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révolutionnaire. Jusqu’ici, en effet, on supposait que les ondes de la pensée parcouraient des
espaces imaginaires, tels que l’ASTRAL des magiciens, et que leur nature électro-Magnétique ne
permettait pas de les matérialiser. Or l’auteur nous révèle le chemin matériel suivi par les ondes
de la pensée, leur nature demi gazeuse, demi métallique, et enfin leurs diverses formes
matérielles puisque il est possible de les photographier à leur issue de la boite crânienne. C’est au
niveau de certains points correspondant aux CHAKRAS Indous que ces émanations s’avèrent les
plus fortes, leur intensité variant d’ailleurs avec les pensées ou les méditations du sujet examiné.
Très extraordinaires sont les photographies des ondes cérébrales d’un alcoolique, d’un bébé
dans l’utérus maternel, etc., et tout cela obtenu dans le quatrième état de la matière et la
quatrième dimension de l’espace.
Docteur Albert LEPRINCE
ENERGIE PSYCHIQUE et
MAGICIENS MODERNES
La Quatrième Dimension de l’Espace
et
le Quatrième État de la Matière
La Photographie de la Pensée
Editions DANGLES
38, rue de Moscou, 38
Paris (8e) -
Sommaire
Couverture
Présentation
Page de titre
Épigraphe
PREFACE
PREMIÈRE PARTIE - ÉNERGIE PSYCHIQUE
Notre Cerveau
Les Ondes Cérébrales
II - Le Dynamisme Psychique
Le Mauvais Œil
L’AURA HUMAINE.
LES CHAKRAS.
LES MAINS QUI GUÉRISSENT.
PLASMATHÉRAPIE
UNE EXPÉRIENCE SENSATIONNELLE
Post-scriptum
Appendice - Comment procède l’auteur pour obtenir les photographies des Radiations cérébrales
Bibliographie
L’ŒUVRE du DOCTEUR ALBERT LEPRINCE
LE DOCTEUR LEPRINCE
Notes
Achevé de numériser
« Toujours plus loin, toujours plus loin j’irai dans la Science ! J’ai
dépassé la somme du savoir, la somme des passions. Il reste la Science,
ses explorations, ses prestiges. »
Johannes FAUST,
(Histoire de la Magie).
« Notre tort c’est de croire que les jeunes gens reprendront jamais nos
pensées, telles que nous les leur abandonnons. Ils se sont fait un monde à
leur usage où tout nous semble déplaisant, où rien n’est plus à la même
place que dans le nôtre. Ils ont tout changé, non pas seulement le
présent, mais le passé même. On se retourne et on ne le reconnaît pas.
Cardinal DE RETZ.
Droits de traduction, de reproduction et d’adaptation réservés pour tous pays.
PREFACE
Docteur A. LEPRINCE,
57, avenue d’Italie,
Paris XIIIe.
PREMIÈRE PARTIE
ÉNERGIE PSYCHIQUE
I
*
Les Ondes Cérébrales
Sous ce vocable général il faut comprendre des ondes de nature et d’origine diverses. Les unes
peuvent être décelées par des appareils dont les électrodes sont en contact avec la peau (Ondes
bio-électriques, Ondes de Berger). D’autres sont émises par le cerveau, sans contact avec un
appareil récepteur, et on peut les considérer comme des radio-ondes cérébrales : telles sont les
ondes mises en évidence par Cazzamalli, au moyen d’un oscillateur électronique, relié à un fil
isolé et tendu au-dessus de la tête du sujet en examen. Les radiations obtenues s’inscrivent sur un
film et décèlent des états de pensée.
A la suite de nombreuses expériences, Ch. Fabry émit une hypothèse scientifique, celle de la
nature électro-magnétique de la pensée, analogue à celle de la théorie électro-magnétique de la
lumière.
« Toutes les radiations visibles ou invisibles, écrivait-il, sont des ondes électro-magnétiques
qui ne diffèrent entre elles que par la rapidité plus ou moins grande de leurs vibrations. Tout
corps chauffé produit de la lumière, et cela se relie à l’agitation rapide des charges électriques
que contient tout corps. Or toute pensée produit de la chaleur, donc des modifications de charges
électriques.
« Et, de même qu’on imagine des photons de lumière, on peut imaginer des Psychons,
véritables atomes de pensée, qui, suivant les règles de la mécanique ondulatoire, seraient associés
à des ondes. » Et Ch. Fabry concluait que « c’est dans la mécanique interne de l’atome qu’il
faudra chercher la réponse au problème du mécanisme de la pensée et de la transmission de
pensée. »
Jusqu’à ces dernières années, on n’avait que des notions rudimentaires sur les noyaux
atomiques, mais la physique nucléaire est née, et de nouveaux horizons se découvrent, et
permettront de pousser plus avant nos études sur les ondes de la pensée et les problèmes encore
obscurs de la Métapsychique.
La science moderne est fille des Mathématiques : Elle vise à mesurer, mais les choses de
l’esprit ne se prêtent pas à la mesure : « Le cérébral, selon Bergson, est mesurable, mais le
Mental ne l’est pas. Le matérialisme a voulu ramener le mental à la mesure, en en faisant
« l’épiphénomène » du cérébral mais le Psychisme et le cerveau sont des choses différentes. La
science tend à les confondre, et c’est pourquoi elle n’admet pas des faits qui intéressent la
recherche psychiques 1.
Depuis que ces lignes ont été écrites une grande évolution s’est faite dans les esprits et toute
une pléiade de jeunes savants n’hésite pas à aborder des problèmes que l’on considérait, il y a
cinquante ans comme du domaine de la magie, de la superstition ou du charlatanisme. Aussi est-
ce sans crainte et sans émotion que je livre ces pages à la critique bienveillante de mes lecteurs.
On trouvera des reproductions photographiques de films obtenus par le Dr Cazzamalli, et
correspondant à certains états de rêve ou de pensée, dans notre livre.
« Des radiations cosmiques aux ondes humaines. »
(Dangles, éd. Paris).
II
Le Dynamisme Psychique
3) Influence directe sur les tissus, ou sur l’organisme vivant, et ses diverses fonctions.
L’action dynamique de cette force psychique constitue un agent nouveau, d’une importance
considérable dans l’étude des phénomènes psychiques et métapsychiques.
Voici quelques exemples de Dynamisme psychique :
1) EN MÉTAPSYCHIE
Une expérience remarquable fut réalisée par le médium Stanislawa Tomczyk, qui réussit à
faire marcher le balancier d’une pendule arrêté derrière la porte vitrée ; de l’arrêter, la porte
ouverte, par la seule force de son regard ; de la remettre en marche dans les mêmes conditions.
Le premier phénomène fut le plus difficile à obtenir : il exigea un quart d’heure. En étudiant
attentivement le troisième, qui en est la répétition, Ochorowicz remarqua que la mise en marche
ne fut pas graduelle : le balancier fit une demi-oscillation de droite à gauche, puis reprit son
allure normale. A noter que le sujet, en état de somnambulisme et les yeux fermés, s’était borné à
faire différents gestes, comme pour hypnotiser le balancier. Après ces deux dernières
expériences, le sujet était épuisé.
Une expérience analogue a été réalisée par le Dr Tanagras d’Athènes. Il s’agissait d’une vieille
horloge anglaise à balancier, et qu’on n’avait jamais pu faire marcher. M. Kyriakos dit, en
plaisantant, et en s’approchant de l’horloge et la main tendue dans sa direction :
— Eh ! toi, l’anglais, vas-tu marcher, ou non ?
Tous les assistants se mirent à rire, quand, soudainement, ils virent le balancier se mouvoir et
l’horloge à la surprise générale se mit à marcher et les aiguilles se déplacèrent sur le cadran.
Mais au bout de cinq minutes, le balancier s’arrêta.
2) EN RADIESTHÉSIE
L’expérience la plus remarquable et qui peut être expliquée par notre théorie de la quatrième
dimension interélectronique, a été réalisée par l’abbé Mermet.
Depuis cinq ans, le Collège Français des Maristes à Popayan (Colombie) cherchait vainement,
dans sa propriété, de l’eau, la quantité dont il disposait allant toujours en diminuant. Il eut alors
l’idée d’écrire à l’abbé Mermet. Celui-ci lui répondit de lui envoyer simplement un plan de la
propriété bien à l’échelle. Une fois ce plan en main, l’abbé l’étudia et répondit : « Vous n’avez
qu’à creuser à l’endroit indiqué par une croix, et vous trouverez de l’eau à vingt mètres. »
Et l’eau fut exactement trouvée à l’endroit et à la profondeur indiquée.
Lors de notre premier séjour chez le Dr Calligaris, celui-ci reçut une lettre d’un futur visiteur
français, inconnu de lui et de moi. D’après l’examen de la lettre, Mlle T... nous décrivit l’allure
du visiteur qui s’annonçait, son âge, une trentaine d’années, cheveux et barbe blonds, yeux bleus,
voix métallique ; enfin, signe particulier : de temps en temps, il porte la main droite au-devant de
la bouche.
Quelques jours plus tard, arrivait à Udine, le Professeur N...
— C’est le monsieur français nous annonça l’infirmière. Vous savez, celui qui porte sa main à
la figure !
Et le professeur nous apparut tel qu’il nous avait été décrit par Mlle T...
VOYANCE
Pendant le même séjour que je fis à Udine, Mademoiselle T... nous dit : « J’ai perdu, ou on
m’a volé une broche à laquelle je tenais beaucoup. Je la vois au cou d’une paysanne ; samedi
j’irai au marché et je découvrirai la voleuse. »
Le samedi suivant Mlle T... se rendit au marché et parmi toutes les marchandes de légumes,
elle en vit une qui avait un foulard autour du cou. Elle appela un agent et lui dit : « Cette femme
a au cou, une broche que j’ai perdue, il y a quelques jours, et qu’elle a dû trouver et omis de
déposer au commissariat. »
L’agent dégagea le cou de la paysanne, et Mlle T... récupéra son bijou.
*
Le Mauvais Œil
Il semble bien que de tout temps, on a cru au mauvais œil. Démocrite (Ve siècle av. J.-C.)
écrivait : « Les personnes possédant le mauvais œil, projettent, de leurs yeux, des images qui ne
seraient pas dépourvues de discernement, pleines de méchanceté et de puissances maléfiques.
Ces images projetées entrent dans le corps en causant des troubles et opérant une action nocive,
tant à la matière qu’à l’esprit. »
Selon Aristote, la légende du mauvais œil n’est pas superstition : il croit à une force chimique
de l’organe de la vision à laquelle les naturalistes ne comprennent rien. Et il affirme que le regard
des femmes a une influence pareille sur le poli des miroirs de bronze, pendant la menstruation (!)
Héliodore, évêque du IVe siècle, essaya d’expliquer ce phénomène du mauvais œil « envieux »
qui corrompt et rend maléfique l’air ambiant, qui transmet par action réflexe, des émanations
empoisonnées.
Le pasteur de Virgile croit, lui aussi, au mauvais œil quand il voit ses agneaux dépérir sans
raison : « Je ne sais, s’écrie-t-il quel malin regard ensorcelle mes tendres agneaux. »
Et Aulu-Gelle, au IIe siècle rapporte qu’en Illyrie, existent des personnes qui font, rien qu’avec
leurs yeux, du mal aux hommes et aux choses.
Plus près de nous, Montaigne écrit, dans ses Essais : « Des animaux, il en est de même, on vit
dernièrement chez moi un chat guettant un oiseau en haut d’un arbre et, s’étant fiché la vue
ferme, l’un contre l’autre quelque espace de temps, l’oiseau s’être laissé choir, comme mort,
entre les pattes du chat, enivré par sa propre imagination ou attiré par quelque force attractive du
chat. »
D’où provient cette énergie psychique qui s’exerce aussi bien sur les objets inanimés que sur
les plantes, les animaux et l’homme ? Nous sommes bien obligés d’admettre que le corps de
certains individus développe, dans des conditions déterminées, des propriétés paranormales, en
émettant un genre d’énergie étrange, mise surtout en évidence dans certains phénomènes de
projection à distance. Ayant remarqué que cette action ressemble parfois à celle des rayons X ou
cosmiques, j’ai pensé qu’il pourrait s’agir d’une forme spéciale de radio-activité humaine.
J’ai eu la confirmation de cette conception de l’origine des méfaits du mauvais œil par le cas
qu’il m’a été donné d’observer et de guérir.
C’était dans les premières années de ce siècle, à l’aurore des Rayons X, et j’avais installé dans
mon cabinet un appareil de radioscopie.
La nouvelle de cette « innovation » se répandit assez rapidement dans la ville et les campagnes
environnantes et, la curiosité, le désir de voir aux rayons X apparaître ses organes conduisit vers
mon cabinet les cas les plus exceptionnels.
Un des plus typiques fut le suivant :
Un jour se présenta à ma consultation une paysanne accompagnée de sa fille, âgée de 18 ans
environ.
— Voilà, me dit la mère, ce qui m’amène vers vous. Ma fille que voilà, est atteinte d’une
maladie bizarre à laquelle les médecins que j’ai consultés ne comprennent rien : ils disent tous
que ma fille est folle ou qu’elle va le devenir. Pourtant, comme vous le voyez c’est un beau brin
de fille. Et bien cette malheureuse ne peut pas toucher ou regarder une fleur sans qu’elle se fane
immédiatement, un petit poulet sans qu’il périsse dans la journée ; pour sûr, on lui a jeté un sort
ou un mauvais gars l’a envoûtée. Quoi que vous en pensez Monsieur le Docteur ? Hier encore,
elle a regardé des poissons rouges dans un bocal, et deux heures après, il y en avait un de
crevé. »
J’examinai la patiente, je pris ses réactions visuelles et constatai que son acuité visuelle était
très supérieure à la normale. Les plus petites lettres de mon tableau qui devaient être lues par un
œil normal étaient facilement lues à 8 mètres.
Dans une demi-obscurité, la vision était encore supérieure à la normale. L’examen du fond de
l’œil me révéla une pigmentation exagérée, et subitement une idée jaillit en mon cerveau.
— Nous allons faire une expérience, dis-je à la mère.
Je pris alors dans un vase contenant quelques fleurs, une rose à peine épanouie et priai la jeune
fille de la fixer un moment. Quelques minutes suffirent pour que la fleur commençât à se flétrir.
Je passai alors dans mon cabinet noir et en rapportait la paire de lunettes anti-X que j’utilisais
pour mes examens à l’écran pour me garantir des ondes nocives des rayons X.
Je les mis devant les yeux de l’ envoûtée et lui présentai une autre fleur à peine entr’ouverte.
Et à la stupéfaction de la mère, et aussi, dois-je l’avouer, de la mienne, le miracle se produisit :
la rose ne se fana pas ! La bonne femme en croyait à peine ses yeux : elle prit sa fille par la main
l’entraîna dans le jardin de la villa, et lui fit regarder les massifs de fleurs. Le miracle continua,
mais comme un bon expérimentateur, la bonne femme cueillit une rose et enlevant les lunettes du
nez de sa fille, lui dit : « Regarde cette rose ! Comme elle est belle ! »
Et la fille fixant la fleur, celle-ci se fana presqu’instantanément. L’expérience était
convaincante et la paysanne ne quitta mon cabinet qu’après avoir acheté la paire de lunettes
miraculeuses.
Après le départ de ces clients, je réfléchis sur cette guérison extraordinaire, et, naturellement je
l’attribuai, comme tout homme sensé, à une suggestion ayant parfaitement réussi.
Cependant, les jours suivants je réfléchis sur les circonstances dans lesquelles s’était produit le
miracle et l’état de l’acuité visuelle et la coloration prononcée de la rétine du sujet miraculé. Et je
conclus qu’il devait y avoir un rapport entre les anomalies visuelles que j’avais constatées et ce
phénomène de « mauvais œil ». Et je fis ce raisonnement : cette hyperactivité des éléments
visuels et principalement de la rétine, ne seraient-ils les causes principales et ignorées de cette
étrange faculté nocive de certains individus ?
De même que les lunettes au plomb arrêtent les radiations nocives des rayons X, de même
elles doivent arrêter les émanations de la rétine dont la puissance ou l’acuité sont capables de
provoquer l’étiolement d’un arbuste ou d’une fleur !
Il me parut que cette explication était logique et que mon raisonnement « tenait debout ».
Poursuivant mon raisonnement, je me demandai si cette expérience ne pourrait pas expliquer
certains phénomènes assez troublants de la métapsychique et, en particulier le cheminement des
pensées dans la quatrième dimension de l’espace entre les espaces inter-électroniques. Le port de
lunettes anti-X, en éliminant des rayons inutiles ou nuisibles et laissant passer des rayonnements
de longueur d’onde analogues ou voisins de ceux de la pensée, serait-il susceptible d’améliorer
ou même de provoquer des phénomènes de voyance ou de double vue proche ou lointaine.
L’expérience était facile à réaliser et le médium M.Z... voulut bien s’y prêter.
Faut-il en attribuer le succès à une suggestion involontaire ou à une réalité objective ? Il
sembla à notre sujet que son idéation était plus rapide et sa vision lointaine plus rapide et plus
nette. Des expériences ultérieures seront naturellement indispensables pour éliminer toute idée de
suggestion ou d’auto-suggestion, mais j’ai pensé que la question méritait d’être posée.
III
Il est une forme d’Energie Psychique qui se manifeste soit sous forme d’automatisme
psychique, soit sous forme d’énergie inconsciente et enfin sous forme de phénomènes
métapsychiques.
Dans l’automatisme psychique on peut ranger la distraction, le rêve, la lecture de pensée.
Par contre, l’énergie psychique consciente comporte toutes les fonctions cérébrales normales,
mémoire, intelligence, induction, imagination, génie...
Enfin l’énergie métapsychique envisage les phénomènes psychiques anormaux : voyance,
métagnomie, lévitation, ectoplasme, etc.
