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5pSRQVHVDX[TXHVWLRQV

8
3955
/HFRXUVG·DERUG

6907
„ 2VFLOODWHXUVDPRUWLV

91:1
33.1
1. La relation fondamentale de la dynamique appliquée à la masse m dans le
référentiel terrestre ( R ) supposé galiléen est, en l’absence de frottement solide :

.71.1
G G G G G
ma ( M )( R ) = − k xu x − λ v + mg + Rn
G

:105
La réaction Rn est orthogonale à Ox , les frottements sont déjà pris en compte,
G G G
Rn = Ry u y + Rz u z

2320
z = 0 Ÿ R z = mg ,
Suivant la verticale ascendante, 

8891
et suivant Oy , y = 0 Ÿ R y = 0 ,

d’où en projection sur Ox :
x = − k x − λ x
m  318:
ω0 λ
0428
k
en posant ω 20 = et = , il vient l’équation classique :
m Q m
:211

ω0

x+ x + ω 20 x = 0
iques

Q
Q est le facteur de qualité, inversement proportionnel à l’amortissement et ω0 est la
techn

pulsation propre de l’oscillateur.


dx
En multipliant par v =
Micro

les deux membres de l’équation écrite sous la forme


dt
dv
m + kx + λv = 0
t des

dt
d §1 2· d §1 2·
¨ mv ¸ + ¨ kx ¸ + λv = 0 , soit
2
ue e

il vient
dt © 2 ¹ dt © 2 ¹
caniq

d
( Ec + E p ) = − λv 2 < 0
■ Réponses aux questions

dt
e Mé

„5pSRQVHVDX[TXHVWLRQV

Il apparaît que la force de frottement à travers sa puissance est responsable de la


diminution de l’énergie mécanique E = Ec + E p de l’oscillateur (système non
ure d

conservatif).
périe

Les correspondances sont les suivantes : m → L , k → 1/ C et λ → R et pour les


grandeurs temporelles : x (t ) → q (t ) et v(t ) = x (t ) → i (t ) = q (t ) .
le Su
tiona

2VFLOODWHXUVHWIRUFHVFHQWUDOHV 
e Na
Écol
ω0
2. Pour la résolution de l’équation différentielle : 
x+ x + ω 20 x = 0 , se référer au
Q
chapitre 0, Équations différentielles II-3.a) et à la question 31. du chapitre 4.
§ 1 ·
Le discriminant de l’équation caractéristique est Δ = 4 ω 20 ¨ 2
− 1¸ , d’où les trois
© 4Q ¹

8
3955
régimes suivant les valeurs de Δ :

6907
1
* le régime apériodique, Δ > 0 , correspond à un fort amortissement, Q <.
2

91:1
L’équation caractéristique admet deux racines réelles négatives ( P = ω 20 > 0 et
ω0

33.1
S=− < 0 ) notées −γ et − β avec γ > 0 et β > 0 ; la solution est une somme
Q

.71.1
de deux exponentielles décroissantes : x (t ) = A e − γ t + B e − β t et la traduction des
conditions initiales conduit à :

:105
x0
( β e− γ t − γ e− β t )

2320
x (t ) =
β −γ

8891
Cette solution décrit un retour à l’équilibre en décroissance exponentielle sans
oscillations (graphe de gauche). Le portrait de phase (graphe de droite) indique
318:
bien cette décroissance monotone pour l’élongation, avec une vitesse négative qui,
en norme, commence par croître, puis décroît.
0428

x
x x0
:211

0
x0 x
iques
techn
Micro

0 t
t des

1
* le régime apériodique critique, Δ = 0 , soit Q =.
ue e

2
L’équation caractéristique admet une racine double −ω 0 ; la solution est :
caniq

−ω 0 t
x (t ) = ( A + Bt ) e et la traduction des conditions initiales conduit à :
−ω 0 t
e Mé

x (t ) = x0 (1 + ω0t ) e
ure d

Cette solution décrit également un retour à l’équilibre sans oscillations (on a


toujours x(t ) > 0 ), mais s’effectuant plus rapidement que précédemment.
périe

1
* le régime pseudopériodique, Δ < 0 , correspond à un faible amortissement, Q > ,
le Su

2
tiona

 &KDSLWUH
e Na
Écol
L’équation caractéristique admet deux racines complexes conjuguées à partie
ω0 1
réelle négative : − ± j ω , avec ω = −Δ / 2 = ω 0 1 −
2Q 4 Q2
La solution s’écrit indifféremment :
ω0 ω0

8
− t − t

3955
x (t ) = ( A cos ω t + B sin ω t ) e 2Q
ou x (t ) = C cos(ω t − ϕ ) e 2Q
et la traduction des
conditions initiales conduit à

6907
ω0
§ ω · − t
x (t ) = x0 ¨ cos ω t + 0 sin ω t ¸ e 2 Q

91:1
© 2 Qω ¹

33.1
Cette solution décrit un retour à l’équilibre avec oscillations de part et d’autre de
x = 0 ; l’enveloppe de la courbe décroît de manière exponentielle, et la courbe

.71.1

admet pour pseudopériode T = . L’aspect en forme de spirale du portrait de
ω

:105
phase indique bien ce caractère pseudopériodique avec une réduction progressive

2320
de l’amplitude et de la vitesse.

