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1.

Fonction
a. Interrupteur
Appareil mécanique de connexion
capable d’établir, de
supporter et d’interrompre des
courants dans des
conditions normales du circuit. Ila
assure la fonction commande

b. Sectionneur
Le sectionneur est un appareil mécanique de connexion capable d’ouvrir et de
fermer un
circuit lorsque le courant est nul ou pratiquement nul, afin d’isoler la partie de
l’installation en aval du sectionneur. Il assure la fonction sectionnement

c. Fusible
C’est un élément de faiblesse dans un circuit électrique. S'il y a surintensité c'est là
que le circuit doit se couper. Actuellement les fusibles sont en cartouche. Son rôle
est d’assurer la protection des circuits électriques contre les courts- circuits et les
surcharges par la fusion d’un élément calibré lorsque le courant qui le traverse
dépasse la valeur de son calibre. La fusion est créé par un point faible dans le circuit
grâce à un conducteur dont la nature, la section et le point de fusion sont
prédéterminés par le conducteur. En général, le fusible est associé à un porte-fusible
permet d’avoir la fonction sectionneur.

d. Sectionneur porte fusible


Assure à la fois la fonction sectionnement suivi de la fonction protection contre les
court-circuits

e. Contacteur
Appareil

électromagnétique de connexion ayant une seule position de repos, commandé


électriquement et capable d’établir, de supporter et d’interrompre des courants
dans des
conditions normales du circuit. C’est essentiellement un appareil de commande et de
contrôle capable d’effectuer un grand nombre de manœuvres sous des courants de
charges normaux. Sa fonction est la fonction commande .
f. Disjoncteur
C’est un appareil de protection qui comporte deux relais, relais magnétique qui
protège contre les
courts-circuits et un relais thermique qui protège contre les surcharges

g. Relais thermique
Le relais thermique est un appareil qui protège le récepteur
placé en aval contre les surcharges et les coupures de
phase. Pour cela, il surveille en permanence le courant dans
le récepteur. En cas de surcharge, le relais thermique n’agit pas directement
sur le circuit de puissance. Un contact du relais thermique
ouvre le circuit de commande d’un contacteur est le contacteur
qui coupe le courant dans le récepteur. Il assure donc la fonction protection.
h. Parafoudre
Dispositif inséré entre les conducteurs d'énergie électrique, de télécommunication,
ou entre une antenne et le sol ou la masse pour protéger les personnes et les
matériels contre les effets directs ou
indirects de la foudre ou d'une autre
surtension dangereuse .

i. Paratonnerre
la terre un fluide électrique libéré par un nuage orageux afin d'empêcher la foudre
de frapper. En d'autres termes, il sert à protéger un bâtiment en captant la
décharge électrique de la foudre et en la dirigeant vers le sol.

j. Disjoncteur magnétothermique différentiel


Il assure la protection des canalisations selon 2 principes :
• Thermique
• Magnétique
Et des personnes contre les courants de fuites d’où le différentiel

k. Limiteurs de surtensions
Un limiteur de surtension sert à limiter une hausse soudaine de la tension

l. Relais thermique différentiel


Dispositif de protection complémentaire En plus
du déclencheur thermique, un relais thermique
peut être muni d'un déclencheur différentiel pour
assurer la protection des récepteurs triphasés
contre les déséquilibres de phases et la coupure
d'une phase. On parle alors de relais thermique
différentiel

m. DDR
Un disjoncteur différentiel est un dispositif de protection modulaire qui vient
se placer sur le tableau électrique grâce à des bornes automatiques ou à vis. Le
disjoncteur différentiel est un DDR (Dispositif Différentiel Résiduel)
n. DMCR
Relais DMCR
Le Relais DMCR ® (Détection, Mesure et Contrôle de Régime) est un relais de
protection pour transformateurs de distribution à remplissage intégral. Le
DMCR 3.0 est fabriqué en France selon la norme Européenne EN 50216-3.

o. DGPT2
Un DGPT2 est un relais de protection de transformateur immergé, similaire au relais
Buchholz. Son nom signifie Détection Gaz Pression Température 2 seuils. Il est équipé
de divers détecteurs qui lui permettent de signaler un défaut de présence gaz, de
pression ou de température anormales.
p. Relais de Bucholz
Dans le domaine de la distribution et de la transmission l'électricité, un relais
Buchholz est un dispositif de sécurité monté sur les transformateurs et inductances
de puissance à bain d'huile.

q. CPI

Contrôleur permanent d'isolement


Un contrôleur permanent d'isolement est un appareil électrique permettant de
détecter un défaut sur une installation de type IT. Ce dispositif est utilisé dans
l'industrie et dans les hôpitaux afin de limiter les coupure d'alimentation

r. Eclateur
Un éclateur est un dispositif électrique utilisé pour limiter les surtensions et réaliser
des courts-circuits ultra-rapides par un arc électrique provoqué par l'ionisation d'un
gaz.

