Ko
Boundiali
(département)
Le département de Boundiali,
circonscription administrative et
collectivité territoriale, est un
département de Côte d'Ivoire portant le
nom de son chef-lieu, la ville de
Boundiali. Outre la sous-préfecture de
Boundiali, il comprend celles de Ganaoni,
Gbon, Kolia, Kasséré, Sianhala et
Siempurgo[Note 1].
Géographie
Situation
111 Ko
Géologie
Relief
Climat
Janvier 20,3 10
Février 20,8 19
Mars 25,0 39
Avril 30,0 95
Novembre 28,3 42
Décembre 25,4 10
Hydrographie
Flore
Faune
Histoire
Article connexe : Histoire de la Côte
d'Ivoire.
Préhistoire
Histoire pré-coloniale
e
Jusqu'au siècle, contrairement aux
royaumes situés plus au nord qui ont été
décrits par les colonisateurs almoravides
musulmans, il n'existe aucun témoignage
écrit du peuplement de la Côte d'Ivoire.
Les portugais furent les premiers
Européens à débarquer en Côte d'Ivoire
e
au siècle dans la région de
Sassandra et San-Pédro, sous l'impulsion
de Henri le Navigateur et dans le cadre
du Traité de Tordesillas, amenant ainsi
avec eux l'écriture. Les spécialistes
estiment toutefois que les sénoufos,
avec les koulangos, constituent une des
populations les plus anciennes de Côte
d'Ivoire et qu'ils se sont installés dans la
e e
région entre le et le siècles, venus
de l’actuel Mali et du Burkina Faso[10]. Le
nord du pays, dont l'actuel département
de Boundiali, a longtemps été sous
l'influence des royaumes sahéliens :
Empire songhaï, empire du Ghana,
empire du Mali. C'est dans ce contexte
que s'est propagé l'Islam, répandu soit
par des commerçants dioula, soit par le
Jihad mené par des armées à cheval. Les
populations ne connaissaient pas la
propriété privée, ne cherchaient pas à
délimiter leur territoire, et elles avaient
une organisation sociale traditionnelle
démocratique. Leur culture était marquée
par une tradition orale, musicale, de
danse, et la croyance à la magie[13].
e
À la fin du siècle, toute la région sera
sous la domination de l'Almamy Samory
Touré[Note 9], fondateur de l'empire
wassoulou vers 1881, empire qui
s'étendait de Kankan à Dabakala et Kong,
et résistant à la conquête coloniale
jusqu'à sa capture en 1898 et sa
déportation au Gabon. Ses troupes, qui
auraient été armées de fusils
britanniques, l'Angleterre occupant alors
la Sierra Leone, massacrèrent les
militaires français de la mission du
capitaine Charles Ménard en 1892
quelques kilomètres au sud de Boundiali,
près de Séguéla[19].
e siècle
Politique et administration
Avant l'indépendance du pays en
1960[Note 19], tout le nord de la Côte
d'Ivoire était placé sous l'autorité d'un
« administrateur des colonies », le
« commandant du cercle de Korhogo »
qui administrait l'ensemble du territoire
actuellement couvert par les
départements de Korhogo,
Ferkessédougou, Boundiali et Tingréla.
Placé sous l'autorité du gouverneur, ce
fonctionnaire administrait une région du
pays, appelée « Cercle », en particulier en
appliquant le code de l'indigénat en
vigueur dans tout l'empire colonial
français jusqu'à son abrogation en 1945
grâce à l'action du sénégalais Lamine
Guèye. Le gouverneur était placé sous
l'autorité du gouverneur général, lui-
même dépendant du Ministre des
Colonies[37],[38],[Note 20], [Note 21]. L'actuel
département de Boundiali était alors une
« subdivision » du cercle de Korhogo
après avoir été une subdivision du cercle
de Sikasso, situé dans l'actuel Mali,
jusqu'en 1902, et elle regroupait alors 10
cantons[39]. Le quadrillage administratif
découpait chaque « subdivision » en
cantons et en villages. En Côte d'Ivoire, il
y avait, en fin de période coloniale, 19
circonscriptions primaires appelées
« cercles » et administrées par un
« commandant de cercle », 48
circonscriptions secondaires ou
« subdivisions » dirigées par un chef de
subdivision, auprès duquel était placé un
« conseil des notables », organe supposé
être représentatif des intérêts des
populations locales. En 1938, le chef de
subdivision de Boundiali était M.