8891
x0 x

318:
xn
0428

xn +1 x0
:211

0 t x
iques

T
techn
Micro

NB : Sur la courbe de gauche, les extrema de x(t ) ne sont pas sur les courbes
enveloppes, même si à cette échelle cela semble être le cas.
t des

3. Dans le cas du régime pseudopériodique, l’amplitude maximale décroît de façon


exponentielle et le décrément logarithmique δ est le logarithme népérien du rapport
ue e

de deux amplitudes maximales successives (intervalle de temps T ),


caniq

ω
xn 0
ω0
■ Réponses aux questions

T
soit δ = ln = ln e 2 Q Ÿ δ = T
xn +1 2Q
e Mé

„5pSRQVHVDX[TXHVWLRQV

Il résulte de la définition de ω , la relation entre la pseudopériode T et la période


ure d

§ 1 ·
propre T0 : T 2 ¨ 1 − 2 ¸
= T02 Ÿ T 2 = T02 + T 2 / 4Q 2 .
© 4 Q ¹
périe

d’où avec δ la relation cherchée, dans laquelle δ dépend de T :


le Su

T 2 / T02 = 1 + δ 2 / 4π 2
tiona

2VFLOODWHXUVHWIRUFHVFHQWUDOHV 
e Na
Écol
En cas de faible amortissement, Q  1 (soit δ  1 ), on a T ≈ T0 bien que T soit
toujours légèrement supérieure à T0 (avec frottement, le mobile met un temps plus
long…) et la relation approchée est T ≈ T0 (1 + 1 / 8 Q 2 ) .
En réalité ce résultat reste vrai même en cas d’amortissement assez important : si

8
xn +1 = xn / 3 , δ = ln 3 ≈ 1,10 et T / T0 ≈ 1, 02 …

3955
4. Dans le cas d’un très faible amortissement, Q  1 , et donc ω ≈ ω 0 , d’où :

6907
ω0 ω0
§ ω · − t − t

91:1
x (t ) = x0 ¨ cos ω t + 0 sin ω t ¸ e 2 Q ≈ x0 cos ω 0 t e 2 Q
© 2 Qω ¹

33.1
en négligeant le terme en 1/ 2Q , et de même pour
ω0 ω0
ω0

.71.1
− t − t
x (t ) = x0 ( −ω 0 sin ω 0 t − cos ω 0 t )e 2Q
≈ − x0ω 0 sin ω 0 t e 2Q

2Q

:105
(ceci revient à négliger les variations lentes de l’exponentielle devant les variations
rapides de la sinusoïde).

2320
Alors l’énergie mécanique donne :
ω0

8891
1 − t
Em (t ) = Ec (t ) + E p (t ) = mx02ω 20e Q

2
318:
ω0
− t
Q
L’énergie mécanique décroît au cours du temps, approximativement en e .
0428

L’énergie dissipée sur une pseudopériode est :


:211

ω0 ω
1 2 2 − Q t§ − 0 T · ω ω0
ΔEm = Em (t ) − Em (t + T ) = mx0 ω 0 e ¨¨ 1 − e
Q
¸¸ ≈ Em (t ) × 0 T car T1
iques

2 © ¹ Q Q

Em Em
techn

d’où Q = ω 0T Ÿ Q = 2π
ΔEm ΔE m
Micro

Il apparaît donc que plus le coefficient de frottement λ est faible, plus le facteur de
qualité est élevé, et plus la puissance mécanique perdue (énergie perdue sur une
t des

période) est faible. La durée du régime transitoire (libre ici) est alors grande, ce qui
est conforme à l’étude faite avec le RLC série au chapitre 4.
ue e

„ 2VFLOODWHXUVHQUpJLPHVLQXVRwGDOIRUFp
caniq

A m x
5. La masse m est reliée à un ressort dont l’autre •
e Mé

extrémité est A. On impose au point A des oscillations équilibre


l0
sinusoïdale : x A = a cos ( ω t ) .
ure d

La force exercée par le ressort sur m est : xA x


G G G
f = − k (l − l 0 ) u x = − k (l 0 + x − x A − l 0 ) u x
périe

G G l
f = −k ( x − x A ) u x
G
le Su

G G A m x
f = − k x u x + k a cos(ω t ) u x •
tiona

date t quelconque
 &KDSLWUH
e Na
Écol
En plus de la force de rappel élastique, il s’exerce sur m un terme excitateur
sinusoïdal d’amplitude constante.

6. En RSF de pulsation ω : x = X m cos ( ω t − ϕ )

8
1 1 1 1
et E = mx 2 + k x 2 = mω 2 X m2 sin 2 ( ω t − ϕ ) + k X m2 cos 2 ( ω t − ϕ )

3955
2 2 2 2

6907
E =
1
4
( k + mω 2 ) X m2

91:1
L’équation différentielle est : mx + λ x + kx = Fexc

33.1
et en multipliant par x dt on obtient le bilan de puissance :
§1 · §1 ·

.71.1
d ¨ mx 2 ¸ + d ¨ k x 2 ¸ = Fexc v dt − λ x 2 dt
© 2 ¹ © 2 ¹
avec Pexc = Fexc v puissance de la force excitatrice

:105
et Pf = −λ v 2 puissance de la force de frottement

2320
Le bilan est : dE = ( Pexc + Pf ) dt

8891
dE
Soit en moyenne : = Pexc + Pf
318:
dt
dE 1 T′ dE 1
³ ( E (T ′) − E (0) ) = 0 ,
0428
or = dt =
dt T′ 0 dt T′
:211

et donc Pexc = − Pf
iques

„ &KDPSGHJUDYLWDWLRQ
techn

7. Deux masses ponctuelles m1 et m 2 interagissent par une force gravitationnelle (loi


Micro

de Newton). La force exercée par m1 sur m 2 est :


