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Synthèse.

Politique monétaire

DOCUMENT 1 : Maroc : Un redressement marquant des réserves internationales nettes (RIN)


Selon le Centre Marocain de Conjoncture, le redressement des RIN, qui a démarré en 2012, n’est pas le
fruit de facteurs endogènes, il est plutôt le résultat de déterminants exogènes. En effet, cette amélioration résulte
de la forte hausse de la dette extérieure publique, l’opération d’amnistie fiscale décidée dans la loi des finances
2014, pour la déclaration d’actifs immobiliers et financiers à l’étranger. A ceci s’ajoute le retournement du prix de
pétrole et des produits dérivés sur le marché international.

Evolution des RIN (en milliards de DH)


Années 2012 2013 2014 2015 2016
RIN 145 150 182 225 265

Source : www.leseco.ma du 27/01/2017 (texte adapté)


DOCUMENT 2 : La réserve obligatoire revue à la hausse
A partir de février 2016, et pour la première fois depuis 2007, le déficit de liquidité bancaire est résorbé .
Conséquence : entre le 31 mars et le 6 avril 2016, Bank Al Maghrib (BAM) n’a injecté aucune avance à 7 jours.
BAM a prévu que le secteur bancaire devrait passer d’un déficit moyen de 16,5 milliards de DH (Mds DH) à fin 2015
à une surliquidité moyenne de 20,9 Mds DH en 2016 et à plus de 47 Mds DH en 2017. Plusieurs facteurs peuvent
expliquer ce changement, il y a d’abord la progression remarquable des réserves internationales nettes et ensuite la
hausse soutenue des dépôts bancaires rémunérés et non rémunérés de 8,3%.
(…) BAM a décidé de maintenir le taux directeur à 2,25%, tenant compte d’une prévision d’inflation en ligne avec
l’objectif de la stabilité des prix. En revanche, la réserve monétaire sera activée afin de réduire la quantité de
monnaie. Elle sera portée de 2% à 4% à compter du 23 juillet 2016. Ce taux sera augmenté, dans le futur, à 5% en
fonction de l’évolution des liquidités.
Sources : www.leseco.ma du 27/06/2016 et www.financesnews.press.ma du 30/11/2016 (texte adapté)

Question de synthèse : sur la base des documents 1 et 2 et connaissances acquises

Depuis 2012, les réserves internationales nettes ne cessent d’évoluer pour entrainer un changement de la
situation du marché monétaire au Maroc en 2016.
Après avoir présenté les facteurs explicatifs de l’évolution des réserves internationales nettes, précisez
leur impact sur la situation du marché monétaire et partant sur les actions menées par BAM dans le cadre
de sa politique monétaire en 2016.

 Introduction : définition et évolution des RIN, problématique, plan.


 Développement :
I. facteurs explicatifs de l’évolution des RIN ;
II. l’impact de cette évolution sur le marché monétaire ;
III. Les actions menées par BAM dans le cadre de sa politique monétaire en 2016.

Conclusion.
Synthèse. Politique monétaire

DOCUMENT 1 : Creusement du déficit de liquidité sur le marché monétaire marocain

Le marché monétaire se caractérise par une situation de sous -liquidité structurelle. Cette situation, qui s’est
accentuée durant le premier semestre 2012, s’explique par plusieurs facteurs dont la décélération des avoirs
extérieurs nets de Bank Al-Maghrib et la hausse prononcée des besoins financiers des banques pour faire
face au financement de l’économie nationale dans un environnement de baisse de la collecte de l’épargne.

Source : La Nouvelle Tribune du 06/09/2012

DOCUMENT 2 : Maroc : Les avoirs extérieurs se redressent

Les avoirs extérieurs nets de Bank Al-Maghrib se sont établis, au 14 décembre 2012, à 142,7 milliards de DH,
enregistrant ainsi une hausse de 8,2% depuis le début du mois. Selon la Banque centrale, cette performance
est due à l’encaissement, en date du 11 décembre 2012, d’un montant de 1,5 mill iard de dollars
correspondant à l’émission, par le Trésor d’un emprunt obligataire sur le marché financier international.

Source : Aufait du 03/02/2013

DOCUMENT 3 : Eléments de politique monétaire au Maroc

Le taux directeur reste inchangé, maintenu à 3%, mais le taux de la réserve monétaire obligatoire a été
abaissé de 2 points de pourcentage, ramené de 6% à 4% à compter du 26 septembre 2012. Ce sont les deux
principales décisions du Conseil de Bank Al-Maghrib tenu le 24 septembre dernier. Ainsi, la banque centrale a
jugé utile et même nécessaire de concéder un effort pour soulager le système bancaire, qui subit toujours une
pression du manque de liquidités.
Source : Le Matin du Sahara du 18/02/2013

DOCUMENT 4 : Bank Al-Maghrib (BAM) intensifie ses interventions


L’étau se resserre sur les trésoreries bancaires. Preuve en est l’augmentation du montant moyen des
injections de BAM au titre des avances à 7 jours au mois de novembre. Il avoisinait les 59 milliards de DH
contre environ 57 milliards en octobre 2012 . En plus du recours des banques aux avances à 24 heures, BAM
a accordé un montant de 10 milliards de dirhams en date du 22 novembre au titre de la pension livrée à 3
mois.

(…) Par ailleurs, on note que le déficit de liquidités des banques a atteint des maximas historiques de 70
milliards de dh au cours de l’année 2012, alors que le taux interbancaire ne s’est pas notablement écarté du
taux directeur (3,088% au 13 décembre 2012 et 3,023% au 18 décembre 2012).

Sources : L’Economiste du 25/12/2012 et La Nouvelle Tribune du 28/09/2012

Question de synthèse : se baser sur les documents, et les connaissances acquises


Le marché monétaire marocain souffre d’une sous-liquidité chronique qui ne cesse de s’aggraver, c’est
pourquoi, Bank Al-Maghrib (BAM) intensifie ses interventions.
Après avoir présenté les causes de la sous-liquidité bancaire, précisez les actions de politique monétaire menée
par BAM.

NB : Respectez la présentation ci-après :

 Introduction : Ampleur de la sous-liquidité, problématique, plan.


 Développement :
I- Causes de la sous-liquidité ;
II- Actions prises par BAM.
 Conclusion.

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