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Récup’arche

Ea
v&t ELEMENTS, STRUCTURE & ARCHITECTURE
Sommaire
page 5 L’équipe page 20 Fiches techniques page 32 Bilan et pistes
d’approfondissement

page 7 Lexique page 21 Assemblage


page 33 Remerciements
page 8 Introduction page 23 Prototypes et recherche
technique

page 9 Thématiques
page 26 Cinématique de mon-
page 10 La ressource bois tage

page 13 Géométrie et struc- page 28 Temporalité et budget
ture

page 30 Réflexion et modification


page 19 Usinage suite au montage à blanc
01/ L’équipe

Guillaume Techer, Fatine Bouaraoua, Maxime Breso,


Étudiant en M2 Eléments, Étudiante en M2 Eléments, Étudiant en M2 Eléments,
Structure & Architecture Structure & Architecture Structure & Architecture
à l’EAVT à l’EAVT à l’EAVT

Clara Talbot, Quentin Margaron, Sofia Kebli,


Étudiante en M2 Eléments, Étudiant en M2 Eléments, Étudiante en M2 Eléments,
Structure & Architecture Structure & Architecture Structure & Architecture
à l’EAVT à l’EAVT à l’EAVT
02/ Lexique AXONOMÉTRIE ÉCLATÉE DE L’ARTICULATION DU PIED
3 1 TENON
1 SEMELLE SABOT
4 2 MORTAISE 2 CÔTÉ SABOT
1
3 BOUT 3 VIS
5 6
4 CHANFREIN 4 RONDELLE
6 5 SAILLIE 5 5 ÉCROU
4 6 TIGE FILETÉ
6 OEILLET
7 FACE
8 CHANT
7
2

8 3

2
5
6

1
03/ Introduction
L’enjeu de ce pavillon est de questionner et tions notamment celle de la stabilité générale dans avec des éléments de plus petite échelle. Cela met
ré-interroger la charpente à petit bois, technique le sens parallèle et perpendiculaire à la portée. L’as- en avant, l’un des composants qui a traversé tout
traditionnelle, avec les ressources et moyens tech- semblage bois/bois, par l’intermédiaire des frotte- le long du semestre: le réemploi, qui est souvent la
niques actuels. ments, joue évidemment un rôle essentiel. réutilisation de chutes ou de pièces dont l’échelle
Ce séminaire s’inscrit dans la continuité des articles ne correspond pas à l’échelle de l’ouvrage souhaité.
de Thomas DELAIRE « L’emploi des structures ré- Dans cette optique, allier la prérogative de l’assem-
ciproques dans l’architecture : l’adaptation d’un blage des petites pièces de bois, avec tout ce qu’elle Dans notre cas, ce sont des anciens plateaux de
principe structurel aux exigences constructives du entraîne, et le soutien mutuel de chaque élément, tables de l’école, qui composent sans la quincaille-
projet » et de Guillaume TECHER « La charpente à offert par la réciprocité, semble être une piste inté- rie, tout le pavillon et conforte la volonté d’utiliser
petit bois : la réinterprétation contemporaine d’une ressante. des assemblages bois/bois. De plus, par l’assem-
technique traditionnelle ». À l’instar du pavillon de la Serpentine Gallery en blage tenon/mortaise mis en place sur l’ensemble
2005 (fig. 2), par Alvaro Siza, Edouardo Souto de du pavillon, le montage et le démontage en sont fa-
De par son essence, cette technique s’inscrit dans Moura et Cecil Balmond, le système à la De l’Orme cilités, car la stabilité repose sur les frottements du
une démarche de réemploi du matériau en fin de évolue et devient bi-directionnel, s’apparentant à la bois et les incréments préalablement définis lors de
vie. En effet, elle trouve ses origines dans le traité famille des structures réciproques. la découpe CNC. Ce travail permet de ce fait d’illus-
de 1561 « Nouvelles inventions pour bien bastir et trer la transposition d’une technique traditionnelle
à petit fraiz » de Philibert De l’Orme, qui suite à une À travers ce pavillon, l’ambition est donc, dans la ancienne avec des moyens contemporains.
pénurie de bois à cette époque, proposait une solu- philosophie du petit bois, de franchir une portée
tion innovante utilisant des petites planches initia-
lement destinées au chauffage (fig.1).

Au regard du questionnement actuel de notre rap-


port à la ressource bois, la transposition de cette
technique traditionnelle paraît pertinente, notam-
ment en mettant en avant le réemploi et la non-uti-
lisation de produits chimiques inhérents à l’usage
du lamellé collé. Elle est d’autant plus adéquate
avec le contexte actuel de pénurie de matériaux,
qui touche fortement le domaine du bois.