G mm G
f 12 = − G 1 2 2 u12
t des

r
G
où r est la distance entre les deux points et u12 un vecteur unitaire dirigé de m1 vers
ue e

m 2 . La constante G vaut 6,67.10 −11 N.m 2 .kg −2 (ou encore en kg −1.m 3.s −2 ).
caniq

Le champ gravitationnel créé par m1 , placée au centre d’un système de coordonnées


■ Réponses aux questions

sphériques, au point où se trouve m 2 est


e Mé

„5pSRQVHVDX[TXHVWLRQV

G m G
A = − G 21 u r
ure d

r
À proximité d’un astre, le considérer comme une masse ponctuelle n’a évidemment
périe

aucun sens, la loi de Newton ne s’applique pas. Il existe cependant un résultat


simple (admis ici), concernant un modèle d’astre sphérique et plus précisément à
le Su

répartition de masse à symétrie sphérique (c’est-à-dire que sa masse volumique


tiona

2VFLOODWHXUVHWIRUFHVFHQWUDOHV 
e Na
Écol
ρ = ρ (r ) est indépendante de θ et ϕ ). Dans ce cas, le champ gravitationnel créé
par l’astre en un point extérieur est le même que celui qui serait créé par une masse
ponctuelle (de même masse que l’astre) et placée au centre du modèle sphérique.
Par exemple le champ créé par un modèle sphérique de Terre (de masse M T ) à
répartition sphérique de masse en un point extérieur est :

8
3955
G M G
A = − G 2T u r
r

6907
8. Le référentiel de Copernic (C ) a pour origine le

91:1
centre de masse S du système solaire (soit (C )

33.1

pratiquement le centre du Soleil ce qui le rend très S
proche du référentiel de Kepler) et possède trois ( R)

.71.1
axes fixes dans des directions d’étoiles lointaines ; il
est considéré comme galiléen. •

:105
Le référentiel géocentrique a pour origine le centre T
de la Terre et ses axes sont parallèles à ceux de

2320
(C ) ; il n’est pas tout à fait galiléen car le centre de la Terre n’a pas un mouvement
rectiligne uniforme.

8891
Le référentiel terrestre ( R ) est rigidement attaché à la Terre (il tourne avec elle) ; il
n’est qu’approximativement galiléen.
Le mouvement de ( R ) par rapport à (C ) est composé : 318:
Ź d’une translation circulaire (ou presque) décrivant la révolution de la Terre autour
0428

du Soleil,
Ź d’une rotation décrivant la rotation de la Terre sur elle-même autour de l’axe des
:211

pôles.
iques

MT
9. Au niveau du sol : r = RT et A0 = G = 9, 8 m.s −2 , on trouve une valeur très
techn

RT2
voisine du champ de pesanteur car le champ de gravitation terrestre est la principale
Micro

composante du champ de pesanteur,

soit g 0 RT2 = G M T
t des

Confondre champ de pesanteur et champ de gravitation revient en fait à considérer


ue e

le référentiel terrestre comme galiléen.


La force de gravitation, toujours avec le modèle sphérique, est un champ de force,
caniq

elle dérive d’une énergie potentielle car :


JJJJG
δW = −
GM T m G
(
u r . d OM = −
GM T m
) dr ,
e Mé

2
r r2
GM T m GM T m
dE P = + dr Ÿ E P = − + cste ,
ure d

r2 r
on choisit E P = 0 pour r → ∞ :
périe

GM T m
EP = −
le Su

r
tiona

 &KDSLWUH
e Na
Écol
La vitesse de libération correspond à la vitesse avec laquelle il faut lancer, dans le
référentiel géocentrique, le point de masse m pour qu’il échappe à l’attraction
terrestre. Ce problème se traite avec l’énergie.
1 GM T m
Système conservatif : mv 2 − = E = cste ; pour avoir r → ∞ il faut :
2 r

8
1

3955
E = m v ∞2 ≥ 0 . La condition de libération est : E ≥ 0
2
À partir d’un point de lancement proche de la Terre : r ≈ RT

6907
91:1
1 GM T m GM T
mv 2 − ≥0 Ÿ v ≥ v lib = 2 = 2 g 0 RT
2 RT RT

33.1
AN : Pour la Terre : v lib = 11, 2 km.s −1 ; pour la Lune, g 0 L = 1, 6 m.s −2 et

.71.1
R L = 1, 75.10 6 m , ce qui donne v lib = 2, 4 km.s −1 . Ces valeurs sont à

:105
comparer aux vitesses des molécules d’un gaz à température ordinaire, de
l’ordre de 0,5 à 1 km.s −1 . La Lune n’a pas pu garder une atmosphère,

2320
l’évasion pour l’atmosphère terrestre est moindre et il y a un renouvellement
par l’activité volcanique.

8891
10. ( R ) décrit un tour complet sur lui-
même lorsque A passe en A′ : ceci 318: B Tsm
0428
définit le jour sidéral de durée A′ Tsid
Tsid = 23 h 56 min 04 s = 86 164 s
:211

et qui donne la vitesse de rotation


JG JG
ω ( R ) /(C ) notée ici Ω avec
iques

S• A t =0

Ω= = 7, 3.10−5 rad.s −1 . Soleil Terre
techn

Tsid
Et donc, à cause de la translation circulaire de vitesse angulaire ω , il n’est pas
Micro

encore tout à fait midi dans la situation A′ . Le jour solaire moyen de durée
Tsm = 24 h = 86 400 s s’écoule lorsque A passe en B , c’est-à-dire entre deux
t des

passages successifs du Soleil au méridien.


