Vous êtes sur la page 1sur 26

Un magma est une roche entièrement ou partiellement fondue.

Il comporte nécessairement
une phase liquide, généralement composée de silicatesa et contenant des gaz dissous. Il
comporte souvent aussi, en suspension dans le liquide, une phase gazeuse (des bulles) et une
ou plusieurs phases solides (des cristaux), qui proviennent respectivement de l'exsolution
partielle des gaz dissous et de la solidification partielle du liquide par décompression et
refroidissement.

Le magma peut aussi comporter des éléments solides provenant des roches à travers lesquelles
le magma est remonté : fragments de roches mantelliques ou crustales (xénolithes) et/ou
cristaux isolés (xénocristaux).

Les magmas se forment à haute température et sous haute pression par fusion partielle de la
croûte terrestre ou du manteau. Moins denses que les roches solides de la lithosphère, ils sont
entraînés vers le haut par la poussée d'Archimède, sous forme de dykes ou de diapirs. Selon le
contraste entre leur densité et celle des roches traversées, les magmas s'arrêtent à une certaine
profondeur (plutons) ou s'épanchent en surface (laves). Leur refroidissement complet conduit
à la formation de roches magmatiques (roches plutoniques pour les plutons, roches
volcaniques pour les laves).

Remontées magmatiques

Représentation schématique des processus magmatiques et volcaniques dans la Terre.

Les magmas résultent directement (volcanisme) ou indirectement (intrusion) de l'évacuation


de la chaleur terrestre (en). Pour évacuer une chaleur centrale avoisinant 5 000 °C1, les seuls
mécanismes de la conduction et le rayonnement sont insuffisants. L'évacuation est ainsi
assurée principalement par le phénomène de la convection mantellique qui brasse le manteau
terrestre en mettant en mouvement2 du matériel solide rendu ductile par les températures très
élevées. Cette convection « est la cause première de toutes les manifestations d'activité de la
Terre solide (volcanisme, tectonique des plaques, orogenèse, champ magnétique3) ». Aux
limites supérieures des cellules de convection, au terme de leur lente remontée diapirique vers
la surface, les péridotites du manteau supérieur subissent une décompression adiabatique4 au
niveau des dorsales océaniques, ce qui entraîne leur fusion partielle qui se produit à une
profondeur relativement faible (20 à 30 km) et la formation de magmas basaltiques5. La
dispersion de chaleur est réalisée aussi au niveau des points chauds ou du mouvement des
plaques lithosphériques dont la collision ou la subduction produit la fusion partielle des roches
enfouies, et la formation de magmas primaires ou différenciés. Sur Terre, la dissipation
d'énergie thermique se fait ainsi à 95 % au niveau des limites de plaques (dorsales, subduction
et collision) et seulement pour 5 % par les points chauds6. « Il en résulte que le magmatisme
de la Terre est également une expression des transferts de la chaleur interne. De cette façon, le
magmatisme participe au refroidissement général et inéluctable du globe »7.

Lors de la remontée de la roche ductile vers la surface, le magma se refroidit et peut


cristalliser sans émerger pour former une roche plutonique dans des réservoirs (chambre
magmatique, pluton), des dykes lorsqu'il reste confiné dans des fissures discordantes, ou
encore des sills lorsque le magma s'insère dans une fissure en concordance avec les structures
encaissantesb. Si le magma atteint la surface, il jaillit par les cratères des volcans sous forme
de lave dont la composition détermine le caractère plus ou moins fluide ou visqueux.

La température de ces laves varie de 500 à 550 °C, pour la carbonatite (au Kenya), à 1 200 °C,
par exemple pour les volcans d'Hawaï.

Caractéristiques chimiques
Un magma est considéré comme acide, intermédiaire, basique ou ultrabasique en fonction de
sa teneur en silice (%pds SiO2)c :

 riche en silice (plus de 65 %), le magma est « acide » et sa viscosité est élevée ;
 avec une teneur intermédiaire entre 52 et 65 %, le magma est dit « intermédiaire » ;
 pauvre en silice (moins de 52 % mais plus de 45), le magma est « basique » et sa viscosité est
faible,
 très pauvre (moins de 45 % de silice), il est « ultrabasique ».

Cette teneur en silice aura donc une incidence sur le comportement du magma lors de sa
remontée (vitesse de déplacement, et caractère effusif ou explosif de l'éruption volcanique si
le magma parvient en surface).

Les gaz contenus dans le magma peuvent être de la vapeur d'eau (qui peut diminuer la
température de fusion jusqu'à 100 °C) ou le dioxyde de carbone.

Principales zones de formation


 savane soudanienne occidentale (au nord et à l'est) ;
 mosaïque de forêt-savane guinéenne ;
 Forêt tropicale humide (au sud).

L'environnement en Guinée semble préservé grâce à la faible densité de population et à


l'industrialisation limitée.

Les principales menaces sont la déforestation, la pollution issue de l'exploitation minière,


l’absence de traitement des eaux usées, auxquelles on peut ajouter le braconnage de la faune
sauvage.

Nature
Village près de Siguiri, typique de la Haute-Guinée.

La Guinée, en raison de ses climats et biomes diversifiés, est peuplée d'espèces animales,
végétales et fongiques variées, dont certaines sont rares ou endémiques telle que Dictyna
guineensis.

Ainsi, en Guinée forestière, dans la zone couverte par la forêt tropicale humide, on trouve
Nimbaphrynoides occidentalis, qui est un crapaud vivipare endémique de la zone du mont
Nimba. Une population de chimpanzés existe aux alentours de Bossou. Une espèce
d'hippopotame nain existerait également en forêt.

Le parc national du Haut-Niger se trouve en Guinée.

Taxonomie

La deuxième partie (ou espèce) du nom binominal de nombreuses espèces en botanique ou en


zoologie est fréquemment guineensis signifiant en latin guinéen ou qui vit en Guinée. Ceci
s'explique par la découverte de nombreuses espèces nouvelles pour la science sur le territoire
de la Guinée. La plupart de ses espèces animales ou végétales rencontrées actuellement en
Guinée se trouvent aussi dans de nombreux autres pays. C'est pourquoi certaines, ayant été
nommées guineensis lors de leur découverte et de leur description, ont été renommées depuis,
à la suite des révisions taxonomiques.

Le papillon Euchromia guineensis.


Fleurs de l'orchidée Eulophia guineensis.

 Exemples d'amphibiens : Hemisus guineensis et Phrynobatrachus guineensis


 Exemples de sauriens : Acanthodactylus guineensis et Mochlus guineensis
 Exemples d'araignées : Malloneta guineensis et Dictyna guineensis
 Exemples d'insectes : Zorotypus guineensis un Zoraptera, Euchromia guineensis un
Lepidoptera
 Exemple d'oiseau : la Mésange galonnée Melaniparus guineensis
 Exemple de poisson : Epiplatys guineensis
 Exemples de plante : le palmier à huile Elaeis guineensis et l'orchidée Eulophia
guineensis19

Population
Ethnies

Articles détaillés : Koniankés, Mikhiforé (peuple), Diakhankés et Camara.

Les trois principaux groupes ethniques sont les Peuls, les Malinkés et les Soussous. Ces
derniers se répartissent dans les quatre grandes régions géographiques de la Guinée. La
Guinée maritime abrite des Soussous, mais on y trouve aussi presque toutes les grandes
ethnies du pays, en raison de la présence de la capitale, Conakry, qui attire les Guinéens. Dans
la région de la Moyenne Guinée, des Peuls; en Haute Guinée, des malinkes. Quant à la Guinée
forestière, elle abrite surtout des forestiers composes des kissiens, les Tomas, les Guerzés, les
koniakas , etc.20.

Démographie

Article détaillé : Démographie de la Guinée.

Évolution de la démographie entre 1961 et 2003 (chiffre de la FAO, 2005). Population en


millions d'habitants.

Les populations guinéennes ont été affectées d'une part par la traite arabo-musulmane en
direction du Maghreb et de l'Égypte, et par celle commencée au XVIe siècle et menée au-delà
de 1850, via les conquêtes coloniales françaises et les travaux forcés qu'elles ont
apportés[réf. nécessaire]. La Seconde Guerre mondiale (1939-1945) a fragilisé la France
colonisatrice et poussé celle-ci à abolir finalement l'indigénat, et les travaux forcés en 1945.
Avec cette date commence l'essor démographique, la population doublant tous les vingt
ans[réf. nécessaire].