2. Plages de tensions des domaines suivants :

3. Solution de protection contre électrocution par contact direct


Un contact direct est un contact entre une partie du corps humain et une partie active (pièce
normalement sous tension) d’une installation électrique. Pour prévenir les contacts directs, il
existe plusieurs moyens :

 éloignement  : la distance d’éloignement dépend de l’environnement (chantier, locaux


réservés à la production…) et de la valeur de tension ;
 barrière ou enveloppe  : elles constituent un obstacle (écran, boîtiers, armoires…)
possédant un degré de protection minimal (IP2X ou IPXXB en basse tension, IP3X ou
IPXXC en haute tension) ; l'ouverture n'est possible qu'à l'aide d'une clé ou d'un outil ;
 isolation des parties actives  : celle-ci recouvre d'un isolant les parties actives et ne
peut être enlevée que par destruction ;
 très basse tension  : celle-ci peut être de type très basse tension de sécurité (TBTS)
ou de type très basse tension de protection (TBTP). Les conditions d’obtention de
ces tensions sont précisées dans la norme NF C 15-100.

4. Solutions de protection contre électrocution par contact indirect

Un contact indirect est un contact entre une partie du corps humain et une masse conductrice
mise accidentellement sous tension. Pour prévenir les contacts indirects, il existe plusieurs
moyens :

 mise à la terre des masses avec coupure automatique de l'alimentation : les schémas de
liaison à la terre sont aussi appelés « régimes du neutre ». Ils sont définis dans la
norme NF C 15-100 ;
 double isolation ou isolation renforcée ;
 très basse tension comme pour la protection contre les contacts directs.

5. Tension de contact dans une installation Electrique


Il correspond à une tension de contact d'environ 50 V. Cela signifie que le fonctionnement
des installations peut se poursuivre en présence d'un défaut phase-terre si les tensions de
contact peuvent être maintenues en dessous de 50 V.
6. Les principaux schémas de liaison à la terre (STL) avec leur signification

Neutre à la terre : TT

llages

Le neutre de l'alimentation est relié à la terre. Les masses de l'installation sont aussi
reliées à la terre. C'est cette disposition qui est mise en œuvre par EDF pour les réseaux
de distribution d'abonnés.
Aussitôt qu’un défaut d’isolement survient, il doit y avoir coupure. C’est
la coupure au premier défaut.
Neutre isolé : IT

Le neutre est isolé ou relié à la terre, mais par une forte


Leimpédance,
neutre est isolésont
les masses ou reliées
reliéentre
à laelles
terre, mais
et à la terre.
parCette
unedisposition
forte impédance, leslorsque
est surtout utilisée masses sont
l’on veut une
continuité de service
reliées entre elles et à la terre. Cette
disposition est surtout utilisée lorsque l'on
veut une grande continuité de service.
Mise au neutre : TN

Le neutre de l'alimentation est relié à la


terre et les masses sont reliées au neutre.
Cette disposition est employée dans des
réseaux industriels.
7. Rôle de la prise de terre dans une installation électrique
Elle permet d'éviter les risques d'électrisation et d'électrocution qui pourraient être
provoqués par un appareil électrique dont les fils sont abîmés ou mal isolés
électriquement. Lorsqu'un appareil électrique est mal isolé, le simple contact avec un
élément conducteur va créer un accident électrique
8. Les contraintes liées à chaque schéma de liaison à la terre (STL)
Schéma IT

Principales caractéristiques

 Solution assurant la meilleure continuité de service en exploitation.


