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x−y
M. ≤ kM kop .
kx − yk
1
Signalons que pour tout k ∈ J1, nK, a2k ≤ a2 .
Il existe y ∈ S n−1 tel que kM kop = kM yk.
Écrivons y = y1 .v1 + . . . + yn .vn la décomposition de y dans la base orthonormée (v1 , . . . , vn ).
Alors M y = y1 a1 v1 + . . . + yn an vn donc, par le théorème de Pythagore on a :
kM yk2 = a21 y12 + . . . + a2n yn2 ≤ a2 × kyk2 = a2
√
puis, par croissance de la fonction · et positivité de la norme, kM yk ≤ |a| soit kM kop ≤ |a|
• Conclusion : par double inégalité, kM kop = |a| .
car (ei , ej ) ∈ (S n−1 )2 . kM kop étant indépendant de i et de j , on obtient bien l'inégalité souhaitée :
6) • Déjà, t M M est une matrice symétrique réelle et ses valeurs propres sont positives ou nulles.
En eet, si a ∈ R est une valeur propre de t M M , alors il existe v ∈ Rn non nul tel que t M M v = a.v
kM vk2
ce qui donne par produit à gauche par t v : kM vk2 = a × kvk2 puis a = ∈ R+ .
kvk2
Ensuite, il existe y ∈ S n−1 tel que kM kop = kM yk. Puis on a :
t t
kM yk2 = y MMy
= hy, t M M yi
≤ kyk × kt M M kop
= kt M M kop
Par ailleurs, t M M étant diagonalisable, la trace de t M M est la somme de ses valeurs propres
comptées avec leur ordre de multiplicité ; et ces valeurs propres étant dans R+ , on a :
n X
n
kM k2op ≤ b ≤ Tr(t M M ) =
X
2
Mi,j .
i=1 j=1
Conclusion : par croissance de la racine carrée et positivité de kM kop , on obtient l'inégalité souhaitée.
2
• Condition nécessaire. Supposons l'égalité dans l'inégalité précédemment démontrée.
Alors, en reprenant les notations précédentes, b = Tr(t M M ) ce qui montre que t M M admet 0 comme
valeur propre d'ordre de multiplicité au moins n − 1. Donc rg(t M M ) ≤ 1.
Or Ker(M ) ⊂ Ker(t M M ) et si v ∈ Ker(t M M ), alors kM xk2 = t xt M M x = 0 donc M x = 0 donc
x ∈ Ker(M ).
L'égalité des noyaux fournit alors l'égalité des rangs : rg(M ) = rg(t M M ).
Donc rg(M ) ≤ 1 .
• Condition susante : Supposons que rg(M ) ≤ 1.
Alors, d'après ce qui précède, rg(t M M ) ≤ 1 donc 0 est au moins n − 1 fois valeurs propre de t M M
et on peut noter b ≥ 0 la dernière valeur propre de t M M . Notons que Tr(t M M ) = b.
Or il existe y ∈ S n−1 un vecteur propre de t M M associé à la valeur propre b, puis l'égalité :
t
M M y = b.y
fournit
»
kM yk2 = b par multiplication à gauche par t y . La dénition de kM kop fournit alors b ≤ kM k2op
donc Tr(t M M ) ≤ kM kop , ce qui donne
Ã
n X
X n
2 ≤ kM k ,
Mi,j op
i=1 j=1
d'où l'égalité des deux membres car l'autre inégalité est toujours vériée.
• Suite à la lecture d'un autre corrigé, voici une solution plus naturelle...
Soit x ∈ S n−1 . !2
n n
Alors kM xk =
X X
2
Mi,j xj
i=1 j=1
D'après l'inégalité de Cauchy-Schwarz, pour tout i ∈ J1, nK, :
n
!2 n
! n
! n
X X X X
2
Mi,j xj ≤ Mi,j × x2j = 2
Mi,j
j=1 j=1 j=1 j=1
n X
n
Donc, par somme, kM xk2 ≤
X
2
Mi,j
i=1 j=1
Par croissance de la racine carrée et positivité de la norme :
Ã
n X
X n
kM xk ≤ 2
Mi,j
i=1 j=1
3
• Condition susante. Supposons rg(M ) ≤ 1.
