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Principaux matériaux utilisés

1. L'acier
Les aciers utilisés pour la fabrication des canalisations des réseaux des bâtiments sont :

 l'acier "noir" ; il est caractérisé par une couche superficielle formée d'oxydes de fer de couleur noire
qui lui a donné son nom ; les tubes en acier noir sont utilisés uniquement dans des circuits fermés (de
refroidissement, de chauffage, etc.) ; les tubes en acier noir ne sont pas utilisés pour acheminer l'eau
potable ;
 l'acier galvanisé (immersion dans du zinc) est employé essentiellement à proximité des bâtiments et
dans les parties communes pour acheminer l'eau froide ;
 l'acier inoxydable est utilisé dès que l'on ne peut tolérer aucun risque de corrosion (agroalimentaire,
industrie pharmaceutique et en industrie chimique) ; les tubes en acier inoxydable peuvent être utilisés
pour l'eau froide et l'eau chaude sanitaire.

Diamètre nominal (mm) Extérieur  épaisseur (mm) Diamètre intérieur (mm)


15 21,3  2,3 16,7
20 26,9  2,3 22,3
25 33,7  2,9 27,9
32 42,4  2,9 36,6
40 48,3  2,9 42,5
50 60,3  3,2 53,9
65 76,1  3,2 69,7
80 88,9  3,2 82,5
100 114,3  3,6 107,1
125 139,7  4,5 130,7
150 168,3  4,5 159,3
200 219,1  5,9 207,3

Tableau 1 : Diamètres des tubes en acier

2. Le cuivre
Pour les canalisations de distribution d'eau sanitaire sous pression à l'intérieur des bâtiments, le cuivre est de
loin le matériau le plus couramment utilisé On distingue :

 le tube écroui, ou cuivre clair : il a subi un étirage mécanique qui réduit sa malléabilité, ce qui permet
d'en faire des tubes rigides pour les canalisations rectilignes ;
 le tube recuit, ou cuivre rouge : c'est un cuivre traité pour être malléable, ce qui permet de le former et
de le couder. Il se prête bien aux parcours sinueux et aux encastrements dans les murs. Ce tube est
vendu en couronnes.

Le cuivre est disponible dans le commerce dans les diamètres suivants (diamètre intérieur/diamètre extérieur) :
10/12-12/14-13/15-14/16-16/18-18/20-20/22-23/25-26/28-33/35-38/40-40/42-52/54.

Le cuivre est utilisé pour acheminer l'eau froide et l'eau chaude sanitaire.

3. Polyéthylène haute densité - PEHD


Le PEHD est une matière issue de la synthèse du pétrole. Les PEHD sont classés en fonction de leur résistance
à long terme notée MRS (Minimum Required Strength) exprimée en MPa. Les deux qualités de PEHD
disponibles sur le marché sont :
 le PE100 avec une résistance MRS = 10 MPa ; cette qualité constitue la dernière génération de PEHD
;
 le PE80 avec une résistance MRS = 8 MPa (PEHD 2ème génération). Il présente des propriétés
mécaniques nettement inférieures à celles d'un polyéthylène PE100.

Les tubes en polyéthylène sont dimensionnés pour une tenue à 50 ans à pression constante égale à la pression
nominale PN du tube et à 20°C. Le tube ne doit en principe pas être soumis à une pression supérieure à sa
pression nominale. Pour une pression nominale donnée, le rapport entre l'épaisseur et le diamètre d'un tube
reste identique sur l'ensemble des diamètres. Il est défini par l'appellation courante SDR

Figure 1 : Définition du SDR

Les tubes de PEHD utilisés pour acheminer l'eau froide sanitaire sont marqués par une bande de couleur bleue
(couleur jaune pour le gaz). Ils sont livrés en couronnes ou en barres de 6 à 12 m.

Le PEHD PN = 16 bars (SDR = 11) est disponible dans le commerce dans les diamètres donnés dans le tableau
2 ci-après.

Extérieur  épaisseur (mm) Intérieur (mm) Extérieur  épaisseur (mm) Intérieur (mm)
20  2 16 140  12,7 114,6
25  2,3 20,4 160  14,6 130,8
32  3 26 180  16,4 147,2
40  3,7 32,6 200  18,2 163,6
50  4,6 40,8 225  20,5 184
63  5,8 51,4 250  22,7 204,6
75  6,8 61,4 280  25,4 229,2
90  8,2 73,6 315  28,6 257,8
110  10 90 355  32,2 290,6
125  11,4 102,2

Tableau 2 : Diamètres des tubes PE100 - PN = 16 bars


4. Multicouche
Il existe principalement deux types de tube multicouche : le tube PEX/ALu/PEX et le tube PE-RT/Alu/PE-
RT.

Le tube PEX/Alu/PEX est constitué :

 d'une couche de polyéthylène réticulé appelé PEX ; le PEX est un type de polyéthylène ayant subi
un traitement qui permet d'améliorer la résistance aux hautes températures ;
 une couche d'adhésif pour une liaison entre l'aluminium et la matière plastique ;
 un tube aluminium soudé en continu qui permet la rigidité du tube, sa mémoire de forme et son
étanchéité à l'oxygène ;
 une nouvelle couche d'adhésif ;
 une nouvelle couche de PEX.