 La signalisation du premier défaut d'isolement, suivie obligatoirement de sa recherche et
de son élimination, permet une prévention systématique de toute interruption
d'alimentation.
 Utilisation uniquement dans les installations alimentées par un transformateur MT / BT
ou BT / BT privé.
 Nécessite un personnel d'entretien pour la surveillance et l'exploitation.
 Nécessite un bon niveau d'isolement du réseau (implique la fragmentation du réseau si
celui-ci est très étendu, et l'alimentation des récepteurs à courant de fuite important par
transformateurs de séparation).
 La vérification des déclenchements pour deux défauts simultanés doit être assurée à
l'étude par les calculs, et obligatoirement à la mise en service par des mesures à
l'intérieur de chaque groupe de masses interconnectées.
 La protection du conducteur neutre doit être assurée comme indiqué (Voir Protection,
coupure et sectionnement du conducteur neutre)

Schéma TN-S

Principales caractéristiques
Le schéma TN, d'une manière générale :

 est utilisable uniquement dans les installations alimentées par un transformateur MT/BT ou
BT/BT privé,
 nécessite des prises de terre uniformément réparties dans toute l'installation,
 nécessite que la vérification des déclenchements sur premier défaut d'isolement soit
obtenue à l'étude par le calcul et, obligatoirement à la mise en service, par des mesures,
 nécessite que toute modification ou extension soit conçue et réalisée par un installateur
qualifié,
 peut entraîner, en cas de défaut d'isolement, une détérioration plus importante des
bobinages des machines tournantes,
 peut présenter, dans les locaux à risque d'incendie, un danger plus élevé du fait des courants
de défaut plus importants.

Le schéma TN-C, de plus :

 peut faire apparaître une économie à l'installation (suppression d'un pôle d'appareillage et
d'un conducteur),
 implique l'utilisation de canalisations fixes et rigides, (NF C 15-100, partie 5-52)
 est interdit :
o dans les locaux à risques d’incendie
o pour les équipements de traitement de l’information (par présence de courant
harmonique dans le neutre).

Le schéma TN-S, de plus :

 s'emploie même en présence de conducteurs souples ou de conduits de faible section,


 permet par la séparation du neutre et du conducteur de protection de disposer d'un PE non
pollué (locaux informatiques, locaux à risques).

En schéma TT :

Principales caractéristiques

 Solution la plus simple à l'étude et à l'installation, elle est utilisable dans les installations
alimentées directement par le réseau de distribution publique à basse tension.
 Ne nécessite pas une permanence de surveillance en exploitation (seul un contrôle
périodique des dispositifs différentiels peut être nécessaire).
 La protection est assurée par des dispositifs spécifiques, les DDR, qui permettent en plus la
prévention des risques d'incendie lorsque leur sensibilité est ≤ 300 mA.
 Chaque défaut d'isolement entraîne une coupure. Cette coupure est limitée au circuit en
défaut par l'emploi de plusieurs DDR en série (DDR sélectifs) ou en parallèle (sélection des
circuits).
 Les récepteurs ou parties d'installation, qui sont la cause en marche normale de courants de
fuite importants, doivent faire l'objet de mesures spéciales pour éviter les déclenchements
indésirables (alimenter les récepteurs par transformateurs de séparation ou utiliser des
différentiels adaptés (voir Types de protection contre les chocs électriques).

9. Comment est assurée la protection des personnes dans chacun des 3 schémas de liaison à la
terre (STL)

Le choix d'un schéma des liaisons à la terre (ou régime de neutre) conditionne les mesures de
protection des personnes contre les contacts indirects.

Les Schémas des Liaisons à la Terre - SLT - (ou régimes de neutre) caractérisent le mode de
raccordement à la terre du neutre du secondaire du transformateur MT / BT et les moyens de
mise à la terre des masses de l'installation en fonction desquels sont mises en oeuvre les
mesures de protection des personnes contre les contacts indirects.

Les schémas de liaisons à la terre formalisent trois choix initialement indépendants faits par le
concepteur d'une distribution électrique ou d'une installation concernant :

 le mode de raccordement
o de l'installation électrique (généralement du point neutre de l'installation),
o et de la mise à la terre des masses.
 un conducteur de protection (PE) séparé ou un conducteur de protection et un
conducteur neutre confondu (PEN),
 l'utilisation comme protection contre les défauts d'isolement
o des dispositifs de protection contre les courts-circuits, ce qui nécessite des
courants de défauts de forte intensité,
o ou des dispositifs additionnels capables de détecter et d'éliminer des courants
de défauts de faible intensité.

