APC SVT 3è

Sciences
de la
Vie
et de la
Terre 3 è
Conçu par SOMADO Kouami

PROFESSEUR DE SCIENCE de la VIE et de la TERRE AU LYCEE ZOWLA
Tel : (+22890891568) Email : somado1968@gmail.com

COMPETENCE TERMINALE 1 : mobiliser des ressources pour comprendre les phénomènes géologiques et
prévenir les effets des catastrophes naturelles
FICHE 1 NOM : SOMADO CLASSE : TROISIEME ANNEE SCOLAIRE : 2021-2022

DISCIPLINE : SVT PRENOM : KOUAMI ETABLISSEMENT : LYCEE ZOWLA EFFECTIF :
DUREE : 4heures NOMBRE DE SEANCES : 1/4 ; 2/4 ; 3/4 ; 4/4
THEME 1 GEODYNAMIQUE ET GEOLOGIE DU TOGO

LECON 1 LES DIFFERENTES FORMATIONS GEOLOGIQUES DU TOGO
SUPPORTS DIDACTIQUES
PREREQUIS
CAPACITES CONTENUS
- Les montagnes ou chaînes de
Rechercher les informations sur les différentes montagne du Togo : localisation,
formations géologiques du Togo orientation
- Bassins sédimentaires : localisation
Localiser les différentes formations géologiques - Carte du Togo
du Togo sur une carte
Pétrographie des formations
géologiques du Togo :
- Le craton ouest africain ; socle
Indiquer la pétrographie des différentes birrimien ; socle éburnéen
formations géologiques du Togo - Le bassin des volta
- La chaîne des dahoméhides : le
buem ; la chaîne de l’atacora ; le
complexe Sotouboua-Anié-Agou ; la
plaine bénino-togolaise
- Le bassin sédimentaire côtier
SITUATION PROBLEME
Pendant les vacances, Azui élève en classe de troisième, a parcouru le Togo depuis Djankassé jusqu’à Cinkassé en colonie de
vacances. Lors de son voyage, qu’il décrit à ses camarades, il a parcouru, monts et vallées, plaines et plateaux, bref tout le
relief du pays.
En plus de ses connaissances en géologie, il acquiert d’autres et a vu sur le terrain des réalités géologiques dont parlait son
professeur de S.V.T.
SOMADO KOUAMI LYCEE ZOWLA 90891568 Page 2

DEROULEMENT DE LA LECON
I- Les différentes formations géologiques du Togo
Il existe 4 principales formations géologiques du Togo. Du Nord au Sud on a :

 Le socle Birrimien ou éburnéen ou encore le bouclier Ouest-africain,
 Le bassin des voltas,
 La chaine des Dahomeyides,
 Le bassin sédimentaire côtier.
1. Le socle Birrimien
Il est situé à l’extrême Nord-ouest du Togo. C’est un socle vieux âgé de 2 milliard d’années.
Il constitue une partie du bouclier ouest africain et contient :
- Des roches magmatiques telles que les granites, les granodiorites et les pegmatites
- Des roches métamorphiques comme les orthogneiss, les amphibolites et les migmatites.
2. Le bassin des Volta
Il s’étend de Dapaong jusqu’au nord de Bassar (entre le socle Birrimien et la chaîne des Dahomeyides). Il
repose en discordance fondamentale sur le socle birrimien.
C’est un Bassin âgé de 980 millions d’années.
Il est formé de deux supers groupes :
 Le super groupe infra-tillitique ou super groupe de Dapaong-Bombouaka caractérisé par les

grès feldspathiques de Bombouaka, le groupe de la fosse aux lions essentiellement argileux et les
grès de Dapaong
 Le super groupe supra-tillitique ou super groupe de l’Oti caractérisé par les argiles vertes, les
grès, les argilites, les siltites.
3. La chaîne des Dahomeyides
Elle est située à l’est du Bassin des Voltas au Nord et correspond à la zone mobile par rapport au
birrimien et au bassin des voltas qui sont des zones stables. C’est une chaîne âgée de 600 millions d’années
dans laquelle on retrouve des enclaves de vieilles formations de 2 milliard d’années. Elle comprend trois
unités :
- les unités externes : elles sont formées de 3 unités structurales ( les unités de socle, l’unité
structurale de l’Atacora et l’unité structurale du Buem)
- la zone de suture : elle correspond aux monts Kabyè, au mont Ahito et au massif Djatouré. Elle est
formée d’orthogneiss
- les unités internes : c’est l’unité structurale de la plaine bénino-togolaise qui correspond à une
vaste pénéplaine au sud-est du Togo. C’est un ensemble métamorphisé qui comprend des gneiss ;
des migmatites

4. Le bassin sédimentaire côtier
Il est situé à l’extrémité Sud du Togo et repose en discordance fondamentale sur le socle. Il comprend, de bas
en haut :
- Le groupe de Tabligbo ; qui comprend 3formations (formation détritique, formation carbonatée

et une formation argileuse)
- Le complexe phosphaté de Hahotoé-Kpogamé : il renferme des fossiles et comprend 3 formations
(formation marno-phosphatée, formation à phospharénite et la formation argilo-phosphatée)
- Le continental terminal est une série détritique constituée de sables
 Remarque : Il existe des dépôts récents de natures diverses qui recouvrent le continental terminal : ce sont les
terrains quaternaires, qui sont, de bas en haut :
* la formation continentale constituée de sables argileux des bordures de la vallée de Zio et du lac Togo,
* la formation marine littorale composée de sables blancs,
* la formation lagunaire et marine renfermant du sable plus ou moins argileux,
* la formation fluviale et lacustre constituée de vase grise riche en matières organiques,
* la formation fluviatile composée de sables et d’argiles,
* les curasses latéritiques, appelées latérites, sont obtenues par endurcissement des oxydes de fer.

COMPETENCE TERMINALE 1 : mobiliser des ressources pour comprendre les phénomènes géologiques et
prévenir les effets des catastrophes naturelles

THEME 1 GEODYNAMIQUE ET GEOLOGIE DU TOGO

LECON 2 LES INTERETS ECONOMIQUES DE CERTAINES FORMATIONS GEOLOGIQUES DU TOGO
PREREQUIS
CAPACITES CONTENUS
 Les ressources minières du
Togo : calcaire ; phosphates ; or ;
fer ; marbre
 Utilité des roches et ressources
minières du Togo :
- En génie civil : construction des
Rechercher les informations sur l’utilité des ouvrages d’art : maison, route,
roches et des minerais contenus dans les ponts, chaux vive, peinture (sable,
formations géologiques du Togo gravier, argile, gneiss, granite,
quartzite)
- En industrie : fabrication du ciment,
des engrais, des acides (phosphates)
- En médecine : fabrication du plâtre,
des produits pharmaceutiques
(argile, calcaire)
- En bijouterie : utilisation des pierres
précieuses (or)
- Gestion durable des ressources
naturelles non renouvelables :
phosphates, calcaire, marbre, fer, or
Elaborer des maquettes pour la sensibilisation - Conséquences néfastes de
aux conséquences néfastes de l’exploitation l’exploitation des roches et des
des roches et des ressources minières ressources minières : destruction de
la faune et de la flore, érosion et
appauvrissement des sols, exode
rural, conflits fonciers, maladies
(cancers, caries dentaires) pollution
des eaux et de l’air
- Elaboration de supports (images,
affiches, dessin, chants, panneaux)

SITUATION PROBLEME
En suivant un documentaire à la télévision, le présentateur dit que le sous-sol togolais regorge de grandes richesses. Honvi est ébahi
par cette annonce car lui et sa famille vivent pauvrement alors que son pays est riche.
Il se demande quelles sont ces richesses dont regorge le sol de son pays ? Quels sont les différents domaines dans lesquels ces
ressources minières sont exploitables et profitables à l’homme?
A partir de vos connaissances aidez Honvi à mieux comprendre.
I- LES RESSOURCES MINIERES DU TOGO
1. Tableau montrant certains minerais et leur localisation
Minerais Localisation
Phosphate Hahotoe, kpogamé
Calcaire Tabligbo
Uranium Bombouaka, Niamtougou, Kpalimé
Marbre Pagala
Fer Bandjéli
Plomb Bassar,
Or Akébou, Adélé, Dapaong
Chromite Notsé
2. Ressources en cours d’exploitation
Le calcaire de Tabligbo, le phosphate de Hahotoe et Kpogamé, le fer de Bandjéli et le marbre de Pagala.
II- Utilités des roches et ressources minières du Togo

Les roches présentent des intérêts économiques dans plusieurs domaines :
 En génie civil :
- le sable, le gravier, l’argile, le gneiss, le granite et le quartzite interviennent dans la construction des
ouvrages (maisons, routes, ponts…), dans l’élaboration des objets d’art
- le calcaire intervient dans la fabrication de la chaux pour la peinture
 Dans l’industrie :
- le calcaire, sert dans la fabrication du ciment
- les phosphates permettent de fabriquer de l’acide, des engrais…
 En bijouterie : les roches constituent des pierres précieuses. Exemple de l’or
 En médecine :
- Le calcaire sert dans la fabrication du plâtre et des produits pharmaceutiques
- L’argile intervient dans la fabrication de certains produits cosmétiques
Au Togo :

- Les calcaires de Tabligbo sont exploités pour la fabrication du ciment,
- Les phosphates de Hahotoé-Kpogamé sont exploités et exportés,
- Les graviers de quartz et les argiles rouges sont utilisés comme matériaux de construction,
- Les hématites de Bandjéli et de Bitjabé sont exploitées comme des minerais de fer
III- Gestion durable des ressources naturelles non renouvelables
Les ressources minières du Togo comme l’or ; les phosphates ; le calcaire ; le fer sont des ressources naturelles
non renouvelables donc susceptibles de finir avec le temps.
Ces ressources (roches et minerais) causent d’énormes dégâts dans leur exploitation
- La destruction de la faune et de la flore terrestre et aquatique
- Erosion et appauvrissement des sols
- Exode rural
- Conflits fonciers
- Des maladies (cancer ; carie dentaire)
- Pollution de l’eau et de l’air
Exercice de maison :
- Elaborer une image pour lutter contre la destruction de la faune et de la flore
- Elaborer une affiche pour lutter contre l’exode rural

COMPETENCE TERMINALE 2 : mobiliser des ressources en biologie pour comprendre et agir sur son
environnement

THEME 2 LES ETRES VIVANTS ET LEUR ENVIRONNEMENT

LECON 3 LA POLLUTION D L’ENVIRONNEMENT : CAS SPECIFIQUE DE L’EAU
PREREQUIS
CAPACITES CONTENUS
- Sachets plastiques, bouteilles, piles,
batteries, poussières d’usine minière,
fumée des usines et moteurs, ordures
- Les oxydes de carbone (feux de brousse,
incinérations), les gaz d’échappement,
Identifier les types de polluants dans son les oxydes de soufre, les émanations
environnement : solides, liquides et gazeux nucléaires
- Les aérosols : insecticides, herbicides
- Eaux usagées
- Les vidanges des fosses septiques et des
huiles d’engins lourds
- Les détergents, engrais chimiques
Origine :
- Humaine : recherche du confort et du
Déterminer l’origine des polluants de l’eau bien-être perpétuel (progrès
scientifique, agriculture, chasse, pêche)
- Naturelle : incendie par la foudre,
volcanisme, pluies acides
Les conséquences de la pollution de
l’eau sur la santé humaine :
- Les maladies invalidantes liées au péril
fécal
Indiquer les conséquences de la pollution de - Les maladies transmises par un vecteur
l’eau sur la santé humaine vivant ou se reproduisant dans l’eau
- Les maladies liées aux polluants
concentrés dans l’eau
- Les maladies liées aux polluants
concentrés dans les produits agricoles
- Recherche de produits chimiques moins
toxiques pour l’agriculture
- Ouverture de points de dépôts d’ordures
Proposer des solutions pour résoudre le et d’aisance et en faire une bonne
problème de la pollution de l’eau gestion
- Contrôle et réglementation de
l’utilisation des produits chimiques pour
l’agriculture, la pêche
- Installation des points d’eau potable

- Création et gestion efficace des
dépotoirs et latrines publics
SITUATION PROBLEME
Azui et son père se rendent dans un supermarché de la ville. Ils lisent sur une affiche :
« ne pas fumer ici ». Sur une autre affiche, ils lisent entre autre : sur une boîte
d’insecticide « produits toxiques et dangereux » ; sur une poubelle « trier et recycler les
sachets et ne pas les brûler »
Azui ne comprend pas pourquoi toutes ces interdictions alors que dans son village
toutes ces pratiques sont autorisées dans la vie quotidienne.
A partir de vos connaissances, aidez votre camarade à mieux comprendre en lui

précisant quelques polluants et leur impact sur la santé de l’homme et sur
l’environnement.
I- Les différents types de polluants
Il existe 3 types de polluants dans notre environnement : les polluants solides, les polluants liquides et les
polluants gazeux.
1- Les polluants solides
On distingue : les sachets plastiques, les bouteilles, les piles usagées, les batteries, les poussières des usines
minières, des ordures ménagères
2- Les polluants liquides
On distingue : les eaux usagées, les vidanges des fosses septiques, les huiles des engins lourds, les engrais
chimiques, les insecticides, les herbicides, les détergents, les pesticides
3- Les polluants gazeux
On distingue : les gaz d’échappement, les oxydes de soufre, les oxydes de carbone, les fumées des usines et
des moteurs, les émanations nucléaires
II- Origine des polluants de l’eau
L’eau de la nature est polluée par deux principales sources de pollution :
- Pollution d’origine humaine
L’homme dans sa recherche perpétuelle de confort et de bien-être produit des polluants qui affectent la
potabilité de l’eau :
 Progrès scientifique
 Agriculture avec l’utilisation des produits chimiques
 La chasse
 La pêche
- Pollution d’origine naturelle
 Les incendies causés par la foudre
 Les volcans avec leur projection de gaz très toxiques
 Les pluies acides
III- Les conséquences de la pollution de l’eau sur la santé humaine
La consommation d’une eau polluée par les hommes provoque :

- Des maladies invalidantes liées au péril fécal (maladies digestives et respiratoires)
- Des maladies transmises par un vecteur vivant ou se reproduisant dans l’eau : le paludisme, le
choléra, la bilharziose, l’onchocercose
- Maladies liées aux polluants concentrés dans les produits agricoles : les cancers, la malformation
génétique
IV- Les solutions pour remédier aux méfaits des polluants de l’eau
Les hommes doivent adopter certains comportements :
- Recherche de produits chimiques moins toxiques pour l’agriculture : utilisation des engrais verts et
des insecticides bio.
- Amélioration des techniques traditionnelles de pêche et d’élevage
- Réglementation de la pêche
- Utilisation des matières biodégradables
- Sensibilisation de la population aux dangers liés à l’utilisation de certains produits chimiques
- Ouverture de points de dépôts d’ordures et d’aisance et en faire une bonne gestion
- Installation des points d’eau potables
- Contrôle et réglementation de l’utilisation des produits chimiques pour l’agriculture et la pêche
- Création et gestion efficace des dépotoirs et latrines publics
environnement


LECON 4 LA COMMANDE NERVEUSE DU MOUVEMENT
PREREQUIS
CAPACITES CONTENUS
- Le système nerveux central : encéphale
(cerveau, cervelet, bulbe rachidien) et la
moelle épinière
- Le système nerveux périphérique : les
Décrire les différentes parties du système nerfs (crâniens et rachidiens)
nerveux et les structures protectrices - Structures protectrices des centres
nerveux : os, méninges, liquide céphalo-
rachidien)
- Schéma de la coupe transversale de la
moelle épinière en place dans le canal
rachidien
- Actes volontaires
Exemples : écrire, parler, couper un arbre
Centre nerveux : le cerveau
- Actes involontaires
Exemples : fermer les yeux à l’approche d’un
objet ; retirer brusquement la main au contact
d’un objet chaud ou froid ; rechercher l’équilibre
Centre nerveux : moelle épinière, cervelet, bulbe
rachidien
Notion de réflexe
Identifier les actes volontaires, les actes - Innés
involontaires et les centres nerveux qui les - Conditionnels (acquis)
commandent Notion de :
- Récepteurs
- Conducteurs sensitifs
- Centre nerveux
- Conducteurs moteurs
- Effecteurs
Importance des réflexes conditionnels :
- Eveil et sollicitation des centres nerveux
(nouvelles liaisons nerveuses)
- Apprentissage de nouveaux gestes
- Acquisition de nouvelles habitudes
- Simplification des opérations mentales
- Dressage des animaux
Expérimentation
Déterminer le trajet de l’influx nerveux dans un Schéma de l’arc réflexe simple
acte involontaire ou réflexe Trajet de l’influx nerveux sensitif et de
l’influx nerveux moteur