À la suite de l’indépendance du 2 octobre 1958 et du départ des crédits et des cadres français
qui faisaient fonctionner l'administration et l'économie guinéenne, la Guinée fut déstabilisée.
La période de dictature de Sékou Touré a ensuite poussé de nombreux Guinéens, notamment
des élites, à émigrer vers les pays développés.

Une famille du Fouta-Djalon.

En juillet 2022, la Guinée compterait 13 865 692 habitants21.

Selon le World Refugee Survey 2008 publié par le Comité américain pour les réfugiés et les
immigrants, la Guinée abritait près de 29 300 réfugiés et demandeurs d'asile à la fin de 2007,
provenant surtout du Libéria, de la Sierra Leone, et de la Côte d’Ivoire. En décembre 2007,
11 900 réfugiés vivaient dans un des trois camps, Lainé, Kankan I et Kankan II, et au moins
9 300 réfugiés vivaient dans des zones urbaines22.

En 2011, les estimations de populations réfugiées du Libéria et de Côte d'Ivoire sont


respectivement de 5 400 et 6 552, soit pratiquement 12 000 personnes21.

La population guinéenne est relativement jeune puisque 61,6 % des Guinéens auraient moins
de 25 ans, tandis que la tranche 25-54 ans constituerait 30,4 % de la population. L'âge médian
est de 18 ans en 202223. Les 8 % restant étant constitués de Guinéens âgés de plus de 54 ans,
dont seulement 3,6 % âgés de plus de 65 ans21 l’espérance de vie est de 62,6 ans23

Histoire
Article détaillé : Histoire de la Guinée.

Antiquité

Il y a 3 000 ans la Guinée était habitée par une communauté de pêcheurs et d'agriculteurs. Les
vallées verdoyantes du Fouta Djallon, les bassins fertiles du Haut Niger propices à la
cueillette, à la chasse et à la pêche ont attiré les hommes.

L’arrivée des populations est due au dessèchement du Sahara, suivi de l’assèchement des
fleuves, rivières et lacs. Les populations se déplacent vers les zones méridionales plus
humides. Les territoires situés entre les fleuves Sénégal et Niger comme la Guinée deviennent
des zones privilégiées de regroupement des communautés d’éleveurs et d’agriculteurs. Tandis
que certains groupes se dirigèrent vers les vallées du Bafing et de la Falémé, d’autres se
fixèrent dans le delta intérieur du Niger.

Les premiers royaumes voient le jour dans cette région au premier millénaire avant J.C. La
majeure partie du territoire guinéen a été partie intégrante des empires du Ghana et du Mali
qui se sont succédé entre le IXe siècle et le XVIe siècle. Le déclin de l’empire du Mali coïncide
avec l’apparition en 1445, en Sénégambie, des premières caravelles portugaises. Les malinkés
perdirent le contrôle des pistes sahariennes au profit des songhay et refluèrent vers les régions
occidentales de Guinée, de Gambie et de la Casamance.

Après quelques accrochages, les navigateurs portugais et les populations côtières firent la
paix. Les portugais, intéressés par l’or, les peaux et autres produits exotiques du Soudan, les
épices, les esclaves, vendaient des tissus, des ustensiles en fer, même des chevaux. Les
mansas du Mali établirent des relations diplomatiques avec leurs homologues du Portugal.

À la faveur de ce commerce naissant, des mouvements de populations drainent des familles


maraboutiques et marchandes du moyen Niger vers le Gabou et la côte atlantique pour donner
la configuration socio-politique connue à la conquête coloniale.

Entre 1456 et 1460, Pedro de Sintra accosta au cap Verga et plus au sud, il atteignit la pointe
de l’île de Tombo où se trouve Conakry. Les Portugais donnèrent les noms de Rio Nunez, Rio
Pongo (déformation de Araponka), Rio Kapatchez, etc. aux rivières de la zone côtière.

Au large de Conakry furent découvertes les îles baptisées « Ilhas dos Idolos » (îles des idoles)
parce que les habitants de ces îles, lorsqu’ils viennent semer le riz apportent leurs idoles qu’ils
adorent. Ces navigateurs ont noté que les Portugais sont entrés en contact avec les Landouma
et les Nalou dans le Rio Compagny et le Rio Nunez. Ils ont également signalé la présence des
Dialonkés à l’intérieur des terres.

Les rapports tissés avec les Bagas furent difficiles entre le Rio Nunez et la presqu’île du
Kaloum. Ils attestent l’existence de trois Suzerains dans la région côtière : Farin Souzos (roi
des sosso), Farin Cocoli (roi des Lanlouma) et Farin Futa (roi djallonka).

Ainsi naissent les royaumes Sosso de Bramaya, de Thia, de Lakhata et de Dubréka.

Au XVIe siècle, le royaume Dubréka s’affirme avec la dynastie créée par le chef de guerre
Soumba Toumani.

Dans la région du haut Niger, les groupes de marabouts Sarakollés du Djafouna s’installent
vers la fin du XVIIe siècle, s’établirent au Mandé entre le Niger et le Milo. Ils fondent le
royaume du Batè (entre deux fleuves) dont Kankan est la métropole.

Les villages qu’ils fondent sont Diankana, Foussén, Karifamoriah, Bankonko, Forécariah,
Tassilima, Nafadji. Ils s’adonnent au négoce et à l’enseignement coranique. L’Islam fut, par
leur action, réintroduit au Manding après une longue parenthèse consécutive à la chute de
l’empire du Mali. Au XVIIIe siècle, Kankan, la métropole du Batè devint la capitale d’un
royaume puissant grâce aux activités commerciales et la réputation de ses marabouts dont le
patriarche Alpha Kabiné fut un des plus illustres.

Au milieu du XVIIIe siècle, un groupe maninka parti du Batè et vint s’établir à l’embouchure


de la Mellacoré où il fonda la province du Moréah. Ce groupe était composé des clans Touré,
Youla, Sylla, etc. Il était sous la conduite du patriarche Fodé Katibi Touré, fondateur de
Forécariah, comme en Fouta-Djalon, les chefs du Moréah prennent ce titre de Almamy.
La région forestière semble moins perturbée par ces mouvements de populations. Toutefois,
on note que les Kissi, en provenance du nord, auraient transité par Faranah (Kobikoro) avant
de s’installer dans leur habitat habituel où ils auraient basculé les Loma, qui semblent être les
premiers occupants. Les Kpelle, les Manon et Konon seraient partis de Mousadou (préfecture
de Beyla) sous la poussée des Maninka, pour s’établir en plein cœur de la forêt dans le sud du
pays24.

Époque précoloniale

Les Nalou et les Baga peuplent la région au VIIIe siècle. Du IXe siècle au XIe siècle, le


royaume mandingue, vassal de l'Empire du Ghana, s'établit du haut Sénégal au haut Niger. Ils
seront rejoints par les Dialonkés d'origine mandée. Au XIIIe siècle, le légendaire Soundiata
Keïta forme un immense empire ayant pour capitale Niani (aujourd'hui petit village guinéen).
L'Empire du Mali décline au XVe siècle. Entre-temps et jusqu'au XVIIIe siècle, les Peuls
apportent l'Islam dans la région et créaient le royaumes théocratique du Fouta-Djalon
repoussant les Soussous vers le littoral.

C'est sur les côtes que les Soussous et d'autres ethnies nouent des liens avec les commerçants
européens voulant se procurer esclaves, ivoire et maniguette (ou malaguette, plante voisine du
gingembre et réputée aphrodisiaque). C'est le commerce triangulaire.

L'Empire du Mali

L’empire du Mali, ou Empire mandingue, est un État africain médiéval. Fondé au XIIIe siècle
par Soundiata Keita, il connut son apogée au XIVe siècle. Il serait à l'origine de la charte du
Manden. Il s’étendait et englobait de grandes parties des actuels Mali, Guinée, Sénégal,
Gambie, Burkina Faso, et Mauritanie. Il était un carrefour important entre les peuples
nomades du Sahara et les peuples de l'Afrique noire équatoriale. Son économie reposait sur
l'agriculture, l'artisanat, l'exploitation des mines d'or et le commerce de l'ivoire vers le bassin
méditerranéen.

L'empire du Mali était une confédération constituée des états tributaires et des provinces. Les
provinces étaient dirigées par des gouverneurs appelés Farins ou Farba, et il y avait un vizir,
qui assumait les fonctions de premier ministre. L'empereur était secondé par un conseil des
anciens (chefs militaires, civils et marabouts). Toutes les décisions politiques et
administratives étaient prises en conseil.