En effet l’angle supplémentaire de rotation, sur un jour solaire, se retrouve au
ue e

centre : c’est n
ASB et au bout d’un an la somme des angles de type n ASB vaut 2 π ,
caniq

donc en 365,25 jours solaires la Terre a effectué 366,25 tours sur elle-même :
■ Réponses aux questions

365, 25
Tsid = Tsm . AN : Tsm = 86 400 s Ÿ Tsid = 86 164 s .
e Mé

366, 25
„5pSRQVHVDX[TXHVWLRQV

La différence de 3 min 56 s par jour cumulée sur une année redonne…un jour
ure d

entier ; c’est ce décalage du ciel qu’observe l’astronome d’une nuit au lendemain


(points opposés à A et B ).
périe
le Su
tiona

2VFLOODWHXUVHWIRUFHVFHQWUDOHV 
e Na
Écol
Autre méthode : soit ( R′) le référentiel d’origine S et tournant par rapport à (C ) de
telle manière que ST soit l’un de ses axes ; sa période de rotation est l’année
A = 365, 25 Tsm . Alors, par addition des vitesses angulaires :
JG JG JG
ω ( R ) /(C ) = ω ( R ) /( R′) + ω ( R′) /(C ) , et en supposant les vecteurs parallèles et de même sens :

8
Tsm

3955
1 1 1
= + soit Tsid =
Tsid Tsm A 1 + Tsm / A

6907
Cette formule qui montre bien que l’écart entre le jour sidéral et le jour solaire
moyen réside dans le rapport Tsm / A = 1/ 365, 25 , soit un jour dans l’année.

91:1
„ )RUFHVFHQWUDOHVFRQVHUYDWLYHV

33.1
.71.1
11. Par définition du centre de masse :
JJJJJG JJJJJG G JJJJJG m JJJJJG G
M GM 1 + m GM 2 = 0 Ÿ GM 1 = − GM 2 ≈ 0 si m  M , l’astre de masse

:105
M
M reste quasiment immobile en G. C’est le cas pour l’interaction entre le Soleil et

2320
une planète ou entre la Terre et un satellite artificiel.

8891
G mm G G mM G
12. Interaction gravitationnelle : f 2 = − G 1 2 2 u12 devient f = − G 2 u r , en

318:
r r
plaçant M  m , au centre d’un système de coordonnées sphériques.
G G
0428
q1q 2 G q1q 2 G
Interaction électrostatique : f 2 = u12 devient f = ur
4π ε 0 r 2
4π ε 0 r 2
:211

Les deux forces sont newtoniennes, elles varient en 1 r 2 , la force gravitationnelle


iques

est toujours attractive alors que la force électrostatique peut être attractive
( q1q 2 < 0 ) ou répulsive ( q1q 2 > 0 ).
techn

13. Le théorème du moment cinétique appliqué en O au point M de masse m s’écrit


dans ( R ) :
Micro

G JJJJG JG
§ dσ O ( R ) · G G G
¨ ¸ = OM ∧ f = r ur ∧ f (r ) ur = 0
© dt ¹( R )
t des

puisque la force est colinéaire au rayon vecteur.


G JJJJG G
ue e

Le moment cinétique σ O ( R ) = OM ∧ mv ( M )( R ) est donc une constante du


caniq

mouvement, c’est-à-dire qu’au cours du temps, il garde une direction fixe et une
G G JJJJG
norme constante. Or σ O ( R ) est orthogonal au vecteur position r = OM qui ne peut
e Mé

donc qu’appartenir à un plan passant par O ; on en déduit que la trajectoire est ici
G G JJJJG
plane, dans le plan contenant O et v0 (et même rectiligne si r = OM est colinéaire
ure d

G
à v ( M )( R ) ).
Il est alors plus commode de travailler en coordonnées cylindriques ( r , θ , z = 0)
périe

G G
avec u z dirigé suivant σ O ( R ) , ce qui revient à prendre la trajectoire dans le plan
G G
le Su

(O , ur , uθ ) .
tiona

 &KDSLWUH
e Na
Écol
G G G G G G
 r + rθuθ ) Ÿ
14. Alors le moment cinétique vaut σ O ( R ) = rur ∧ m(ru σ O ( R ) = mr 2θ uz

Reste à exploiter que sa norme est constante, ce qui conduit à l’expression de la


constante des aires :

8
C = r 2θ

3955
alors que de manière générale r (t ) et θ (t ) sont des fonctions du temps. À noter que

6907
θ est de signe constant : M tourne toujours dans le même sens autour de O. On
choisit alors évidemment θ ≥ 0 .

