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Il y’a quelque semaine se déroulait la tournée minérale, le fameux mois de février

sans boire d’alcool


Dont le but est de sensibiliser aux danger de cet drogue dure qui fait partie de notre
quotidien.

De puissant lobbies qui tentent de nous faire oublier que l’alcool est la deuxième
cause de cancer évitable après le tabacs.

Entre eux influences politiques, études scientifique baises , marketing et publicité


tous les coups sont permis.

Il y’a près de 700 000 alcolo dépendant en Belgique

C’est une drogue et une drogue dure en vérité, pour l’évaluer il y’a deux critères :

- Sa puissance addictive : ça rend addict, drogué, moins vite nicotine, héroïne


mais ça rend addict
- Impact individu : maladie, accident, violence traumatisme
et sur son entourage, la société : problème boulot, de couple,…

La Drogue la plus dure c’est l’alcool

L’alcool c’est notre drogue culturel, une sorte de lubrifiant social.

On en vend partout ; magasin, librairie , boucherie, pompe à essence et night shop

La loi réglemente sa vente pour les – de 16 ans mais c’est pourtant simple de s’en
procurer.

Chez les jeunes, la consommation régulière d’alcool n’a rien d’inondant

Les alcooliers ont développés des techniques imbattables pour conquérir les jeunes
et s’assurer que ce qu’ils consomment ne soient pas le fruit du hasard

Pour s’assurer que la pils servies et bues par des dizaines de milliers d’étudiants
belges soient la leurs les brasseurs signent des contrats d’exclusivité. Une méthode
similaire utilisée dans les bars et les cafés. Les mêmes brasseurs se partagent la
plus part des cercles universitaires du pays. La plus part des cercles négocient leurs
contrats mais à l’ULB ce n’est pas la même chose. Depuis 2018 l’ULB a décidé de
lancer un marché public et de trouver un brasseur unique pour la quasi-totalité des
cercles et sa salle de fête.
Pendant plusieurs années ces étudiants vont consommer quasi uniquement la pils
du géant de la bière : Jupiler.

Les futs sont vendus à un prix largement inférieur. Ces prix casser pour convaincre
les étudiants de s’affilier. Le tout avec un service client 5 étoiles : matériel pompe
Frigo
Évènement : bars, etc.
Tous le service qui coutent chère.

Il faut vendre vendre vendre vendre , c’est le bus d’un commercial vendre le plus
possible

Si un étudiant boit une certaine marque de bières pendant ses années universitaires
il va boire cette bière pendant toute sa vie.

Joue sur les prix, petits détails : goodies


Voyages étaient organisés : pour récompenser les meilleurs étudiants : au niveau
des clients

Vous êtes étudiant et vous rêvez de vacances, de plages, de soleil et de bière.


Pas de soucis ABInBev est là pour vous. Car oui avec Jupiler plus vous buvez plus
vous avez de chance de gagner un voyage.

Entre 2013 et 2018 ABInBev a amené en vacance les étudiants avec les cercles
avec lesquelles ils étaient sous contrat. On y retrouvait des responsables de ces
associations et des barmans. Plus le cercle consommait de la bière plus il pouvait
envoyer des membres au soleil.

Activités couteuses étaient offertes ; paintball, cours de surf, rafting, accro branche.
Camping avec soirée organisée.

La consommation de bière était ouverte à tous moments de la journée.


Que des articles Jupiler à disposions, l’eau ne l’était pas.

Des centaines d’étudiants ont profités de ces vacances offertes faisant d’eux les bras
rempli de cadeau les premiers représentant de la marque.

À la fin de chaque jeux, les représentants de la marque profitaient de la remise de


prix pour glisser quelque chose qui allait se passer chez jupiler pour l’année d’après

ð Investissement dans le temps ?

Si ils écoutaient pas : venait dire il faut écouter. Jupiler vous invite mais il faut
ramener à votre cercle que tel chose va se passer.
Les étudiants étaient utilisés

L’obsession c’est de mettre la marque ou les produits de la marque en avant. C’est


leur seul et unique but, il faut qu’on fasse un lavage de cerveau aux personnes
présentes pour qu’elles soient baignés jour et nuit dans l’univers de la marque.