En pratique ces choix sont regroupés et normalisés comme indiqué ci-après.

Chacun de ces choix détermine un schéma de liaison à la terre avec trois avantages et trois
inconvénients :

 L'interconnexion des masses des équipements et du conducteur de protection (PE) est


efficace pour assurer l'équipotentialité mais augmente l'intensité des courants de
défaut.
 Un conducteur de protection (PE) séparé est une solution plus coûteuse même s'il a
une faible section en revanche il est beaucoup plus improbable qu'il soit pollué par des
chutes de tension, des courants harmoniques, etc. que dans le cas d’un conducteur
neutre et d’un conducteur de protection confondu (PEN). Un conducteur de protection
(PE) séparé évite aussi de faire circuler des courants de fuite dans les masses.
 La mise en œuvre de dispositifs différentiels à courant résiduel (DDR) ou de
contrôleur permanent d'isolement (CPI) qui sont des dispositifs très sensibles, permet
de détecter et d'éliminer les défauts d'isolements avant que des dommages importants
ne surviennent (perforation des bobinages moteur, incendie, etc.). La protection offerte
de plus est indépendante des modifications apportées à une installation électrique
existante.

10. Signification du DDR et son principe de fonctionnement à l’aide de son schéma en triphasé
Appareil assurant la protection des personne et capable d’interrompre automatiquement
un défaut d'isolement en cas de fuite à la terre du courant (par le PE) appelé courant
résiduel.
 Principe de fonctionnement
L'induction dans le tore et le signal électrique disponible aux bornes de
l'enroulement secondaire, sont donc l'image du courant différentiel résiduel. Ce
type de capteur permet de détecter des courants différentiels de quelques milliampères
jusqu'à quelques dizaines d'ampères.
11. Le courant différentiel résiduel assigné I∆n’ d’un DDR
La sensibilité en mA : IΔn
La sensibilité c'est la valeur à partir de laquelle un courant de fuite à la terre sera détecté (détection
du défaut d'isolement).
Si on prend la formule :

Pour assurer la protection des personnes le courant de fuite à la terre doit être supérieur à la
sensibilité soit :

Les sensibilités disponibles sont : 10mA, 30mA, 300mA, 500mA, 1000mA


D'après les normes de construction à 20°C les dispositifs différentiels en Basse Tension ne
déclenche pas réellement à IΔn mais à partir de :
Prenons l'exemple d'un DDR de sensibilité 30mA cela donnera une détection à partir de
15mA.

D'après la norme NF C 15-100 tous les circuits de l' installation doivent être protégés par des
Dispositifs Différentiels à courant Résiduel assigné au plus égal à 30mA.
Cette protection peut être divisionnaire pour un groupe de circuits ou individuelle pour un
circuit spécialisé ou non (lave-linge, lave-vaisselle...).
Le Dispositif Différentiel à courant Résiduel DDR doit déclencher dans un temps inférieur à
celui préconisé par la norme (EN 61008 Interrupteur différentiel et EN 61009 disjoncteur
différentiel) :

Infos : Les temps maximums de coupure sont définis de manière à garantir l'absence de
blessure en cas de contact direct avec un conducteur sous tension.
Le Dispositif Différentiel à courant Résiduel DDR doit déclencher pour un courant compris
entre 50% et 100% de sa sensibilité IΔn.