Les drogues licites
Les drogues illicites
Le centre cible des drogues : cerveau,
cervelet, bulbe rachidien
Identifier l’action des substances nocives ou Les effets :
drogues qui perturbent le fonctionnement du - Perte d’équilibre (alcool, tabac)
système nerveux - Hallucination (cocaïne, chanvre indien)
- Insomnie (thé, cola, café)
L’ivresse et ses conséquences : démission des
responsabilités parentales, conjugales et
professionnelles, déchéance, démence, crime,
vol, viol
Participer à la sensibilisation aux méfaits de la Elaborer les affiches publicitaires :
consommation des substances nocives ou images muettes, images parlantes,
drogues dans son milieu slogans
Sketches
SITUATION PROBLEME
L’élève KANGNI raconte à son enseignant que : de retour de l’école, accompagné de son ami KOFFI, ils sont invités par leur
grand-frère à fumer de la marijuana et s’injecter une substance qui se trouve dans une seringue. Sans hésiter, KOFFI a fumé
et tout juste après la première inhalation, il est animé d’une émotion violente et étrange. Il a même perdu la raison et il est
conduit au centre psychiatrique de ZEBE.
Le médecin affirme que cela est dû à la prise de la drogue.
Etonné, KANGNI se demande : c’est quoi la drogue ? Et quelles autres conséquences cela peut encore engendrer ?
Aider KANGNI en vous basant sur les activités, les documents et les informations pour lever son inquiétude
Sensibilisation sur les méfaits de la drogue
I- Organisation générale du système nerveux
Le système nerveux de l’Homme est composé des centres nerveux et des nerfs. L’ensemble des centres
nerveux est l’axe cérébro-spinal sont constitués de la moelle épinière et de l’encéphale.
1. Les centres nerveux ou l’axe cérébro-spinal

L’axe cérébro-spinal constitue le système nerveux central. Il est formé de l’encéphale et de la moelle
épinière
a. Encéphale
C’est le centre nerveux le plus important et le plus volumineux de l’organisme. Il est logé dans la boîte
crânienne et comprend :
- L’encéphale antérieur : le cerveau
Le cerveau est le centre de la motricité volontaire, des facultés intellectuelles et morales.
- L’encéphale moyen
Il porte des tubercules quadrijumeaux.
- L’encéphale postérieur
 Le cervelet : Situé sous le cerveau, il est le siège de l’équilibre et de la
coordination des mouvements.
 Le bulbe rachidien : Logé dans le canal rachidien, il est relie moelle épinière
et l’encéphale. Le bulbe rachidien est le centre de commande des mouvements
réflexes tels que les mouvements respiratoires, les battements cardiaques,
l’accommodation
ENCEPHALE DE L’HOMME LES NERFS
b. La moelle épinière
La moelle épinière est le siège de commandement des mouvements réflexes innés.

Vertébral
Schéma de la coupe transversale dans la moelle épinière en place dans le canal rachidien
c. Comparaison de la structure de la moelle épinière et de l’encéphale

Dans la moelle épinière, la substance grise est interne et la substance blanche est externe tandis-que dans
l’encéphale la substance grise est externe et la substance blanche est interne.
Substances Moelle épinière Encéphale
Substance grise interne Externe
Substance blanche Externe Interne
d. Les membranes de l’axe cérébro-spinal : les méninges

L’encéphale et la moelle épinière sont protégés par des membranes appelées méninges. Dans l’ordre de
l’extérieur vers l’intérieur, nous avons :
 La dure-mère : c’est la membrane dure. Elle joue de rôle de protection.
 L’arachnoïde : il a un rôle de nutrition et de protection. Il est séparé de la pie-mère par un liquide
appelé le liquide céphalo-rachidien qui protège les centres nerveux contre les chocs.
 La pie-mère : c’est la membrane interne très riche en vaisseaux sanguins. Elle joue un rôle
nourricier.
Remarque : La méningite est une maladie due à l’inflammation des méninges. Elle est causée par des
bactéries appelées méningocoques.
2- Les nerfs
Les nerfs forment le système nerveux périphérique

En fonction de leur origine, on distingue deux sortes de nerfs.
 Les nerfs crâniens : ils partent de l’encéphale et se ramifient dans tout l’organisme. ils sont au
nombre de 12 paires.
 Les nerfs rachidiens : au nombre de 31 paires, ils partent de la moelle épinière et se ramifient dans
toutes les autres parties de l’organisme.

II- PROPRIETES ET ROLES DES NERFS
1. Les propriétés des nerfs

L’excitabilité et la conductibilité sont les deux propriétés des nerfs.
a. L’excitabilité
L’excitabilité est la propriété d’un nerf de répondre à l’action d’un stimulus.
b. Conductibilité
C’est la propriété des nerfs de conduire l’influx nerveux
2. Les rôles des nerfs
Les nerfs véhiculent l’influx nerveux. On distingue trois types de nerfs selon leur rôle.
 Les nerfs sensitifs ou centripètes : ils conduisent l’influx nerveux du point excité vers les centres
nerveux.
 Les nerfs moteurs ou centrifuges : ils conduisent l’influx nerveux des centres nerveux vers les
organes effecteurs (muscles, organe de sens).
 Les nerfs mixtes : ils sont à la fois sensitifs et moteurs. Exemple : nerf sciatique.
NB. L’influx nerveux est une perturbation qui prend naissance au point excité et qui chemine dans le
nerf.
III- ETUDE EXPERIMENTALE DES REFLEXES

1- Les actes volontaires
Ce sont des actes ayant pour centre nerveux le cerveau.
Exemples : écrire, parler, couper un arbre
a) Définition
Les réflexes conditionnés sont des réflexes acquis par l’apprentissage et qui finissent par devenir
automatiques.
Exemples : la natation, l’apprentissage d’écriture, la couture…
b) Expérience de PAVLOV
PAVLOV donne à son chien de la viande précédée d’une sonnerie (métronome).

Il constate après plusieurs expériences que :
 La sonnerie seule déclenche la sécrétion de la salive chez le chien.
 Le chien ne sécrète plus de la salive lorsque pendant un long moment, la sonnerie ne précède plus la
viande.
En conclusion la sécrétion salivaire qui est un mouvement réflexe est devenue un mouvement
conditionnel grâce au son.
c) Les caractéristiques d’un mouvement conditionné
 Ils disparaissent avec la cessation de la répétition.

 Ils sont fixes, temporaires et individuels.
 Ils sont acquis suite à l’apprentissage
d) Importance des mouvements conditionnés
Les mouvements conditionnés permettent de :

 faire le dressage des animaux
 des apprentissages de nouveaux gestes.
 Eveil et sollicitation des centres nerveux par de nouvelles liaisons nerveuses qui s’établissent
 Acquisition de nouvelles habitudes
 Simplification des opérations mentales
2- Les actes involontaires

a) Exemples
- fermer les yeux à l’approche d’un objet
- retirer brusquement la main au contact d’un objet chaud ou froid
- rechercher l’équilibre
b) Notion de réflexe inné
Expérience
Accrochons sur un support la mâchoire inférieure d’une grenouille spinale ou décérébrée (encéphale
détruite). Plongeons ensuite une des pattes postérieure de cette grenouille dans un verre contenant de
l’acide chlorhydrique dilué.
Observation
La grenouille retire brusquement la patte plongée dans l’acide.
Conclusion
La moelle épinière est le centre qui commande les mouvements réflexes.
c) Les autres éléments qui entrent dans un acte réflexe
Avant de plonger cette patte dans l’acide dilué, mettons-la dans une solution d’éther pendant quelques
minutes. Aucune réaction de la grenouille n’est observée. L’éther a inhibé l’excitation des terminaisons
nerveuses. L’éther a joué le rôle d’anesthésique. Les nerfs sont donc les conducteurs de l’influx nerveux.
L’accomplissement d’un acte réflexe exige l’action de plusieurs éléments. Ces éléments sont :
 Un récepteur sensoriel : peau, organes de sens ;
 Un nerf sensitif : conducteur sensitif ;
 Un nerf moteur : conducteur moteur ;
 Un nerf mixte : sensitif et moteur, exemple le nerf sciatique ;
 Un centre nerveux : moelle épinière ;
 Un effecteur : muscle, glande.
3- L’arc réflexe
L’arc réflexe est le trajet suivi par l’influx nerveux lors de l’accomplissement d’un acte réflexe inné ou acte
involontaire

Schéma de l’arc réflexe simple
4- Finalités des mouvements réflexes innés
Les mouvements réflexes innés permettent de :

- Echapper aux agressions.
- Se nourrir.
- S’équilibrer.
- Assurer la sécurité ou la défense de tout le corps.
- Assurer le fonctionnement de certaines organes internes (le battement cardiaque, la
respiration).
IV- EFFETS NOCIFS DES DROGUES
Les drogues sont des substances psychotropes qui provoquent une dépendance et modifient l’état mental de
l’individu
1. Les exemples de drogues
 Les drogues illicites : ce sont des drogues dont la vente est interdite : la cocaïne, l’héroïne,
l’opium, la marijuana, la morphine.
 Les drogues licites : ce sont des drogues dont la vente est autorisée : café, le thé, le cola, l’alcool,
le tabac, la cigarette (nicotine, CO, goudron).
2. Les effets nocifs sur le consommateur
Les drogues entrainent souvent chez le consommateur :

 Des troubles hépatiques (cirrhose du foie)
 Le cancer des poumons,
 La tuberculose, l’ulcère,
 Les troubles cardio-vasculaires (hypertension artérielle)

 Des troubles nerveux,
 Les troubles comportementaux (folie)
 Perte d’équilibre
 Hallucination
 Insomnie
3. Effets des drogues sur la société
Les consommateurs de drogues sont parfois des individus paresseux et sans-emplois responsables :
 De la prostitution,
 Des vols et des viols,
 Des attentats,
 De la délinquance juvénile,
 Des désorganisations familiales entrainant parfois des divorces.
 Démission des responsabilités parentales, conjugales et professionnelles
V- HYGIENE DU SYSTEME NERVEUX
Les facteurs déterminants le bon fonctionnement du système nerveux sont multiples :

 Le repos absolu à travers le sommeil.
 Eviter la monotonie d’un travail intellectuel intense.
 Eviter le surmenage et le forçage intellectuel.
 Eviter le dopage
 Changer de temps en temps son milieu de vie, se distraire.
 Avoir une alimentation variée et riche en vitamine B1, B6, PP.
Remarque :
 La carence en vitamine B1 provoque le béribéri
La carence en vitamine B6 et PP provoque la pellagre. La pellagre est l’origine de la paralysie et des troubles
mentaux

environnement


LECON 5 L’ŒIL ET LA VISION
PREREQUIS
CAPACITES CONTENUS
- Les organes protecteurs de l’œil
(paupière, cils, sourcils, glandes
lacrymales)
- Les organes moteurs et fixateurs
de l’œil (muscles ciliaires)
- L’enveloppe protectrice de
l’œil : la sclérotique
- L’enveloppe nourricière de
l’œil : la choroïde
- La membrane de l’œil sensible à
Identifier les différentes parties de l’œil humain la lumière (photoréceptrice) : la
et leur rôle rétine
- Les milieux transparents de
l’œil : (conjonctive, cornée,
humeur aqueuse, cristallin,
humeur vitrée) ; convergence de
la lumière sur la rétine
- Schéma de la coupe
antéropostérieure d’un œil
humain
- Comparaison du
fonctionnement de l’œil à celui
de l’appareil photographique
Décrire le fonctionnement de l’œil - Mécanisme de la vision :
accommodation,
diaphragmation
- Les anomalies de la vision :

Identifier les anomalies de la vision et les myopie, presbytie,
moyens de leur correction hypermétropie, astigmatisme,
daltonisme
- Les moyens de correction des
anomalies de la vision : les
verres correcteurs convergents

(hypermétropie) divergents
(myopie) mixtes, cylindriques,
spéciaux (astigmatisme)
- Lieux de travail (salle de classe,
bibliothèque, laboratoire,
bureaux, cambres…)
suffisamment éclairés/
Pratiquer les règles d’hygiène de la vision l’intensité lumineuse optimale
- Utilisation des lunettes de
protection appropriées
- Utilisation de produits
ophtalmologiques sur
ordonnance médicale
SITUATION PROBLEME
Les élèves AZUI et HONVI sont en troisième au CEG INAM. En classe, Azui assis au fond de la classe
n’arrive pas à bien distinguer les écritures au tableau. Honvi lui, assi devant, aussi n’arrive pas à bien lire
au tableau.
Le professeur de SVT détecte très tôt que ces deux élèves ont des problèmes de vision, a permuté leur
place. Azui et Honvi ont alors commencé par bien voir au tableau.
Le professeur leur conseille néanmoins d’aller en consultation chez l’ophtalmologue.
De retour, ils ne comprennent pas pourquoi l’ophtalmologue leur a prescrit des verres correcteurs
parce qu’ils ont des anomalies de vision.
A partir de vos connaissances et documentations, aidez Azui et Honvi à mieux comprendre leur état de
santé de vision.
I. STRUCTURE DE L’ŒIL
L’œil est situé dans une cavité osseuse appelée orbite. Il est constitué du globe oculaire et des organes
annexes.
1. Le globe oculaire
Il est formé des membranes et des milieux transparents.

a. Les membranes de l’œil et leur rôle:
 La sclérotique : c’est la membrane protectrice
 La choroïde : c’est la membrane nourricière.
 La rétine : c’est le lieu de formation des images.
La rétine est très sensible à la lumière. Elle est constituée des cellules visuelles (les cônes et les
bâtonnets) et des cellules nerveuses. Elle se prolonge en arrière par le nerf optique qui relie l’œil au
cerveau.

b. Les milieux transparents de l’œil
On distingue :
 La cornée transparente
 L’humeur aqueuse
 Le cristallin
 L’humeur vitrée.
Les milieux transparents ont pour rôle de converger la lumière sur rétine.
2. Les organes protecteurs
- Les paupières, les cils et les sourcils protègent l’œil contre les poussières, la sueur et la lumière
intense.
- Les glandes lacrymales secrètent des larmes pour humidifier et nettoyer l’œil.
- Les muscles permettent à l’œil de se mouvoir dans toutes les directions.
Schéma de la coupe antéro - postérieure d’un œil humain
II. LE FONCTIONNEMENT DE L’ŒIL
1. Mécanisme de la vision
a. Expérience
Une bougie allumée est placée à quelques cm en avant de l’œil d’un lapin. L’œil montre par apparence
une image petite et renversée : l’œil fonctionne donc comme un appareil photographique.

Conclusion
Les milieux transparents convergent les rayons lumineux de l’objet vers la rétine où l’image se forme de
façon renversée et plus petit. Le nerf optique amène l’information au cerveau qui redresse l’image.
Au niveau de la rétine, les cônes donnent la couleur et sont responsables de la vision diurne tandis que
les bâtonnets donnent la forme et sont responsables de la vision crépusculaire.
b) Rôle des organes intervenant dans la vision
- La pupille règle la quantité de lumière qui entre dans l’œil.

