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Chapitre III : Etude des réseaux d’alimentation en eau potable Tableau (III.

Tableau (III.1) : Conduites utilisées actuellement dans les réseaux de distribution


Conduites en PEHD Conduite
nduite en fonte ductile

III.1 Introduction
Ce chapitre traite le dimensionnement des réseaux d’alimentation en eau potable dans le but
d’amener l’eau potable aux différentes catégories de consommateurs et à tous les points de
l’agglomération en quantité suffisante et avec des vitesses et des pressions acceptables. On donne ci-
après un aperçu sur les réseaux d’alimentation en eau potable, les modes de distribution et les Diamètre Epaisseur Epaisseur Epaisseur Longueur Diamètre Epaisseur Longueur

différents types de réseaux utilisés. On aborde par la suite les hypothèses et les différentes étapes de (mm) PN10 (mm) PN16 (mm) PN20 (mm) (ml) (mm) (mm) (ml)

calcul des réseaux de distribution. 16 / / / / 60 9 6


20 / 2 2.3 50 et 100 80 9 6
25 / 2.3 3 50 et 100 100 9 6
III.2 Description d’un réseau d’AEP
32 2 3 3.6 50 et 100 125 9 6
Un réseau d’eau potable est un ensemble de circuits hydrauliques qui permettent de
40 2.4 3.7 4.5 50 et 100 150 9 6
véhiculer l'eau potable depuis le réservoir jusqu'aux abonnés ou jusqu’aux différents consommateurs 50 3 4.6 5.6 50 et 100 200 9 6
avec des vitesses acceptables et des pressions suffisantes. L’eau est distribuée aux consommateurs 63 3.8 5.8 7.1 50 et 100 250 9 6
par des réseaux de conduites locaux, à l’intérieur de la zone à alimenter. Les principaux éléments 75 4.5 6.8 8.4 50 et 100 300 9 6

d’un réseau de distribution sont: 90 5.4 8.2 10.1 50 et 100 350 10 6


110 6.6 10 12.3 50 et 100 400 10 6
 Les réservoirs (voir le chapitre VI) ;
125 7.4 11.4 14 6 et 12 450 10 6
 Les conduites de différents diamètres et natures : les tuyaux utilisés actuellement dans les
the tanks 160 9.5 14.6 17.9 6 et 12 500 10 6
réseaux de distribution sont en Polyéthylène à Haute Densité (PEHD). Les diamètres
200 11.9 18.2 22.4 6 et 12 600 10 6
extérieurs disponibles sur le marché sont : 16, 20, 25, 32, 40, 50, 63, 75, 90, 110, 125, 160,
250 14.8 22.7 27.9 6 et 12 700 12 6.95
200, 250, 315, 400, 500 et 630mm. Pour les diamètres supérieurs ou égal à 400mm, on peut 315 18.7 28.6 35.2 6 et 12 800 12 6.95
utiliser des conduites en fonte ductile dont les diamètres disponibles sur le marché sont : 60, 400 23.7 36.3 44.7 6 et 12 900 12 6.95
80, 100, 125, 150, 200, 250, 300, 350, 400, 450, 500, 600, 800, 900, 1000, 1100, 1200, 1400, 500 29.7 45.4 55.8 6 et 12 1000 12 6.95

1500, 1600, 1800 et 2000mm (tableau III.1) ou en PRV (Polyester Renforcé de Fibres de 630 37.4 57.2 / 6 et 12 1100 12 8.19
1200 12 8.18
Verre) dont les diamètres disponibles vont jusqu’au 2600mm voir plus. Les conduites de
1400 16 8.17
distribution sont généralement enterrées sous le trottoir (pour éviter la traversée de la
1500 16 8.16
chaussée pour chaque branchement) à une profondeur allant de 1 à 1.5m à une distance
1600 16 8.16
d’environ 0.5m des autres lignes de VRD (conduites d’assainissement, câbles électriques et
1800 16 8.14
téléphoniques). Exceptionnellement pour les grands diamètres et pour les petites 2000 16 8.13
ruelles, les conduites peuvent être posées sous la chaussée.
 Les branchements : L’alimentation en eau des consommateurs se fait par des petites  LLes
es accessoires et les pièces spéciales : notamment les ccoudes,, les ttés et raccords,
raccords les
ramifications appelées branchements. Le diamètre de ces branchements est déterminé en réduction
réductions,, le vannes, les venteuse
venteuses, les poteaux d’incendie et les compteurs. Le tableau
fonction du débit nécessaire à l’alimentation de l’abonné. En général pour un abonné (II
(III.2) montre quelques exemples d’accessoires et de pièces spéciales susceptibles d’être
particulier on utilise le PEHD, DN 25mm. incorporées aux conduites du réseau de distribution.
Tableau (III.2
(III.2) : Exemples d’accessoires et pièces spéciales du réseau d’AEP  Une vanne d'arrêt est un organe de réseau qui sert à ouvrir ou fermer complètement la
Réseau de conduites en PEHD Réseau de conduites en Fonte section d'une conduite. Une vanne fermée permet, par exemple, de réaliser des travaux dans
la partie suivante du réseau. À la différence d'une vanne de régulation, une vanne d'arrêt ne
sert pas à réguler le débit et la pression mais juste à les stopper complètement. Avec une
vanne d'arrêt, il est possible d'isoler des parties du réseau pour différentes interventions
comme lors d'une fuite ou de travaux.
 Les ventouses sont des organes de protection du réseau contre la difficulté de remplissage
Coude 90° électro
électro-soudable
soudable Coude 90° avec deux brides
avec l’évacuation d’air qui se manifestent aux points hauts de la canalisation et contre la
mise en dépression lors de la vidange de la canalisation.
 Les poteaux d’incendie sont des dispositifs à mettre en œuvre pour alimenter les moyens des
services d’incendie et de secours. Ils sont alimentés à partir du réservoir par le réseau de
distribution d’eau sous pression. Le poteau d’incendie de DN 100, délivrant un débit de
120m3 pendant deux heures, est équipé d’un orifice de refoulement de 100 et de deux
Té électro
électro-soudable
soudable Té simple avec trois brides
orifices de refoulement de 65mm. Les poteaux d'incendies, afin d'être toujours opérationnels
en cas de nécessité, doivent être reliés au réseau d'eau dont les canalisations présentent un
diamètre d'au moins 100mm.
 Les compteurs sont des appareils installés dans le réseau de distribution à la fin des
branchements pour mesurer en continu la consommation d’eau des installations.