91:1
Pendant l’intervalle de temps dt , le point M se

33.1
déplace en M ′ : r s’accroît de dr et le rayon rdθ N • M ′
vecteur balaye un secteur d’angle dθ . L’aire

.71.1
balayée OMM ′ est à un terme du second ordre près •M
égale à celle du triangle OMM ′ (en confondant l’arc θ r

:105
q′ et la corde MM ′ ). D’après l’interprétation
MM O

2320
géométrique du produit vectoriel :
1 JJJJG JJJJJG 1 JJJJG JJJJG 1 JJJJG G
δ S ≈ OM ∧ MM ′ = OM ∧ dOM = OM ∧ vdt , donc dS étant la

8891
2 2 2
valeur approchée au premier ordre de δ S :
318:
1 JJJJG G 1 σ0 1
dS = OM ∧ vdt = dt = C dt
2 2 m 2
0428

Il apparaît donc que la surface balayée par unité de temps par le rayon vecteur est :
:211

dS C 1 2 
= = rθ
dt 2 2
iques

Elle est constante au cours du temps (loi des aires) et appelée vitesse aréolaire.
techn

C est appelée constante des aires. On a évidemment :


σ
C =
Micro

m
Quelques conséquences (pour un mouvement non rectiligne) : plus le mobile M
t des

s’approche de O , plus sa vitesse angulaire augmente ; si θ tend vers une valeur


fixée, alors la trajectoire présente une direction asymptotique ( θ → 0 ⇔ r → ∞ ).
ue e

Un mouvement circulaire peut être à accélération centrale s’il est uniforme.


caniq

Il est possible de retrouver la constante C à partir de l’accélération : pour un


■ Réponses aux questions

mouvement à accélération centrale, l’accélération orthoradiale est nulle :


e Mé

„5pSRQVHVDX[TXHVWLRQV

1 d 2
aθ = 2rθ + rθ = (r θ ) ; aθ = 0 Ÿ r 2θ = C , constante des aires.
r dt
ure d

JG G
15. La force centrale conservative f = f (r ) ur dérive d’une énergie potentielle E p ( r )
périe

dE p
(c’est l’énergie potentielle d’interaction) donnée par f (r ) = − .
le Su

dr
tiona

2VFLOODWHXUVHWIRUFHVFHQWUDOHV 
e Na
Écol
G mM G GMm
interaction gravitationnelle : f = − G 2 u r et E P = −
r r
G q1q 2 G q1q 2
interaction électrostatique : f = u r et E P =
4π ε 0 r 2 4π ε 0 r
Dans les deux cas on a choisi E P = 0 pour r → ∞

8
3955
Le système est conservatif E = E C + E P et comme le mouvement est plan :

6907
1
E= m( r2 + r 2θ 2 ) + E p ( r ) = cste
2

91:1
Rappelons que l’intérêt de « l’intégrale première » du mouvement est de ne plus
faire intervenir que des dérivées premières (et non plus secondes) de r et θ .

33.1
.71.1
„ 0RXYHPHQWVGDQVXQFKDPSJUDYLWDWLRQQHO

:105
16. La méthode suivante s’applique à toute force centrale conservative puisqu’elle
traduit simultanément les deux constantes du mouvement (énergie mécanique et

2320
moment cinétique).
L’énergie mécanique du système conservatif est (question 15.) :

8891
1
E = m(r 2 + r 2θ 2 ) + E p (r )
2
La loi des aires C = r θ ou σ = mr 2θ permet d’y éliminer θ : 318:
2  0428
1 σ2 1
E = mr 2 + + E p (r ) = mr 2 + Veff (r )
2 2 mr 2 2
:211

Cette relation définit une énergie potentielle effective :


iques

σ2
Veff ( r ) = E p ( r ) +
2 mr 2
techn

limitant le problème à l’étude du mouvement radial. Il s’agit d’une nouvelle


Micro

réduction, le problème se ramène à un problème à un paramètre. On conduit une


étude énergétique classique comme à la question 29. du chapitre 6.
GmM
Cas particulier des forces gravitationnelles où E p (r ) = −
t des

;
r
ue e

GmM σ2
l’énergie potentielle effective devient : Veff ( r ) = − +
2 mr 2
caniq

Le graphe de Veff (r ) est donné ci-dessous : on y distingue une compétition entre le


e Mé

terme gravitationnel attractif (en −α / r , cuvette de potentiel) et le terme répulsif (en


+ β / r 2 , barrière de potentiel).
ure d

E est l’énergie du point M (indépendante de r ), donc représentée par une droite


périe

parallèle à l’axe Or sur la figure ci-dessous ; son intersection avec la courbe Veff ,
le Su

1 2
donne d’après E = mr + Veff (r ) , r = 0 (la vitesse de M est alors orthoradiale).
2
tiona

 &KDSLWUH
e Na
Écol
Veff (r )

E1
r1 r0 r2
β / r2

8
O rm r

3955
E2 −α / r

6907
E3

91:1
33.1
.71.1
On distingue ainsi :
– les états de diffusion ( E ≥ 0) : le point M peut s’approcher de O jusqu’à une

:105
distance minimale rm comme indiqué sur la figure pour E = E1 > 0 , puis repartir à

2320
l’infini avec v ∞ ≠ 0 (la trajectoire correspondante, non établie ici, est une
hyperbole).

8891
De même dans le cas limite E = 0 avec v ∞ = 0 , c’est la plus petite énergie pour

318:
la libération (la trajectoire est une parabole).
– les états liés ( E < 0) : le point M reste à distance finie de O ; dans le cas
0428

E = E2 < 0 , la trajectoire est comprise entre deux cercles, r oscille entre une
:211

distance minimale r1 et une distance maximale r2 . La trajectoire correspondante,


non établie ici, est une ellipse dont O est un foyer, r1 correspond au périgée et r2
iques

à l’apogée. On remarque que pour les valeurs r1 et r2 de r : Veff = E donc r = 0


techn

et la vitesse est orthoradiale.


Dans le cas particulier E = E3 < 0 , une seule valeur de r est permise, la trajectoire
Micro

est circulaire de rayon r0 .