Si rg(M ) = 0, alors M = 0 donc kM kop = 0 =
X
2
Mi,j
1≤i,j≤n
Si rg(M ) = 1, alors le sev de Rn engendré par les lignes de M est de dimension 1 et il existe un
vecteur unitaire v ∈ S n−1 et une liste deÃréels (α1 , ..., αn )Ãtel que ∀i ∈ J1, nK, li (M ) = αi .v
n n
Alors αi2 .
X X X X
2 =
Mi,j αi2 vj2 = αi2 × kvk =
1≤i,j≤n 1≤i,j≤n i=1 i=1
Par ailleurs, un calcul facile donne M v = t (α1 , ..., αn ) donc
Ã
X n
X
2 =
Mi,j αi2 = kM vk ≤ kM kop
1≤i,j≤n i=1
d'où l'égalité des deux membres car l'autre inégalité est toujours vériée.
7) • L'inégalité est immédiate par conséquence de la question précédente.
• Soit An l'ensemble des matrices de Σn telles que kM kop = n. Si M ∈ An , alors
Ã
n X
X n
n = kM kop ≤ 2 ≤ n,
Mi,j
i=1 j=1
Ã
n X
n
donc kM kop = 2 = n, d'où on tire rg(M ) ≤ 1.
X
Mi,j
i=1 j=1
Or M 6= 0 car k0kop = 0 et n 6= 0. Donc rg(M ) = 1.
n X
n
De plus, ) = 0 et chacun des termes de cette somme nulle est un réel positif ou nul.
X
2
(1 − Mi,j
i=1 j=1
+∞ +∞
t2n t2n
8) Soit t ∈ R. D'après le cours, on a ch t = et et /2 = .
X 2 X
n=0
(2n) ! n=0
2n × n !
(2n) !
Soit n ≥ 1. Pour tout k ∈ Jn + 1, 2nK on a 0 < 2 ≤ k, donc par produit il vient : 0 < 2n ≤ .
n!
t2n t2n t2n
Or ≥ 0 donc ≤ et, les séries étant convergentes :
2n × (2n) ! (2n) ! 2n × n !
+∞ +∞
X t2n X t2n
≤ .
n=1
(2n) ! n=1 2n × n !
+∞ +∞
t2n t2n
Enn, les deux termes de ces séries pour n = 0 sont égaux (à 1) donc ce qui
X X
≤
n=0
(2n) ! n=0
2n n !
4
La fonction exp étant convexe (de dérivée seconde positive) sur l'intervalle R, intervalle contenant les deux
points
Å t et −t, une inégalité
ã de convexité donne :
1+x 1−x 1+x 1−x
exp t+ (−t) ≤ exp(t) + exp(−t)
2 2 2 2
1+x 1−x
et cette inégalité se réécrit ainsi après simplication : exp(tx) ≤ exp(t) + exp(−t) .
2 2
1 + X t 1 − X −t
10) • Soit t ∈ R. Posons Y la variable aléatoire Y = e + e − exp(tX)
2 2
Par hypothèse, X est à valeurs dans [−1, 1] donc Y est une variable aléatoire positive.
Par positivité et linéarité de l'espérance, et sachant que E(X) = 0, on obtient : ch(t)−E(exp(tX)) ≥ 0
Ayant également ch(t) ≤ et , on obtient E(etX ) ≤ et pour tout t ∈ R ce qui montre que X est
2 2
/2 /2
1-sous-gaussienne.
1
• Supposons maintenant que X est bornée par α, et posons Y = X . Alors Y est centrée (linéarité
α
de l'espérance) et bornée par 1.
Soit t ∈ R. Alors α × t ∈ R et d'après ce qui précède, E(eαtY ) ≤ exp((αt)2 /2),
inégalité qui se réécrit E(etX ) ≤ eα t /2 et fournit le caractère α-sous-gaussien de X .
2 2
11) Soit t ∈ R.
