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1ECS 1 Centre des classes préparatoires Al Khansaa 2021/2022
Proposition 1.3. Soient (un ), (vn ), (wn ) des suites réelles et α ∈ R∗ . Alors :
1. Si un = O(αvn ), alors un = O(vn ).
n→+∞ n→+∞
2. Si un = O(wn ) et vn = O(wn ), alors un + vn = O(wn ).
n→+∞ n→+∞ n→+∞
3. Si un = O(vn ), alors un wn = O(vn wn ).
n→+∞ n→+∞
4. O(O(un )) = O(un ).
n→+∞
5. O(un )O(vn ) = O(un vn ).
n→+∞
2. n2 = o(n3 ).
n→+∞
Lemme 1.1. Soient (un ) et (vn ) deux suites qui ne s’annulent pas à partir d’un certain
rang. Alors : Å ã
1 1
un = o(vn ) =⇒ = o .
n→+∞ vn n→+∞ un
Proposition 1.6. Soient α, β > 0 et 0 < q < 1. Alors :
Å ã Å ã
1 n n 1 1 1
= o(q ), q = o , α = o .
n! n→+∞ n→+∞ nα n n→+∞ ln(n)β
Proposition 1.7. Soient (un ) et (vn ) deux suites réelles. Alors :
un = o(vn ) =⇒ un = O(vn ).
n→+∞ n→+∞
Proposition 1.8. Soient (un ), (vn ), (wn ) des suites réelles et α ∈ R∗ . Alors :
1. Si un = o(αvn ), alors un = o(vn ).
n→+∞ n→+∞
2. Si un = o(wn ) et vn = o(wn ), alors un + vn = o(wn ).
n→+∞ n→+∞ n→+∞
3. Si un = o(vn ), alors un wn = o(vn wn ).
n→+∞ n→+∞
4. o(o(un )) = o(un ).
n→+∞
5. o(un )o(vn ) = o(un vn ).
n→+∞
Proposition 1.9. Soient (un ) et (vn ) deux suites réelles. Alors on a équivalence entre :
1. un ∼ vn ;
n→+∞
2. Il existe (εn ) telle que εn −→ 0 et
n→+∞
∃N ∈ N, ∀n > N, un = (1 + εn )vn .
Théorème 1.4. Soient (un ) et (vn ) deux suites réelles. Si (vn ) ne s’annule pas à partir d’un
certain rang, alors
un
un ∼ vn ⇐⇒ −→ 1.
n→+∞ vn n→+∞
un ∼ an et vn ∼ bn .
n→+∞ n→+∞
Alors :
1. un vn ∼ an b n .
n→+∞
2. Si (vn ) et (bn ) ne s’annulent pas à partir d’un certain rang, alors
un an
∼ .
vn n→+∞ bn
3. Si (un ) et (an ) sont strictement positives à partir d’un certain rang, alors
uαn ∼ aαn où α ∈ R.
n→+∞
5. [(1 + un )α − 1] ∼ αun (α ∈ R∗ ).
n→+∞
u2n
6. [1 − cos un ] ∼
n→+∞ 2
2. Å ã Å
ã
β 1 βx 1
| ln x| = o α ; e = o .
x→0 x x→−∞ |x|α
∼ g(x) ou f ∼
On note alors f (x) x→a a
g.
f (x)
∼ g(x) ⇐⇒
f (x) x→a −→ 1
g(x) x→a
[f (x) −→
x→a
` et ` 6= 0] =⇒ f (x) x→a
∼ `.
Corollaire 2.1. Soit f une fonction définie au voisinage de a ∈ R telle que f (x) −→ 0.
x→a
Alors :
∼ f (x),
1) ln(1 + f (x)) x→a 2)ef (x) − 1 x→a
∼ f (x),
f (x)2
∼ f (x),
3) sin(f (x)) x→a 4)1 − cos(f (x)) x→a
∼ ,
2
5) tan(f (x)) ∼ f (x), ∼ f (x),
6) arctan(f (x)) x→a
f (x)→a
7) (1 + f (x))α − 1 x→a
∼ αf (x), avec α ∈ R.
Exercice 2.1. Déterminer un équivalent simple pour les fonctions suivantes au voisinage
du point considéré :
x)
1. f (x) = ln(1+tan
√
sin x
en 0+ .
2. f (x) = cos(sin x) en 0.