Le tube PE-RT/Alu/PE-RT est un tube composé de deux couches de PE-RT (polyéthylène résistant aux fortes
températures) enfermant un tube en aluminium. Les tubes multicouches se présentent en barres ou en
couronnes.

Le tube multicouche est surtout utilisé à l'intérieur des bâtiments (en remplacement du cuivre) pour acheminer
l'eau froide et l'eau chaude sanitaire.

Les diamètres les plus utilisés sont : 16 ×2 (Di = 12 mm) , 20 × 2 (Di = 16 mm), 26 × 3 (Di = 20 mm), 32 × 3
(Di = 26 mm), 40 × 3,5 (Di = 33 mm), 50 × 4 (Di = 42 mm) et 63 × 4,5 (Di = 54 mm).

5. Polychlorure de vinyle
Le polychlorure de vinyle ou chlorure de polyvinyle est un polymère thermoplastique de grande
consommation connue généralement sous le sigle PVC. Il est composé de deux matières premières : à 57 %
de sel et à 43 % de pétrole.

Le PVC Pression (PVC-P) est utilisé dans des applications de plomberie pour l'eau froide sanitaire. Fourni en
barres rigides de 4 ou 6 mètres généralement, l'assemblage s'effectue par joints à coller et pièces de
raccordement (tés, coudes, manchons, etc.…). Le polychlorure de vinyle surchloré (PVC-C), ou selon
l'acronyme anglais CPVC, est utilisé pour les réseaux d'eau chaude et d'eau froide. Les tubes PVC-P et PVC-
C PN = 16 bars sont disponibles dans le commerce dans les dimensions données dans le tableau 3.

Extérieur  épaisseur (mm) Intérieur (mm) Extérieur  épaisseur (mm) Intérieur (mm)
32  2,4 27,2 140  9,3 121,4
40  3 34 160  9,5 141
50  3,7 42,6 200  11,9 176,2
63  4,7 53,6 225  13,4 198,2
75  5,6 63,8 250  14,8 220,4
90  6,7 76,6 315  18,7 277,6
110  8,1 93,8 400  23,7 352,6
125  9,2 106,6 500  29,7 440,6

Tableau 3 : Diamètres des tubes PVC-P et PVC-C - PN = 16 bars


Les tubes PVC-P et PVC-C PN = 25 bars sont disponibles dans le commerce dans les dimensions données
dans le tableau 4.

Extérieur  épaisseur (mm) Intérieur (mm) Extérieur  épaisseur (mm) Intérieur (mm)
12  1,5 9 32 3,6 24,8
16  1,8 12,4 40  4,5 31
20  2,3 15,4 50  5,6 38,8
25  2,8 19,4 63  7,1 48,8

Tableau 4 : Diamètres des tubes PVC-P et PVC-C - PN = 25 bars


Dimensionnement dans les installations individuelles
1. Principes de la méthode
On vise ici les maisons individuelles et les appartements. Chaque appareil est affecté d’un coefficient suivant
le tableau 2.1.

Coefficient – Coefficient –
Appareils Installations Appareils Installations
Individuelles Individuelles
Baignoire  150 litres 3 Evier 2,5
3 + 0,1 par tranche de 10
Baignoire > 150 litres Urinoir 0,5
litres
Douche 2 WC avec réservoir 0,5
WC à usage collectif
Lavabo 1,5 1
(bureaux, école, etc.)
Machine à laver (linge,
Bidet 1 1
vaisselle)
Robinet de puisage 0,5 Lave mains 0,5

Tableau 5 : Coefficient par appareil

On effectue ensuite la somme de ces coefficients en suivant le réseau. Ensuite à l’aide de la courbe 2.1, on
détermine le diamètre minimal. Lorsque le total des coefficients est supérieur à 15, on ne peut appliquer cette
méthode : il y a lieu de calculer les diamètres comme pour les installations collectives (voir chapitre 3).

Figure 2 : Diamètres intérieurs minimaux en fonction de la somme des coefficients


Les diamètres intérieurs minimaux par type d'appareil sont donnés dans le tableau 6

Diamètres minimaux Diamètres cuivre Diamètre PVC


Appareils
(mm) (mm) (mm)
Baignoire 13 14/16 20  2,3
Douche 12 12/14 16  1,8
Lavabo 10 10/12 16  1,8
Bidet 10 10/12 16  1,8
Evier 12 12/14 16  1,8
Urinoir 10 10/12 16  1,8
WC avec réservoir 10 10/12 16  1,8
Machine à laver le
10 10/12 16  1,8
linge
Machine à laver la
10 10/12 16  1,8
vaisselle

Tableau 6 : Débit de base des appareils sanitaires

Remarque : Le branchement après le compteur est toujours en  20 au minimum.

