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CHAPITRE I : GENERALITES

I-PRESENTATION DU SITE D’ETUDE : région de Boali

I.1- Situation géographique


Notre zone de recherche se trouve dans la ville de Boali qui est une région de la
République Centrafricaine, chef-lieu de la préfecture d’Ombella-M’Poko. Elle est située au
Nord-Ouest de Bangui à 95 km de capitale par la route principale n°1, entre 4° et 5° de
latitude Nord, 17°et 18° de longitude Est. Boali couvre une superficie de 4 708.95 elle
est limitée au Nord par la sous-préfecture de Bogangolo à l’Est par la sous-préfecture
Damara, au Sud-Est par Bimbo et au Nord-Ouest par la sous-préfecture Bossembele. La
région de Boali est subdivisée en trois localités : Boali Poste, Boali Chute et Boali Croisement.

I.2- Aspects physiques

I.2.1-Le relief
La préfecture de l’OMBELLA M’POKO comme son nom l’indique est située dans
le bassin de l’OMBELLA et du M’POKO, affluents de l’OUBANGUI. Elle comprend trois zones
topographiques : la surface centrafricaine qui s’étend à l’Ouest de Boali, la plaine de
l’OUBANGUI et les basses terres alluviales y compris des petites collines avec des surfaces
très peu lessivés. La surface centrafricaine dans la préfecture s’étend de l’ouest au Nord de
la ville de Boali, avec une altitude comprise entre 650 et 970 mètres. Elle présente un relief
en ondulation douce dont les crêtes ont un maximum de 50 mètres et est recouverte d’une
végétation abondante formée d’arbustes et d’herbes pendant la saison pluvieuse.

Aussi l’escarpement de Boali qui est marqué autour du bassin de Bangui. Au sud du
plateau de Bossembélé, il dépasse 200 m et se traduit par une série des chutes sur des
barres rocheuses de la série gréso-pélitique de Mbaiki-Boali, c’est le cas pour la Pama, la Mbi
et la Mbali avec des chutes spectaculaires en hautes eaux. L’escarpement de Boali explique
l’augmentation de pluviométrie observée entre Boali et Bossembélé. Il constitue la limite
entre les domaines Congo-guinéen et soudano-guinéen, le glacis cuirassé de piedmont est
séparé de l’escarpement par une dépression basale (Y. BOULVERT 1976a). Tout le secteur
complexe des reliefs résiduels entre les bassins Pama et Lessé peut être considéré comme
des résidus de démantèlement entre la surface centrafricaine dont il subsiste quelques
témoins cuirassés et le piedmont oubanguien amorcé dans la vallée structurale de la Lessé
selon l’auteur.

I.2.2-Le climat

La ville de Boali appartient aux deux zones climatiques de forêt tropicale


guinéenne et soudano-guinéenne qui se caractérisent par des hautes températures et une
forte humidité. Le climat se divise en saison sèche de novembre à avril, et une saison des
pluies de mai à octobre. Les valeurs maximales de températures pendant la saison sèche
sont relativement élevées puisqu’elles sont comprises entre 31,7°C et 34,1°C tandis qu’en
saison pluvieuse elles sont entre comprises 29,8°C et 31,7°C.

I.2.3-Hydrographie

La ville de Boali est située en proximité de la rivière Mbali affluent de la rivière


Pama qui forme les célèbres chutes de Boali, elle prend sa source aux abords de la commune
de Mbali à l’Est de Yaloké, qu’elle rejoint. A 190 km de sa source, elle chute en plusieurs
étapes : Boali I et Boali II. Cette région est alimentée par d’autres cours-d ‘eaux comme :
Mandjo affluent de Mbali et Mbi affluent de la Pama au sud qui sont véritablement riches en
poissons.

I.2.4-La végétation et sol

Au niveau de Boali, la végétation appartient au domaine des savanes soudano


guinéennes, savanes forestières du secteur sud et notamment le district des plateaux de
Bossembele. La station de Mbali fait partie intégrante de ce district forestier. Ces formations
naturelles, caractérisées par un niveau d’anthropisation très élevé (défrichement culturaux,
prélèvement de bois énergie et pâturage) sont dominés par des savanes arborées et
arbustives plus ou moins dégradées. Chaque année des feux traversent les savanes
(préparation des cultures, chasses traditionnelles et repousse d’herbe en zone d’élevage), la
végétation savanicole est adaptée à ces feux courants.