Le Fouta-Djalon

Les riches pâturages avaient en outre attirés les pasteurs peuls, arrivés à partir du XVe siècle
avec leur important cheptel, faisant du pays une région très prospère. L'intégration au
commerce atlantique provoqua une profonde transformation économique, politique et sociale
qui est à l'origine de la révolution musulmane du début du XVIIIe siècle.

Au XVIIe siècle, les Peuls étaient sans doute devenus le groupe social le plus riche et le plus
puissant du pays grâce à l'accroissement considérable de la population peule dû aux
migrations en provenance de diverses régions (Boundou, Fouta-Toro, Macina, Sahel), à
l'expansion du commerce atlantique (exportation de bétail et de cuir à destination de l'Europe
et de l'Amérique) et à l'apparition de l'islam militant[pas clair] en tant que nouvelle idéologie
politique.
La révolution musulmane au Fouta-Djalon, comme au Boundou, fut avant tout une réaction
populaire contre la traite esclavagiste.

En 1725, le savant musulman Karamoko Alpha Barry, à la tête d'une coalition multiethnique à
majorité peule, gagne la bataille de Talansan. Les chefs jalonkés (Soussous) sont repoussés
vers la côte de la future Guinée. Karamoko Alpha Barry prend le titre d'almamy
(étymologiquement : imam, guide des croyants) et fonde la confédération du Fouta-Djalon, un
État théocratique féodal qui s'appuie à la fois sur les traditions peules, les pratiques
esclavagistes et sur les principes de l'islam.

À la fin du XVIIIe siècle, la capitale religieuse de l’État théocratique du Fouta-Djalon est


Fougoumba, où est intronisé l’Almamy (du mot arabe imam), qui gouverne dans la capitale
politique, Timbo, assisté du « Conseil des Anciens ». L’élément peul domine, dans un État
multiethnique. La société est fortement hiérarchisée et inégalitaire, le clivage fondamental se
situant entre musulmans et non-musulmans et la discrimination des uns sur les autres.

Au sommet, se trouve l’aristocratie militaire et la classe maraboutique (lasli), puis viennent


les hommes libres musulmans (rimbé).

En bas de l'échelle des hommes libres se trouvaient les « Peuls de brousse », convertis
tardivement à l'islam après le djihad.

Samory Touré

Samory Touré.
Article détaillé : Samory Touré.

Le village de Kiniéran est entouré de remparts de fortification, vestiges d’avant la


colonisation, partiellement détruits par Samory Touré, grand guerrier mandingue de l'Afrique
de l'Ouest. Né dans une famille de commerçants malinkés, Samory Touré s’appuya d’abord
sur des populations encore largement animistes pour combattre l’influence des chefs
musulmans. Puis, changeant de stratégie, voulant islamiser de force les populations animistes
dans les années 1880, il provoqua leur révolte et les combattit durement. Il assit son autorité
sur le Tôron, s’installa à Bissandougou et prit le titre de Faama faama (en) (roi). Après avoir
imposé sa loi et sa religion, Samory s’empara de Kankan, captura les chefs Séré Béréma et
Saghadjigi, enrôla les vaincus dans son armée et se présenta en défenseur de l’islam. Il prit le
titre d’Almany en 1884 et s’opposa pendant dix-sept longues années à la pénétration des
troupes françaises avant d’être arrêté et exilé au Gabon25.

Époque coloniale européenne


Article connexe : Guinée française.

La zone côtière fut occupée au préalable par les Portugais, qui furent évincés par l'armée
française, parce qu'affaiblis par l'occupation de la Guinée-Bissau. De nos jours, de nombreux
Guinéens originaires de la côte Atlantique du pays portent des noms d'origine portugaise. La
Guinée est proclamée colonie française en 1891, indépendamment du Sénégal, auquel elle
était précédemment rattachée. Cette nouvelle appellation remplace celle qu'elle portait jusque-
là: les Rivières du Sud. Samory Touré, relayé ensuite par les peuples de la forêt, mène une
guerre organisée contre l'occupation française sur la côte et dans les massifs montagneux du
sud-est avant d'être vaincu en 1898. La guerre qui oppose les Français au Fouta-Djallon, à
Porédaka, s'achève par la victoire des premiers. L'Almamy Bocar Biro Barry est assassiné
près des bords du Bafing, à Kollen. Il a choisi cette option pour ne pas être soumis ou réduit
en vassal de la puissance colonisatrice. Ses guerriers s'éparpillent ou préfèrent se donner la
mort à ses côtés. Les régions du Haut-Niger sont annexées l'année suivante. En 1901, la
Guinée devient une partie intégrante de l'Afrique-Occidentale française (AOF), administrée
par un gouvernorat général. En 1904, dans le cadre de l'Entente cordiale entre la France et
l'Angleterre, les îles de Los deviennent françaises en échange de l'abandon de droits sur le
séchage de la morue à Terre-Neuve. La France est consciente des réserves de bauxite mais ne
met pas en place de véritable politique d'industrialisation (création de barrages
hydroélectriques, usine de transformation de la bauxite)26.

Époque de la Guinée indépendante

Lors du référendum de septembre 1958, la Guinée est le seul pays d'Afrique francophone à
rejeter la proposition du général de Gaulle concernant l'intégration des colonies de l'AOF au
sein d'une Communauté française, ce qui entraîne une rupture immédiate des relations
politiques et économiques avec la France27. L’indépendance fut proclamée le 2 octobre 1958.
La France retira dans le mois qui suivit son armée, ses fonctionnaires et ses crédits. Les
colons français emportent avec eux tout leur matériel de valeur, et rapatrient les archives
souveraines françaises. Le Washington Post observe l'intransigeance avec laquelle les colons
français ont démoli tout ce qu'ils pensaient être leur contribution en Guinée : « En réaction [au
vote pour l'indépendance], et comme avertissement aux autres territoires francophones, les
Français se sont retirés de la Guinée en deux mois, emportant tout ce qu'ils pouvaient avec
eux. Ils ont dévissé les ampoules, emporté les plans des canalisations d'égouts à Conakry, et
même brûlé les médicaments plutôt que de les laisser aux Guinéens. »28

Présidence de Sékou Touré (1958-1984)

Article détaillé : Ahmed Sékou Touré.

Le pays accède à l'indépendance le 2 octobre 1958 et Ahmed Sékou Touré en devient le


président à 36 ans. La France mène alors une guerre économique contre son ancienne colonie
notamment à travers l'Opération Persil les services secrets français vont notamment répandre
de faux francs CFA pour déstabiliser la Guinée monétairement29. Des maquis d'opposition
sont constitués avec l'aide des services secrets français. Maurice Robert, chef du secteur
Afrique au service de documentation extérieure et de contre-espionnage (SDECE) de 1958 à
1968, souligne que « nous avons armé et entraîné ces opposants guinéens pour qu’ils
développent un climat d’insécurité en Guinée et, si possible, qu’ils renversent Sékou
Touré30. »
La Guinée inscrit à l'article 34 de sa Constitution qu'elle « peut conclure avec tout État
africain les accords d'association ou de communauté, comprenant l'abandon partiel ou total de
souveraineté en vue de réaliser l'unité africaine ». Après des discussions avec Kwame
Nkrumah, apôtre du panafricanisme, la Guinée et le Ghana forment une union le 1er mai 1959,
puis sont rejoints le 24 décembre 1960 par le Mali31. Officiellement non-aligné, le régime
s'appuie sur l'Union soviétique sans rejeter l'aide des États-Unis[réf. nécessaire].

Le Portugal, enlisé dans des guerres coloniales, organise en 1970 un débarquement militaire et
une tentative de coup d’État contre le régime de Sékou Touré afin de priver les
indépendantistes du PAIGC de leur plus proche allié, mais l'opération aboutit à un fiasco32.

Présidence de Lansana Conté (1984-2008)

Articles détaillés : Lansana Conté et Coup d'État de 1984 en Guinée.

Après la mort de Touré en 1984, le gouvernement intérimaire est rapidement renversé par
Lansana Conté. Sous la pression des bailleurs de fond, il introduit le multipartisme en 1993 et
organise des élections, qui l'ont confirmé par deux fois à la présidence, en 1993 et en 1998.
Bien que globalement épargnée par les conflits des pays voisins, la Guinée est confrontée à
l'afflux de plusieurs centaines de milliers de réfugiés venus du Libéria et de Sierra Leone.

Après avoir révisé la Constitution pour pouvoir se présenter une troisième fois en décembre
2003, le chef de l'État, pourtant gravement malade, est réélu avec 95,63 % des suffrages face à
un candidat issu d'un parti allié, les autres opposants ayant préféré ne pas participer à un
scrutin joué d'avance. Fin avril 2004, le premier ministre François Louceny Fall profite d'un
voyage à l'étranger pour démissionner, arguant que « le président bloque tout »33. Le poste
reste vacant plusieurs mois avant d'être confié à Cellou Dalein Diallo, qui sera démis de ses
fonctions en avril 2006.