17. L’accélération dans le référentiel ( R) galiléen pour un mouvement circulaire est, en


t des

projection sur la base polaire, avec le pôle au centre du cercle :


ue e

G G G v 2 G dv G
a ( M )( R ) = −rθ 2 ur + rθuθ = − ur + uθ
r dt
G G
caniq

La projection de la RFD ma ( M )( R ) = f (r ) ur sur la base locale donne :


■ Réponses aux questions

v2 mM dv
e Mé

−m
= −G 2 = 0 (2)
„5pSRQVHVDX[TXHVWLRQV

(1) et
r0 r0 dt
ure d

La relation (2) indique que la vitesse (en norme) doit être constante au cours du
temps, le mouvement du corps est un mouvement circulaire uniforme,
périe

conformément à la loi des aires. La relation (1) impose la valeur de v :


le Su
tiona

2VFLOODWHXUVHWIRUFHVFHQWUDOHV 
e Na
Écol
GM
(1) Ÿ v( r0 ) =
r0

1 GM T m
L’énergie est E = E C + E P = m v2 − , et pour un mouvement circulaire :
2 r

8
3955
GM m GM m GM m
E = − Ÿ E =−

6907
2 r0 r0 2 r0

91:1
1 2 σ2 GM m
18. D’après la question 16. : E = mr + 2
− , les solutions de r = 0
2 2 mr r

33.1
σ2 GM m GM m σ2
vérifient donc : E − + =0 Ÿ r2 + r− =0

.71.1
2 mr 2 r E 2 mE

:105
Attention ici E < 0 , l’équation admet deux solutions positives dont la somme est
GM m
rmin + rmax = −

2320
, or en admettant que la trajectoire soit une ellipse :
E
GM m

8891
rmin + rmax = 2 a Ÿ E = −
2a

318:
on retrouve l’expression obtenue pour la trajectoire circulaire, en remplaçant r0 par
0428
le demi-grand axe a.
:211

„ $SSOLFDWLRQVDX[SODQqWHVHWVDWHOOLWHV
iques

19. On reprend les calculs de question 17.


a) La vitesse dans le référentiel géocentrique ( R ) galiléen pour un mouvement
techn

circulaire est :
GM T
v(r0 ) =
Micro

r0
2π r0
La vitesse est constante donc la période est T =
t des

, soit en remplaçant v :
v
2π r03/2
ue e

T ( r0 ) =
GM T
caniq

T2 4π 2
Ce résultat important est plus souvent donné sous la forme = , qui
e Mé

r03 GM T
n’est autre que la 3e loi de Kepler (rapport indépendant de m ).
ure d

Plus un satellite est en orbite basse, plus il va vite et moins il met de temps pour
faire un tour. Pour un satellite en orbite basse, on prend r0 ≈ RT , car l’altitude z
périe

est de l’ordre de 300 à 400 km, très petite devant RT :


le Su
tiona

 &KDSLWUH
e Na
Écol
G MT
alors v = = g 0 RT = 7, 9 km.s −1 et T = 5 050 s ≈ 1h 24min .
RT
Ces ordres de grandeur sont à retenir, la vitesse en orbite basse, 8 km.s −1 (environ
30 000 km.h −1 !) est à comparer avec la vitesse de libération (à partir d’une orbite

8
3955
basse) : 11, 2 km.s −1 , elle est bien inférieure. On peut aussi la comparer à la
vitesse moyenne des molécules de l’atmosphère de l’ordre de 1 km.s −1 .

6907
La période (1 h 30 min ) est assez petite devant la période de rotation de la Terre,
c’est donc aussi l’ordre de grandeur de la période observable dans le référentiel

91:1
terrestre. Cela est facilement visible, la nuit, lorsque les panneaux solaires d’un
satellite renvoient la lumière et le rendent visible quelques instants, permettant

33.1
ainsi d’apprécier sa grande vitesse de déplacement.

.71.1
b) Un satellite géostationnaire est un satellite qui reste au méridien d’un même lieu

:105
(ce qui est utile pour les transmissions hertziennes) et semble donc immobile
pour un observateur terrestre. Dans le référentiel géocentrique, sa trajectoire

2320
plane et dont la période correspond à celle de la rotation de la Terre, c’est-à-dire
un jour sidéral, ne peut donc être contenue que dans le plan équatorial, car le plan

8891
de la trajectoire contient le centre du modèle Terre sphérique.
D’après ce qui précède :

318:
1/ 3
§ GM T T 2 ·
r0 = ¨ ¸ ≈ 42 000 km soit une altitude h = r0 − RT ≈ 36 000 km
© 4π
2
¹
0428

Cette altitude élevée rend plus difficile la mise en orbite des satellites
:211

géostationnaires, il faut plus d’énergie, mais permet le positionnement d’un grand


nombre de satellites sans problème d’encombrement d’orbite.
iques

20. Bien penser que l’on travaille dans le référentiel géocentrique.


techn

GM T m
En orbite, l’énergie du satellite est E = −
2a
Micro

GM T m
Au sol ce même satellite a l’énergie potentielle − et l’énergie cinétique due
RT
t des

1
au mouvement de la Terre, soit à la latitude λ : m RT2 cos 2 (λ ) Ω 2
2
ue e

L’énergie minimale à lui communiquer est donc :