III.3 Systèmes refoulement – distribution d’eau


Raccord électro
électro-soudable
soudable à 4 voies Raccord à 4 vois (avec 4 brides)
Il existe deux systèmes de refoulement-distribution d’eau potable; le système à réservoir de
tête (système refoulement-distribution séparés RDS) et le système à injection directe dans le réseau
ou à contre réservoir (système refoulement-distribution confondus RDC). Les figures (III.1) et (III.2)
montre les deux systèmes RDS et RDC respectivement.

Réduction électro
électro-soudable
soudable Cône de réduction avec deux brides
R

Vanne Ventouse Poteau d’incendie Compteur Bache SP

Figure (III.1) : Système refoulement - distribution séparés


Quoi qu'il coûte au moins une fois et demie plus cher que le refoulement distribution confondus
RDC, le système refoulement distribution séparés RDS reste le plus utilisé en Algérie. Les raisons
Qsp QR R
essentielles suivantes peuvent être avancées: Bache SP

1. En refoulement distribution Séparés, la pression distribuée est stable et fonction seulement des
pertes de charge. Contrairement au refoulement distribution confondus, la pression peut varier
QR=Qsp-Qcons
parfois jusqu'à 1 bar de plus lorsqu'il y a pompage. Le RDS est également le meilleur choix technique
en ce qui concerne les pressions d'utilisation. Figure (III.2, b) : Système refoulement distribution confondus, heure de transit

2. Le changement de sens de l'eau dans une canalisation est toujours gênant, car il "remue"
inutilement le bio film qui se dépose le long des canalisations. La correction de potabilité due à ce 3. Lorsque la station de pompage est à l’arrêt ; le réservoir alimente le réseau, c’est l’heure de

changement de sens est souvent masquée par un surdosage complémentaire de chlore qui eux sont l’arrêt de la station de pompage.

surtout néfastes pour les premiers abonnés (ceux situés près du pompage).
3. Pouvoir intervenir sur une pollution détectée en zone de captage dans les réseaux RDS reste assez
QR R
facile si le temps n'est pas trop restreint (Fermeture du pompage et éventuellement vidange rinçage Bache SP

de la seule canalisation de refoulement). Ce ne sera pas de même en réseaux RDC puisque les
premiers abonnés auront déjà reçu la pollution s'il y a pompage. Ce réseau reste donc moins QR=Qcons
sécuritaire que le réseau RDS. Figure (III.2, c) : Système refoulement distribution confondus, heure de l’arrêt de la SP

Le système refoulement distribution confondus RDC (système à injection directe ou à contre 4. Lorsque la consommation est maximale (heure de pointe) et qu’un incendie se déclenche,
réservoir) est caractérisé par quatre cas comme le montre la figure (III.2). c’est l’heure de pointe + incendie.

1. Lorsque la consommation est maximale ; la station de pompage et le réservoir alimentent le


réseau, c’est l’heure de pointe. Qsp QR+Qinc R
Bache SP

Qsp QR R
Bache SP
Qcons=Qsp+QR+Qinc

Figure (III.2, d) : Système refoulement distribution confondus, heure de pointe + incendie


Qcons=Qsp+QR

Figure (III.2, a) : Système refoulement distribution confondus, heure de pointe


III.4 Types de réseaux de distribution
Le réseau de distribution peut prendre plusieurs schémas, qui seront choisis selon le type, la

2. Lorsque la consommation est faible ; la station de pompage alimente le réseau et le structure et l’importance de l’agglomération. Ces réseaux peuvent être maillés ou ramifiés. En
réservoir, c’est l’heure de transit. générale on utilise les réseaux maillés dans les zones urbaines et les réseaux ramifiés dans les
zones rurales. Le tableau (III.3) donne un aperçu sur ces deux réseaux et résume les avantages et
les inconvénients propres à chacun.
Tableau (III.3) : Aperçu sur les réseaux maillés et ramifiés
A. Réseau ramifié : L’eau circule dans les B. Réseau maillé: Dérive du réseau ramifié par la
tronçons dans un seul sens: des conduites connexion des extrémités des conduites R

principales vers les conduites secondaires. permettant une alimentation de retour.