- L’iris joue le rôle du diaphragme ; c’est l’organe de diaphragmation.
- Le cristallin joue le rôle d’organe d’accommodation
- Le nerf optique amène l’information au cerveau.
- Le cerveau analyse et redresse l’image formée sur la rétine.
Activité : demander aux élèves de fermer et de placer un objet à 20 – 25 cm des yeux puis d’ouvrir
brusquement les yeux : l’objet parait flou avant de redevenir net ; c’est l’accommodation.
2. L’accommodation
L’accommodation est la mise au point de l’image sur la rétine. Le cristallin est l’organe
accommodateur
Mécanisme :
- bombement de la face antérieure du cristallin
- la convergence des axes (augmentation de la vergence)
- le rétrécissement des pupilles en fonction de l’intensité lumineuse dû à la contraction des muscles
ciliaires.
Remarque : La variation du diamètre de la pupille en fonction de l’intensité lumineuse est
appelée diaphragmation. L’iris est responsable de la diaphragmation
L’œil dans son fonctionnement est comparable à un appareil photographique :
Œil Appareil photo

Cristallin Lentille
Rétine Pellicule
L’intérieur de l’œil Chambre noire
Iris Diaphragme
Activité : demander aux élèves de lire une phrase tout en maintenant le papier contre leur visage  La
lecture est impossible.
3. Les limites de l’accommodation
Un œil normal n’accommode pas pour des objets éloignés. L’accommodation diminue avec l’âge car le
cristallin devient rigide et perd sa capacité de courbure.
Représentation des limites de l’accommodation :

Vision floue PP Vision nette avec PR Vision nette sans
Pas d’accommodation 20 cm accommodation 6m accommodation

PP = Punctum Proximum ; PR = Punctum Remotum
III. LES ANOMALIES DE L’ŒIL
Les anomalies de l’œil sont appelées amétropie.
On distingue : la myopie, l’hypermétropie, la presbytie, l’astigmatisme, le daltonisme.
Anomalies Caractéristiques Corrections

- Cristallin trop bombé
- l’image se forme en avant Verres biconcaves ou divergents
Myopie de la rétine. ou à bords épais
- Vision floue des objets
éloignés
-Cristallin trop mince
Hypermétropie - l’image se forme en arrière de la rétine Verres convexes ou convergents
-Vision floue des objets approchés ou à bord minces
- Chez les vieillards – Vision

Presbytie floue des objets approchés mais Verres convergents
nette des objets éloignés
- Inégalité des courbures de
Astigmatisme la cornée transparente Verres spéciaux
- vision d’une ligne à la place
d’un point
Daltonisme - Confusion du rouge et du
vert

IV. L’HYGIENE DE L’ŒIL
- Eviter de lire en lumière trop vive ou trop faible.

- Les lieux de travail doivent être suffisamment éclairés avec une intensité lumineuse optimale
- Utilisation des lunettes de protection appropriées
- Eviter de lire trop près ou trop loin.
- Eviter de nettoyer des yeux avec les mouchoirs ou des mains sales.
- Eviter de fixer le soleil.
- Eviter l’automédication en cas de maux d’yeux, utiliser des produits pharmaceutiques sur
ordonnance médicale

environnement


LECON 6 LA PEAU
PREREQUIS
CAPACITES CONTENUS
Rechercher les informations sur la structure de - Epiderme, poils, pores, derme
la peau - Schéma de la structure de la peau
- Sensibilité
- Protection
- Synthèse de la vitamine D
- Excrétion (production de la sueur)
- Sécrétion de matière grasse (sébum)
- Organe de réserve (tissu adipeux)
Indiquer les fonctions de la peau - Régulation thermique
- Absorption
- Respiration cutanée
- Gale causée par certains acariens

(sarcopte de la gale)
- Teigne causée par certains
champignons
- Allergies cutanées causées par
Identifier les différentes maladies et atteintes l’injection de certains produits,
de la peau et leurs causes consommation de certaines
substances, certains acariens (poux,
tiques), certains grains de pollen
- Dépigmentation de la peau causée par
l’utilisation des produits cosmétiques
dangereux (contenant des métaux
lourds et de l’hydroquinone)
- Cancer de la peau
Pratiquer les règles d’hygiène pour garder une - Utilisation des savons neutres ou
peau saine adaptés à chaque peau et d’eau propre

au cours des différents bains.
- Ne pas utiliser les produits cosmétiques
dangereux pour la peau
SITUATION PROBLEME
Alougba une élève de la classe de troisième a des taches noirâtres sur son corps. Elle a un teint clair
qui laisse bien apparaitre les taches. Elle est très incommodée avec ses taches et se rend à l’hôpital où le
dermatologue lui dit de ne plus mettre des produits de dépigmentation sur la peau sinon elle risque
d’avoir le cancer de peau.
Alougba ne comprend pas comment ses produits cosmétiques qui devraient la rendre plus « belle » ont
plutôt gâté sa peau et lui donne en plus une maladie.
Aidez Alougba à mieux comprendre ce qui lui arrive.
I- LA STRUCTURE DE LA PEAU
Une coupe d’une peau montre 2 parties essentielles : l’épiderme et le derme.
1. L’épiderme
Elle comprend 3 couches :
 La couche cornée : constituée de cellules vieilles ou mortes appelées épithélium qui est au contact
avec l’air ;
 La couche vivante : constituée de cellules jeunes à croissance rapide. Elle contient le pigment
colorateur de la peau appelé la mélanine.
 La couche basale : elle nourrit tout l’épiderme.
2. Le derme
Il est élastique et résistant, ce qui rend la peau souple. Il est riche en vaisseaux sanguins qui nourrissent et
réchauffent la peau. Il est composé de tissus conjonctifs et de terminaisons nerveuses.
Remarque : sous le derme se trouve l’hypoderme : couche de tissus adipeux ou de graisses qui
permettent à la peau de glisser sur les muscles et les os.

Schéma de la coupe d’une peau
II- LES FONCTIONS DE LA PEAU
1. La fonction principale de la peau

La fonction principale de la peau est la sensibilité à cause de ses nombreuses terminaisons nerveuses. On
distingue 3 types de sensibilité :
 La sensibilité tactile : elle renseigne sur les formes des objets (lisse ; rugueuse ;…) et sur l’étendue
des surfaces. Elle se fait grâce aux points de tact de la peau.
 La sensibilité thermique : elle renseigne sur la température des corps.
 La sensibilité douloureuse : elle permet de sentir les douleurs (piqûres ; brûlures ; morsures ;…).
2. Autres fonctions de la peau
 La fonction de protection : la peau protège le corps contre les agressions, les chocs, les microbes, les
frottements.
 La fonction d’excrétion : la peau élimine les déchets par la sueur.
 La fonction de respiration : la peau effectue des échanges gazeux respiratoires à travers les pores, on
parle de respiration cutanée.
 La fonction d’absorption : la peau absorbe partiellement les substances médicamenteuses, les
solutions alcooliques et les crèmes de beauté.
 La fonction de réserve : la peau sert de réservoir des graisses dans l’hypoderme (tissu adipeux).
 La fonction de régulation thermique : la peau lutte contre la chaleur en produisant de la sueur et
contre le froid à l’aide des poils et des graisses.
 La fonction de production de vitamine D : les cholestérols du derme se transforment en vitamine D
par les rayons ultra-violets.
 La fonction de sécrétion : la peau sécrète de la matière grasse appelée le sébum
III- Les différentes maladies et atteintes de la peau et leurs causes

- la gale : elle est causée par certains acariens (sarcopte de la gale)
- Teigne : causée par certains champignons (le trichophyton)

- Allergies cutanées : elles sont souvent causées par
 l’injection de certains produits,
 consommation de certaines substances,
 certains acariens (poux, tiques),
 certains grains de pollen
- Dépigmentation de la peau causée par l’utilisation des produits cosmétiques dangereux (contenant des
métaux lourds et de l’hydroquinone)
- Cancer de la peau
IV- Hygiène de la peau
 Il faut se laver tous les jours avec de l’eau propre et du savon neutre adapté à chaque peau.
 Soigner les plaies.
 Laver ses habits et les sous-vêtements avant de les porter.
 Eviter les dépigmentations qui rendent la peau vulnérable aux maladies.

COMPETENCE TERMINALE 3 : mobiliser des ressources en biologie pour résoudre des problèmes de santé ou
les prévenir

THEME 3 L’HOMME ET SA SANTE

LECON 7 LES MICROBES PATHOGENES ET LES MICROBES UTILES
PREREQUIS
CAPACITES CONTENUS
- Les protozoaires (paramécie,
plasmodium)
Rechercher les informations sur les microbes - Les bactéries (vibrion du choléra,
azotobacter)
- Les champignons microscopiques
(levure de bière)
- Les virus (VIH, coronavirus)
- Plasmodium (paludisme)
- Bacille de Koch (tuberculose)
- Gonocoque (gonococcie)
- Vibrion de choléra (choléra)
- VIH (sida)
- Coronavirus (covid 19)
Identifier les microbes et leur rôle - Levure de bière (fermentation
alcoolique)
- Bacille lactique (fermentation lactique)
- Azotobacter, nitrobacter (fertilisation
du sol)
- Penicillium notatum (fabrication de la
pénicilline)
Décrire le mécanisme du pouvoir pathogène Mécanisme du pouvoir pathogène (virulence,
étapes d’une infection : toxémie, septicémie)
- Conservation des aliments par
Proposer des méthodes de prévention contre (séchage, salaison, congélation, ajout
les infections par les microbes pathogènes d’additifs alimentaire)
- Asepsie, antisepsie
- Pratique de l’hygiène (corporelle,
alimentaire, environnementale)
SITUATION PROBLEME
Koffi a suivi un documentaire dans lequel on affirme avec des exemples que les microbes peuvent être utiles ou
peuvent causer des maladies à l’homme. Koffi étonné se demande comment un microbe peut être utile.
A l’école il demande plus de précision à son professeur de SVT.

Un microbe est un être vivant extrêmement petit, visible seulement au microscope.
I- Les grands groupes de microbes
On distingue 4 grands groupes de microbes : les protozoaires, les bactéries, les champignons microscopiques
et les virus.
1. Les protozoaires
Les protozoaires sont des microbes du règne animal. Ce sont des êtres unicellulaires qui sont classés soit
selon forme libre, soit selon forme fixée.
Exemple : l’amibe, la paramécie, plasmodium, trypanosome, trichomonas vaginalis..
NB. Les protozoaires sont capables de se nourrir, de se reproduire, de respirer et aussi d’excréter leurs
déchets.
2. Les bactéries
Les bactéries comportent 4 sous classes : les coques, les bacilles, les spirochètes et les vibrions
a. Les coques
Les coques sont des bactéries en forme de boule. Elles peuvent être isolées ou associées. On distingue :
Exemples : Méningocoque, gonocoque, pneumocoque.
b. Les bacilles
Les bacilles sont des bactéries en forme de bâtonnet.
Exemple : le bacille de Koch (de tuberculose) ; le bacille tétanique.
c. Les spirochètes (spirilles)

Ce sont des bactéries en forme de tire-bouchon.
Exemple : tréponème pâle de la syphilis
d. Les vibrions
Ce sont des bactéries en forme arquée.
Exemple : vibrion de choléra.
3. Les champignons microscopiques
 Les moisissures : Exemple : pénicillium notatum, aspergilles, trichophyton.

 Les levures : Exemple : levure de bière, muguet (levure blanche de la bouche).
NB : les mycoses sont des maladies provoquées par les champignons microscopiques.
4. Les virus
Les virus sont des microbes extrêmement petits qu’on observe seulement au microscope électronique.
Exemples : VIH, virus de l’hépatite, virus de la rougeole, virus de la variole, virus de la poliomyélite,
coronavirus.

II- Les microbes utiles à l’homme
 La levure de bière : utilisée dans la fermentation alcoolique.

 Bacille lactique : intervient dans la fermentation lactique
 Le pénicillium notatum : utilisé dans la fabrication des antibiotiques (la pénicilline)
 Le lactobacille : utilisé dans la fabrication du yaourt.
 Les colibacilles du tube digestif luttent contre les microbes nuisibles.
 Les nitrobacters, les azotobacters dans la fertilisation des sols
III- Mécanisme du pouvoir pathogène
1. Les Microbes pathogènes
a. Qu’est-ce qu’un microbe pathogène ?

Un microbe pathogène est un microbe qui provoque une maladie.
b. Qu’est-ce qu’une infection microbienne ?

L’infection est la pénétration des microbes pathogène dans l’organisme.
Exemples de microbes pathogènes
 Le plasmodium du paludisme.
 Le bacille de Koch de la tuberculose.
 Le gonocoque de la gonococcie.
 Le bacille tétanique du tétanos.
 Le VIH qui cause le SIDA.
 Le virus de la rage.
 Le vibrion de choléra.
IV- Le mécanisme du pouvoir pathogène
a. Le pouvoir pathogène
Le pouvoir pathogène est la capacité d’un microbe à nuire à l’organisme. C’est la force dont dispose un
microbe pour causer des maladies.
b. La virulence
La virulence d’un microbe est l’activité pathogène de ce microbe.
Les facteurs favorisant les virulences des microbes sont :

 La multiplication rapide.
 Le pouvoir toxique.
 L’état immunitaire de l’organisme infecté.
 La nature du microbe.
 Le nombre de microbes pénétrant dans l’organisme.
c. Les moyens d’action des microbes pathogènes

Les microbes pathogène agissent soient en sécrétant des toxines, soient en détruisant directement les
cellules de l’hôte.

 La toxémie
La toxémie est la sécrétion des toxines (les poisons) dans l’organisme par des microbes pathogènes ou
encore l’empoisonnement de l’organisme par les microbes pathogènes.
Exemple : le choléra, le tétanos, la diphtérie.
 La septicémie
La septicémie est l’envahissement de l’organisme par des microbes pathogènes qui se multiplient.
 Intoxication
L’intoxication est l’introduction ou l’accumulation des toxines (poisons) dans l’organisme.
Exemple : le botulisme causé par l’ingestion des aliments souillé ; consommation des aliments contenus
dans les boîtes de conserve périmé.
Remarque : le pouvoir pathogène se manifeste vis-à-vis de l’homme, des animaux et des végétaux, ce qui
conduit à la nocivité indirecte pour l’homme.
2. Les étapes de la lutte contre l’infection microbienne
a. Première étape : Réaction inflammatoire ou locale

Les microbes se multiplient une fois entrée dans l’organisme. Ceci est à l’origine de la réaction
inflammatoire au cours de laquelle on note :
 La rougeur qui est due à la dilatation des capillaires sanguins
 La chaleur causée par la sortie du plasma des capillaires
 La douleur due à l’excitation des nerfs par les toxines
 Apparition de pus à l’intérieur de l’abcès
Lors de l’inflammation, les leucocytes sortent des capillaires sanguins pour phagocyter les microbes.
a) Deuxième étape : Réaction ganglionnaire

Si les microbes sont très virulents, ils franchissent la 1ère étape et empruntent la voie des vaisseaux
lymphatiques pour atteindre les ganglions. A ce niveau, ils sont détruits par d’autres cellules : les
lymphocytes qui produisent des anticorps qui sont capables de neutraliser les microbes.
b) Troisième étape : Réaction générale ou humorale
Si la ligne des ganglions est dépassée, les microbes gagnent toute la circulation générale : on parle de la
septicémie. Les toxines des microbes empoisonnent tout l’organisme si elles ne sont pas neutralisées par les
anticorps : c’est la toxémie. Le foie intervient alors pour tuer les microbes et neutraliser leurs toxines. Si le
foie échoue, c’est la mort qui intervient.
V- Moyens de lutte artificielle contre les infections

1. Les moyens préventifs.
 L’antisepsie : c’est l’utilisation des substances chimiques pour détruire les microbes à la
surface du corps (peau, plaies)
 L’asepsie : c’est une méthode qui consiste à stériliser les matériels chirurgicaux afin
d’empêcher la contamination.
2. Les moyens curatifs
Il s’agit essentiellement de l’utilisation du sérum et des antibiotiques.

VI- Méthodes de prévention contre les infections
a) Conservation des aliments
Il faut bien conserver les aliments pour éviter les intoxications alimentaires. Les méthodes de conservation
sont :
- Séchage
- Salaison
- Congélation
- Ajout d’additifs alimentaires
b) Pratique de l’hygiène
- Hygiène corporelle :
 Se laver régulièrement les mains après les selles
 Se brosser les dents après les repas
- Hygiène alimentaire
 Manger les repas équilibrés qualitativement et quantitativement
 Se laver les mains avant les repas
 Consommer des aliments sains, non avariés et non parasités
- Hygiène environnementale
 Eviter de brûler les objets en plastiques
 Détruire les eaux stagnantes
 Eviter les dépotoirs sauvages

les prévenir


LECON 8 LE PALUDISME
PREREQUIS
CAPACITES CONTENUS
- Les symptômes : maux de tête,
corps chaud (fièvre), fatigue,
manque d’appétit, frissons,
insomnie
Recherche les informations sur le paludisme - Agent vecteur : le moustique
(anophèle femelle)
- Agent pathogène : plasmodium
- Les complications/neuro-
paludisme : crise convulsives
chez les enfants, démence,
hallucinations
- Cycle de développement du
moustique : œuf, larve,
nymphe, imago (insecte adulte)
- Cycle de développement du
Etablir le cycle de développement du plasmodium chez l’homme
moustique et du plasmodium (foie, hématies) chez l’anophèle
(intestin, glandes salivaires)
- Schéma montrant le cycle de
développement du
plasmodium
- Utilisation de moustiquaires
imprégnées
- Destruction des flaques d’eau
stagnantes abritant les larves
de moustique autour des
maisons
- Fixation des grillages anti
Proposer les moyens de lutte contre le moustiques aux portes et
paludisme fenêtres
- Consultation médicale dès
l’apparition des premiers
symptômes (maux de tête,
corps chaud, fatigue….)

