs minéralise très rapidement ce qui reste au lieu de
l’humifier [...] on oblige la forêt tropicale à reculer (en moyenne de 125 000 km² par an) [...] la disparition des arbres
supprime la recherche en humus et donc favorise le lessivage et [...] déclenche l’érosion.

Cas d’étude n°2 : Le forêts boréales

Document 2a : « Les forêts boréales perdent 2,5 millions d’hectares par an », M. Valo (2017), Le
Monde.
Source : https://www.lemonde.fr/planete/article/2017/03/21/les-forets-boreales-perdent-2-5-millions-d-hectares-par-an_5098564_3244.html

« La taïga du Grand Nord se retrouve moins souvent sur le devant de la scène environnementale
que l’Amazonie, pourtant elle est encore plus mise à mal par les activités humaines. Mélèzes, épicéas, saules,
bouleaux : les paysages de forêt boréale intacts qui entourent la région subarctique disparaissent même une
fois et demie plus vite que le poumon vert d’Amérique du Sud. Ils constituent pourtant la plus vaste étendue
boisée continue de la planète – ils représentent environ un tiers du total. Ils sont mis à mal par les incendies
et l’exploitation du bois à grande échelle jusque dans les réserves protégées.
Greenpeace a décidé d’alerter sur la situation de ces quelque 16 millions de kilomètres carrés. Remarquables
pour leur capacité à stocker des grandes quantités de carbone et leur résistance au changement climatique
supérieure aux autres types de milieux forestiers, les forêts du Grand Nord subissent des coupes claires, sans
souci de gestion durable, ou bien sont fragmentées sans ménagement, tandis que des populations
autochtones sont ignorées, déplore l’ONG. Cet environnement, qui abrite encore près de la moitié des forêts
primaires du monde non perturbées par des humains, voit ces trésors régresser. Élans, martres, caribous,
ours bruns, lynx : l’habitat de ces mammifères et la richesse de la biodiversité se réduisent tout autour de la
région arctique.
Selon les données rapportées par Greenpeace, la taïga a perdu en moyenne 2,5 millions d’hectares de
paysages forestiers intacts non fragmentés (IFL) par an en moyenne entre 2000 et 2013, dont 1,4 million
d’hectares rien qu’en Russie. Alors que ce pays abrite 60 % des forêts boréales du monde, il est le plus touché
par ce phénomène de déforestation. Il a perdu 7,2 % de ses IFL durant cette période de treize ans, devant
le Canada qui en a vu disparaître 964 000 ha (= 4,5 %) et l’Alaska 191 000 ha (5,9 %) ».

Document 2b : Greenpeace, (2017), « Les forêts boréales, au bout du rouleau »


Rapport publié le 27 septembre 2017. Source : https://www.greenpeace.fr/espace-presse/greenpeace-epingle-premier-fabricant-europeen-de-
mouchoirs-de-papier-toilette/ - Résumé en français : https://www.greenpeace.fr/sheet/forets-boreales-bout-rouleau/

« Le groupe Essity possède notamment les marques Lotus, Tempo ou Zeta (produits d’essuyage papier
grand public de type essuie-tout, mouchoirs, protections hygiéniques…). En Suède, Essity achète de la pâte
à papier auprès de sa société-sœur SCA. Celle-ci prélève des arbres dans des forêts clés identifiées par le
gouverne-ment suédois comme ayant une grande valeur écologique. Ces zones abritent aussi des espèces
menacées. En parallèle, SCA replante une espèce invasive de pin qui met en péril le mode de vie du peuple
same. En Finlande, les fournisseurs d’Essity achètent de la pâte à papier à l’entreprise publique Metsähallitus,
qui exploite des forêts anciennes abritant plusieurs espèces protégées. En Russie, Essity se fournit auprès
d’Arkhangelsk Pulp and Paper Mill (APPM), une entreprise déjà épinglée en mars 2017 par Greenpeace. APPM
envisage en effet de déboiser des zones situées dans la forêt de Dvinsky, l’une des plus vastes forêts primaires
de Russie. Les forêts boréales, également connues sous le nom de “forêts du Grand Nord”, représentent
environ un tiers de la surface forestière terrestre et jouent un rôle clé dans la protection de la biodiversité et
du climat. Pourtant, moins de 3% de ces forêts sont aujourd’hui protégés ».

