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La commune est située de part et d’autre du fleuve Sénégal1.

Les deux rivières Bafing et Bakoye se rejoignent pour former le fleuve Sénégal. En bambara,
Bafoulabé signifie « rencontre de deux fleuves ». À 90 km, sur le Bafing, se trouve le barrage
hydroélectrique de Manantali. Le réseau hydrographique comprend également des rivières,
des marigots et des mares1.

Le climat est de type sahélien avec une alternance d'une saison froide de novembre à février,
d'une saison chaude allant de mi-février à mi-juin et d'une saison des pluies (hivernage) de
juin en octobre. La pluviométrie moyenne annuelle est de 900 mm1.

La végétation est composée d’arbustes et d’arbres (rônier, baobab, raphia, karité, duguto,
néré) 1.

Le relief est constitué de plaines, de plateaux, de collines et de montagnes. Les sols sont de 3
types : limono-sablonneux, argileux et sablo-limoneux 1.

La commune compte 14 373 habitants en 2001, essentiellement des Khassonkés, mais


également des Peuls et des Soninkés1.

Histoire
La prise de Bafoulabé par le colonisateur français intervient en 1880, lors de la progression
française vers le fleuve Niger dirigée par Galliéni2. La localité est le chef-lieu du premier
cercle créé au Soudan français par le colonisateur en 1887. Il est placé sous le commandement
du Français Cauchon. Les Français y installent une des premières écoles coloniales. Dans
cette école ont été formés plusieurs hauts responsables maliens qui ont œuvré pour
l’indépendance du Mali, comme Fily Dabo Sissoko ou Mamadou Konaté3.

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