12. Différence entre un disjoncteur de type S et un disjoncteur de type G


La différence réside en une temporisation de la protection
différentielle 500 mA. La figure ci-dessous illustre cette
différence de fonctionnement :
Le disjoncteur type G possède une immunité minimale sur ce type de courant
transitoire de valeur élevée,
alors que la temporisation intégrée au disjoncteur type S permet d’éliminer la plupart
des déclenchements
intempestifs dus à ces fonctionnements de parafoudres.
- La mise en place d’un disjoncteur différentiel type S comme appareil général de
commande et de
protection trouve sa justification technique si l’installation comporte :
. un ou des dispositifs(s) différentiel(s) haute sensibilité (30 mA)
. et/ou des parafoudres en tête d’installation intérieure.
- Le disjoncteur différentiel de type G reste la solution technique pour les autres cas.
13. Peut-on remplacer un disjoncteur par un sectionneur
Non car un sectionneur est une fonction qui permet de séparer des circuits mais ne permet
pas de le commuter et de le protéger. Le disjoncteur quant à lui peut protéger, commuter et
séparer les circuits. Les disjoncteurs et les sectionneurs ont de nombreuses différences qui
vont permettre de les comparer et de choisir lequel sera le plus approprié pour vos besoins
et vos attentes.
14. Le rôle de l’huile dans certains disjoncteurs
Bon isolant électrique, l'huile est capable de couper la tension réseau entre les contacts
d'un disjoncteur ouvert.
15. Différence entre un fusible de type aM et un fusible de type gl
Une cartouche fusible de type gG protège contre les courts circuits et les surcharges. Une
cartouche fusible de type aM protège contre les courts circuits exclusivement. Il est adapté
pour la protection des moteurs car il laisse passer la surcharge au démarrage.
16. Différence entre relais thermique et relais magnétique
Le disjoncteur magnétique protège uniquement contre les courts-circuits. La protection
thermique (relais thermique) assure uniquement la protection contre les surcharges.
17. Différence entre parafoudre et paratonnerre
Il sert à protéger l'installation, et donc par conséquent les appareils électriques qui y sont
reliés. En revanche, un paratonnerre sert à protéger le bâti, c'est-à-dire la structure de la
maison ou de l'immeuble pour lequel il est installé.
18. Comparaison de l’électro-aimant à CC et l’électro-aimant à CA d’un contacteur

C’est le même circuit sauf que dans le cas du courant alternatif, une spire de Fraser (bague
de déphasage) non alimentée (self) est insérée autour du noyau de l’électro-aimant
perpendiculairement au bobinage actif pour créer un courant de Foucault lors de
l’alimentation du circuit principal avec un déphasage de Pi/2.

La superposition des courbes de flux empêche celui-ci d’être nul lors des changements de
phases périodiques, par composition géométrique.

Ainsi, le contacteur ne vibre plus

19. En quoi consiste la sélectivité dans une installation électrique


La sélectivité permet alors d'assurer la continuité de service d'un maximum de circuits tout
en assurant la sécurité de l'installation. Concrètement, la sélectivité peut permettre à une
armoire de protéger un circuit en défaut, tout en assurant la continuité de service des autres
circuits.
20. Méthodes de réalisation d’une prise de terre
Il consiste à réaliser la prise de terre en plantant un ou plusieurs piquets dans la terre, à 2
mètres minimum de profondeur pour s'affranchir des aléas climatiques. Ces piquets sont
accessibles par un regard de visite et sont reliés à la borne principale de terre via le
conducteur de terre
21. Les 10 premières sections normalisées des conducteurs
Le choix s'effectue en fonction de plusieurs critères :
  • La section normalisée de l'âme conductrice en mm² : Sections utilisées dans l'habitat
       S = 0,75 ; 1,5 ; 2,5
; 4 ; 6 ; 10 ; 16 ; 25 ; 35 ; 50 ;
22. Différence entre thermostat et un thermomètre
Un thermostat, lui est bien différent, il a pour fonction le maintien d'une température
prédéfinie, c'est-à-dire qu'il mesure d'une part, via un thermomètre, la température d'un
milieu, puis active un dispositif pour modifier cette température pour la ramener à une
température de consigne
23. Différence entre pressostat et baromètre
La même qu'entre un thermostat et un thermomètre : le manomètre affiche une pression
(instrument de mesure), le pressostat se déclenche à une pression fixée à l'avance
(élément de contrôle / sécurité)
24. Signification d’une sonde PTC 100 et son rôle
Une sonde Pt100 est un types de capteurs de température aussi appelé RTD (détecteur de
température à résistance) qui est fabriqué à partir de platine. L'élement Pt100 a une résistance
de 100 ohms à 0 °C, et il est de loin le capteur Pt100 le plus utilisé. Le capteur Pt500 a une
résistance de 500 ohms à 0 °C, et le capteur Pt1000 a une résistance de 1000 ohms à 0 °C.
Normalement, ces capteurs sont équipés d'une gaine de protection ou de montage pour former
une sonde de température, et ceux-ci sont couramment appelés des PRT (thermométre à
résistance de platine) ou des sondes Pt100. Comparativement aux thermocouples, ils
présentent les avantages suivants :