L'indépendance mutuelle des variables aléatoires X1 , . . . , Xn implique l'indépendance mutuelle des vari-
ables aléatoires etµ1 X1 , . . . , etµn Xn . Ainsi, :
n
!! n
! n
X Y Y
E exp t µi Xi =E exp(tµi Xi ) = E(exp(tµi Xi )).
i=1 i=1 i=1
Or, pour tout i ∈ J1, nK on a 0 ≤ E(exp(tµi Xi )) ≤ exp(t2 µ2i α2 /2). Donc par produit :
n
!! n n
!
X Y X
E exp t µi Xi ≤ exp(t2 µ2i α2 /2) = exp t2 µ2i α2 = exp(α2 t2 /2),
i=1 i=1 i=1
n
ce qui achève de démontrer que µi Xi est α-sous-gaussienne.
X
i=1
5
13) • Supposons que X est d'espérance nie.
Alors, l'inégalité 0 ≤ bXc ≤ X assure que bXc est aussi d'espérance nie, et à valeurs dans N.
D'après le résultat admis, la série de terme général P (bXc ≥ k) converge, et est de somme E(bXc).
Or, pour tout entier naturel k et par conséquence de la dénition de la partie entière, l'événement
{bXc ≥ k} est exactement l'événément {X ≥ k}.
Donc P (X ≥ k) = P (bXc ≥ k) ce qui assure la convergence de la série de terme général P (X ≥ k)
+∞
et donne également P (X ≥ k) = E(bXc).
X
k=1
L'inégalité bXc ≤ X ≤ bXc + 1, et la croissance et la linéarité de l'espérance fournissent alors
l'inégalité souhaitée (en notant que E(1) = 1...) :
+∞
X +∞
X
P (X ≥ k) ≤ E(X) ≤ 1 + P (X ≥ k) .
k=1 k=1
en posant η = α−2 β −2 .
Å Å 2 2ã ã
β X
• Lorsque k = 1, l'inégalité est évidente car elle s'écrit P exp ≥ k ≤ 2.
2
• En supposant 0 < αβ < 1, on a alors 1 < (αβ)−2 = η par stricte décroissance de u 7→ u−2 sur R∗+ ce
1
qui assure la convergence de la série de terme général η . L'inégalité :
k
Å Å 2 2ã ã
β X 2
0 ≤ P exp ≥k ≤ η
2 k
Å Å 2 2ã ã
β X
assure alors la convergence de la série de terme général P exp ≥k .
Å 2 2ã 2
β X
D'après la question précédente, exp est donc d'espérance nie et :
2
Å Å 2 2 ãã +∞ Å Å 2 2ã ã
β X X β X
E exp ≤ 1+ P exp ≥k
2 2
k=1
+∞
X 2
≤ 1+
kη
k=1
= 1 + 2ζ(η) .
15) Raisonnons par l'absurde et supposons qu'on ne puisse pas trouver de recouvrement ni. Construisons
alors par récurrence une suite (an ) à valeurs dans K de la manière suivante :
• initialisation : puisque K 6= ∅, on peut choisir a0 ∈ K
6
n
• supposons avoir construit a0 , . . . , an . Puisque K 6⊂ Bak ,ε/2 , on peut choisir :
[
k=0
n
!
[
an+1 ∈ K\ Bak ,ε/2 .
k=0
Puis par compacité de K , on peut trouver une extraction ϕ telle que la suite aϕ(n) tende vers une limite
a ∈ K . En particulier, il existe un entier N ∈ N tel que :
ε
∀n ≥ N, ka − aϕ(n) k ≤ .
4
Remarquons alors que par l'inégalité triangulaire on a kaϕ(N +1) −aϕ(N ) k ≤ ε/2, d'où aϕ(N +1) ∈ Baϕ(N ) ,ε/2 .
Or puisque ϕ(N + 1) > ϕ(N ), par construction on a aϕ(N +1) ∈/ Baϕ(N ) ,ε/2 , d'où contradiction.
