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PRESENTATION DU PROJET

Nous avons observé que la plupart des travaux de fin d’étude à la faculté Polytechnique plus
précisément ceux du département de chimie industrielle se focalisaient plus en métallurgie
chimique, ce qui a suscité notre attention quant à son apport pour le développement de la société
mais aussi de ses conséquences.

Bien que la République Démocratique du Congo soit riche en minéraux utiles plus encore le
Katanga, l’orientation de ces travaux vers la métallurgie seule a retardé le développement des
autres secteurs de la chimie industrielle ; tels que la chimie de base, la parachimie et même la
pharmacie.

Selon la publication du rapport de l’Office Congolaise de Contrôle de 2021 ayant trait aux
produits importés en République Démocratique du Congo, il stipule que plus de 95 pourcents
des produits issus de la chimie de base et de la parachimie sont importés de l’étranger. Ces
statistiques sont dues essentiellement à un manque d’exploration scientifique de ces secteurs,
ce qui défavorise la production locale en ayant pour conséquences, la flambée des prix de ces
produits, le chômage, etc.

Ces observations ont orienté les recherches de ce travail de fin d’étude vers la formulation qui
fait partie intégrante de la parachimie ; considérée comme l’une des subdivisions de la chimie
industrielle. En effet la parachimie regroupe des activités de transformation qui font appel à des
traitements physiques ou à des opérations de mélange et de conditionnement (R. Perrin et J.P
Scharff, 1995), portant ainsi le choix sur la formulation de la peinture à base de résine
glycérophtalique.

Bien qu’il y ait quelques entreprises de production de la peinture en RDC, les enquêtes
effectuées dans différents points de vente (quincailleries, magasins de produits chimiques, etc.)
à Lubumbashi qui est le chef-lieu de la province du Haut-Katanga et considéré à même temps
comme la capitale économique du pays, prouvent à suffisance qu’il y a un déficit en peintures
produites localement puisque en moyenne plus de 98 pourcents de ces peintures proviennent en
dehors du pays. D’où ce travail aura pour mission de formuler une peinture qui puisse être
scientifiquement acceptable et susceptible d’être commercialisée afin de répondre aux besoins

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de la société et décourager l’importation par la création d’une unité locale de production des
peintures.

Pour aboutir à une formulation rationnelle selon les objectifs fixés, le choix a été porté sur les
plans d’expériences qui sont une suite d’essais organisée à l’avance de manière à déterminer
l’influence de multiples paramètres sur une ou plusieurs réponses et apportent une solution
permettant de réduire considérablement le nombre d’expérience à réaliser par rapport aux
méthodes traditionnellement employées (Nkulu, 2012).

On dénombre plusieurs types de plans d’expérience dans lesquels les plans de mélanges font
partie et seront utilisés comme la méthode d’établissement et de préparation des mélanges dont
les facteurs d’études sont des proportions des constituants du mélange. Les proportions sont
considérées en termes de pourcentage massique de chaque constituant ; La somme de ces
proportions est toujours égale à cent pourcents, le pourcentage du dernier est imposé par la
somme des pourcentages de premiers composés du mélange (Goupy et Creighton, 2006).

Nous utiliserons le plan de mélanges centrés augmentés (Augmented Simplex-centroid designs)


du second degré pour un nombre réduit d’essais avec des réponses minimisant le plus possible
les erreurs. Voici les paramètres opératoires ou constituants répertoriés ainsi que leurs
proportions en pourcentage massique minimum et maximum : résine glycérophtalique (20%-
30%), le dioxyde de titane (15%-25%), le carbonate de calcium (10%-20%), le pétrole lampant
(45%-60%) (FIPEC-INRS, 2009).

L’application du plan de mélanges se fera en déconsidérant les proportions des additifs sur la
maille du plan des mélanges puisqu’ils entrent nombreux et souvent à de très faibles
proportions dans les formules.

Les critères d’évaluation des essais de la peinture sont : la densité (masse volumique), le temps
de séchage, le rendement, pouvoir couvrant, l’extrait sec, le temps d’écoulement (viscosité) et
la concentration pigmentaire volumique (déterminer la brillance de la peinture) (Walid, 2013).

Les essais au laboratoire seront réalisés dans les mêmes conditions opératoires pour y dégager
la meilleure formulation possible édictée par les plans d’expériences. Le travail se fera à
température ambiante et aux conditions de pression atmosphérique. Le temps de malaxage sera
de cinq minutes pour chaque essai.

Le logiciel Minitab est l’outil numérique utilisé pour l’exécution du plan de mélanges ; de la
préparation du plan d’essais jusqu’à l’évaluation des réponses.
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Le laboratoire de Chimie-Physique de la faculté Polytechnique/UNILU a été choisi pour nous
permettre de rendre possible la réalisation des essais de ce travail.

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