Automatisme. — Un mouvement est dit automatique quand il paraît spontané et qu’en même
temps, il est soumis à un déterminisme rigoureux, sans variations ni caprices.
L’acte automatique se distingue de l’acte réflexe dont il est la manifestation la plus élevée par
ce fait qu’il présente tous les caractères de la spontanéité.
Est automatique, en outre, tout acte que le sujet ne peut modifier à son gré. L’acte cesse d’être
automatique quand il est voulu. Il en résulte que nous ne sommes pas responsables des actes
automatiques pas plus que des actes réflexes. Les actes automatiques sont spontanés ; ils ne sont
pas libres ce qui les distinguent des actes psychiques supérieurs. Cela n’empêche pas cependant
les actes automatiques de pouvoir être psychiques. Ce qui caractérise, en effet un acte psychique,
c’est la mémoire et l’intelligence. Dans l’automatisme psychique, il existe bien une certaine
conscience, mais c’est une conscience inférieure, où la conscience vraie n’a aucune part.
Si les actes automatiques ne sont pas conscients par eux-mêmes, on peut dire cependant qu’ils
sont psychiques et susceptibles de provoquer des phénomènes de mémoire et d’intelligence et
nous pouvons dire que l’automatisme psychique constitue un domaine intermédiaire entre le
psychisme volontaire supérieur conscient et les actes réflexes.
QUELQUES PHENOMENES D’AUTOMATISME
DISTRACTION. — Un homme est distrait quand, à un moment donné il pense à une chose et
en fait une autre. Cela se produira quand le Centre Supérieur Psychique sera soit fatigué, soit
absorbé par un problème à résoudre.
Il faut remarquer que ces actes d’automatisme psychique sont toujours des actes que nous
sommes habitués de faire, qu’ils sont bien spontanés, mais ne sont pas nouveaux, parce que les
centres automatiques ne se forment que par habitude. La distraction ne s’observe généralement
que chez les esprits cultivés.
Condillac a bien compris cet état de distraction quand il écrit : « Il y a en quelque sorte deux
MOI dans le même homme : le MOI d’habitude et le MOI de réflexion. C’est le premier qui
touche, qui voit, c’est lui qui dirige toutes les facultés animales ; son objet est de conduire le
corps, de le garantir de tout accident, de veiller continuellement à sa conservation. Le second, lui
abandonnant tous ces détails, se porte à d’autres objets : il s’occupe du soin d’ajouter à notre
bonheur ses succès multiples, ses désirs. »
La distraction est la première preuve de l’existence de l’automatisme psychique, et c’est le
premier exemple de désagrégation mentale, de dissociation entre les centres psychiques
supérieurs et les centres psychiques inférieurs, chez un sujet normal et non malade.
LES RÊVES. — Les rêves sont des actes psychiques présentant un certain degré
d’intelligence, mais ils manquent totalement d’intellectualité et de volonté. Dans le rêve, le
centre psychique supérieur conscient dort, comme dans la distraction. Les notions de temps, de
durée, d’espace disparaissent dans le rêve.
En songe nous ne nous étonnons pas des plus incroyables contradictions dans les faits dont
nous acceptons la réalité. Nous nous imaginons prendre part à des événements impossibles, nous
causons avec des personnes que nous savons mortes ; nous tirons des conséquences absurdes de
ces tableaux qui se déroulent devant nos yeux, sans que leur incohérence nous choque.
Cependant, comme dans la distraction, les rapports des actes du rêveur avec le centre supérieur
psychique peuvent être variables. Il y a des cas où la communication avec les centres inférieurs
peut être conservée : on assiste à son rêve sans pouvoir l’interrompre ou le modifier. Si, au
contraire, les communications centrifuges sont conservées, on a une action volontaire sur son
rêve pour le modifier ou le supprimer : c’est alors le réveil.
LISEURS DE PENSÉE. — On cache un objet à l’insu d’un sujet dont on a bandé les yeux.
Puis une personne qui sait où est l’objet entre en communication avec le sujet en lui touchant la
main. Cette personne pense fortement à la cachette : le sujet y va directement et découvre l’objet.
Il ne s’agit pas dans ces cas de phénomènes métapsychiques, mais de mouvements
inconscients du directeur sur le dirigé. Le directeur pense fortement à l’endroit où se trouve
l’objet et guide inconsciemment le dirigé qui doit être passif.
Si la médecine et la physiologie ont pu expliquer ces phénomènes d’automatisme psychique, il
est toute une série de faits et de manifestations matérielles ou psychiques qui demeurent
inexpliquées. Tels sont les faits qui ont été englobés sous le nom de Métapsychie et qui depuis
quarante ans ont donné lieu à de multiples travaux. Pendant de longues années, médecins et
philosophes ont voulu ignorer ces forces mystérieuses qui constituent une partie importante et
méconnue de ce que nous désignons sous les termes d’énergie psychique.
Il aura fallu des hommes comme les Professeurs Ch. Richet, Grasset, des philosophes, comme
Bergson, pour secouer non seulement l’opinion du public mais surtout du monde savant, pour les
persuader de la réalité des faits qu’on leur signalait et qu’ils refusaient obstinément de constater.
Les temps sont révolus et l’on peut aujourd’hui parler de radiations humaines, de Quatrième
dimension de l’espace et du Quatrième état de la matière, voire même de Photographie de la
pensée, sans être immédiatement classé dans la catégorie des « utopistes ou de doux illuminés ».
C’est donc en toute sérénité que nous allons aborder l’étude des nouvelles manifestations de
l’énergie psychique ou métapsychique.
Deux conceptions de la nature de l’Univers ont partagé le monde savant et que l’on peut
résumer en deux mots : la bataille du plein et du vide.
IV
Comment cheminent dans l’espace les ondes de la pensée et comment peuvent-elles pénétrer
dans le cerveau d’un sujet proche ou lointain ? Comment comprendre la vision à distance, la
transmission de pensée et tous ces phénomènes mystérieux que nous ont révélés les ouvrages de
Ch. Richet, d’Osty, de Warcollier, etc. ?
Les courants psychiques se situent en dehors des limites où nos sens peuvent les déceler et
leurs fréquences doivent se situer entre les 300 ou 400 trillions. Ils traversent les murs, les
cloisons épaisses, et le médium est capable de surprendre la pensée et de distinguer les traits de
la personne vers laquelle il a dirigé sa claivoyance et ceci presque instantanément, quelle que soit
la distance séparant les deux individus ?
A cette question j’ai déjà répondu il y a une quinzaine d’années, et si, à cette époque elle parut
un peu hardie ou prématurée, peut-être qu’aujourd’hui elle paraîtra plus acceptable si l’on y
associe l’hypothèse du Quatrième état de la Matière.
Pour atteindre le cerveau lointain, ces ondes utilisent la Quatrième dimension. Et l’on me
demandera, avec un sourire : « Où la placez-vous cette quatrième dimension, où se trouve cet
hyperespace, où vous allez faire circuler vos pensées et vos psychons avec une vitesse supérieure
à celle de la lumière ? »
Nous ne pouvons, en effet, nous faire une idée de ce que pourrait être une Quatrième
dimension, car nous sommes des êtres vivant dans la Troisième dimension, et, en dehors de la
hauteur, de la largeur et de la longueur, nous ne voyons pas où nous pourrions placer cette
Quatrième dimension et en quoi elle consisterait. Essayons cependant de résoudre ce passionnant
problème.
L’hypothèse d’une Quatrième dimension de l’espace n’avait pas échappé à Andrew Sainte-
Lague, mais il n’avait pas tenté de la situer. « S’il y a une Quatrième dimension, écrivait-il, des
êtres qui y vivraient seraient pour nous absolument invisibles et inexistants. Ils nous paraîtraient
mystérieux et incompréhensibles. Si nous dressions notre bras et le dirigions vers la Quatrième
dimension, il disparaîtrait de notre vue. » Notre Quatrième dimension interélectronique ne
ressemble pas à celle de Sainte-Lague. Avec la nôtre on peut expliquer l’aventure du héros du
roman de Pawlowski, Voyage au pays de la Quatrième dimension. Celui-ci s’aperçoit qu’il a la
faculté de se déplacer dans un espace inconnu. Ayant enfermé dans un coffret des lettres
d’amour, avec l’intention de n’y plus toucher, il le ferme à clef, puis l’entoure de bandelettes
soigneusement scellées par de beaux cachets rouges. Quelques instants plus tard, sans penser à ce
qu’il fait, et absorbé par l’idée qu’il a peut-être oublié une dernière lettre, il plonge la main dans
le coffret, prend cette lettre, vérifie qu’il n’y a pas d’erreur, la repose, et c’est seulement alors
que, prenant conscience de ce qu’il vient de faire, il regarde avec ahurissement le coffret et
constate qu’il est toujours fermé et que les cachets sont intacts.
Avec notre conception de la Quatrième dimension, tout va s’expliquer et il n’est pas besoin
d’imaginer que le héros a rêvé.
Et voilà notre conception personnelle de la Quatrième dimension de l’espace.
Si nous étions des êtres à deux dimensions, ne comprenant que la longueur et la largeur des
êtres plats, des êtres si plats qu’il nous serait impossible de sortir d’un cercle tracé sur une feuille
de papier avec notre plume, nous n’aurions aucune idée de la Troisième dimension, épaisseur ou
hauteur, et pourtant cela ne l’empêcherait pas d’exister.
Là où l’être plat serait prisonnier, l’être volume à trois dimensions franchirait la ligne du
cercle et s’échapperait par la Troisième dimension.
Enfermez un individu à trois dimensions dans une pièce murée entièrement, plafond et sol
compris, il n’en pourra pas sortir et pourtant un médium sera capable d’abandonner son corps et
d’aller à des centaines de kilomètres prendre connaissance de faits dont l’exactitude sera vérifiée
plus tard.
Ces faits, il ne faut plus les mettre en doute, mais tenter de les expliquer. Et c’est là que je
vous répondrai : par la Quatrième dimension. Nous pensons habiter un monde à trois dimensions
mais rien ne nous empêche de supposer qu’il n’y en a pas une quatrième.
Si un certain nombre de savants acceptent cette hypothèse de la Quatrième dimension de
l’espace, ils se déclarent incapables de la situer.
L’explication que j’ai fournie est la suivante : il est aujourd’hui un fait bien acquis et admis
par tout le monde, c’est que les gaz, les liquides, les solides sont composés d’atomes, et que ces
atomes eux-mêmes représentent chacun un véritable système solaire avec le noyau central
(Soleil) autour duquel circulent les électrons qui sont les astres de ce monde ultra-microscopique.
Les électrons disséminés sur des cercles concentriques au noyau : masses infinitésimales, il
existe entre eux des espaces considérables par rapport à leurs dimensions propres. Ces espaces
que l’on pourrait appeler Interélectroniques, se trouvent aussi bien dans les gaz comme l’air
(oxygène et azote) que dans l’eau (hydrogène et oxygène), et dans les solides (cuivre, fer,
carbone, chaux, etc.). Ils constituent un lieu spécial qui n’avait pas encore de dénomination, il y a
quinze ans et que nous pouvons maintenant considérer comme la Quatrième Dimension de
l’Espace. C’est le chemin qu’emprunteraient les psychons et les ondes émanant du cerveau pour
parvenir jusqu’à l’individu ou l’objet éloigné ; on comprendrait alors que le psychon ou les
radio-ondes cérébrales, quittant le cerveau par un de ces espaces interélectroniques, cellulaires,
puis aériens, traversant les espaces libres entre les électrons de l’oxygène et de l’azote, puisse
également et avec autant de facilité, s’infiltrer entre les électrons de la chaux, du ciment ou du
fer.
Et c’est ainsi qu’en acceptant la théorie électronique de la matière, nous admettons
implicitement l’existence de cette quatrième dimension, bien mieux, nous en donnerons une
explication simple, logique et scientifique.
On comprend alors qu’un médium, enfermé dans une chambre close, puisse envoyer son
double au Pôle Nord aussi bien que dans l’Inde, en utilisant d’autres chemins que ceux que nous
connaissons, et qui ne sont autres que les espaces interélectroniques ou interplanétaires.
Et, si dans sa course à travers ces espaces, dans cette Quatrième dimension, la radiation
cérébrale, l’électron psychique, le psychon, pour lui conserver le nom que lui a donné M. Perin,
rencontre un autre électron, que se produira-t-il ?
Il sera naturellement arrêté et la vision ou la télépathie ne se produira pas. Mais, en général, la
plus grande partie des corps ordinaires ne le gênera pas dans son déplacement.
Le psychon heurtera rarement un électron, mais passera dans l’espace libre relativement
considérable qui existe entre les électrons d’un même atome et entre deux atomes. Nous pouvons
admettre, en effet que les électrons constituent les pleins et l’espace interélectronique des vides
(ou le 4e état de la matière). Or, pour un plein, il y a environ un milliard de vides.
Dans un vide si grand par rapport aux pleins, un être doué de mouvement, un psychon, pourra
circuler aussi facilement qu’un aviateur peut le faire dans les espaces interplanétaires.
Dans un Vide si grand, essayons de nous rendre compte des rapports qui existent entre les
éléments qui peuvent y circuler. Pour cela il suffit de dresser par la pensée, une carte qui
représenterait un noyau d’Hydrogène. Si au milieu de cette carte de dimensions démesurées on
plaçait le noyau d’hydrogène occupant un cercle de 10 millimètres, son électron serait à 350
mètres de lui. Entre les deux le Vide (ou ce 4e Etat de la matière) serait absolu. Et c’est ce Vide
que nous pouvons concevoir comme la Quatrième dimension de l’espace.
Comment expliquer autrement que par cette théorie, les visions à travers les corps opaques et
les diverses manifestations métapsychiques, les transmissions de pensée et les émanations
cérébrales de Cazzamalli et de Chancellor ?
A cette hypothèse du vide interélectronique, une objection se présenta à mon esprit : c’était le
vieil axiome : « La nature a l’horreur du vide ».
Or, dans ce Vide Interélectronique qu’allons-nous y mettre qui remplisse ces espaces
immenses s’étendant entre les électrons et les noyaux des atomes ?
A cette question il n’a été répondu que tout récemment par un savant : J. Siegfried Klein, qui
dit : « Par le quatrième état de la Matière, le Plasma interélectronique ? » 3.
Mais avant d’aborder cette théorie susceptible de révolutionner toutes nos idées, voyons quelle
était hier encore la position du monde savant sur la composition de l’Univers.
Je me souviens d’avoir assisté, il y a une dizaine d’années à l’occasion d’un congrès
scientifique à Turin (1951) à une intéressante conférence du Professeur Todeschini sur ce
passionnant sujet. Deux hypothèses, disait-il, ont été émises pour donner une explication de
l’Univers : celle du plein et celle du vide. Que faut-il en penser ?
La première de ces hypothèses suppose que les masses matérielles de l’Univers sont plongées
dans un espace cosmique plein d’un fluide invisible auquel on a donné le nom d’éther et dans
lequel peuvent se produire des tourbillons et des ondes, comme dans un étang ou un lac : telles
étaient les théories de Descartes, de Fresnel, de Herts 4.
La seconde hypothèse, au contraire, suppose que les masses matérielles de l’Univers sont
englobées dans un espace cosmique complètement vide. Avec cette hypothèse, Newton explique
comment les corps célestes peuvent maintenir éternellement leur mouvement, parce qu’ils ne
sont pas freinés par des attractions ambiantes.
Les savants modernes expliqueront par le vide les phénomènes optiques, etc.
En 1927, on pouvait, par l’hypothèse de l’éther (plein) expliquer 60 pour cent des
phénomènes, et seulement 40 % par l’hypothèse du vide.
C’est alors que deux savants essayèrent, par des procédés différents de résoudre ce problème
jusqu’ici insoluble. Heisenberg, abandonnant la Mécanique de Newton, en imagina une
exclusivement pour l’atome et qu’il nomma Quantistique. Schrocdinger, expliquant l’onde dans
le vide comme une variation des valeurs énergétiques, imagina une onde de probabilité,
renonçant à expliquer comment la vibration énergétique se transmet dans l’espace, et pourquoi
elle maintient la même fréquence depuis la source qui l’a émise.
Et, en véritable précurseur de S. Klein, Todeschini se demandait s’il n’était pas possible
d’expliquer qualitativement et quantitativement les phénomènes naturels, en considérant
l’Espace non seulement comme une pure extension géométrique, comme on l’a conçu jusqu’à
présent, mais comme formé d’une substance d’une densité constante et d’une mobilité comme un
fluide liquide ou gazeux ?
Il est bien vrai que l’espace a toujours été considéré comme vide et immobile. Mais qui le
prouve ? En dernière analyse, l’homme a attribué arbitrairement à l’espace ces deux
caractéristiques, la vacuité et l’immobilité, sans se soucier de prouver si elles correspondaient ou
non à la réalité physique, ou en différaient.
Le mouvement des astres pourrait être, en effet, produit par des courants de l’espace, de
rotation ou de translation et les diverses énergies, comme la lumière, la chaleur, l’électro-
magnétisme, pourraient se concevoir comme des mouvements vibratoires d’un espace fluide. Ces
considérations nous conduisent à la notion de mobilité et de fluidité de l’espace, aussi bien
d’ailleurs qu’à celle du vide et de l’immobilité.
D’autre part, si, avec Einstein, on admet que l’espace absolument vide peut prendre des
courbures variables, il serait assez logique d’admettre l’hypothèse d’un espace fluide et mobile,
et ceci, d’autant plus qu’apparaissent plus évidentes les courbures tourbillonnantes et
ondulatoires d’un fluide et les possibilités qui transmettent les forces aussi bien que les courbures
d’un espace vide et immobile. Il semble absurde, en effet, que le vide, c’est-à-dire le nihil (rien)
puisse se courber et désemprisonner une énergie ! (T)
Telles étaient les idées qui avaient cours, il y a dix ans, et il était bon de rappeler que la théorie
de S. Klein sur le 4e état de la matière était déjà en germe dans l’hypothèse de Todeschini.
