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LIBERTE HUMAINE ET REGNE DE DIEU

Dieu féconde notre liberté humaine, pour que chaque instant devienne un temps qui se mue
en éternité de Dieu, un instant vécu dans son règne, un instant vécu dans sa sainteté. Féconder
nos libertés, signifie que Dieu nous donne assez de lumière, de connaissance de foi, pour que
nous tendions à vivre notre vocation des personnes créées, pour être habitées par l’esprit de
Dieu, qui est amour de Dieu et qui est amour créateur. L’Esprit Saint fait de nous, des
personnes au service de l’amour c’est-à-dire qu’il nous fait participer au règne de Dieu, où sa
volonté devient notre volonté. La volonté de Dieu c’est son amour, œuvrer pour cette volonté,
c’est faire de la vie de Dieu notre vie, notre amour. Loin de la lumière de Dieu, loin de la
connaissance de la vie de Dieu, loin donc de la foi nos choix sont guidés par l’esprit du monde,
par l’égoïsme, la jalousie, l’orgueil, la cupidité des choix dépendants du règne du péché. Dans
ce règne, la division est le maitre mot, car le péché qui divise nous éloigne de l’unité, donc de
la vie qui est cette unité. Quand nos choix sont chargés d’égoïsme, ils sont corrompus, et ceci
avilit fausse nos libertés. La liberté de Dieu est manifestation de son amour, manifestation de
la vie, recherche de ce qui fait le bonheur commun.
Communier à l’amour, c’est vivre le règne de Dieu. Le péché c’est le fait de s’abstenir d’œuvrer
pour l’amour, pour le règne de Dieu, pour l’unité qui est joie commune. A chaque fois que
nous n’œuvrons pas pour ce règne, nous laissons Jésus souffrir dans sa soif des âmes, nous
attristons le Saint Esprit nous tournons le dos à la vie, à la vérité qui nous affranchit du faux.
La vérité qui nous rend libres de la liberté de Jésus, la liberté des enfants de Dieu. La vérité
vient de Dieu, nul ne peut la détenir que de Dieu, aucune personne ne peut détenir la vérité,
si l’Esprit qui est vérité ne l’habite pas. L’Esprit qui souffle en créant, en donnant la vie là où il
veut, en unissant les hommes divisés. Si tu veux être à l’image de celui, qui se manifeste dans
le corps de gloire, celui qui est l’image du père invisible mais qui se manifeste en son fils,
immole toi au feu du Christ, feu vivant qui brule pour le père, pour ses frères et sœurs, jusqu’à
s’immoler en sa passion. Christ est cet holocauste éternel qui fera de toi un torrent de
montagne, un torrent d’amour et de générosité qui se déversera sur l’humanité pour adoucir
les souffrances des hommes. Oui comme un torrent de montagne avide de cascades, éclatant
dans son impétuosité de se livrer, de se donner dans le royaume des eaux dans le cœur de
l’onde où, il ne vivra que pour l’océan, alors que ton âme soit insatiable du feu créateur pour
que tout feu étranger au désir d’aimer comme Dieu, au feu Divin, soit consumé en toi. Ainsi il
ne restera en toi que le feu de vivre pour le règne de Dieu. Laisse couler tes larmes de repentir,
laisse couler tes larmes qui disent, combien l’absence de Dieu en toi et dans le monde te fait
souffrir. Laisse couler tes larmes écume de l’Esprit Saint qui témoigne de son action
purificatrice. Larmes qui soutiennent ta supplication comme le fait ton jeûne : << Que ton
règne vienne ô mon Dieu>> laisse couler tes larmes qui disent l’envol de ton âme au sein de
la trinité. Pleure avec le nom de Jésus, que ce nom soit insatiable à ton cœur suave à ta bouche
avide pour ton esprit. C’est dans tes sanglots, que l’Esprit Saint viendra t’étreindre, lui qui fond
nos cœurs de granite. Pleure avec Marie au calvaire, pleure avec tous les amoureux de Jésus
qui souffrent parce que le Père aimable n’est pas aimé. Pleure avec Jésus qui pleure sur
Jérusalem qui tue ses prophètes ou sur toute l’humanité qui se plait à abandonner son Père.
Pleure en torrent de montagne et le feu divin consumera tout feu tout désir malsain en toi
comme nous aimons le dire. Il ne demeurera en toi que le feu, la soif, la faim d’être au service
du règne de Dieu. En tout instant en tout lieu tu murmureras inlassablement ces paroles de
vie : que ton règne vienne. Comme l’air qui rentre dans tes poumons, sois sûr que le règne de
Dieu entrera dans ton âme, pour être fécondée dans ta respiration intérieure de la vie de Dieu.
Ce Dieu, qui ne peut refuser son règne à quiconque le lui demande. Uni à Dieu, vivant de sa
lumière de sa connaissance c’est-à-dire de la foi, vivant de son espérance et de sa charité, tu
créeras autour de toi ces relations pour lesquelles Christ est mort, tu vivras de ces relations.
Tu enfanteras ainsi cette civilisation de l’amour de Dieu, qui est une humanité fidèle à son
Dieu contrairement à l’humanité infidèle d’Adam. Souviens-toi toujours que la foi te donne le
discernement, la charité te donne la nausée, l’aversion de faire du mal à Dieu et à l’homme.
La vie spirituelle, la vie en Dieu est une trame, une activité commune de Dieu et de l’orant,
Dieu met à la disposition de l’homme le temps et l’inspiration, l’homme remplit ce temps avec
des bonnes œuvres. Il fait de cette inspiration sa lumière, sa vie. Les bonnes œuvres sont la
manifestation de la charité. L’inspiration est la source de la foi où s’éclaire l’intelligence
humaine où elle s’élargit pour vivre dans la sainteté.
La mission du chrétien c’est : de substituer le règne de Dieu, le règne de paix d’amour au règne
du mal du péché de la violence, de la division du racisme, du tribalisme, de la division sociale,
pour que règne la justice au détriment de l’injustice. Voilà le tronc commun de la prière
chrétienne. L’expression de cette prière, qui transforme l’homme en lumière et amour de
Dieu. Celui qui ne combat pas toute division, renie Dieu qui est unité qui est vie. Reniant Dieu
il se renie. Quiconque prétend avoir la foi mais, qui ne manifeste pas l’amour de Dieu, qui se
met donc au service de la division est un imposteur. Il n’est pas libre n’étant pas dans la vérité.
Ne cesse jamais d’implorer le règne de Dieu afin de vivre dans la vérité comme Christ, comme
tous les saints.
Père chéri desserre cet étau horrible qui est notre indifférence vis-à-vis de toi. Indifférence
qui en fait, n’est autre que de la haine contre ce père que nous traitons de castrateur, qui
nous empêchant de vivre la vie à notre guise. Pour l’amour que Jésus a pour toi et pour nous,
délivre-nous de ce mal absolu, effrayant. Père nous ne sommes que des petits enfants
ignorant que loin de toi loin de tes commandement notre existence n’est qu’enfer n’est-ce
pas ce que nous vivons chaque jour. Fais-nous des fils dignes de ta confiance, des fils dociles
à l’instar de notre ainé Jésus.

Jean Michel MALONGA et le C.O.V.S

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