2. Exemple 1 :
Calcul à l’intérieur d’un appartement type (cuivre)
3. Exemple 2 :
Calcul à l’intérieur d’un appartement 5 pièces (cuivre)
Dimensionnement dans les installations collectives
1. Principes de la méthode
On doit tout d'abord prédimensionner l'installation en introduisant la notion de débit probable et en faisant une
hypothèse réaliste sur la valeur de la vitesse de l'eau dans les canalisations. On en déduit les sections
provisoires des canalisations. Ensuite, en introduisant les pertes de charge, on vérifie l'installation.

1.1. Débit probable

Le débit probable dans un réseau de tuyauterie est le débit maximal estimé pour alimenter les appareils
raccordés à ce réseau. Il faut donc connaître le débit, dit de base, de ces appareils. Il faut aussi tenir compte
du fait que les appareils ne fonctionnent pas tous en même temps. C'est pourquoi, les débits de base sont
minorés à l’aide d’un coefficient appelé coefficient de simultanéité noté Y.

Débit probable = Débit de base (Tableau 8)  Y

Pour déterminer le coefficient de simultanéité Y (voir tableau 7), il faut compter tous les appareils sanitaires
y compris les machines à laver. Lorsqu’il est prévu une alimentation pour plusieurs machines à laver, une
seule de ces machines est prise en compte. Y est toujours supérieur à 0,03

Type de bâtiment Coefficient (X = nombre d’appareils installés)


Logements, Bureaux, Hôpitaux, Maisons de retraite, 0,8
Y=
Foyers de personnes âgées X 1
0,8
Hôtels, Etablissements scolaires, Foyers de travailleurs Y = 1,25 
X 1
Ecoles, Internats, Stades, Gymnases, Casernes, Cantines, 0,8
Y = 1,5 
Restaurants, Sanitaires publics X 1

Tableau 7 : Coefficient de simultanéité

Les débits de base (en l/s) sont donnés pour chaque appareil dans le tableau 8

Débit de base Eau froide


Appareils
en litres par seconde
Baignoire 0,33
Douche 0,20
Lavabo 0,20
Bidet 0,20
Evier 0,20
Urinoir 0,15
WC avec réservoir 0,12
Machine à laver le linge 0,20
Machine à laver la vaisselle 0,10

Tableau 8 : Débit de base des appareils sanitaires

1.2. Vitesse de l’eau

Une réduction de la vitesse engendre l’augmentation des diamètres, augmente le coût et diminue les nuisances
sonores. L’application d’une faible vitesse (< à 1 m/s) va donner des diamètres surdimensionnés, l’application
d’une vitesse importante (> 2 m/s) va réduire les diamètres et risque d’engendrer des bruits. Il faut donc trouver
un compromis. Pour les calculs courants, on retiendra :

 Tuyauteries éloignées des locaux (zone technique, sous-sol, vide sanitaire, caves) : 2 m/s
 Tuyauteries proches (colonnes montantes) ou dans les locaux : 1,5 m/s

Pour les installations demandant un niveau sonore réduit, on retiendra :

 Tuyauteries éloignées des locaux (zone technique, sous-sol, vide sanitaire) : 1,5 m/s
 Tuyauteries proches (colonnes montantes) ou dans les locaux : 1 m/s

Ces vitesses sont des vitesses maximales à ne pas dépasser.

1.3. Calcul des sections provisoires

On connaît le débit probable et les vitesses à respecter. Sachant que :

Q (m3/s) = V (m/s)  S (m²) avec S =  . D²/4,

D étant le diamètre, Q le débit probable, V la vitesse, il est possible de déterminer le diamètre à adopter, ainsi
que la vitesse réelle.


D=

1.4. Vérification de l'installation

On doit délivrer de l’eau avec une pression minimale, notée Pr au point le plus défavorisé de l’installation. Ce
point correspond en général au point de puisage le plus haut dans un bâtiment. Pour les logements, la pression
résiduelle doit être de 1 bar. A cette pression, la plupart des appareils sanitaires fonctionnent correctement
(robinetterie, machine à laver, robinet poussoir lavabo, etc.). Dans les cas exceptionnels, on pourra admettre
une pression résiduelle de 0,7 bars sans jamais descendre en dessous de cette valeur.

Remarque : Les équipements de plomberie sont conçus pour une utilisation optimale à 3 bars, mais ils fonctionnent de façon
satisfaisante jusqu'à environ 0,5 bar. La robinetterie, par exemple, peut fonctionner à 0,3 bars. Attention, certains
appareils ont besoin d’une pression plus importante pour fonctionner (adoucisseur, par exemple qui fonctionne
correctement à partir de 1,5 bars).

La pression d’entrée à l'entrée du bâtiment P est donnée par le service des eaux. Selon les normes
internationales, la pression dans les conduites publiques ne pourra être inférieure à 22 mètres de hauteur d’eau
(2,2 bars). A défaut d’informations, on prendra la pression de l'eau au bas de la construction égale à 3 bars (30
mètres d'eau).