V
Ne serait-ce pas dans cette quatrième dimension de l’espace qu’il y aurait lieu de situer ce
quatrième état de la matière de M.S. Klein, et qui, conducteur de l’électricité par sa composition
même serait capable d’expliquer, non seulement de nombreux phénomènes métapsychiques,
mais aussi, comme dans l’espace cosmique, des explosions dans l’organisme humain
provoquant, suivant leur intensité (comme l’éclosion ou l’explosion d’une Nova) des explosions
dans le cortex, provoquant la folie ou des intuitions d’inventeurs ou d’œuvres de génie.
Si le vide interstellaire n’existe pas, le vide interélectronique ne saurait non plus exister et
pourrait être remplacé par un plasma d’une composition comparable à celle du plasma cosmique.
Ce Plasma interélectronique se comporterait comme le plasma interstellaire c’est-à-dire
comme un métal, ce qui expliquerait la conductibilité électrique humaine et, qui sait, peut-être la
vie elle-même.
On peut supposer que les plasmas interstellaires et interélectroniques sont de composition
identique ou d’une composition différente. La première hypothèse nous séduirait davantage, car
elle s’accorderait avec notre conception de l’Unité de la Nature.
C’est, il y a quelque vingt-cinq ans que, pour expliquer certains phénomènes métapsychiques,
j’imaginai cette hypothèse de la 4e dimension. (Des Radiations cosmiques aux Ondes Humaines).
Je concluais ces pages par cette interrogation : « Cette Quatrième dimension ne constituerait-
elle pas également ce réservoir cosmique où sont conservées toutes les idées, toutes les pensées
qui ont pris naissance depuis qu’il y a des hommes et qui pensent. »
Et pour répondre à cette question posée, il y a un quart de siècle, voici qu’une théorie sur un
quatrième état de la matière vient d’être proposée par M. Siegfried Klein, et qui vient appuyer
mon hypothèse. Car, si l’on pouvait objecter que cette « 4e dimension était vide, et que ce vide
existait entre les électrons et le noyau, la conception de M. Klein, basée sur l’astronomie, établit
que les espaces interstellaires (que l’on peut comparer aux espaces interélectroniques) ne sont
pas vides mais composés d’une substance gazeuse qu’il désigne sous le nom de plasma et qui
serait un gaz se comportant comme un métal.
A propos de ce plasma qui n’a aucun rapport avec le plasma sanguin, voici ce que écrit M.
Jacques Bergier : « Les gaz ordinaires sont de mauvais conducteurs de la chaleur et de
l’électricité.
« La preuve : on laisse à l’air libre les sorties de prises de courant de 200 volts sans qu’il y ait
jamais de court-circuit. Il n’en est pas de même du plasma. Etant bon conducteur de l’électricité,
il se comporte, à la fois, comme un gaz et comme un métal. Tout comme un métal, le plasma se
laisse traverser par un courant électrique lorsqu’on le place entre deux électrodes : c’est ce qui se
produit dans les enseignes au néon dans les tubes fluorescents. Mais quand le courant devient
intense, un phénomène nouveau se produit. Un conducteur soumis à un courant trop intense, à un
ampérage trop élevé, fond. Or le plasma étant déjà un gaz ne peut pas fondre ; mais, sous l’effet
du magnétisme intense du courant, il se resserre sur lui-même, et, de nuage se transforme en un
mince fil incandescent : c’est ce qu’on appelle l’effet de pincement ».
Il faut prendre conscience que ce 4e état de la matière est le véritable état de la matière : la
plus grande partie de l’Univers est à l’état de plasma, les solides, les liquides, les gaz ne sont que
des exceptions. Les étoiles, le feu, les aurores boréales, le gaz interplanétaire sont composés de
plasma.
Qu’il soit à très haute température (des millions de degrés au centre du Soleil) ou à de très
basses dans la haute atmosphère terrestre ; qu’il soit très dense ou très dilué, le plasma présente
des propriétés invariables et répond toujours à des lois identiques ».
Le vide interstellaire, interplanétaire n’existe pas. Ce que nous appelons à tort le vide, est
rempli de plasma, d’énergie magnétique et gravitationnelle et peut-être d’autres énergies.
Certaines de ces énergies ont été observées sur la terre par Bostick qui, en tirant dans le vide
des paquets de plasma, les a vus s’organiser en formant ce qu’il appelle des plasmoïdes.
Ces plasmoïdes, paquets de plasma, prennent la forme de Nébuleuses spirales qui peuvent
avoir jusqu’à 50 centimètres de longueur et une dizaine de centimètres de diamètre. Ils sont
lumineux et on peut les photographier. Les documents obtenus sont très émouvants : dans un
récipient de verre apparaît un Univers en miniature. « Ce qui est en haut est comme ce qui est en
bas, disaient les alchimistes ».
D’après les pages précédentes on comprendra l’analogie qu’il est possible d’établir entre les
espaces interstellaires et les espaces interélectroniques, cellulaires et cérébraux. Ces derniers
espaces ne seraient pas du vide, mais un plasma semblable ou différent du plasma de Klein et
capable, lui aussi, d’être conducteur de l’électricité et producteur de plasmoïdes photographiables
comme les émanations cérébrales obtenues par G. Chancellor, de Campêche (Mexique) et que je
reproduis ici.
J’incline à penser que la quatrième Dimension pourrait être considérée comme le siège du
quatrième état de la matière et peut-être est-ce dans cette direction qu’il faut chercher le secret de
la vie ?
Les physiciens commencent à soupçonner qu’il existe des plasmas superdenses jusqu’à 6 X
1038 particules par centimètre cube. Ces plasmas existent à l’intérieur des proto-étoiles, dont
l’explosion créerait par paires des galaxies de matière et d’anti-matière.
Entre le plasma intergalactique qui ne contient qu’une particule par centimètre cube, et le
plasma superdense se trouve un domaine immense où se situent les états de plasma.
La science n’a exploré encore qu’un cent millième environ de ce nouvel univers. Quant à la
médecine, elle ignore ou veut ignorer qu’il existe un quatrième état de la matière circulant dans
la Quatrième dimension.
Dans ce quatrième état de la matière, les atomes ont perdu une partie de leurs électrons et on
dit que la matière est ionisée. Ce plasma serait donc un gaz (?) ayant perdu une proportion
importante d’atomes (10 à 10110 d’ions par centimètres cubes) ?
« Les occasions de voir le Plasma ne manquent pas », nous dit Jacques Bergier. En voici un
exemple :
On réalise sans danger un plasma en jetant du sel dans la flamme d’une bougie. La chaleur est
suffisante pour arracher des électrons à la molécule de sodium. La flamme contient des gaz
incandescents, des molécules de sodium normal, des molécules ionisées et des électrons libres.
Voici donc un plasma. Ce corps nouveau, comme nous l’avons dit, possède des propriétés
révolutionnaires, mais fort complexes et en voie d’études dans le mode savant. Il entrerait dans la
composition de la « foudre en boule », en produisant un choc électrique.
Le « vent solaire » serait composé de plasma et certains savants ont même émis l’hypothèse
que le soleil, lui-même serait un plasma gigantesque !
Depuis la publication des travaux de S. Klein, de nombreux physiciens ont entrepris l’étude du
e
4 état de la matière. Ils ont assimilé à des lames minces certains phénomènes peu ou mal
connus, comme les couches monocellulaires qui apparaissent dans certaines circonstances, à la
surface de différents corps. On peut ranger dans cette catégorie la couche mince d’oxyde qui
recouvre un métal séjournant dans une atmosphère oxydante. Epaisse seulement de quelques
millionièmes de millimètre, cette couche n’est ni solide, ni liquide, ni gazeuse, et ne peut être
décelée qu’au microscope électronique. De plus, elle n’est pas uniforme et comporterait des
« noyaux », sortes de minuscules aspérités qui se reproduiraient comme des organismes vivants.
On a appelé ce nouveau phénomène nucléation, et il serait susceptible d’expliquer certaines
réactions biologiques dont l’origine est encore mystérieuse 5.
VI
Radiations Psychiques
Nous avons supposé que dans notre quatrième dimension de l’espace (espace
interélectronique) et dans le quatrième état de la matière (plasma métallique), circulaient les
pensées, l’énergie psychique, les « psychons », substances ou corps immatériels, invisibles et
inaudibles, autant dire inexistants pour nos sens. Or une preuve matérielle de cette substance
réelle vient de nous en être fournie par un ingénieur mexicain, M. Philip Chancellor, de
Campêche (Mexique).
Les photographies qu’il nous a communiquées et que nous reproduisons ici, sont une preuve et
ne laissent aucun doute sur la matérialité des radiations cérébrales.
Les 4 photographies 2, 3, 4, 5 sont des émanations cérébrales provoquées par des méditations
sur certains chakras (sommet du crâne, thyroïde, sommet des poumons). Elles ont été prises sur
un ami de l’auteur, Yoghi, plongé dans des méditations profondes.
Une photographie représente les radiations tumultueuses du cerveau d’un alcoolique, en proie
à une crise violente de delirium.
Enfin la dernière photographie est celle de Madame N... dont les radiations émanant de son
cerveau semblent chercher leur chemin dans la quatrième dimension pour lire les pensées d’un
cerveau éloigné.
Et ces images, d’une netteté remarquable nous rappellent celles obtenues, il y a 50 ans par le
Commandant Darget et publiées par le Dr Paul Joirre 6.
Voici comment l’auteur les avait obtenues :
« M.A... venait de me verser un verre de vieille eau-de-vie ; j’avais sous les yeux la bouteille
depuis une demi-heure et j’avais manifesté le désir d’y goûter de nouveau, disant que cela me
donnerait du fluide. Alors je pris une plaque dans le bain que je touchai côté verre et non côté
gélatine. Je pensai d’abord à une table, ma pensée glissa sur l’image d’une chaise, pour enfin
s’arrêter sur l’image de la bouteille dont je venais de boire. Il est à noter que j’avais une bouteille
semblable devant les yeux contenant le révélateur et que je la voyais en lumière rouge dans le
cabinet noir. La plaque après la révélation donna l’image d’une bouteille. » Pour obtenir les
photographies précédentes voici comment a procédé M. Chancellor.
1) LE SUJET. — Le sujet utilise une technique spéciale de méditation : il calme son corps,
puis sa respiration ; alors le pouls tombe, les pensées sont de même apaisées, puis s’élèvent vers
les chakras et deviennent ces chakras mêmes, on pourrait dire alors que l’observateur se « fond »
dans l’observé, au point qu’il n’y a plus de distinction possible entre les deux. Ce processus
demande 4 à 5 minutes et est activé par une forme spéciale de respiration qui augmente
considérablement le prana cosmique du corps. « Je pense », dit le sujet, « c’est cela qui
transparaît dans les photographies, cette force rayonnante que l’on peut observer autour des
différents chakras. Désormais », ajoute-t-il, « je ne descends rarement plus bas que le chakra du
cœur. Parvenues à ce degré, les pensées ne font plus qu’UN avec les formes cosmiques et se
situent sur un plan supérieur à celui des formes. Pour moi, c’est une communion ou une élévation
vers ces forces immenses dont nous sommes tous issus et vers lesquelles, éventuellement nous
retournerons. »
J’imagine qu’un mystique chrétien, comme Jacob Bohme aurait appelé cela « la fusion en
Dieu » ou « l’extase divine », bien qu’il s’agisse là pour un taoïste de la combinaison de tension
et de non-tension avec toutes ces forces, en cet instant du moins dans cette sorte d’équilibre
cosmique où le Yin et le Yang sont presque confondus. L’individualité cesse à cet instant, car il
y a fusion de la fonction physique et celle d’un canal ou d’un générateur au travers duquel
chemineraient les forces cosmiques, et c’est, je crois ce que montrent les photographies des
chakras.
2) TEMPS DE POSE pour prendre les photographies. — Il faut en général peu de temps pour
obtenir un cliché.
VII
Les quatre photographies (fig. 2, 3, 4, 5) qui nous ont été communiquées par M.P. Chancellor
représentent les émanations au niveau de quatre Chakras. Il nous paraît indispensable, pour les
non-initiés aux doctrines hindoues de donner ici quelques explications.
La substance qui constitue le corps astral, entourant le corps humain est, d’après les Hindous,
une matière ténue, fluidique, subtile, mais néanmoins matière. Dans l’épaisseur de cette
substance sont pratiquées un certain nombre d’ouvertures par lesquelles le corps astral est en
rapport à la fois avec le monde visible et avec le monde invisible. Dans ces ouvertures les initiés
distinguent une masse de lumière, immobile, soit animée de mouvement chez les initiés : ce sont
les chakras. Chacun de ces chakras possède une fonction propre dans l’équilibre général, tout
comme les organes du corps physique.
C’est par les chakras que le souffle vital (le prana des Hindous) pénètre dans le corps physique
et imprègne tout ce qui existe dans la nature, car c’est lui le grand principe qui baigne toute
chose, de l’homme à la pierre, et lui communique ce don universel qu’est la vie.
Là où les chakras sont lumineux et en mouvement, comme dans les fig. 2, 3, 4, 5, on peut
conclure à une excellente santé morale et physique 7.
L’AURA HUMAINE.
On peut distinguer dans une obscurité relative trois zones d’émanations émises par le corps
humain, soit à l’état de santé ou de maladie :
1° Une zone sombre ou rose, contiguë au corps, souvent cachée par la zone suivante, et
n’excédant pas 0,006 m, et ayant partout la même épaisseur : elle correspondrait, selon Kilner, au
Double éthérique ;
2° Une deuxième zone, assez dense, variant peu en profondeur, juxtaposée au double
éthérique, et semblant être en contact avec le corps : ce serait l’aura interne ;
3° Enfin la troisième zone, ou aura externe, qui est très variable comme dimensions, semble
parfois s’étendre assez loin, et consiste en une sorte de nuage amorphe et sans structure, ce qui le
distingue de l’aura interne qui se composerait de grains extrêmement fins, présentant une
apparence de stries parallèles les unes aux autres, et perpendiculaires au corps.
Quelle est la nature et l’origine de ces auras ?
Selon Kilner, il est assez difficile d’être affirmatif. Toutefois il n’y a pour lui aucun doute que
ces phénomènes soient sous la dépendance du système nerveux central. Les expériences
suivantes en effet semblent en faire foi.
1° Un courant électrique, appliqué le long de la colonne vertébrale, augmente immédiatement
le champ de l’émanation, tandis qu’appliqué au devant du corps il n’a aucune action ;
2° Des modifications dans les dimensions et la forme de l’aura résultent des maladies
nerveuses graves, épilepsie, hystérie, hémiplégie, et quand elles sont arrivées à leur complet
développement ces modifications restent permanentes.
Par contre, s’il s’agit d’un trouble nerveux transitoire, comme le zona, la sciatique, l’aura
reprend ses dimensions normales, au fur et à mesure que s’accentue la guérison ;
3° Toute diminution dans le pouvoir cérébral affecte l’aura qui diminue et devient moins
distincte. Le cerveau et les centres nerveux sembleraient donc intimement liés au développement
de ce fluide humain.
Le tempérament qui est la somme totale du potentiel mental et physique de l’individu influe
également sur cette émanation, aussi bien en volume qu’en qualité.
Il serait donc assez légitime de penser, d’après ces expériences, que l’électricité humaine, qu’il
s’agisse des courants internes ou de ses manifestations extérieures, a l’une de ses sources
principales dans l’atmosphère qui nous entoure, et que nous subissons les influences cosmiques
et électriques, tout comme le baromètre enregistre la pression extérieure.
Sur notre organisme ces ondes auraient une répercussion plus ou moins profonde suivant l’état
de nos organes, et cette assimilation se traduirait par une radiation plus ou moins intense selon
que l’organe est en bonne santé ou malade.
LES CHAKRAS.
FIG. 1
L’Aura humaine et ses émissions dans la Quatrième Dimension de l’espace.
FIG. 2
Evocation du Chakra des épaules.
FIG. 3.
Radiations cérébrales Evocation du Chakra de la thyroïde
FIG. 4
Radiations cérébrales Evocation du Chakra du front
FIG. 5
Radiations cérébrales Evocation du Chakra du sommet du crâne.
FIG. 6
La main droite d’un guérisseur
Il existe dans les mains des chakras spéciaux surtout perceptibles dans les mains des
guérisseurs.
Le chakra de la main droite, main de l’action et de la réalisation dans le domaine terrestre, est
symbolisé en forme de carré ou de quadrilatère, pour bien marquer le rôle pratique qui lui est
assigné dans la conquête des forces élémentaires.
Par contre le chakra de la paume gauche, côté négatif, sur le plan matériel, serait d’après les
Hindous, le plus puissant point de contact réceptif avec l’astral invisible. La main gauche du
médium est une puissante antenne, aussi bien pour l’audition « inaudible » que pour l’inspiration
écrite inconsciente.
La vibration du chakra de la paume gauche permet de sentir si le contact avec (l’invisible est
obtenu. Cette vibration s’accompagne souvent d’une réconfortante chaleur : c’est elle qui permet
au médium d’entrer en contact, « sans témoin », avec une personne éloignée, par la quatrième
dimension de l’espace. Cette faculté est renforcée par celle des chakras qui sont au bout des
doigts.
Hypersensibles à toutes les radiations, les chakras des doigts servent d’appareils enregistreurs,
oscillants aux moindres vibrations, bonnes ou mauvaises, émises par une lettre, une
photographie. On attribue également au chakra de la main droite le pouvoir magnétique de
guérison, réglant les vibrations nerveuses des organes malades et leur rendant la santé. Ce
pouvoir n’est d’ailleurs pas limité au corps humain, mais peut également s’exercer sur les
animaux et les plantes pour en accélérer la croissance.