En parallèle, diviser une portée avec de plus petit Figure 1. Caserne Rochembeau à Mont Dauphin, Hautes Alpes, Figure 2. Pavillon de la Serpentine Gallery en 2005, par Alvaro
éléments que cette dernière fait émerger des ques- 1820. Siza, Edouardo Souto de Moura et Cecil Balmond
04/ Thématiques
STRUCTURE RÉCIPROQUE À PETIT BOIS mortaise de chaque élément. Cela entraîne la sup- USINAGE
pression de hiérarchie, toutes les pièces s’emboîtent
Le pavillon s’est naturellement, au fil des se- en leur milieu et se soutiennent entre elles (fig.3). Comme dit précédemment, le petit bois,
maines, tourné vers une charpente à petit bois dans C’est pour cette raison, dans le cas du pavillon que par sa typologie, interroge la question de la res-
laquelle a été injecté la notion de réciprocité struc- nous parlons de structure réciproque à petit bois. source de ce matériau et s’inscrit donc dans une
turelle. démarche de réemploi de chutes ou morceaux de
bois vacants. Dans le cas du pavillon, l’objet que
Pour rappel, la charpente à petit bois se définit par nous avions à disposition sont d’anciens plateaux
l’assemblage de petites pièces en bois linéaires fran- de table non utilisés, stockés depuis quelques an-
chissant une portée de plus grande échelle. Donc la nées.
notion à retenir est de composer avec des éléments
transportables à la main pour franchir une portée La première étape a été de réaliser un inventaire se-
plus grande. Dans notre cas, ce sont des planches lon l’épaisseur des plateaux qui oscillent entre 2.8
de 45x10cm qui constituent par leurs assemblages et 3.18 cm. Il a fallu dans un second temps estimer
une portée de 3.15m. Ce principe trouve clairement la quantité de bois nécessaire à la structure grâce
son origine dans le système de charpentes à petit à la modélisation numérique, tout en effectuant
bois de Philibert de l’Orme. Ce dernier est compo- un travail de calepinage pour maximiser le décou-
sé d’arches elles mêmes constituées de planches page à la CNC à 3 axes, disponible à l’école (fig.4). La
disposées en quinconce, prises de part et d’autre Figure 3. Frans Masereel Centrum, LIST et Hideyuki Nakayama, difficulté a été de définir les incréments, entre per-
par des liernes, bloquées par des clefs. On observe 2019. fection et tolérance, tout ajoutant la complexité de
clairement une hiérarchie structurelle entre ces dif- l’imprécision de la CNC à l’échelle du micron. En sor-
férents éléments, chacun d’entre eux a une fonction tie de découpe, il faut désosser les pièces et enlever
précise et définie. les excédents de matières pour les rendre propres à
la ponceuse. Ensuite, étant donné l’épaisseur de ces
La subtilité du pavillon est l’ajout du principe des plateaux trop importante, un découpage en deux
structures réciproques. Selon Alberto Pugnale : « le à la scie circulaire fixe est envisagé, suivi d’un pon-
principe de réciprocité repose sur l’utilisation d’élé- çage final à 1.3 cm à la ponceuse à large bande. Cela
ments porteurs qui, se soutenant les uns les autres a été possible grâce la collaboration du lycée pro-
le long de leur travée et jamais aux extrémités, com- fessionnel du bois François Mansart, à Saint-Maur-
posent une configuration spatiale sans hiérarchie Des-Fossés (fig.5).
structurelle claire ». De ce fait, le système delormien
devient bidirectionnel par l’assemblage en tenon/ La production et l’usinage occupent une part im-
portante du pavillon. D’une part, cette étape est
la plus chronophage dans l’ensemble, et d’une
04
autre part, conceptuellement, elle révèle cet enjeu ASSEMBLAGE BOIS/BOIS
de questionner la ressource et de se demander ce L’autre enjeu de faire de l’assemblage bois/bois est
qu’est de construire avec du petit bois aujourd’hui, Les deux notions précédentes sont per- celui des incréments. Dans notre cas, il a fallu trou-
avec les moyens de production et de conception mises par l’assemblage, qui est généralement une ver le juste milieu entre tolérance et perfection.
actuels. question centrale dans toute structure en bois. Ces Après de nombreux tests, il a été retenu d’établir,
connexions entre éléments deviennent un enjeu au dans la mortaise, un jeu positif de 0.5mm dans le
regard de la stabilité générale de l’ouvrage. Effecti- sens perpendiculaire au tenon et dans l’autre aucun
vement, de par la forme générale en arc brisé qui jeu. Ce choix va dans l’optique d’assurer de ce fait
se repose sur la compression des pièces de bois, le un maximum de frottement dans le sens de la por-
frottement joue un rôle essentiel. Ce matériau est tée de l’arche pour une question de stabilité et de
connu pour avoir un bon coefficient de frottement laisser une souplesse dans l’autre sens de la mor-
de par sa matérialité fibreuse. Cette rugosité, cou- taise pour permettre d’effectuer les assemblages
plée au fait que le bois va naturellement travailler, sans trop de difficulté, ce qui nuirait au montage
augmente donc ce coefficient, qui est le rapport général du pavillon dans le cas échéant.
entre la résistance s’opposant au mouvement et la
pression qui s’exerce entre les surfaces en contact
(fig.7).

