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Prélèvement à rajouter
Les affluents Baïse, Arrats, Gimone, Gers et Save drainent des sédiments tels que des
alluvions, des argiles rubéfiées, des galets siliceux, des limons et des sables du Miocène et
Pliocène du plateau de Lannemezan.
Ces roches sont riches en éléments argileux et vont donc avoir une signature isotopique
87Sr/86Sr moyennement posi?ve : 0,725ppm.
Ce[e valeur a été donnée par le seul échan?llon que nous possédons provenant de Nérac,
dans la Baïse, qui présente l’apport typique en argile de ces 5 affluents majeurs de la rive
Gauche de la Garonne.
La Garonne est rejointe à l’Est par le Tarn et son affluent l’Aveyron. La posi?on des
prélèvements ont permis d’établir une quan?fica?on précise de la contribu?on de l’Aveyron
dans le Tarn [voir Annexe 1]. L’Aveyron contribuerait à presque 60% du ra?o isotopique dans
le Tarn à Les Barthes, avant que celui-ci ne se je[e dans la Garonne juste après. Le mélange de
ces deux rivières donne alors en ce point une signature isotopique de 0,730ppm, ra?o très
élevé provenant principalement des apports de l’Aveyron, qui a une signature isotopique de
0,732ppm. L’Aveyron draine les plateaux marno-calcaires Jurassique du Massif central, d’où ce
ra?o très élevé.
Nous pouvons conclure que les principales rivières à avoir par?cipé au ra?o isotopique de la
Garonne à La Réole sont les 5 rivières alimentant la rive gauche de la Garonne (Gimone, Arrats,
Save, Gers et Baïse) et le Tarn, puisqu’ils ont une signature isotopique proche de celle de La
Réole. Les autres rivières ont des ra?os plus extrêmes qui en se mélangeant, vont se moyenner
pour a[eindre une valeur proche de celle de La Réole.
Il aurait été intéressant de connaître la signature isotopique de la Garonne en aval de Monluc
pour quan?fier les apports de la Baïse dans la Garonne et pouvoir comparer le ra?o isotopique
de la Garonne avant la jetée du Lot.
Prélèvement à rajouter
La Dordogne et amont
Au nord de la Dordogne l’Isle et le Dronne convergent après la limite d’influence des marées.
Cependant les prélèvements faits à Saint Aigulin et Montpon perme[ent d’observer
respec?vement un rapport isotopique de 0,727 et 0,720ppm.
Pour finir, les prélèvements de la vasière Ouest Gironde présentent tous un rapport isotopique
d’environ 0,723ppm.
En conclusion, nous avons vu que les rivières en amont de La Réole pour la Garonne et
en amont de la Gardonne pour la Dordogne ont leur signature isotopique unique qui s’explique
par la nature des roches drainées en amont.
Les terrains marno-calcaires apportent à la Garonne une signature isotopique fortement
posi?ve, tandis que les terrains magma?ques et métamorphiques apportent à la Dordogne
une signature isotopique faiblement posi?ve.
Dans la zone vasière et en aval de la zone d’influence de la marée, les valeurs semblent
totalement désorganisées, cela s’explique par le remaniement de tous les sédiments et du
mélange fait par la marée. Cela est illustré par Langon qui possède une signature isotopique
beaucoup plus faible (0,721ppm) que La Réole (qui rappelons est à 0,726ppm), alors que les
deux villes sont proches l’une de l’autre, du au mélange entre les eaux de la Dordogne, de la
Garonne et les eaux océaniques. Cependant nous pouvons observer une certaine organisa?on
des valeurs isotopiques avec la limite de zone de turbidité maximale dans l’estuaire de la
Gironde, ou les rapports isotopiques ont tendance à diminuer de part et d’autre de ce[e limite.
Annexe 1 : La Garonne
Annexe 2 : La Dordogne
Annexe 3 : Vasière Ouest Gironde