VIII
Mac Gowan estime que tout être intelligent devrait avoir tendance à émettre sur 21 centimètres
qui est la longueur d’onde naturelle des radiations du gaz hydrogène intergalactique. Notons que
Charles-Henry avait attribué à la longueur d’onde humaine 9 mu 48, dont une harmonique a été
établie par nous dans l’établissement de notre Radio-biomètre et fixée à 19 centimètres.
Bracewell pense qu’un réseau de communications sur cette longueur d’onde de 21 cm existe
dans notre galaxie et qu’il relie sans doute des stations automatiques aux planètes où résident des
intelligences biologiques (ou mécaniques).
Selon Mac Gowan, des communautés intelligentes attendent que nous ayons découvert le
système de liaison interstellaire pour prendre contact. Ces communautés nous connaissent et
attendent notre évolution. Pour elles, nous sommes à peine nés.
Et Arthur Clarke écrit : « Puisque la structure seule importe, l’esprit et l’intelligence ne
peuvent-ils exister et travailler sans le truchement de la matière ? Ne pourraient-ils pas exister
comme de pures entités, comme les circuits électroniques et les paquets de radiations ?
Ainsi l’intelligence qui s’est formée dans les interactions de la matière et qui a utilisé la
matière comme véhicule pendant si longtemps, pourrait, un jour, s’en arracher, comme le
papillon de sa chrysalide.
Et, comme le papillon fusant vers le ciel d’été, l’intelligence peut s’élever vers des expériences
dont l’ordre serait sans commune mesure avec celle de ses anciennes métamorphoses » 10.
Vision exaltante chez l’auteur qui conclut :
1) ou bien nous serons très rapidement contrôlés par les automates que nous avons créés ;
2) ou bien, il y aura transition graduelle de notre société humaine biologique à une société
d’automates ;
3) ou bien nous allons être aidés, supervisés et contrôlés par des intelligences extérieures.
Mais à ces prophéties pessimistes l’Homme répond :
« L’Homme ne saurait être dominé que par lui-même et non par des machines. »
IX
Quelle est la composition de ces ondes que nous désignons sous le nom d’énergie psychique ?
S’agit-il d’un Fluide Psychique, comme le pense M. René Sudre, de phénomènes
électromagnétiques de la pensée ?
A ces questions, s’il nous est impossible de donner une réponse formelle, nous pouvons
cependant émettre une hypothèse. Les diverses manifestations de l’énergie psychique constatées
et contrôlées depuis un demi-siècle, ne fournissent cependant aucun renseignement sur la nature
et la constitution de cette force inconnue consciente ou inconsciente.
Il nous a semblé que l’on pouvait rattacher plus intimement ces phénomènes à la
désintégration des noyaux de l’atome.
Albert Nodon, étudiant les radiations des insectes, n’avait-il pas écrit : « La cellule vivante
subit une désintégration atomique semblable à celle des corps radio-actifs. Et Gustave Lebon
disait : « Etant donné la grandeur colossale de l’énergie atomique on comprend que la cellule
puisse devenir un générateur très puissant d’énergie, sans que sa composition soit sensiblement
altérée.
C’est en nous basant sur ces considérations que nous avons cru logique de comparer le
cerveau, non seulement à un aimant, mais à une sorte de cyclotron humain, capable sous une
influence cérébrale ou psychique, de désagréger des atomes, ou mieux des noyaux d’atomes.
Etant donné que chaque cellule de notre corps est composé d’atomes, et que chacun de ceux-ci
est réductible en électrons circulant autour d’un noyau, composé lui-même de protons et de
neutrons, les cellules cérébrales, sous l’influence d’un réflexe conditionnel, organo-psychique,
seraient capables d’émettre des neutrons dirigés dans la Quatrième dimension de l’espace
interélectronique sur des cellules vivantes, soit pour les exciter ou les désagréger. Et nous aurions
ainsi l’explication, aussi bien du mauvais œil que du pouvoir de certains guérisseurs.
Dans le premier cas, le réflexe conditionnel serait l’admiration, (selon Tanagras), et dans le
second, la prière, ou des mots plus ou moins abracadabrants.
Quand il s’agit de « mauvais œil », le jettatore projetterait sur la plante, l’animal ou l’homme
un flot de neutrons cérébraux qui détruiraient l’équilibre atomique et cellulaire, et qui, comme
dans l’atomistique nucléaire, agiraient en chaîne pour aboutir à la mort de la plante ou de la
cellule.
Quand, au contraire, ce pouvoir catabolique s’exercerait en vue d’une guérison, l’énergie du
neutron se porterait sur des cellules anormales, jeunes ou en voie d’évolution, soit pour les
désintégrer, soit pour en rétablir la fonction primitive.
Et je ne serais pas surpris qu’un guérisseur, en cas de projections répétées de neutrons n’en
ressente, par suite de la désagrégation exagérée de ses cellules cérébrales, le pernicieux effet. Il
m’a été, en effet donné de soigner un guérisseur qui avait été complètement « vidé » par un
cancéreux. Un autre exemple nous a été fourni par le guérisseur Charles P., mort à la suite d’une
longue maladie épuisante.
Ces neutrons nucléaires empruntent-ils, pour atteindre leur but, le chemin de la 4e dimension
et cheminent-ils dans le plasma du 4e état de la matière ?
Cette action énergétique du neutron pour expliquer les phénomènes métapsychiques ne
modifie pas d’ailleurs nos conceptions sur les 4e états de la matière et de la 4e dimension de
l’espace.
*
N’est-ce pas aussi un résultat merveilleux que d’avoir pu fixer par la photographie ces
radiations de la pensée soupçonnées, mais jusqu’alors invisibles.
Et nous pouvons désormais comprendre comment ces « émanations » porteuses de pensées
peuvent se propager dans la Quatrième dimension de l’espace et s’acheminer dans le plasma
psychique (Quatrième état de la matière) au travers les espaces inter-électroniques, et nous avons
peut-être ainsi découvert le secret de soi-disant miracles, car dans la nature, il n’y a pas de
miracles et l’on n’emploie ce mot que pour masquer notre ignorance.
Pour essayer de projeter un peu de lumière sur ces faits encore bien occultes, nous avons
poussé plus loin l’étude de ces radiations mystérieuses qui nous ont été révélées par la
photographie. Cette photographie de la pensée a-t-elle des vertus spéciales et est-elle porteuse
d’une énergie ?
Avant de répondre à cette question, demandons-nous ce que, au point de vue général,
représente une photographie 11.
La photographie, comme procédé de mise en rapport de deux personnes, est d’une grande
importance en Métapsychique. Qu’il s’agisse d’un individu voisin ou éloigné, quelles que soient
les conditions de temps ou de distance, la photographie constitue un moyen de liaison
extrêmement simple et pratique, non seulement entre individus, mais encore avec les lieux
habités et l’entourage. Il est en effet tout-à-fait merveilleux que, à l’aide d’une photographie,
prise dans une ville, on puisse se rendre compte des modalités de la vie qui se déroule
présentement dans cette ville. Un autre fait de grande valeur est que, d’après la photographie
d’un individu, on puisse connaître son état de santé, et que la photographie d’un objet puisse
nous révéler son présent, son passé ou son avenir.
Quelle influence la vision d’une photographie peut-elle exercer au point de vue psychique sur
l’esprit d’un clairvoyant ? Cette prise de connaissance est-elle susceptible de provoquer un
réflexe cérébral analogue à celui qui se produit chez nous quand, à l’aspect d’une personne
inconnue, nous éprouvons envers elle un mouvement de sympathie ou de recul antipathique. Y a-
t-il en présence de la photographie, comme en face d’un individu inconnu, accord ou désaccord
de résonance ?
Dans quelles limites peut agir ce réflexe inconscient ? Il peut évidemment, dans certains cas
aider à la prise de connaissance, mais aussi, dans certains autres cas à la contrarier.
Le problème est, semble-t-il beaucoup plus complexe qu’il ne paraît tout d’abord, le rapport
entre deux psychismes. On se voit en effet obligé d’admettre que la photographie conserve les
radiations mêmes de la personne avec qui elle a été en relation, et ce sont peut-être ces radiations
qui servent à mettre en rapport les deux sujets. Tout objet radie par lui-même, mais à ces
radiations propres peuvent venir s’ajouter ou se substituer des radiations vitales plus fortes ou
plus pénétrantes que celles de l’objet lui-même. Nous en avons un exemple frappant avec le
Radium qui est capable de se rendre radio-actif pendant plus ou moins longtemps certaines
substances, métaux, liquides, etc.
Il n’est pas surprenant que ces prises de connaissance à l’aide photographique aient suscité de
multiples explications. « Tout paraît se passer, selon M. Duchatel, comme si une trace matérielle
de nos pensées restait fixée aux objets que nous avons touchés ou simplement regardés ». Et
Maeterlink écrivait : « Devant ce mystère on peut admettre que le papier remis au Psychomètre
(ou la photographie) est imprégné de fluide humain ou recèle à la manière d’un gaz
prodigieusement comprimé toutes les images qui entourent un être ».
Il semble bien que, si dans la zone temporale gauche où se trouvent les centres de coordination
de nos idées avec les symboles verbaux de la parole, dans cette même zone se trouve également
le centre des images visuelles. Il en résulte donc comme conséquence inévitable et qui répond
d’ailleurs à l’expérience, que dans l’écriture et la photographie, nous laissons quelque chose de
nous-mêmes.
D’après ces considérations générales sur la persistance de radiations dans les épreuves
photographiques, on peut donc conclure que les photographies des ondes de la pensée
contiennent également et recèlent des traces plus ou moins importantes d’énergie psychique et il
nous a semblé permis de supposer que des radiations cérébrales émanant des chakras d’un
guérisseur ou d’un Médium renommé pourraient avoir une influence bénéfique sur un organisme
malade ou sur un cerveau surmené ou déséquilibré.
Dans l’ignorance où nous sommes actuellement de la composition et de la nature de ces forces
psychiques émanées du cerveau des sujets de Philips Chancellor, il nous semble logique de
supposer que ces émanations constituent ou contiennent une force électro-magnétique émanant
du cerveau.
En supposant que ces nuages que nous révèle la photographie soient formés de « plasma
interélectronique » cérébral, nous n’en connaissons pas la nature et nous ne pouvons qu’établir
certaines relations avec le plasma interstellaire des astronomes. Or ceux-ci admettent ou
simplement soupçonnent l’existence de diverses espèces de Plasmas, les uns Superdenses,
jusqu’à 6 X 1036 particules par centimètre-cube (Plasmas existant dans les proto-étoiles).
Entre ces plasmas superdenses et le plasma intergalactique qui ne contient qu’une seule
particule, il existerait toute une gamme de plasmas interélectroniques. Dans quelle zone
conviendrait-il de situer le plasma humain, émis par les chakras ou empruntant ces chakras pour
se manifester ?
Et si nous adoptons les hypothèses de Siegfried Klein et les classifications des astronomes, n’y
aurait-il pas lieu de supposer également qu’il n’existe pas un plasma humain unique mais des
séries de plasmas dans lesquels baignent des électrons et des noyaux, soit de cellules cérébrales,
hépatiques musculaires, nerveuses, etc.
Et c’est alors toute la physiologie médicale qu’il conviendrait de réviser, car dans ce cas, ce ne
seraient plus des fonctions cellulaires, nucléaires, électroniques qui seraient en jeu et dont il
faudrait parler, mais aussi de fonctions plasmatiques, cérébrales, hépatiques, etc.
Et la conception même de la maladie pourrait être révoquée, car on pourrait imaginer, comme
l’a fait Bostick la formation dans l’organe de paquets de plasma, qu’il dénomme Plasmoïdes et
qui, dans une zone musculaire, nerveuse, cérébrale... seraient à l’origine des désordres que nous
attribuons actuellement à une sécrétion glandulaire ou cellulaire anormale ou à une
dégénérescence organique. Ces divers plasmas organiques seraient aussi susceptibles, suivant
leur nature de porter des charges électro-magnétiques différentes et pourraient utiliser, par
exemple, l’effet magneto-hydro-dynamique que l’on a appelé M.H.D., imaginé par le Suédois
Alven et qu’il dénonce ainsi : « Un fluide neutre, mais chargé d’électricité s’écoule plus vite
qu’un fluide ordinaire ».
Le plasma étant chargé d’électricité, il nous faudrait donc en conclure que les phénomènes
physiologiques ou pathologiques auxquels il est associé ou auxquels il participe, doivent prendre
une importance variable suivant l’état M.H.D., électro-magnétique. Telles sont les réflexions et
la perspective au point de vue médical que suscitent, en notre esprit, les récentes découvertes en
astro-physique.
Et dans cette conception, il nous plaît de retrouver le grand principe universel : « Tout ce qui
est en haut est comme ce qui est en bas », et les mêmes règles s’appliquent aux planètes tournant
autour du soleil aussi bien qu’aux électrons dans leur ronde autour du noyau de l’atome, dans un
fluide doué de propriétés magnéto-hydro-dynamiques ne différant du plasma universel que par
quelques particules.
Il peut être imprudent « d’extrapoler », mais ce n’est pas en regardant en arrière que se font les
découvertes mais bien en avant, et, comme le proclame Jacques Bergier : « le plasma
transformera peut-être la planète plus vite que l’aviation ou l’atome » et j’ajouterai, pour la
médecine et la thérapeutique, plus vite que les Rayons X ou le Radium.
Ne serait-ce pas dans cette voie qu’il conviendrait de diriger nos recherches dans la
thérapeutique des malades jusqu’ici réputés incurables. L’étude du plasma interélectronique
humain nous réserve peut-être de grandes surprises quand seront mieux connues les diverses
formes du plasma et leurs caractéristiques électro-magnétiques.
Non seulement le grain est semé, mais il semble que déjà la moisson mûrit.
X
Le Dynamisme Cérébral
Une observation de Cazzamalli (Metapsichica, 1958 fasc. II) vient corroborer et appuyer notre
hypothèse de la Quatrième dimension interélectronique de l’espace et expliquer la transmission à
travers des parois épaisses et isolantes à l’abri des radiations extérieures, du « fluide psychique ».
Sur le point d’effectuer une expérience avec le médium Maggi, en présence du Signor Rosa,
tous trois enfermés dans la chambre isolante, véritable cage de Faraday, subitement, à la grande
stupéfaction des assistants, le médium proféra : « Docteur, je vois entrer dans votre appartement
une dame », et elle décrivit la vision qu’elle avait : visage, allure, habillement, caractère, etc.
Et Cazzamalli se demanda comment avait pu se produire ces voyances. « Je rapporte ici ce fait
extraordinaire écrit-il, et je cherche à l’expliquer, car aucune radiation extérieure ne peut pénétrer
dans la chambre isolante. » L’appareil de captation des radiations n’a pas été influencé par les
ondes captées par le médium ; elles sont d’un ordre inférieur au cent millième de millimètre.
S’agit-il d’un phénomène « télépsychique » arrivé au cerveau de Maggi, avant son entrée dans
la chambre isolante, et se manifestant en sa conscience durant un état de petite « transe » ?
Autre hypothèse :
Le phénomène a pu se développer, avant l’entrée dans la chambre, dans le subconscient d’un
assistant, d’où Maggi en aurait pris conscience par « diapsychie proche ».
Après avoir examiné toutes ces hypothèses, Cazzamalli se déclarant dans l’impossibilité de
donner une explication, conclut : « Il faut se contenter de constater le fait ».
La théorie de la Quatrième dimension résolut immédiatement le problème : le « Fluide
psychique » autrement dit la pensée du médium, pénétrant dans l’espace interélectronique est
parvenue par la Quatrième dimension de l’espace jusqu’à l’appartement du docteur, pour y
prendre et en ramener les images qu’elle a évoquées.
Le nombre des manifestations dynamiques de la pensée, constatées et contrôlées
scientifiquement depuis cinquante ans est considérable et nous en avons rapporté un certain
nombre dans notre livre Des radiations cosmiques aux ondes humaines. Notre théorie de la
Quatrième dimension et du Quatrième état de la matière fournit de ces faits une explication
rationnelle. Cette explication peut également s’appliquer au problème du guérisseur. Les
condamnations infligées à ces derniers n’empêchent pas leurs succès, et, bon gré, mal gré, nous
assistons à l’évolution d’une nouvelle médecine qui a déjà reçu un nom, la Bio-Electronique et
récemment un médecin américain, le Dr Macdonald Chitchele de Chicago, se basant sur
l’évolution de la transmission de la pensée déclarait que la langue parlée et la langue écrite feront
place, un jour, à un moyen de communication de pensées beaucoup plus précis et plus rapide
grâce aux facultés considérables de l’électronique du cerveau. On se parlera de cerveau à cerveau
(!)
Les savants américains et russes ont découvert que non seulement le cerveau mais tout
l’organisme humain émettait des ondes électro-magnétiques, ce que nous savions depuis
longtemps et que n’ignoraient point Paracelse et Mesmer. Les glandes, les muscles, les cellules
projettent des ondes : le corps humain est un générateur galvano-électrique.
La Bio-Electronique, agit sur les phénomènes semblant dépendre de cette conception.
En France certains médecins d’avant-garde commencent à traiter leurs malades par ondes bio-
électriques sans électrodes, mais par champ électro-magnétique humain. Le principe est le
suivant : « Un organe sain émet des rayonnements pouvant guérir un organe malade », et d’après
cette loi exprimée par M. Ketman : « Le potentiel électrique est entretenu dans ces génératrices
galvaniques, que sont les cellules, par les échanges bio-chimiques constants qui suscitent une
polarisation. »
On peut évidemment faire toutes réserves sur la théorie de l’auteur. Il n’en est pas moins exact
qu’un courant nouveau se dessine en thérapeutique, utilisant des procédés psychiques de
suggestion et d’auto-suggestion rappelant la méthode de Coué (« Je vais mieux de jour en
jour »).