Figure 4. Usinage à la machine CNC, EAVT. De plus, une difficulté s’ajoute lors de la découpe à
la CNC. Pour rappel, c’est une fraiseuse à commande
numérique avec une mèche spéciale pour évacuer
la chaleur calorique pendant la production. Dans
notre cas, cette mèche a un diamètre d’un demi
pouce, ce qui équivaut à 12.7 mm. De par le prin-
cipe de découpe, il a fallu, dans le dessin de la mor-
taise et du tenon, déporter la mèche de quelques
centimètres pour maximiser la zone de friction. Ces
vides laissés par la mèche sont des traces d’usinage,
avec lesquelles nous avons dû composer.

Figure 7. Zoom sur l’assemblage en tenon-mortaise d’un mo-


dule du pavillon

Figure 6. Ponceuse à larges bandes, Lycée F. Mansart.


05/ La ressource bois
Aujourd’hui, il est primordial de penser Dès la deuxième séance, en testant nos premiers Ainsi, la première étape fut de comprendre les pro-
un projet architectural en ayant conscience de la prototypes sur des chutes de bois disponible à priétés du matériau choisi : ces plateaux sont d’an-
valeur des matériaux et de leur préciosité. Durant l’atelier maquette, nous avons découvert plus de ciennes tables utilisées par les étudiants de l’école
ce semestre, l’enjeu de ce pavillon est de penser 100 plateaux de tables d’ateliers en bois contrepla- d’architecture de la ville de Paris-Est. Ils ont été
la conception structurelle par de petites pièces de qué stockés sur le côté, car trop abîmés pour être commandés à un menuisier de la région parisienne
bois, afin de viser une économie de moyen. conservés comme table. Cette ressource inexploi- : PGM Menuiserie à Saint-Maur-des-Fossés. Leur
La recherche du matériau bois se tourne alors vers tée nous a semblé être une piste d’utilisation inté- premier emploi remonte à 2008 mais, elles ont été
une ressource basée sur de la récupération de ma- ressante (fig.8). Cela nous permet à la fois une uni- remplacées depuis quelques années. Ce matériau
tière. formité dans la ressource, une réduction de l’impact reste généralement inexploité depuis quelques an-
budgétaire de notre structure et une empreinte nées. En effet, on remarque que le placage est sou-
Premièrement, nous avions évoqué l’utilisation des carbone faible en transport. Mais, ce matériau des- vent usé et abîmé, ce qui ne pose aucun problème
chutes de bois de scierie : la problématique liée à tiné à un usage de table possède des contraintes de dans notre cas, pour la découpe en pièces de pe-
cette ressource étant que le bois donné ne dépend dimensions, d’épaisseur, de poids et de capacités tites dimensions.
pas de nos besoins mais de la production et de techniques que nous devons prendre en compte.
leurs chutes.

Placage : 0.5 mm Placage : 0.5 mm


Fibre transversale de bois dur : 0.75mm
Bois dur : 3.25 mm Fibre longitudinale de bois dur : 2.5mm
Fibre transversale de bois tendre : 2.5mm
Fibre longitudinale de bois tendre : 2.5mm

Bois tendre : 22.5 mm

Bois dur : 3.25 mm


Placage : 0.5 mm

Figure 8. Table de l’école d’architecture de la Ville et des terri- Figure 9. Couches du bois contreplaqué des tables de l’école.
toires.
05
Chaque plateau mesure 800*1400 cm et possède Lors de la conception du pavillon, nous avons dû
une épaisseur variable allant de 2.8 cm à 3.18 cm, un adapter les dimensions des plateaux aux outils dis-
plateau pèse en moyenne 15kg . Ils sont en contre- ponibles. Pour la CNC notamment, les plateaux sont
plaqué et s’organisent selon différentes couches tous prédécoupés en deux afin de s’adapter aux di-
issues de deux bois différents : l’okoumé et le pin mensions maximales à cette machine. Le placement
(fig.9). Pour rappel, le contreplaqué est une super- des pièces pour la découpe a nécessité un travail de
position de fines couches de bois issus du dérou- calepinage et de dessin pour perdre un minimum
lage. Elles sont collées les unes aux autres avec de de matière (fig.10). Nous sommes arrivés à la pro-
la colle et sont croisées selon leur sens de fibres. Les position suivante : 5 pièces par demi-plateaux, de
couches sont ensuite pressées pour obtenir des pla- 45 cm de long et 10 cm de large. Le choix des di-
teaux rigides. C’est un matériau intéressant puisqu’il mensions est issu de l’alliance entre la contrainte du
est issu d’une ressource renouvelable : le bois est un réemploi du matériau et la géométrie globale que
matériau durable. Ses caractéristiques techniques nous souhaitons donner au pavillon.
proposent des avantages tels que la légèreté et une Figure 11. Guide conçu pour découper les pièces en deux à la
facilité d’usinage. C’est pourquoi ce matériau nous Dans la continuité de notre réflexion, la question scie à ruban.
a semblé adapté à la problématique d’une structure de l’épaisseur du matériau donné nous a guidé
réciproque à petit-bois. dans l’élaboration de cette structure en petit-bois.
Ainsi, les premiers prototypes utilisent l’épaisseur
complète des plateaux. Puis, l’idée de découper ces
Matière utilisée : 41,5%
Matière utilisée : 41,5% pièces en deux afin d’optimiser l’utilisation du bois
Matière nécessaire à la nous semble être une piste intéressante. Cela per-
découpe : 25%
Matière nécessaire à la met à la fois de diviser par deux le poids propre de
découpe : 25%
Matière perdue : 33,5%
la structure, d’économiser de la matière superflue à
l’équilibre de la structure et permet de diminuer le
Matière perdue : 33,5% temps de découpe CNC.