En Centrafrique, les processus de pédogenèse sont avant tout conditionnés par le


climat et secondairement par le matériau originel (P.QUANTIN, 1965, Y. BOULVERT, 1966 à
1987). Le sol est ferralitique fortement induré, affecté par une érosion récente ; ce qui fait
qu’il est très peu évolué.

I.3-Aspects humains

La population de Boali s’est accrue énormément en 2020, soit 6.000 habitants,


regroupée en plusieurs groupes ethniques qui sont : les Gbanou, les Ali, les Dagba, les
Mandja les Gbaya et les Gbakamandja. Les principales activités de la population sont entre
autre : la culture vivrière (manioc, courge, arachide, maïs, haricot), l’élevage de petit bétail
(caprins, porcs, volailles) et d’autres activités comme la pêche, l’agriculture, le ramassage et
la vente des bois de chauffe et charbon de bois.
II. Aspects Géologiques : travaux antérieurs sur la région de Boali

La plus grande partie du territoire centrafricain est composé d’une formation du


Précambrien, nommé craton congolais. La région de l’étude comporte un complexe de base
de la première période du Précambrien ainsi que des formations métamorphiques du
groupe supérieur de la même période. Elle possède en outre, dans certaines zones, des
dépôts sédimentaires du tertiaire et du quaternaire du cénozoïque.
Les travaux antérieurs de Dr. NDEPETE Cyrille dans la région de Boali nous
renseignent que les formations géologiques sont caractérisées par des différents types
pétrographiques : les roches sédimentaires, les roches magmatiques et les roches
métamorphiques. Ces roches se répartissent dans différentes localités. Dans le Nord de Boali
se localise des grès, des grès quartziques, des schistes, des itabirites constituants l’ensemble
de ces formations géologiques.

L’auteur nous a fait connaitre la présence d’un volcanisme bimodal qui est marqué
par la présence d’un magmatisme basique et acide dans la partie Sud expliquant une
différenciation magmatique caractérisée par des intrusions granitiques et doleritiques d’une
part, d’autre part des amphibolites, des pyroxènes et des roches ultrabasiques.

II.1-Les roches sédimentaires

Elles sont les plus souvent liées avec une stratification horizontale. Dans la région de
Boali, la majorité des roches sédimentaires sont très représentées par des grès qui sont de
deux types : les grès friables et les grès quartziques.

II.1.1-Grès friable

Du point de vue pétrographique, les grès de KASSANGO sont moins consolidés. Leur
couleur est un peu rouge et présentant une structure homogène avec des grains visibles à
l’œil nu. Ils présentent des traces d’oxyde, et montrent des figures de dissolution dans les
grès. Leur stratification est horizontale et les lits ont des épaisseurs variables. Ces roches
sont parfois fracturées, certaines fractures sont remplies de filon de quartz.

II.1.2-Grès consolidés

On retrouve les grès consolidés à l’entrée de l’Hôtel des chutes. Leur affleurement se
présente en blocs homogènes. Ils présentent une stratification plate horizontale de couleur
rouge sombre. Cet affleurement est traversé par des filons de quartz qui sont parfois
fracturés, montrant un décalage de la stratification. On note également la présence des
linéaments et des stratifications en biseau (entrecroisée).
En bref on peut dire que ces deux types de grès se différencient par leur couleur, leur
ciment, leur dureté et leur cristallinité.

Figure 2 : les grès de la région de Boali (source : Dr. NDEPETE).

II.2-Les roches magmatiques

Les auteurs précisent qu’à Boali on note une différenciation magmatique qui
nous a permis de connaitre les types de roches endogènes présentent, en commençant par
les diorites, les granodiorites et les granites. On a aussi l’intrusion de la dolérite dans les
granodiorites.