1. Grande plage de températures de -200 °C à 850 °C


2. Courbe caractéristique quasi linéaire
3. Précision élevée
4. Bonne interchangeabilité

Cet appareil de mesure est fabriqué à partir d'un oxyde métallique ou d'un matériau semi-
conducteur.
25. Les conséquences d’un faible facteur de puissance
Un faible facteur de puissance entraîne des chutes de tension et des pertes d'énergie sur le
réseau, ce qui contraint Hydro-Québec à surdimensionner ses installations entre la centrale
et le panneau électrique du client
26. Deux solutions pour corriger le facteur de puissance
Pour améliorer le facteur de puissance on doit installer un condensateur ou une batterie de
condensateurs
27. Les différents types d’alimentation suivants :
a. Alimentation principale

Il existe 4 différents types d’alimentation électrique qui permettent de répondre aux besoins
des différents réseaux et des différents appareils.

Alimentation AC/DC : c’est l’alimentation que nous utilisons avec les


appareils du quotidien comme les chargeurs de téléphones portables.
L’alimentation convertit le courant alternatif du réseau en courant continu et
modifie la tension du courant pour la faire convenir aux besoins de ces
appareils.

Alimentation DC/DC : c’est l’alimentation que l’on utilise en électronique.


Elle modifie la tension du courant et peut si nécessaire changer la forme de
l’onde.

Alimentation AC/AC : elle est utilisée dans certaines applications très


spécifiques comme par exemple dans certains amplificateurs audio. Elle
permet d’abaisser la tension du réseau.

Alimentation de laboratoire : elle permet de faire varier différents paramètres


du courant pour tester des équipements.

b. Alimentation de remplacement
Il s’agit des batteries.
c. Alimentation de sécurité

d. Alimentation auxiliaire
Les auxiliaires ont pour  fonction d’alimenter les installations des postes en énergie électrique.
Cette fonction est essentielle car, sans alimentation auxiliaire, le système de contrôle-
commande ne peut pas remplir sa principale mission : l’élimination des courts-circuits sur les
ouvrages. Ils doivent aussi  alimenter, avec un  bon niveau de sécurité, les systèmes associés
aux équipements hautes tensions : commandes hydrauliques ou mécaniques des disjoncteurs,
sectionneurs, refroidissement des transformateurs : pompes de circulation d’huile,
aéroréfrigérants… sans oublier l’éclairage. Les alimentations essentielles sont à courant
continu, afin de les garantir par des batteries, en cas de manque de tension alternative. Avant
1975, les postes étaient généralement équipés d’une seule batterie centrale*, de grande
capacité (plusieurs centaines à plus de 1000 ampères-heures), alimentée par un ou deux
redresseurs, avec des tensions de 110 à 125 Vcc. Il y avait deux circuits : le ±T pour les
commandes et ± S, pour les signalisations. En 1975, afin d’assurer la sécurité du système de
protections du plan THT  et également de prendre en compte l’évolution technologique des
matériels, on est passé, dans les postes concernés, au tout 48 Vcc avec une batterie pour 2
départs, 2 batteries centrales et beaucoup plus de circuits Le 48 Vcc a été ensuite étendu aux
autres postes, en conservant ponctuellement le 120 Vcc. L’alimentation des circuits en
alternatif est assuré par des transformateurs de service auxiliaire (TSA) alimentés par la haute
tension, ou, dans le cas d’un seul transformateur de puissance, par une ligne à moyenne
tension. Les postes importants sont aussi équipés d’un groupe électrogène. *Il y avait aussi
une batterie, en 48 Vcc, pour les équipements télécommunications.

28. Schéma synoptique d’une alimentation sans interruption

29. Différence entre onduleur on-line et un onduleur off-line


Ils sont également plus réactifs que les onduleurs off-line ce qui permet donc une meilleure
protection de votre équipement. Les onduleurs on-line : Ce sont les onduleurs les plus
couteux pour une raison bien simple : ils sont constamment sur batterie, il n'y a donc
aucun temps de latence lors d'une coupure de courant.
30. Les critères principaux de choix d’un onduleur et 5 marques d’onduleurs

Bien choisir son Onduleur:

Beaucoup de gens pensent que le choix d’un onduleur n’est pas chose aisé. Cependant vous
allez voir que les choses ne sont pas aussi compliqués qu’il n’y parait. Cela exige seulement
quelque connaissances de base, ensuite le choix de votre onduleur dépendra du type de
défaillances contre lesquels vous voulez vous protéger et du type d’activité que vous exercez. 