Pour se faire, la première tentative était la scie à ru-


ban à l’école, qui est devenue vite infructueuse dû
au manque de précision (fig.11). Cela a débouché
sur une collaboration avec le lycée professionnel
Figure 10. Calepinage de la découpe des planches et répartition du bois François Mansart, à Saint-Maur-Des-Fossés, Figure 12. Découpe des pièces en deux à la scie circulaire sur
de la matière utilisée. dans le but d’accéder à des machines et un outil- table au Lycée François Mansart.
lage plus fourni et précis, encadré par des profes-
sionnels (fig.12).
06/ Géométrie et structure 12 152
328

152 12

FORME

Le choix de la forme de ce projet structu-


rel découle de la thématique du petit-bois et du
choix d’un certain type d’assemblage bois-bois : le
tenon-mortaise. La première hypothèse porte sur
l’adaptation du principe d’assemblage du Pavillon
2005 de la Serpentine d’Alvaro Siza, Edouardo Sou-
to De Moura et Cecil Balmond, à une géométrie de
franchissement différente.

Tout d’abord, nous cherchons à comprendre si ce


pavage peut générer une forme telle qu’un dôme.
Cependant, la géométrie quadrilatère des modules
ne permet pas de déployer le système sur une sur-
235

face sphérique. La logique du pavage quadrilatère,


issue de la référence, introduite par la suite l’idée de
rejoindre des arches en un point d’appuis haut gé-
nérant une voûte. En effet, nous comprenons que
l’assemblage choisi fonctionne en compression.
Nous réalisons une première maquette d’étude
avec quatres arches, puis la forme évolue et se di-
rige vers une forme d’arc brisé. Elle nous permet de
faire participer l’assemblage dans sa configuration
la plus efficace. Ainsi, nous concevons le pavillon
comme une succession d’arches en deux points
d’appuis créant une ogive (fig.12, 13 et 14).

Figure 12. Plan du pavillon.


06

Figure 13. Coupe du pavillon.


06
17
238

221

Figure 14. Elévation du


pavillon.
06
A l’échelle des éléments, l’un de nos en- 4
1 2 3 5
jeux est de concevoir une structure réciproque
à petit bois et ainsi atteindre une non-hiérarchie
des pièces structurelles. Ainsi, nous partons de 6 7
l’hypothèse d’utiliser des pièces identiques.
Cela nous procure de nombreux avantages : à
la fois pour des questions de facilité d’usinage,
de mise en œuvre et de conception générale. 7

Cependant, nous devons adapter ce principe


à la forme générale d’arc brisé que nous don-
nons au pavillon. Ainsi, il existe une légère sub- 7
tilité entre les pièces placées horizontalement
et verticalement. Nous obtenons trois types de
pièces proches géométriquement, marquées
par différents placements de la mortaise et
d’angles donnés au tenon : les horizontales, les
verticales 1 et les verticales 2 (fig.15).

De plus, composée elle-même de points d’ap-


puis en tête et en pied : chacune des pièces
achevant le système est dessinée de façon sin- 1 Pièces horizontales (x 140) 3 Pièces verticales 2 (x60) 5 Pièces en tête 2 (x12) 7 Pièces en pied 2 (x12)
gulière. Il en est de même pour les pièces de 11
rive, sur lesquelles nous dessinons une mor- 2 Pièces verticales 1 (x 60) 4 Pièces en tête 1 (x12) 6 Pièces en pied 1 (x12)
taise accueillant un seul tenon à la différence
des deux dans le reste du pavillon. Ces diffé-
rences résident dans l’élaboration de la cour-
Figure 15. Inventaire des différéntes pièces du pavillon.
bure des arches et dans la finition générale du
pavillon.
rdnet sioB

rud sioB
06
Le pavage

La méthode d’assemblage, inspirée du


pavillon de 2005, induit un pavage quadrilaté-
ral. Les pièces se rejoignent en leur centre en
emboitant deux tenons dans une mortaise,
rappelant l’une des caractéristiques des struc-
tures réciproques. Ainsi, chaque pièce est sui-
vie de sa suivante par le côté, générant un dé-
calage régulier dans les trames horizontales et
verticales (fig.16).

