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Le barrage hydroélectrique de Manantali, est un barrage construit sur le Bafing, à 90 

km au
sud-est de Bafoulabé, dans la région de Kayes au Mali. L'aménagement permet la production
d’électricité et l’irrigation. La navigabilité du fleuve Sénégal entre Saint-Louis (Sénégal) et
Ambidédi (Mali), qui figurait au nombre des objectifs initiaux du projet, n'a pas pu être
réalisé.

Le projet de l'Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS) associe le


Sénégal, la Mauritanie et le Mali. L’OMVS a joué un rôle primordial dans la planification et
la construction du barrage. Sa gestion a été confiée à une société de droit public, la Société de
gestion de l’énergie de Manantali (SOGEM) qui, en 2001, a signé un contrat de concession de
15 ans avec Eskom Eenergy Manantali (EEM), une filiale de l'entreprise sud-africaine Eskom.
Les deux parties sont convenues de mettre un terme à cette entente à compter du 1er octobre
20111.

Historique

Le bassin versant du fleuve Sénégal.

L'idée de construire un barrage hydroélectrique sur le fleuve Sénégal remonte à la période de


la colonisation2 et le concept du barrage hydroélectrique de Manantali remonte à 19273. Après
les indépendances, le Sénégal, le Mali, la Mauritanie et la Guinée forment un comité inter-
États pour développer un projet, structure qui devient l'Organisation des États riverains du
fleuve Sénégal, disparue en 1968. Une nouvelle structure, l'OMVS, est formée sans la
participation de la Guinée en 19724.

Les installations de Manantali seront réalisées en deux temps. La construction du barrage sur
le Bafing débute en juin 1982. Un consortium international, formé d'entreprises allemandes,
sénégalaises et suisses est chargé de la réalisation des travaux de génie civil sous la
supervision de Rhein Ruhr (RFA), Tractebel (Belgique) et Soned Afrique (Sénégal). Un
certificat de réception provisoire est émis le 31 mai 1988. Le coût de la construction du
barrage s'élève à 150 milliards de francs CFA, financé par des fonds d'investissement du
Golfe, des pays occidentaux, et le Programme des Nations unies pour le développ

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