II.2.1-Les granodiorites

Les granodiorites de la MBI ont une texture grenue, ces roches sont de couleur
grise qui tend vers jaune verdâtre, cette coloration est due à la circulation d’eau. Elles
contiennent des enclaves basiques qui sont des aplites litées avec une texture microgrenue
qui est la zone de contact avec les amphibolites. La roche est parcourue par des
microfissures permettant la circulation des fluides.

II.2.2-Les granites

Ils présentent une teinte claire (blanche à grise), ces textures sont grenues
composées de quartz, de feldspaths et des micas (muscovite et biotite). Dans ces granites on
observe des figures de fusion qui marquent le degré thermique élevé. Cette roche constitue
l’ultime terme de la différenciation magmatique. Il y a aussi des concentrations des
minéraux comme la biotite caractérisant les zones sombres.

II.2.3-Les diorites

Du point de vue pétrographique, elle présente une texture grenue avec beaucoup
des minéraux sombres. Elle est composée des plagioclases et d’amphiboles vertes. La zone
de contact entre la diorite et les granodiorites est faite par des aplites qui sont des enclaves
basiques. Ces roches marquent une continuité de différenciation magmatique.

II.2.4-La dolérite

C’est une roche intermédiaire qui se présente en dyke, sécant dans le


granodiorite. Sa texture est doleritiques, présente un affleurement massif et son débitage
est en boule massive et compacte de couleur verte sombre.

Cette étude nous a permis de comprendre la différenciation magmatique qui va


de la diorite aux granites. Donc on remarque une succession de mise en place des intrusions
acides et basiques au Sud de Boali.

Figure 3 : les roches magmatiques de la région de Boali (source : Dr.NDEPETE Cyrille)


II.3-Les roches métamorphiques

Les roches métamorphiques présentes dans la région de Boali sont les schistes,
les quartzites, les itabirites et les amphibolites.

II.3.1-Les schistes

Les schistes sont présents dans différentes localités et présentent différentes


caractéristiques.

II.3.1.1-Les schistes à séricite

Les schistes à séricite sont de la série de YANGANA, ils sont de couleur vert armée
et sont soyeux, leur texture est schisteuse. Ces roches montrent une ondulation provoquant
des petits plis (P1) qui sont dans un grand pli (P2). La schistosité moule des exsudats de
quartz qui sont des boudins.

II.3.1.2-Les schistes gréso-argileux

A KASSANGO se présentent des schistes qui sont gris à noirâtre. Ils sont friables et
on note l’absence des boudins, ces roches sont plissés et sont déposés en plaquette, ils sont
argileux et totalement différents des premiers.

II.3.1.3-Les schistes à biotite et à chlorite

Au barrage Boali 3 affleurent deux types de schistes : les schistes de couleur noir
qui sont des schistes à biotite. Ils se présentent en fines lamelles avec un aspect brillant. Les
schistes à chlorite sont présents avec une couleur verte. Ils sont dus à l’altération des
biotites (chloritisation). Leur texture est schisteuse avec un débitage en feuillet.

II.3.1.4-Les schistes graphiteux

Ces schistes graphiteux sont associés avec la calcite, et se trouvent pris en


sandwich dans les grès au niveau de la station de pompage de Boali. Ces genres de schistes
sont totalement noirs avec un aspect brillant, ils se débitent en feuillets.

II.3.1.5-Les itabirites

Les itabirites de Boali sont des roches métamorphiques qui sont le


prolongement de la ceinture des roches vertes de BOGOIN. Elles s’étendent sur plusieurs
kilomètres jusqu’à la sortie de BOYALI 2 (PK 120) où elles sont séparées des grès par un filon
de quartz. Ces itabirites présentent une alternance des lits clairs constitués de quartz et des
lits sombres constitués de magnétite et d’hématite.
II.3.1.6-Les amphibolites

Les amphibolites de la région de Boali sont de deux types : les amphibolites


litées et les amphibolites altérées et latéritisées. Ces roches sont soit en contact des
granitoïdes, soit en contact des caisses filoniennes ou de grès. Elles sont présentent dans
presque toute la région.