Ce dernier a un impact sur la géométrie glo-


bale, l’ogive n’est pas parallèle aux pieds de la
structure : la géométrie d’arc brisé s’adapte à
l’assemblage choisi pour générer une forme
nouvelle et régulière.
Cette quinconce crée également un écart entre
les pièces de tête et de pieds, qui sont de diffé-
rentes hauteurs afin de réunir les deux arches.
Du fait de l’association de cette géométrie et
de ces décalages, le système se termine. La fin
de l’ogive est déterminée par les pièces de tête
ou de pied qui deviennent respectivement plus visuelle du pavillon. L’objectif est d’avoir une
grandes et plus petites pour s’adapter à la mé- structure visuellement légère avec un pavage
thode d’assemblage. Nous pouvons conclure où le vide est prédominant. Nous obtenons,
que la voûte peut être infinie mais pas le sys- avec le choix d’épaisseur et de longueurs de
tème, à cause du décalage dû à l’épaisseur de pièces, un rapport de 16% de plein et 84% de
la matière. vide. Ainsi, cette réflexion a participé à la déci-
sion de découper les pièces en deux dans leur
Le choix des dimensions des pièces, longueur épaisseur. Visuellement la structure est plus af-
et épaisseur, détermine également la densité finée et ses proportions sont plus cohérentes. Figure 16. Pavage générée par l’assemblage.
06
Comportement de la structure

L’utilisation du logiciel Karamba, exten-


sion du logiciel Rhinocéros 3D, nous a permis
de vérifier et comprendre la stabilité de la struc-
ture. Ci-joint (fig.17), le schéma de la répartition
des contraintes. Il nous permet de comprendre
que la géométrie du pavillon influence les ef-
forts à travers les éléments verticaux. A l’échelle
d’une arche, les efforts de compression et de
traction s’inversent à la neuvième trame. En
effet, les barres verticales subissent des efforts
de compression en partie haute et de traction
en partie basse, ce schéma s’inverse pour les
barres en partie basse.

Concernant les articulations, la tête et les pieds


sont des appuis rotulés permettant une rota-
tion des arches. Cela permet aux pieds de la
structure de ne pas être fixes et ainsi d’accepter
les déformations de la structure dû aux efforts
de poids propre. Mais, il est tout de même né-
cessaire d’ancrer les supports des pieds au sol
afin de rendre la structure la plus stable pos-
sible.

Cependant dans notre contexte, les supports


des pieds ne peuvent pas être fixés au sol par
encastrement, c’est pourquoi nous fixons les
pieds sur une longrine en bois, issue des chutes
de table qui sont inutilisables pour la découpe
de nos pièces. Nous ajoutons également trois
câbles travaillant en traction et permettant de
gérer l’écartement des longrines et donc des
appuis de la structure. Ces alternatives nous Traction
permettent de s’approcher au mieux d’un sup-
port fixe. Compression

Figure 17. Répartition des


contraintes de compression et de
traction.
07
U / Usinage
SINAGE

1 Plateaux de table stockées dans le


garage

Tri des plateaux de table en fontion


2 de l’épaisseur

3 Découpe des plateaux à la panneau-


teuse
1 2 3 4
4 Demi-plateaux prêts à être
découper à la CNC

5 Découpe des pièces à la CNC

6 Détacher les 5 pièces du demi-pla-


teau

7 Pièces récupérées et légèrement


poncées

8 Découpe des pièces en deux à la


scie circulaire sur table
8 7 6 5
9 Demi-pièces avec des épaisseurs
irrégulières

10 Poncer à la ponceuse à larges


bandes, reglage à 1,3 cm

11 Pièces prêtes pour le montage

9 10 11
08/ Fiches techniques
La pièce
Dimension
Longueur : 45 cm
Largeur : 10 cm
Epaisseur : 1.5 cm

Masse
Bois contreplaqué : 0.242 kg

Temps de découpe
4minutes / pièces Le pavillon
Unité Dimension
360 unités Longueur : 226cm
Hauteur : 240cm
Portée : 315cm

Masse
Bois contreplaqué : 87.8 kg
Quincaillerie : 2.5kg

Surface
Le pl ateau de t able Surface totale : 13m²
Emprise au sol : 7.11m²
Dimension Surface de plein : 16.4%
Longueur : 140 cm
Largeur : 80 cm Prix total
Epaisseur : 3.1 cm 306.95€

Masse
Plateau : 15.62 kg

Unité
18 plateaux
20 pièces par plateau

Découpe
1h40 par plateau de table
09/ Assemblages
AXONOMÉTRIE ÉCLATÉE DE L’ARTICULATION DU PIED

