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COURS
INTELLIGENCE ARTIFICIELLE
PARTIE 2
Année universitaire
2022/2023
Dr. Farah BARIKA KTATA
Représentation des problèmes
2
Il faut définir :
Les états du problème
L’objectif à atteindre
Formalisation :
Etats : Toute configuration de 0 à 8 reines sur la grille.
Etat initial : La grille vide.
Actions : Ajouter une reine sur n’importe quelle case vide de la grille.
Fonction de successeur : La configuration qui résulte de l’ajout d’une reine à
une case spécifiée à la configuration courante.
Test de but : Une configuration de huit reines avec aucune reine sous attaque.
Représentation des problèmes
13
Exercice
Représenter par un espace d’état le problème du sac à
dos décrit comme suit : on dispose d’un ensemble
d’objets, chacun ayant un :
volume, et un prix. On veut les mettre dans un sac de volume
fixé.
Les questions possibles à se poser sont les suivantes:
1. y’a-t-il un moyen de remplir complètement le sac ?
2. comment remplir le sac en maximisant le prix du contenu ?
Représentation des problèmes
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Exercice :
Modéliser sous forme d’un graphe le problème suivant :
Sur la rive gauche d'un fleuve se trouvent un loup, une chèvre, un chou et un
passeur. Ce dernier doit faire passer tout le monde sur la rive droite. Seul le
passeur peut diriger la barque. Bien évidemment, si le passeur n’est pas là, la
chèvre mange le chou, et le loup mange la chèvre. Il y a donc des
combinaisons à éviter. Sachant qu'en outre le passeur ne peut mettre qu'un
des trois protagonistes dans sa barque.
Représentation des problèmes
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Solution :
On représente le passeur par P, le loup par L, la chèvre par C, et le chou par X.
Les sommets du graphe sont de 2 types :
Syntaxe :
A/ Alphabet : Il y a 7 types de symboles
Les séparateurs : (, ), ,
Les constantes : a, b, ciel…(en lettres minuscules)
Les variables : X, Y, CIEL…(en lettres majuscules)
Les fonctions : f, g….
Les connecteurs : (ou, or, disjonction), (et, and, conjonction), (implication),
(équivalence, implication mutuelle), (négation).
Les codificateurs : (quantificateur universel), (quantificateur existentiel).
Les prédicats : P, Q (en lettres majuscules)
Remarques :
un prédicat d’arité (nombre des ses arguments) nul est une proposition.
Une fonction d’arité nul est une constante.
La valeur d’un prédicat {vrai, faux}.
Syntaxe :
B/ Les termes :
Les mots : les termes + les atomes.
Il y a deux lois pour former les termes :
1- Les constantes et les variable sont des termes.
2- Si f est une fonction d’arité n >= 1 et (t1,….tn) sont des termes alors f(t1,….tn) est un
terme.
Exemple :
diviseur (X, Y) est une terme.
long(P(a)) n’est pas un terme car P(a) n’est pas un terme.
successeur (X, f(a)) est terme
var (a) est un terme.
P(X, a) n’est pas un terme car P est un prédicat(n’est pas une fonction).
f(P(X, Y)) n’est pas un terme car P(X, Y) n’est pas un terme.
Syntaxe :
C/ Les atomes :
Il y a deux lois :
1- Les propositions sont des atomes.
2- Si P est un prédicat d’arité > 1 et (t1,….tn) sont des termes alors P(t1,….tn) est un atome.
Exemple :
P(X,Y) est un atome
P(f(X), g(X)) est un atome.
f(P(X,Y)) n’est pas un atome.
Remarque : un atome commence forcément par un prédicat ou une proposition.
P est un atome.
Syntaxe :
C/ Les formules bien formées (fbf) :
Les atomes sont des fbf.
Si G et H sont des fbf (sont des atomes) alors GH, GH, GH, G H, GH…sont
des fbf.
Aussi, si X est une variable alors (( X) G(X)) et (( X) G(X)) sont des fbf.
Remarques :
Une fbf qui est un atome est appelée un littéral.
Exemple : G(X) est un littéral, G(X) est un littéral négatif.
f(a) n’est pas une fbf car f(a) n’est pas un atome.
Il est interdit de quantifier les prédicats et les fonctions dans la logique des prédicats de premier
ordre. On ne peut quantifier que les variables.
Syntaxe :
C/ Les formules bien formées (fbf) :
Les atomes sont des fbf.
