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Questions préliminaires
D’où le résultat.
Ainsi,
et
( M − λ1 In )2 = Qdiag(0 Mm (C) , ( λ 2 − λ1 )2 Imλ2 , ..., (λ p − λ1 )2 Imλ p ) Q−1 .
λ1
En particulier,
Cn =
M
ker ( M − λIn ) .
λ∈SpC ( M)
n n
2. (a) Notons u = ∑ uk ek et v = ∑ vk ek . On a
k =1 k =1
n n
< u, v >= ∑ ∑ uk vl < ek , el >=t UMV,
k =1 l =1
3. (a) D’après le théorème spectral, la matrice S est diagonalisable dans Mn (R). On consi-
dère alors λ une valeur propre de S et U ∈ Rn \ {0} un vecteur propre associé. On a
alors
λt UU =t USU = 0 et t UU , 0.
Concours Mathématiques et Physique Corrigé de l’épreuve de Mathématiques II Page 3 sur 8
Donc, λ = 0.
(b) La matrice S est diagonalisable dans Mn (R) et SpR (S) = {0}, donc S = 0.
A-Exemple
1. On a A2 = − I2 . Ainsi,
2. Soit t ∈ R. On a
+∞
(tA)2k +∞ (tA)2k+1 +∞
(−1)k t2k +∞
(−1)k t2k+1 cos t − sin t
etA = ∑ (2k)! ∑ (2k + 1)! ∑ (2k)! 2 ∑ (2k + 1)!
+ = ( ) I + ( ) A =
k =0 k =0 k =0 k =0 sin t cos t
x
3. Soit ϕ une solution de ( E). Il existe alors X0 = ∈ C2 tel que :
y
x cos t − y sin t
∀t ∈ R, ϕ(t) = etA X0 = .
x sin t + ycost
Par suite, pour tout t ∈ R, k ϕ(t)k∞ ≤ | x | + |y|. La fonction ϕ est alors bornée sur R.
B-Généralisation
1. (a) On a
N
tk Ak
etA V = ( lim
N 7→+∞
∑ k! )V.
k =0
Comme l’application Mn (C) → Cn ; M 7→ MV est continue car elle est linéaire sur un
espace de dimension finie, alors
N N k k
tk Ak t A
( lim ∑ )V = lim (( ∑ )V ).
N 7→+∞
k =0
k! N 7→+∞
k =0
k!
Par suite,
N N k k N k k
tk Ak t λ t λ
etA V = lim ( ∑ V ) = lim ( ∑ V ) = ( lim ∑ )V = etλ V.
N 7→+∞
k =0
k! N 7→+∞
k =0
k! N 7→+∞
k =0
k!
Concours Mathématiques et Physique Corrigé de l’épreuve de Mathématiques II Page 4 sur 8
X = α1 V1 + ... + αn Vn ,
On déduit que
ϕ = α1 ϕ1 + ... + αn ϕn .
D’où le résultat.
Ainsi,
n
∀t ∈ R, k ϕ(t)k ≤ ∑ |αk |kVk k.
k =1
La solution ϕ est alors bornée sur R.
Par hypothèse, la fonction ϕ est bornée sur R. Comme k ϕ(t)k = etRe(λ) kV0 k, alors
Re(λ) = 0.
ii. Par hypothèse, la solution de ( E), ϕ(t) = etA w est bornée sur R. Si v , 0 alors
Ainsi,
∀λ ∈ SpC ( A), ker( A − λIn ) = ker( A − λIn )2 .
D’après la question 1-d de la partie préliminaire, la matrice A est alors diagona-
lisable dans Mn (C).
C-Application
1. On a
N
Ak
t A
e =t ( lim
N 7→+∞
∑ k! ).
k =0
2. Soit s ∈ R. On a :
t
kesA U k2 =t U esA esA U.
Comme sA ∈ ASn (R) alors esA ∈ On (R). Ainsi,
kesA U k2 =t UU = kU k2 .