Figure (III.3) : Réseau mixte


R R

Avantage Inconvénient Avantage Inconvénient


R
Economique et facile à Manque de sécurité Plus de sécurité (en Plus coûteux et plus
calculer. (en cas de rupture cas de rupture d’une difficile à calculer.
d’une conduite conduite il suffit de
principale tous les ’isoler et tous les
abonnés situés à l’aval abonnés situés à l’aval
seront privés d’eau). seront alimentés par Figure (III.4) : Réseau étagé
les autres tronçons)
avec une répartition
III.5 Hypothèses de calcul des réseaux de distribution
plus uniforme de
Le calcul hydraulique du réseau de distribution d’eau potable (diamètres et paramètres
pression et du débit.
hydrauliques) doit se faire à l’heure de pointe avec le débit max horaire après une estimation des
besoins réaliste et la plus précise possible.
On peut considérer également :
Les diamètres sont déterminés de façon à ce que les valeurs des vitesses dans tous les tronçons
soient comprises entre 0.6 et 1.2m/s car les vitesses inférieures favorisent les dépôts solides et les
Le réseau mixte lorsque ce dernier est constitué d'une partie ramifiée et une autre maillée
vitesses excessives favorisent les fuites.
permettant d’alimenter quelques zones isolées de l’agglomération (figure (III.3).
Le réseau d’alimentation en eau potable doit satisfaire une pression minimale de 10m (1 bar) aux
robinets les plus élevés. Il doit être calculé pour fournir les pressions, au sol, suivantes: 14m (1.4 bar)
Et le réseau étagé qui est constitué de réseaux indépendants, permettant d'éviter les hautes
pour le rez-de-chaussée, 18m (1.8 bar) pour un étage, 22m (2.2 bar) pour 2 étages, 26m (2.6 bar)
pressions au niveau des points bas en cas de reliefs accidentés et des dénivelés importantes. Un
pour 3 étages, 30m (3 bar) pour 4 étages, 34m (3.4 bar) pour 5 étages, 38m 3.8 bar) pour 6 étages,
réservoir intermédiaire permettant de régler les pressions au niveau des points bas du réseau doit
42m (4.2 bar) pour 7 étages, 46m (4.6 bar) pour 8 étages, 50m (5 bar) pour 9 étages, 54m (5.4 bar)
être installé (figure III.4).
pour 10 étages et 58m (5.8 bar) pour 11 étages. Le réseau de distribution doit satisfaire une pression
au sol maximale de 60m (6bar) pour limiter les fuites et les bruits générés par le coup de bélier. Ce ∆ = = 1.15 = 1.15 × × = (m) (III.1)
dernier est un phénomène de surpression qui apparait lorsqu’il y a une variation brusque de la 2 5
Avec R résistance de la conduite (s /m ), V vitesse d’écoulement (m/s) et Q débit véhiculé par la
vitesse, elle se traduit souvent par un bruit caractéristique et peut entrainer la rupture de la
conduite ou débit de calcul (m3/s).
canalisation. Si une telle pression devait se manifester il faut prévoir des réducteurs de pression ou
L
un réseau étagé. Pour les immeubles plus élevés les propriétaires se trouvent obliger d’installer dans
le sous-sol des sur-presseurs. x

R y
Après dimensionnement du réseau à l’heure de pointe, une vérification des caractéristiques A J
Qr+Qt Ligne de charge
hydrauliques (vitesses et pressions) devra être réalisée à l’heure de pointe plus incendie avec les
mêmes diamètres obtenus en ajoutant un ou plusieurs débits d’incendie (17l/s) aux points sensibles
du réseau. En cas d’incendie, l’extinction du feu ne doit pas entraver le bon fonctionnement du
réseau. Il faut vérifier alors que les vitesses dans tous les tronçons sont inférieures à 2.5m/s et que Qr X
les pressions au niveau des nœuds sont comprises entre 10 et 60m. On tient compte de plusieurs
Qt
incendies en même temps dans le cas d’une grande ville ou en cas de risques élevé d’incendie. Si les A
conditions de vitesse et de pression ne sont pas vérifiées, on modifie les diamètres de certains
tronçons, on change la position du réservoir ou on installe des réducteurs de pressions dans le réseau Figure (III.6) : Perte de charge dans un tronçon de distribution

de distribution et on recommence le calcul du début.


