Vous êtes sur la page 1sur 4

EUROPA MARRUECOS ACTUALIDAD OPINIÓN MULTIMEDIA

L'OFFICE NATIONAL DE L'ÉLECTRICITÉ ET DE L'EAU POTABLE A ANNONCÉ


AUX CANDIDATS QUE L'ANNÉE PROCHAINE L'UN D'ENTRE EUX SERA
CHOISI POUR CONSTRUIRE LA CENTRALE

El megaproyecto de la planta
desalinizadora de Casablanca despierta
el interés de seis consorcios
internacionales

PHOTO/ABENGOA - Usine de désalinisation

JORGE ORTIZ
06 DE JULIO DE 2022 (17:23 H.)

Le projet de l'usine de dessalement de Casablanca avance. La


structure, qui devrait avoir une capacité de 548 000 m3 par jour et la
possibilité de transformer quotidiennement plus de 822 000 m3 d'eau
salée en eau potable, commence à prendre forme et la construction
devrait commencer l'année prochaine. L'ONEE - l'Office national de
l'électricité et de l'eau potable du Maroc - vient d'annoncer que six
consortiums internationaux sont candidats à la réalisation de ce
mégaprojet.

Ces entreprises ont soumis leur dossier à l'ONEE il y a quelques mois et


l'une d'entre elles sera choisie pour mettre en œuvre l'idée. Le lauréat du
concours se verra attribuer un contrat estimé à plus de 800 millions
d'euros pour réaliser sa construction et sa mise en service.

En première place se trouvent trois consortiums composés de


quatre entreprises espagnoles qui se sont associées à d'autres
entreprises internationales pour être les candidats. Le premier est le
groupe Abengoa avec son partenaire français Engie. Cette entreprise
espagnole n'est pas novice dans ce type de projet dans le Royaume et
est chargée de construire la plus grande usine de dessalement du
monde, située près d'Agadir. Il aura une superficie de 275 000 mètres
cubes et son exploitation sera gérée par ce groupe pendant les 27
prochaines années.

En deuxième position, on trouve Acciona, qui a formé une alliance


avec Afriquia Gaz et Green of Africa pour être choisi. Ces deux
dernières sont des filiales du groupe Akwa. D'autre part, il y a Tedagua,
qui a signé un partenariat avec les sociétés saoudiennes Acwa Power,
Sepco III et la société marocaine Flipar Power Holding. Enfin, l'ONEE a
choisi la Lantanie. Ce groupe a déjà une expérience de travail au Maroc,
puisqu'il construit actuellement la nouvelle station d'épuration de la ville
de Salé.

Cependant, trois autres consortiums internationaux non espagnols


sont en lice pour remporter l'appel d'offres. Parmi eux, la société
marocaine Nareva, dans une alliance avec Suez, CIMR et la marque
japonaise Itochu. La marque française Veolia a également manifesté son
intérêt et a formé une équipe avec le groupe émirati Taqa. Les
entreprises marocaines Somagec et SGTM, leaders dans ce type de
projet au Maroc, se sont également associées à l'entreprise israélienne
IDE Technologie et au groupe japonais Mitsui pour opter pour la
première place parmi les candidats.
Le projet de la future usine de dessalement promet de résoudre
plusieurs des problèmes d'eau du Maroc. Dans un premier temps,
cette construction permettra de renforcer et de sécuriser
l'approvisionnement en eau potable de la région marocaine de
Casablanca-Settat, mais elle fournira également de l'eau propre aux
agriculteurs pour répondre à leurs besoins d'irrigation sur un périmètre
de 5 000 hectares.

La solution aux effets du changement climatique


La dernière sécheresse a laissé le Maroc incapable de faire face au
passage de cet effet météorologique. Décrite comme l'une des pires
de ces trois dernières décennies, cette sécheresse a conduit le
Royaume à prendre des décisions drastiques telles que des restrictions
sur l'utilisation de l'eau pour les Marocains et la perte de nombreuses
cultures qui n'ont pu être irriguées, déstabilisant ainsi l'activité agricole
du pays maghrébin.

Avec la création de plusieurs usines de traitement des eaux, ce


problème cesserait d'exister et l'eau pourrait être fournie à tous les
citoyens du pays. Le gouvernement a déjà agi, et a donc lancé la
construction de 20 centrales supplémentaires, réparties dans tout
le pays. L'objectif principal de ces projets est de libérer l'eau des
barrages pour faire face à cette crise et l'on espère que d'ici 2030, ils
seront tous en service.

Il est prévu que ces constructions utilisent des énergies renouvelables


:
et, de cette manière, le Maroc continuera à contribuer à la lutte
contre le changement climatique avec des projets durables. Ces
usines d'eau potable seront alimentées principalement par des centrales
solaires et éoliennes, ce qui leur permettra de remplir leur fonction de
manière propre et respectueuse de l'environnement.

Tags

EN RAPPORT

Le Maroc installe la plus grande usine de


dessalement d'eau de mer au monde

Le Maroc annonce l'installation de 20 stations de


dessalement

Accéder au site complet


:

Vous aimerez peut-être aussi