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5 Dynamique des corps ponctuels

5.1 Problèmes de khôlle


5.1.1 Correction – Ressort vertical
1. Le système étudié est {masse ponctuelle M }, on est dans un référentiel galiléen et le bilan des forces
se résume à :
– le poids #”
p = mg #”
ux ;
#”
– la force de frottement f fr = −λ #”v = −λẋ #”
ux ;
#”
– la force de rappel élastique : f el = −k (` − `0 ) vecu = −k(x − `0 ) #”
u x.
Le principe fondamental de la dynamique s’écrit alors, en projection sur l’axe Ox :

mẍ = mg − k(x − `0 ) − λẋ

À l’équilibre, ẋ = 0 et il vient alors :

mg
xeq = `0 +
k

2. Cette question a été traitée précédemment, la forme canonique est alors :

λ k k`0
ẍ + ẋ + x = g +
m m m

On en déduit : s
k
ω0 =
m
ainsi que :

ω0 λ mk
= ⇐⇒ Q =
Q m λ
3. On reconnaît une équation différentielle du second ordre à coefficients constants,
 de polynôme
caractéristique r + Q r + ω0 = 0 et donc de discriminant : ∆ = ω0 Q2 − 4 .
2 ω0 2 2 1

Les oscillations apparaissent si les solutions du polynôme caractéristique sont complexes conjuguées,
soit Q12 − 4 < 0. On en déduit :
1
Q>
2
5. Dynamique des corps ponctuels 5.1. Problèmes de khôlle

q
4. On note β = 4 − Q12 , les racines complexes conjuguées sont alors : r± = − 2Q
ω0
± jω0 β et la solution
homogène est donc :
ω0
 
sh = exp − t (A cos (ω0 βt) + B sin (ω0 βt))
2Q
La solution particulière est sp = `0 + mgk = xeq .
Les conditions initiales donnent alors : x(t = 0) = xeq = xeq + (A + 0) dont on déduit A = 0.
Ainsi que ẋ(t = 0)= v0 Résoudre
 l’équation différentielle
 pour x(t = 0) = xeq et ẋ(t = 0) = v0 .
Avec ẋ = − 2Q exp − 2Q t B sin (ω0 βt) + exp − 2Q t ω0 β cos (ω0 βt), il vient : v0 = ω0 βB dont on
ω0 ω0 ω0

tire :
v0
x(t) = xeq + sin (ω0 βt)
ω0 β

5.1.2 Correction – Angry Bird


1. Le schéma demandé est le suivant :
z

x
O
#” α
RN
#”
#” T
mg

#”
2. L’expression de la réaction du ressort est : T = −k(` − `0 )u#”s où u#”s = −u# ”x et ` = −x. On en déduit

#”
T = −k(x + `0 )u# ”x

3. La projection du poids sur l’axe Ox est −mg sin α et celle du PFD donne sur l’axe Ox : mẍ =
−mg sin α − k(x + `0 ) soit sous forme canonique

k k
ẍ + x = −g sin α − `0
m m

4. A l’équilibre, l’accélération est nulle et l’équation différentielle devient :0 + k


m xeq = −g sin α − k
m `0
d’où
mg sin α
xeq = − − `0
k
5. La résolution de l’équation différentielle du mouvement de M se fait en deux temps : recherche
d’un solution particulière, puis recherche d’une solution homogène.
La solution particulière est Sp = xeq et la solution homogène est S( h (t) = A cos (ω0 t) + B sin (ω0 t).
x(t = 0) = a
Les conditions initiales s’utilisent sur la solution complète et sont .
ẋ(t = 0) = 0
(
xeq + A = xeq − a
On en déduit et donc
Bω0 = 0

x(t) = xeq − a cos (ω0 t)