Le pouvoir du président, sous influence d'hommes d'affaires comme Mamadou Sylla, est de
plus en plus contesté. Début 2007 éclate une grève générale réprimée dans le sang34.

Le 22 décembre 2008, Lansana Conté décède des suites d'une longue maladie (leucémie et
diabète aigu) à l'âge de 74 ans. Au cours de la nuit suivante, les proches du régime s'affairent
pour organiser l'intérim suivant les procédures prévues par la Constitution mais le 23
décembre 2008 au matin, à la suite de l'annonce du décès de Lansana Conté, des dignitaires de
l'armée annoncent unilatéralement la dissolution du gouvernement ainsi que la suspension de
la Constitution, dans un discours à teneur résolument sociale. Ces événements laissent planer
le doute sur l'effectivité d'un nouveau coup d'État. Le même jour, le capitaine Moussa Dadis
Camara est porté à la tête du Conseil national pour la démocratie et le développement
(CNDD) et devient le lendemain35, le troisième président de la république de Guinée.

Présidence de Moussa Dadis Camara (2008-2009)

Article détaillé : Moussa Dadis Camara.

Arrivé au pouvoir, le capitaine précise que le nouveau régime est provisoire et qu'aucun
membre de la junte ne se présentera aux élections présidentielles prévues en 2010.
Au fil de ses interventions médiatiques, Moussa Dadis Camara envisage de plus en plus
explicitement de se présenter, décevant les espoirs de véritable transition démocratique et
déclenchant des mouvements de protestation36.

Le 28 septembre 2009, des mouvements civils organisent une manifestation pacifique pour
demander à Dadis Camara de respecter sa parole et de ne pas se présenter aux présidentielles.
Une foule de plusieurs milliers de personnes s'était rendu au stade à la demande de
l'opposition pour protester contre le désir du président Dadis de se porter candidat à l'élection
présidentielle. Le 28 septembre 2009, au stade de Conakry, à la surprise générale les militaires
ouvrent le feu sur les manifestants ainsi bloqués dans le stade sans possibilité de fuite. Ce
massacre délibéré et manifestement planifié fait plusieurs centaines de morts. De plus, les
militaires violent et enlèvent plusieurs dizaines de jeunes femmes, dont certaines seront
libérées quelques jours plus tard après avoir subi des viols à répétition, tandis que d'autres
disparaissent sans laisser de trace37.

À la suite du tollé international soulevé par cet évènement, des dissensions apparaissent au
sein du CNDD38 et le 3 décembre 2009, alors que Sékouba Konaté est en voyage au Liban, le
président est grièvement blessé par son aide de camp Aboubacar Sidiki Diakité - ce dernier
avait été mis en cause explicitement par des diplomates étrangers pour son rôle dans le
massacre du 28 septembre, et craignait d'être « lâché » par son président et livré à la justice.
Dadis Camara est hospitalisé au Maroc le 4, et Sékouba Konaté rentre au pays pour assurer
l'intérim.

Transition de Sékouba Konaté (2010)

Le 12 janvier 2010, Moussa Dadis Camara est renvoyé vers le Burkina Faso par le Maroc
pour y continuer sa convalescence. C'est ainsi que le 15 janvier, un accord sera trouvé entre
Dadis et Sékouba pour que ce dernier soit reconnu Président de la transition. Cet accord
stipule qu'un premier ministre issu des Forces Vives (Partis d'opposition, syndicats, société
civile) soit nommé dans le but de former un gouvernement d'Union nationale et de conduire le
pays vers des élections libres et transparentes dans les six mois. Aussi, aucun membre du
gouvernement d'union nationale, de la junte, du Conseil national de la transition et des Forces
de Défense et de Sécurité n'aura le droit de se porter candidat aux prochaines échéances
électorales.

Le 16 janvier, Dadis, dans une allocution à partir du palais présidentiel burkinabé, dit que la
question de sa candidature est définitivement réglée, ainsi que celle des autres membres de la
junte. Jean-Marie Doré, doyen de l'opposition, est nommé Premier ministre, chef du
gouvernement d'union nationale chargé d'organiser les futures élections présidentielles.

Le 8 février 2010, la justice guinéenne ouvre une instruction judiciaire pour les crimes
commis le 28 septembre 2009 à Conakry, trois magistrats instructeurs sont nommés39 et le 3
juin 2010, la FIDH, l'Organisation guinéenne de défense des droits de l'homme et du citoyen
(OGDH), trois autres organisations guinéennes de victimes (AVIPA, AFADIS, AGORA) et
67 victimes se constituent parties civiles40.

Le 7 mars 2010, Sékouba Konaté fixe par décret la date du premier tour de l'élection
présidentielle au 27 juin 201041. Il tient parole et pour la première fois une élection
présidentielle en Guinée se déroule sans qu'aucun militaire ne soit candidat. Le second tour
des élections présidentielles devait se tenir le 19 septembre 2010 mais a été reporté à une date
ultérieure.

Le 28 septembre 2010, un an après le massacre, les victimes et les ONG de défense des droits
de l'homme demandent le jugement des auteurs présumés des faits42,43,44

Présidence d'Alpha Condé (2010-2021)

Alpha Condé, président de la république de Guinée de 2010 à 2021.

Le 7 novembre 2010, Alpha Condé (candidat du RPG et de l'Alliance Arc-En-Ciel) obtient


52,5 % des suffrages face à son adversaire Cellou Dalein Diallo (candidat de l'UFDG et de
l'Alliance des bâtisseurs), qui a fini par accepter les résultats de la cour suprême qu'il avait
initialement contestés en raison de soupçons d'irrégularités45.
Le président Alpha Condé est élu pour un mandat de 5 ans. En 2014 et 2015, le pays est
touché par l'épidémie Ebola mais se mobilise pour en contenir les impacts46,47.

Le 11 octobre 2015, le président Alpha Condé obtient 58 % des suffrages et est réélu au
premier tour de l'élection présidentielle pour un nouveau mandat de 5 ans.

En juillet 2016, la Guinée est le premier pays à majorité musulmane d'Afrique à renouer ses
liens diplomatiques avec Israël48.

En mars 2020, en dépit des manifestations et du désaccord de la grande partie de la population


et de l'opposition et ce malgré une loi stipulant qu'aucun président ne peut se présenter pour
plus 2 mandats consécutifs, Alpha Condé modifie la Constitution pour pouvoir légalement se
représenter. Il est alors officiellement candidat pour un troisième mandat pour les élections
s'étant tenues en octobre 202049.

Il remporte les élections du 18 octobre 2020 ; son investiture a lieu le 15 décembre50.

D'après la Banque mondiale, en 2018, le chômage frappe 80 % des jeunes et près de 80 % de
la population active travaille dans le secteur informel. Surtout, 55 % des Guinéens vivent sous
le seuil de pauvreté51.

Le 5 septembre 2021, un coup d'État des forces spéciales, dirigées par Mamadi Doumbouya,
mène à la capture d'Alpha Condé. Une junte prend le pouvoir52.
Transition de Mamadi Doumbouya (depuis 2021)

Mamadi Doumbouya devient alors président du Comité national du rassemblement pour le


développement et président de la Transition.

Politique et administration
Articles détaillés : Politique en Guinée et Constitution guinéenne de 2020.

La Guinée est une république, avec comme chef d'État un président élu par le peuple pour un
mandat de six ans. Cette période initialement fixée à cinq ans a été modifiée à sept ans par la
Constitution de 2003, puis re-modifiée par le Conseil National de Transition (CNT) en 2010
pour une durée de cinq ans renouvelable une fois. La fonction de président a été occupée par
Lansana Conté du 5 avril 1984 au 22 décembre 2008. Le Premier ministre est désigné par le
chef de l'État. Depuis le 15 novembre 2010, après la première élection présidentielle libre
depuis l'indépendance en 1958, Alpha Condé est élu à la tête du pays dans la contestation.

Depuis l'instauration du multipartisme en avril 1992, une quarantaine de nouveaux partis ont
été reconnus.

Le pouvoir législatif est assuré par un parlement composé d'une seule chambre, l'Assemblée
nationale, où siègent 114 députés élus par le peuple pour un mandat de cinq ans.