C’est également en se basant sur la détection et la mesure des vibrations cellulaires que
l’Ingénieur Bissky a fait établir un Résonateur Electronique pour la Mesure et le Traitement par
ondes de fréquences variables des troubles organiques.
DEUXIÈME PARTIE
MAGICIENS SCIENTIFIQUES
XI
De même que M. Jourdain faisait de la prose sans le savoir, depuis de longues années les
médecins quand ils pratiquent des injections sous-cutanées, intramusculaires ou intraveineuses,
font de la plasmathérapie sans le savoir.
C’est en effet dans ce plasma interélectronique, dans ce Quatrième état de la matière que
pénètre le contenu de leur seringue. Il n’y a donc rien de nouveau sous le soleil, sauf une
interprétation d’un mode de traitement et peut-être aussi de l’action médicamenteuse. Que le
remède soit absorbé par les voies digestives, sous forme de frictions ou de pommades, peu
importe, c’est toujours par le Quatrième état de la matière qu’il agira sur l’organisme.
Il est cependant, dans cette thérapeutique nouvelle, un adjuvant qu’il y aurait lieu de ne pas
oublier ; c’est, sur le conseil du Professeur Alven, l’association au traitement allopathique ou
homéopathique de l’effet magnéto-hydro-dynamique (M.H. D). et comme je l’ai indiqué
précédemment, s’énonce ainsi :
« Un fluide neutre, mais chargé d’électricité s’écoule plus vite qu’un fluide ordinaire ».
Nous avons pu constater la réalité de cette thèse également en ce qui concerne l’assimilation
des médicaments qui s’effectue mieux si on l’accompagne soit d’un courant électronique négatif
ou d’un courant de quelques microampères. 13.
*
Et voici un nouvel élément de diagnostic assez imprévu : les rêves. Sous la signature du
Professeur Kassatkine de Léningrad, le Journal de Neuro-pathologie et Psychiatrie publie un
article sur les rêves comme élément de diagnostic précoce (peut-être pourrait-on dire
prémonitoire) d’une maladie en état d’évolution. C’est d’après l’étude des rêves de nombreux
malades qu’il édifie sa théorie, que l’on peut énoncer de la façon suivante : « Toute maladie
proche se manifeste par des rêves caractéristiques avant son éclosion. Il serait ainsi possible de
déterminer à l’avance le mal qui « couve » et de localiser les lésions proches ou futures (?). Il
serait également possible de déterminer le caractère et les troubles du système nerveux, de
certaines affections mentales, et de certains penchants vicieux. A l’appui de sa théorie l’auteur
cite certains cas observés par lui.
FIG. 7
Radiations émanant du cerveau d’un alcoolique (Delirium tremens)
FIG. 8
Forces émanant du corps et de la tête d’un médium et se propageant dans la Quatrième Dimension de l’espace.
FIG. 9
Photographie intra-utérine (Bébé de 5 mois)
FIG. 10
Inflammation coli-bacillaire (colon)
1) Les malades atteints d’hypertension artérielle voient leur sommeil et leurs rêves modifiés
deux ou trois mois avant les premiers symptômes de leur affection. Les rêves de ces futurs
cardiaques étaient plutôt désagréables, empreints de peur et d’inquiétude.
2) Une tuberculose non déclarée procure à la malade des rêves tragiques, la sensation d’être
enterrée vivante, et un réveil pénible la laissant glacée d’effroi.
3) Des malades atteints de tumeurs du cerveau rêvaient plusieurs mois à l’avance qu’ils
recevaient des blessures à la tête et dans quelques cas bien localisées !
4) Pendant deux ou trois semaines avant la crise des malades atteints d’infarctus du myocarde,
rêvaient chaque nuit qu’on leur frappait la tête à coups de marteau, ou qu’on leur enfonçait un
couteau dans les entrailles.
Des sensations oniriques de nature analogue ont été déjà signalées en France, notamment par
le professeur Lhermitte, mais il n’avait pas cru devoir en faire un élément important de pré-
diagnostic.
Les effluves provenant du cerveau sont-elles capables de sensibiliser un film, à la manière des
Rayons X ? La photographie ci-jointe donne la réponse : elle représente l’image d’un enfant dans
l’utérus de sa mère, quatre mois avant l’accouchement ! Le film fut placé au-dessous de
l’ombilic et maintenu en place par la mère, tandis que le père, au côté de sa femme, fixait le film
(fig. 9).
*
Au point de vue général, il est à présumer que nous allons entrer dans l’ère interplanétaire. La
descente d’un astronaute sur la lune serait déjà un fait accompli s’il avait été possible d’assurer
au voyageur sidéral son retour sur la terre. Ce retour ne sera assuré que le jour où un savant russe
ou américain sera parvenu à libérer progressivement, et à doses « maniables », les énergies du
noyau de l’atome d’hydrogène, ce qui permettra la construction de fusées interplanétaires
capables d’effectuer un voyage lunaire « aller et retour ». Que nous révélera ce premier
astronaute qui mettra le pied sur la lune ? Ce sera, sans aucun doute un événement scientifique
sensationnel, mais aussi une confirmation d’une forme d’énergie psychique exceptionnelle, si les
résultats et les constatations objectives révélées par le savant astronaute concordent avec celles
obtenues, il y a plus de vingt ans par un médium italien dont nous avons dans plusieurs ouvrages
relaté les prouesses.
J’étais en juin 1940 à Udine, chez le Dr Calligaris, à la veille de l’entrée en guerre de l’Italie,
quand il me montra le manuscrit d’un ouvrage qu’il était en train de mettre au point, et qui
relatait les visions métapsychiques du médium, Mlle R... qui, sous sa direction était allée
(probablement par la Quatrième dimension) faire un voyage d’exploration dans la lune. Le livre
du Dr Calligaris, La Luna, ne devait paraître qu’en 1943, quelques mois avant la mort de
l’auteur. Il eut d’ailleurs une assez mauvaise presse et son auteur fut considéré comme « un
voyant lunatique ».
Mais si les faits de voyance de Mlle R... coïncident avec la réalité, cet exemple indéniable de
médiumnité et de voyance à distance, constituera un triomphe métapsychique de l’énergie
psychique de certains individus, et de la possibilité de développer leurs dons par la provocation
de réflexes conditionnels déterminant chez des sujets sensitifs un dédoublement de la
personnalité.
Aussi est-ce dans l’espoir de l’alunissage prochain d’un astronaute américain ou russe que je
livre au lecteur ces pages prophétiques du Dr Calligaris, qui, si elles sont confirmées,
réhabiliteront sa mémoire et encourageront les métapsychistes à poursuivre leurs études.
Que savons-nous actuellement sur la Lune ?
Selon Albert Maisel, une excursion sur la lune ne sera pas un voyage d’agrément ; elle
présente les caractéristiques suivantes : pesanteur 1/6 de la terre.
Atmosphère : le vent solaire, les gaz lourds donnent à l’atmosphère lunaire une densité égale
au trillionième de celle de la terre.
Le vide est à peu près total sur la lune.
Soleil brûlant, émission intense de rayons X, Gamma, neutrons, particules animées d’une
vitesse de 150 km seconde. Pour s’en garantir, il faudra arriver de nuit. Durant toute la nuit
lunaire la température est de — 185° C et il est impossible de se protéger contre un tel froid.
La température diurne se situe au-dessus de +100° centigrades.
Le sol est probablement recouvert d’une poussière très fine pouvant atteindre plusieurs mètres
de hauteur. Le plus grand danger est la chute de météorites de dimensions diverses et tombant
constamment sur la lune.
Pour avoir de plus amples renseignements, il conviendrait d’envoyer au voisinage de la
surface lunaire un vaisseau spatial muni d’appareils de télévision et de mesures diverses.
Telles sont les surprises promises aux futurs astronautes lunaires.
Un médium réputé, ayant entre les mains des photographies de la surface lunaire a dit : « Je
vois des escaliers ayant des marches d’un mètre de hauteur, des cavernes creusées dans les
montagnes, des objets semblant avoir été fabriqués par des êtres vivants (il dessine sa vision).
L’astre est mort depuis des milliards d’années, et il n’y a actuellement aucune trace de vie, sauf
peut-être des plantes ressemblant à des algues ou à des polypes (le médium dessine les plantes
qu’elle voit).
UNE EXPÉRIENCE SENSATIONNELLE
Dans la première édition de mon livre, La Vie et son secret, Notre Ame et son Mystère, je
publiai la reproduction d’un agrandissement d’un cliché micrographique, obtenu par le
Professeur Herrera, de Mexico. On pouvait y distinguer des formes de spermatozoïdes, d’ovules,
d’amibes, etc. (Dangles, éd. 1943).
Dans une lettre qu’il m’écrivait à ce sujet Herrera ajoutait : « J’ai trouvé des germes sexuels
dans mes préparations : et ils sont peut-être capables de féconder des ovules artificiels et de
produire des embryons semblables aux humains. » Sa mort, survenue quelques mois plus tard, ne
lui permit pas de poursuivre ses expériences de Plasmogénie. Elles devaient être reprises en 1961
par le Dr Danielo Petrucci, de Bologne, qui réussit à produire un embryon humain dans une
éprouvette. Le fœtus artificiel formé « par la pénétration d’un spermatozoïde aveugle, dans un
ovaire », constituait un œuf vivant, ce qui dénote une prouesse scientifique extraordinaire. Il s’est
normalement développé pendant 29 jours. A cette date le Dr Petrucci a détruit son « Petit
Homme », qui croissait normalement et qui serait devenu une sorte de monstre. (Petrucci).
On a filmé au laboratoire, le développement et la prolifération des cellules du « Bébé-
Eprouvette » 14.
Cette réalisation scientifique, a, comme on le pense, causé une émotion dans le monde médical
et religieux de Rome. N’était-ce pas le plus beau rêve de l’humanité réalisé : recréer la Vie ?
Mais, au nom du dogme, l’Eglise a réprouvé les hardiesses de la Science, comme suscitées par
« les forces maléfiques et contraires aux données des Pères ».
Les savants italiens répondirent qu’ils étaient de parfaits catholiques, et le Professeur Petrucci
menaça d’aller travailler à l’étranger. Mais, à Bologne, on lui a fermé les portes de la clinique où
il travaillait.
La querelle religieuse continue : le fœtus artificiel a-t-il une âme ? Peut-on créer la vie ? Peut-
on déterminer le sexe à volonté ?
Le Dr Petrucci est venu à Paris. Des savants ont vu son film. Comme au temps de Paracelse,
ils se montrèrent peu convaincus. Seul Jean Rostand se montra le plus intéressé par la
démonstration du savant italien.
Est-ce le premier pas sur le chemin qui conduit au Secret de la Vie ?
XII
Du 22 mars au 1er avril 1963, s’est tenu, à Nice, un Congrès des « Amitiés Philosophiques
Internationales », spécialement consacré à la confrontation de la Science positive et de la
Métaphysique. Le thème général était : « Y a-t-il une troisième voie entre la physique et la
métaphysique ? »
Parmi toutes les conférences tenues pendant cette semaine d’études, nous retiendrons celle de
M. le Professeur Tournaire, qui fit le point sur nos connaissances sur l’infiniment petit et
l’infiniment grand entre lesquels se situe l’Homme ou si vous préférez, la Vie ».
Que savons-nous, à l’heure actuelle sur ces deux extrêmes, l’Atome et l’Univers et de cette
inconnue : la Vie ?
Avec le Professeur Tournaire, essayons d’y voir clair et de savoir s’il existe une troisième voie
entre le physique et le métaphysique.
A l’heure actuelle, l’homme de science a le droit de s’occuper de tous les phénomènes
terrestres qu’il lui plaît d’étudier, sans qu’on le taxe immédiatement de matérialiste, de
spiritualiste ou d’idéaliste.
Au cours de cette étude sur l’infiniment grand et l’infiniment petit nous allons voir que, à
chaque instant, la Science, si elle est honnête et sincère débouche sur l’inconnu. Prenons
quelques exemples.
Où en sommes-nous de l’Atome ?
En gros l’atome comprend une partie centrale qu’on appelait hier noyau et qu’on a baptisé
aujourd’hui du nom plus savant de Nucléon. Autour de lui il y a un cortège d’électrons et de
« particules ». Et avec tout cet ensemble on est parvenu à faire exploser une bombe et à
construire une centrale atomique.
Mais où en sommes-nous de la connaissance de la matière à partir de l’Atome ? On répondrait
volontiers avec Galilée : « Je ne sais pas. »
Et M. Tournaire d’ajouter ce conseil amical et désabusé : « Chaque fois que vous verrez un
homme de science vous faire l’éloge du merveilleux roman de la Science, méfiez-vous. Mais si
vous êtes en présence d’un savant qui vous parle de ce qu’il ne sait pas, vénérez-le, car la science
ne progresse souvent que par approximations successives. Nous nous trompons presque
toujours : il y a un tout petit résidu et c’est avec ce petit résidu que l’on essaie, tant bien que mal,
de faire progresser le savoir humain. »
Mais poursuivons notre démonstration. Dans notre atome, prenons l’un des constituants du
noyau, le Proton. On nous a dit : le proton est beaucoup plus lourd que le cortège des électrons,
et c’est en lui que réside toute la masse de l’atome. Pourquoi ? On n’en sait rigoureusement rien.
Pourquoi y a-t-il un élément lourd, entouré d’une matière n’ayant pratiquement pas de masse, on
n’en sait rien : on débouche, ici encore, sur l’inconnu.
Nous savons maintenant faire une matière extraordinaire qui ne correspond en rien à la matière
que nous connaissons. Nous savons faire une matière uniquement composée de protons, de
molécules ou même d’électricité négative. Cette matière qui, il y a trente ans, était un parfait
inconnu, est devenue une chose réelle à laquelle nous ne nous attendions pas.
Plus étonnant encore. Après les travaux de Dirac, environ 1939, on a découvert l’anti-électron,
c’est-à-dire un électron à charge positive et aussi un « antiproton ». Et voilà que nous allons
peut-être nous trouver en présence d’un autre Univers construit par un anti-temps avec une anti-
matière, et ce que nous voyons, dit M. Tournaire, est sans doute le résultat du combat des deux
univers. « Il n’en est pas moins vrai ajoute le savant professeur, que si, il y a seulement trente ans
on avait parlé de ce monde parallèle, constitué avec une anti-matière et avec un temps négatif,
dont la conception est singulièrement difficile, on aurait pu dire que nous avions franchi les
limites du réel et que ceci n’appartient pas à la science. Est-ce de la Métaphysique ? Non,
semble-t-il car les plus grands mathématiciens s’occupent de cette question.
A la suite de ces conceptions nous nous trouvons devant un monde nouveau sur un Réel qui, il
y a cinquante ans aurait paru, pas même de la métaphysique, mais une espèce de Théosophie
aberrante, quelque chose de pas sérieux ! Mais c’est tellement pas sérieux que cela a donné la
Bombe atomique d’Hiroshima (Tournaire).
Abordons maintenant l’infiniment grand, et allons voyager, à l’aide du radio-télescope à 5
milliards d’années-lumières.
Il y a seulement vingt-cinq ans, les savants pensaient que notre système solaire ou, à la rigueur
notre galaxie (on prononçait à peine le mot) était tout ce qu’il y avait dans les cieux. Mais
l’inconnu d’hier est le réel d’aujourd’hui, et dans notre ciel nous avons depuis un quart de siècle
découvert des milliards d’étoiles groupées en Galaxies. Chaque Galaxie comprenant environ 100
milliards d’étoiles !
La notion d’amas de galaxies est toute récente : c’est une réalité devant laquelle nous nous
sommes trouvés subitement placés. Mais la question de l’Univers Courbe de Einstein n’est pas,
pour autant résolue et plusieurs systèmes cosmologiques ont été proposés. On conserve les
notions d’« espace, temps, matière », mais les astronomes et les mathématiciens sont en train de
nous imaginer un Univers où l’anti-matière et l’anti-temps viendraient tout bouleverser et
l’Astronomie serait complètement à refaire.
Qu’avons-nous trouvé dans les galaxies, les planètes, les étoiles ? Exactement les mêmes
éléments que sur la terre. Nous savons que les étoiles sont faites d’hydrogène qui, à une certaine
température se transforme en hélium.
Et tous ces mondes inconnus, ces centaines de milliards d’étoiles, dans leur course ordonnée et
vertigineuse dans l’infini de l’espace et du temps, circulent-elles, comme le pense S. Klein, dans
un plasma intersidéral, un Quatrième état de la matière ? Troublante énigme.
Entre ces deux infinis, quelle est la place de l’Homme, qui est lui-même un infini ? Nous
sommes là devant le plus grand des mystères.
Pour le savant, l’homme de science, comme pour l’homme de la rue il y a quelque chose que
nous ne pouvons appréhender et nous nous demandons si on pourra l’appréhender un jour.
*
Y a-t-il une solution, une troisième Voie comme dit le Professeur Tournaire, une solution à
tous ces problèmes, que de toute éternité se sont posés les savants de tous les temps. D’où
venons-nous ? Où allons-nous ?
Seule la théorie de l’évolution, physique et psychique, apporte une solution, ou une réponse, à
cette question, malgré ses obscurités, ses hypothèses, ses incertitudes, mêmes, depuis les
Philosophes de l’antiquité grecque, juqu’au jésuite moderne, le R.P. Teilhard de Chardin
« l’évolution reste une conception grandiose, la seule capable de nous expliquer rationnellement
la nature vivante, et dans l’ensemble, elle s’impose comme un fait, mais son mécanisme reste
encore hors de notre portée, et, dans son histoire même, nous ne savons que des bribes qui sont
infiniment petites par rapport à ce qu’elle a été réellement. »
Ainsi l’origine de la vie reste un mystère, les organes inférieurs ne paraissent pas évoluer
seuls ; les derniers venus, les mammifères nous fournissent une vérification de l’évolution, et ils
semblent apparaître brusquement. Comment se rattachent-ils aux reptiles, et ceux-là aux poissons
et aux invertébrés, nous n’en avons aucune idée.