- Le traitement : les médicaments
antipaludéens prescrits par
l’agent de santé
- Eviter l’automédication
SITUATION PROBLEME
Bola, un élève de CM2, se lève un matin et ressent des malaises : fièvre, maux de tête et
il vomit. Sa maman l’amène au CMS où l’on diagnostique la présence de nombreux
plasmodiums dans son sang analysé.
Après sa guérison complète, il décide de chercher les informations sur le paludisme :

cause, manifestation et prévention.
Propose des explications à Bola
I- Le paludisme
Le paludisme est une maladie transmissible, parasitaire et infectieuse. Il est très répandu dans les zones
humides, chaudes et marécageuses. Il est encore appelé malaria.
II- Agent vecteur et agent pathogène
a. Agent vecteur
L’agent vecteur du paludisme est l’Anophèle femelle qui se reproduit dans l’eau.
b. Agent pathogène
L’agent pathogène du paludisme est le plasmodium falciparum. C’est un parasite de sang.
Il existe 4 types de plasmodium :
 Le plasmodium falciparum (en Afrique) ;
 Le plasmodium malariae ;
 Le plasmodium vivax ;
 Le plasmodium ovale.
III- Symptômes du paludisme
a. Symptômes du paludisme
Les manifestations du paludisme sont : la fièvre, les nausées, les convulsions, les maux de tête, fatigue,
insomnie, frissons

b. Evolution
Le paludisme évolue en 3 étapes ou phases :
a. L’incubation
C’est le temps qui sépare l’inoculation du germe et les premiers signes de la maladie. Elle dure en
moyenne 5 à 20 jours.
b. La phase d’invasion ou paludisme primaire

L’organisme est envahi par le microbe. Les premiers signes de la maladie apparaissent. Ce sont : la fièvre,
les maux de tête, les nausées ou le vomissement.
c. La phase d’état ou paludisme secondaire

Elle est caractérisée par un excès palustre (montée de la fièvre) intermittentes, des convulsions, des
troubles respiratoires, le coma.
d. Complications ou neuro-paludisme
Si le paludisme n’est pas vite traité, il peut prendre une forme pernicieuse ou compliquée appelé neuro-
paludisme. Il se manifeste par :
- Des crises de convulsion chez l’enfant
- La démence
- Les hallucinations
IV- Mode de transmission
1. Mode de transmission du paludisme

Lorsqu’une Anophèle femelle parasitée pique un individu sain, elle lui inocule du plasmodium. L’individu
ainsi infecté peut être piqué par d’autres anophèles non parasitées qui se parasitent. Ces dernières peuvent
ainsi piquées d’autres hommes bien portants.
2. Le germe et son cycle évolutif

Le cycle évolutif complet du plasmodium se déroule chez 2 hôtes :
 L’Homme : la phase asexuée ;
 Le moustique : la phase sexuée.
a. La multiplication asexuée chez l’Homme
Elle comporte 2 étapes :
- Etape hépatique
L’anophèle femelle parasitée inocule à un individu sain la forme infectante du plasmodium appelée
sporozoïde que le sang transporte jusqu’au foie. Le germe pénètre dans les cellules hépatiques et se
multiplie en plusieurs microbes (mérozoïtes). La libération des mérozoïtes entraine l’éclatement de la cellule
hépatique. Cette phase dure une à 2 semaines.
- Etape sanguine
Les mérozoïtes passent dans le sang et parasitent les hématies. Ils se nourrissent de leur hémoglobine,
croissent et leur noyau se divise en un grand nombre d’éléments bien agencés constituant le « corps en
rosette ». Leur libération entraine l’éclatement de l’hématie.

b. La multiplication sexuée chez le moustique
L’anophèle femelle pique un paludéen, absorbe les mérozoïtes qui se transforment en gamètes mâles et
femelles. L’union des 2 types de gamètes se fait dans le tube digestif du moustique pour donner un œuf qui
évolue en kyste (Oocyste). L’œuf formé aboutit à la formation du plasmodium et le cycle recommence.
Schéma du cycle de développement du plasmodium
V- Lutte contre le paludisme
1- Les mesures préventives
a. Lutte contre le vecteur

 Dormir sous une moustiquaire imprégnée ;
 Couvrir les jarres et les tonneaux contenant de l’eau ;
 Ne pas planter les fleurs à feuilles incurvées (exemple : le bananier) ;
 Détruire les boîtes de conserves contenant de l’eau ;
 Utiliser des insecticides ; …
 Fixation des grillages anti-moustiques aux portes et fenêtres
b. Lutte contre le germe

- Donner des médicaments antipaludéens aux enfants de 0 à 5 ans et aux femmes enceintes ;
- Faire le Traitement Préventif Intermittent (femmes enceintes) ;
- La chimio prophylaxie.
2- Les mesures curatives
Pour traiter le paludisme, on dispose de plusieurs médicaments antipaludéens qui empêchent le

développement de l’hématozoaire
- Consultation médicale dès l’apparition des premiers symptômes

- Se traiter avec les médicaments antipaludéens prescrits par l’agent de santé

les prévenir


LECON 9 L’IMMUNITE
PREREQUIS
CAPACITES CONTENUS
- Immunité naturelle (peau,
Recherche les informations sur l’immunité muqueuses, globules blancs)
- Immunité acquise (vaccins,
sérums)
- Vaccins (antigènes spécifiques/
microbes atténués, toxines
Indiquer les caractéristiques des vaccins et des atténuées) : traitement
sérums spécifique de prévention à long
terme
- sérums (anticorps spécifiques) :
traitement actif, curatif de
court terme
Elaborer des supports publicitaires sur l’utilité - affiches de protection contre

de la vaccination les maladies infectieuses (vaccin
antitétanique, BCG,
DTCoqPolio)
- calendrier de la vaccination dès
la naissance jusqu’à l’âge adulte
SITUATION PROBLEME
Lors d’un match de football, Honvi a été légèrement blessé et du sang coule de la blessure. Kossi lui dit de mettre
du sable chaud pour arrêter l’hémorragie. Komi ajoute qu’arrivé à la maison de laver correctement la plaie avec
de l’eau et du savon et de bien bander le pied.
A la maison son papa lui dit de s’apprêter le lendemain pour une vaccination antitétanique
Honvi ne comprend pas pourquoi on donne tant d’importance à une petite plaie, demande à ses camarades de lui
expliquer le rôle d’un vaccin.

DEFINITIONS
 L’immunité : c’est la propriété que possède un organisme de résister contre un microbe pathogène
grâce à certains moyens de défense.
 Immunité naturelle : c’est l’immunité innée ou spontanée que possède un organisme.
 Immunité acquise : c’est l’immunité que possède un organisme après une maladie ou après
l’utilisation d’un vaccin ou d’un sérum.
 Antigène : c’est un corps étranger dans l’organisme.
 Anticorps : c’est une substance produite par l’organisme pour lutter contre un microbe pathogène.
I- Immunité naturelle
1. Les moyens naturels de défense de l’organisme
L’organisme dispose des moyens externes et des moyens internes pour lutter contre un microbe
pathogène.
a. Défenses externes
- La peau : elle constitue une barrière infranchissable pour la plupart des microbes.
- Les muqueuses : elles contiennent des substances chimiques qui neutralisent les microbes. On les
trouve au niveau des voies respiratoires, des voies génitales, des voies auditives, des yeux.
NB : La dépigmentation et l’usage du savon pour les toilettes intimes présentent de grands risques.
b. Défenses internes
 Les leucocytes : ce sont les cellules capables d’attaquer les microbes par le phénomène de
phagocytose.
 Les anticorps et les antitoxines sont secrétés par l’organisme pour détruire les microbes.
II- Immunité acquise
1. Immunité acquise active
Elle est due soit à la présence d’anticorps dès la première infection (exemple de la rougeole) ou soit à la
suite d’injection d’un vaccin.
a. Notion sur les vaccins

Un vaccin est une substance contenant des microbes non dangereux (à virulence atténuée) dont
l’inoculation à un individu sain lui procure une immunité.
Tout vaccin provoque la fabrication des anticorps par l’organisme.
Un vaccin constitue un antigène qui provoque la synthèse d’un anticorps spécifique.
NB : les vaccins sont utilisés à titre préventif.
b. Les différents types de vaccin
Constituants de vaccins Exemples de vaccins

- Vaccin anti rougeoleux
Microbes vivants à virulence atténuée
- Vaccin antituberculeux
- Vaccin anticoquelucheux
Microbes tués - Vaccin contre la fièvre typhoïde
- Vaccin contre la grippe
- Vaccin antitétanique
Toxines atténuées - Vaccin antirabique
- Vaccin antidiphtérique
Substances extraites des microbes - Vaccin anti-méningocoque
- Vaccin anti-pneumonique
c. Quelques vaccins obligatoires recommandés par l’OMS

- Vaccin antitétanique.
- Vaccin anti-rougeoleux.
- Vaccin antipoliomyélitique.
- Vaccin anti-tuberculose (BCG : Bacille - Calmette- Guérin).
Remarque : Les associations de vaccins ou poly vaccin permettent de prévenir plusieurs maladies à la fois.
Exemples :
- DT Coq Polio : contre la Diphtérie, le Tétanos, la Coqueluche et la Poliomyélite.
- TTAB : Contre la Diphtérie, le Tétanos, la Typhoïde A et B.
2. Immunité acquise passive
C’est l’immunité dont l’organisme bénéficie par le transfert d’anticorps.

 Notion du sérum
Le sérum est obtenu à partir du sérum sanguin d’un animal, généralement le cheval, qui a été vacciné
contre une maladie et son organisme a fabriqué des anticorps qui seront transférés à un individu: c’est la
sérothérapie.
NB : Le sérum est utilisé à titre curatif.
Exemples de sérums : Sérum antitétanique ; Sérum antidiphtérique ; Sérum antivenimeux
3. La sérovaccination
C’est l’association du sérum et du vaccin. Son rôle est de guérir et de prévenir une maladie.
La sérovaccination est pratiquée en cas d’épidémie.
4. Comparaison entre le vaccin et le sérum
Vaccin Sérum
Cultures ou toxines Sérum sanguin d’un animal vacciné
microbiennes atténuées
Action tardive Action immédiate
Immunité active de longue Immunité passive de courte durée
durée
A titre préventif A titre curatif
III- Elaboration des supports publicitaire sur l’utilité de la vaccination

- Elaboration des affiches de protection contre les maladies infectieuses
- Calendrier de la vaccination dès la naissance jusqu’à l’âge adulte

COMPETENCE TERMINALE 4 : mobiliser des ressources en biologie pour résoudre des problèmes de nutrition
et alimentation des animaux

THEME 3 NUTRITION ET ALIMENTATION DES ETRES VIVANTS

LECON 10 LA DIGESTION
PREREQUIS
CAPACITES CONTENUS
- Les aliments
Rechercher les informations sur la digestion - L’appareil digestif (tube digestif,
glandes digestives)
- Schéma de l’appareil digestif
de l’homme
- aspects mécaniques de la
digestion : mastication,
déglutition, brassage,
progression, évacuation des
déchets
Expliquer le mécanisme de la digestion dans le - aspects chimiques de la
tube digestif de l’homme digestion : action des sucs
digestifs et des enzymes
digestives au niveau de la
bouche, de l’estomac, de
l’intestin grêle (tableau résumé
de l’action des enzymes
digestives)
- absorption intestinale
- les voies de l’absorption
intestinale : voie sanguine et
voie lymphatique
Expliquer le devenir des produits issus de la - schéma des deux voies de
digestion des aliments l’absorption intestinale
- schéma de la villosité
intestinale
- assimilation des nutriments
absorbés (production d’énergie,
transformation, mise en
réserve)
- mastication des aliments

Pratiquer les règles d’hygiène pour une bonne - hygiène buccale et dentaire
digestion - consommation d’aliments
variés (fruits et légumes)

- éviter l’abus de l’alcool
- activités physiques
SITUATION PROBLEME
Alougbavi se pose des questions sur le devenir des aliments qu’elle consomme :
- en quoi sont transformés nos repas ?

- pourquoi à la selle on ne chie pas les repas consommés ?
- comment sont transformés nos repas et par quoi ?
A l’aide de vos connaissances, aidez Alougbavi à trouver des réponses à ses questions
I- Origine des aliments
Les aliments sont d’origine :

 Animal : la viande, le poisson, l’œuf, le lait du bœuf …
 Végétal : le haricot, le pain, les huiles végétales, l’igname,…
 Minérale : sel de cuisine, eau.
II- Les aliments minéraux

1. L’eau
Elle est présente dans tous les aliments.
Rôle de l’eau dans l’organisme :

 L’eau joue le rôle de solvant des sels minéraux.
 Transport de substances solubles (nutriments et déchets)
 L’eau participe à de nombreuses réactions biochimiques.
2. Les sels minéraux
Exemples de sels minéraux : le chlorure de sodium, le sel calcium, le potassium, le sel de phosphate, les
sulfates, le carbonate,…
Tableau de mise en évidence des sels minéraux

SELS MINERAUX REACTIFS RESULTATS ALIMENTS
Sel de chlorure Nitrate Précipité blanc de chlorure Sel de cuisine, le lait
(Cl-) d’argent d’argent qui noircit à la
lumière
Le sel de calcium Oxalate Précipité blanc d’oxalate de Le lait, la viande, les
(Ca2+) d’ammonium calcium céréales, les légumes
Sel de sulfates Chlorure de Précipité blanc de sulfate de Le lait
𝟐−
(S𝑶𝟒 ) baryum baryum

Les sels de Ammoniaco- Précipité jaune des sels de Légumes, le lait les
phosphate magnésium phosphate céréales
Carbonate HCl effervescence Aliments organiques
Potassium Acide picrique Précité en aiguille jaune de potasse

(K+) à saturation picrate de potassium
III- Les aliments simples organiques

Les aliments organiques sont des composés carbonés auxquels se combinent soit le dihydrogène et le
dioxygène pour donner les glucides et les lipides soit le dihydrogène et l’azote pour donner les protides.
Qu’est-ce qu’un aliment simple ?
Un aliment simple est un aliment composé d’un seul principe nutritif. Exemple : les glucides, les protides,
les lipides, l’eau…
1. Les glucides
Ce sont des substances hydrocarbonées composées des sucres et les féculents.
a. Les sucres
 Exemples de sucre : sucre ordinaire ou le saccharose, le glucose ou sucre du raisin, le lactose ou
sucre du lait, le maltose ou sucre de l’orge, le galactose,...
 Propriétés des sucres
 Tous les sucres sont solubles dans l’eau et se fermentent pour donner de l’alcool et du CO2 en
présence de la levure de bière.
 Les sucres réducteurs donnent un précipité rouge brique en présence de la Liqueur de Fehling à
chaud.
Exemples de sucres réducteurs : le glucose, le fructose, le maltose, le lactose,
NB : le saccharose, la cellulose ne sont pas des sucres réducteurs car ils ne donnent pas un précipité rouge
brique avec la Liqueur de Fehling à chaud.
b. Les féculents
Exemples de féculents : amidon, farine du manioc, farine de pomme de terre, etc.
 Propriétés de l’amidon
 L’amidon est insoluble dans l’eau froide. Il donne avec ce dernier un liquide laiteux appelé lait
d’amidon.
 L’amidon mélangé avec de l’eau chaude donne une pâte opalescente appelée empois d’amidon.
 L’amidon se colore en bleu violacé en présence d’un réactif appelé l’eau iodée ou lugol
Eau iodée
Coloration bleu violacée