Quand on fait ça et qu’a cote on offre des activités positives, stimulantes, où il y’a de
l’adrénaline avec un contact : on imprime la marque avec toutes ses sensations

Il y’a aussi une irresponsabilité : pour eux il suffit d’arroser des 9h du matin jusqu’à
tard le soir et tout se passera bien -> pousse au risque et montre que c’est normal de
consommer de l’alcool toute la journée sans se soucier du lendemain et de l’impact
que cela peut avoir

Pas obliger de boire mais c’est extrêmement séduisant, tout est la gratuit, offert, à
volonté, on ne va pas s’en privé

Consommer avec modération :

L’intérêt du concept de modération c’est qu’il est vague, il est flou, chacun le perçoit
à sa manière, chacun se sent modérer, personne ne veut se classer dans la
catégorie de buveur à risque

Le concept de modération est intéressant pour les alcooliers : si on boit avec


modération on risque rien.

Ce message est faux, le message implicite la dedans est que les acteurs de santé
public sont des radicaux, ce sont des gens qui veulent qu’on ne boive plus du tout
donc nous on est des modérés, on prône la modération.
Cette modération c’est surtout le flou et une excuse pour ne pas modérer sa
consommations.

Alcool est toxic, la consommation sans risque n’existe pas : peut provoquer des
cancers de la bouche, de l’anus, tube digestif et l’œsophage ou encore le cancer du
seins chez la femme.

Entraine aussi des troubles psychiques : anxiété, dépression, perturbe le sommeil

Mais ça l’industrie ne vous en parlera jamais

Stratégie pour minoré les informations de santé public sur les risques de la
consommation d’alcool ; instilliez le doute sur les données de la science, produire
des études complaisantes, voire de fausses études, justement pour contrer
l’information scientifique objective de santé public.

Sur le site de la fédération des brasseurs belges, l’association professionnel du


secteur. Dans l’onglet santé nous pouvons y voir cette phrase : « Une consommation
modérée de bière peut avoir des effets bénéfiques sur la santé ».
Pour se justifier les brasseurs belges se réfèrent à une étude d’un institut scientifique
néerlandais. Ce même institut qui a été fondé et financé par des brasseurs
néerlandais. On y retrouve en trotre des sociétées tels que duvel ,abinev, heinken.
Certains des scientifiques qui ont fait cette études ont reçus de l’argent de l’ERAB
pour mener ces travaux de recherche. L’ERAB c’est la fondation de recherche sur
l’alcool. Une organisation qui a déjà été pointé du doigt car l’ERAB est financé par
les lobbies européens.

On dit que c mauvais mais pas pour les brasseurs belges ?

Veulent pas associer au cancer = même chose que le tabac en 80

Expérience a été faite : une classe d’élève de 11 à 12 ans.

Montrer des logos en enlevant le nom de la marque pour tester leurs connaissances
des marques.

L’objectif de cette expérience est de découvrir si des campagnes de pubs pour des
produits destinés à des adultes peuvent influencer le comportement de ces jeunes.

Pendant l’expérience les panels d’alcool vont particulièrement attirés les enfants.

Le discours officiel c’est : c’est pas notre public cible les enfants, donc ils
n’interprètent pas nos messages vu que ça ne leurs ai pas destinés.

Pourtant grâce à l’expérience :

1) association alcool = valeur positive. Alcool = plage, amusement, détente.


2) J’ai pas l’âge pour en consommer mais j’ai déjà envie d’en consommer . Ils créent
là déjà des petits consommateurs.

Évidemment les enfants ce n’est pas pour eux mais d’une part il y’a une
consommation avant l’âge légal et ça on ne peut pas le nier et d’autres part à 10 ans
ils se disent alcool = positif donc dès que je peux , dès que j’ai 16 ans j’en
consommerais

Les études sur l’impact de la pub sur les mineurs est unanime. Elle est capable
d’influencer leurs comportement, même si elle ne leur ai en théorie pas destiner.

La publicité accélère l’initiation à l’alcool et augmentent la consommation chez ceux


qui boivent déjà.

Enfin, je ne vous apprendrais rien en vous disant que l’alcool est partout en rue, télé
,radio ,ciné, stade de foot, clip des artistes.

Les alcooliers on compris un principe : pour être bu il faut être vu

En Belgique ce n’est pas nationale une loi qui réglemente la pub, c’est une
convention : un ensemble de règles écrits notamment par les agences de pubs, le
lobbies des vins et spiritueux et encore celui des brasseurs. Autrement dit c’est
l’industrie de l’alcool elle-même qui décide de ce qu’elle doit respecter.