6. L’oiseau est libéré lorsque x(t) = −`0 , soit x(teject ) = xeq − a cos (ω0 teject ) = −`0 et en utilisant

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5. Dynamique des corps ponctuels 5.1. Problèmes de khôlle

mg
l’expression de xeq : −`0 = −`0 − k sin α − a cos(ω0 teject ) d’où

mg
cos(ω0 teject ) = − sin α
ak

7. La vitesse s’exprime selon : v(t) = ẋ(t) = aω0 sin(ω0 t) = aω0 1 − cos2 (ω0 t) d’où
p

s 2
mg

vinit = v(teject ) = aω0 1 − sin α
ak

5.1.3 Correction – Pendule oscillant


1. Le schéma demandé est le suivant :
x
O
θ
` #”
T
u#”θ
M
u#” r
m #”
g

2. Le référentiel est dit galiléen, le bilan des forces est réalisé, il ne reste qu’à choisir une base de
projection. La base cylindrique d’axe de rotation Oz (est la plus adaptée.
−m`θ̇2 = −T + mg cos θ
Le PFD en projection sur les vecteurs locaux s’écrit .
m`θ̈ = −mg sin θ
La seule équation que l’on peut résoudre (T est une inconnue) est celle en theta que l’on écrit sous
la forme
g
θ̈ = − sin θ
`
3. L’approximation des petits angles consiste à effectuer le développement limité à l’ordre 1 sin θ ' θ,
valable tant que |θ| ≤ 30°.
L’équation différentielle devient θ̈ + ω0 2 θ = 0 que l’on identifie à celle de l’oscillateur harmonique
et que l’on résout en écrivant(θ(t) = A cos (ω0 t) + B sin (ω0 t).
θ(t = 0) = 0
Les conditions initiales sont . On en déduit
`θ̇(t = 0) = v0

v0
θ(t) = sin (ω0 t)
`ω0

4. En notant θmax l’angle maximal, admissible pou l’approximation des petits angles, il faut donc que
∀t, θ(t) ≤ θmax or θ(t) ≤ `ω
v0
0
d’où
v0 ≤ `ω0 θmax

5. Un nouveau schéma s’impose :

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5. Dynamique des corps ponctuels 5.1. Problèmes de khôlle

x
O
θ
` #”
T #”
v
#”
M #” f
V vent
m #”
g
#” #”
On ajoute, au bilan des forces, la nouvelle force f = −β( #” v − V vent ) et la position d’équilibre se
#” #” #”
traduit par 0 = m #” g + β V vent + T . (
0 = −T + mg cos θ − βVv sin θ
En projection sur les divers axes, il vient : . On déduit de la
0 = −mg sin θ + βVv cos θ
projection sur u#”θ la nouvelle position d’équilibre :

βVv
tan θ =
mg
(
−m`θ̇2 = −T + mg cos θ − βVv sin θ
6. Le PFD projeté donne : et la seconde équation écrite sous
m`θ̈ = −mg sin θ − β(`θ̇ − Vv ) cos θ
l’hypothèse des petits angles se simplifie à l’ordre 1 en : m`θ̈ = −mgθ − β(`θ̇ − Vv ) soit la forme
canonique
g β βVv
θ̈ + θ + θ̇ =
` m m`
βVv
7. La solution particulière est Sp = θeq = mg et pour connaître la forme de la solution homogène, il
β g
faut résoudre l’équation caractéristique +m r+: r2 l = 0.
β 2 g
Son discriminant est ∆ = m2 − 4 ` = −2Ω < 0.
2

−β± ∆
Les solutions de cette équation du second

ordre sont r± = m 2 .
On en déduit θ(t) = βV β
mg + exp − 2m t (A cos (Ωt) + B sin (Ωt)).
v

θ(t = 0) = 0 = βVmg + A
A = − βV
( ( v
v
mg
Les conditions initiales sont β . On en déduit β 2 Vv
`θ̇(t = 0) = v0 = − 2m A + BΩ v0
`Ω − 2m2 gΩ
=B
soit ! !
βVv β βVv v0 β 2 Vv
 
θ(t) = + exp − t − cos (Ωt) + − sin (Ωt)
mg 2m mg `Ω 2m2 gΩ

5.1.4 Corrigé - Deux ressorts à la verticale


1. On considère le schéma ci-dessous où deux ressorts identiques sont attaché ensembles et attachés,
d’un côté au plafond, et de l’autre à une masse m quelconque.