Empois d’amidon

2. Les protides
Exemples de protides : l’albumine, l’ovalbumine (l’œuf), la caséine (lait), le gluten (blé),

Les aliments riches en protéines sont appelés les aliments azotés.
Deux réactions mettent en évidence les protides.
a. La réaction xanthoprotéique.
Dans un tube à essai contenant du blanc d’œuf cuit, ajoutons quelques gouttes d’acide nitrique. On obtient
une coloration jaune. Ensuite, après 2mn rinçons à l’eau et ajoutons de l’ammoniaque. On obtient alors une
teinte orangée caractéristique des protides.
Acide nitrique. Ammoniaque.
Blanc d’œuf
Coloration jaune rinçage à l’eau distillée teinte orangée
b. La réaction du biuret
Le blanc de l’œuf cuit ajouté au sulfate de cuivre devient bleu. Après rinçage puis ajout de la soude (ou
potasse), le blanc de l’œuf se colore en violet. En conclusion le blanc d’œuf contient de protides
(ovalbumine).
Remarque : En présence de la chaleur, de l’alcool ou de l’acide, les protides se coagulent
3. Les lipides
Exemples de lipides : les huiles, les graisses, les beurres
Caractéristiques des lipides :
 Les lipides sont onctueux au toucher,

 ils laissent une tache indélébile et translucide sur les papiers.
 ils sont insolubles dans l’eau et forme avec celle-ci une émulsion instable.
 Chauffés en présence d’une base (soude), les lipides donnent du savon : c’est la saponification.
 En présence d’un réactif appelé le soudan III, les lipides se colorent en rouge orangé.
4. Les vitamines
Les vitamines sont des substances organiques agissant à faible dose, pour le bon fonctionnement de l’organisme. Il
existe : des vitamines liposolubles (A, D, E, K) et des vitamines hydrosolubles (B, PP, C)

Liste des vitamines et leur rôle
IV- Les aliments composés
Un aliment composé est un aliment qui est composé de deux ou plusieurs aliments simples. Un aliment
composé est complet lorsqu’il renferme toutes les catégories d’aliments simples en quantité suffisante.
Exemple d’aliments complets : le lait, l’œuf, le pain beurré.
Le lait est un aliment complet composé de l’eau, des protéines (albumine et caséine), du sucre (lactose),
des lipides (crème), des vitamines (B, E, A, PP,…).
V- Structure de l’appareil digestif
L’appareil digestif comprend le tube digestif et les glandes digestives.
Le tube digestif débute par la cavité buccale, se poursuit par l’œsophage, l’estomac, l’intestin grêle et le
gros intestin. Des glandes digestives localisées dans les parois du tube ou situées à proximité y déversent les
sucs digestifs.
Schéma de l’appareil digestif

VI- Les aspects de la digestion
La digestion est l’ensemble des transformations mécaniques et chimiques subies par les aliments depuis
leur entrée dans la bouche pour se transformer en nutriments et en déchets.
1. Les transformations mécaniques
Elles commencent dans la bouche et se poursuivent dans l’estomac. Elles regroupent la mastication,
déglutition et les brassages.
a) La mastication
Elle se fait dans la bouche, les aliments sont coupés par les incisives, déchirés par les canines et broyés
par les molaires.
Les aliments sont mâchés par les dents et imprégnés de salive. La langue les transforme en une boulette
appelée le bol alimentaire.
b) La déglutition
La déglutition est l’ensemble des mécanismes qui permettent le passage du bol alimentaire de la bouche à
l’œsophage.
Lors de la déglutition, la luette se soulève et l’épiglotte ferme la voie respiratoire et le bol alimentaire
s’engage dans l’œsophage
Remarque : lorsque la déglutition ne se fait pas dans de bonnes conditions, une partie du bol alimentaire
tente de s’engager dans la voie respiratoire. Le sujet est donc victime de toux violentes. On dit qu’on a avalé
de travers.
c) Les brassages
Ils se déroulent dans l’estomac et tout au long de l’intestin grêle grâce aux contractions des muscles
blancs.
NB : La digestion mécanique se déroule simultanément avec la digestion chimique.
2. Les transformations chimiques ou digestion chimique
Elles s’effectuent grâce aux sucs digestifs sécrétés par les glandes qui se situent à différents niveaux du
tube digestif. Les sucs digestifs renferment des enzymes.
Activité 2 : Mâcher du gari ou d’igname cuite et constater le goût légèrement sucré après mastication.
a) Dans la bouche : l’action de l’amylase salivaire
L’amylase salivaire contenue dans la salive transforme l’amidon cuit en maltose.
b) Dans la l’estomac : l’action du suc gastrique

Le suc gastrique contenant des protéases transforme tous les protides en peptones et polypeptides. Le
bol alimentaire se mélange avec l’acide chlorhydrique et devient le chyme.
c) Dans l’intestin grêle : action des sucs pancréatiques et intestinaux
Les plus importants des enzymes présentent sont :
 les peptidases hydrolysent les protides en acides aminés.

 l’amylase pancréatique achève l’amidon en glucose.
 la lipase hydrolyse les lipides en acides gras en glycérol.
 la maltase hydrolyse le maltose en glucose

Dans l’intestin grêle, le chyme devient chyle. Le chyle est une bouillie blanchâtre issue de la digestion.
Les composants du chyle sont : le glucose, les acides aminés, les acides gras, le glycérol, l’eau, les sels
minéraux et les vitamines.
NB. L’eau, les sels minéraux et les vitamines ne subissent aucune transformation le long du tube digestif.
BILAN DE LA DIGESTION
Lieu de aliment Enzymes

transformation Transformations
Bol Amylase salivaire
Bouche alimentaire Amidon cuit en maltose
Protides en peptones et polypeptides

Estomac Chyme protéases
Amylase - Maltose en glucose
pancréatique - Saccharose en glucose
Intestin grêle Chyle -Lipases - Lipides en acides gras et glycérol.
-Trypsine et les - Protides en acides aminés
peptidases
VII- Absorption intestinale
1. Définition
L’absorption intestinale est le passage des nutriments (produits finis de la digestion) dans le sang ou la
lymphe.
Elle se fait grâce aux villosités intestinales qui sont des surfaces d’échange qui tapissent l’intestin grêle.

Schéma de la coupe d’une villosité intestinale
Il y a deux voies d’absorption intestinale : la voie sanguine et la voie lymphatique.
2. La voie sanguine
Elle est empruntées par : l’eau, les sels minéraux, les acides aminés, le glucose, et les vitamines
hydrosolubles.
3. La voie lymphatique
C’est la voie empruntée par les acides gras, le glycérol et des vitamines liposolubles.
Schéma des voies de l’absorption intestinale
NB : les nutriments sont distribués dans tous les organes où ils sont utilisés pour :
- la production d’énergie,

- pour la construction
- la réparation des tissus usés,
- pour la mise en réserve
Ce phénomène s’appelle l’assimilation des nutriments
VIII- Hygiène pour une bonne digestion
La plupart des disfonctionnement de l’organise d’un individu provient de son alimentation malsaine.
a. Aliments sains
Un aliment est dit sain s’il est propre, bien conservé, non décomposé ni souillé par des microbes. Il
présente une couleur et un goût normal mais aussi sa date de péremption n’est pas écoulée.
b. Aliments malsains
Un aliment est malsain s’il lui manque l’une des qualités précitées.
c. Les conséquences d’une alimentation malsaine

Une alimentation malsaine entraine :
 des intoxications de l’organisme,
 des maladies parasitaires comme cholera, ver de Guinée,
 les troubles digestives (constipation).
d. Les mesures à prendre pour une alimentation saine

Pour une alimentation saine, il faut :
 bien conserver et bien protéger les aliments
 une bonne cuisson des aliments avant de les manger.
 respecter le délai de conservation (date de péremption) : les aliments ne doivent plus être consommés
après ce délai.
 bien laver les mains avec de l’eau et du savon avant de manger.
 éviter les aliments qui vous posent souvent de problème de digestion.
e. Hygiène dentaire
Pour éviter la carie dentaire, il faut :

 Brosser les dents après chaque repos,
 Eviter l’abus des sucreries chez l’enfant
 Eviter les aliments trop chauds ni trop froids.
f. Hygiène de l’appareil digestif
Pour une bonne digestion, il faut :

 manger à sa faim,
 bien mastiquer les aliments avant de les avaler,
 manger des fruits après les repas pour faciliter la digestion,
 manger à des heures régulières (pour permettre aux organes digestifs de secréter des enzymes),
 éviter le grignotage (manger des biscuits, des chocolats,… entre les repas), éviter l’abus de l’alcool et
des drogues



LECON 11 LA CIRCULATION SANGUINE
PREREQUIS
CAPACITES CONTENUS
- les éléments figurés du sang
Rechercher les informations sur le sang et la (globules rouges, blancs et les
circulation sanguine plaquettes sanguines)
- cœur, vaisseaux sanguins
(veine, artère) ; vaisseaux
capillaires
- rôles du cœur, des vaisseaux
sanguins (veines, artères,
vaisseaux capillaires)
- trajet du sang dans l’organisme
- rôles des cellules sanguines
Décrire le mécanisme de la circulation sanguine (globules rouges et blancs et les
plaquettes sanguines)
- coupe longitudinale du cœur
- schéma de l’appareil
circulatoire/schéma de la
double circulation du sang
- les groupes sanguins (A, B, AB,
O)
- le facteur rhésus (positif et
Expliquer les conséquences liées à la négatif)
transfusion sanguine - la compatibilité et
l’incompatibilité entre les
groupes sanguins (donneur
universel, receveur universel)
- diagramme de compatibilité
entre les groupes sanguins
- les maladies du sang
Indiquer les maladies et atteintes du sang et (drépanocytose, leucémies)
des vaisseaux sanguins - les maladies liées au
fonctionnement des vaisseaux
sanguins (artériosclérose,
varice, hypertension et
hypotension artérielle,
insuffisance cardiaque)

SITUATION PROBLEME
« Le sang est un liquide rouge qui se trouve dans notre corps » répond Azui à la question du professeur
de définir le sang
« Quelle est la composition du sang ?» demande ensuite le prof. Aucun élève n’ose répondre. Honvi lève
la main et dit que le sang n’est que du liquide.
Ce qui fait sourire le professeur qui réplique que le sang est composé de plusieurs cellules ayant
différents rôle.
A partir des connaissances et documents le professeur va aider la classe à mieux comprendre la
composition du sang et de quelle manière il circule dans l’organisme
DEROULEMENT DE LA LEÇON
I- Composition du sang
1. Frottis sanguin
Le frottis sanguin est une préparation d’une goutte de sang étalée sur une lame à l’aide d’une lamelle en
vue d’une observation au microscope.
2. Observation d’un frottis sanguin
L’observation d’un frottis sanguin au microscope montre que le sang est composé :
- des globules rouges ou hématies
- des globules blancs ou leucocytes
- des plaquettes sanguines ou globulins qui baignent dans le plasma.
Les hématies, les leucocytes et les globulins sont des éléments figurés du sang
II- Les éléments figurés et leur rôle
1. Les hématies
Les hématies sont des cellules arrondies sans noyau sous forme de disque biconcave. Elles ont une couleur
rouge due à la présence d’un pigment rouge appelé Hémoglobine.
Rôle des hématies :

Les hématies assurent le transport des gaz respiratoires grâce à l’hémoglobine.
Hémoglobine + O2 Oxyhémoglobine
Hémoglobine + CO2 Carbohémoglobine.
2. Les leucocytes
Les leucocytes sont de grosses cellules à noyau, incolore.
Rôle des leucocytes :
Les leucocytes détruisent les microbes et les cellules mortes de l’organisme. Ils jouent le rôle de défense
de l’organisme contre les agressions microbiennes.

Les différentes propriétés des leucocytes sont :
- La phagocytose est le processus par lequel les leucocytes captent et digèrent les microbes
et les cellules mortes.
- La mobilité est la propriété que possède les leucocytes de franchir les parois des vaisseaux
sanguins à travers la membrane cellulaire. Ce passage s’appelle la diapédèse. Il se fait par
pseudopode.
- La sensibilité : les leucocytes sont sensibles à la présence des corps étrangers dans
l’organisme. Exemple : ils sont repoussés par l’alcool mais attirés par certains microbes.
- La sécrétion est la propriété qui permet aux leucocytes de sécréter les antitoxines pour
détruire les toxines des microbes.
3. Les plaquettes sanguines
On les appelle encore thrombocyte ou globulin, les plaquettes sanguines sont des granulations très
petites et colorées.
Les plaquettes sanguines interviennent dans la coagulation du sang
Mécanisme de la coagulation du sang :
A l’air libre, le sang en présence des ions calcium (Ca2+), la thrombine transforme alors le fibrinogène
soluble en fibrine insoluble qui emprisonne les hématies.
Thrombine
Fibrinogène Fibrine
Intérêt de la coagulation du sang :

La coagulation permet l’arrêt de l’hémorragie (ou hémostase).
4. Le plasma sanguin
Le plasma est la partie liquide du sang de couleur jaune claire et très riche en substances dissoutes. C’est
le liquide dans lequel baignent toutes les cellules du sang. Le plasma est le sang privé de globules sanguins.
Plasma = Sang – Globules sanguins
a) Les constituants du plasma
Le plasma contient les sels minéraux, les vitamines, les pigments, les hormones, les substances
organiques, les gaz respiratoires et les globules.
b) Rôle du plasma
Le plasma joue le rôle de véhicule des substances nutritives et des déchets issus du fonctionnement des
cellules.

III- LE CŒUR
Le cœur est un organe situé entre les deux poumons dans la cage thoracique. Le cœur est un organe qui
joue un rôle de pompe dans la circulation sanguine.
1. L’anatomie du muscle cardiaque

C’est un muscle au fonctionnement automatique, indépendant de la volonté.
Schéma du cœur
2. Le fonctionnement du cœur
Le cœur bat en moyenne 70 fois/min. Chaque battement du cœur comporte trois (3) phases dont
l’ensemble constitue la révolution cardiaque.
a. La systole auriculaire
Au cours de cette phase, les deux oreillettes se contractent et chassent le sang vers les ventricules (1/10è
de seconde environ). Pendant ce temps les valvules sigmoïdes restent fermées.
b. La systole ventriculaire
Pendant cette phase, les deux ventricules se contractent et chassent le sang vers les artères à travers les
valvules sigmoïdes (3/10è de seconde). En ce temps les valvules auriculo-ventriculaires restent fermées.
c. La diastole ou repos général du cœur

Au cours de cette phase, le muscle cardiaque (le myocarde) se relâche permettant le remplissage des
oreillettes par le sang provenant des veines (5/10è de seconde). C’est le repos général du cœur.

IV- Les vaisseaux sanguins
L’organisme contient 3 types de vaisseaux sanguins : les artères, les veines et les capillaires.
1. Les artères
Les artères sont des vaisseaux qui transportent le sang du cœur vers les organes.
En sectionnant une grosse artère, le sang jaillit en jets saccadés. Le sang circule donc dans les artères sous
une forte pression appelée pression artérielle ou tension artérielle. Elle est mesurée avec le tensiomètre.
Celui-ci fournit deux valeurs :
 La pression maximale (ou maxima) comprise entre 12 et 14 liée à la systole ventriculaire.
 La minima ou pression minimale comprise entre 7 et 9 et liée à la diastole
2. Les veines
Les veines transportent le sang des organes vers le cœur. L’écoulement y est lent sous forme de nappe
sans jets. La pression veineuse est moins élevée que la pression artérielle.
3. Les vaisseaux capillaires
Elles constituent des réseaux vasculaires très fins de veinules et d’artérioles qui sont les ramifications des
artères et des veines.
V- La circulation sanguine
1. La petite circulation ou circulation pulmonaire
Le trajet suivi par le sang est :
Ventricule droit ⟹artères pulmonaires ⟹poumons ⟹veine pulmonaire ⟹oreillette gauche.
Le sang rouge sombre riche en CO2 quitte le ventricule droit arrive aux poumons en passant par les
artères pulmonaires. Dans les poumons, il se débarrasse de ce CO2 et s’enrichit en O2 avant de revenir rouge
clair dans l’oreillette gauche par l’intermédiaire des veines pulmonaires.