Tous les auteurs et expérimentateurs sont d’accord pour admettre le principe de l’évolution,
mais tous aussi avouent leur incapacité d’en expliquer le mécanisme. Cependant, en se basant sur
le développement de l’embryon, en partant de la cellule primitive, pour aboutir à l’être humain,
Binet-Sanglé et Jaworski ont tenté d’éclairer, sinon de résoudre le problème.
Tout organisme composé d’innombrables cellules n’est, au début de son existence, qu’une
masse minuscule de matière vivante, un œuf. Cet œuf assimile, s’accroît, se divise sans autre
manière de vivre que de recevoir des matériaux de l’extérieur et d’abandonner les résidus de
leurs interactions. A mesure que les divisions se multiplient et produisent des cellules de plus en
plus nombreuses, un organisme s’édifie et les formes successives qu’il revêt n’ont aucun rapport
avec le genre de vie qu’il mènera plus tard, et l’être définitif qu’il deviendra.
C’est ainsi, qu’au cours de son évolution embryonnaire, l’homme, suivant Binet et Jaworski,
reproduit tous ses ancêtres. Dès l’instant de la fécondation, c’est un amiboflagellé, provenant de
la fusion d’un infusoire (spermatozoïde) avec une amibe (ovule), puis un radiolaire, c’est-à-dire
une colonie sphéroïdale de protozoaires ou cellules. Entre le 10e et le 16e jour, c’est un polype, et
le 20e jour, c’est un ver plan (planaire). Entre le 20e et le 28e jour, c’est une colonie de planaires,
autrement dit un annélide. Le 28e jour, l’embryon humain devient un poisson analogue à la raie.
Le 29e jour, c’est un poisson à nageoires orientées dans le plan du corps. Du 30e ou 40e jour,
c’est un batracien possédant, entre ses yeux latéraux, un œil supérieur qui deviendra l’épiphyse.
Du 40e au 45e jour, c’est un reptile possédant 2 tubercules quadrijumeaux, des reins multilobés
et des membres dont les coudes et les genoux sont tournés en dehors, comme chez les reptiles
actuels. Après avoir passé la phase de marsupial, du 47e jour au 6e mois, il devient
successivement un lémurien, puis un anthropoïde. Au cours de ces trois dernières phases, son
rachis ne possède qu’une courbure au lieu de trois, ses oreilles ne sont pas ourlées, et il a une
fourrure, le lanugo, qui est encore visible à la naissance. C’est donc seulement au 6e mois de son
évolution que l’embryon humain devient un homme : il n’a fait jusque là que passer de l’une à
l’autre des 14 grandes classes animales qui figurent dans son ascendance.
Et c’est peut-être ici le moment de se demander, à la lueur des découvertes récentes sur
l’organisateur, quel peut bien être le rôle de cet agent dans les transformations successives que
subit le germe primitif ; il est possible que des études ultérieures à ce sujet éclairent le problème
mystérieux de l’évolution.
Depuis son apparition sur la terre, l’Homme a-t-il beaucoup varié ? Selon M. de La Roche,
anatomiquement, si loin que nous la rencontrions, l’espèce humaine est toujours la même, et les
quelques différences que nous pouvons trouver entre les divers types ou groupes ethniques, ne
peuvent nous permettre d’en déduire des conclusions dogmatiques ; on ne peut faire état non plus
du poids du cerveau. Au point de vue psychologique, il y aurait, suivant le même auteur, une
unité intellectuelle indiscutable qui se serait établie pendant des millénaires, et qui nous est
révélée par l’industrie et les monuments mégalithiques. Toutefois, il ne nous semble pas que
cette thèse, soutenable en ce qui concerne l’anatomie et la physiologie, puisse s’appliquer à
l’évolution cérébrale. Celle-ci, dont dérive l’intelligence, l’invention, a pu être activée par des
énergies rayonnantes comme la lumière, la chaleur, des énergies stimulantes comme des
substances chimiques étrangères introduites dans l’organisme. Mais il est indispensable d’ajouter
à des causes extérieures, l’action énergétique des émotions, de la peur, de la joie, du chagrin, de
la colère, de la pitié, de l’amour sur le développement des fonctions cérébrales. Nous ne
connaissons pas encore les réactions physico-chimiques liées aux diverses émotions, mais nous
pouvons en constater les répercussions sur les champs électro-magnétiques, ainsi que nous
l’avons établi dans nos ouvrages antérieurs.
Une impression visuelle ou sensorielle touchera, suivant sa nature, l’hypophyse, la thyroïde,
les glandes surrénales, tandis qu’une impression désagréable sera plutôt transmise au foie. Les
deux réactions provoqueront donc des réflexes différents dans les centres cérébraux ; il y a là un
phénomène nouveau aussi intéressant à étudier que l’apparition de la vie, passage de la matière
inerte à la matière vivante : c’est l’apparition de l’intelligence ou le passage de la sensibilité
végétative à la sensibilité consciente, qui est à l’origine de toutes les propriétés ou qualités de ce
qu’on appelle l’âme.
L’influence du milieu, de la nourriture, des émotions sur l’évolution de l’être humain,
procédant par révolutions, par mutations brusques, par une suite de hasards fixés par l’hérédité,
telle semble être l’histoire biologique du monde.
Ce que l’on peut cependant, croyons-nous, affirmer avec certitude, c’est l’évolution parallèle
du cerveau et de la sensibilité consciente, et, quand on arrive à l’homme, la prédominance de
plus en plus marquée, d’une part, du système nerveux sur toutes les réactions inconscientes de
l’organisme, et d’autre part, des émotions conscientes sur toutes ces réactions involontaires
(réflexes sensoriels, réflexes émotifs ou psychiques, rougeur, pâleur, etc.).
Ces considérations sur le développement parallèle de l’intelligence et du cerveau ne sauraient
en rien préjuger de l’existence, au début de l’humanité, de la fonction psychique se différenciant
nettement de l’instinct de l’animal.
Il y a, semble-t-il, selon Rémy de Gourmont, une loi de constance intellectuelle ; dès les
premiers âges l’intelligence humaine s’est maintenue à travers les siècles, invariable en son fonds
et en son pouvoir... Du moment que l’espèce Homme a été constituée, ses possibilités
intellectuelles se sont trouvées établies et fixées comme sa physiologie même. Au lendemain de
sa constitution, la race blanche était capable de génie, absolument dans les mêmes proportions
que de nos jours. Le fait le plus considérable et qui domine toute l’histoire de l’humanité, n’est-il
pas la découverte du feu ; c’est une œuvre de génie. Si l’homme n’avait vu dans le feu que ce
qu’y voient les autres animaux, il n’aurait jamais trouvé le moyen de le perpétuer, de le
reproduire.
Voilà le fait de la supériorité psychique, caractère essentiel non seulement de l’homme actuel,
mais de l’homme de toutes les époques, de l’homme dès son apparition sur la terre. Il faut y
ajouter, au fur et à mesure de son évolution, la faculté de progrès indéfini d’accumuler et
d’utiliser les découvertes et les acquisitions psychiques des générations et des siècles antérieurs.
On peut considérer comme établi que ce sont les excitations provenant du milieu extérieur qui
ont provoqué la formation des premières cellules réceptrices, et des fibres nerveuses qui
transmettent ces excitations à la cellule cérébrale.
L’intelligence étant le résultat d’associations d’idées, ce sont les centres d’association formés
uniquement de substance grise, qui sont à la base de cette étude. Dès qu’une impression tactile,
visuelle, auditive, etc... cesse d’exciter la cellule périphérique, l’image cérébrale s’évanouit, si les
centres d’association ne sont pas complètement développés. Ainsi, un enfant de 1 mois ne peut
répondre à des excitations extérieures que par des réflexes isolés, parce que ses centres sensoriels
sont complètement séparés les uns des autres, et que les centres d’association incomplets ne
communiquent pas encore entre eux. Il est facile de suivre, chez l’enfant, le développement
parallèle des fibres qui relient les centres des sens aux centres d’association, et ces derniers entre
eux, et d’autre part comme conséquence, le développement de l’intelligence.
Ce n’est qu’au commencement du 2e mois après la naissance que s’effectue cette évolution, et
que l’enfant commence à saisir la signification des objets du monde extérieur. Cette évolution se
poursuivra pendant une durée plus ou moins longue, suivant les individus et les races. Chez les
nègres d’Afrique, cette évolution coïncidant avec le développement de l’intelligence, s’arrête
entre 12 et 16 ans, tandis que, chez les blancs, il est souvent impossible de lui assigner une limite
quelconque.
Les sphères d’association, signature de l’intelligence, occupent chez l’homme à peu près les
deux tiers de la masse totale de la partie terminale du cerveau, que l’on désigne sous le nom de
pallium, tandis que, chez les singes anthropoïdes, elle n’en occupe que la moitié, chez les
mammifères, 1/3, et chez les rongeurs et les vertébrés inférieurs, on n’en trouve pas du tout.
En suivant le dévelopement des facultés psychiques chez l’homme depuis sa naissance, on
constate d’abord l’apparition de la mémoire réflexe, ensuite de la mémoire consciente, puis de la
faculté de comparer, de combiner et de coordonner les impressions fixées par la mémoire, et
enfin celle de réagir à ces impressions, de les réaliser par des conceptions ou des actes
individuellement volontaires, sinon arbitraires, en un mot de penser et d’agir en poursuivant des
buts plus ou moins bien définis, suggérés par des impressions venues du milieu extérieur et
intérieur de l’organisme, et qui se sont imprimées sur l’écorce cérébrale 15.
A un développement donné du cerveau, correspond donc un développement parallèle de
l’intelligence. C’est ainsi que dans l’évolution des espèces, depuis la cellule vivante jusqu’aux
centres d’association, s’est développée la sensibilité générale pour aboutir à la pensée.
La période actuelle semble s’arrêter à la pensée, mais il n’est pas interdit de supposer le
développement de nouvelles sphères d’association coïncidant avec un développement du
cerveau. Il est très probable en effet que le cerveau de l’homme futur ou de certains individus,
sera doué de facultés psychiques nouvelles ; la puissance de l’énergie cérébrale sera alors
formidable. L’évolution progressive, constatée jusqu’à présent, nous incline à admettre cette
évolution jusqu’à l’infini, parce que le facteur dominant de cette évolution, constitué par le
cerveau et la pensée, est en état de continuel accroissement. Pour les hommes futurs, les
questions de Télépathie, de prévision de l’avenir, seront probablement matières courantes, et
dans quelques milliers d’années, nos descendants s’étonneront peut-être de notre complète
ignorance à cet égard : leur cerveau aura considérablement évolué, et parallèlement leur
intelligence et leurs facultés psychiques. Et c’est cette idée d’évolution non encore terminée, qui
hante Georges Duhamel, lorsque, en Biologiste, il évoque l’adaptation des diverses fonctions aux
buts soidisants finalistes, tout en constatant l’imperfection de certains de nos organes. Ecoutons-
le :
« Avec notre raison raisonnante, nous ne pouvons nous empêcher de voir l’appropriation des
organes à l’effet... Mais quoi ? L’homme, au point de vue finaliste, ce n’était pas chose aisée. Il
fallait que la machine fût pourtant capable de progresser, de marcher pour trouver sa nourriture.
Et elle marche. Il fallait que les organes fussent rassemblés à l’avant de cette carcasse. Et ils y
sont rassemblés. Il fallait que la mécanique put recevoir ou prendre des matériaux de restauration
et d’énergie. Et elle le peut... Alors reconnaissons que toutes ces conditions se trouvent remplies
tant bien que mal. Et si certains organes se montrent imparfaits, c’est peut-être que nous ne
sommes pas au point culminant de l’aventure ».
Non, nous ne sommes pas au point culminant de l’aventure ; l’évolution cérébrale continue, et
certains médiums sont probablement au premier stade de cette transformation psychique.
Et le livre de Madame Marguerite Gillot 16 qui est une Auto-Biographie d’une Initiée, peut être
considéré comme une préface à la « Médecine Planétaire », prophétisée par Jean Charon.
Atteinte d’une sinusite aiguë avec 40° de température, elle eut l’idée de faire un appel mental à
son Maître hindou en lui indiquant son état. Par la même voie mentale, il lui fut répondu : « ce
n’est rien. Dans un quart d’heure votre mal sera passé ». A ce moment la malade eut la sensation
très nette d’une pression entre les deux yeux. Un quart d’heure plus tard, après un fort
larmoiement et violente sécrétion nasale, la sinusite était guérie et la température redescendue à
37°.
Interrogé au sujet de cette guérison, le Maître Hindou de Madame Gillot lui répondit : « Votre
corps astral est venu me trouver à 3 heures du matin. Vous m’avez demandé de vous guérir d’une
sinusite. » Et il ajouta : « Vous avez effectué votre premier dédoublement. »
« Comment ai-je pu traverser les murs ? » se demande Madame Gillot. Je répondrai : « Par la
quatrième dimension de l’espace ! » Quant à l’attouchement perçu l’Hindou répondit :
« N’oubliez jamais que la pensée est un acte... vous en avez la preuve. »
Dans la suite Madame Gillot réalisa de multiples dédoublements soit en état de veille ou de
sommeil.
XIII
Cette théorie de l’évolution a eu un regain d’actualité ces dernières années par la publication
des œuvres inédites du savant jésuite, qui, par crainte de foudres diocésaines ou même du « Non
Imprimatur », avait conservé ces pages ronéotypées à quelques exemplaires, pour ses amis.
Dès sa mort, un comité scientifique s’est constitué pour la publication de ses œuvres, et c’est
ainsi que nous avons pu prendre connaissance de son livre sur l’Energie Humaine, livre qui a
suscité une certaine animation dans les milieux ecclésiastiques et une mise en garde de l’autorité
contre des idées peut-être un peu trop avancées.
Que dit donc le P. Teilhard de Chardin ?
Pourrait-on lui appliquer les vers bien connus « Ton siècle était, dit-on, trop jeune pour te lire
Le nôtre doit te plaire et tes hommes sont nés. »
Ces vers que Musset dédiait aux mânes de Voltaire, pourraient en effet s’appliquer aujourd’hui
à l’ombre du P. Teilhard de Chardin, dont on vient de publier un ouvrage posthume, « L’Energie
Humaine ».
Ce savant Jésuite, qui faisait partie de la mission qui découvrit, en Chine un crâne de
Pithécanthrope, auquel on donna le nom de Sinanthrope, poursuivant ses études
paléontologiques a accepté comme réalité la doctrine scientifique de l’Evolution. Et ce livre écrit
par le Père Teilhard en 1931 et 1937, et publié seulement en 1962, a déjà fait l’objet de
nombreuses études et incité certains admirateurs à considérer cet ouvrage comme un message, et
son auteur comme un Prophète, tandis qu’un blâme de l’autorité ecclésiastique mettait en garde
les clercs et les lecteurs contre des opinions peut-être, selon l’Eglise, trop avancées ou trop
révolutionnaires.
En quoi consiste donc ce Message ?
Selon Teilhard de Chardin, il y aurait trois sortes d’évolution correspondant à trois sortes
d’énergie humaine :
1) L’évolution dispersée, la plus commune et la plus superficielle et correspondant à une
énergie élémentaire incorporée.
2) L’évolution de différenciation instrumentale, correspondant à une énergie contrôlée.
3) Enfin l’évolution de plus grande conscience vivante, se haussant vers plus d’organisation et
de spontanéité.
Cette troisième sorte d’évolution ayant pour base le système nerveux, peut nous donner le sens
et peut-être la vraie figure des mouvements de la vie. Elle correspondrait à l’énergie spirituelle,
et, selon nous, en nous plaçant en dehors de toute considération philosophique ou théologique, à
une énergie psychique, basée sur l’anatomie et la philosophie humaine.
Comment Teilhard de Chardin conçoit-il cette Energie Spirituelle ? Il ne semble pas que, dans
l’état actuel, elle diffère beaucoup de celle que nous avons développée il y a une vingtaine
d’années (1943), et que nous venons de résumer.
Pour cette évolution de cette énergie Spirituelle, « je pense, dit-il, à des modes plus directs de
perception et d’action qui viendraient conformément à de bien vieux espoirs, manifester la
plastivité et la transparence de la matière, par rapport à l’esprit. Depuis longtemps les hommes
cherchent les moyens d’influencer, immédiatement par leur volonté, et de pénétrer, droit par le
regard intérieur, les corps et les âmes qui les entourent. Ces tentatives, faites au hasard, sans idée
directrice, ni méthode d’ensemble ont jusqu’ici échoué mais demain elles pourraient aboutir. En
accord avec les vues récentes qui nous orientent vers la conception d’une essence spirituelle de la
Matière, la Physique ne finira-t-elle pas par dégager et maîtriser ce qui se dissimule au fond de la
Métapsychique. Et si la Physique ne réussit pas dans cette tâche, certains effets psychologiques
ne réaliseront-ils pas un jour, l’évasion rêvée de nos corps à leur déterminisme et de nos âmes à
leur isolement ?...
Grâce aux données précises fournies par la science sur l’unité des énergies et des corps, et
aussi sur la réalité d’une cosmogénèse, que ces vagues désirs commencent à prendre la forme
rationnelle propre aux conquêtes définitives de l’esprit. »
Le vœu du Père Teilhard de Chardin est-il en voie de réalisation ? Quel est le Message du P.
Teilhard de Chardin ?