16) On se donne un ensemble A du même type que dans la question précédente. Puisque Λ ⊂ K , on peut
construire une application θ : Λ → A, qui à x ∈ Λ associe un a ∈ A tel que x ∈ Ba,ε/2 . Montrons que θ
est injective, et pour cela donnons-nous x 6= y dans Λ. Si on avait θ(x) = θ(y) = a, alors par l'inégalité
triangulaire on aurait :
kx − yk ≤ kx − ak + ka − yk ≤ ε,
ce qui est absurde. Ainsi, θ est bien injective. Ensuite, on peut par exemple remarquer que :
[
Λ = θ−1 (A) = θ−1 ({a}).
a∈A
Or par injectivité de θ, chaque image réciproque θ−1 ({a}) est soit vide, soit égale à un singleton. Dans
tous les cas elle est nie. Donc comme union nie d'ensembles nis, Λ est nie ; son cardinal vérie :
a∈A a∈A
a∈Λ
[
b ∈ K\ Ba,ε ⊃ K\Λ.
a∈Λ
L'ensemble Λ
e = Λ ∪ {b} serait de cardinal strictement supérieur à Card(Λ), et vérierait :
e 2 , x 6= y ⇒ kx − yk > ε.
∀(x, y) ∈ Λ
a∈Λ
17) Soit a ∈ Λ, et montrons que Ba,ε/2 ⊂ B0,1+ε/2 . Pour cela, donnons-nous x ∈ Ba,ε/2 . Par l'inégalité
triangulaire on a :
ε
kxk ≤ kx − ak + kak ≤ + 1,
2
car a ∈ S n−1 . Par ailleurs, donnons-nous a 6= b dans Λ et supposons qu'il existe un x ∈ Ba,ε/2 ∩ Bb,ε/2 .
Alors par l'inégalité triangulaire on aurait :
kb − ak ≤ kb − xk + kx − ak ≤ ε,
ce qui est absurde. Donc les Ba,ε/2 sont deux à deux disjointes pour a ∈ Λ. Puisque Λ est ni, on peut
écrire : !
[ X
µ B0,1+ε/2 ≥ µ Ba,ε/2 = µ Ba,ε/2 .
a∈Λ a∈Λ
ε n ε n 2+ε n
Å ã
On en déduit : 1 + ≥ × Card(Λ), soit encore : Card(Λ) ≤ .
2 2 ε
7
1
18) Dans cette question, on xe ε = . Rappelons ensuite que S n−1 est compact (cf. question A-1)). Il est
2
bien sûr non vide, puisqu'il contient par exemple e1 = t (1, 0, . . . , 0). On invoque ensuite les diérentes
questions de cette partie les unes après les autres :
• la question 15) montre qu'il existe un ensemble ni A ⊂ S n−1 tel que : S n−1 ⊂ Ba,ε/2 .
[
a∈A
• puis on considère l'ensemble :
La question 16) montre qu'un tel ensemble Λ est nécessairement ni, si bien que la dénition de X est
légitime. De plus Λ = {e1 } convient, donc l'ensemble X est non vide. Enn, la question 16) montre
qu'il est majoré, donc il admet un plus grand élément. Λn associé est alors de cardinal maximal, et
une nouvelle invocation de la question 16) montre que :
[
S n−1 ⊂ Ba,ε .
a∈Λn
Å ãn
2+ε
• la question 17) montre alors que : Card(Λ) ≤ = 5n .
ε
n n
19) Soit i ∈ J1, nK, et remarquons que : yi = Mi,j xj , avec
(n)
x2j = 1.
X X
j=1 j=1
√
Puis en utilisant l'inégalité de Markov il vient : P (kyk ≥ r n) ≤ (5e−γr )n .
2
20) Il existe t ∈ S n−1 tel que : kM (n) tk = kM (n) kop , puis il existe a ∈ Λn tel que : t ∈ Ba,1/2 . Par la question
A-2) il vient alors :
1
kM (n) kop ≤ kM (n) t − M (n) ak + kM (n) (a)k ≤ kM (n) kop + kM (n) (a)k,
2
1
soit encore : kM (n) (a)k ≥ kM (n) kop .
2
√
Maintenant, soit r > 0, et supposons que kM (n) kop ≥ 2r n. Alors on obtient immédiatement :
√
kM (n) (a)k ≥ r n .
8
En écrivant : √ [ ¶ √ ©
{kM (n) kop ≥ 2r n} ⊂ kM (n) (a)k ≥ r n ,
a∈Λn