§ 1 1 · 1
caniq

− ¸ − m RT cos (λ ) Ω
2 2 2
GM T m ¨
■ Réponses aux questions

© RT 2 a ¹ 2
e Mé

Ce qui montre l’intérêt d’une base de lancement proche de l’équateur (voir la


„5pSRQVHVDX[TXHVWLRQV

question 37.).
ure d

À partir du sol la vitesse du satellite ne peut être orthoradiale, le point de lancement


n’est donc pas le périgée, celui-ci étant plus proche du centre O (foyer de l’ellipse),
périe

il se trouve donc à l’intérieur de la Terre. La satellisation échouera, même si la


condition énergétique est satisfaite, car la trajectoire recoupe la sphère terrestre.
le Su
tiona

2VFLOODWHXUVHWIRUFHVFHQWUDOHV 
e Na
Écol
21. (MPSI) C = r 2 θ = r (rθ) , or en P et A , la vitesse est orthoradiale donc :
C = rP vP = rAv A
1 2 GM m GM m
Se servir de la conservation de l’énergie : E = mv − =− soit
2 r 2a

8
3955
§1 1 ·
v 2 = 2GM ¨ − ¸
© r 2a ¹

6907
Alors vmax = vP pour r = rP et 2 a = rA + rP ; vmin = v A pour r = rA et

91:1
2 a = rA + rP .

33.1
22. Kepler (1571-1630) établit, à partir d’observations et de mesures expérimentales,

.71.1
faites auparavant par Tycho Brahe (1546-1601) sur plusieurs années, les lois des
mouvements des planètes autour du Soleil. Ce sont ces lois empiriques, publiés en

:105
1621, qui permettront à Newton d’établir, plus tard, la loi de la gravitation. Newton
est né en 1642 et énonce le principe fondamental de la dynamique et la loi de la

2320
gravitation en 1687.

8891
Loi 1 : les trajectoires des planètes sont des ellipses dont le centre du Soleil est un
foyer.

318:
Loi 2 : loi des aires, le rayon joignant une planète au Soleil balaie des aires égales
pendant des durées égales.
0428
a3
Loi 3 : 2 = cste , c’est-à-dire indépendant de la planète.
T
:211

Les deux premières lois se justifient, à partir des lois de Newton, par le fait que la
iques

1
force est centrale et en 2 . Établissons la troisième dans le cas particulier du
r
techn

mouvement circulaire. Ici le centre attracteur en O est la masse du Soleil M S :


Micro

GM S 2π r0 2π r03/ 2 r03 GM S
v(r0 ) = Ÿ T= = Ÿ =
r0 v GM S T2 4π 2
t des

Pour un mouvement elliptique on remplace r0 par le demi-grand axe a :


ue e

a 3 GM S
=
T2 4π 2
caniq

a3
Si on change de planète a et T changent, mais reste constant, c’est la troisième
e Mé

T2
loi de Kepler.
ure d

Application : avec a et T pour la Terre (en orbite autour du Soleil) on peut mesurer
la masse du Soleil.
périe

4π 2 aT3 4π 2 (1,5.1011 )3
MS = = Ÿ M S = 2, 0.10 kg
30
−11
2
6, 67.10 (365, 25 × 24 × 3600) 2
le Su

GTT
tiona

 &KDSLWUH
e Na
Écol
Masse très grande, nécessaire pour atteindre, au cœur, la température de fusion
nucléaire. La masse d’un astre est mesurable s’il possède un satellite (une planète
pour une étoile). Pour les étoiles autres que le Soleil, on ne peut pas voir directement
une planète à proximité, on utilise les systèmes stellaires doubles (voir question 54.).

8
3955
$SSOLFDWLRQVGLUHFWHVGXFRXUV

6907
ω0 § 1 ·
23. L’équation différentielle 
x+ x + ω 20 x = 0 avec Δ = 4 ω 20 ¨ − 1¸ et le type de

91:1
2
Q © 4Q ¹
solution restent les mêmes, seules changent les conditions initiales.

33.1
1
* le régime apériodique, Δ > 0 , correspond à un fort amortissement, Q < :

.71.1
2
x(t ) = A e −γ t + B e− β t avec γ > 0 et β > 0 ; la solution est une somme de deux

:105
exponentielles décroissantes et la traduction des conditions initiales conduit à :
v
x(t ) = 0 (e − γ t − e − β t ) (graphe de gauche).

2320
β −γ

8891
1
* le régime apériodique critique, Δ = 0 soit Q = , donne :
2
318:
−ω 0 t
x (t ) = ( A + Bt ) e et la traduction des conditions initiales conduit à
−ω 0 t
0428
x (t ) = v0t e .
1
:211

* le régime pseudopériodique, Δ < 0 , correspond à un faible amortissement Q > :


2
iques

ω0
− t
la solution s’écrit : x (t ) = ( A cos ω t + B sin ω t ) e 2Q
et la traduction des conditions
ω0
techn

v0 − t
initiales conduit à x (t ) = sin ω t e 2Q
(graphe de droite).
ω
Micro

x (t )
x (t )
t des
ue e

0 t
caniq

■ Réponses aux questions


e Mé

„5pSRQVHVDX[TXHVWLRQV

0 t
ure d

G
24. On note u 1→2 , le vecteur unitaire dirigé de M 1 vers M 2 ; la force gravitationnelle
périe

JG mm G
qu’exerce M 1 sur M 2 est F 1→ 2 = − G 1 2 2 u 1→2 où r est la distance M 1M 2 .
le Su

r
Notons que la droite d’action de la force passe par les deux points.
tiona

2VFLOODWHXUVHWIRUFHVFHQWUDOHV 
e Na
Écol
G G JG mm G JG
Et comme u 2→1= − u 1→2 , on a immédiatement F 2→1 = − G 1 2 2 u 2→1= − F 1→2 , ce qui
r
traduit le principe de l’action et de la réaction.