La Constitution et l'Assemblée nationale ont été suspendues en décembre 2008 après le putsch
du CNDD (Conseil national pour la démocratie et le développement) avec à sa tête le
capitaine Moussa Dadis Camara. La nouvelle constitution a été adoptée par le CNT le 19 avril
2010 et promulguée par le Général Sékouba Konaté par décret le 7 mai 2010.

L'ONG Transparency International classe régulièrement la Guinée parmi les pays où la


perception de la corruption est la plus forte. Le thème de la corruption est récurrent dans les
revendications des opposants et des organisations syndicales en Guinée.

Cour suprême

La plus haute autorité judiciaire est la Cour suprême, qui dispose de trois chambres :

1. une chambre constitutionnelle et administrative ;


2. une chambre judiciaire (civile, pénale et économique) ;
3. une chambre des comptes.

Le premier président de la Cour suprême est en même temps président de la chambre


constitutionnelle et administrative.

Administration nationale

Article détaillé : Subdivision de la Guinée.

La Guinée est subdivisée en huit régions administratives (dont une est constituée par Conakry
sa capitale), 33 préfectures et leurs 33 communes urbaines, et 303 communautés rurales de
développement. Conakry est divisée en cinq communes (Kaloum, Dixin, Matam, Ratoma et
Matoto).

Religions

Article détaillé : Religion en Guinée.

Selon le Pew Research Center, en 2010, 84,4 % des habitants de la Guinée sont musulmans,
alors que 10,9 % sont chrétiens, principalement catholiques (7,5 %) et protestants (3,4 %) et
que 2,4 % pratiquent une religion populaire53.

L'Association of Religion Data Archives (en) (ARDA) compte 84,8% de musulmans, 3,7% de


chrétiens et 11,3% d'animistes54.

Femmes

Le taux de natalité s'élevait à 36,88 ‰ en 201455 et la fécondité est estimée à 4,82 enfants par
femme pour 201656.

Le gouvernement adhère à la Convention sur l'élimination de toutes les formes de


discrimination à l'égard des femmes depuis 1982 57. Toutefois 97 % des femmes et des filles
âgées de 15 à 49 ans ont subi des mutilations génitales féminines et/ou une excision58. Et les
mutilations génitales augmentent, bien qu'elles soient interdites58.

L'analphabétisme parmi les femmes est élevé59. Il y a une sous-représentation des femmes
dans l'enseignement secondaire et supérieur, mais elles sont de plus en plus présentes60.

La polygamie est la règle, bien qu'elle soit officiellement interdite59. Dans le code civil il est
dit dans l'article 394 que le mari est le chef de famille59. Les mariages précoces sont fréquents,
mais illégaux59.

Bien qu'illégal, le mariage forcé affecte la majorité des femmes61,62. Toutefois, beaucoup de
mariages au pays sont des mariages religieux, dans lesquels les autorités civiles
n'interviennent pas62.

Enfin, la majorité des femmes a été affectée par la violence conjugale62.

Situation des Droits de l’Homme

Le 25 septembre 2020, un rapport63 publié par Human Rights Watch a révélé que lors des
élections législatives et du référendum constitutionnel de mars 2020, les forces de sécurité
guinéennes n'ont pas protégé la population des violences électorales et intercommunautaires
dans lesquelles au moins 32 personnes ont été tuées et plus de 90 blessés alors qu'ils
commettaient eux-mêmes des violations des droits de l'homme à Nzérékoré. De plus, les
forces de sécurité n'ont pas pris de mesures suffisantes pour empêcher ces meurtres, ni la
destruction massive de biens. Ils ont également tué deux personnes eux-mêmes, battu et arrêté
arbitrairement des dizaines d'hommes. Entre le mois de mars et septembre, Human Rights
Watch a interrogé 48 victimes et témoins des violences à Nzérékoré, ainsi que 31 proches des
victimes, du personnel médical, des journalistes, des avocats, des membres des partis
d'opposition, des représentants de la société civile et d'autres informateurs. Ils ont également
consulté des rapports publiés par des organisations guinéennes de défense des droits de
l'homme et des médias nationaux et internationaux, et examiné des photos, des vidéos et des
dossiers médicaux64.

Économie
Article détaillé : Économie de la Guinée.

États membres de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO).

En 2022, la Guinée est classée en 132e position pour l'indice mondial de l'innovation65.

Monnaie

Sur le territoire de la république de Guinée, la devise ayant cours depuis 1960 est le franc
guinéen, sauf entre 1972 et 1986, période pendant laquelle la devise était le syli. Le franc
guinéen n'a cours dans aucun autre pays, mais est échangeable auprès de changeurs exerçant à
proximité des frontières avec les devises ayant cours dans les pays riverains (le franc CFA, le
dollar libérien, le leone de Sierra Leone et également l'euro et le dollar). La banque centrale
de Guinée permet également le change, mais à des taux peu intéressants et uniquement à
Conakry.

Agriculture

Plantation de riz et de bananiers.

La majorité des Guinéens travaillent dans le secteur agricole qui emploie plus de 75 % de la
population apte au travail du pays (24 % du PIB).

Le mil et le fonio sont les principales cultures de la Haute-Guinée, tandis que l'on produit de
l'arachide dans la région de Koundara. Le riz est cultivé dans les zones inondées en bordure
de rivière et de fleuve mais la production locale est insuffisante et le pays importe du riz
asiatique. Les cultures vivrières traditionnelles comme celle du manioc restent largement
pratiquées autour des habitations.

On cultive le café, l'ananas, les pêches, les nectarines, les mangues, les agrumes, les tapiocas,
les oranges, les bananes, les pommes de terre, les tomates, les concombres, les poivrons et
d'autres légumes. La Guinée est un des producteurs régionaux émergents de pommes et de
poires. Il y a de nombreuses plantations de raisins, de grenades et de plaquemines. Ces
dernières années[Lesquelles ?] ont été marquées par le développement de plantations de fraise
basées sur le système hydroponique vertical.

Il y a des élevages de bovins, de moutons et de chèvres.

Secteur industriel et minier

La Guinée dispose d'importantes ressources minières dont les principales sont la bauxite (1/3
des réserves mondiales66), l'or67, le diamant (exploité depuis 1936), le fer68, le pétrole et
l'uranium, les phosphates et le manganèse. À la fin des années 1990, les « compagnies
juniors » canadiennes, investies dans plus de 8000 propriétés minières, dans plus de 100 pays,
pour la plupart encore à l'état de projet69 multiplient les contrats avec des pays africains. Les
investissements du Canada en Guinée représentent à peu près 250 millions de dollars investis
dans le secteur minier et le 8 juin 2012, Perry Calderwood, ancien ambassadeur du Canada en
Guinée, a accompagné une forte délégation d’investisseurs canadiens au palais Sékhoutouréya
pour voir comment ces hommes d’affaires canadiens comptent intervenir dans le
développement du secteur minier70.

Le projet minier de Simandou (mont Nimba), sur l’axe Beyla-Nzérékoré, en Guinée forestière
(sud-est, frontière du Liberia), qui est l’un des plus grands projets mines-infrastructures en
Afrique lancé en 2012, mené par Rio Tinto, Chinalco et IFC, et supposé capable d'amorcer le
développement régional et national, semble gelé au premier semestre 201671,72,73. La relance
du projet minier géant d’exploitation du fer du mont Simandou a été officialisée à Pékin le 28
octobre 2016. Rio Tinto et le chinois Chinalco ont signé un accord de principe sur les
conditions du transfert de la totalité des parts du premier au second dans le développement de
la partie sud du Simandou qui nécessitera environ 20 milliards de dollars d’investissements.
Un protocole fixant le cadre de coopération a été conclu le 31 octobre 201674.

Article détaillé : Gisement de fer de Simandou.

Énergie

Article détaillé : Énergie en Guinée.

Un barrage comme symbole d'avenir.

La Guinée est dépendante sur le plan énergétique, elle importe la totalité de sa consommation
d'hydrocarbures. L'exploitation de gisements au large des côtes est à l'étude.
Le potentiel en production hydro-électrique est considérable en raison du relief et de la
pluviométrie, il est estimé à plus de 6 000 MW75. Ce potentiel reste encore à exploiter ; les
premiers barrages, construits sur le fleuve Konkouré ne suffisent pas à alimenter Conakry en
totalité.

Le barrage de Kaleta, construit et financé par la Chine, inauguré en septembre 2015, avec une
puissance de 240 MW, permet de résorber une bonne partie du déficit énergétique du pays,
estimé à 400 MW76. Le barrage de Souapiti, de puissance 550 MW77, ainsi que le barrage
d'Amaria, avec une capacité de 300 MW (construit pour satisfaire les besoins d’énergie pour
un projet d’aluminium) sont actuellement en construction, également avec l'aide de la Chine.

