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Excellences,
Chers frères et soeurs,
Lorsque Monseigneur Roger Pirenne, archevêque de Bertoua et 1 er Vice-Président
de la Commission "Justice et Paix" de l'ACERAC m'a remis, il y a quelques mois, à
l'occasion de la visite ad limina de la Conférence Épiscopale Nationale du Cameroun,
l'invitation à participer à cette rencontre des Commissions "Justice et Paix" de la région
d'Afrique Centrale, il venait d'interpeller la sollicitude du Président du Conseil Pontifical
"Justice et Paix" pour l'un des partenaires de son Dicastère, à savoir les Églises des pays
de l'ACERAC que vous représentez ici.
Vous le savez bien, depuis que le regretté Pape Jean-Paul II, d'heureuse mémoire,
m'a rappelé de New York où j'avais passé 16 ans comme Observateur Permanent du
Saint-Siège auprès des Nations, en me nommant le 1 er octobre 2002 à la tête du Conseil
Pontifical "Justice et Paix", je n'ai encore pas pu assister, malgré des invitations en ce
sens, ni à une Assemblée plénière d'évêques de la région, ni à une rencontre des
Commissions "Justice et Paix" de cette partie du continent africain. Vous m'en offrez
aujourd'hui l'occasion en m'invitant à présenter le Compendium de la doctrine sociale de
l'Église,1 même si, en réalité, il n'est pas dans mes intentions de brûler les étapes.
1
Città del Vaticano, Libreria Editrice Vaticana, 2004 pour l'original italien, 2005 pour la traduction française.
2
L'idée d'un "Compendium" ou "abrégé" de l'enseignement social de l'Église est née
des aspirations des Églises locales, de celles d'Amérique en particulier 2, qui, à maintes
reprises, s'étaient adressées au Saint-Père et aux différents Dicastères de la Curie
Romaine, demandant une lumière et une inspiration pour leur engagement socio-pastoral.
Le document était attendu pour le Grand Jubilé de l'An 2000, mais il n'a finalement été
publié que le 25 octobre 2004, après une longue gestation de cinq ans, durant lesquels le
Conseil Pontifical "s'est prévalu… d'une vaste consultation, impliquant ses Membres et
ses Consulteurs, certains Dicastères de la Curie romaine, les Conférences épiscopales de
divers pays, des évêques, ainsi que des experts des questions traitées" (n° 7).
La deuxième partie, plus longue, traite des thèmes classiques de la doctrine sociale
en sept chapitres, dont le premier est consacré à la famille comprise à la lumière du
message biblique, et qui revêt une importance centrale pour la personne et pour la société
dont elle constitue la cellule vitale. Au nom de la vérité de l'homme, et donc d'une juste
anthropologie, le Compendium condamne les unions de fait, les unions homosexuelles,
les programmes d'aide économique destinés à financer des campagnes de stérilisation et
de contraception ou subordonnés à l'acceptation de telles campagnes, de même que le
clonage qui est contraire à la dignité de la procréation. On y souligne également la
responsabilité des parents dans l'éducation de leurs enfants, et une conception correcte
des rapports entre la famille et la société à partir de la subjectivité sociale de la famille,
c'est-à-dire le rôle de protagoniste que celle-ci peut et doit jouer dans la société.
Le Magistère insiste sur la nécessité de l'ordre moral qui comporte des principes
universels antérieurs au droit des États, comme l'unité du genre humain, l'égalité de tous
les peuples, le refus de la guerre, l'obligation de coopérer pour le bien commun, le respect
des engagements pris pour éviter que l'on fasse appel au droit de la force plutôt qu'à la
force du droit en cas de conflit. D'où la nécessité d'une autorité publique universelle qui
soit réglée par le droit, ordonnée au bien commun et respectueuse du principe de
subsidiarité.