Si G et H sont des fbf (sont des atomes) alors GH, GH, GH, G H, GH…sont
des fbf.
Aussi, si X est une variable alors (( X) G(X)) et (( X) G(X)) sont des fbf.
Remarques :
Une fbf qui est un atome est appelée un littéral.
Exemple : G(X) est un littéral, G(X) est un littéral négatif.
f(a) n’est pas une fbf car f(a) n’est pas un atome.
Il est interdit de quantifier les prédicats et les fonctions dans la logique des prédicats de premier
ordre. On ne peut quantifier que les variables.
Syntaxe :
Exercices
Exprimer les phrases suivantes en fbf :
Tous les étudiants sont intelligents.
(( X) E(X) I(X))
Les romains n’essaient d’assassiner que les rois aux quels ils ne sont pas fidèles.
( X) ( Y) (Romain(X) Roi (Y) EA(X,Y) Fid (X,Y))
Chacun est fidèle à quelqu’un.
( X) ( X) Fidele (X,Y)
Toute personne qui possède un trait de caractère le transmet à ses enfants.
( X) ( Y) ( P) (P(X) D(X, Y) P (Y))
La sémantique :
Elle sert à représenter et à reconnaître et à raisonner sur les connaissances pour en
dériver d’autres connaissances.
Interprétation :
Soit G une fbf
On se donne un domaine D ∅
Assigner à toute constante de G un élément de D
Assigner à toute proposition de G une valeur de vérité de f.
Assigner à tout prédicat d’arité n >= 1 une application : Dn V,F
Assigner à toute fonction d’arité n ≥1 de G une application Dn D.
Une fois réalisée toutes ces étapes on dira qu’on a défini une interprétation de G.
Exp1 : G1 : (X)P(X) Définir une interprétation de G1
D=1,2
P(1) P(2)
Exp2 : G2 : ( X) (Y) Q (X,Y) ?
V F
La sémantique :
Valeur d’une formule selon une interprétation :
G/I , H/I , I ? G, GH, GH, G H, G H
Rappel : G H G H
G H GH
V V V
Si G est vraie selon une interprétation I
V F F
alors I est appelée modèle de G.
F V V
F F V
Une fbf est dite valide si elle est vraie pour toute interprétation, sinon elle est dite invalide.
Une fbf est dite inconsistante si elle est fausse pour toute interprétation sinon elle est dite
consistante.
Une fbf valide est appelée tautologie.
Une fbf inconsistante est appelée contradiction.
La sémantique :
Exercice 1 : Prouver ces contradictions
(P Q) (P Q)
(((P Q) R) (( P S ) R))
Exercice 2 : Montrer que (P Q) ( P Q) est valide
Exercice 3 : Est-ce que c’est une tautologie ou une contradiction? :
((P Q ) P) Q
(P Q ) (P Q)
Exercice 4 : Montrer les équivalences suivantes
(P Q) (P Q) (P Q)
(P Q ) ( P Q) ( P Q ) ( Q P)
(( P Q ) ( Q P)) ((P Q ) (P Q) ) P P
Exercice 3
Si la licorne est mythique alors elle est immortelle; si elle n’est pas mythique c’est un mammifère
mortel. Si la licorne est soit immortelle soit un mammifère, alors elle a une corne. La licorne
est magique si elle a une corne.
Pouvez-vous prouvez que la licorne est magique?
Qu’elle est mythique? Qu’elle a une corne?
Définition
C’est une règle d’inférence qui s’applique à une famille particulière de fbf
appelées: clauses
On appelle clause une disjonction de littéraux
Objectif :Transformer une fbf sous la forme "ensemble de clauses" pour appliquer
le principe de résolution.
Exemples :
Méthode de Skolémisation
Suppression des quantifieurs d'une formule, en appliquant la procédure suivante:
1. Quantifieurs existentiels : les cas sont :
• ∃X : a(X) est remplacé par a(b) où b est une constante
• ∃X : ∀Y : a(X,Y) est remplacé par a(b,Y) où b est une constante
(X n’ est pas dans la portée de Y)
• ∀X : ∃Y : a(X,Y) est remplacé par ∀X : a(X,f(X)) où f(X) est une
fonction de Skolem (Y est dans la portée de X)
• ∀X : ∀Y : ∃Z : a(X,Y,Z) est remplacé par ∀X : ∀Y : a(X,f(X,Y)) où
f(X,Y) est une fonction de Skolem (Z est dans la portée de X et Y
X ∨A
et A∨B
¬X ∨ B