.
Le débit distribué sur AX vaut :
III.6 Principes de calcul des réseaux de distribution Le débit qui reste en un point X quelconque est :
Un réseau de distribution d’eau potable est un ensemble de tronçons délimités par des .
( )= − +  ( )= 1− + (III.2)
nœuds (réservoirs, croisement de conduites, prélèvements importants, changement de diamètre,
Supposons que ce débit reste constant le long d’une petite longueur dx, et que la résistance de la
extrémité du réseau). Dans un réseau d’eau potable, chaque tronçon de conduite est caractérisé par
conduite est R, la perte de charge correspondant à la longueur dx est:
deux débits (figure III.5):
= [ ( )] = 1− + (III.3)
 Un débit en route Qr consommé par les branchements raccordés à la conduite. Il est supposé
uniformément réparti le long du tronçon. ⇒ = 1+ − + +2 1− (III.4)
 Un débit d’extrémité qui doit transiter par la canalisation, noté Qt.
En intégrant l’équation (III.4), on obtient:
Qr
= + − + +2 − +
Qr+Qt Qt 3 2
A B ⇒ = + − + +2 −2 +
3 2

Figure (III.5) : Débits caractéristiques d’un troncon du réseau de distribution ⇒ = − ( + ) + ( + +2 ) +


3
⇒ = − ( + ) + ( + ) + (III.5)
Le long d’un tronçon de distribution AB (figure III.6), le débit est donc variable. Alors, à quel débit
faut-il calculer la vitesse et la perte de charge dans ce tronçon? Pour x = 0, y=0 d’où : c = 0
La vitesse et la perte de cherge sont calculées en utlilisant un débit de calcul Qc que nous allons Par ailleurs pour x = L, y = J et l’expression (III.5) s’écrira :

démontré ci-après. Rappelons tout d’abord que la perte de charge totale le long du tronçon AB est:
L'utilisation de l'expression (III.13) dans le calcul des réseaux de distribution suppose que l'on connaît
= − ( + ) + ( + )
3 les sens de l'écoulement dans tous les tronçons du réseau d’alimentation en eau potable ce qui vrai
⇒ = − − + + +2 pour un réseau ramifié. Mais pour un réseau maillé, l’utilisation de cette expression n’est pas justifié
3
⇒ = + + car on ne connaît pas, à priori, le sens de l'écoulement dans tous les tronçons du réseau, d'autant
3
⇒ = + + (III.6) plus qu’au cours du calcul par des itérations successives (voir plus loin), le sens de l'écoulement peut
s'inverser dans quelques tronçons. Pour simplifier le calcul des réseaux maillés, cette expression est
Puisque cette expression n'est pas d'utilisation commode, on se propose alors de chercher un débit alors remplacée par la formule (III.14), indépendante du sens de l'écoulement et tenant compte du
fictif (débit de calcul Qc), constant sur tout le tronçon, et qui donnerait une perte de charge débit moyen dans le tronçon:
équivalente à la dernière expression (III.6) : = + 0.5 (III.14)
= + + = (III.7) La figure (III.7) illustre les débits de calcul utilisés pour chaque type de réseaux de distribution

De l’expression (III.7), Qc peut s’écrire comme suit : (ramifié et maillé).

Qr
= + + = + + + = + + Qr+Qt Qt
3 4 12 2 12
A B
⇒ = + + > + (III.8)

Donc : > + 0.5 (III.9)


De la même expression (III.7), Qc peut s’écrire encore sous la forme suivante : 0.45Qr 0.55Qr 0.5Qr 0.5Qr
Qr+Qt Qt+0.55Qr Qt Qr+Qt Qt+0.5Qr Qt
2 2 − √3 A B A B
= + + = + + −
3 √3 3 √3
(a) (b)
2 − √3
⇒ = + −
√3 √3 Figure (III.7) : Débit de calcul dans un tronçon de distribution, (a) réseau ramifié, (b) réseau maillé