La promotion de la paix fait l'objet du chapitre XI. La paix y est présentée comme le
fruit de la justice et de la charité, et la guerre comme l'échec de la paix. Le Compendium
insiste sur des relations de confiance réciproque entre les hommes afin de rendre
impensable le recours à la guerre. Toutefois, il ne nie pas l'existence de la violence et des
conflits et reconnaît l'usage de la force dans le cadre de la légitime défense dont il précise
3
Cf. Conseil Pontifical "Justice et Paix", Water, an essential element for life. A contribution of the Holy See to the
Fourth World Water Forum (Mexico City, 16-22 March 2006).
8
par ailleurs les conditions de licéité dans la ligne de l'enseignement du Catéchisme de
l'Église Catholique. En outre, le Compendium réaffirme le rôle du Conseil de Sécurité dans
le cadre du recours à la force, tout en invitant au respect des limites traditionnelles de la
nécessité et de la proportionnalité. Le Compendium condamne également le génocide et
invite à une évaluation correcte des conséquences de l'embargo sur les populations
concernées pour éviter que de telles sanctions ne constituent un instrument de punition à
l'égard d'une population entière. De même, le document plaide pour un désarmement
général, équilibré et contrôlé, lequel "doit s'étendre à l'interdiction d'armes qui infligent des
effets traumatisants excessifs ou qui frappent aveuglément, ainsi qu'aux mines
antipersonnel, un type d'engins de petit calibre, inhumainement insidieux, car ils
continuent à causer des dommages même longtemps après la fin des hostilités : les États
qui les produisent, les commercialisent ou les utilisent encore, assument la responsabilité
de retarder gravement l'élimination totale de ces instruments mortifères. La Communauté
internationale doit continuer à s'engager dans l'activité de déminage, en encourageant une
coopération efficace, y compris la formation technique, avec les pays qui ne disposent pas
de propres moyens spécifiques pour réaliser le déminage de leur territoire et qui ne sont
pas en mesure de fournir une assistance adéquate aux victimes des mines." (n° 510).
La troisième partie est très courte. Elle ne comporte qu'un chapitre intitulé doctrine
sociale et action ecclésiale, qui indique quelques pistes pour l'usage et la diffusion de
l'enseignement social de l'Église, restant sauves les particularités pastorales laissées au
sage discernement des évêques. Nous y reviendrons plus loin en parlant de laïcs.
4
CONGRÉGATION POUR L'ÉDUCATION CATHOLIQUE, Orientations pour l'étude et l'enseignement de la doctrine sociale
dans la formation sacerdotale, n° 8.
5
Ibidem.
11
et leur juste distribution, la paix et la guerre, la communauté fraternelle de tous les
peuples" (Ibidem).
6
JEAN-PAUL II, Exhort. apost. Pastores dabo vobis, n° 12.
13
c'est une manière différente d'être au cœur des choses du monde. Une façon
particulièrement profonde et précise, du fait que les personnes consacrées voient
les rapports sociaux et les questions économiques non pas seulement tels qu'ils
sont, mais aussi et surtout tels qu'ils seront et donc tels qu'ils devraient être.
En plus du dialogue qu'elle entretient avec la société et celui qui l'ouvre aux apports
d'autres savoirs, la doctrine sociale de l'Église se présente également comme "un
instrument efficace de dialogue entre les communautés chrétiennes et la communauté
civile et politique, un instrument apte à promouvoir et à inspirer des attitudes de
15
collaboration correcte et féconde, selon des modalités adaptées aux circonstances" (n°
534). Cela implique d'une part que le dialogue est toujours possible entre l'Église et la
communauté politique et que d'autre part ce dialogue n'est pas écrit ou fixé d'avance mais
qu'il se concrétise par des attitudes, des gestes et des modalités qui dépendent des
circonstances de lieu et de temps, voire de la nature des questions à considérer dans un
esprit de collaboration et non d'affrontement, collaboration qui doit être correcte et
fructueuse, c'est-à-dire respectueuse des parties au dialogue et de leurs prérogatives.