AXONOMÉTRIE ÉCLATÉE DE L’ARTICULATION EN TÊTE

Figure 18. Axonométrie éclatée de l’articulation en tête. Figure 19. Axonométrie éclatée de l’articulation du pied.
09

Figure 20. Articulation en tête. Figure


1 22. Zones de frottements entre les pièces lors de l’emboi-
Face de la pièce numéro 1

tement.
2 Bout tenon de la pièce numéro 2

3 Bout tenon de la pièce numéro 3

4 Incréments de 0.5mm

1 Face de la pièce numéro 1

2 Bout tenon de la pièce numéro 2

3 Bout tenon de la pièce numéro 3

4 Incréments de 0.5mm

1 2 3 4

1 2 3
Figure 21. Articulation en pied. Figure 23. Incréments nécessaires à l’emboitement des pièces.
10/ Prototypes et recherche technique
Après un travail de recherche de docu- une maquette d’une double arche à 4 points centrale dans l’élaboration d’une structure réci-
mentation et de référence architecturales, le d’appuis, qui posait la question de leur ren- proque à petit bois. Deux essais en tenon-mor-
pavillon de la Serpentine Gallery de 2005 nous contre en leur sommet. taise ont été effectués :
a paru être une piste intéressante pour baser Cet exercice nous a permis d’appréhender -un premier avec deux poutres avec un tenon
notre travail de recherche. Dans un premier spatialement la complexité de la structure ré- et une mortaise en leur bout qui, une fois as-
temps, il a été question de chercher de quelle ciproque à petit bois et de comprendre la re- semblé, était imperceptible. (fig.25)
façon la forme de ce pavillon a été générée. La lation formelle entre la pièce et la forme gé- -un deuxième est fortement inspiré, hors di-
piste était celle de l'unicité des 427 pièces, qui nérale. De plus, ce test nous a permis de voir mension, de la Serpentine Gallery. Le principe
varient elles-même grâce aux possibilités de la difficulté de générer une courbure avec un est se faire rencontrer en quinconce les tenons
la découpe à la CNC 5 axes. Le fait que chaque pavage linéaire. La question de quel élément de deux planches, qui se rencontrent dans une
pièce soit unique rentrait en contradiction avec dans la pièce devait varier s’est posée, tout en seule mortaise axiale. (fig. 26)
le réemploi de plateaux de tables, il fallait sim- ayant une volonté d'un maximum de pièces
plifier et rationaliser le propos. Cela a donc fait identiques géométriquement. Ainsi, selon nos La conclusion est que le premier essai a be-
émerger la question de la variation, de com- hypothèses et nos premières conclusions, la soin d’une section trop importante pour être
ment la créer à l’échelle d’une pièce pour qu’elle variation s’effectue sur le tenon, avec un angle efficace à l’échelle du pavillon, car un effet de
ait un impact sur la forme générale souhaitée. en bout de pièces pour créer la courbure sou- levier se créait. C’est le deuxième qui a été re-
La première volonté se dirigeait vers un dôme haitée. tenu, dans un premier temps sans tourillon,
mais la contradiction entre un pavage quadrila- qui ne nous semblait pas nécessaire aux vues
tère et une multitude de points d’appuis a mis En dehors de la question formelle, celle de de la compression obtenue par la forme en arc
fin à cette initiative (fig.24). Cela s’est conclu par l’assemblage est également déterminante et brisé. L’ajout de ces derniers s’est fait ultérieure-

Figure 24. Maquette du premier prototype. Figure 25. Assemblage à l’echelle 1:1 d’un tenon-mortaise. Figure 26. Assemblage à l’echelle 1:1 d’un tenon mortaise, avec
un tourillon.
10
ment, sur la fin car il est impossible d’être précis duites à la CNC, avec toute la complexité qui va vé ou ajouté. Il a fallu faire des pièces témoins
au micron lors de la découpe CNC et donc de avec. (fig. 28) pour adapter nos fichiers à cette contrainte. Ce
compter uniquement sur les frottements des problème étant résolu, il a été choisi de mettre
tenons et des mortaises. Ainsi, ces trois points (dimensions, œillets et environ 0.5 mm de jeu dans la mortaise, dans le
épaisseur) ont suivi toute la série de prototype sens parallèle de la pièce. Avec des mesures au
Ensuite, un premier module de 9 pièces a été de pièces pour parachever sa forme et arriver à pied à coulisse, il s’avère que la précision de la
découpé puis assemblé (fig.27). Il est né des la solution idéale. Les pièces sont devenues de CNC ne se fait pas au micron et qu’on ne le maî-
premiers tests de modélisations numériques plus en plus élancées, avec des œillets dépor- trise pas dans notre usinage complet. Mais cela
qui se sont vite orientés vers cette forme d’arc tés pour optimiser les zones de friction bois/ n’est pas préjudiciable, et comme dans la ma-
en ogive. Il a été assez concluant vu que toutes bois et une épaisseur contrôlée. (fig. 29) jorité des assemblages bois/bois, cette marge
les pièces ont pu être assemblées. d’erreur est tolérable.
C’est avec ce test qu’on a pu questionner la Le dernier point qui a été central après la ré-
dimension de la pièce, pas assez élancée. Le solution des précédents sont les incréments,
deuxième point sont les œillets qui étaient dis- l’équilibre entre perfection et tolérance pour
posés aux angles des tenons et de mortaises, les tenons et mortaises. Il fallait ajuster le jeu
et qui de ce fait n’optimise pas les frottements pour maximiser les frottements afin que la sta-
entre planches. Enfin, l’épaisseur naturelle des bilité ne soit pas mise en cause mais sans que le
plateaux de table est trop importante pour le montage ne soit trop compliqué. La première
pavillon. Il fallait la diminuer et cela a fait émer- difficulté est l’imprécision au millimètre de la
ger l’idée de couper en deux les pièces pro- CNC. Selon le type de forage, 1mm était enle-