2. La grande circulation ou circulation générale
A partir du ventricule gauche, le sang rouge vif (riche en O2) circule dans l’artère aorte jusqu’aux organes
ou tissus où il se débarrasse de l’O2 et des nutriments et se charge du CO2 et des déchets en devenant rouge
sombre avant de remonter jusqu’au cœur droit (oreillette droite) par les veines caves.
NB : le sang part toujours du cœur à travers les artères (artères aortes et pulmonaires) et revient au
cœur à travers les veines (veines caves et veines pulmonaires).
Schéma de la circulation sanguine
VI- Conséquences liées à la transfusion sanguine

1- Les groupes sanguins
Il existe 4 types de groupes sanguins : A ; B ; AB et O
Il existe 2 facteurs rhésus : positif (Rh+) et négatif (Rh-)
Lors d’une transfusion sanguine, il peut se produire une agglutination des hématies si on mélange le sang de
deux groupes différents.
L’agglutination a lieu lorsqu’on réalise la combinaison de l’agglutinogène (contenue dans les hématies du
donneur) et de l’agglutinine (contenue dans le plasma du receveur)
Il existe dans l’espèce humaine deux sortes d’agglutinogènes : agglutinogène A et agglutinogène B

2- Compatibilité entre les groupes sanguins
Groupe B
Groupe AB
Groupe O
Receveur universel
Donneur universel
Groupe A
VII- Les maladies du sang et des vaisseaux sanguins
1. Accidents des vaisseaux
a. Hémorragie
C’est l’écoulement du sang hors des vaisseaux sanguins. Il existe trois sortes d’hémorragies :
 Hémorragie artérielle provoquée par la rupture des artères, le sang jaillit en jet saccadés.
 Hémorragie veineuse due à la rupture des veines caractérisée par un écoulement lent du sang.
 L’hémorragie des capillaires liée à la destruction d’un réseau de capillaires.
b. L’infarctus
C’est l’obturation d’un vaisseau par le caillot entrainant la mort de certains tissus non irrigués.
2. Les maladies cardiovasculaires
L’anévrisme : c’est une rupture brutale et mortelle des poches des artères suite à une
-
hypertrophie du cœur.
- L’artériosclérose : c’est le durcissement des parois des artères.
- La varice : c’est la dilatation douloureuse des veines due au mauvais fonctionnement des
valvules donc d’une mauvaise circulation du sang.
- La thrombose : c’est une maladie provoquée par un vaisseau bouché par un caillot.
- La phlébite : c’est une inflammation des parois des veines.
- Insuffisance cardiaque
3. Les maladies du sang
- L’anémie : c’est la diminution du taux des hématies dans le sang.
- La polyglobulie : C’est l’excès des hématies du sang.
- La leucémie : C’est l’augmentation anarchique des leucocytes. Elle est à l’origine du cancer
de sang.
- L’hémophilie : Maladie héréditaire due à un défaut de coagulation du sang.
- Drépanocytose
VIII- Hygiène
Pour avoir une bonne circulation sanguine, il faut :

 Pratiquer les activités sportives,
 Eviter les drogues,
 Eviter la consommation des aliments trop riche en graisse et en sucre.
 Eviter de porter des vêtements trop serrés qui compriment les vaisseaux



LECON 12 LA RESPIRATION
PREREQUIS
CAPACITES CONTENUS
Rechercher les informations relatives à la - Composition de l’air : 1/5 de
composition de l’air, de l’air inspiré et de l’air dioxygène, 4/5 d’azote et 0,03%
expiré de dioxyde de carbone
- Comparaison de la composition
de l’air inspiré et de l’air expiré
- Inspiration : inspiration
normale, inspiration forcée
Décrire les mouvements respiratoires et le - Expiration : expiration normale,
mécanisme des échanges gazeux respiratoires expiration forcée
- Mécanisme des échanges
gazeux respiratoires au niveau
des poumons et des tissus
- Schéma de l’appareil
respiratoire montrant en coupe
la structure d’un poumon
- Port d’habits amples
- Aération des chambres
Pratiquer les règles d’hygiène de la respiration - Pratique régulière d’exercices
physiques
SITUATION PROBLEME
« Un homme peut vivre pendant des jours sans manger mais ne peut pas vivre sans respirer, alors
respirer à fond l’air frais. Ça vous fera un grand bien» dit un matin le professeur d’EPS.
Koffi a voulu mettre en doute la déclaration du professeur, bouche son nez et refuse de respirer. Il n’a
même pas tenu une seule minute.
Au cours de SVT, les élèves demandent de plus amples informations sur la respiration à leur professeur.

I- Structure de l’appareil respiratoire
L’appareil respiratoire est composé de voies respiratoires et des poumons.
1- Les voies respiratoires
Elles comprennent : les fosses nasales, le larynx, la trachée-artère et les bronches.
2- Les organes respiratoires : les poumons
L’Homme possède 2 poumons : le poumon droit formé de 3 lobes et le poumon gauche formé de 2 lobes.
Chaque poumon est entouré d’une membrane appelée plèvre. L’ensemble formé par une bronchiole, les
vésicules pulmonaires, les capillaires, les artérioles et les veinules prend le nom de lobule pulmonaire.
II- La ventilation pulmonaire
1. Définition
 La ventilation pulmonaire est le renouvellement permanent de l’air dans les poumons.

 Un mouvement respiratoire est l’entrée et la sortie de l’air dans les poumons (inspiration et
expiration).
 On appelle rythme ou fréquence respiratoire le nombre de mouvements respiratoires exécutés
par minute. On compte en moyenne16 rythmes chez un adulte et 20 chez un enfant.
2. Le mécanisme de mouvements respiratoires

Un mouvement respiratoire comprend une inspiration et une expiration :
 Pendant l’inspiration, la cage thoracique augmente de volume grâce à la contraction des muscles
intercostaux et le diaphragme.

 Pendant l’expiration, les muscles intercostaux et le diaphragme se relâchent entraînant la diminution
du volume de la cage thoracique et celui des poumons.
3. Les différents types de mouvements respiratoires

On distingue les mouvements respiratoires normaux et les mouvements respiratoires forcés.
a. Les mouvements respiratoires normaux

On distingue :
 L’inspiration normale : les poumons reçoivent 0,5 l d’air : c’est l’air courant.
 L’expiration normale : les poumons se contractent et chassent 0,5 l d’air (air courant).
b. Les mouvements respiratoires forcés

Ces mouvements dépendent de la volonté. On a :
 L’inspiration forcée : il entre dans les poumons 1,5 l d’air complémentaire.
 L’expiration forcée : il sort des poumons 1,5 l d’air de réserve.
4. Capacité vitale et capacité pulmonaire ou totale
a. La capacité vitale
C’est le volume d’air renouvelable dans les poumons. C’est aussi la somme des volumes d’air courant, d’air
complémentaire et d’air de réserve.
CV = 0,5 l + 1,5 l + 1,5 l = 3,5 l
b. La capacité totale ou capacité pulmonaire

C’est le volume total d’air que peuvent contenir les poumons.
Pendant la respiration normale ou forcée, il reste en permanence 1,5 l d’air dans les poumons : c’est l’air
résiduel. La capacité pulmonaire est donc la somme de l’air vital et de l’air résiduel.
CP = CV + Volume résiduel = 3,5 l + 1,5 l = 5 l.
III. LES ECHANGES GAZEUX RESPIRATOIRES
Les échanges ont lieu au niveau des poumons et au niveau des tissus.
1- Les échanges gazeux au niveau des poumons
a. Tableau comparatif entre l’air inspiré et l’air expiré
Composants
Oxygène Dioxyde de Azote Vapeur d’eau Température
Air 100%
carbone
Air inspiré 21% Trace 79% Variable Variable
Air expiré 16% 5% 79% Saturation 37°C
b. Analyse du tableau
 Le volume d’O2 est diminué dans l’air expiré : l’oxygène est donc absorbé au niveau des poumons.
 Le volume du CO2 est augmenté dans l’air expiré : l’organisme rejette du CO2 et de la vapeur d’eau.

c. Conclusion
Dans les poumons, l’air inspiré s’appauvrit en O2 et devient riche CO2 et en vapeur d’eau qui sont rejetés
par l’air expiré.
2- Rôle du sang dans la respiration
Le sang se charge du transport des gaz respiratoires.
Le sang qui arrive aux poumons en provenance des organes est riche en CO2 et pauvre en O2. Ce sang
rouge-sombre se débarrasse du CO2 au niveau des poumons et capte l’O2 de l’air et devient rouge-vif.
Hémoglobine (Hb) + oxygène (O2) Oxyhémoglobine (HbO2)
3- Les échanges g azeux au niveau des tissus

a) Expérience :
Mise en évidence de respiration tissulaire.
Tube contenant de l’O2
Viande fraiche
Bocal
Eau de chaux se trouble Eau colorée
b) Observation et interprétation
 L’eau colorée monte dans le tuyau : l’O2 du tuyau est absorbé par la viande.
 L’eau de chaux se trouble : il y a dégagement du CO2 par la viande fraîche.
 Les gouttelettes d’eau apparaissent : la viande a dégagé la vapeur d’eau.
c) Conclusion
Les organes consomment l’oxygène et rejettent le CO2 et la vapeur d’eau.
Au niveau des tissus, le sang arrive rouge-vif c'est-à-dire riche en oxygène ; il se débarrasse ensuite de l’O2
qui pénètre dans les cellules et se charge du CO2 et de la vapeur d’eau pour devenir rouge-sombre.
Hémoglobine (Hb) + gaz carbonique (CO2) Carbhémoglobine (HbCO2)
IV- ROLE DE LA RESPIRATION
 La respiration apporte l’oxygène nécessaire à l’organisme et le débarrasse de ces déchets toxiques

(CO2 et vapeur d’eau) ;
 Elle permet la dégradation des nutriments par les enzymes respiratoires en présence de l’O2 au
niveau des tissus. Au cours de cette dégradation, les nutriments libèrent de l’énergie indispensable
au bon fonctionnement de l’organisme.

V- HYGIENE DE LA RESPIRATION
 Respirer toujours par le nez.

 Inspirer l’air pur et se méfier des gaz toxiques pour éviter l’asphyxie.
 Les chambres doivent être toujours bien aérées.
 Pratiquer l’exercice musculaire pour augmenter la capacité pulmonaire.
 Porter des habits amples



LECON 13 L’EXCRETION
PREREQUIS
CAPACITES CONTENUS
- Constituants normaux (eau, sels
minéraux, urée, ammoniaque,
Rechercher les informations relatives à la acide urique)
composition de l’urine - Constituants anormaux
(glucose, protéines, lipide)
- Constituants accidentels
(dérivés des médicaments au
cours des traitements)
- Constituants normaux de l’urine
(eau, sels minéraux, urée,
ammoniaque, acide urique)
- Constituants du plasma sanguin
Comparer la composition du sang (plasma) à (eau, sels minéraux, glucose,
celle de l’urine protéines, lipides)
- Comparaison de la composition
du plasma sanguin et de l’urine
(présence, absence,
concentration) des différents
constituants
- Filtration glomérulaire
- Réabsorption tubulaire
- Sécrétion
Indiquer les étapes de la production de l’urine - Schéma de l’appareil urinaire
- Schéma de la coupe
longitudinale d’un rein
-
Indiquer les maladies liées au fonctionnement - Calculs urinaires
du rein - Néphrite
- urémie
- hygiène alimentaire : réduction
de la consommation du sel,
d’alcool, de la viande pour les
Pratiquer les règles d’hygiène liées à l’excrétion personnes âgées
- consommation normale d’eau
de boisson (1,5l/jour)
- pratique régulière d’exercices
physiques

SITUATION PROBLEME
Le père de Djonki lui dit un soir que le médecin vient de lui diagnostiquer le diabète. Il demande à son fils
de lui donner des renseignements sur cette maladie. Sa sœur dit que c’est la présence de sucre dans
l’urine
A l’école Djonki demande à son tour à ses camarades de l’aider à comprendre la maladie de son père
I- DEFINITION
L’excrétion est l’élimination par l’organisme des déchets provenant du fonctionnement de l’organisme.
Les organes excréteurs sont :
 Les glandes sudoripares, elles éliminent la sueur ;
 Le foie, il transforme l’ammoniaque en urée et en acide urique ;
 Les poumons, éliminent le CO2 ;
 Les reins, ils éliminent la plus grande partie des déchets sous forme de l’urine.
II- L’URINE ET SES CONSTITUANTS
L’urine est un liquide jaunâtre, limpide, d’odeur fade et légèrement acide. Elle est éliminée par la miction.
1- Analyse de l’urine
L’urine contient de l’ammoniaque, par conséquent de l’urée ; des sels minéraux (chlorures, sulfates ;
phosphate) de l’urée et de l’acide urique : ce sont les constituants normaux de l’urine
2- Comparaison de l’urine et du plasma
Principaux constituants Plasma (g) Urine (g)

Eau 900 950
Chlorure de sodium 7 8 à 10
Urée 0,3 20
Acide urique 0.03 0.5
Glucose 1 0
Lipides 5à8 0
Protides 80 0
Sels ammoniacaux 0 0.5

Pigments 0 0.4
D’après le tableau, on relève trois types de constituants de l’urine.
3. Les constituants anormaux
Les protides, le glucose et les liquides sont les constituants anormaux
Exemples
 La présence de protéines (albumine) dans l’urine est appelée protéinurie ou albuminurie. Elle est due
au mauvais fonctionnement des reins.
 La présence du glucose dans l’urine est la glycosurie. Elle engendre le diabète. Elle est due au
disfonctionnement du foie et du pancréas.
4. Les constituants normaux
Les constituants normaux de l’urine sont : l’eau, l’urée, l’acide urique, le pigment jaune, les sels minéraux
(les chlorures, les sulfates, l’ammoniaque).
5. Les constituants accidentels
Les constituants accidentels de l’urine sont l’alcool, les médicaments, les toxines microbiennes.
III- Les étapes de la production de l’urine

a) Filtration glomérulaire
Filtration du plasma sanguin dans le glomérule de Malpighi : le glomérule est perméable à l’eau, aux sels
minéraux, à l’urée, à l’acide urique et au glucose, qui pénètrent dans la capsule des tubes urinifères. Les
reins purifient le sang en laissant passer dans l’urine certaines substances (urée, acide urique) venant du
sang et bloquent d’autres (glucose, lipides, protides). Les reins sont des organes épurateurs de l’organisme.
b) Réabsorption tubulaire
Réabsorption tubulaire : au niveau des tubes urinifères (tube en U, l’eau et les substances seuil sont de
nouveau introduites dans le sang. Les reins maintiennent la composition du milieu intérieur constante en
réabsorbant certaines substances utiles (l’eau, glucose). Les reins sont des organes régulateurs du sang.
c) Sécrétion
Sécrétion : Les reins secrètent les substances comme l’acide urique, l’ammoniaque et les pigments urinaires
(urochrome et urobiline).
IV- Structure du rein et de l’appareil urinaire
Le rein est un organe en forme de haricot pesant environ 150g.

Le néphron est l’unité morphologique et fonctionnelle des reins. Il comprend le glomérule, la capsule et le
tube urinifère.

V- Les maladies liées au fonctionnement des reins
- L’urémie : c’est l’accumulation de l’urée dans le sang.
- L’œdème : dépôt des sels minéraux dans les cellules⇒ gonflement des membres.
- Calculs urinaires : accumulation de produits solides sous forme de concrétions qui
bouchent les voies urinaires.
- Néphrite : c’est une inflammation des reins provoquant une insuffisance rénale
VI- Hygiène liée à l’excrétion
 Hygiène alimentaire :
- Réduire la consommation de sel
- Ne pas abuser de l’alcool
- Eviter la consommation de la viande surtout pour les personnes âgées
 Il faut boire normalement 1,5 litre d’eau par jour
 Pratiquer régulièrement des exercices physiques

COMPETENCE TERMINALE 5 : mobiliser des ressources en biologie pour comprendre les phénomènes de la
reproduction et résoudre des problèmes associés

THEME 5 REPRODUCTION DES ETRES VIVANTS

LECON 14 TRANSMISSION DE LA VIE CHEZ L’HOMME : LES ORGANES GENITAUX
PREREQUIS
CAPACITES CONTENUS
- Appareil reproducteur de
l’homme : les gonades
Rechercher les informations sur le (testicules) appareil
fonctionnement des organes reproducteurs ou d’accouplement (verge ou
génitaux de l’homme et de la femme pénis)
- Appareil reproducteurs de la
femme : les gonades (ovaires)
l’utérus, le vagin, les oviductes
- Production des cellules
sexuelles ou gamètes
(spermatozoïdes, ovules)
Décrire le double rôle ou fonctionnement des - Production des hormones
testicules et des ovaires sexuelles femelles
(progestérone et œstrogène) et
mâle (testostérone)
- Schéma simplifié du
spermatozoïde
- Schéma simplifié de l’ovule
- Elaboration d’images et affiches
Participer à la sensibilisation sur les mutilations montrant les conséquences de
génitales (excision) l’excision : souffrance physique
et morale, risque d’infection au
VIH, stérilité, frigidité….
SITUATION PROBLEME
Azuivi en classe de CP1 se présente chez sa mère et lui pose la question de savoir
pourquoi sa sœur et lui n’ont pas les mêmes organes génitaux, lui il a le pénis tandis
que sa sœur n’a rien.
Sa maman, surprise par la question, lui dit d’aller demander à Azuigan, son grand-frère
qui est en classe de 4è.