Champeau[40]. En 1941, il s'agissait de M.
Vérin[41].
Administration étatique
Administration locale
Le département, collectivité territoriale,
est administré par un conseil général
conduit par son président en vertu de la
Loi no 2001-477 du 9 août 2001 relative à
l'organisation des départements en Côte
d'Ivoire.
Conseillers généraux
Date
Identité Parti Qualité S
d'élection
Zémogo Homme
1995 RDR él
Fofana politique
Zémogo Homme
2001 RDR él
Fofana[Note 22] politique
Représentation politique
Date
Identité Parti Quali
d'élection
PDCI- Homm
1980 Ibrahima Koné[49]
RDA politiq
PDCI- Homm
1983
RDA politiq
PDCI- Homm
1985
RDA politiq
PDCI- Homm
1990
RDA politiq
Homm
1995 Zémogo Fofana RDR
politiq
2001 Zémogo RDR Homm
Fofana[Note 23], [50] politiq
Bamba PDCI- Homm
2006
Kartiahouan[51],[48] RDA politiq
Société
Démographie
Rec. Est.
1955 1975 Rec.1998
1988 2007
92
96 884 127 847 155 789 163 425
000
Nombre retenu à partir de 1955 :
Population sans doubles comptes
Population du département de
Boundiali - Recensement de 1998
Nombre
Rapport de
Hommes Femmes de
masculinité
ménages
80 110 83 315 96,20 % 22 137
Ces chiffres portent sur l'ensemble des
villages et campements
Langues
Santé
Le département comptabilise 35
établissements de santé dont un hôpital
baptiste privé et un hôpital général à
Boundiali, lequel a fait l'objet d'une
réhabilitation en 2005 pour un montant
de 30 millions de francs CFA, et 4
officines de pharmacie qui alimentent
aussi 7 dépôts pharmaceutiques
installés dans des villages. Vingt
dispensaires ruraux ont été construits
avec l'appui de la coopération
canadienne mais 5 d'entre eux ne sont
pas fonctionnels. Toutefois, le manque
de personnel qualifié se fait sentir,
comme dans toute la région des savanes
puisque pour les 4 départements qui la
constituent, ceux de Boundiali, Korhogo,
Tingréla et Ferkessédougou, 45
médecins exerçaient en 2001 et
seulement 23 en 2005 pour une
population totale de 1 215 000 habitants.
Le nombre des infirmiers a également
baissé de 254 à 67 sur cette même
période[80]. Dans toute la région des
savanes, on dénombre 93 dispensaires et
51 maternités.
Économie
Article connexe : Économie de la Côte
d'Ivoire.
Secteur primaire
Le coton
Fleurs de coton
La culture du coton est la plus pratiquée
puisque 40 à 50 % des terres exploitées
sont emblavées en coton[1]. Déjà
ancienne dans la région, cette culture
commerciale s'est fortement développée
à partir des années 60 grâce à l'action
dune société d'économie mixte, la
Compagnie ivoirienne de développement
des textiles (C.I.D.T.) qui a remplacé la
variété « Mono » par la variété « Allen », a
distribué gratuitement des engrais aux
planteurs et a pratiqué des prix élevés à
la production grâce à l'appui de la Caisse
de stabilisation, principal organisme
d'état du pays jusqu'en 1999. En 2001,
sur les 400 000 tonnes produites par la
Côte d'Ivoire, troisième producteur
africain[88], le département de Boundiali
en produisait environ 45 000 tonnes.
Cette production a toutefois
considérablement baissé ces dernières
années à la suite de la guerre civile qui a
secoué le pays à partir de 2002 : 20 000
pour le département de Boundiali sur les
150 000 tonnes produites en Côte
d'Ivoire en 2007[89], [90], [91].