On doit calculer les pertes de charge dans les canalisations qui mènent au point le plus défavorisé. Les pertes
de charge dans un réseau sont fonction du débit, de la vitesse de circulation, du diamètre des canalisations, de
la longueur des canalisations et des accessoires et équipements situés sur le réseau. Il existe trois types de
perte de charge :

 les pertes de charge linéiques JL produites par le frottement du fluide sur la paroi de la canalisation ;
Dépend du type de canalisation ; entre un matériau plastique (multicouche) et un matériau métallique
(cuivre), les pertes de charge linéiques vont être plus faible si j’utilise une tuyauterie en plastique
 les pertes de charge singulières JS dues aux accessoires (coudes, tés, robinetteries) montés sur la
tuyauterie ;
 les pertes de charge ponctuelles JR correspondant aux gros équipements (ballon ECS, chaudières,
compteurs, etc.) ; des valeurs moyennes sont données dans le tableau 9 ; pour des calculs plus précises
de JR, il est conseillé de prendre des valeurs données dans les documentations des fournisseurs.
Appareils en fonctionnement JR en mCE
Compteur 3
Adoucisseur (suivant le débit) 10 max
Ballon ECS 5
Echangeur à plaque (suivant le débit) 3à8

Tableau 9 : Quelques valeurs de JR

Les pertes de charge totales sont données par J = JL + JS + JR. On doit respecter la relation suivante :

P ≥ J + hg + Pr Pr = P - (J + hg)

hg est la hauteur géométrique en mètres de colonnes d’eau (mCE) (hauteur de mon appartement par rapport
au sol)

Si cette relation est vérifiée, les sections provisoires déterminées lors du prédimensionnement sont conservées.
Dans le cas contraire, on doit modifier les diamètres (on doit les augmenter) ou sinon installer un surpresseur.

J + hg + Pr est appelée la hauteur manométrique totale (HMT).

2. Pertes de charge linéiques


Elles se calculent à l’aide de la formule de Flamant : j =  . v1,75 D-1,25

D : diamètre intérieur (m)


j : perte de charge linéique (mCE/m)
v : vitesse de l’eau (m/s)
 : coefficient fonction de la température de l’eau ;  = 0,00092 pour l’eau froide (10 °C)

JL = j × L

Cette formule donne des résultats généralement surdimensionnés, la valeur de  étant surestimée. Celle-ci
dépend du matériau utilisé et de la température de l’eau.  = 0,00092 lorsque le matériau utilisé est métallique
(acier, cuivre),  = 0,00056 lorsqu’il s’agit du plastique.

Dans la pratique des calculs, on opte pour la valeur de  la plus élevée, soit  = 0,00092.

On peut également utiliser l’abaque de Flamant (figure 3) pour calculer les pertes de charges linéiques.
Figure 3 : Abaque de Flamant – Eau Froide

Connaissant deux éléments, par exemple le débit et la vitesse, il suffit de joindre avec une règle les points
représentant ces valeurs sur l’échelle verticale. Les deux autres éléments (perte de charge diamètre) se lisent
sur les échelles correspondantes à leur intersection avec la droite tracée entre les deux points connus.
3. Pertes de charge singulières
3.1. Présentation de quelques singularités

Organes de sectionnement

Dans les réseaux de tuyauteries, on emploie comme organes de sectionnement surtout des robinets à soupape,
des vannes à passage direct et des robinets à boisseau.

Figure 4 : Robinets Vanne et à boisseau

On distingue les robinets à soupape suivant la façon dont ils sont montés sur la tuyauterie (le type droit et le
type d’équerre) et suivant la position du siège de fermeture (le type droit et le type oblique). Ces robinets
permettent d’interrompre un circuit avec une bonne étanchéité. On les emploie surtout pour les petits
diamètres.

Figure 5 : Robinets à soupape

Les robinets vannes à passage direct ont sur les robinets à soupape l’avantage d’une moindre longueur (pertes
de charge plus faibles). Ils sont surtout utilisés pour les gros diamètres.

Clapet anti-retour
Un clapet anti-retour est un dispositif permettant de contrôler le sens de circulation d'un fluide quelconque. Il
permet le passage du fluide dans un sens et bloque le flux si celui-ci venait à s'inverser. Les principaux types
de clapet sont les suivants :

 à battant : il s'utilise sur conduite horizontale et/ou verticale ; il peut être utilisé même à faible
pression ;
 à clapet guidé : il est utilisé pour des débits importants ; il permet également d'éviter les coups de
bélier. Ce modèle de clapet est idéal en cas d'eaux chargées et agressives.

Figure 6 : Clapet de non-retour

Coudes

Dans les coudes, le rapport du rayon de courbure R au diamètre D est très important. Avec un grand rayon R,
les pertes singulières sont diminuées ; cependant, un grand rayon augmente la longueur du coude et par
conséquent les pertes par frottement. Le rapport R/D optimal se situe entre 2,5 et 3.

Changement de section

Les phénomènes d’écoulement et ainsi les pertes d’énergie dépendent essentiellement du fait que la section
de la conduite s’élargit ou se réduit dans la direction de l’écoulement et de plus que ce changement s’effectue
progressivement ou brusquement. Il est préférable que le changement de section soit progressif.