3. D’après la question précédente, si A ∈ ASn (R) alors les solutions de ( E) sont bornées sur
R. Par suite, d’après la partie précédente, A est diagonalisable dans Mn (C) et SpC ( A) ⊂
{ia, a ∈ R}.
Partie II : Cas où les valeurs propres de A sont de parties réelles strictement néga-
tives
2. (a) On a
∀i ∈ ~1, r, ∀k ≥ mi , ( A − λi In )k Ui = 0.
Concours Mathématiques et Physique Corrigé de l’épreuve de Mathématiques II Page 6 sur 8
Ainsi,
m i −1 k +∞ m i −1 k
t tk t
e t( A−λi In )
Ui = ∑ k!
( A − λi In ) Ui + k
∑ k!
( A − λi In ) Ui = ∑ ( A − λi In )k Ui .
k
k!
k =0 k = mi k =0
(b) Pour t ∈ R, on a :
m i −1 k
t
tA
e Ui = e t( A−λi In )+tλi In
Ui = e tλi
∑ k!
( A − λi In )k Ui .
k =0
∀ X ∈ Cn , k( A − λi In )k X k ≤ Ci,k k X k.
(d) • Soit t ∈ R. On a
m i −1 k m i −1
t |t|k
ketA Ui k = ketλi ∑ k!
( A − λi In )k Ui k ≤ etRe(λi ) ∑ k!
k( A − λi In )k Ui k.
k =0 k =0
(e) Comme Re(λi ) < 0 pour tout i ∈ ~1, r, alors lim (1 + |t|)n−1 etRe(λi ) = 0.
t7→+∞
On déduit alors que
∀U ∈ Cn , lim ketA U k = 0.
t7→+∞
3. (a) La fonction t 7→ (1 + |t|)n−1 etRe(λ) eta est continue sur R+ et tend vers 0 lorsque t tend
vers +∞. Donc elle est bornée sur R+ .
Concours Mathématiques et Physique Corrigé de l’épreuve de Mathématiques II Page 7 sur 8
(b) D’après la question précédente, il existe une constante C1 > 0 telle que
r r
∀t ≥ 0, (1 + |t|)n−1 ( ∑ etRe(λi ) ) = (1 + |t|)n−1 ( ∑ etRe(λi ) )eta e−ta ≤ C1 e−at .
i =1 i =1
Par suite,
0
∀U ∈ Cn , ∀t ∈ R+ , ketA U k ≤ C e−at ,
0
avec C = CC1 .
1. Soit (U, V ) ∈ Rn × Rn . Soit a > 0 vérifiant Re(λ) < − a pour tout λ ∈ SpC ( A). D’après la
partie précédente, on a
3. • Première méthode
Comme Φ est bilinéaire et IdRn : U 7→ U est différentiable alors q est différentiable et
on a : ∀U ∈ Rn , ∀ H ∈ Rn ,
• Deuxième méthode
Soit ψ : Rn → Rn × Rn , U 7→ (U, U ). Comme q = Φ ◦ ψ, Φ et ψ sont différentiables alors
q est aussi différentiable et on a : ∀U ∈ Rn , ∀ H ∈ Rn ,
• Troisième méthode
Soit (U, H ) ∈ Rn × Rn . On a :
Φ( H, H ) = o (k H k) .
H 7 →0
4. Pour tout t ∈ R, f (t) =< etA U, etA U >. Comme la fonction t 7→ etA U est dérivable sur R et
sa dérivée est la fonction t 7→ AetA U alors f est dérivable sur R et on a :
∀t ∈ R, f 0 (t) =< AetA U, etA U > + < etA U, AetA U >= 2 < AetA U, etA U > .
5. On sait que 0 ≤ f (t) ≤ Ce−2ta avec C > 0 et a > 0. Par suite, lim f (t) = 0. On déduit alors
t7→+∞
que : Z +∞
2Φ(U, AU ) = f 0 (t)dt = − f (0) = −kU k2 .
0
Φ(U, AU ) =t UBAU.
∀U ∈ Rn ,t U ( BA +t AB + In )U = 0.