Voici d’après Daniel Rops, les idées du savant jésuite sur l’énergie humaine et l’évolution de
l’énergie spirituelle.
Le Père Teilhard de Chardin voit dans l’Evolution non pas seulement une théorie scientifique,
mais une explication générale du monde, qui nous permet de donner une unité à toute l’histoire
de la terre et de la vie, depuis le moment où cette vie est apparue sur quelque océan jusqu’au plus
lointain avenir qu’on puisse considérer. L’idée fondamentale est à peu près celle-ci. Une force
est au travail, dont la science constate les résultats ; une force qui est extérieure à la matière et
d’un autre ordre qu’elle : une force qui fait évoluer tout, soit selon des processus logiques, soit
selon de brusques sauts. Un premier saut a été fait lorsque, de la matière inerte, est sortie la vie ;
puis la vie, par sa puissance interne, s’est développée, s’est faite de plus en plus complexe, a fait
surgir les espèces les unes après les autres ; après quoi, un nouveau saut a été fait, quand est
apparue la conscience, dans un être vivant privilégié : l’homme ; cet homme lui-même a évolué,
depuis le troglodyte des temps préhistoriques jusqu’à l’homo intellectua/is de nos jours, et
l’évolution n’est pas terminée, elle continuera à pousser l’homme, l’homme qui, aujourd’hui, est
le dépositaire de cette force, vers un type plus pur, plus parfait, l’homme rejoindra le but
suprême de toute cette prodigieuse histoire, le « point omega », qui n’est autre que Dieu. Ainsi
donc, on trouve dans le teilhardisme une suite de propositions en formes d’axiomes : l’Evolution
est une loi générale et fatale, elle est régie par une force qu’on peut identifier à l’Esprit, elle tend
à suivre une courbe ascendante, elle aboutit à Dieu.
Il est difficile de dénier la grandeur à cette doctrine. Ses partisans soulignent qu’elle a
d’éclatants mérites. Elle échappe au déterminisme matérialiste, puisqu’elle admet une force
régissant toute l’Evolution et qui n’est pas de la même essence que la matière. Elle propose de
l’homme une image grandiose, en faisant le but de l’Evolution, et elle lui assigne comme un but
de se dépasser, de tendre vers « le point omega ».
Quel est ce point Omega, vers lequel tendent tous les espoirs de l’Humanité ? Il semble bien
exister dans toutes les religions : c’est l’invisible, l’inaccessible situé au-delà des limites de
l’Univers, l’Inconnaissable, l’Eternel inconnu.
On retiendra qu’il est heureux de voir tant et tant d’esprits se passionner pour ces théories qui
tâchent de donner à l’énigme de la destinée humaine une réponse nouvelle, puisque, en
définitive, il ne s’agit dans tout cela de rien de moins que du sens de notre vie et de nous-mêmes.
Ainsi que nous l’avons signalé dans des publications antérieures 18 et dans cet ouvrage même,
les photographies peuvent nous fournir des renseignements précieux sur la vie, le comportement,
la mentalité et le psychisme d’un individu. En présence des photographies des radiations des
Chakras, il était permis de se demander si ces photographies n’avaient pas conservé un certain
pouvoir émanant du sujet photographié, homme aussi remarquable par ses qualités morales que
par ses dons de guérisseur.
Nous souvenant des conseils de notre éminent confrère, le Dr Maurice de Fleury, auteur de ce
livre : « La Médecine de l’Esprit », nous résolûmes de tenter une expérience.
L’occasion se présenta, il y a quelques mois : une « malade de l’esprit », atteinte de
neurasthénie avec insomnies m’avait été adressée pour un traitement électronique. Après examen
et mesure de ses radiations cérébrales, je lui tins ce petit discours : « Madame, je ne vais vous
donner aucun médicament, ni vous faire suivre aucun traitement, mais je vais vous confier une
photographie d’où émanent des radiations curatives. Vous la fixerez matin et soir, au réveil et au
moment de dormir, pendant environ dix minutes... »
Et après lui avoir indiqué la façon de procéder, je lui confiai la photographie d’un chakra en
lui demandant de me la rapporter la semaine suivante.
Vous avouerai-je que je ne comptais pas beaucoup sur la réussite de ce nouveau mode de
suggestion. Aussi fus-je un peu surpris quand, au bout d’une dizaine de jours je revis la malade.
— Je vous rapporte votre photographie, me dit-elle, toute joyeuse. Le résultat a été
merveilleux. Dès la première séance, je me suis sentie envahie d’une chaleur générale, et la tête
dégagée. Les jours suivants l’amélioration a continué et j’ai pu reprendre goût à la vie. Mon
mari, très sceptique, a voulu faire un essai, et après dix minutes de méditation et de fixation de la
photographie magique, il lui a semblé que son cerveau était dégagé.
« Une hirondelle ne fait pas le printemps », et je me gardai bien de conclure, de cette double
suggestion, au pouvoir de radiation émanant des chakras. « Ne t’en fie qu’à toi-même » nous
conseille La Fontaine, et je résolu de tenter d’autres expériences. J’y fus incité par une lettre de
Ph. Chancellor qui me disait : « Ces photos conservent certainement une part de Psychisme. Je ne
trouve pas cette idée difficile à accepter, même si je pense que des esprits scientifiques soient
enclins à la railler. Dans mes idées et croyances personnelles, étant Taoïste, depuis de longues
années, ces phénomènes sont loin de me surprendre et me semblent naturels. D’autre part, je
considère que les phénomènes dits « parapsychiques » peuvent et doivent seulement être étudiés
de « l’intérieur » (From the inside out) et non par les méthodes scientifiques actuelles. C’est par
l’intuition, et par des expériences subjectives et objectives qu’il est possible d’étudier ces
phénomènes. Malheureusement il faut consacrer un temps considérable pour devenir Yoghi ».
Dans la période actuelle de son évolution, il ne semble pas que l’homme ait atteint cette étape
de « psychisme » que paraît avoir acquis Philip Chancellor, mais il n’est pas interdit de
l’imaginer. « Si l’humanité, écrit Jean Charon 19, a derrière elle un passé de plusieurs milliards
d’années, elle a aussi un avenir de plusieurs milliards d’années. Ces étapes évolutives qui se sont
succédées depuis le chaos primitif jusqu’à l’homme, vont sans aucun doute, se poursuivre. De
quoi sera fait la prochaine étape ? » Ce que prévoit Jean Charon, c’est la vision d’un être dont le
psychisme sera supérieur au nôtre. On peut également imaginer une Humanité planétaire, quand
seront établies les liaisons psychiques entre les divers planètes.
Allons-nous vers un super-psychisme où les notions de passé, de présent et d’avenir seront
l’apanage, non de quelques privilégiés, mais de l’universalité des hommes ?
De mes expériences personnelles sur le pouvoir magique des photographies cérébrales, il me
semble difficile de tirer une conclusion ou une directive, car il est toujours permis de penser que
les résultats positifs obtenus sont dus à des suggestions involontaires ou à des transmissions de
pensée également involontaires.
Le seul résultat positif que l’on est susceptible d’obtenir par la contemplation des
photographies des radiations cérébrales est, chez des malades de l’esprit, la production d’un état
de calme psychique, sorte d’auto-hypnose cérébrale.
Et ceci peut être un adjuvant efficace dans certains troubles psychiques.
Depuis que ces pages ont été écrites, j’ai eu l’occasion d’utiliser l’action suggestive des
photographies sur le psychisme des « malades de l’esprit ». Il s’agit de deux cas de malades se
prétendant envoûtés et qui ont été guéris par suggestion photographique associée à un réflexe
conditionnel.
Voici la lettre de la première malade à laquelle je n’ai rien ajouté ni retranché, sauf les fautes
d’orthographe.
« Monsieur
« Je m’excuse de vous écrire, mais je ne sais à qui m’adresser, car il se passe chez moi des
choses graves. J’ai trouvé votre adresse dans un livre de sciences occultes que je me suis procuré
en essayant de me sortir des ennuis que j’ai. Voici les faits : ma maison est hantée par des esprits
qui me parlent et me font toutes sortes d’ennuis... Je vous prie de croire que je ne suis pas folle.
« On m’avait dit qu’il fallait m’adresser à un mage. J’en ai fait venir un qui m’a dit que j’avais
deux envoûtements et mon fils aussi. Le mage a fait quelque chose mais je n’ai eu qu’un résultat
médiocre. On m’a conseillé de voir un magnétiseur ou un prêtre. J’ai vu le curé de ma paroisse :
il m’a prise pour une folle et m’a conseillé de me faire soigner. Alors je désespère de trouver une
personne intelligente qui ne me prenne pas pour une folle... etc. »
La seconde lettre concerne une jeune femme qui se croit envoûtée par un homme qu’elle aurait
refusé en mariage et qui voudrait se venger.
A ces cas spéciaux d’envoûtement, qu’il me soit permis de signaler un cas de mauvais œil qui
se termina d’une façon tout à fait inattendue. J’ai raconté au début de cet ouvrage la guérison
d’une jeune fille d’une vingtaine d’années,accompagnée de sa mère qui me dit : « Je viens vous
consulter, Docteur, pour ma fille qui a été envoutée par une bohémienne à qui elle avait refusé de
faire l’aumône. Celle-ci lui jeta alors « un sort » en pleine figure et depuis ce temps ma pauvre
fille a le « mauvais œil » : elle ne peut plus regarder une fleur sans qu’elle se fane, un arbre sans
qu’il flétrisse. »
J’ai raconté comment je guéris cette jeune fille de la campagne avec une paire de lunettes anti
X. Mais la suite de cette histoire mérite d’être contée : je ne revis pas l’envoûtée, mais j’en eus
des nouvelles quelques mois plus tard. En effet, qu’elle n’a pas été ma surprise de trouver en
première page d’un grand quotidien du matin un article intitulé La miraculée de San Stefano et
relatant les miracles opérés par une jeune fille de ce petit pays. En voici les passages principaux :
« Ceci n’est pas un conte. Dans la petite localité de San Stefano, il y a une jeune fille, Mlle
Juana B. qui fait des miracles. Elle-même est miraculée, et son histoire vaut d’être contée. Ayant
été envoûtée par une bohémienne, elle fut traitée sans succès par de nombreux médecins quand,
il y a quelques mois, un vieux prêtre lui dit : je vais faire une neuvaine, et j’espère que la bonne
sainte Claire que j’invoquerai vous guérira. Et le miracle s’est produit. Au bout de dix jours le
maléfice était vaincu, mais ce qui fut plus extraordinaire c’est que la jeune Juana fait maintenant
elle-même des miracles. On vient la voir de vingt lieues à la ronde et rien que son regard ou
l’imposition de ses mains soulagent ou guérissent les malades. On m’a raconté la guérison d’un
enfant atteint de méningite et condamné, celle d’un paralytique et, chose plus extraordinaire la
destruction d’un nid de guêpes, de milliers de rats infestants une maison... Par contre, des plantes
étiolées rien que par sa présence reprennent leur vigueur, et on a vu également un cheval fourbu
ressusciter. »
Et le journaliste concluait : « San Stefano va-t-il faire concurrence à Lourdes ? »
Fallait-il désabuser ces gens et essayer de leur expliquer que le vieux prêtre n’avait jamais
existé, et que ces miracles étaient dus à une paire de lunettes ? Qu’auriez-vous fait à ma place ?
Dans l’état actuel de la science, les quelques essais que je viens de signaler ne peuvent être
considérés que comme des suggestions ou des auto-suggestions, et il serait téméraire de leur
attribuer un caractère scientifique.
C’est dans ces conditions que j’ai conseillé à un certain nombre de « malades de l’esprit »
d’essayer le traitement par le « Réflexe oculo-psychique », associé ou non à la production d’un
Réflexe conditionnel.
A tous ceux qui seraient désireux d’expérimenter cette nouvelle thérapeutique j’indiquerai la
méthode employée par les Yoghis.
Dans une pièce à demi plongée dans l’obscurité ou éclairée par une faible bougie, et dans le
silence, fixer la photographie du chakra correspondant à l’organe dont on souffre, jusqu’à ce que,
en fermant les yeux, on ait la vision intérieure du chakra primitivement fixé. Conserver les yeux
fermés, tant que cette vision intérieure persiste. Rester ensuite au calme physique et psychique
pendant un quart d’heure.
Renouveler cette expérience tous les jours ou tous les deux ou trois jours, suivant les résultats
obtenus.
Ce procédé d’auto-suggestion constitue un réflexe conditionnel oculo-psychique.
Post-scriptum
Il est bien probable que les théories et les expériences que nous avons rapportées ne seront pas
facilement acceptées par les corps savants, et cela ne nous surprendra pas. Il a fallu plus de trente
ans pour que fut admise l’idée des Radiations humaines, et il a fallu la bombe d’Hiroschima pour
faire admettre l’énergie nucléaire.
« Sur les ailes du temps », les idées s’envolent, mais il suffit souvent d’un coup de vent pour
les ramener vers la terre.
Ce n’est pas en s’immobilisant dans la contemplation du passé qu’on fait avancer la science.
Si l’on doit rester sur un sol solide sur lequel on peut s’arc-bouter, cela n’empêche pas de porter
le regard au loin et à la pensée d’imaginer des destins futurs.
Dans notre recherche de la vérité, on rencontrera toujours des obstacles, mais, suivant le
conseil de Democrite, il suffit de laisser le temps s’écouler, de conserver la foi dans la science et
de prendre pour devise :
POUR DURER, ENDURE.
Appendice
La pellicule utilisée est du type orthochromatique et peut pour cette raison être utilisée avec
une lumière rouge. J’ai également effectué des expériences avec des pellicules panchromatiques,
dans ce cas bien sûr toute lumière doit être proscrite. L’usage de la lumière rouge fut d’une
grande utilité car de toutes les nombreuses personnes qui participèrent aux expériences, certaines
n’étaient pas accoutumées au travail en chambre noire et d’autres auraient été tout simplement
effrayées de devoir demeurer dans l’obscurité la plus complète. Cela rendait aussi le
développement plus facile car on pouvait dans ce cas étudier les images au fur et à mesure de
leur apparition dans le bain fixateur. La manière de procéder est la suivante :
a) le révélateur utilisé est le D 52, c’est un révélateur standard fabriqué par la firme Kodak et
utilisé pour le développement des négatifs à grand contraste. Lorsqu’il est employé avec le
« Contrast process Ortho film » il est à ce moment là, dilué à 1/1, mais dans le cadre de notre
utilisation nous l’utilisons toujours pur. Le révélateur se conserve bien et peut être encore
employé longtemps après qu’il ait foncé. Ce produit tache sérieusement, même l’épidémie des
doigts ; de toute manière il s’agit d’un révélateur caustique et, autant que faire se peut, on devra
éviter avec lui tout contact. Si accidentellement les doigts venaient à y tremper, il suffit
simplement de les rincer aussitôt à l’eau courante. J’utilise toujours des pinces pour transporter la
pellicule dans le bain fixateur.
b) Le fixateur est le « fixateur rapide Kodak » ; lui aussi pourra être utilisé pendant longtemps
ou tout au plus jusqu’à ce que le temps de fixation dépasse une minute. Il n’y a pas de bain
intermédiaire car cela tendrait à faire disparaître l’image psychique et c’est la raison pour
laquelle de telles images ne ressortent pas si on les traite de cette manière. Je ne sais comment la
firme Kodak en France appelle ces produits, bien que je sois persuadé que leur représentation à
Paris puisse parfaitement renseigner à ce sujet. Voici à nouveau une liste des matériaux de base
fournis par la firme Kodak :
— Pellicule orthochromatique à contraste, vendue en feuilles de 4 X 5 inches.
— Révélateur Kodak D 52.
— Fixateur rapide Kodak.
— 2 bacs photographiques.
— des pinces pour manipuler les négatifs.
c) Les négatifs sont tout d’abord laissés dans le révélateur pendant 1’30 ”, puis dans le bain
fixateur pendant 2’ puis lavés à l’eau courante pendant 15 à 20’, ils sont ensuite suspendus pour
sécher. J’ai un morceau de bois qui a un clou à son extrémité et qui me permet de graver les
chiffres d’identification sur le négatif.
d) Il existe une autre manière de procéder lorsqu’on utilise la pellicule avec un appareil
photographique, qui sera d’ailleurs développé de la même façon que précédemment en utilisant
les mêmes matériaux. C’est cette façon de procéder qui m’a permis de photographier les Auras.
Nota. — Les clichés doivent être développés immédiatement après la prise.
II
La photographie d’un Uterus gravide a été prise avec un appareil opérant par ultra-sons et mis
au point par des spécialistes australiens.
La photographie ainsi obtenue et publiée par Science et Vie (juillet 1963) a quelque vague
ressemblance avec le cliché de M. Chancellor.
Bibliographie
A 91 ans
LE DOCTEUR LEPRINCE
vient d’écrire son 45e livre
qui révolutionne l’art de la médecine
M. le docteur Leprince est un grand savant. Nous pourrions même dire un savant « hors série »
tant par l’importance de son œuvre, de ses études et travaux accomplis dans un domaine tout
particulier où personne, peut-être, n’a poussé aussi loin que lui les recherches, que par sa
puissance de travail vraiment extraordinaire, à 91 ans, en pleine possession de ses moyens
intellectuels, lui permet encore de se consacrer à de nouvelles études et investigations
scientifiques. Le livre qu’il vient de faire paraître, « La Médecine électronique », n’est-il pas le
45e dans la longue série des différents ouvrages qu’il a publiés depuis le début du siècle.
Du théâtre aux recherches scientifiques
Cinquante années de médecine expérimentale lui ont inspiré la plupart de ces livres, mais le
docteur Leprince a, d’autre part, écrit des essais, des romans et même des pièces de théâtre, dont
une comédie, « Le concierge est médecin », a été jouée au Théâtre des Arts.