Tourisme

Article détaillé : Tourisme en Guinée.

Le pays accueille très peu de touristes étrangers, et ce malgré la grande diversité et la beauté
des paysages, l'attitude amicale des Guinéens par rapport aux étrangers et les centres d'intérêt
potentiels très variés, qu'il s'agisse d'art sculpté, de musique, de danse ou de culture
traditionnelle.

Ordres et décorations
En Guinée, les principales décorations sont les suivantes :

 Ordre national de Fidélité au Peuple


 Ordre national de Guinée

L' ordre national du Mérite est un ordre honorifique guinéen qui récompense des mérites
exceptionnels et une fidélité continue dans l’accomplissement de services au profit de la
Nation.

 Grand-croix - Ordre national du Mérite (Guinée)

Culture
Article détaillé : Culture de la Guinée.
Article connexe : Littérature guinéenne.

Langues

Article détaillé : Langues en Guinée.

La langue officielle de la république de Guinée est le français. Il s'agit de la langue de l'État et


des institutions officielles. Sous le régime de Sékou Touré, l'état Guinéen entreprendra,
surtout du milieu des années 1960, à la fin des années 1970 d'« Africaniser » le pays, c'est-à-
dire, de favoriser plus les langues nationales, et de marginaliser de plus en plus le français.
Mais à la fin des années 1970, devant les difficultés économiques, le régime reconnaîtra que
le français est une langue diplomatique importante, et qu'elle est utile pour le développement
économique du pays. Le français redeviendra ainsi la langue officielle de la Guinée.[réf. nécessaire]
Après le régime d'Ahmed Sékou Touré, le français est redevenu la langue unique
d'enseignement à l'école. Nadine Bari est parfois considérée comme l'une des premières
femmes écrivaines en français du pays78.

La langue française est en forte expansion en Guinée d'après les derniers rapports. En 2002, le
nombre de locuteurs de langue maternelle française était estimé à 2 % de la population
totale79. D'après les autorités guinéennes, une nouvelle estimation de 2007 revoit ce chiffre
fortement à la hausse par rapport à celle de 2002 : le nombre de francophones atteindrait
21,1 % et le nombre de francophones partiels 42,1 %. L'ensemble cumulé représente 6
millions de personnes, soit 63,2 % de la population totale ayant une maîtrise partielle ou
complète de cette langue80. L'anglais est présent dans les régions frontalières avec le Liberia et
la Sierra Leone, c'est une langue universitaire et commerciale.

Les trois principales langues d'origine africaine sont81 :

 le pular parlé majoritairement en Moyenne-Guinée, soit par plus de 32 % de la


population guinéenne, qui possède de nombreux locuteurs dans les autres régions
 le malinké, parlé majoritairement en Haute-Guinée et le Kpelle ou guerzé parlé en
Guinée forestière, qui possède également de nombreux locuteurs dans les autres
régions
 le soso, parlé majoritairement en Basse-Guinée, parlée dans toutes les quatre régions
naturelles de la Guinée, qui est la langue dominante de la capitale Conakry.

Mais on rencontre également des locuteurs dans d'autres langues qui sont :

 le bassari en Moyenne-Guinée
 le diakhanké en basse guinée
 le jalonké en Moyenne-Guinée (Fouta-Djalon)
 le kpèllé (ou guerzé) en Guinée forestière
 le kissi en Guinée forestière
 le coniagui en Guinée forestière
 le kono en Guinée forestière.
 le lélé en Guinée forestière
 le landoma
 le toma (ou loma) en Guinée forestière
 le manon en Guinée forestière
 le nalu en Guinée Maritime)
 le sarakolé (ou soninké)

La Guinée est membre de l'Organisation internationale de la francophonie.

De plus, les villes de Guéckédou, Kindia, Mamou, Conakry, Kankan, Labé et Télimélé sont
membres de l'Association internationale des maires francophones82,83.

Jours fériés

Fêtes et jours fériés


Date Nom Remarques
1er janvier Jour de l'an
1er mai Fête du Travail
Anniversaire de l'Organisation de l'unité africaine, actuelle
25 mai
Union africaine
2 octobre Fête de l'indépendance
27e jours du
Lendemain de l'Laylat al-Qadr
Ramadan

Médias guinéens

Articles détaillés : Presse écrite en Guinée, Liste des stations de radio en Guinée et Liste des
chaînes de télévision en Guinée.

liste non exhaustive :

 L'Indépendant (Guinée)
 Le Lynx (journal)
 Horoya
 Actu-Elles.info
 Radio Télévision guinéenne
 Espace FM (Guinée)
 Radio France internationale
 Espace TV

Codes
La Guinée a pour codes :

 3X, selon la liste des préfixes OACI d'immatriculation des aéronefs ;


 GIN, selon la norme ISO 3166-1 (liste des codes pays), code alpha-3 ;
 GIN, selon la liste des codes pays utilisés par l'OTAN, code alpha-3 ;
 GN, selon la norme ISO 3166-1 (liste des codes pays), code alpha-2 ;
 GU, selon la liste des préfixes des codes OACI des aéroports ;
 GUI, selon la liste des codes pays du CIO ;
 GV, selon la liste des codes pays utilisés par l'OTAN, code alpha-2 ;
 RG, selon la liste des codes internationaux des plaques minéralogiques ;
 .gn, selon la liste des Internet TLD (Top level domain) ;
 GNF, pour le franc guinéen.

Notes et références
1.