3.2. Calcul des pertes de charge singulières

Par ordre croissant de précision, on dispose de trois méthodes :

 la méthode des ratios,


 la méthode des longueurs équivalentes,
 la méthode utilisant la pression dynamique.
3.2.1. Méthode des ratios

Pour les calculs ne nécessitant pas une grande précision, il est admis de considérer la valeur des pertes de
charge singulières égale à 15% des pertes de charge linéiques. Il faut ajouter les pertes de charge ponctuelles.
C'est la méthode la plus utilisée pour les calculs de plomberie.

3.2.2. Méthode des longueurs équivalentes

Chaque accessoire de tuyauterie (coude, té, robinetterie, etc.) est remplacé par une longueur droite de même
diamètre dont la perte de charge est égale à celle de l’accessoire. Des valeurs moyennes sont données dans le
tableau 10

LA PRESSION =COEFFICIENT * LE DIAMETRE

Désignation Coefficient CLeq Désignation Coefficient CLeq


Robinet vanne à passage
9 Entrée de réservoir 21
direct
Robinet à boisseau 12 Sortie de réservoir 44
Té de passage
Robinet à soupape droit,
400 25
siège droit

Té de dérivation
Robinet à soupape, type
200 45
équerre

Té distributeur
Clapet de non-retour à
120 65
battant

Rétrécissement progressif
d/D = 0,8 1,1
Clapet de non-retour à d/D = 0,7 1,6
460
clapet guidé d/D = 0,6 2
d/D = 0,5 2,3
d/D = 0,4 2,5
Rétrécissement brusque
d/D = 0,8 5,5
d/D = 0,7 9
Coude 90° - R/D = 0,5 40
d/D = 0,6 12
d/D = 0,5 14
d/D = 0,4 16
Elargissement progressif
d/D = 0,8 1,9
d/D = 0,7 3,7
Coude 90° - R/D = 1,5 25
d/D = 0,6 5,6
d/D = 0,5 7,5
d/D = 0,4 9,5
Elargissement brusque
d/D = 0,8 4,5
d/D = 0,7 10
Coude 90° - R/D = 3 13
d/D = 0,6 17
d/D = 0,5 24
d/D = 0,4 30

Tableau 10 : Longueurs équivalentes


Utilisation du tableau 10 : Pour obtenir la longueur équivalente en mètres, il suffit de multiplier le diamètre
intérieur de l’accessoire en mètre par son coefficient CLeq. Par exemple, à une
vanne à passage direct de diamètre intérieur 150 mm correspond 0,15 m  9 = 1,35
mètres de longueur équivalente.

Comme dans la méthode des ratios, il faut ajouter les pertes de charge ponctuelles.

Cette méthode donne des résultats suffisamment précis pour répondre à la plupart des problèmes rencontrés
en plomberie. Elle est utilisée pour des cas complexes.

3.2.3. Méthode dynamique

Les pertes de charge singulières sont déterminées suivant la formule :


JS = 𝜁  (g = 9,81 m s-2)

Dans laquelle JS est la perte de charge singulière en mCE, v est la vitesse en m/s,  (dzêta) est un coefficient
propre à chaque accessoire,  est la masse volumique du fluide en kg/m3. C’est la méthode la plus précise.
Elle est rarement utilisée pour des calculs en plomberie.
Exemple de calcul : la méthode des longueurs équivalentes

1. Prédimensionnement

Il s'agit de calculer les diamètres dans les parties collectives.

Vous avez
un petit

immeuble qui contient 4 colonnes d’eau froide, vous avez une colonne A, une colonne B, une colonne C et
une colonne D et pour chaque colonne vous avez 4 appartements :
 3 Appartements type (4 pièces) : lavabo, évier, baignoire, WC avec réservoir, lave-linge
 Appartement 5 pièces : 2 lavabos, évier, baignoire, douche, 2 WC avec réservoir, lave-linge
On va utiliser le cuivre : réseau en cuivre – Diamètres disponibles : 14/16-20/22-26/28-33/35-40/42
Pertes de charge du compteur d’eau : 2 mCE.
La pression d’entrée est de 3 bars. Pr = 1 bar.
La première chose, dans le schéma, vous avez l’entrée de l’eau qui se passe à droite

1- Déterminer le logement le plus éloigné et le plus élevé

Il faut commencer par choisir le logement le plus éloigné de l’entrée d’eau (le plus défavorisé) : on va faire le
dimensionnement selon ce qu’on appelle le chemin critique
Dans notre cas, l’appartement le plus éloigné se situe du niveau 3 au niveau de la colonne A (le point le
plus défavorisé se trouve en haut du tronçon 1A)