A partir de tes connaissances, aide Azuigan à satisfaire la curiosité d’Azuivi. Il mettra
l’accent sur les organes génitaux, les rôles de ces organes, les différentes étapes du
développement sexuel chez l’homme et la femme.
I- Structure et rôles des organes génitaux de l’homme et de la femme

1- Structure et rôle
 Les organes génitaux chez l’homme sont représentés par :
- Les gonades mâles ou les glandes reproductrices mâles : ce sont les testicules logés dans la bourse ou
scrotum. Les testicules ont pour rôle la production de spermatozoïdes et d’hormone sexuelle appelée la
testostérone
La testostérone est l’hormone qui fait apparaitre les caractères sexuels secondaires chez le garçon.
- Les voies génitales mâles : épididyme, le canal déférent, la vésicule séminale, l’urètre
- L’organe d’accouplement ou encore l’organe copulateur qui est le pénis ou la verge
 Les organes génitaux chez la femme comprennent :
- Les gonades femelles qui sont les ovaires qui produisent les ovules et les hormones sexuelles femelles
(l’œstrogène et la progestérone)
L’œstrogène est responsable de l’apparition des caractères sexuels secondaires chez la femme
La progestérone est l’hormone qui contrôle la gestation
- Les voies génitales femelles sont : oviductes, utérus,

- L’organe d’accouplement ou encore organe copulateur qui est le vagin
Important :
- Le spermatozoïde et l’ovule sont des cellules reproductrices ou gamètes

- Le vagin et le pénis sont des organes copulateurs

II- Les gamètes ou cellules reproductrices
 Le spermatozoïde : est une cellule reproductrice ou cellule sexuelle mâle. Il est
formé d’une tête contenant le noyau et d’une pièce intermédiaire qui se termine
par une queue ou flagelle
 L’ovule : est une cellule reproductrice ou cellule sexuelle femelle. Il est formé
membrane d’un noyau, de cytoplasme et d’une membrane.
noyau
cytoplasme
Schéma d’un ovule Schéma d’un spermatozoïde
Structure d’un spermatozoïde : 1 : tête 2 : acrosome 3 : noyau 4 : cytoplasme 5 : centriole proximal 6 : pièce
intermédiaire 7 : centriole distal 8 : mitochondrie 9 : anneau 10 : flagelle 11 : partie principale 12 : partie terminale.
III- Sensibilisation sur les mutilations génitales

1- Définition
La mutilation génitale est une ablation partielle de l’organe reproducteur. Elle se pratique chez le garçon
(circoncision) ou chez la fille (excision)
2- Les conséquences de l’excision

- Souffrance physique et morale
- Risque d’infection au VIH
- Stérilité
- Frigidité
NB : Demander aux élèves de confectionner des images et affiches montrant les conséquences de l’excision



LECON 15 TRANSMISSION DE LA VIE CHEZ L’HOMME : LES CYCLES SEXUELS CHEZ
LA FEMME, LA FECONDATION ET LA GROSSESSE
PREREQUIS
CAPACITES CONTENUS
- Le cycle ovarien
Rechercher les informations sur le - Le cycle utérin
fonctionnement cyclique des organes - Le cycle menstruel ou
reproducteurs chez la femme, la fécondation, menstruation ou règle
la grossesse et les consultations prénatales - Rapport sexuel non protégé
- Fécondation, grossesse
- Consultations prénatales
- Œuf (fécondation)
- Embryon
Décrire l’évolution de l’œuf au cours de la - Fœtus
grossesse - Nutrition du fœtus
Réalisation d’affiches et images montrant les

bénéfices :
- Des consultations prénatales
(détection des grossesses à
Participer à la sensibilisation sur l’importance risque)
des consultations prénatales - De l’échographie (détection des
malformations congénitales et
du sexe du fœtus
SITUATION PROBLEME
Afi élève en classe de 6è a été une fois surprise par un phénomène : en classe, elle a remarqué que du
sang coule de son vagin. Inquiète, elle en parle à Akos sa camarade de banc qui lui dit que ce sont des
règles.
Elle demande la permission de se rendre à la maison où sa mère la rassure.
A partir de vos connaissances aidez Afi à mieux comprendre ce phénomène

I- Le cycle ovarien
C’est un cycle qui dure en moyenne 28 jours au cours duquel des modifications affectent l’ovaire. Le cycle
ovarien débute à partir d’un follicule primordial et s’achève par la formation du corps jaune.
Le cycle ovarien comprend 3 phases :

 La phase folliculaire : c’est la phase de la multiplication et de la maturation des follicules.
 La phase d’ovulation : c’est la phase d’expulsion de l’ovule.
 La phase lutéinique : c’est la phase de formation du corps jaune.
NB : ce cycle est régulé par des hormones secrétées par l’hypophyse (FSH, LH) et des hormones secrétées
par les ovaires et le corps jaune : la folliculine ou œstrogène et la progestérone.
Remarque : le corps jaune disparait si l’ovule n’est pas fécondé mais persiste s’il a été fécondé.
II- Cycle utérin
C’est cycle qui suit le cycle ovarien. Il se déroule au niveau de l’utérus. Il dure également en moyenne 28
jours. Pendant le développement du follicule, l’utérus se prépare à recevoir l’ovule ainsi, la muqueuse
utérine devient épaisse et très riche en vaisseaux sanguin. S’il n’y a pas fécondation, cette transformation de
la muqueuse est inutile ; les tissus fabriqués se désagrègent et le sang s’écoule par le vagin : ce sont des
règles ou les menstrues. Elles durent 3 à 5 jours en moyenne.
Remarque :
 Le cycle utérin commence le premier jour des premières règles et s’arrête à la veille des règles
suivantes.
 Pour un cycle de 28 jours, l’ovulation survient le 14ejour au cours d’un cycle, la phase folliculaire
peut varier alors que la phase lutéinique est invariable (14 jours).
Exercice d’application
Justine a débuté ses règles le 15 mars. Sachant que son cycle est de 32 jours ; déterminer sa date
d’ovulation et de menstruation suivante.
Résolution
 Date d’ovulation : on déduit 14 j de la durée du cycle. 32 j – 14 j = 18 j, donc son ovulation aura

lieu le 18ème jour soit le 2 mars.
 Date de menstruation : le 1er cycle va du 15 mars (début) au 17 avril (fin) soit 32 jours donc la
prochaine menstruation débutera le 18 avril.
III- Cycle menstruel
Il suit le cycle utérin et est caractérisé par l’écoulement du sang du vagin : les menstrues.
Les menstrues constituent le début du cycle utérin. Pendant le cycle utérin, l’utérus se prépare à recevoir
l’œuf fécondé. Si ce n’est pas le cas, la paroi utérine (endomètre) se désagrège ; le sang et les lambeaux de
muqueuses sont évacués sous forme de menstrues ou règle

IV- Fécondation – grossesse
Lors du rapport sexuel non protégé, des milliers de spermatozoïdes sont déposés dans le vagin par
l’homme. Arrivé au niveau de l’ovule dans la trompe, un seul pénètre l’ovule et leurs noyaux se fusionnent :
c’est la fécondation.
La durée de vie du spermatozoïde est de 72 heures. Celle de l’ovule est de 36 heures.
1- Définition
La fécondation est la fusion d’un spermatozoïde et d’un ovule pour donner une cellule œuf appelée
zygote.
2- Conditions d’une fécondation

La fécondation est possible lorsque :
 Les spermatozoïdes sont déposés au fond du vagin.
 La femme est sa phase d’ovulation.
 Les spermatozoïdes sont très mobiles dans un sperme visqueux.
 Les spermatozoïdes et l’ovule sont normaux.
3- La grossesse ou gestation
La gestation est la période au cours de laquelle l’œuf ou le fœtus se développe dans l’utérus de la femme,
cette période dure en moyenne 9 mois.
Une semaine après la fécondation l’œuf migre de la trompe vers l’utérus où il se fixe dans les parois : c’est
la nidation (fixation de l’œuf dans la paroi utérine).
V- Consultations prénatales
Lorsque la femme constate qu’elle n’a pas eu ses menstrues elle doit s’assurer qu’elle est enceinte.
Une femme enceinte doit commencer très tôt des visites médicales chez une sage-femme : ce sont des
consultations prénatales. Ces consultations se déroule dans un centre de santé jusqu’au terme de la
grossesse
VI- Evolution de l’œuf au cours de la grossesse
La grossesse comporte deux phases :

 La phase embryonnaire caractérisée par une série de division cellulaire qui transforme l’œuf en
fœtus.
 La phase fœtale caractérisée par le développement des organes. Elle s’achève au terme de la
grossesse.
NB : les échanges respiratoires et de nutriments s’effectuent entre la mère et le fœtus par le biais du
placenta et du cordon ombilical.
VII- Les bénéfices des consultations prénatales

- Détecter des grossesses à risque
- L’échographie montre les malformations et le sexe du fœtus
NB : demander aux élèves de réaliser des affiches et images montrant les bénéfices des consultations
prénatales



LECON 16 TRANSMISSION DE LA VIE CHEZ L’HOMME : L’ACCOUCHEMENT ET
L’ALLAITEMENT
PREREQUIS
CAPACITES CONTENUS
- Les étapes d’un accouchement
normal
- Les difficultés éventuelles lors
Rechercher des informations sur de l’accouchement
l’accouchement et l’allaitement - Les interventions chirurgicales
(césarienne)
- L’allaitement exclusif au sein
pendant les six premiers mois
- Le sevrage doit être progressif
et adapté à la santé de l’enfant
Etapes de la
parturition/accouchement :
- Douleurs
abdominales/pelviennes de
plus en plus fortes
Décrire les étapes d’un accouchement normal - Le travail (contraction de
ou parturition l’utérus, rupture de l’amnios ou
poche des eaux) conduisant à
l’expulsion du fœtus
- La délivrance (expulsion du
placenta)
- Soins au bébé et à la maman
L’allaitement maternel :
Indiquer l’importance et les bénéfices de - Assure une croissance normale
l’allaitement maternel du bébé
- Augmente la résistance aux
maladies du bébé
- Renforce l’affection maternelle
- Prépare le bébé au sevrage
progressif
- Prévient le cancer de sein
- Retarde la reprise des règles
chez la maman (évite les
grossesses rapprochées)
- Elaboration des affiches, des

spots sur le calendrier de
Participer à la sensibilisation sur la nécessité du vaccination de la naissance
respect du calendrier de vaccination et jusqu’à l’âge adulte
l’allaitement - Elaboration des affiches, des
spots sur les avantages de
l’allaitement maternel
SITUATION PROBLEME
La maman de Jean est enceinte. Un soir, elle commence par se lamenter et criait de douleurs. Jean
appelle son papa qui conduit la maman à l’hôpital. Trois jours après, elle revient avec un bébé qu’elle
allaite au sein.
A partir de vos connaissances, aider Jean à avoir des informations sur la grossesse, l’accouchent et
l’allaitement
I- L’accouchement normal
C’est la période d’expulsion du bébé. Elle comporte trois phases :

- La dilatation et la contraction de l’utérus, ce qui entraine la rupture de l’amnios
(enveloppe entourant le fœtus) et l’ouverture du col de l’utérus (qui étant hermétiquement
fermé).
- L’expulsion : c’est la sortie du fœtus après l’ouverture du col de l’utérus.
- La délivrance : c’est la sortie du placenta.
Au bout de 9mois de grossesse (vie utérine) pour le fœtus, c’est l’accouchement ou parturition. Sous l’action
d’un mécanisme hormonal, les muscles de la paroi utérine se contractent : ce sont les contractions de travail.
Le col de l’utérus s’ouvre progressivement et la poche des eaux se rompt et le liquide amniotique s’écoule.
Le fœtus s’engage dans le bassin et traverse le col de l’utérus puis le vagin et la vulve. La tête s’engage la
première : c’est l’expulsion
Après l’accouchement, les contractions utérines reprennent et à son tour le placenta est expulsé : c’est la
délivrance.
II- Accouchement par césarienne
Des difficultés éventuelles peuvent se présenter lors de l’accouchement. L’enfant ne peut pas passer par les
voies naturelles, il est nécessaire d’inciser la paroi abdominale et l’utérus pour extraire l’enfant : c’est la
césarienne

III- L’allaitement
Après la naissance, un mécanisme hormonal va déclencher l’élaboration du lait par les glandes mammaires.
Le premier lait appelé colostrum et secrété les 3 premiers jours est adaptés aux besoins du nouveau-né.
Par sa composition, le lait maternel convient parfaitement au tube digestif du bébé : c’est le meilleur aliment.
Pendant les 6 premiers mois, l’allaitement doit être exclusif au sein.
Les bénéfices de l’allaitement maternel sont :
- Assure une croissance normale du bébé

- Augmente la résistance aux maladies du bébé
- Renforce l’affection maternelle
- Prépare le bébé au sevrage progressif
- Prévient le cancer de sein
- Retarde la reprise des règles chez la maman (évite les grossesses rapprochées)
IV- Sensibilisation sur la nécessité du respect du calendrier de vaccination et de
l’allaitement maternel
- Elaboration des affiches, des spots sur le calendrier de vaccination de la naissance jusqu’à
l’âge adulte
- Elaboration des affiches, des spots sur les avantages de l’allaitement maternel
Remarque
 On appelle sage-femme, une femme qui veille sur la grossesse depuis le début jusqu’à après
accouchement.
 L’accoucheuse s’occupe de l’accouchement proprement dit.