 (en) « Guinea - The World Factbook » [archive], sur www.cia.gov (consulté le 2 mai 2021)
  Rapport sur le développement humain 2021/2022 : Temps incertains, vies bouleversées :
façonner notre avenir dans un monde en mutation, New York, Programme des Nations unies
pour le développement, septembre 2022, 337 p. (ISBN 978-92-1-126452-4, lire en ligne [archive]).
  (en) « Gini index » [archive], sur Banque mondiale (consulté le 24 avril 2023).
  (en) Martin J. Wolf, John W. Emerson, Daniel C. Esty, Alex de Sherbinin, Zachary A.
Wendling et al., 2022 Environmental Performance Index, New Haven, Connecticut, États-
Unis, Yale Center for Environmental Law & Policy, 2022, 192 p. (lire en ligne [archive] [PDF]).
  Ahmed Sékou Touré, L'intégration économique de l'Afrique de l'ouest, Bureau de presse
de la Présidence de la République, 1981 (lire en ligne [archive]).
  « La Guinée, « château d’eau » de l’Afrique de l’Ouest, peine à faire sa révolution
hydroélectrique », Le Monde.fr, 9 novembre 2020 (lire en ligne [archive], consulté le 21 mars 2021)
  Muriel Devey Malu-Malu, « Guinée : remédier au « scandale géologique » » [archive],
Jeune Afrique, 29 juin 2011 (consulté le 15 janvier 2020).
  Marmol, Description de l'Afrique, Paris, Angouleme, 1662, 443 p. (lire en ligne [archive]),
p. 93
  Rachid Agrour, « Contribution à l’étude d’un mot voyageur : Chleuh », Cahiers d’études
africaines, vol. 52, no 208, 5 octobre 2012, p. 767–811 (ISSN 0008-0055,
DOI 10.4000/etudesafricaines.17161, lire en ligne [archive], consulté le 20 mars 2022)
  Delafosse, Langue du Soudan et de guinee
  Jacques Chirac, Discours prononcé lors de l’inauguration du barrage de Garafiri en
Guinée, Wikisource.
  Guide de la Guinée, Luc Mogenet, éd. Imprimerie Mission catholique, Conakry, Guinée
1999, 215 p.
  patrimoine mondial de l'UNESCO [archive].
  « Guinée », sur Africatime, 22 mai 2011 (version du 22 mai 2011 sur Internet Archive)
  Le climat – Direction Nationale de la Météorologie Guinéenne [archive].
  Climat à Conakry (Guinée) [archive].
  « Heure locale » [archive].
  (en) H. S. Grantham, A. Duncan, T. D. Evans, K. R. Jones, H. L. Beyer, R. Schuster, J.
Walston, J. C. Ray, J. G. Robinson, M. Callow, T. Clements, H. M. Costa, A. DeGemmis, P.
R. Elsen, J. Ervin, P. Franco, E. Goldman, S. Goetz, A. Hansen, E. Hofsvang, P. Jantz, S.
Jupiter, A. Kang, P. Langhammer, W. F. Laurance, S. Lieberman, M. Linkie, Y. Malhi, S.
Maxwell, M. Mendez, R. Mittermeier, N. J. Murray, H. Possingham, J. Radachowsky, S.
Saatchi, C. Samper, J. Silverman, A. Shapiro, B. Strassburg, T. Stevens, E. Stokes, R. Taylor,
T. Tear, R. Tizard, O. Venter, P. Visconti, S. Wang et J. E. M. Watson, « Anthropogenic
modification of forests means only 40% of remaining forests have high ecosystem integrity -
Supplementary material », Nature Communications, vol. 11, no 1, 2020 (ISSN 2041-1723,
DOI 10.1038/s41467-020-19493-3)
  « Guinée » [archive], sur www.populationdata.net.
  « Guinée-Conakry française » [archive], sur www.axl.cefan.ulaval.ca (consulté le 29 décembre
2019).
  « Population de la Guinée 2022 » [archive], sur Humandatas (consulté le 1er août 2022)
  U.S. Committee for Refugees and Immigrants, World Refugee Survey 2008 [archive]
«  Copie archivée  » (version du 29 avril 2009 sur Internet Archive), 2008.
  « Population Guinée - evolution population Guinée - Pyramide des âges - age median -
demographie - chiffres » [archive], sur fr.humandatas.com (consulté le 29 juillet 2022)
  « gouvernement.gov.gn/index.php/… »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
  Extrait de Souvenirs de Guinée, éditions Édilivre.
  Jean Pouquet, Que sais-je? L'Afrique occidentale française, PUF Que sais-je ? 597 (1
janvier 1954), 128 p..
  1958 : L’accueil fait à De Gaulle fut trompeur. Des foules considérables, massées tout le
long du parcours qui reliait l’aéroport de Gbessia au centre-ville, l’accueillirent au son des
tam-tams sous les acclamations et les youyous. Mais Sékou Touré ne tarda pas à clarifier sa
position. Dans un discours enflammé, il affirma « préférer la pauvreté dans la liberté à la
richesse dans l’esclavage ». En réponse, de Gaulle, ulcéré et blessé dans son orgueil, prit acte
de la volonté des Guinéens et clama, dans son style théâtral : « Eh bien, si vous voulez
l’indépendance, prenez-la ! […] La France ne s’y opposera pas mais en tirera toutes les
conséquences. » Dès lors, tout était dit. La Guinée voterait non. Les Français croyaient encore
à un possible retournement de situation et votèrent oui. Le résultat fut un non massif à 95 %
des suffrages. (cf. : Fernandez (José Maria), Souvenirs de Guinée et d'autres voyages,
Édilivre.).
  « Guinea's Longtime President, Ahmed Sekou Toure, Dies » [archive], The Washington
Post, 28 mars 1984.
  Maurice Robert, Ministre de l'Afrique, entretien avec André Renault, Seuil, 2004.
  « Opération « Persil » », Le Monde diplomatique, 1er avril 2018 (lire en ligne [archive]).
  « Les initiatives d'intégration en Afrique » [archive], sur memoireonline.com.
  Armelle Enders, Histoire de l'Afrique lusophone, Éditions Chandeigne, 1994, p. 120
  dépêche AFP du 7 mai 2004.
  137 morts dans les violences de janvier-février, Afp, 3 mai 2007.
  « Guinée : décès du président Conté et tentative de coup d'État », dans France Info du
23/12/2008, [lire en ligne [archive]].
  « Docteur Dadis et Mister Camara – JeuneAfrique.com » [archive], sur jeuneafrique.com,
21 septembre 2009.
  Lemonde.fr[lire en ligne [archive]].
  « Dadis réellement « hors de danger » ? – JeuneAfrique.com » [archive], sur
jeuneafrique.com, 8 décembre 2009.
  Habibou Bangré, « Massacre du 28 septembre : quelle justice pour les
victimes ? » [archive], Jeune Afrique, 1er juin 2010.
  « Des dizaines de constitutions de parties civiles dans l'affaire du 28 septembre 2009 : les
victimes et les ONG posent le premier acte de la lutte contre l'impunité des auteurs de crimes
internationaux en Guinée » [archive], sur Mouvement mondial des droits humains.
  « Guinée : la présidentielle fixée au 27 juin » [archive], sur LEFIGARO, 7 mars 2010
(consulté le 19 février 2022)
  Lauranne Provenzano, « Massacres du 28 septembre : un an après, où en est
l’enquête ? » [archive], Jeune Afrique, 28 septembre 2010.
  « 1 an après le massacre du 28 septembre 2009 - Nouveau pouvoir, espoir de
justice ? » [archive], sur Mouvement mondial des droits humains.
  « Un an après la tuerie du stade de Conakry, les victimes réclament toujours
justice » [archive], France 24, 28 septembre 2010.
  « Guinée : Condé déclaré vainqueur de l'élection présidentielle » [archive], sur lemonde.fr
(consulté le 19 octobre 2012).
  Sandrine Cabut et Rémi Barroux, « Mobilisation générale en Guinée pour stopper le
virus mortel Ebola », Le Monde, 26 mars 2014 (lire en ligne [archive]).
  Sandrine Cabut et Rémi Barroux, « La Guinée retient son souffle contre Ebola », Le
Monde, 23 novembre 2015 (lire en ligne [archive]).
  La Guinée et Israël renouent leur relation [archive], RFI [archive] le 22-07-2016.
  Mouctar Bah, « Guinée: le président Alpha Condé candidat pour un troisième mandat »,
RFI, 1er septembre 2020 (lire en ligne [archive])
  « Guinée: l'investiture d'Alpha Condé pour un troisième mandat fixée au 15 décembre »,
RTL INFO, 3 décembre 2020 (lire en ligne [archive])
  Abdoul Salam Diallo et Rafael Godechot, « La vie rêvée des repats guinéens »,
Conakrylive, décembre 2018 (lire en ligne [archive]).
  « Guinée : Alpha Condé arrêté par les putschistes – Jeune Afrique » [archive], sur
JeuneAfrique.com, 5 septembre 2021 (consulté le 5 septembre 2021)
  (en) « Religions in Mali » [archive], sur www.globalreligiousfutures.org.
  « Guinea » [archive], ARDA (consulté le 27 avril 2022).
  « Guinée - Taux de natalité brut (par 1000 habitants) - Statistiques » [archive], sur
perspective.usherbrooke.ca.
  « Guinée - Taux de natalité brut (par 1000 habitants) - Statistiques » [archive], sur
perspective.usherbrooke.ca.
  « LES EXPERTES DU COMITÉ CEDAW EXHORTENT LA RÉPUBLIQUE DE
GUINÉE À DÉPLOYER PLUS D’EFFORTS EN FAVEUR DE LA PROMOTION DE LA
FEMME - Couverture des réunions & communiqués de presse » [archive], sur www.un.org.
  http://www.ohchr.org/FR/NewsEvents/Pages/DisplayNews.aspx?
NewsID=19869&LangID=F [archive].
  http://repository.uneca.org/bitstream/handle/10855/3891/Bib-29923.pdf?
sequence=1 [archive].
  http://www.gn.undp.org/content/dam/guinea/docs/whatwedo/women-empowerment/
politique-nationale-genre-2011.pdf [archive].
  (en) « Refworld - Guinea: Forced marriages, including prevalence; legislation affecting
forced marriages; state protection; ability of women to refuse a forced marriage (2012-
2015) » [archive], sur refworld.org.
  « Refworld - Guinée : information sur la fréquence des mariages forcés; les lois touchant
les mariages forcés; la protection offerte par l'État; la possibilité pour les femmes de refuser
un mariage forcé (2009-sept. 2012) » [archive], sur refworld.org.
  « Ils ont laissé les gens s’entretuer » [archive], sur Human Right Watch (consulté le 25
septembre 2020)
  « Guinée : Les forces de sécurité ont failli à leur devoir d’empêcher les violences
électorales » [archive], sur Human Right Watch (consulté le 25 septembre 2020)
  WIPO, « Indice mondial de l'innovation 2022 » [archive], sur Organisation mondiale de la
propriété intellectuelle (consulté le 16 novembre 2022)
  D’après « La bauxite en Guinée » [archive], sur Compagnie des bauxites de Guinée, avril
2011 (consulté le 30 décembre 2015).
  D’après « Gold Mining in Guinea- Overview » [archive], sur MBendi Information
Services (consulté le 30 décembre 2015).
  « Veines de minerai » [archive], sur Guinea Iron Ore Limited (GIO) (consulté le 30 décembre
2015).
  L'Afrique des Grands Lacs : Annuaire 1999-2000, par Stefaan Marysse et Filip
Reyntjens, page 302 [1] [archive].
  Des investisseurs canadiens pour promouvoir le secteur minier guinéen sur Guinée 7
[2] [archive].
  « L’exploitation du Simandou en Guinée, un projet avorté? » [archive], sur rfi.fr, 15 juillet
2016.
  « Mines : le gisement guinéen de Simandou Sud à nouveau décalé –
JeuneAfrique.com » [archive], sur JeuneAfrique.com.
  Mamoudou BARRY, « Guinée : comment relancer le projet minier
Simandou ? » [archive], sur theconversation.com.
  « Guinée : le menu très économique d’Alpha Condé en Chine –
JeuneAfrique.com » [archive], sur JeuneAfrique.com.
  (en) « Energie | APIP GUINEE » [archive], sur www.apip.gov.gn (consulté le 30 août 2017).
  Guinée : Alpha Condé inaugure le barrage hydroélectrique de Kaléta [archive], Jeune
Afrique, 29 septembre 2015.
  Après Ebola, la Guinée-Conakry repart de l'avant [archive], 20 novembre 2017.
  (en) Chantal Kalisa, Violence in Francophone African and Caribbean Women's
Literature, U of Nebraska Press, 1er janvier 2009 (ISBN 978-0-8032-2688-3, lire en ligne [archive])
  La Francophonie dans le monde 2002-2003, Haut Conseil de la Francophonie, Larousse,
Paris, 2003.
  La Francophonie dans le Monde 2006-2007 Organisation Internationale de la
Francophonie, Nathan, Paris, 2007, p. 17 accessible sur
http://www.francophonie.org/Rapport-du-Secretaire-general-de.html [archive].
  Diallo 2004.
  asso.aimf.fr.