De façon particulière, "La doctrine sociale est un terrain fécond pour cultiver, au
plan œcuménique, le dialogue et la collaboration, qui se réalisent en différents domaines
sur une vaste échelle: la défense de la dignité des personnes humaines; la promotion de
la paix; la lutte concrète et efficace contre les misères de notre temps, comme la faim et
l'indigence, l'analphabétisme, la distribution non équitable des biens et le manque de
logements. Cette coopération multiforme augmente la conscience de la fraternité dans le
Christ et facilite le cheminement œcuménique" (n° 535). Il en est de même du dialogue
avec les frères Juifs qui se fait "à partir de la tradition commune de l'Ancien Testament…
pour construire ensemble un avenir de justice et de paix pour tous les hommes, fils de
l'unique Dieu" (n° 536). Le même souci du dialogue doit également caractériser la
rencontre du Christianisme avec l'Islam, le Bouddhisme, les religions traditionnelles
africaines et d'autres traditions religieuses du monde, en vue de "rechercher ensemble les
formes les plus opportunes de collaboration", en particulier pour la promotion de la paix et
du développement intégral de l'homme (cf. n° 537). Les Rencontres de prière qui se sont
tenues à Assise, le 27 octobre 1986 et le 24 janvier 2002, sont des initiatives orientées
vers le service de la promotion et du "témoignage efficace des valeurs communes à toute
la famille humaine" (n° 537).
Dans son Message pour la Journée mondiale de la paix 2002, après les attentats
du 11 septembre 2001, le Pape Jean-Paul II indiquait le chemin à suivre en déclarant:
"Les confessions chrétiennes et les grandes religions de l'humanité doivent collaborer
entre elles pour éliminer les causes sociales et culturelles du terrorisme, en enseignant la
grandeur et la dignité de la personne, et en favorisant une conscience plus grande de
l'unité du genre humain. Il s'agit là d'un domaine précis de dialogue et de collaboration
oecuméniques et interreligieux, pour que les religions se mettent d'urgence au service de
la paix entre les peuples" (n° 12). Et il n'est pas exagéré d'affirmer que la lutte pour les
droits humains, en particulier le droit à la vie, la promotion de la paix, de la justice sociale
16
et économique, ainsi que du développement seront dans un futur proche toujours plus au
centre du dialogue oecuménique et interreligieux. Dans la promotion de ces hautes
valeurs de l'humanité, les catholiques pourront et devront apporter leur contribution par
leur doctrine sociale.
Comme je l'ai dit plus haut, le chapitre XII du Compendium, intitulé Doctrine sociale
et action ecclésiale, offre quelques pistes pour l'usage et la diffusion de l'enseignement
social de l'Église, restant sauves les particularités pastorales laissées au sage
discernement des évêques.
Cette œuvre se concrétise dans la pastorale sociale, qui est "l'expression vivante et
concrète d'une Église pleinement consciente de sa mission d'évangéliser les réalités
sociales, économiques, culturelles et politiques du monde" (n° 524), une Église orientée
vers le témoignage sur la vérité de l'homme et proposant, à la suite de l'encyclique Pacem
in terris de Jean XXIII, les valeurs fondamentales d'une convivialité ordonnée et féconde,
fondée sur la vérité, la justice, l'amour et la liberté.
7
JEAN-PAUL II, Encyclique Centesimus annus, n° 5.
8
PAUL VI, Encyclique Populorum progressio, n° 81.
18
Le Compendium souligne également le rôle de la doctrine sociale dans les
institutions éducatives catholiques en vue d'une éducation à l'amour, à la justice, à la paix
et pour le mûrissement de la conscience des devoirs moraux et sociaux, avec une
référence particulière aux Semaines sociales des Catholiques, présentées comme "un
véritable laboratoire culturel où se communiquent et se confrontent des réflexions et des
expériences, où s'étudient les problèmes inédits et où sont identifiées de nouvelles
orientations pour l'action" (n° 532).