⇒ = + + < + (III.10)
√ III.7 Calcul d’un réseau ramifié
Donc: < + 0.57 (III.11) Le calcul d’un réseau ramifié se fait en partant de l’extrémité aval du réseau et en remontant de
Des deux expressions ((III.9) et (III.11), on peut conclure que : proche en proche jusqu’au réservoir de distribution. Les étapes de calcul sont les suivantes:
+ 0.5 < < + 0.57 (III.12) 1. Calcul du débit max horaire Qmaxh sortant du réservoir à l’heure de pointe comme montré dans le
En définitif, on peut prendre : = + 0.55 (III.13) chapitre II.
2. Calcul du débit en route total QrT (de consommation domestique) qui va être distribué sur les
L'utilisation de cette valeur du débit fictif Qc, supposé constant, reviendrait à remplacer le débit Qr différents tronçons du réseau :
consommé tout au long du tronçon AB par deux grands consommateurs: le premier, situé au nœud = − (l/s) (III.15)
amont A, qui consommerait 0.45Qr (c.à.d 45%) et le second, situé au nœud aval B, et qui Avec Qconc débits concentrés à des nœuds souvent isolés pour l’alimentation des zones d’élevage du
consommerait 0.55Qr (c.à.d 55%). On calcule alors le tronçon AB (vitesse et perte de charge) comme bétail et de volaille et des zones industrielles se trouvant à la périphérie de l’agglomération. Les
si il débitait un débit constant de Qt+ 0.55 Qr . débits d’arrosage des grands espaces verts peuvent aussi être considérés comme débits concentrés.
3. Calcul du débit spécifique Qsp (unitaire) : Dans le cas où on ne connaît pas les besoins en eau Formule de LECHAP  CALMON :
domestiques dans chaque tronçon du réseau à l’horizon d’étude, ce qui arrive souvent pour les = (m/ml) (III.22)
projets d’AEP, le calcul du réseau peut se faire en supposant que le débit en route total Q rT est
Avec CLC, M, N invariant (paramètres hydrauliques).
uniformément répartie sur l’ensemble des tronçons du réseau. Ceci explique pourquoi l’on fait appel
Les valeurs des coefficients CHW , CLC, M, N sont résumées dans le tableau (III.4) en fonction de la
au débit spécifique :
rugosité de la canalisation.
=∑ (l/s/ml) (III.16)
4. Calcul des débits en route Qr, nodaux Qn, de transit Qt et de calcul Qc dans chaque tronçon du Tableau (III.4) : Valeurs des coefficients CHW , CLC, M, N
réseau : Rugosité k (mm) k=2mm K=1mm K=0.1mm
= × (l/s) (III.17 CLC 1.863 1.601 1.1
M 2.0 1.975 1.89
Avec Li-i+1 Longueur du tronçon i-i+1.
N 5.33 5.25 5.01
Q = 0.55 ∑ Q . + 0.45 ∑ Q . + ∑Q (l/s) (III.18)
CHW 95.0 106 136
Avec ∑ Q . et ∑ Q . sommes des débits en route des tronçons reliés au nœud i des cotés
amont et aval, respectivement et ∑ Q somme des débits concentrés au nœud i. D’autres formules peuvent aussi être utilisées pour le calcul du coefficient de frottement f et par

Après calcul des débits aux nœuds par la méthode de répartition nodale, il est utile de vérifier que la conséquent les pertes de charge en utilisant la formule (III.1) de Darcy-Weisbach. Parmi ces formules

somme des débits aux nœuds est égale au débit max horaire de l’agglomération. on peut citer :
.
Le débit de calcul Qc dans chaque tronçon est ensuite calculé par la formule (III.13) : Q = Q + La formule de Coolebrook-white : = −2 + (III.23)
.
0.55Q (l/s) en partant de l’extrémité aval du réseau. Le débit de transit est déduit au fur et à mesure .
La formule d’Altchule : = 0.11 + (III.24)
qu’on remonte vers le réservoir. Il est en général nul, pour le dernier tronçon (sauf en cas d’existence
d’une zone d’élevage ou industrielle) et est égal à la somme des débits en route des tronçons aval La formule d’Achour-Bedjaoui : = −2 +
.
(III.25)
. .
plus la somme des débits concentrés aux nœuds aval:
Q = ∑Q . + ∑Q . (l/s) (III.19)
La formule de Saad Bennis : = 0.0055 1 + 2 × 10 + (III.26)

5. Choix du diamètre D qui permet d’écouler le débit Qc avec une vitesse comprise entre 0.60 et .
La formule de Swamee : = −2 . + (III.27)
.
1.2m/s dans chaque tronçon. Le diamètre minimum dans un réseau de distribution étant 50mm. Les
Avec k rugosité absolue de la canalisation, D diamètre intérieur et Re nombre de Reynolds :
vitesses d’écoulement sont calculées en fonction du diamètre et du débit de calcul Qc:
×
= (III.28)

v= (m/s) (III.20)
π
Avec  viscosité cinématique de l’eau (à 20°C, 10-6m2/s).
6. Calcul de la perte de charge avec Qc le long de chaque tronçon, en utilisant les abaques ou les
formules théoriques établies à cet effet. Les pratiques modernes du calcul des réseaux 7. Calcul de la charge hydraulique au niveau de chaque nœud du réseau de distribution. La charge au
d’alimentation en eau potable tendent de plus en plus à faire usage des formules de HAZEN WILIAMS nœud i+1 est déterminé en fonction de la charge au nœud i et de la perte de charge entre les nœuds
et LECHAP  CALMON pour le calcul des pertes de charge : i et i+1 en partant du réservoir et en descendant de proche en proche jusqu’à l’extrémité aval:
Formule de HAZEN WILIAMS : = − (m) (III.29)
.
= 10.69 . . (m/ml) (III.21) Avec charge au nœud i+1 (m) et harge au nœud i (m).
×
8. Calcul de la pression au sol au niveau de chaque nœud du réseau. La pression au sol au nœud i+1
Avec CHW coefficient de Hazen Wiliams
est déterminée en fonction de la charge au nœud i+1 et son l’altitude :
= − (m) (III.30)
Avec pression au sol au nœud i+1 (m) et ltitude du nœud i+1 (m).
JR-A
Les pressions au niveau des nœuds doivent être comprises entre 10 et 60m aux robinets les plus R
ZA+PA/ JA-B
élevés. Si non, on change la position du réservoir ou on installe des réducteurs de pressions dans le
Qc1 B
réseau de distribution et on recommence le calcul du début ou on opte pour un réseau étagé. Qmaxh Qn1 Qc1
9. Vérification des caractéristiques hydrauliques (vitesses et pressions) à l’heure de pointe plus A ZD+PD/
Qc2
incendie avec les mêmes diamètres obtenus en ajoutant un débit d’incendie (17l/s) au point sensible
E
+
du réseau (au point le plus défavorable là où la pression est faible, généralement au centre de Qmaxh=Qc1+Qc2+Qn1 Qc1 C
l’agglomération). On tolère dans ce cas des vitesses jusqu’à 2.5m/s. Concernant les pressions au sol, Qc1+Qc2=Qc3+Qn2
zA D Qn2
elles doivent être comprises entre 10 et 60m aux robinets les plus élevés. Si non d’autres actions Qc2 Qc2
JABCD-JAEFD = 0
Qc3
doivent être prises pour augmenter (surélever le réservoir) ou réduire (abaisser le réservoir ou zB
F
installer des brises charge) la/les pression(s) au sol avant de recommencer le calcul. Plan de référence
0 0