LECON 17 TRANSMISSION DE LA VIE CHEZ L’HOMME : LA MAITRISE DE LA
REPRODUCTION
PREREQUIS
CAPACITES CONTENUS
Rechercher les informations sur les pratiques, - Méthodes naturelles
moyens et méthodes pour maitriser la (abstinence, méthode des
reproduction humaine températures, de la glaire
cervicale)
- Méthode artificielles
(préservatifs, pilules
contraceptives, implants,
opérations chirurgicales)
- Maîtrise de la reproduction
Indiquer les avantages des différentes
méthodes contraceptives - Préservation de la santé
maternelle et infantile
- Elaboration d’affiches et images

Participer aux campagnes de sensibilisation publicitaires sur les avantages
pour une maîtrise de la reproduction des méthodes contraceptives
(naturelles et artificielles)
SITUATION PROBLEME
Après la naissance de Honvi, il y a 12ans sa maman n’a plus eu d’autres enfants. Inquiet, Honvi et sa
grande sœur demandent à leur mère les raisons de grossesses qui n’arrivent plus. Elle leur répond
qu’elle est sous contraceptives et qu’elle-même a décidé en accord avec leur papa de ne plus faire des
enfants.
Les enfants sont très étonnés qu’une femme peut décider d’elle-même de ne plus tomber enceinte.
A partir de vos connaissances, aider Honvi à mieux comprendre les méthodes contraceptives

I- La contraception
C’est l’ensemble des méthodes ou pratiques utilisées pour empêcher la fécondation ou la nidation.
Les méthodes contraceptives sont multiples :
1- Méthodes naturelles
 L’abstinence : c’est le fait de se priver des rapports sexuels. C’est la meilleure méthode
contraceptive.
 Méthode des températures : elles sont basses avant l’ovulation et sont un peu élevées après
l’ovulation
 Méthode de la glaire cervicale
 La méthode d’Ogino : éviter les rapports sexuels pendant la période féconde
2- Méthodes artificielles
 Utilisation des préservatifs masculin et féminin

 Utilisation des stérilets : objet plastique placé dans l’utérus pour empêcher la nidation.
 Les ligatures : procéder à des opérations chirurgicales pour attacher les trompes et empêcher la
rencontre des gamètes.
 Utilisation des produits (pilules) pour empêcher l’ovulation.
 Mettre des implants
II- Les avantages des différentes méthodes contraceptives

- Maîtriser la reproduction
- Préserver la santé de la mère et de l’enfant
III- Campagne de sensibilisation pour une maîtrise de la reproduction
Elaboration des affiches et images sur les avantages des méthodes contraceptives



LECON 18 LES RESSEMBLANCES ET DIFFERENCES ENTRE LES ETRES VIVANTS
PREREQUIS
CAPACITES CONTENUS
Rechercher les informations sur les - La biodiversité (écosystème,
ressemblances et les différences entre les êtres espèces, individus)
vivants - Les variations au sein d’une
espèce (forme, taille)
- Les traits ou caractères transmis
par les parents à leurs
descendants (couleur de la
peau, groupes sanguins)
- Reproduction sexuée
- Nombre de chromosomes
Décrire le mécanisme de transmission des (espèce humaine = 23 paires de
caractères héréditaires dans l’espèce humaine chromosomes)
- Les gènes (déterminent
différents caractères)
- Les allèles (représentent
différentes formes d’un
gène/caractères)
SITUATION PROBLEME
Une conversation entre Amadou et son père :
- « papa tu sais que je te ressemble beaucoup » dit Amadou

- « oui mon fils, mais tu as pris le teint de ta grand-mère » dit le père
- « mes camarades disent que j’ai aussi pris la forme du nez de l’oncle Sam »
- « effectivement » dit le père
- « mais l’oncle Sam n’est pas mon père. Comment j’ai pu hériter de sa forme du nez et du
teint de grand-mère ? » dit Amadou
- « je n’en sais rien, va demander à ta mère qui est prof de SVT » réplique le père.
A partir de vos connaissances sur les chromosomes et les gènes, aider Amadou à comprendre comment
se transmet les caractères héréditaires

I- Les ressemblances et les différences etre les êtres vivants
1- La biodiversité des êtres vivants s’apprécie en considérant la diversité des espèces, des
gènes au sein de chaque espèce, ainsi que l’organisation et la répartition des écosystèmes
2- L’écosystème est l’ensemble formé par une association d’êtres vivants (biocénose) et son
environnement biologique, géologique, édaphique, hydrologique, climatique (le biotope)
3- Une espèce est un regroupement de base d’une classification d’un règne regroupant les
individus partageant le plus de caractères communs, les distinguant des autres individus du
même genre. Exemple : espèce humaine (les hommes)
4- L’individu est un spécimen vivant d’une espèce animale ou végétale, issu d’une seule cellule
et menant une existence autonome
II- Variations au sein d’une espèce
Dans une même espèce humaine, on rencontre beaucoup de variations de caractères. Entre les hommes il
existe de milliers de différences (couleur de la peau, couleur des yeux….)
III- Les caractères transmis par les parents

Pendant la reproduction, les parents transmettent des caractères héréditaires aux enfants par
l’intermédiaire des gènes :
- Couleur de la peau
- Groupes sanguins
- Forme du nez, des oreilles…
L’homme produit un spermatozoïde et la femme, un ovule qui contient chacun un programme génétique qui
va diriger le déroulement du développement de l’organisme et son fonctionnement
IV- Mécanisme de transmission des caractères héréditaires chez l’homme

1- Reproduction sexuée
La reproduction sexuée est une reproduction au cours de laquelle il y a intervention des cellules sexuelles
Le début de la reproduction sexuée dans l’espèce humaine est marqué par l’union des gamètes
(spermatozoïde et ovule) pour donner un œuf ou zygote : c’est le seul mode de reproduction chez l’espèce
humaine
Le programme génétique de l’œuf se transmet intégralement à toutes les cellules
2- Nombre de chromosomes
L’espèce humaine possède 23 paires de chromosomes (caryotype) dont 22paires communs à toutes les
cellules (chromosomes homologues) et la 23è paire est spécial pour les cellules sexuelles, différentes chez
l’homme et la femme : on les appelle chromosomes sexuelles (XX chez la femme et XY chez l’homme)

- Le caryotype de la femme est donc (22 x 2) + XX
- Le caryotype de l’homme est donc (22 x 2) + XY
3- Les gènes
L’information génétique est contenue sur les gènes qui sont localisés dans le noyau de la cellule. Ce
sont les gènes qui déterminent les différents caractères d’un individu
Le gène est une unité d’information qui intervient dans la réalisation d’un caractère donné ; il occupe
un emplacement précis sur les chromosomes
4- Les allèles
Les chromosomes homologues portent les mêmes gènes situés aux mêmes endroits mais un gène peut
exister sous des formes différentes qu’on appelle allèles.
Dans une cellule on a deux allèles pour chaque gène, ils peuvent être identiques ou différents
Exemple : HbA dirige la synthèse d’une hémoglobine normale ; HbS dirige la synthèse d’une hémoglobine
anormale. HbA et HbS sont des allèles d’un même gène



LECON 19 LE SUPPORT DES CARACTERES HEREDITAIRES : L’ACIDE
DESOXYRIBONUCLEIQUE (ADN)
PREREQUIS
CAPACITES CONTENUS
- ADN = acide
Déterminer la localisation de l’ADN désoxyribonucléique
- Noyaux des cellules
- Nombre de chromosomes
(23paires de chromosomes
pour l’espèce humaine)
- Les gènes (portions de la
molécule d’ADN)
- Les allèles (différentes formes
d’un même gène)
- Division ou multiplication ou
reproduction conforme des
cellules (exemple : 23paires de
chromosomes dans chaque
cellule)
- Reproduction sexuée à partir
Expliquer le mécanisme de la conservation et des gamètes (contenant un
transmission héréditaires (reproduction exemplaire de chaque type de
conforme des molécules d’ADN) chromosome, exemple : 23
chromosomes dans un
spermatozoïde ou dans un
ovule dans l’espèce humaine)
- Reconstitution du nombre de
chromosomes dans les cellules
et de tous les caractères
héréditaires au cours de la
fusion entre le spermatozoïde
et l’ovule (fécondation)
- Evolution dans le temps et dans

Indiquer les conséquences des modifications de l’espace des êtres vivants
l’ADN - Apparition de
mutation/variation
- Apparition de maladies
héréditaires transmises aux
descendants (la drépanocytose)

SITUATION PROBLEME
Hanou est entrain de suivre un documentaire sur la transmission des caractères héréditaires dans
lequel le présentateur dit que c’est l’ADN qui est à la base de toute hérédité.
Aidez Hanou, à partir de vos connaissances à comprendre cette notion d’ADN
I- Détermination de la localisation de l’ADN

1- Définition
L’ADN est l’acide désoxyribonucléique
2- Localisation
Pour localiser l’ADN dans une cellule, on utilise deux techniques de coloration : la technique de Feulgen et
la technique de Brachet.
Elle permet de localiser l’ADN seul dans la cellule plus précisément dans le noyau
3- Composition chimique des acides nucléiques.

 Thymine (T) et Cytosine (C)
Les constituants chimiques d’une molécule d’ADN
sont :
- L’acide phosphorique (H3PO4).
- Le désoxyribose qui est un sucre (C5H10O4).
- Les bases azotées qui sont de deux types :
 Adénine (A) et Guanine (G).

Les gènes sont formés par des séquences des molécules d’ADN
II- Mécanisme de la conservation et de la transmission des caractères

héréditaires
1- Reproduction conforme
La division cellulaire ou mitose est un phénomène indispensable au développement
(augmentation du nombre de cellules) et à l’entretien (renouvellement des cellules) d’un
organisme
Chaque chromosome est double, formé de deux copies génétiquement identiques : les
chromosomes fils réunis en un endroit appelé centromère
Les deux lots de chromosomes se déplacent vers les pôles opposés de la cellule. On
trouve dans chacun d’eux 46chromosomes
A la fin de la mitose, dans le noyau de chaque cellule fille, les chromosomes sont simples.
Lorsque ces cellules se diviseront à leur tour, les chromosomes seront dédoublés : c’est
la duplication
2- Reproduction sexuée à partir des gamètes
Chaque gamète (spermatozoïde ou ovule) contient 23 chromosomes. Pendant la fécondation, il y

a formation de l’œuf donc mise en commun des chromosomes de chaque cellule sexuelle. L’œuf
ou zygote contient 23paires de chromosomes.
Dans les organes reproducteurs, testicules et ovaires, les cellules à l’origine des gamètes ont le
même caryotype que toutes les autres cellules (46 chromosomes). Ces cellules subissent ensuite
la méiose (ensemble de deux divisions successives) :
Au cours de la première division, les chromosomes homologues se séparent en deux, ce qui

conduit à la formation de cellule à 23 chromosomes
III- Conséquences des modifications de l’ADN

- Evolution dans le temps et dans l’espace des êtres vivants
- Apparition de mutation ou variation
- Apparition des maladies héréditaires transmises aux descendants (drépanocytose,
albinisme, hémophilie)
SOMADO KOUAMI LYCEE DE ZOWLA 90891568 Page 82

COMPETENCE TERMINALE 5 : mobiliser des ressources en biologie pour comprendre les
phénomènes de la reproduction et résoudre des problèmes associés


LECON 20 LES MALADIES HEREDITAIRES
PREREQUIS
CAPACITES CONTENUS
- Albinisme (peau et téguments
non pigmentés en noir par
défaut de synthèse de
mélanine)
- Hémophilie (défaut de
Rechercher les informations sur les maladies coagulation du sang
héréditaires - Drépanocytose (présence dans
le sang de globules rouges en
forme de croissant ou faucille)
- Type d’hémoglobine (après
électrophorèse) « HbA »,
« HbS », « HbC »
- Douleurs dans les articulations
dans les conditions de mauvaise
oxygénation
Décrire les symptômes de la drépanocytose - Fatigue générale
- Maux de tête fréquents
Comparer les symptômes de la drépanocytose à
ceux du paludisme
- Information sur le test de

l’hémoglobine
(électrophorèse) :
Participer aux sensibilisations de prévention sur - « HbA » normale
la drépanocytose - « HbS » anormale
- « HbC » anormale
Conseils aux futurs parents sur les risques de
mariages entre parents porteurs de
l’hémoglobine « HbS » et ou « HbC »

SITUATION PROBLEME
Kossi est un albinos en classe de 3è au Lycée Zowla. Ces camarades se moquent souvent
de lui qu’il est un petit diable. Pire encore, ils argument que son papa et sa maman ne sont
pas albinos donc Kossi est surement l’incarnation du diable.
En classe, pendant le cours de SVT, Kossi demande au professeur, si effectivement
l’albinisme est un aspect du diable.
Le professeur très étonné affirme que c’est faux et explique à toute la classe comment hérite-
t-on de l’albinisme des parents.
I- Les maladies héréditaires

1- Définition
Une maladie héréditaire est une maladie qui passe génétiquement des parents aux enfants.
2- Albinisme
C’est une maladie héréditaire caractérisée par peu ou pas de production de la mélanine.
La peau, les cheveux et les yeux sont touchés
3- Hémophilie
Elle est une maladie héréditaire caractérisée par un défaut de la coagulation du sang (le sang ne
se coagule pas normalement)
Les gènes anormaux sont transmis par la mère
4- Drépanocytose
a) Définition
La drépanocytose est une maladie héréditaire liée à une anomalie de l’hémoglobine des globules
rouges du sang. Il y a présence dans le sang des hématies en forme de croissant ou faucille.
b) Type d’hémoglobine
Après électrophorèse, on distingue :
- Hémoglobine de type HbA (normale)

- Hémoglobine de type HbS (anormale)
- Hémoglobine de type HbC (anormale)
c) Les symptômes de la drépanocytose

- Douleurs dans les articulations dans les conditions de mauvaise oxygénation
- Fatigue générale
- Maux de tête fréquents

d) Sensibilisation de prévention sur la drépanocytose
- Information sur le test de l’hémoglobine (électrophorèse)
- Conseil aux futurs parents sur les risques de mariages entre parents porteurs de
l’hémoglobine HbS et HbC


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Conçu par SOMADO Kouami

Tel : (+22890891568) Email : somado1968@gmail.com

FICHE 1 NOM : SOMADO CLASSE : TROISIEME ANNEE SCOLAIRE : 2021-2022

THEME 1 GEODYNAMIQUE ET GEOLOGIE DU TOGO

SOMADO KOUAMI LYCEE ZOWLA 90891568 Page 2

I- Les différentes formations géologiques du Togo

Il existe 4 principales formations géologiques du Togo. Du Nord au Sud on a :

2. Le bassin des Volta

 Le super groupe infra-tillitique ou super groupe de Dapaong-Bombouaka caractérisé par les

3. La chaîne des Dahomeyides

SOMADO KOUAMI LYCEE ZOWLA 90891568 Page 3

- Le groupe de Tabligbo ; qui comprend 3formations (formation détritique, formation carbonatée

SOMADO KOUAMI LYCEE ZOWLA 90891568 Page 4

FICHE 2 NOM : SOMADO CLASSE : TROISIEME ANNEE SCOLAIRE : 2021-2022

THEME 1 GEODYNAMIQUE ET GEOLOGIE DU TOGO

SOMADO KOUAMI LYCEE ZOWLA 90891568 Page 5

A partir de vos connaissances aidez Honvi à mieux comprendre.

I- LES RESSOURCES MINIERES DU TOGO

1. Tableau montrant certains minerais et leur localisation

2. Ressources en cours d’exploitation

Le calcaire de Tabligbo, le phosphate de Hahotoe et Kpogamé, le fer de Bandjéli et le marbre de Pagala.

II- Utilités des roches et ressources minières du Togo

SOMADO KOUAMI LYCEE ZOWLA 90891568 Page 6

III- Gestion durable des ressources naturelles non renouvelables

SOMADO KOUAMI LYCEE ZOWLA 90891568 Page 7

FICHE 3 NOM : SOMADO CLASSE : TROISIEME ANNEE SCOLAIRE : 2021-2022

THEME 2 LES ETRES VIVANTS ET LEUR ENVIRONNEMENT

SOMADO KOUAMI LYCEE ZOWLA 90891568 Page 8

A partir de vos connaissances, aidez votre camarade à mieux comprendre en lui

I- Les différents types de polluants

1- Les polluants solides

2- Les polluants liquides

3- Les polluants gazeux

II- Origine des polluants de l’eau

L’eau de la nature est polluée par deux principales sources de pollution :

- Pollution d’origine humaine

La consommation d’une eau polluée par les hommes provoque :

Les hommes doivent adopter certains comportements :

SOMADO KOUAMI LYCEE ZOWLA 90891568 Page 10

THEME 2 LES ETRES VIVANTS ET LEUR ENVIRONNEMENT

SOMADO KOUAMI LYCEE ZOWLA 90891568 Page 11

Le médecin affirme que cela est dû à la prise de la drogue.

Sensibilisation sur les méfaits de la drogue

I- Organisation générale du système nerveux

1. Les centres nerveux ou l’axe cérébro-spinal

ENCEPHALE DE L’HOMME LES NERFS

SOMADO KOUAMI LYCEE ZOWLA 90891568 Page 13

c. Comparaison de la structure de la moelle épinière et de l’encéphale

d. Les membranes de l’axe cérébro-spinal : les méninges

Les nerfs forment le système nerveux périphérique

SOMADO KOUAMI LYCEE ZOWLA 90891568 Page 14

1. Les propriétés des nerfs

III- ETUDE EXPERIMENTALE DES REFLEXES

Ce sont des actes ayant pour centre nerveux le cerveau.

Exemples : écrire, parler, couper un arbre

Exemples : la natation, l’apprentissage d’écriture, la couture…

PAVLOV donne à son chien de la viande précédée d’une sonnerie (métronome).

c) Les caractéristiques d’un mouvement conditionné

 Ils disparaissent avec la cessation de la répétition.

Les mouvements conditionnés permettent de :

2- Les actes involontaires

- fermer les yeux à l’approche d’un objet

- retirer brusquement la main au contact d’un objet chaud ou froid