Ignames au marché
La cola
Les cultures vivrières comme le maïs qui
couvre 20 % des surfaces cultivées,
l'arachide qui couvre 10 % des surfaces
cultivées[1], le sorgho, le mil, le manioc, la
patate douce, le fonio, la banane plantain,
l'igname, l'anacarde et le riz sont
pratiquées, principalement pour la
consommation locale. Dans le
département de Boundiali, le riz, qui
constitue l'aliment de base en Côte
d'Ivoire, n'est pas cultivé dans des
rizières, mais sous la forme de riz pluvial,
avec un rendement supérieur au
précédent, et qui présente l'avantage de
permettre deux récoltes annuelles[Note 31].
La production de l'anacarde, dont la Côte
d'Ivoire est le premier pays exportateur
africain, est passée de 30 000 tonnes
avant la guerre à 10 000 tonnes
aujourd'hui[92]. Les aubergines, la salade,
le piment, les tomates et les oignons,
principales cultures maraichères, sont
également cultivés de façon intensive sur
les rives des nombreux barrages que
compte le département pour alimenter le
marché local qui en est gros
consommateur. Ce secteur des cultures
maraichères, essentiellement exploité
par les femmes, bénéficie de la
coopération allemande via la fourniture
de matériel agricole[93]. Dans les années
1980, un projet de développement de la
culture d'oignons avait été initié en
coopération avec Taiwan. Ce projet fut
abandonné en raison de la
reconnaissance de la République
populaire de Chine par la Côte
d'Ivoire[Note 32] qui se traduisit
concrètement par le départ immédiat des
experts taiwanais. Il a été ultérieurement
relancé en sollicitant l'assistance de la
FAO pour développer la culture de
l’oignon de contre-saison dans le nord
avec pour objectif de réduire les écarts
entre l’offre et la demande au niveau
national[94]. On produit également la noix
de cola dont la Côte d'Ivoire est le
premier producteur mondial, et qui est
abondamment utilisée par les paysans,
notamment en période de récolte, en
raison de ses propriétés stimulantes. On
y produit également le karité qui est
consommé localement, sous forme
d'huile pour l'alimentation et de produits
cosmétiques[Note 33], ainsi que du tabac.
Troupeau de zébus
Pêche
Mines
Secteur secondaire
Secteur tertiaire
Transports
Taxi-brousse et pousse-pousse
Commerce
Marché de Boundiali.
Banques
Infrastructures
Depuis la gare routière de Boundiali, des
compagnies de bus et des taxis brousse
relient le chef-lieu du département aux
localités voisines. Une compagnie de
bus, STK, relie directement la ville de
Boundiali à Abidjan. Il arrive toutefois
que ces bus soient victimes des
« coupeurs de route »[108]. La ville est
équipée d'un aéroport dont la piste a été
construite en latérite (code AITA : BI,
code OIAC DIBI). Dans les années 1980,
un vol quotidien de la compagnie Air
Ivoire reliait la ville à la capitale
économique du pays, Abidjan.
Culture
À la différence de beaucoup de villes
africaines dotées de simples cinémas en
plein air, la ville de Boundiali dispose
d'une salle de cinéma qui est la seule du
département. L'essentiel de sa
programmation repose sur des films de
karaté, des films égyptiens ou des films
indiens venus de Bollywood, très
appréciés en Afrique de l'Ouest comme
dans la plupart des pays du tiers-monde.
Un peintre local, reprenant une très
ancienne tradition familiale, a développé
un style original de peintures
représentant la vie de la région et de ses
habitants dans un genre tout à fait
différent de celui des célèbres « toiles de
Korhogo ». Elles sont élaborées en
« peinture naturelle », à base de plantes,
notamment d'indigo, sur des bandes de
coton cousues entre elles que lui
procurent les tisserands locaux.