Le chemin critique, c’est à partir de l’entrée d’eau, on passe par les tronçons CD-BC-AB-4A-3A-2A-1A
 Le tronçon 1A va alimenter l’appartement type du dernier étage
 Le tronçon 2A va alimenter l’appartement type du N2 et l’appartement type du N3
 Le tronçon 3A va alimenter 2 appartements du N2 et N3 et les 5 pièces du niveau 1
 Le tronçon 4A va alimenter 3 appartements du N0, N2 et N3 et les 5 pièces du niveau 1
 Le tronçon AB va alimenter 3 appartements du N0, N2 et N3 et les 5 pièces du niveau 1 (comme 4A)
 Le tronçon BC va alimenter 8 appartements
 Le tronçon CD va alimenter 12 appartements
 Le tronçon G va alimenter tout l’immeuble (16 appartements)
Dans le tableau de calcul, on commence par écrire les codes tronçon dans la première colonne
Dans la deuxième colonne, on va calculer le débit de base selon ce tableau

Débit de base Eau froide


Appareils
en litres par seconde
Baignoire 0,33
Douche 0,20
Lavabo 0,20
Bidet 0,20
Evier 0,20
Urinoir 0,15
WC avec réservoir 0,12
Machine à laver le linge 0,20
Machine à laver la vaisselle 0,10
Tronçon 1A :
a. Débit de base :
Débit de base = débit lavabo (0.2) + débit évier (0.2) + débit baignoire (0.33) + débit WC avec réservoir (0.12)
+ débit lave-linge (0.2) = 1.05 l/s

b. Coefficient de simultanéité
Pour le coefficient de simultanéité on va utiliser cette formule (logement) :

,
Y=
√    

c. Débit probable :
Débit probable = débit de base × Y

d. Vitesse :
Les vitesses dans les tronçons horizontaux seront prises égales à 2 m/s (peu de nuisances sonores) (AB ; BC ;
CD) ; les vitesses dans les tronçons verticaux seront prises égales à 1,5 m/s (1A ; 2A ; 3A ; 4A)

e. Ø calculé
On calcule le diamètre en utilisant cette formule :


D=

f. Vitesse réelle :

On fait recalculer la vitesse réelle

4Q
V=
πD
Avec D est le diamètre adopté
Débit de base Nombre Débit probable Vitesse  calculé  adopté Vitesse réelle
Tronçon Y
(l/s) d'appareil (l/s) (m/s) (mm) (mm) (m/s)
1A 1,05 5 0,400 0,42 1,5 18,88 20 1,34
2A 1,05 + 1,05 = 2,10 5+5 = 10 0,267 0,56 1,5 21,80 26 1,05
3A 2,1+ 1,57 = 3,67 10 + 8 = 18 0,194 0,71 1,5 24,59 26 1,34
4A 3,67 + 1,05 = 4,72 18 + 5 = 23 0,171 0,81 1,5 26,14 26 1,52
AB 4,72 23 0,171 0,81 2 22,64 26 1,52
BC 4,72 + 4,72 = 9,44 23 + 23 = 46 0,119 1,13 2 26,77 33 1,32
CD 9,44 + 4,72 = 14,16 46 + 23 = 69 0,097 1,37 2 29,57 33 1,61
G 14,16 + 4,72 = 18,88 69 + 23 = 92 0,084 1,58 2 31,75 33 1,85

Tableau 1. : Exemple - Prédimensionnement

Figure 1 : Exemple - Diamètres provisoires

On a calculé les sections provisoires et non les sections définitives, donc maintenant il faut vérifier que ces
sections provisoires donnent un bon résultat donc on va vérifier que la pression de l’eau au point le plus
défavorisé est correcte

2. Calcul des pertes de charge

On utilisera la méthode des longueurs équivalentes. Le calcul est résumé dans le tableau 2
Tronçon Singularité Longueur équivalente Total
Coude 90° R/D = 1,5 25  D
1A Robinet boisseau 12  D 497  D
Clapet AR Guidé 460  D
2A Té de passage 25  D 25  D
3A Té de passage 25  D 25  D
Té de passage 25  D
4A 34  D
Vanne Passage Direct 9D
AB Coude 90° R/D = 3 13  D 13  D
BC Té de passage 25  D 25  D
CD Té de passage 25  D 25  D
Coude 90° R/D = 1,5 25  D
Coude 90° R/D = 1,5 25  D
Robinet boisseau 12  D
G 559  D
Robinet boisseau 12  D
Clapet AR Guidé 460  D
Té de passage 25  D
Tableau 2 : Exemple - Longueurs équivalentes

Le calcul des pertes de charge est donné dans le tableau 3

Pertes de
Longueur du Longueur Longueur J S + JL
Débit probable Diamètre Vitesse charge J S + JL Hauteur
Tronçon Réseau Equivalente Totale + hg
(l/s) (mm) (m/s) linéiques (mCE) (mCE)
(m) (m) (m) (mCE)
(mCE/m)
1A 0,42 20 1,34 4,00 9,94 13,94 0,203 2,83 3 5,83
2A 0,56 26 1,05 3,00 0,65 3,65 0,097 0,35 3 3,35
3A 0,71 26 1,34 3,00 0,65 3,65 0,147 0,54 3 3,54
4A 0,81 26 1,52 1,80 0,88 2,68 0,183 0,49 1,8 2,29
AB 0,81 26 1,52 8,00 0,34 8,34 0,183 1,52 0 1,52
BC 1,13 33 1,32 6,00 0,83 6,83 0,106 0,72 0 0,72
CD 1,37 33 1,61 8,00 0,83 8,83 0,150 1,32 0 1,32
G 1,58 33 1,85 7,00 18,45 25,45 0,192 4,89 2 6,89
S/Total 25,47
Compteur 2
Total 27,47