Outre la formation des fidèles laïcs, le Compendium évoque également celle des
prêtres et des candidats au sacerdoce, qui doivent approfondir la connaissance de la
doctrine sociale au cours de leur préparation ministérielle en vue d'une action pastorale
éclairée dans le domaine social. Le Compendium renvoie ici au document de la
Congrégation pour l'Éducation Catholique intitulé Orientations pour l'étude et
l'enseignement de la doctrine sociale de l'Église dans la formation sacerdotale, du 30
décembre 1988, qui contient des indications utiles en ce domaine.
Et qui donc est concerné par la pastorale sociale? C'est le peuple de Dieu dans ses
différentes articulations, aussi bien les chrétiens laïcs, individuellement ou en groupe, que
l'évêque comme premier responsable de l'engagement pastoral, les prêtres, les religieux
et les religieuses. Les prêtres soigneront les célébrations sacramentelles, en particulier
celle de l'Eucharistie et de la Réconciliation; ils devront également accompagner les
fidèles engagés dans la vie sociale et politique. Quant aux personnes consacrées, elles
sont appelées à donner des témoignages lumineux, spécialement face à la pauvreté, en
rappelant les valeurs de sainteté et d'engagement généreux au service du prochain.
Après ces considérations générales sur l'action pastorale dans le domaine social, le
Compendium aborde la question spécifique de l'engagement des fidèles laïcs (cf. n°s 541-
574), c'est-à-dire de tous les membres de l'Église à l'exclusion des membres de l'ordre
sacré et de l'état religieux.9 Leur identité naît et se nourrit des sacrements, en particulier
du baptême, de la confirmation et de l'eucharistie. Ils sont appelés à cultiver une
authentique spiritualité laïque loin du spiritualisme intimiste et de l'activisme social, en
9
Cf. CONCILE VATICAN II, Const. dogm. Lumen gentium, n° 3.1
19
cherchant à sanctifier le monde comme à la manière d'un ferment, c'est-à-dire de
l'intérieur, comme l'enseigne Vatican II. 10
L'objectif de la spiritualité du fidèle laïc est de combler l'écart entre la vie et la foi,
c'est-à-dire d'harmoniser ces deux pôles, en évitant qu'il y ait d'une part la vie dite
spirituelle, sans prise sur la réalité, et, d'autre part, celle dite séculière, sans aucune
motivation intérieure. Cette "synthèse entre foi et vie requiert un cheminement savamment
rythmé par les éléments qui qualifient l'itinéraire chrétien: la référence à la Parole de Dieu;
la célébration liturgique du mystère chrétien; la prière personnelle; l'expérience ecclésiale
authentique, qu'enrichit le service particulier de formation assuré par de sages guides
spirituels; l'exercice des vertus sociales et l'effort soutenu de formation culturelle et
professionnelle" (n° 546). L'aboutissement d'un tel processus requiert, à son tour, un agir
prudentiel: "La prudence rend capable de prendre des décisions cohérentes, avec
réalisme et sens de responsabilité quant aux conséquences de ses actions" (n° 548).
Un tel engagement des fidèles doit être vécu comme un service dans tous les
domaines de la vie sociale, à commencer par la promotion de la dignité humaine, laquelle
implique l'affirmation du droit inviolable à la vie de la conception à la mort naturelle, et le
respect de la liberté religieuse.
Une autre sphère qui est prise en compte dans cet abrégé de l'enseignement social
est celle de la culture, qui permet à l'homme d'être plus homme, comme affirmait Jean-
Paul II dans son Discours à l'UNESCO le 2 juin 1980. Il faudrait en particulier défendre les
droits culturels tels que le droit des familles et des personnes à une école libre et ouverte,
le droit à l'accès aux moyens de communication sociale, le droit à la recherche, à la
divulgation de la pensée, au débat et à la confrontation. Par ailleurs, le Compendium
10
Cf. ibid.