Notre confrère « Le Berry Républicain », récapitulant les œuvres du docteur Leprince, écrites
alors qu’il était installé à Bourges comme ophtalmologiste, de 1897 à 1912, a rendu hommage au
médecin-écrivain qu il, notamment, dans son roman « A l’ombre de la Cathédrale », a su si bien
comprendre et traduire l’âme romantique de la vieille capitale berrichonne.
L’art du roman n’ayant pas de secrets pour lui, le docteur Leprince devait réussir dans ce que
les Américains appellent la « science-fiction » et dans ce genre, plusieurs de ses livres ont connu
un grand succès et ont été traduits en différentes langues, notamment « Les cerveaux
cambriolés », « Les immortels de Rock-Island », « Le secret de Boudhha », etc., etc...
De ses nombreux livres scientifiques, nous ne pouvons citer que les principaux :
« L’Acupuncture à la portée de tous », manuel pratique et théorique de l’acupuncture chinoise,
« La vie et son secret, notre âme et son mystère », le problème de la vie devant la science et la
métapsychique, « Les ondes de la pensée », manuel pratique de télépathie provoquée, « Le
pouvoir mystérieux des guérisseurs », « L’Homéopathie, médecine atomique », « Les
radiations des photographies et des écrits », « Des radiations cosmiques aux ondes
humaines », « Traité pratique de vertébrothérapie », « La radiesthésie médicale », « Le
mystère captivant des ondes », « A l’avant-garde de la Médecine », « La vitalité humaine et
la Médecine de demain », « Les radiations humaines », « La Médiumnité radiesthésique »,
etc., etc...
La vie d’un savant
M. le docteur Leprince, qui a bien voulu nous recevoir avec infiniment de bonne grâce et avec
cette modestie qui donne tant de charme à sa personnalité, retrace ce que fut sa longue carrière
médicale. « J’ai scindé ma vie en deux parties, nous dit-il. La première va jusqu’en 1914 et
comprend mes études à la Faculté de Caen où j’ai passé une licence de Sciences. Je me
destinais à Polytechnique, mais un accident m’a fait bifurquer vers la Pharmacie. J’ai alors
poursuivi à la fois des études de Pharmacie et de Médecine à la Faculté de Montpellier.
En 1897 j’étais pharmacien, et en 1898, médecin... C’est alors que je cherchai ma voie ».
M. le docteur Leprince s’installa d’abord à Bourges comme ophtalmologiste et publia son
premier ouvrage médical, « Atlas des maladies externes de l’œil ». Il fut vice-président de la
société Historique de Bourges et président de l’Union Régionaliste du Berry.
C’est là aussi que, nourri des pures traditions de l’humanisme il écrivit une adaptation des
odes et épigrammes d’Anacréon.
« Et puis, en 1914, peu de temps avant la guerre, tout se décida », nous dit le docteur
Leprince.
Il était entré en relations avec le docteur Charles Henry, directeur du Laboratoire des
Sensations à la Sorbonne, et avec le docteur Abrams, de San-Francisco, qui lui firent découvrir
de nouveaux horizons dans la science médicale. L’inconnu du corps humain le passionna et, dès
lors, toute son activité fut orientée vers la recherche de nouvelles thérapeutiques. Ainsi
commença la deuxième partie de sa vie.
Considéré comme un « illuminé »
Ce problème des radiations humaines est devenu, pour le docteur Leprince, le problème N° 1
qui conditionne tous les autres.
« Je considère, nous dit-il, le corps humain comme un électrolyte. Si vous lui appliquez
des métaux négatifs et positifs, il fonctionne comme une pile. Notre vie est une
manifestation électrique et le manque d’électricité, à lui seul, peut produire la vieillesse et
la décrépitude ».
« La vie étant considérée comme une harmonie de vibrations, peut être altérée par toute
circonstance physique ou microbienne annihilant le rayonnement des cellules humaines. Le
système nerveux sympathique, a dit Cuvier, est tout dans l’animal. Les autres systèmes ne
sont là que pour le servir ».
Telles sont quelques-unes des théories que le docteur Leprince a entrepris de développer dans
son dernier livre : « La Médecine électronique, élixir de longue vie ».
Il y expose son traitement électronique de la vieillesse et du vieillissement par l’application de
la Médecine électronique, en rappelant l’opinion du professeur Nell Bohn, Prix Nobel :
« L’organisme n’est qu’un dédale d’électrons en mouvement ».
Des appareils extraordinaires
M. le docteur Leprince nous explique comment il est arrivé à mesurer la longueur d’onde
humaine par un appareil de son invention qu’il a appelé le radiobiomètre.
Dès que les centres nerveux ne possèdent plus la quantité d’énergie suffisante, l’équilibre
physiologique est rompu.
A l’aide d’un appareil qu’il a également conçu, le docteur Leprince, par des projections de
courant approprié, peut donner à l’organisme la vitalité qui lui manque et rétablir ainsi l’équilibre
nécessaire.
Le docteur Leprince, dans le domaine des radiations humaines et de la Métapsychique, a
poussé très loin ses investigations. « Je suis le médecin de l’esprit », nous dit-il, et il croit que
beaucoup de choses restent encore à découvrir. Quand, il y a 75 ans, le grand savant Berthelot
déclarait : « Le monde est aujourd’hui sans mystère », il prononçait une parole bien imprudente.
Que de découvertes ont été faites depuis ! Le docteur Leprince nous montre des photos
absolument étonnantes qu’un de ses nombreux correspondants à l’étranger, un ingénieur de
Mexico, vient de lui adresser. Utilisant une lumière spéciale, cet ingénieur aurait réussi à fixer
sur la pellicule l’ « aura » d’un médium, l’image des radiations qui émanent d’une pyramide de
l’Antiquité, de l’esprit torturé d’un alcoolique, du cerveau d’une voyante.
Ces photographies sont, évidemment, extraordinaires.
Faut-il, à l’annonce de telles découvertes aussi sensationnelles, se contenter d’opposer un
facile scepticisme, ce « mol oreiller » dont parlait Montaigne ?
Dans la préface de son dernier livre, le docteur Leprince écrit : « Avec les progrès de la
Science, et notamment de la physique, nous sommes entrés dans une ère d’investigations.
« Des sciences accessoires, qui ne semblaient hier encore que spéculations intellectuelles
ou utopies paradoxales, se révèlent peu à peu comme des moyens non négligeables de
diagnostic et de traitement ».
La médecine de demain...
Le Journal de Gien,
18 juillet 1963.
L’ŒUVRE DU DOCTEUR LEPRINCE
RADIESTHÉSIE MÉDICALE
Table des matières : — Avant propos : Comment il faut envisager l’étude de la Radiesthésie
médicale. — I : Le pendule et ses mouvements. Les réflexes du sourcier. — II : Diagnostic au
pendule. — III : Le diagnostic digital, zonothérapie digitale de Calligaris. — IV : Réactions
pendulaires biologiques. — V : Le contrôle du diagnostic radiesthésique par la mesure des
radiations vitales. — VI : La recherche du médicament au pendule. — VII : Action des couleurs
et des métaux sur le système nerveux du sourcier. — VIII : Diagnostic sur photographies, lettres,
empreintes, émanations, etc... — IX : La médecine au pendule. — X : Radiations cérébrales et
ondes de la pensée. — XI : Sourciers et radiesthésistes guérisseurs. — XII : Conclusion. L’avenir
de la radiesthésie médicale.
« Je sais des médecins qui, à l’aide du Pendule découvrent des tumeurs, des scléroses, des
calculs dissimulés dans les profondeurs de l’organisme, et détectent aussi les états et variations
du sang.
Je vois d’ici certains confrères hausser les épaules. La vie, la lecture, la réflexion,
l’observation m’ont appris à ne jamais hausser les épaules et à ne pas croire à la pérennité des
thèses et de la science médicales. Aux innombrables correspondants que les applications
médicales de la Radiesthésie intéressent, je recommande l’ouvrage récent du Docteur Leprince :
Radiesthésie Médicale, application de l’art du sourcier à la Médecine humaine. Il est bourré de
remarques fort curieuses et ses conclusions ne sont nullement péremptoires » !
C’est en ces termes que Léon Daudet, dans « l’Action Française » des 13 et 29 avril 1935
apprécie et commente le livre du Docteur Albert Leprince.
Depuis 1935 de nombreuses éditions montrent l’intérêt toujours suscité par cet ouvrage, non
seulement dans le public, mais aussi dans les milieux médicaux.
Un volume in-16 double couronne, illustré
A L’AVANT-GARDE DE LA MÉDECINE
Comment l’acquérir
Nouvelle édition revue et augmentée
TABLE. — Les Guérisseurs autrefois et aujourd’hui. — La puissance de la
suggestion. — Existe-t-il des radiations vitales ? — L’induction et les accords de
résonance. — Téléthérapeutique. — Guérisseurs scientifiques. — Moyens
physiques. — Procédés psychiques. — Médecins Guérisseurs. — Les Guérisseurs et la
Médecine officielle.
A l’occasion de procès sensationnels intentés à des guérisseurs, le Docteur A. Leprince a
procédé à des examens, à des enquêtes et à une véritable analyse de ce pouvoir ou de ce don
inhérent, semble-t-il, à quelques individus privilégiés. C’est de cette étude qu’est né ce livre, qui
fait le départ entre les charlatans et les vrais guérisseurs. Quel est le fluide du Guérisseur ; par
quel mécanisme agit-il ; peut-on en déterminer l’essence ; peut-on enfin par les moyens de la
physique moderne en réaliser la synthèse ? Tel est le problème que s’est posé l’auteur. Plusieurs
solutions semblaient s’imposer à l’esprit : la suggestion, le magnétisme, l’induction, d’un côté ;
d’un autre côté une charge d’électricité spéciale, décelable avec des appareils de mesure et
capable de se déverser d’un sujet en un autre, comme un accumulateur chargé à bloc peut
communiquer une partie de son ampérage si on le relie à un accumulateur à demi-déchargé.
A la suite de nombreuses expériences sur des guérisseurs et des malades, on peut considérer le
problème du guérisseur comme virtuellement résolu, et envisager le moment où chacun de nous
pourra acquérir ce pouvoir, hier encore considéré comme mystérieux.
Parmi la quantité d’ouvrages consacrés à cette importante question, celui-ci se détache
nettement, car il nous apporte non seulement des faits, mais une solution fort rationnelle basée
sur des mesures précises. Cette mise au point nous semble bien définitive, et les explications de
l’auteur tout à fait plausibles, sinon péremptoires.
Ce livre, qui se lit comme un roman, mais comme un roman instructif, suscitera certainement
un intérêt considérable non seulement dans le monde médical, mais aussi dans le public toujours
désireux de connaître le pourquoi des guérisons miraculeuses. Quant aux guérisseurs, il
réhabilitera les uns, qui sont les vrais guérisseurs parce que réellement ils guérissent et
n’enlèvera peut-être aucun client aux autres, tant est grand l’attrait du mystère chez les humains.
Un volume in-8 carré, illustré
L’HOMÉOPATHIE, MÉDECINE ATOMIQUE
Ce Traité met le public non médical au courant de la question, lui indique les principes sur
lesquels repose cette thérapeutique, lui montre que, par des moyens simples, pratiques, à la
portée de tous, on peut guérir, souvent presque instantanément, une névralgie douloureuse, un
rhumatisme tenace, une douleur quelconque.
Or il n’est pas de foyer, si modeste qu’il soit, qui ne possède quelques aiguilles ou quelques
épingles, qui, faute d’autre instrument, peuvent réaliser ce miracle : guérir, et quelquefois pour
toujours, une douleur localisée en un point du corps et se répercutant sur la peau.
L’acupuncture ainsi envisagée est donc une médication d’urgence et, en même temps que le
premier secours, le premier soulagement que n’importe qui pourra apporter au malade en
attendant l’arrivée du médecin.
Radio-Biomètre du Dr A. Leprince
En arrière : Appareil de mesure ; en avant : Amplificateur en contact avec le sujet par une plaque frontale.
Comment le connaître
Connaître l’avenir, tel a été, depuis qu’ « il y a des hommes et qui pensent », le désir de la
plupart des humains.
Et il ne fait aucun doute que, depuis les temps les plus reculés, il y a eu des individus qui ont
eu des pressentiments et des visions plus ou moins précises d’événements futurs. Mais ce sens de
perception de l’avenir n’est-il pas plus répandu et plus « éducable > qu’on ne le croit ? Le livre
du Docteur Leprince, qui relate des expériences de visions de l’avenir depuis cinq minutes
jusqu’à quatre ans, ne laisse aucun doute à ce sujet.
Si l’avenir, ainsi que le dit l’auteur, est à la fois mystérieux et fatal, il est souvent prévisible et
les exemples qui nous sont fournis montrent que souvent notre libre arbitre est impuissant à
modifier notre destin.
Quelles sont les conditions requises, pour provoquer chez un sujet sensitif des visions de son
propre avenir ou de celui d’une autre personne ? C’est en analysant le fait métaphysique qu’une
réponse peut être donnée à cette question qui, jusqu’à présent, n’a reçu aucune explication
scientifique.
Trente années se sont écoulées depuis la parution de la 1re édition de ce Traité, et ce livre est
toujours d’actualité, car les principes sur lesquels reposent la Réflexothérapie nasale, vertébrale,
oculaire, cutanée, etc..., ont été confirmés par de nombreux auteurs.
La théorie sympathique des réflexes que le Dr Leprince fut le premier à invoquer pour
expliquer les guérisons souvent quasi-miraculeuses obtenues par une excitation nasale, une
acupuncture, ou une manipulation vertébrale, est aujourd’hui universellement adaptée, car elle
repose sur des vérifications anatomiques et histologiques indéniables.
La thérapeutique par les réflexes est devenue classique, grâce au Traité du Dr Albert Leprince
car il n’est plus possible de nier l’action curative de ces procédés sur la plupart des troubles
fonctionnels, et sur certaines affections réputées incurables.
Un volume in-8 carré, illustré de 20 figures
DES RADIATIONS COSMIQUES AUX ONDES HUMAINES
Sa signature - Sa guérison
Peut-on guérir le cancer sans opération,
sans Rayons X, sans Radium ?
Extrait de la Préface :
En présentant cet ouvrage sous le titre < La CANCEROSE », notre dessein est de poser en
principe, tout d’abord, que nous considérons le cancer comme une manifestation locale d’une
maladie générale. Celle-ci est-elle héréditaire, d’origine microbienne, d’origine nerveuse ? Peut-
on faire un diagnostic très précoce de cette terrible affection ? Enfin, parmi tous les remèdes et
tous les traitements proposés, en existe-t-il de spécifiques, ou tout au moins capables de retarder
l’évolution de la maladie et peut-être de la guérir ?
Telles sont les questions auxquelles nous avons essayé de répondre et le problème que nous
avons tenté de résoudre.
Un volume in-8 carré, illustré
LES RADIATIONS DES MALADIES ET DES MICROBES
Le Problème de la Vie
devant la Science et la Métapsychique
Peut-on créer la Vie, modifier son évolution, aussi bien au point de vue physique, matériel
qu’au point de vue psychique ? Tel est le problème que s’est efforcé de résoudre l’auteur dans ce
livre, où il étudie les procédés imaginés par les Physiologistes pour trouver le secret de la Vie et
des Philosophes et des Métapsychistes pour pénétrer le mystère de l’âme et de la pensée.
Spiritisme, matérialisme, survie, avenir et évolution de l’humanité, tels sont les grands
chapitres traités dans ce livre.
Un volume in-8 carré, illustré
LES RADIATIONS DES PHOTOGRAPHIES ET DES ÉCRITS
L’Auteur nous avoue très franchement que dans ses études précédentes en Radiesthésie
médicale, il n’avait pas cru, en présence de nombreux insuccès, que « quelque chose » pouvait
persister dans une photographie ou sur une feuille de papier où s’étaient promenés les doigts
d’un scripteur.
Mais des expériences multiples, les essais auxquels il s’est livré lui-même, après ses séjours
auprès du Professeur Calligaris l’ont finalement convaincu que dans ces « témoins > persistait ce
que Charles-Henry appelait des « Atomes de Vie ».
Un volume in-16 double couronne, illustré
Notes
1
Non seulement le Physique n’explique pas le Mental, parce que la partie ne peut expliquer le
tout, mais il n’y a pas entre le Physique et le Mental cette correspondance parfaite que supposait
Leibnitz, « l’Harmonie Préétablie ».
2
Convegno di Psicobiofisica, Torino, septembre 1951.
3
Une analyse très complète de ce travail a été publié par M. Jacques Bergier dans le numéro 10 de
la Revue Planète.
4
Rappelons que dès 1925, René Sudre avait imaginé l’existence d’un Fluide Psychique.
5
Science et Vie, octobre 1963.
6
Phénomènes Psychiques supernormaux. Vigot, 1909.
7
Cf. Bayle, Magie et Médecine.
8
Elisabeth Laszloe : Prométhée, janvier 1949.
9
Consulter : Dr Leprince : Des radiations cosmiques aux Ondes Humaines, Dangles, éd.
10
Pauwels et J. Bergier : Planète, n° 9.
11
Cf. Radiations des Photographies et des Ecrits. Dangles éd., Paris.
12
Voir notre livre : La Médiumnité Radiesthésique, Dangles, éd.
13
Voir Médecine Electronique, Dangles, éditeur.
14
Ribadeau-Dumas : Histoire de la Magie. Les Productions de Paris (1963).
15
Danysz : L’évolution de l’Energie psychique, Baillière, éd.
16
Marguerite Gillot Aux portes de l’invisible. Table Ronde.
17
Doussain : Philosophons, mars 1923.
18
Radiations des Photographies et des Ecrits.
19
Planète, n° 11.
20
Cf. La Médecine Electronique, Dangles, éditeur, Paris.
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