√
x3 −1
3. f (x) = √
3 2
x +2
en +∞.
x
4. f (x) = x − 1 en 0+ .
5. f (x) = cos1 x − tan x en π2 .
6. f (x) = √cos(πx) en 1.
x2 −2x+1
sin(x) x −1
Exercice 2.2. Déterminer la limite suivante lim+ √
x ln(x)
.
x→0
3 Développements limités
3.1 Définitions et propriétés
Définition 3.1. Développement limité
Soient une fonction f : I −→ R et a une extrémité finie de I. Soit n ∈ N. On dit que f
admet un développement limité à l’ordre n au voisinage de a s’il existe des réeñs a0 , . . . , an
et une fonction ε : I −→ R vérifiant ε(x) −→ 0 tels que :
x→x0
n
ak (x − a)k + (x − a)n ε(x).
X
∀x ∈ I, f (x) =
k=0
n
• Le polynôme x 7−→ ak (x − a)k est appelé partie régulière ou partie principale du
P
k=0
développement limité de f en a.
• La fonction x 7→ (x − a)n ε(x) est appelée reste du développement limité de f en a.
Remarque 3.1. 1. Avec les notations précédentes,
(x − a)n ε(x) = o ((x − a)n ) .
x→x0
et
1
= 1 + x2 + x4 + . . . + x2n + o(x2n )
1 − x2 x→0
n
x2k + o(x2n ).
X
=
x→0
k=0
alors,
p
ak (x − x0 )k + o ((x − x0 )n ) .
X
f (x) =
x→x0
k=0
3.2 DL et régularité
Théorème 3.3. DL et continuité
Soient I un intervalle de R et x0 ∈ I et une fonction f : I \ {x0 } −→ R. On suppose que
• La fonction f admet un DL à l’ordre 0 en x0 , f (x) = a0 + o(1).
Alors ,la fonction f se prolonge en une fonction
f˜ : I −→ R
®
f (x), si x 6= x0
x 7−→
a0 , si x = x0
f˜ : I −→ R
®
f (x), si x 6= x0
x 7−→
a0 , si x = x0
avec n
X
ck = ak bn−k .
k=0
avec ap 6= 0, alors :
f (x) ∼ ap xp .
x→0
Autrement dit, f est équivalente au premier terme non nul du développement limité.
Remarque 3.4. 1. Un développement limité sera donc utilisé pour trouver l’équivalent
d’une somme de fonctions.
2. Pour un quotient de fonctions, on cherche un développement limité du numérateur et
du dénominateur, et on en déduit pour chacun un équivalent, ce qui donne ensuite un
équivalent du quotient.
√ √
1+x− 1−x
Exemple 3.2. Déterminer lim 2
e −ex
x
= 1.
x→0
f (x) = 1 + a1 x + . . . + an xn + o (xn ) .
x→0
Alors :
1 1
n n
= avec u(x) = − a1 x + . . . + an x + o (x )
f (x) x→0 1 − u(x) x→0
= 1 + u + u2 + . . . + un + o (un )
x→0
= 1 − (a1 x + . . . + an xn ) + (a1 x + . . . + an xn )2 + . . . + (−1)n (a1 x + . . . + an xn )n + o (xn )
x→0
4 Recherche d’extremums
On rappelle qu’on appelle segment tout intervalle [a, b] fermé et borné (avec (a, b) ∈ R2 ).
Nous avons vu au chapitre de la continuité le théorème suivant.
Théorème 4.1. Théorème de continuité sur un segment
Soit f une fonction continue sur un segment [a, b].
Alors f ([a, b]) est aussi un segment. Plus précisément, f ([a, b]) = [m, M ] avec
m = min f (x) et M = max f (x).
x∈[a,b] x∈[a,b]
Rappelons que, par définition d’un minimum et d’un maximum, ces bornes sont atteintes,
donc :
∃α ∈ [a, b]/m = f (α) et ∃β ∈ [a, b]/M = f (β)
et ainsi :
∀x ∈ [a, b], f (α) ≤ f (x) ≤ f (β)
Autrement dit : f est bornée et atteint ses bornes.
Remarque 4.3. En pratique, pour savoir si un extremum local est global, il suffit de dresser
le tableau de variations de f .
1
Exercice 4.1. Étudier les extremums de la fonction f définie sur R par f : x 7−→ (x(x − 1)2 ) 3 .