20
recommande une attention particulière au contenu de la culture, c'est-à-dire à la vérité. Il
s'agit de développer une anthropologie correcte, valorisant la dimension religieuse de la
culture, notamment dans le domaine de l'art. Dans ce domaine, la négation de la
dimension religieuse d'une personne ou d'un peuple entraîne la mortification de la culture,
voire sa disparition. Il en est de même des moyens de communication sociale qui doivent
respecter l'ordre moral et dont les fidèles laïcs - qu'ils soient professionnels ou simples
usagers de ces moyens - se serviront comme de possibles et puissants instruments de
solidarité.
11
Cf. JEAN-PAUL II, Encyclique Sollicitudo rei socialis, n° 36.
21
Une autre question importante qui est évoquée dans ce contexte est celle de
l'engagement des catholiques dans la perspective de la "laïcité" ou de la distinction entre
la sphère politique et la sphère religieuse. Le Compendium plaide pour une juste
compréhension de la laïcité et rejette l'opinion selon laquelle l'Église, avec son
enseignement social, empiéterait sur les prérogatives des gouvernements. De même, le
document magistériel évoque les expressions d'intolérance religieuse dues à une
mauvaise interprétation de la laïcité dans certaines sociétés démocratiques.
12
Cf. CONGRÉGATION POUR LA DOCTRINE DE LA FOI, Note doctrinale à propos de questions sur l'engagement et le
comportement des catholiques dans la vie politique (24 novembre 2002), n° 4; JEAN-PAUL II, Encyclique Evangelium
vitae, n° 73.
13
CONCILE VATICAN II, Const. past. Gaudium et spes, n° 43.
22
Excellences,
Chers frères et soeurs,
"Une démocratie authentique n'est possible que dans un État de droit et sur
la base d'une conception correcte de la personne humaine. Elle requiert la
réalisation des conditions nécessaires pour la promotion des personnes, par
l'éducation et la formation à un vrai idéal, et aussi l'épanouissement de la
«personnalité» de la société, par la création de structures de participation et de
coresponsabilité... Une démocratie sans valeurs se transforme facilement en un
totalitarisme déclaré ou sournois, comme le montre l'histoire"14.
14
JEAN-PAUL II, Encyclique Centesimus annus, n° 46.
23
A ces paroles de son vénéré prédécesseur Jean-Paul II, le Pape Benoît XVI a fait
écho quand, dans sa première Encyclique Deus Caritas Est, rappelant les grands
documents de la doctrine sociale de l'Église, "qui a été présentée de manière organique
dans le Compendium de la doctrine sociale de l'Église, rédigé par le Conseil pontifical
Justice et Paix" (n° 27), il affirme au n° 29 : "L'ordre juste de la société et de l'État est le
devoir essentiel du politique. Un État qui ne serait pas dirigé selon la justice se réduirait à
une grande bande de vauriens, comme l'a dit un jour saint Augustin: «Remota itaque
iustitia quid sunt regna nisi magna latrocinia?»". Des paroles fortes, certes, mais dont
l'intention profonde est de souligner la nécessité d'un ordre juste dans la société, un ordre
qui soit régi par des valeurs transcendantes conformes à la dignité de la personne et dont
aucun État ne peut disposer.
Excellences,
Chers frères et soeurs,
Mon vœu le plus ardent c'est que l'usage du Compendium, aussi bien dans ses
principes fondamentaux - dignité de la personne et de ses droits, valeur transcendante de
la vie, promotion du bien commun, solidarité et destination universelle des biens - , que
dans ses propositions d'engagement socio-pastoral des laïcs, vous aide à relever les défis
de la faim et de la pauvreté, des maladies pandémiques et des conflits, de l'éducation, de
24
la paix et de la réconciliation, du développement intégral de l'homme et de l'évangélisation
en profondeur du continent africain, que le Conseil Pontifical a inscrits parmi ses priorités
et sur lesquels les Pères du Synode réfléchiront lors de la deuxième Assemblée spéciale
pour l'Afrique du Synode des Evêques dont les Lineamenta viennent d'être publiés.