Figure 27. Prototype d’un module à l’echelle 1:1. Figure 28. Prototype final d’un module à l’echelle 1:1. Figure 29. Inventaire de l’évolution formelle de la pièce.
10
CHRONOLOGIE

Chronologie

PROTOTYPAGE GÉOMÉTRIE GLOBALE GÉOMÉTRIE FINALE MONTAGE FINAL

7 octobre : Recherche de la forme globale 18 novembre : Réalisation d’un module 25 novembre : Croquis des 3 janvier : Tests d’incrémentations 10 janvier : Conctact et tests avec
Début des tests d’assemblage à l’échelle 1 comprenant 9 pièces à l’échelle 1 rotules du pavillon le lycée professionnel Mansart

Octobre Novembre Janvier Février


11/ Cinématique de montage 1

2
Sélection des 3 types de
pièces
Assemblage vertical des
lots de 3 pièces

3 Assemblage horizontal
des lots pour former un
module
4 Assemblage des modules
°2
entre eux
sn
ale
r tic
Ve n°
1
s
c ale
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Ho

1 2 3

1 2 3

2

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Ho
11 ass
em
bl
a

ge
en
têt
e
1

ass
em
3
bl
1 Construction des arches au a
sol et à l’envers
ge
en

2 Surélevation des arches


pie

en silmultané
d

3 Surélevation des arches


en silmultané

4 Fixation des arches en 4


tête
12/ Temporalité

s
Temps de machine heure 37 h
6 eu
1 Découpe CNC r

es
s
ure
2 Découpe en 2 + ponçages 4

6 he
3
Temps de main d’oeuvre
3 Montage des articulations 2

s
eure
4 Assemblage des modules 1

9 h

169 €

1

36,50

2
13/ Budget 1 Quincaillerie

Tige filletée
Ecrous
Rondelles
Anneaux

Câble
Manchons
Tourillons
169 €
Vis

1

36,50

2 Machine
2
Mèche de CNC
0€

,0
80

3 Outillage

Pied à coulisse
Maillet

1 Quincaillerie

Tige filletée TOTAL


Ecrous 285,50 €
Rondelles
Anneaux
14/ Réflexion et modification suite au montage à blanc
Le montage à blanc, qui correspond en-
viron à un quart de la portion de la voute totale,
nous a permis de faire ressortir quelques pro-
blèmes lié au montage à l’échelle 1:1. (fig. 30 et
31)

Le premier concerne la fixation des pieds sur


la longrine. En effet, le bois travaille naturel-
lement et le passage à l’échelle réelle met en
valeur les petites imprécisions liées à l’usinage
des pièces. Même si la modélisation numérique
est une bonne base et est essentielle pour la
mise en oeuvre, elle ne prend pas en compte Figure 30. Préparation du montage à blanc. Figure 32. Portion d’arche deformée.
toutes ces imprécisions. Ainsi, pour ce montage
à blanc, les étriers qui accueillent les pieds ont
été fixés selon les modules déjà assemblés. Un
décalage s’est créé, nous a permis de conclure
qu’il fallait d’abord fixer les pieds et jouer sur
la tolérance de la rotule dans le sens perpen-
diculaire à la portée. Il fallait laisser un espace
suffisant de quelques millimètres pour que le
pied, avec les efforts de poids propre, se cale
dans l’étrier. Il a également confirmé notre hy-
pothèse de cinématique de montage. Les arti-
culations en pieds et en têtes ont été au service
de la mise en oeuvre.