Tableau 3 : Exemple - Pertes de charge

Tronçon 1A
a. Longueur du réseau :
Il faut regarder le schéma
Longueur = 3 mètres (vertical) + 1 mètre (horizontal) = 4 mètres
b. Longueur équivalente :
Leq = 497 × D avec D = 20 mm  Leq= 497 × 0.02 = 9.94 m

c. Longueur totale :
Longueur totale = longueur du réseau + longueur équivalente
= 9.94 + 4 = 13.94 mètres

d. Pertes de charge linéiques j :


On utilise la formule de FLAMANT :

j =  . v1,75 D-1,25 ;  = 0,00092


e. JS + JL

On multiplie j par la longueur totale

f. Hauteur :

C’est la différence d’hauteur pour tronçon 1A = hauteur du point le plus élevé – la hauteur du point le moins
élevé = 3 mètres

C’est la méthode de longueurs équivalentes, il transforme la singularité en une longueur équivalente


On passe maintenant à une vérification :
P est la pression à l’entrée du bâtiment
Pour les logements, la pression résiduelle doit être de 1 bar

On trouve J + hg + Pr= 37,47 mCE > P = 3 bars. Si l’on veut obtenir une pression résiduelle de 1 bar au
minimum, il faut apporter des modifications au réseau (voir tableau 4).

Pour diminuer la pression il faut augmenter le diamètre de canalisation, lorsque vous diminuez un diamètre
il aura plus de frottement donc plus il y a de perte de charge

Pertes de
Longueur du Longueur Longueur J S + JL
Débit probable Diamètre Vitesse charge J S + JL Hauteur
Tronçon Réseau Equivalente Totale + hg
(l/s) (mm) (m/s) linéiques (mCE) (mCE)
(m) (m) (m) (mCE)
(mCE/m)
1A 0,42 26 0,79 4,00 12,922 16,92 0,058 0,99 3 3,99
2A 0,56 26 1,05 3,00 0,65 3,65 0,097 0,35 3 3,35
3A 0,71 26 1,34 3,00 0,65 3,65 0,147 0,54 3 3,54
4A 0,81 26 1,52 1,80 0,884 2,68 0,183 0,49 1,8 2,29
AB 0,81 40 0,64 8,00 0,52 8,52 0,024 0,20 0 0,20
BC 1,13 40 0,90 6,00 1 7,00 0,042 0,30 0 0,30
CD 1,37 40 1,09 8,00 1 9,00 0,060 0,54 0 0,54
G 1,58 40 1,26 7,00 22,36 29,36 0,077 2,26 2 4,26
S/Total 18,47
Compteur 2
Total 20,47

Tableau 4 : Exemple - Pertes de charge (réseau modifié)

On trouve J + hg + Pr= 30,47 mCE très légèrement supérieur à P = 3 bars. Cependant, on peut accepter ce
dimensionnement.

Calculons la pression disponible Px au point le plus défavorisé. On a :

J + hg + Px= P = 3 bars  Px = 30-20,47 = 9,53 mCE


Exemple de calcul : la méthode des ratios

Le réseau de la figure ci-dessous alimente des appartements. Chaque appartement dispose de 2lavabos, d'un
évier, d'une baignoire, d'une douche, de 2 WC (avec réservoir) et d'une machine à laver le linge. Le réseau
est exécuté en acier galvanisé. La vitesse dans les tuyauteries horizontales sera prise égale à 1,5 m/s, la
vitesse dans les tuyauteries verticales sera prise égale à 1 m/s. Les compteurs sont placés à l'entrée de
chaque appartement et ont une perte de charge de 3 mCE. La pression d'entrée d'eau (en A) est de 30 mCE.

1. Déterminer le débit de base pour chaque appartement


2. Effectuer un prédimensionnement de l'installation
3. En appliquant la méthode des ratios pour l'estimation des pertes de charge singulières, calculer la
pression disponible au point le plus défavorisé

Diamètres disponibles

Extérieur  épaisseur (mm) Diamètre intérieur (mm)


33,7  2,9 27,9
42,4  2,9 36,6
48,3  2,9 42,5
Débit de base

Débit de base Eau froide


Appareils
en litres par seconde
Baignoire 0,33
Douche 0,20
Lavabo 0,20
Evier 0,20
WC avec réservoir 0,12
Machine à laver le linge 0,20
Corrigé

1. Débit de base

Débit de base Eau froide Quantité Débit total


Appareils
(en litres par seconde) (en litres par seconde)
Baignoire 0,33 1 0.33
Douche 0,20 1 0.2
Lavabo 0,20 2 0.4
Evier 0,20 1 0.2
WC avec réservoir 0,12 2 0.24
Machine à laver le linge 0,20 1 0.2