83.  agora.qc.ca/francophonie.nsf/Dossiers/Francophonie_institutions_de_la.

Voir aussi
Sur les autres projets Wikimedia :

 Guinée, sur Wikimedia Commons


 Guinée, sur le Wiktionnaire
 Guinée, sur Wikinews

Bibliographie

 Roger Botte, « Guinée : mise au jour du patrimoine ou retour aux sources », in


Journal des africanistes, 1993, 63-1, p. 93-137, [lire en ligne [archive]]
 (en) Mohamed Saliou Camara, Thomas O'Toole, Janice E. Baker, Historical
Dictionary of Guinea, Scarecrow Press, 2013 (5e éd. rév.), 446 p. (ISBN 9780810879690)
 Comité scientifique international pour la rédaction d'une Histoire générale de
l'Afrique-Unesco, Histoire générale de l’Afrique, en 8 volumes (existe en édition
abrégée) :
o Vol. 1 : J. Ki-Zerbo (dir.), Méthodologie et préhistoire africaine, éditions
Unesco, 1980, 893 p. (ISBN 978-92-3-201707-9)
o Vol. 2 : G. Mokhtar (dir.), L'Afrique du VIIe au XIe  siècle, éditions
Unesco/NEA, 1980, 926 p. (ISBN 978-92-3-201708-6)
o Vol. 3 : M. El Fasi et I. Hrbek (dir.), L'Afrique du VIIe au XIe  siècle, éditions
Unesco/NEA, 1990, 956 p. (ISBN 978-92-3-201709-3)
o Vol. 4 : D. T. Niane (dir.), L'Afrique du XIIe au XVIe  siècle, éditions
Unesco/NEA, 1986, 812 p. (ISBN 978-92-3-201710-9)
o Vol. 5 : B. A. Ogot (dir.), L'Afrique du XVIe au XVIIIe siècle, éditions
Unesco/NEA, 1999, 1 200 p.. (ISBN 978-92-3-201711-6)
o Vol. 6 : J.F. Ade Ajayi (dir.), Le XIXe siècle jusque vers les années 1880,
éditions Unesco, 1996, 936 p. (ISBN 978-92-3-201712-3)
o Vol. 7 : A. A. Boahen (dir.), L'Afrique sous domination coloniale, 1880-1935,
éditions Unesco/NEA, 1987, 940 p. (ISBN 978-92-3-201713-0)
o Vol. 8 : A. A. Mazrui et C. Wondji (dir.), L'Afrique depuis 1935, éditions
Unesco, 1998, 1 190 p.. (ISBN 978-92-3-201714-7)
 Alpha Mamadou Diallo, « Usage et images des langues en Guinée », Le français en
Afrique, no 19 « Recueil d’articles », novembre 2004 (lire en ligne [archive])
 Mylène Rémy, Muriel Devey et Agnès Rodier, La Guinée, Éditions du Jaguar, 2008,
269 p. (ISBN 978-2-8695-0425-7)
 Muriel Devey Malu Malu, La Guinée, Karthala, 2009, 308 p. (ISBN 978-2-8111-0037-7)
 Mamadou Aliou Diallo, Histoire politique et sociale de la Guinée de 1958 à 2015,
L'Harmattan, 2017, 142 p. (ISBN 978-2-343-12602-9)
 Oumar Diakhaby, L'ethnicité en Guinée-Conakry : au prisme de l'organisation
sociopolitique, L'Harmattan, 2017, 254 p. (ISBN 978-2-3431-0339-6)
 Alexandre Breyo, L'Histoire Vraie de la Guinée Conakry : Des Premiers Habitants à
nos Jours, Independently published, 2020, 113 p. (ISBN 979-8-6814-4588-3)
 Amadou Sadjo Barry, Essai sur la fondation politique de la Guinée : Rupture,
Editions L'Harmattan, 2021, 136 p. (ISBN 978-2-3432-2623-1)

Guide

 Cartes des Pays et Villes du Monde IGN, Carte routière  : Guinée, IGN - Institut
Géographique National, 1992 (ASIN B00005QP3W)
 (en) Oscar Scafidi, Equatorial Guinea, Bradt Travel Guides, 2015, 248 p. (ISBN 978-1-
8416-2925-4)
 Collectif, Guide Guinée 2020, Petit Futé, 2019, 240 p. (ISBN 978-2-3050-2423-3)

Articles connexes

 Liste de villes de Guinée


 Forces armées de la Guinée
 Tourisme en Guinée
 Côte de Guinée
 Golfe de Guinée

Liens externes

 Notices d'autorité
  :

 VIAF
 ISNI
 BnF (données)
 Sudoc
 LCCN
 GND
 Japon
 Espagne
 Israël
 Canada
 Tchéquie
 WorldCat

 Ressource relative à la santé


  :

 (en) Medical Subject Headings

 Ressource relative à la géographie


  :
 (en) Marine Gazetteer

 Ressource relative à la bande dessinée


  :

 (en) Comic Vine

 Ressource relative aux beaux-arts


  :

 (en) Grove Art Online

 Ressource relative à la musique


  :

 MusicBrainz

 Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes

  :
o Britannica [archive]
o Brockhaus [archive]
o Dictionnaire historique de la Suisse [archive]
o Dizionario di Storia [archive]
o Enciclopedia italiana [archive]
o Gran Enciclopèdia Catalana [archive]
o Store norske leksikon [archive]
o Treccani [archive]
o Universalis [archive]
 Site gouvernemental [archive]
 Ministère de la France d'Outre-Mer, La Guinée, 1950 [archive]
 « Une Guinée nouvelle, ce n’est pas seulement une Guinée avec des élections » -
janvier 2022 [archive]
 L’Afrique de l’Ouest dans la spirale des putschs militaires [archive] - Après le Mali en
août 2020 puis en mai 2021 et la Guinée en septembre, le Burkina Faso a vécu un
putsch. Les militaires profitent du sentiment que les élites sont déconnectées pour
revenir en force.
 Guinée: des assises nationales annoncées à partir du 22 mars 2022 [archive]

 [afficher]
v · m
États souverains, dépendances et territoires à souveraineté spéciale d'Afrique
 [afficher]
v · m
Pays d'Afrique et organisations africaines
 [afficher]
v · m
Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CÉDÉAO)
 [afficher]
v · m
Organisation internationale de la francophonie
 [afficher]
v · m
Organisation de la coopération islamique

 Portail de la Guinée
 Portail de l’Afrique
 Langue française et francophonie

Catégories :

 Guinée
 Afrique de l'Ouest
 Pays francophone
 Francophonie
 Relations entre la France et la Guinée
 Gouvernement de la Guinée
 Administration territoriale en Guinée
 Gouverneur en Guinée
 Ministère guinéen
 Référendum en Guinée
 Culture équatoguinéenne
 Culture bissaoguinéenne
 Culture guinéenne

[+]

 La dernière modification de cette page a été faite le

Vous aimerez peut-être aussi