4/6
L1GEENVI - Géographie de l’environnement : approche systémique – H. Rochard – 2023/2024

Document 2c : Extrait de G. Rougerie (1983), Les milieux forestiers, PUF, Paris, pp. 139-141.
« Dans ces espaces livrés au froid et dont la majeure partie ne reçoit, dans l’année, qu’une tranche d’eau de
500 à 200, voire 100 millimètres, il peut sembler paradoxal que le devenir de la forêt soit avant tout compromis par le
brûlis et l’excès d’eau. Toute la forêt boréale en souffre. Le second fléau est indépendant de l’homme, les incendies
sont bien souvent son fait, mais il en existe aussi de spontanés, sous l’effet de la foudre et des fermentations. (…) Les
marécages et plus précisément les tourbières, sont omniprésentes. Au Canada, c’est dans la zone forestière, dense ou
claire, plus encore que dans la toundra, que les sols amphibies sont développés. On considère que près du tiers de la
Suède est doté de sols marécageux et que leur étendue tend à croître. En Eurasie, l’essentiel de la Sibérie occidentale
n’est qu’un immense marécage, mais les tourbières sont fréquentes déjà dans la plaine russe et la Yakoutie et le Nord-
Est sont largement aux prises avec les sols engorgés et les tourbières, en relation avec l’extension du pergélisol.
L’incendie affecte le couvert arborescent d’autant plus facilement que le sous-bois est fourni ; certaines essences
résistent mieux, les pins et les mélèzes. Les jeunes sont évidemment détruits, surtout les épicéas. Ensuite c’est l’aventure
d’une reconquête.
(…) En règle générale, les conditions de la reconquête dépendent fortement de la nature et de la densité des strates
basses. Pour les pins, la durée que réclame la régénération naturelle est de 3 à 5 ans sur sous-bois de bruyère, 6 à 8 ans
sur tapis d’airelles ou de mousses, 8 à 10 ans sur les sphaignes. Le passage répété des feux est un facteur considérable
de « désertification » suivant les situations en latitude, on finit par en arriver à des espaces de toundras ou de marécages.
Il y a, dans ce dernier cas, le phénomène bien connu de la remontée du plan d’eau consécutive de la destruction de la
couverture arborescente, et cet état de choses s’ajoute à la tendance profonde qu’ont ces milieux à souffrir de l’excès
d’eau du sol et de la « tourbiérisation ». Bien des facteurs concourent à l’existence de cette deuxième plaie des forêts
boréales. D’ordre zonal, la faiblesse générale de l’évaporation et de la transpiration qui peut conduire à l’engorgement
du sol avec, comme conséquence, une gêne du fonctionnement des racines qui diminue encore la transpiration, entraîne
une baisse de la productivité et, en définitive, une extension des tourbières. De même, le stockage général de l’eau dans
les manteaux de neige et dans les sols gelés et sa brutale libération au printemps, qui transforme d’immenses espaces
en bourbiers, et des bourbiers qui s’égouttent mal. À cela contribuent des facteurs régionaux, l’extension considérable
des surfaces planes ou aux reliefs insignifiants, la fréquence des horizons non ou peu perméables des sols à gley et des
podzols et, pratiquement partout, le développement en surface des litières en cours de décomposition et des horizons
à mor, dotés d’un fort pouvoir hygrométrique ; enfin, dans une large part du domaine l’existence du pergélisol qui
interdit toute infiltration de l’eau de dégel superficielle. »

Document 2d : Le pergélisol, schéma simplifié

Source : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/b/b6/Les_trois_types_de_taliks.png

5/6
L1GEENVI - Géographie de l’environnement : approche systémique – H. Rochard – 2023/2024

Document 3 : Formation des sols des forêts tropicales et boréales


D’après C. Grataloup, 2022, Atlas historique de la Terre

QUESTIONS
1/ À partir des documents du dossier 1, réalisez un schéma qui explique les moteurs et les conséquences
de la déforestation en Amazonie.
2/ D’après les documents du dossier 1 et le document 3, expliquez pourquoi le biome de la forêt
tropicale est fragile.
3/ D’après le doc. 2a et 2b, quels sont les enjeux liés au recul de la forêt boréale ?
4/ D’après les doc. 2c et 2d, quels phénomènes naturels affectent la taïga et comment sont-ils accentués
par les sociétés humaines ? Vous répondrez à cette question en réalisant une production graphique.
5/D’après les documents du dossiers 2 et du document 3, expliquez pourquoi le biome de la forêt
boréale est fragile.

6/6

Vous aimerez peut-être aussi