Le département de Boundiali est aussi le
lieu de naissance de Muriel Diallo, auteur
de contes pour enfants, de la chanteuse
mandingue Aicha Koné, originaire de
Gbon, de la chanteuse Teeyah, et de
l'écrivain ivoirien, Ahmadou Kourouma,
lauréat à deux reprises, en 1969 et 1991,
du Grand prix littéraire d'Afrique noire. Il
est l'auteur de : En attendant le vote des
bêtes sauvages, Allah n'est pas obligé,
récompensé par le prix Renaudot en
2000, et surtout Les Soleils des
indépendances, écrit en 1968 en réaction
aux régimes politiques africains issus de
la décolonisation et qui lui valut quelques
« soucis » dans son propre pays le
forçant à s'exiler pendant plusieurs
années.
Deux groupes de balafon du
département, le « Bologo » et le
« Benkadi », font également le bonheur
des nombreux festivals organisés sur ce
thème en Afrique de l'Ouest[110].
Dans le département, seules les villes de
Boundiali et Kolia sont dotées d'un centre
culturel et la ville de Boundiali est seule à
posséder une librairie. Au centre de
Boundiali s'élève une mosquée de style
soudanais, style d'architecture introduit
dans l'empire du Mali au e
siècle[111].
L'« Art Africain »
Porte en bois, Boundiali, 1920
Traditions
balafon
« homme-panthère »
Joueur de Kora
Djembé
Notes et références
Notes
1. Kouto qui était auparavant une sous-
préfecture est devenu un département en
mars 2008
2. Du nom du point culminant, qui, en
langue malinké, signifie « fils unique de la
montagne »
3. Le terme « climat soudanais » fait
référence à l'époque où le Mali portait le
nom de Soudan français
4. Contrairement à ce que prétendent
parfois des commerçants peu scrupuleux,
le bois d'ébène n'existe pas en Côte
d'Ivoire.
5. Les pygmées ont peut-être été les
premiers habitants de la Côte d'Ivoire.
Dans leur tradition orale, la plupart des
peuples actuels, en particulier les Dans et
les Yacoubas, enseignent que leurs
ancêtres, arrivant dans le pays y ont
trouvé des « petits hommes roux » qu'ils
repoussèrent dans la forêt. D'autres font
état de « petits hommes bruns », dotés de
pouvoirs surnaturels auxquels il faut faire
des cadeaux pour se les concilier. On peut
penser que ces pygmées, qui ont disparu
aujourd'hui de la Côte d'Ivoire, ont été
décimés, repoussés vers l'extérieur ou
complètement assimilés
6. La République française, sous
l’impulsion de la députée de la Guyane,
Mme Christiane Taubira-Delanon, a
reconnu en mai 2001, la traite négrière
européenne comme un « Crime contre
l’Humanité ». La traite des esclaves est un
fléau qui a ravagé l'Afrique, pendant trois
siècles jusqu'à ce qu'elle soit
définitivement interdite en 1848, par
l'Europe entière. Les avis des experts sont
partagés : ils estiment le nombre
d'esclaves capturés entre 20 et 100
millions sur l'ensemble du continent.
S'agissant de la France, c'est à Victor
Schœlcher que l'on doit cette abolition
définitive, en 1848 puisque l'esclavage,
aboli grâce à la Révolution de 1789
(décret pris par la Convention le 7 février
1794), avait été rétabli par Napoléon Ier en
1802
7. L'importance de l'oralité dans la
transmission des connaissances a été
fort bien perçue et décrite par Amadou
Hampâté Bâ : « Les peuples de race noire
n’étant pas des peuples d’écriture ont
développé l’art de la parole d’une manière
toute spéciale. Pour n’être pas écrite, leur
littérature n’en est pas moins belle.
Combien de poèmes, d’épopées, de récits
historiques et chevaleresques, de contes
didactiques, de mythes et de légendes au
verbe admirable se sont ainsi transmis à
travers les siècles, fidèlement portés par
la mémoire prodigieuse des hommes de
l’oralité, passionnément épris de beau
langage et presque tous poèmes ! », 1985,
lettre à la jeunesse
8. René Caillié est le premier européen à
avoir atteint la mythique ville de
Tombouctou en 1828 et à en être revenu
vivant, deux ans après que l'Écossais
Alexander Gordon Laing y fut assassiné.