Les pubs ne doivent par exemple pas encourager la consommation exagérer, ne pas
cibler les mineurs d’âges, ne pas associer l’alcool à la réussite sociale, sexuelle ou
aux performances sportives ou encore ne pas en faire une condition nécessaire pour
faire la fête.

Mais en y regardant de plus près beaucoup de publicité associent l’alcool à la fête et


la raison est plutôt simple. La convention telle qu’elle est écrite permet aux alcooliers
de faire ou dire ce qu’ils veulent.

La règle dit que ces boissons ne peuvent pas être la condition nécessaire pour
rendre le quotidien plus heureux ou pour créer une ambiance plus festive.

Le mot condition n’est pas du tout anodin : les gens en général vont comprendre que
fête et alcool ne peuvent pas être associer mais ce n’est pas ce que dit la
convention.
La convention dit que : on ne peut pas dire que sans alcool il n’y a pas de fête.

À force de baigner dans un univers où à chaque fois qu’on nous vend de l’alcool
c’est dans un contexte de fête : fête = alcool

Ces campagnes, ses pubs pour une drogue dont la science à établi un lien entre
consommation et cancer

Mm chose pour la cigarette

Il ne s’agit pas d’un combat contre l’alcool, contre un produit qui fait partie intégrante
de millions de citoyens.
Il s’agit plutôt d’un combat contre sa promotion parfois sans limites, capable
d’influencer les enfants, d’une lutte contre ces méthodes pour nous faire boire, d’une
bataille contre ces lobbies qui tentent de diminuer l’efficacité des lois ou tentent de
nous faire oublier les risques liés à sa consommation.

• Mettre en place des mesures de réduction des risques : eau dans les soirées,
alcolock (éthylotests antidémarrage) sur les voitures, tests à la sortie des
boîtes de nuit et des lieux de soirée, pair-aidance, comfrôle dans les camps
scouts et les autres activités, encadrement du lobby alcoolier, aide aux jeunes
pour renforcer leurs compétences psychosociales (arriver à rencontrer l'autre
sans boire)..
• Promouvoir le côté positif d'une consommation faible d'alcool: dire que c'est
possible et pourquoi pas labelliser certains événements où l'on boit de
manière raisonnable (cela rassurait les parents);
• Développer les aides à distance: par le biais des smartphones
• (TikTok, YouTube, sms, chat, ordinateur...) ;
• Obliger l'étiquetage nutritionnel sur les boissons alcoolisées : lUnion
européenne impose la mention des apports nutritionnels et la composition des
produits alimentaires, sauf pour les boissons alcoolisées ! À ces données
pourrait être ajouté le nombre d'unités standard d'alcool que contient le flacon,
afin de faciliter l'auto-éva-luation de sa consommation;
• Imposer des réglementations très claires en matière de publicité : en les
limitant, voire en les interdisant, et en les inscrivant dans un cadre européen,
car cette problématique n'a pas de frontières. Également en modifiant le
slogan des publicités pour les produits alcoolisés

En Belgique [Bruxelles) et en France * (Nantes), des dispositifs de réduction des


risques existent, appelés par exemple « coin safe ». Cela consiste en un espace
reculé, tenu par des étudiants formés, où les fêtards peuvent venir faire un break au
calme. Ils y trouvent de l'eau gratuite, des préservatifs, des bouchons d'oreille, des
gaufres et bien entendu des conseils de santé. Cet aménagement leur permet de
faire une pause dans leur consommation et répond aux prises de risques de non-
gestion de la consommation d'alcool (black-out, gueule de bois, etc.) vécues par les
étudiants. Lors des gros événements, les organisateurs complètent le dispositif par
un service de premiers secours professionnel.

L’alcool est un fléau banalisé duquel il est difficile de sortir. Dans le milieu
professionnel, le Règlement Général pour la Protection du Travail prévoit que nous
sommes responsables de notre sécurité et de celle de nos collègues. N’en serait-il pas
ainsi pour l’alcool ? Soyons responsables et aidons amis, famille et connaissances à
ne pas sombrer dans l’alcoolisme pour la sécurité et le bien-être de tous.

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