II.3.1.6.1-Les amphibolites altérées et latéritisées

Elles ont un type d’affleurement massif avec une couleur qui verte jaunâtre.
Elles sont altérées et latéritisées (chloritisées), et elles présentent des anciens litages
difficiles d’observer. Ces roches montrent parfois des galets (enclave de différentes tailles),
témoignant le degré de latéritisation au niveau de lac des crocodiles. Par contre celles de
BOYALI gardent le litage qui est bien visible, même altérée.

II.3.1.6.1-Les amphibolites litées

Elles sont totalement différentes des premières, les roches sont saines et litées.
Elles présentent une alternance des lits clairs (composés de quartz et de la muscovite). Ces
amphibolites sont en contact avec les granodiorites de la MBI.

En ce qui concerne les roches métamorphiques de la région de Boali on peut


ressortir deux types pétrographiques différents les uns des autres. D’abord par leur degré
d’altération, ensuite leur couleur et enfin leur composition minéralogique.

Figure 4 : les amphibolites de la région de Boali (source Dr. NDEPETE).


II.4-Etude structurale

Sur le plan structural, les mouvements tectoniques et le métamorphisme


engendrent des nombreuses structures de déformations qui traduisent la complexité des
formations de la région.

L’observation de la structuration de cette région ainsi que les différents types


pétrographiques, nous a permis de caractériser les différents éléments structuraux qui
reflètent les différents évènements qui ont eu lieu dans la région. Les éléments structuraux
sont les suivants : le pli, la schistosité, le boudin, le cisaillement, le linéament et les failles.
Ces éléments structuraux ont permis de caractériser deux phases de déformations, ce qui
nous fait penser directement à deux phases de tectoniques (cassante et souple). La
tectonique cassante est marquée par des fractures, des cisaillements et la tectonique souple
est marquée des plis, des schistosités.

II.4.1-La schistosité (S1)

Les schistosités sont beaucoup plus observées dans les schistes. Elles sont de différentes
directions, caractérisant les différents évènements qui ont affectés la région. Leur
orientation est en relation avec les directions des contraintes qui les a affectées. Les mesures
de leurs directions sont consignées dans le tableau ci-dessous :

Affleurements Localités Directions Pendages


Schistes Kassango N170° 60°, 45° ,55° ,30°SE
Boali 3 N70° 25°, 20° ,25°SE
Avant le croisement N150° 25° 30° ,20°NE
Amphibolites Bobissa
Au croisement N160°, N175°, N180° 80°NE, 60°E,
Bobissa 40° ,45°, 55°E
Itabirites A la sortie NE de E.W Totalement
Boali redressée
Tableau : les différentes valeurs structurales des schistosités

II.4.2-Les plis (P1)

Ces plis sont des observées sur les schistes à séricite au niveau du village Bobadjo. Ils
sont également observés au niveau de Kassango sur des schistes gréso-argileux. Les mesures
des axes de plis et des plans axiaux sont consignées dans le tableau ci-dessous :

Affleurements Localités Plans axial Directions


Grès Kassango N105°, 40°S N25°subverticale
Schistes Bobadjo N180°,5°N N-S
Itabirites A la sortie NE Boali N-S E-W
Tableau : les différentes valeurs structurales des plis.
II.5-Importances des éléments structuraux en Hydrogéologie

Dans un terrain métamorphique, les éléments structuraux sont omniprésents. Ils


montrent en général un haut degré d’organisation qu’une bonne analyse structurale peut
mettre en évidence. Cette organisation règle en majeure partie l’écoulement des eaux dans
les nappes phréatiques et sa connaissance est un outil précieux pour l’hydrogéologie.
Toutefois, au-delà de l’établissement du réseau géométrique de ces éléments structuraux, ils
favorisent la circulation d’eau, de préciser que telle structure possède une bonne
perméabilité, tandis que l’autre est parfaitement étanche et ne peut servir de réservoir
(Philippe OTT d’ESTEVOU).

III. Les eaux souterraines, définition, caractéristiques et formation

III.1-Définition des eaux souterraines

L’eau souterraine est l’eau qui existe dans les pores, les fissures des roches et dans
les sédiments sous terre. Elle est issue des précipitations ou des neiges et puis, infiltre dans
les systèmes d’eaux souterraines. Les eaux souterraines sont souvent contenues dans des
couches aquifères.