Figure 31. Demi-arches construites pour le montage à blanc. Figure 33. Portion d’arche repositionnée.
14
Le second point qui est le plus important suite La première solution à ce problème est l’ajout ment de translation dans le sens de la portée
à ce montage est le manque de rigidité géné- de cales pour palier à ces vides qui se créent, et contraint ces pièces verticales pour qu’elles
rale dans le sens de la portée. En observant de dans le sens de la portée, entre pièces verticales suivent plus précisément la géométrie géné-
plus près, des jeux entre les bouts des planches et horizontales. Un essai a été effectué assez ra- rale de l’arche. (fig. 34)
verticales et la face des pièces horizontales se pidement mais n’a pas été concluant. Lors de
créaient. Sur la portion haute de l’arche, ce sont l’insertion de ces cales, ces dernières délogent L’autre observation est que lorsque le montage
la partie inférieure de la planche verticale qui la pièce verticale en question et mettait à mal la de cette portion était terminé, un déséquilibre
ne se cale pas et un vide se créé. Sur la partie géométrie générale. Ces micro décalages sont entre les deux demi arches se créait. Une por-
inférieure de l’arche, c’est l’inverse qui se pro- amplifiés par l’ajout de ces éléments. Cela est tion était plus courbée que l’autre, et ne res-
duit. Cela suit et confirme le schéma de répar- principalement expliqué par le manque de frot- pectait pas de ce fait la géométrie voulue (fig.
tition des contraintes (fig.17). L’hypothèse est tement tenon/mortaise, résultante du manque 32 et 33). Cependant, le bois travaillant naturel-
que cela est dû à l’imprécision de la découpe de précision de la découpe de CNC. lement, le pavillon tend à se mettre naturelle-
CNC pour l’angle des pièces mais également au ment dans la forme voulue.
niveau des tenons et mortaises, ce qui diminue De ce fait, la question de mettre en place un
l’effet de frottements. Toutes ces imprécisions système qui se bloque spatialement s’est po-
cumulées ont pour conséquences d’impacter sée. La solution la plus évidente serait de ra-
la stabilité générale, même si la compression jouter des chevilles, qui bloquent tout mouve-
s’exerce.

Figure 34. Séquence d’assemblage.


15/ Conclusion
Pour conclure, ce pavillon a été l’occa- fines particules pour l’humain et l’environne-
sion de transposer la technique traditionnelle ment. Réutiliser un matériau, c’est lui donner
du petit bois, couplée à la typologie des struc- une seconde vie et éviter tout un pan du cycle
tures réciproques, à des moyens de conception de l’énergie grise, ce qui conforte le caractère
et de production contemporains. De ce fait, la écologique et responsable de construire en
question de l’usinage a été prépondérante tout petit éléments en bois. Dans notre cas, nous
au long du processus, et si les moyens le per- avons conscience d’avoir eu accès à des chutes
mettent, la philosophie de franchir une portée de très bonne qualité, que sont les anciens pla-
avec de petits éléments en bois est applicable teaux de l’école. Mais cela n’empêche que cette
aujourd’hui. À noter que cette typologie est philosophie reste envisageable dans de nom-
sûrement réservée à des projets de petites et breux cas, et peut être une voie à suivre pour
moyennes envergures. d’autres types projets.

En dehors des questions liées à la ressource ou


la typologie en elle-même, cet exercice a été
l’occasion de se confronter à la matière, au fait
de construire à échelle 1:1 et de concevoir une
géométrie, une structure. Cela a été l’opportu-
nité d’imaginer un objet, de la faire évoluer au
fil des semaines. C’est une expérience très enri-
chissante car chaque élément technique est le
reflet d’une solution à un problème rencontré,
le pavillon est la somme de ces dernières.

De plus, la question du réemploi, étroitement


liée au petit bois par essence, a été le point de
départ de toute réflexion. Pour rappel, il s’ins-
crit dans la situation de pénurie actuelle qui
touche la filière bois et la volonté d’utiliser peu
ou pas de produits chimiques dégageant de
16/ Remerciements
Nous tenions à remercier l’Ecole d'archi-
tecture de Paris-Est d’avoir rendu accessible ce
format d’exercice dans le cadre de notre forma-
tion d’architecte.

Merci à l’équipe enseignante composée de


Margaux GILLET et Jean-Aimé SHU, qui nous
ont encadré tout au long de ce semestre et qui
nous ont accompagnés tout au long de cette
recherche. Nous remercions Benjamin GIRAU-
DON ainsi que toute l’équipe de l’atelier ma-
quette pour leur disponibilité, leur écoute et
leurs précieux conseils.

Nous adressons également un grand merci à


Ludovic REGNAULT pour l’encadrement propo-
sé dans la prise en main du logiciel Karamba 3d.

Pour finir, nous tenions à remercier le lycée po-


lyvalent François Mansart - Lycée des métiers
du bois et de l’habitat, pour ce partenariat et
tout particulièrement Mr. Alain MORO pour son
temps, son écoute, et sa gentillesse. Nous sou-
haitons également remercier Amina SELLALI
pour avoir permis et soutenu cette collabora-
tion.

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