9. L'ancien président de Guinée, Ahmed
Sékou Touré, se disait descendant de
Samory Touré
10. Citation du gouverneur, Gabriel
Angoulvant : « Je désire qu'il n'y ait
désormais aucune hésitation sur la ligne
politique à suivre. Cette ligne de conduite
doit être uniforme pour toute la Colonie.
Nous avons deux moyens de les mettre
en pratique : ou attendre que notre
influence et notre exemple agissent sur
les populations qui nous sont confiées ;
ou vouloir que la civilisation marche à
grands pas, au prix d'une action… J'ai
choisi le second procédé »
11. Le premier poste militaire français en
pays sénoufo fut celui de Loango, sur la
rive gauche du Bandama, en face de
Tiémou, dans l'actuelle circonscription du
Haut-Bandama
12. Démembrée le 5 septembre 1932, la
Haute-Volta sera reconstituée le
4 septembre 1947 dans ses limites de
1932
13. Les Miniankas, par exemple,
considérés comme apparentés au peuple
Sénoufo sont installés dans les cercles de
Koutiala et de San, au Mali
14. Le Syndicat agricole africain (SAA) a
été fondé le 3 septembre 1944 par Félix
Houphouët-Boigny, alors riche planteur.
Regroupant les planteurs africains
mécontents de leur sort, le SAA,
anticolonialiste et antiraciste, revendique
de meilleures conditions de travail, une
hausse des salaires et l’abolition du travail
forcé. Ce syndicat rencontre rapidement
le succès et reçoit l’appui de près de
20 000 planteurs, ce qui déplait fortement
aux colons qui vont jusqu'à porter plainte
contre Houphouët.
15. Cet étrange et injuste impôt avait été
remis au goût du jour en Angleterre dans
les années 80 par Margaret Thatcher sous
le nom de Poll tax, ce qui lui coûta son
poste de premier ministre
16. Une très réaliste scène de
recrutement se trouve dans le film de
Jean-Jacques Annaud, La Victoire en
chantant, tourné à Niofoin
17. En Côte d'Ivoire, en 2002, le PIB par
habitant était de 645 dollars annuels et le
PNB par habitant était de 843 dollars
annuels en 2005
18. Ahmadou Kourouma décrit aussi fort
bien le travail forcé : « La colonisation fut
quelque chose d'extraordinaire. Elle m'a
plongé dans la révolte à cause de ce que
j'ai vu. Mon oncle était fonctionnaire dans
l'administration. Il avait droit chez lui aux
gens qui faisaient les travaux forcés… J'ai
vu quelque chose de terrible dans la
colonisation. Pendant les travaux forcés,
on obligeait les gens à aller travailler
pendant six mois, à descendre vers le
sud…. Il y avait les plantations des
Européens. Les gens qui étaient recrutés
pour aller travailler dans les plantations
du sud étaient parqués dans des wagons
fermés, sous la chaleur. Quand j'étais à
Bingerville, j'ai vu ce qu'ils faisaient
comme travail. Ils n'avaient pas droit aux
soins, ils souffraient beaucoup, ils
mouraient. Et je me rappelle une scène à
Bingerville que je n'oublierai jamais. J'ai vu
les gens qui travaillaient dans la coupe de
bois, l'exploitation forestière ; un monsieur
qui les avait conduits dans la nuit, les
pieds partout enflés, et il venait les mettre
au dispensaire où j'étais hospitalisé… J'ai
été profondément marqué et cela a
amené une grande révolte en moi. Les
Français, c'est difficile de leur faire
comprendre les travaux forcés ; ils ne se
l'imaginent pas. »
19. Dates des indépendances dans
l'empire colonial français
20. Parmi les pays devenus indépendants
en 1960, le Mali a conservé cette
dénomination de « Cercle » pour désigner
ses divisions administratives
21. Entre 1939 et 1944, les autorités
coloniales de l'AOF étaient vichystes et
anti-gaulliste, contrairement à celles de
l'AEF, notamment grâce au gouverneur du
Tchad, Félix Éboué
22. Zémogo Fofana était président du
conseil général de Boundiali. Depuis 2007,
il est remplacé à ce poste par Koné
Dramane, en raison de son départ du RDR
23. Zémogo Fofana a créé, en 2007, un
nouveau parti politique, l'ANCI. Il n'est
donc plus considéré comme membre du
RDR.