III.8 Calcul d’un réseau maillé Figure (III.8) : Lois des nœuds et des mailles pour un réseau maillés simple

Le calcul d’un réseau maillé consiste à déterminer les débits dans chacun des tronçons du
réseau avec leurs sens d’écoulement et à trouver les pertes de charges engendrées le long de chaque Les étapes de calcul sont les suivantes:

tronçon, c'est-à-dire les charges et les pressions au sol en chaque nœud du réseau. Une des 1. Calcul du débit max horaire Qmaxh sortant du réservoir à l’heure de pointe comme montré dans le

méthodes les plus utilisées dans le calcul des réseaux maillés est la méthode d’Hardy Cross. C’est une chapitre II.

méthode de résolution par itérations successives, conçue avant l’existence des moyens 2. Calcul du débit en route total QrT (de consommation domestique) qui va être distribué sur les

informatiques et encore utilisée depuis que ces moyens sont devenus accessibles à tous. Le calcul différents tronçons (quartiers) du réseau :

d’un réseau maillé par la méthode d’Hardy-Cross repose sur les deux lois de Kirchoff utilisées en = − (l/s) (III.33)

électricité, la loi des nœuds et la loi des mailles : Avec: Qconc: Débits concentrés en des nœuds précis de l’agglomération.

Loi des nœuds : Pour chaque nœud quelconque du réseau de distribution et pour un écoulement 3. Calcul du débit spécifique Qsp (unitaire) de la même façon que pour le réseau ramifié:

permanent, la somme des débits volumiques qui y entrent est égale à la somme des débits qui en =∑ (l/s/ml) (III.34)
sortent, et on écrit : 5. Calcul des débits en route Qr dans chaque tronçon du réseau et des débits nodaux Qn :
∑Q = ∑Q (III.31) = × (l/s) (III.35)
Ainsi, pour le nœud A (figure III.8) : Qmaxh=Qc1+Qc2+Qn1 ; pour le nœud D : Qc1+Qc2=Qc3+Qn2. Avec Li-i+1 Longueur du tronçon i-i+1.
Q = 0.5 ∑ Q + ∑ Q (l/s) (III.36)
Loi des mailles : Le long d’un parcours orienté est fermé (une maille) comprenant n tronçons, la
Avec ∑ Q somme des débits en route des tronçons reliés au nœud i (l/s) ;
somme algébrique des pertes de charge est nulle:
Après calcul des débits aux nœuds par la méthode de répartition nodale, il est nécessaire de vérifier
∑ =0 (III.32)
que la somme des débits aux nœuds est égale au débit max horaire de l’agglomération.
Ainsi pour le parcours ABCDEF, où l’orientation positive est donnée par le sens des aiguilles d’une
5. Se fixer une répartition provisoire du débit de pointe horaire Q maxh ainsi qu’un sens d’écoulement
montre et le sens d’écoulement est indiqué par des flèches JABCD-JAEFD = 0 car JA-D est la perte de
dans tout le réseau, tout en respectant la 1ère loi sur laquelle repose la méthode d’Hardy-Cross. Les
charge dans le tronçon ABCD et en même temps la perte de charge dans le tronçon AEFD (voir la
débits ainsi obtenus sont appelés débits de calcul provisoires Qc (Qc1, Qc2, et Qc3 dans la figure III.8).
figure III.8).
6. Choix des diamètres D permettant d’écouler les débits provisoire Qc avec une vitesse comprise 10. Correction des débits des tronçons des mailles en ajoutant Q1 aux débits des tronçons dont
entre 0.60 et 1.2m/s dans tous les tronçons du réseau. Les vitesses d’écoulement sont calculées en l’écoulement est dirigé dans le sens positif des aiguilles d’une montre et en retranchant Q1 des
fonction du diamètre et du débit de calcul Qc par l’expression (III.20). débits des tronçons dont l’écoulement est dirigé dans le sens négatif contraire.
7. Calcul de la perte de charge correspondante (avec Qc ) le long de chaque tronçon. 11. Si pour les nouveaux débits la 2ème loi n’est pas toujours vérifiée, il faudra de nouveau corriger les
8. Calcul de la somme algébrique des pertes de charge dans chaque maille. Par hypothèse, débits et refaire les étapes 6, 7, 8 et 9 jusqu’à ce que la correction du débit et la somme algébrique
l’orientation positive dans une maille est celle donnée par le sens des aiguilles d’une montre. des pertes de charge soient trop faibles et négligeables dans toutes les mailles. Pour ce faire dans un
Généralement la somme algébrique des pertes de charge le long d’un parcours orienté et fermé ne laps de temps court, plusieurs logiciels de calcul sont utilisés à savoir: Loop, Piccolo, Epanet,
peut pas être nulle dans toutes les mailles du premier coup, puisque la répartition initiale des débits WaterCAD, GHydraulics, ProNET Water Network Analysis et Porteau. On arrête les itérations lorsque:
est arbitraire. Une modification de la répartition initiale des débits Qc dans tous les tronçons |∆ | < et |∆ | <  (III.40)
s’impose donc, afin de rectifier les pertes de charge et vérifier la 2ème loi de la méthode d’Hardy-Cross Avec e précision sur les débits, pour le calcul manuel e0.5 l/s, pour le calcul par ordinateur e10-3l/s
(Σ J = 0). et  précision sur les pertes de charge, pour le calcul manuel 0.2m, pour le calcul par ordinateur on
9. Calcul de la correction du débit Q dans chaque maille en utilisant l’expression (III.39). Cette prend 10-3m.
expression peut être obtenue comme suit : 12. Dans le cas de deux mailles adjacentes, la conduite commune sera affectée par les deux
Prenons l’exemple simple de la figure (III.8). Le débit Qmaxh est décomposé arbitrairement en Qc1 et corrections des débits calculés pour les deux mailles affectées par leurs signes respectifs. Pour
Qc2 tels que Qmaxh=Qc1+Qc2+Qn1. Généralement JABCD-JAEFD  0 du premier coup, cherchons alors la l’exemple de la figure (III.9) ci-dessous, le débit initial Qc5 du tronçon GH est corrigé comme suit :
correction du débit Q1 qui permet d’équilibrer le réseau et satisfaire la loi de mailles JABCD-JAEFD = 0. Dans la maille I, le sens d’écoulement est négatif, la correction est alors -∆QI. Dans la maille II, le sens
La correction des débits à faire q1 et qui donnerait (Qc1+∆Q1) et (Qc2-∆Q1), doit conduire à: d’écoulement est positif, la correction est alors ∆QII. La correction du débit pour le tronçon GH et à
− = ( +∆ ) − ( +∆ ) =0 (III.37) l’itération k est donc :
En négligeant les termes ∆q12 on obtient : ∆ ( )
=∆ ( ) −∆ ( ) (III.50)
− +2 ∆ +2 ∆ =0

⇒ − + 2∆ ( + )=0
− R
⇒∆ =−
2( + )
B Qn2
Qc1
⇒∆ =− (III.38) Qmaxh
Qn1 Qc3
A Qn4
Qc2
Si JABCD-JAEFD<0, le débit Qc1 est alors insuffisant et il faut l’augmenter, c’est ce qui fait que Q1 est I +
H
Qn3 Qc5 Qc6
positif. E
I+ Qn6
C
Si JABCD-JAEFD>0, le débit Qc1 est alors trop important et il faut le diminuer, c’est ce qui fait que Q1 est Qc4
Qn5 II + Qc8

négatif. G D Qn8
Qc7 Qc9
En généralisant sur un conteur fermé (une maille) quelconque comprenant n tronçons et à l’itération
Qc10
F
k, on obtient: Qn7
∑ ( )
∆ =− (III.39) Figure (III.9) : Correction du débit pour tronçon commun de deux mailles adjacentes

( )
13. Calcul de la charge hydraulique et de la pression au sol au niveau de chaque nœud du réseau de
distribution en partant du réservoir et en descendant de proche en proche jusqu’à l’extrémité aval en R
utilisant les expressions (III.29) et (III.30). LR-1=2000m
14. Vérification des pressions au sol (entre 10 et 60m aux robinets les plus élevés);
15. Vérification des vitesses et des pressions au sol à l’heure de pointe plus incendie avec les mêmes 1
L1-2=800m
diamètres obtenus (vitesses entre 0.6 et 2.5m/s et pressions entre 10 et 60m aux robinets les plus 2 L2-3=600m
élevés). 3

16. Prendre les mesures nécessaires en cas où les vitesses (changement de diamètres) et les
Figure (III.11) : Exemple d’un réseau ramifié dont le nombre L3-4=500m
pressions au sol ne sont pas vérifiées (changement de la position du réservoir, installation de brises
total d’habitants est connu à l’horizon d’étude
charge dans le réseau de distribution ou opter pour un réseau étagé). 4