O O

k 0 , `00 `1
k, `0 `
k 0 , `00 `2
m m

La longueur totale du ressort est ` = `1 + `2 .


Le système {ressort 2 + masse m} est attaché au ressort 1 et subit donc les forces du poids et de

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5. Dynamique des corps ponctuels 5.1. Problèmes de khôlle

la tension du ressort 1. On se place dans la base de projection cartésienne, avec l’axe Oz orienté
vers le bas. À l’équilibre on a donc `1 = `20 + mg
k0 puisque les ressorts sont sans masse. De même,
le système {masse m} est attaché au ressort 2 et subit les forces poids et tension du ressort 2, et à
l’équilibre `2 = `20 + mg
k0 .
On en déduit ` = `0 + mg mg mg
k = 2 + k0 + 2 + k0 et donc
`0 `0

1 2
= 0 ⇔ k 0 = 2k
k k

2. On reprend le raisonnement précédent en considérant dans un premier temps le système {masse


m1 + masse m2 + ressort 2} qui est soumis à son poids et à la réaction du ressort 1. On se place
dans la base de projection cartésienne, avec l’axe Oz orienté vers le bas. À l’équilibre −k1 (`1eq −
`01 ) + (m1 + m2 )g = 0 dont on déduit immédiatement que

(m1 + m2 )g
∆`1eq = `1eq − `01 =
k1

De même, le système {masse m2 } est soumis à son poids et à la réaction du ressort 2, et dans la
même base de projection, à l’équilibre :

m2 g
∆`2eq =
k2

3. Commençons par établir un lien entre la coordonnée zi et l’écart ∆zi : z1 = `1eq + ∆z1 = `01 +
∆`1eq + ∆z1 et z2 = `1 + `2 = `01 + ∆`1eq + ∆z1 + `02 + ∆`2eq + ∆z2 .
Les PFD appliqués aux systèmes ponctuels { masse m1 } et {masse m2 } s’écrivent
( 2
m1 ddtz21 = m1 g − k1 (`1 − `01 ) + k2 (`2 − `02 )
2
m2 ddtz22 = m2 g − k2 (`2 − `02 )

En remarquant que `1 = z1 et que `2 = z2 − z1 , il vient z1 = `1eq + ∆z1 et z2 = `1eq + `2eq + ∆z2 et


( 2
m1 d dt∆z
2
1
= m1 g − k1 (∆z1 + ∆`1eq ) + k2 (∆z2 − ∆z1 + ∆`2eq )
d 2 z2
m2 dt2 = m2 g − k2 (∆z2 − ∆z1 + ∆`2eq )

En utilisant les relations établies précédemment, il reste alors


( 2
m1 d dt∆z
2
1
= −(k1 + k2 )∆z1 + k2 ∆z2
2
m2 dt2 = −k2 ∆z2 + k2 ∆z1
d z2

2
4. On déduit que z2 = cste et ∆z2 = 0. La seule équation différentielle à résoudre est m1 d dt∆z 2
1
=
−(k1 + k2 )∆z1 . q
On reconnaît un oscillateur harmonique de pulsation ω0 = k1m+k 1
2
et on en déduit que la forme de
la solution est ∆z1 (t) = A cos (ω0 t) + B sin (ω0 t). Les conditions initiales données permettent alors
d’écrire le système
∆z1 (t = 0) = Zd = A
(

d∆z1 (t)
dt (t = 0) = (t = 0) = 0 = ω0 B
dz1
dt

et on en déduit
(m1 + m2 )g
z1 (t) = `01 + + Zd cos ω0 t
k1

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