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Le petit Indien de Tahiti

Dans la clairière de la forêt, le petit Indien de Tahiti


était assis près de la porte de sa case.
À l'intérieur, ses frères dormaient. Il est tard dans la
nuit.
Levant les yeux vers le ciel, il contemplait la multitude
d'étoiles et la clarté de la lune. Tout était éclairé par la lune.
Au loin, le jaguar rugissait de façon menaçante.

Les curumins craignaient cet animal féroce.


Tahiti pensa au piège que son grand frère avait
laissé dans le sable blanc au bord de la rivière.
Demain, il y aura sûrement une proie.
Avec les fibres du caruá, une plante, il fabriquait
des collets pour attraper les tapirs.

Moi aussi, je veux un collet, lui demanda Tahiti.


Pour quoi faire ? Un lasso n'est bon que pour la chasse
et tu es trop jeune pour cela.

Tahiti était enchanté : à la maison, il était un enfant,


dehors, il devenait un homme. Il aimait faire de longues
promenades.
Aller à la cascade et voir les poissons remonter pour
se frayer un chemin.

1
Les bananiers et les champs de maïs ployant sous le
poids des énormes régimes et des épis. Tout cela ravissait
le petit Indien.
Lorsqu'il accompagnait d'autres garçons plus âgés, il
passait des journées entières dans la brousse.

Ils mangent les cochons ou cotyla qui osent croiser leur


chemin.

Du haut de la montagne, la vue était merveilleuse. La


rivière qui serpente dans la plaine et les cases dont la fumée
s'échappe des cheminées. Au loin, des chaînes de montagnes
d'un bleu doré par le soleil.
Quelques grands arbres se détachant au milieu de la
forêt.
Le garçon était heureux, mais son esprit courageux et
intrépide aspirait à trouver ou à découvrir des choses
inconnues.

2
Un jour, il s'aventura en canoë. Le soleil était déjà haut
dans le ciel, mais le petit Indien distrait pêchait et les heures
passaient. Les premiers oiseaux rentraient au nid. Les
premières grenouilles coassaient dans le marais. Le soir
tomba.

Le soleil semblait s'enfoncer lentement dans les eaux


de la rivière. Il rama jusqu'au rivage et cette nuit-là, il
dormit pour la première fois dehors en écoutant le chant de
l'uirapuru.

Ce fut une nuit merveilleuse. Depuis son hamac, il


contempla le ciel plein d'étoiles et son cœur rêveur vibra une
fois de plus à l'harmonie de la nature. Cette nuit-là, il rêva du
Dieu Tupã, qui lui dit

3
Tahiti, mon fils, suis les conseils de ton cœur
Sois humble et courageux. Aide tes frères à être
meilleurs. Les oiseaux, les plantes et les animaux attendent
ton affection.
Sois bon envers tous. Puis il se réveilla et le soleil
brûlait déjà dans la forêt.

Il se sentait satisfait et heureux. Quel merveilleux


sentiment il éprouvait maintenant. Il lui semblait toujours
entendre ce sage conseil. Il était ravi et se mit à
fredonner. Il rentra chez lui ce jour-là, sachant que
quelqu'un de très important veillait sur lui et les siens de
sa tribu.

Il est rentré chez lui ce jour-là, sachant que quelqu'un


de très important veille sur nous. Il se promena distraitement
sur un sentier, de sa tribu.

4
Il arriva dans une prairie fleurie. De nombreuses fleurs
colorées s'offraient à ses yeux. Mais parmi elles, il vit une
petite plante qui ne ressentait que trop bien la sécheresse.
Il courut au lac, apportant une gourde d'eau. Pensant
pouvoir dédier de l'amour à cette petite plante, il la traita avec
affection.

Quelle ne fut pas sa surprise lorsque, au bout d'un


certain temps, la petite plante devint un buisson, puis un
arbre touffu, sous lequel les oiseaux venaient faire leur nid.
L'arbre fleurissait et les fleurs produisaient des fruits
en abondance.

Et les graines de ces fruits remplissaient la forêt.


C'est la gratitude de la plante et le bon cœur de Tahiti
qui ont pu présenter le miracle de l'amour et de la fraternité
à tous ceux qui vivent dans ce monde de Dieu notre Père.

5
Tabajara (Chanson)

C'était Tabajara, c'était Tabajara


C'était Tabajara, là-bas dans le pays de Tupã
Il y a le perroquet, l'ara, le maracanã
Tous les oiseaux du ciel, c'est Tupã qui nous les a donnés.
C'était Tupã, c'était Tupã ......
Les petits poissons
Dieu qui a fait les poissons
Pour la rivière et la mer
Dieu qui a fait les poissons
Il les a fait nager.
Voyez comme ils nagent
Ils vont dans les profondeurs
Voyez comme ils nagent
Ils sont heureux
L'un est tout petit
Un autre est très grand
L'un est mince
Un autre est gros
Ils aiment les vers
Et la mie de pain
Ils s'enfuient vite
Quand le requin arrive

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