Exercice III.1
Exercice III.3
Pour le réseau ramifié montré dans la figure (III.10), les habitants constituent la seule catégorie de
Pour le réseau ramifié montré dans la figure (III.12) et pour les débits de consommation Q r montrés
consommation. Le nombre d’habitants à l’horizon d’étude est montré sur les tronçons du réseau.
sur les tronçons, faire le calcul du réseau si les côtes du terrain naturel des points R, 1, 2, 3 et 4 sont
En prenant une norme de consommation égale à 150l/j/hab, trouver les débits de consommation Q r
295m (cote du radier), 255m, 254m, 256 et 250m, respectivement. On considère qu’il n’y ait pas de
(débits de route) dans les tronçons 1-2, 2-3 et 2-4 et les débits nodaux Qn aux nœuds 1, 2, 3 et 4 à
branchements sur la conduite principale R-1 alimentant l’agglomération. On donne CHW= 130 et
l’heure de pointe. On donne = = =1.3.
Hmin=18m. La viscosité cinématique de l’eau à 20°C est ʋ = 10-6m2/s.
Tracer la ligne de charge (à l’heure de pointe) en indiquant clairement les pressions de service aux
R nœuds.

0 habitants

1
3840 habitants
2 2306 habitants
3
R

3840 habitants LR-1=2000m


Figure (III.10) : Exemple d’un réseau ramifié dont le nombre
d’habitants est connu pour chaque tronçon 4 L1-2=800m
1
= 10 /
L2-3=600m
2 =6/
3
Exercice III.2
Pour le réseau ramifié montré dans la figure (III.11), les habitants constituent la seule catégorie de Figure (III.11) : Exemple d’un réseau ramifié dont les débits de L3-4=500m
consommation. Le nombre total d’habitants à l’horizon d’étude est 12000 habitants. Il est supposé consommation sont connus (calculés à l’heure de pointe) à = 10 /

uniformément réparti sur l’ensemble du réseau. En prenant une norme de consommation égale à l’horizon d’étude 4
150l/j/hab, trouver les débits de consommation Qr (débits de route) dans les tronçons 1-2, 2-3 et 2-4
et les débits nodaux Qn aux nœuds 1, 2, 3 et 4 à l’heure de pointe. On donne =2.2.
Exercice III.4
Pour le réseau maillé montré dans la figure (III.13), les habitants constituent la seule catégorie de R
consommation. Le nombre d’habitants à l’horizon d’étude est montré sur les tronçons du réseau.
En prenant une norme de consommation égale à 150l/j/hab, trouver les débits de consommation Q r 200m 2
220m
(débits de route) dans les tronçons 1-2, 2-3, 3-4, 1-7, 7-6, 6-3, 6-5 et 5-4, et les débits nodaux Qn aux
600m
nœuds 1, 2, 3, 4, 5, 6, et 7 à l’heure de pointe. On donne = =1.30 et = 1.22 1
300m
3

7 280m
R 400m

400
4
2
1300hab 6
4300 hab
330m
1 450m
1500 hab
3
5
7 1700 hab
2400 hab Figure (III.14) : Exemple d’un réseau maillé dont le nombre total d’habitants est connu à l’horizon
2500 hab d’étude
4
6
Exercice III.6
2100 hab
2700 hab Pour le réseau maillé montré dans la figure (III.15) et pour les débits de consommation Qr montrés sur
les tronçons, faire le calcul du réseau si les côtes du terrain naturel des points R, 1, 2, 3, 4, 5, 6 et 7
5
Figure (III.13) : Exemple d’un réseau maillé dont le nombre d’habitants est connu pour chaque sont 146m (côte radier du réservoir), 110m, 98m, 94m, 90m, 98m, 96m et 92m,
tronçon respectivement. On considère qu’il n’y ait pas de branchements sur la conduite principale R-1
alimentant la région d’étude en question. On donne CHW= 130, n=4 étages et la viscosité cinématique

Exercice III.5 de l’eau à 20°C est ʋ = 10-6m2/s.

Pour le réseau maillé montré dans la figure (III.14), les habitants constituent la seule catégorie de Tracer approximativement la ligne de charge (à l’heure de pointe) en indiquant les pressions de

consommation. Le nombre total d’habitants à l’horizon d’étude est 18500 habitants. Il est supposé service aux nœuds. Etablir un schéma d’accessoires et des pièces spéciales.

uniformément réparti sur l’ensemble du réseau. En prenant une dotation de 150l/j/hab, trouver les
débits de consommation Qr (débits de route) dans les tronçons 1-2, 2-3, 3-4, 1-7, 7-6, 6-3, 6-5 et 5-4,
et les débits nodaux Qn aux nœuds 1, 2, 3, 4, 5, 6, et 7 à l’heure de pointe. On donne =2.06.
R

200m
2
Qmaxh= ? Qr=3.56l/s
220m 600m
Qr=9.7l/s
300m 1
Qr=4.85l/s 3
400m
7 Qr=6.47l/s 280m
Qr=4.53l/s
400m
Qr=6.47l/s 4
6

330m
450m
Qr=5.34l/s
Qr=7.28l/s

Figure (III.15) : Exemple d’un réseau maillé dont les débits de consommation sont connus (calculés à
l’heure de pointe) à l’horizon d’étude

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