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De puissant lobbies qui tentent de nous faire oublier que l’alcool est la deuxième
cause de cancer évitable après le tabacs.
C’est une drogue et une drogue dure en vérité, pour l’évaluer il y’a deux critères :
La loi réglemente sa vente pour les – de 16 ans mais c’est pourtant simple de s’en
procurer.
Les alcooliers ont développés des techniques imbattables pour conquérir les jeunes
et s’assurer que ce qu’ils consomment ne soient pas le fruit du hasard
Pour s’assurer que la pils servies et bues par des dizaines de milliers d’étudiants
belges soient la leurs les brasseurs signent des contrats d’exclusivité. Une méthode
similaire utilisée dans les bars et les cafés. Les mêmes brasseurs se partagent la
plus part des cercles universitaires du pays. La plus part des cercles négocient leurs
contrats mais à l’ULB ce n’est pas la même chose. Depuis 2018 l’ULB a décidé de
lancer un marché public et de trouver un brasseur unique pour la quasi-totalité des
cercles et sa salle de fête.
Pendant plusieurs années ces étudiants vont consommer quasi uniquement la pils
du géant de la bière : Jupiler.
Les futs sont vendus à un prix largement inférieur. Ces prix casser pour convaincre
les étudiants de s’affilier. Le tout avec un service client 5 étoiles : matériel pompe
Frigo
Évènement : bars, etc.
Tous le service qui coutent chère.
Il faut vendre vendre vendre vendre , c’est le bus d’un commercial vendre le plus
possible
Si un étudiant boit une certaine marque de bières pendant ses années universitaires
il va boire cette bière pendant toute sa vie.
Entre 2013 et 2018 ABInBev a amené en vacance les étudiants avec les cercles
avec lesquelles ils étaient sous contrat. On y retrouvait des responsables de ces
associations et des barmans. Plus le cercle consommait de la bière plus il pouvait
envoyer des membres au soleil.
Activités couteuses étaient offertes ; paintball, cours de surf, rafting, accro branche.
Camping avec soirée organisée.
Des centaines d’étudiants ont profités de ces vacances offertes faisant d’eux les bras
rempli de cadeau les premiers représentant de la marque.
Si ils écoutaient pas : venait dire il faut écouter. Jupiler vous invite mais il faut
ramener à votre cercle que tel chose va se passer.
Les étudiants étaient utilisés
Quand on fait ça et qu’a cote on offre des activités positives, stimulantes, où il y’a de
l’adrénaline avec un contact : on imprime la marque avec toutes ses sensations
Il y’a aussi une irresponsabilité : pour eux il suffit d’arroser des 9h du matin jusqu’à
tard le soir et tout se passera bien -> pousse au risque et montre que c’est normal de
consommer de l’alcool toute la journée sans se soucier du lendemain et de l’impact
que cela peut avoir
Pas obliger de boire mais c’est extrêmement séduisant, tout est la gratuit, offert, à
volonté, on ne va pas s’en privé
L’intérêt du concept de modération c’est qu’il est vague, il est flou, chacun le perçoit
à sa manière, chacun se sent modérer, personne ne veut se classer dans la
catégorie de buveur à risque
Ce message est faux, le message implicite la dedans est que les acteurs de santé
public sont des radicaux, ce sont des gens qui veulent qu’on ne boive plus du tout
donc nous on est des modérés, on prône la modération.
Cette modération c’est surtout le flou et une excuse pour ne pas modérer sa
consommations.
Alcool est toxic, la consommation sans risque n’existe pas : peut provoquer des
cancers de la bouche, de l’anus, tube digestif et l’œsophage ou encore le cancer du
seins chez la femme.
Stratégie pour minoré les informations de santé public sur les risques de la
consommation d’alcool ; instilliez le doute sur les données de la science, produire
des études complaisantes, voire de fausses études, justement pour contrer
l’information scientifique objective de santé public.
Montrer des logos en enlevant le nom de la marque pour tester leurs connaissances
des marques.
L’objectif de cette expérience est de découvrir si des campagnes de pubs pour des
produits destinés à des adultes peuvent influencer le comportement de ces jeunes.
Pendant l’expérience les panels d’alcool vont particulièrement attirés les enfants.