I- Notion de puissance

Le choix de l’onduleur le mieux adapté va avoir comme premier critère la consommation du


matériel qu’il va devoir suppléer en cas de panne. Pour se faire, il est essentiel d’avoir
quelques notions sur la puissance de consommation et son calcul.
La puissance d’un onduleur est exprimée en V.A., ou Volts Ampères. Avant de choisir un
onduleur, il faut faire la somme de la consommation de tous les appareils que l’on va lui
connecter.
Le problème c’est qu’en général sur le matériel informatique, la consommation est exprimée
en Watts. Pour convertir rapidement des Watts en V.A., on peut utiliser cette formule
approximative :
Nombre VA = Nombre de Watts /0.66

Pour vous faciliter la tâche, voici quelque Valeurs communes pour matériels informatiques : 

 Pour 1 PC Classique : 200 Watt de consommation soit 300 VA de puissance


 Pour 1 PC Serveur : 250 Watt de consommation soit 350 VA de puissance
 Pour 1 Écran standard : 90 Watt de consommation soit 150 VA de puissance

Vous l’aurez compris, il est donc essentiel de calculer la consommation total des appareils que
vous voulez connecter à l’onduleur et sa puissance en VA correspondante. Il vous sera ainsi
plus facile de choisir entre les différents modèles et surtout cela vous évitera de vous retrouver
avec un onduleur inefficace.

II- Défaillance électrique et solution

Il est souvent pratique de savoir contre quel type de défaillance électrique on peut se prémunir
et de quel façon l’onduleur solutionne le problème. Ainsi le choix de l’onduleur sera plus
facile et plus précis.

 Les Chutes de tension : Pour se premunir contre les chutes de tensions les Onduleurs LINE-
INTERACTIVE ou ON-LINE sont efficaces. Ils vont offrir une régulation automatique de voltage
(AVR). Plus concrètement, l’onduleur va remonter la tension jusqu’à la tension nominale, soit
230 V (Boost).
 Les Surtensions : Pour solutionner les problème de surtension, les onduleurs LINE-
INTERACTIVE ou ON-LINE sont efficaces. Ils vont aussi permettre la régulation automatique
de voltage (AVR). Cette fois l’onduleur va abaisser la tension jusqu’à la tension nominale, soit
230 V (Buck).
 Les Coupures : Les onduleurs LINE-INTERACTIVE ou ON-LINE régleront les problème de
coupures en palliant l’absence de courant du réseau. Plus simplement les appareils
connectés seront alimentés par les batteries de l’onduleur.
 Les Pics : Les onduleurs LINE-INTERACTIVE ou ON-LINE règlent ce type de problème par la
régulation automatique de voltage (AVR) / Parafoudre. Plus simplement l’onduleur lisse la
courbe de tension de sortie en supprimant les pics de tension.
 Les Bruits : Les onduleurs LINE-INTERACTIVE ou ON-LINE vont permettre un filtrage des
interférences électromagnétiques (EMI) et radio (RFI).
 Les Distorsions : Seule les onduleurs ON-LINE sont capables de solutionner ce type de
problème reformant la sinusoïdale de la tension. Le courant ainsi produit est filtré en
permanence.

L’ensemble de ces défaillances sont pris en charges par les onduleurs ce qui permet d’obtenir
une protection optimale.
III- Type d’utilisation

Le critère essentiel pour le meilleur choix d’un onduleur reste sans nul doute le type d’activité
que vous effectuer. De ce fait nous avons classer les 3 catégories d’onduleurs en fonction de
leur mode d’utilisation de ce fait il vous sera facile de trouver l’onduleur le mieux approprier :

 Les onduleurs OFF-LINE : La technologie basique et le temps de commutation trop long


réduisent le champ d’utilisation de ce type d’onduleur. Ainsi ils seront recommandés pour les
activités bureautiques basiques.
 Les onduleurs LINE-INTERACTIVE (Line Interactive) : Son pilotage par micro processeur, son
temps de commutation court et sa grande polyvalence rendent ce type d’onduleurs
compatible avec les activités suivantes : Environnements électriques urbains, applications
bureautiques, jeux et activités multimédia, périphériques (fax, imprimantes, scanner,
modem…).
 Les onduleurs ON-LINE : Son système de reconstitution permanent du courant combiné à n
temps de commutation nul pour un signal pur et régulé rend ce type d’onduleur compatible
avec les applications suivantes : Tout environnement électrique même très perturbé, tous
systèmes électroniques sensibles, gros serveurs informatiques, serveurs et applications de
gestion, applications industrielles.