Débit de base par appartement :1,57 litres/seconde

2. Prédimensionnement

Débit de base Nombre Débit probable Vitesse  calculé  adopté Vitesse réelle
Tronçon Y
(l/s) d'appareil (l/s) (m/s) (mm) (mm) (m/s)
2_3 1.57 8 0,302 0,47 1 24.59 27.9 0.78
1_2 1,57 + 1,57 = 3.14 8+8 = 16 0,207 0,65 1 28.74 36.6 0.62
0_1 3.14+ 1,57 = 4.71 16 + 8 = 24 0,167 0,79 1 31.63 36.6 0.75
D0 4.71 + 1,57 = 6.28 24 + 8 = 32 0,144 0,9 1 33.9 36.6 0.86
CD 6.28 32 0,144 0,9 1.5 27.68 36.6 0.86
BC 6.28 + 3.14= 9,42 32 + 16 = 48 0,117 1,1 1.5 30.55 36.6 1,04
AB 9,42 + 4.71= 14,13 48 + 24 = 72 0,095 1,34 1.5 33.75 36.6 1,28

3. Perte de charge

J S + JL
Débit probable Diamètre Vitesse Longueur 1,15×j J S + JL Hauteur
Tronçon + hg
(l/s) (mm) (m/s) (m) (mCE/m) (mCE) (mCE)
(mCE)
2_3 0,47 27.9 0.78 3,00 0,06 0,18 3 3,18
1_2 0,65 36.6 0.62 3,00 0,028 0,09 3 3,09
0_1 0,79 36.6 0.75 3,00 0,04 0,12 3 3,12
D0 0,9 36.6 0.86 2,00 0,051 0,1 2 2,1
CD 0,9 36.6 0.86 20,00 0,051 1,01 0 1,01
BC 1,1 36.6 1,04 12,00 0,071 0,86 0 0,86
AB 1,34 36.6 1,28 8,00 0,101 0,81 0 0,81
S/Total 14,16
Compteur 3
Total 17,167

On trouve J + hg = 14,16 + 3 =17,167 mCE

J + hg + Pr= 27,16 mCE < P=30 mCE

La pression résiduelle est égale à environ 1,3 bars pour le point le plus défavorable (acceptable)
PREDIMENSIONNEMENT
Q base : Donnée direct ou bien en fonction des appareils ; Q probable = Q base .Y ;
Y = 0,8/(X-1)1/2 [Pour : Logements, bureaux, hôpitaux, foyer de personnes âgées]
Y = 1,25 . 0,8/(X-1)1/2 [Pour : Hôtels, établissements scolaire, foyer de travailleurs]
Y = 1,5 . 0,8/(X-1)1/2 [Pour : Stade, gymnase, internats, casernes, cantines, restaurant, sanitaires publics]
Tuyauteries éloignées des locaux Calculs courants V supposée = 2 m/s
(zone technique, vide sanitaire, sous-sol, cave ...) Niveau sonore réduit V supposée = 1,5 m/s
Tuyauteries proches des locaux Calculs courants V supposée = 1,5 m/s
(colonnes montantes) Niveau sonore réduit V supposée = 1 m/s
3 1/2
D calculé [m] = [4 . Q probable[m /s] / π . V supposée ] ; D adopté : selon les diamètres intérieurs disponibles
(Dint = Dext - 2ep) ; Vréelle = (4.Q probable[m3/s]) / (π . D2 adopté[m])
Rq : Le diamètre ne rétrécie (diminue) jamais d’un étage à un autre + le branchement après le compteur
est : 20 mm au minimum

TRONҪON Q base X Y Q probable V supposée D calculé D adopté V réelle


[L / s] (N appareils) [L / s] [m / s] [mm] [mm] [m / s]

CALCUL DES PERTES DE CHARGES : METHODE DES RATIOS


L : la longueur du tronçon sans compté les singularités ; 1,15 . JL = 1,15 . [α . V réelle1,75 . [D adopté] -1,25 ] ;
α = 0,00092 [Pour matériau métallique (acier, cuivre)] | α = 0,00056 [Pour matériaux plastique] ;
JL + JS = 1,15 x JL x L ; hg : hauteur géométrique

TRONҪON L 1,15 . JL JL + JS hg JL + JS + hg
[m] [mCE / m] [mCE] [mCE] [mCE]

VERIFICATION :
On doit s'assurer que :
JL + JS + hg + Jcompteur + Pr < Pentrée
Jcompteur : Perte de charge du compteur
Pr : Pression résiduelle (donnée)
P entrée : Pression d'entrée (donnée)à défaut d'information on prendra : P entrée = 30 mCE
Si :
JL + JS + hg + J compteur + Pr < P entrée
 L'installation est vérifiée
Sinon : L'installation n'est pas vérifiée, dans ce cas-là on doit soit :
Redimensionner (augmenter le diamètre) ou bien placer un surpresseur

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