Le discours officiel c’est : c’est pas notre public cible les enfants, donc ils
n’interprètent pas nos messages vu que ça ne leurs ai pas destinés.
Évidemment les enfants ce n’est pas pour eux mais d’une part il y’a une
consommation avant l’âge légal et ça on ne peut pas le nier et d’autres part à 10 ans
ils se disent alcool = positif donc dès que je peux , dès que j’ai 16 ans j’en
consommerais
Les études sur l’impact de la pub sur les mineurs est unanime. Elle est capable
d’influencer leurs comportement, même si elle ne leur ai en théorie pas destiner.
Enfin, je ne vous apprendrais rien en vous disant que l’alcool est partout en rue, télé
,radio ,ciné, stade de foot, clip des artistes.
En Belgique ce n’est pas nationale une loi qui réglemente la pub, c’est une
convention : un ensemble de règles écrits notamment par les agences de pubs, le
lobbies des vins et spiritueux et encore celui des brasseurs. Autrement dit c’est
l’industrie de l’alcool elle-même qui décide de ce qu’elle doit respecter.
Les pubs ne doivent par exemple pas encourager la consommation exagérer, ne pas
cibler les mineurs d’âges, ne pas associer l’alcool à la réussite sociale, sexuelle ou
aux performances sportives ou encore ne pas en faire une condition nécessaire pour
faire la fête.
La règle dit que ces boissons ne peuvent pas être la condition nécessaire pour
rendre le quotidien plus heureux ou pour créer une ambiance plus festive.
Le mot condition n’est pas du tout anodin : les gens en général vont comprendre que
fête et alcool ne peuvent pas être associer mais ce n’est pas ce que dit la
convention.
La convention dit que : on ne peut pas dire que sans alcool il n’y a pas de fête.
À force de baigner dans un univers où à chaque fois qu’on nous vend de l’alcool
c’est dans un contexte de fête : fête = alcool
Ces campagnes, ses pubs pour une drogue dont la science à établi un lien entre
consommation et cancer
Il ne s’agit pas d’un combat contre l’alcool, contre un produit qui fait partie intégrante
de millions de citoyens.
Il s’agit plutôt d’un combat contre sa promotion parfois sans limites, capable
d’influencer les enfants, d’une lutte contre ces méthodes pour nous faire boire, d’une
bataille contre ces lobbies qui tentent de diminuer l’efficacité des lois ou tentent de
nous faire oublier les risques liés à sa consommation.
• Mettre en place des mesures de réduction des risques : eau dans les soirées,
alcolock (éthylotests antidémarrage) sur les voitures, tests à la sortie des
boîtes de nuit et des lieux de soirée, pair-aidance, comfrôle dans les camps
scouts et les autres activités, encadrement du lobby alcoolier, aide aux jeunes
pour renforcer leurs compétences psychosociales (arriver à rencontrer l'autre
sans boire)..
• Promouvoir le côté positif d'une consommation faible d'alcool: dire que c'est
possible et pourquoi pas labelliser certains événements où l'on boit de
manière raisonnable (cela rassurait les parents);
• Développer les aides à distance: par le biais des smartphones
• (TikTok, YouTube, sms, chat, ordinateur...) ;
• Obliger l'étiquetage nutritionnel sur les boissons alcoolisées : lUnion
européenne impose la mention des apports nutritionnels et la composition des
produits alimentaires, sauf pour les boissons alcoolisées ! À ces données
pourrait être ajouté le nombre d'unités standard d'alcool que contient le flacon,
afin de faciliter l'auto-éva-luation de sa consommation;
• Imposer des réglementations très claires en matière de publicité : en les
limitant, voire en les interdisant, et en les inscrivant dans un cadre européen,
car cette problématique n'a pas de frontières. Également en modifiant le
slogan des publicités pour les produits alcoolisés
L’alcool est un fléau banalisé duquel il est difficile de sortir. Dans le milieu
professionnel, le Règlement Général pour la Protection du Travail prévoit que nous
sommes responsables de notre sécurité et de celle de nos collègues. N’en serait-il pas
ainsi pour l’alcool ? Soyons responsables et aidons amis, famille et connaissances à
ne pas sombrer dans l’alcoolisme pour la sécurité et le bien-être de tous.