24. En Côte d'Ivoire, il n'existe pas de
facteur : les entreprises ou les
administrations, et quelques rares
particuliers aisés, disposent d'une Boite
Postale et un vaguemestre va chercher le
courrier directement à la poste
25. En France, le taux de mortalité à 20
ans est de 0,6 pour mille : Taux de
mortalité en France , site de l'INED,
consulté le 7 juin 2009
26. La question de la religion est toutefois
posée lors des recensements organisés
en Suisse
27. Si, à Abidjan et dans le nord, on parle
de français de Moussa, dans l'ouest du
pays, on parle de français de Dago
28. Avant 2002, le nombre de Burkinabés
en Côte d'Ivoire était estimé à 3 millions.
Ils étaient les étrangers les plus
nombreux, loin devant les ghanéens dont
le nombre était estimé à 500 000.
29. La lèpre sévit aussi dans les
départements de Danané, Man,
Biankouma, Touba, Katiola, Dabakala et
Béoumi
30. L'OMS estime à 500 000 le nombre de
lépreux dans le monde et à plus d'un
million, le nombre de personnes
présentant des invalidités dues à la lèpre
31. Dans certaines régions d'Asie, la
culture en rizière permet de faire 3
récoltes annuelles
32. Le 3 mars 1983, la Côte d'Ivoire a
reconnu la République populaire de Chine,
ce qui a conduit à la fermeture de la
représentation diplomatique de Taiwan,
en vertu du principe, toujours exigé par
Pékin, d'« une seule Chine ».
33. Les quantités de karité produites en
Côte d'Ivoire en 2000, 2001 et 2004 sont
estimées à 30 874, 30 564 et 930 kg.
1 300 kg sont exportés en 2000.
34. En langue wolof, langue principale du
Sénégal, le terme boubou signifie
vêtement ou désigne certaines coupes
particulières. En Afrique, Le boubou est
porté aussi bien par les hommes que par
les femmes
35. Outre ses 14 aéroports, la Côte
d'Ivoire comporte également 27
aérodromes
36. Le BIT considère comme « travail des
enfants » le travail fait par les personnes
de moins de 18 ans
37. L'étape Korhogo-Boundiali du Tour de
l'or blanc 2008 a été remportée par le
coureur burkinabé Alfred Nikiéma devant
les coureurs ivoiriens Ahmed Ouédraogo,
Fofana Issiaka, vainqueur final de
l'épreuve, et Ouattara Bolodigui
38. Le mot « doyen » est très
fréquemment usité en Afrique pour
qualifier le plus « vieux » des « anciens ».
39. Aucun peul n'a jamais participé à une
exposition coloniale, même moyennant
finances ou avantages
40. Il existe toutefois une singularité dans
la région des savanes : dans le
département voisin de Tingréla, le village
« en dur » de Foulabougou a été fondé en
1964 par des migrants peuls venus du
Mali
Références
Galerie vidéos
Vidéo
Bibliographie
Romans et récits
(fr) Philippe de Baleine, Le petit train de
la brousse, Paris, Filipacchi, 1985
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Voyage sur le petit train de la brousse,
Paris, Filipacchi, 1992
(fr) Patrick Grainville, Les Flamboyants,
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(fr) Pierre Frégeac, Carnaval sous les
manguiers, Éditions Hagège, 1998
(fr) Louis-Gustave Binger, Du Niger au
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le Mossi / par le capitaine Binger, Paris,
1892, p. 513
Boundiali
Agronomie
Monde Sénoufo
Côte d'Ivoire
Géographie
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(fr) François Joseph Clozel, Dix ans à la
Côte d’Ivoire, Paris, A. Challamel, 1906,
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Autres
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