III.2- Les différents types d’aquifères

Un aquifère est une formation géologique poreuse ou fracturée, un réservoir,


susceptible de contenir ou contenant une nappe d’eau souterraine. D’une manière
simple un Aquifère = réservoir + eau.

Les aquifères présentent des particularités liées à la nature géologique et à la


géométrie des formations rocheuses qui les constituent, mais aussi à leur caractère libre ou
captif et aux autres milieux aquatiques avec lesquels ils échangent. Les nappes d’eaux
souterraines peuvent être de différents types : les nappes libres et les nappes captives.

III.2.1- Les nappes libres

Les nappes libres sont les premières nappes rencontrées dans un sous-sol perméable.
Elles comprennent la nappe phréatique peu profonde atteinte par les puits et les forages.

Du fait de cette perméabilité, ces aquifères superficiels sont directement alimentés


par les pluies par infiltration. Elles possèdent des capacités de recharges rapides et les eaux y
sont jeunes. En revanche, cette perméabilité implique également que ces nappes soient
particulièrement sensibles aux pollutions de surfaces.

III.2.2- Les nappes captives

Dans les nappes captives, la pression est supérieure à la pression atmosphérique, la


surface piézométrique est donc située au-dessus du toit de la nappe. Dans certains cas les
nappes captives peuvent être soumises à des phénomènes d’artésianisme (jaillement
naturel de l’eau à la surface ou lors d’un forage en raison de pression) : on parle de nappes
artésiennes.

III.3-Conditions hydrogéologiques

III.3.1- Répartition des aquifères

Etant donné que les eaux souterraines sont présentes dans les couches poreuses et
perméables, le mouvement et le renouvellement de ces eaux dépendent des structures
géologiques.

En général, les relations entre eaux souterraines et la géologie en R.C.A sont celles
indiquées dans le tableau ci-dessous :

Périodes Unités lithostratigraphiques Captages


Type Profond Débit Usages
eur (m) (m3/h)
Cénozoïque Quaternaire Alluvions 9 Sable, Puits 5-10 1-10 Hydraulique
indifférenciés argile, sable pastorale
argileux,
Terminal 8 Sable, Forag 50-150 10-100 Irrigation, AEP

Tertiaire continental argile, grès e Puits 10-30 1-5 grande ville

Mésozoïque Carnot-Ouadda 7 Grès, Forag 100-200 10-50 Irrigation,


congloméra e hydraulique
ts urbaine
Paléozoïque Post-tectoniques 6 Granites Forag 40-80 0-5 Hydraulique
e villageoise, petite
irrigation
Bakouma, 5 Grès, grès Forag 40-100 0-20 Hydraulique
Bougboulou, quartzites, e villageoise, petite
Protérozoïq Bangui schistes, irrigation, AEP
ue faciès villes régionales
argileux
4 Calcaire, Forag 50-200 0-200 Irrigation, AEP
Précambrien dolomies e grandes villes
Intrusions 3 Dolérite, Forag 40-80 0-5 Hydraulique
basiques basaltes, e Puits villageoise, petite
gabbros irrigation
Archéen Schisto- 2 Quartzites, 5-30 0-5
quartzitique et micaschiste
bande de roches s, roches
vertes vertes
Catarchéen Complexe de base 1 Granites,
migmatites,
gneiss,
amphibolite
s

Tableau : plan hydraulique en RCA, d’après le ministère de l’hydraulique 1987.


D’après les travaux antérieurs du ministère de l’hydraulique dans la région de notre
recherche, les auteurs nous informent que la comparaison faite entre les caractéristiques
les géologiques de la région de Boali avec le tableau ci-dessus : les numéros (1) et (2)
correspondent au socle du complexe de base du précambrien, (4) et (5) aux roches
métamorphiques et aux quartzites du groupe supérieur du précambrien et (8) aux dépôts
fluviaux du tertiaire et quaternaire. En ce qui concerne les aquifères, dans le cas de (1), (2),
(4) et (5), on peut espérer leurs présences dans les zones altérées et les fissures du socle.
Pour (8), l’aquifère correspond à une couche perméable meuble.

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