Comme marques nous avons :

 Onduleur Eaton.
 Onduleur APC.
 Onduleur Infosec.
 Onduleur FSP.
 Prise parafoudre Belkin.

31. Les critères principaux de choix d’un groupe électrogène et 5 marques de groupes
électrogènes

Fonctionnement :

Appareil qui fournit de l’électricité en totale autonomie. C’est un moteur thermique qui
entraîne un alternateur (ou génératrice) celui-ci fournit alors du courant alternatif. Il est utile
pour fournir une énergie de secours, mais également alimenter en électricité des zones non
desservies par le réseau électrique.

La puissance :

 La puissance d’un groupe est exprimée en KW (kilo watt) ou en KVA (kilo volt ampère)
1KVA = 1KW si cos phi=1

Pour bien choisir votre groupe électrogène il est primordial de déterminer la puissance
nécessaire et le type d’utilisation souhaitée. La puissance nominale de vos appareils
éléctriques est renseignée sur la plaque signalétique (ou se reporter à leurs notices). Lorsque le
besoin en courant est noté en ampères, il faut multiplier ce nombre par la tension : intensité
(amp) x tension (volt) = puissance (watt)

Il faut également la puissance en W nécessaire au démarrage du groupe électrogène, il suffit


de multiplier la puissance nominale (watt) x coefficient de démarrage.

Les charges dites inductives (moteur) demande une puissance jusqu'à 3 fois supérieure à la
puissance nominale. Les charges dites resistives (resistance, lampe) ne demandent pas de
puissance supplémentaire. 

Puissance moteur :

Les groupes essence et diesel tournent à 3600trs/min ils sont dotés de moteurs monocylindres
avec système de refroidissement à air. Ce qui leur permet de fonctionner de 3 à 4 heures avant
d’observer une pause de 30min pour le refroidissement.

Les appareils dotés de la technologie « Inverter » adaptent la vitesse du moteur à la


consommation en courant de l’appareil branché. Elle varie entre 1500 et 3600trs/min

Le carburant :

Il existe des groupes électrogènes qui fonctionnent à l’essence ou au diesel. Les modèles
essence sont généralement préférés pour une utilisation domestique, en effet les groupes
diesel sont plus bruyants et sont recommandés à une utilisation plus « professionnelle ».

Nos groupes à moteurs 4 temps essence fonctionnent au SUPER, SP 95, SP 98 et aussi au SP


95 E10.

 
A noter que le diesel agricole n'est pas conseillé pour le groupe éléctrogène silencieux Diesel
Mecafer.

Système de régulateur de tension AVR :

L'ensemble des modèles de la gamme possède aujourd’hui ce système qui régule la tension.
Ainsi aucun des appareils raccordés ne peut être endommagé par des oscillations de tension.
Attention, pour brancher des appareils électroniques, il convient d'utiliser un groupe
électrogène INVERTER. 

Technologie Inverter : 

Un groupe électrogène Inverter fonctionne avec un moteur 4 temps et une génératrice 12V
multi pôle. Un système électronique composé de hacheur haute fréquence et de redresseur
permet de restituer un courant proche de celui du réseau EDF (sinusoïde dit "Pure Sinus"). Ce
courant propre et stabilisé convient à tous vos appareils électriques et électroniques même les
plus sensibles (ordinateur, ampli sono…)

D’autres critères pour un plus grand confort d’utilisation :

Il est également possible de choisir un modèle avec ou sans roue suivant l’utilisation
souhaitée.

Le type de démarrage (manuel ou électrique) peut également être un critère de choix. Sur les
gros groupes électrogènes, il est préférable d'opter pour un démarrage électrique au regard de
l'inertie et du poids du volant moteur. Il est recommandé pour les appareils à démarrage
électrique de régulièrement les faire tourner afin de recharger la batterie, à noter qu'ils sont
également dotés d’une poignée de démarrage si la batterie est faible.

En conclusion, selon l'usage qui en est fait, vous aurez le choix entre un groupe électrogène
essence, diesel, gaz ou solaire. Outre le choix de l'énergie, vous devez également faire
attention au poids, à la puissance et au volume sonore.

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