25. L’accélération de la pesanteur g L sur la Lune conditionne le temps de chute :

8
3955
1 g
h = g Lτ 2 Ÿ g L = 1, 6 m.s −2 ( g L ≈ T , sur Terre, τ T = 0, 45 s )
2 6

6907
GM L
Or g L ≈ ce qui donne M L = 7, 4.1022 kg (soit M L ≈ M T / 81 )
RL2

91:1
26. Le moment cinétique fixe le plan de la trajectoire et la vitesse aréolaire (loi des

33.1
aires) et l’énergie mécanique fixe par son signe la nature de la conique, ellipse
( E < 0 ), parabole ( E = 0 ) ou hyperbole ( E > 0 ). Pour l’ellipse E fixe la valeur du

.71.1
demi grand axe a.

:105
27. a) On utilise la troisième loi de Kepler appliquée à Téthys :

2320
aTh 3 GM Sat 4π 2 RTh3
= Ÿ M = A.N. : M Sat = 5, 7.10 26 kg
4π 2
Sat
TTh 2 G TTh 2

8891
Soit une masse de l’ordre de 3.10 −4 masse solaire, on a accès à la masse de
Saturne grâce à un de ses satellites.
318:
3
aTh 3 GM Sat aH 3 § aH · 2
0428
= = Ÿ T = T ¨ ¸ A.N. : TH = 1, 9.10 6 s = 21 jours

2 2 2 H Th
TTh TH © aTh ¹
:211

b) Si l’anneau est formé de fragments indépendants en orbite circulaire, la vitesse


G M sat
des fragments est : v =
iques

.
r
Si l’anneau est un corps solide, la vitesse de chaque point est du type v = rω , soit
techn

v proportionnelle à r.
L’observation montre v est une fonction décroissante de r, les anneaux sont des
Micro

fragments indépendants (sans doute les restes d’un ancien satellite de Saturne,
trop proche de sa planète et brisé par les forces de marées, voir la question 46.).
t des

28. a) 2c = 2ae = 0,50 U.A.


b) rA = a + c = a (1 + e) = 5, 4 U.A.
ue e

c) rP ( Pluton ) = a (1 − e) = 29,6 U.A. < a Neptune


caniq

a3 GM Sat
d) Avec les données pour Titan : = , on exprime la constante G grâce au
4π 2
e Mé

2
T
aT3 GM sol
=
ure d

mouvement de la Terre autour du Soleil : ce qui permet de garder


TT2
4π 2
les distances en U.A. et les périodes en années :
périe

3
M Sat § a · § TT ·
2
−4
=¨ ¸ ¨ ¸ = 2,8.10
le Su

M sol © aT ¹ © T ¹
tiona

 &KDSLWUH
e Na
Écol
Seconde planète en masse, après Jupiter ( 10 −3 M sol ).
32
aT3 aV3 §a ·
e) 2
= 2
Ÿ TV = TT ¨ V ¸ = (0,72) 3 2 = 0,61 an , Vénus est une planète
TT TV © aT ¹
intérieure qui va plus vite que la Terre sur son orbite.

8
§1 1 ·

3955
f) C = rAv A = rP v P et avec l’énergie : v 2 = 2GM ¨ − ¸
© r 2a ¹

6907
­ 2 § 1 1 · § rP ·
° vA = ¨ − ¸ = 2GM S ¨ ¸
° © rA 2a ¹ © rA 2 a ¹

91:1
® 4π 2 a 3
avec GM S =
° v 2 = § 1 − 1 · = 2GM § rA · T2

33.1
° P ¨r ¸ S ¨ ¸
¯ © P 2a ¹ © rP 2 a ¹

.71.1
­ 2π a § 1 − e ·
12
−1
° vA = ¸ = 22,0 km.s

:105
¨
­ rA = a (1 + e) ° T © 1 + e ¹
De plus ® Ÿ ®

2320
¯ P
r = a (1 − e ) ° 2π a § 1 + e ·
12
−1
° v P = T ¨© 1 − e ¸¹ = 26,5 km.s
¯

8891
On a bien v A < v P (loi des aires) et les deux vitesses sont légèrement inférieures

318:
aux 30 km.s −1 de la Terre.
23
§ T ·
0428
rP
g) a = aT ¨ ¸ = 18 U.A. et e = 1 − = 0,97
© TT ¹ a
:211

Ellipse très aplatie et pourtant la comète fait demi-tour avant d’atteindre l’orbite
d’Uranus. Noter que la période de la comète de Halley n’est pas restée constante
iques

au cours des âges, elle a varié en fonction de ses passages plus ou moins
rapprochés des planètes géantes.
techn

Parmi les comètes périodiques, on peut signaler la comète Hale-Bopp, l’une des
plus brillantes du XXe siècle, visible pendant 18 mois en 1996/1997. Son retour
Micro

est prévu, sauf perturbation très probable puisque son aphélie est de l’ordre de
300 UA, vers 4400.
t des

29. Expérience de Cavendish : mesure de G (1798)


a) La loi du moment cinétique scalaire par rapport à l’axe appliqué à la tige et aux
ue e

masses s’écrit sachant que le moment d’inertie d’une masse m à distance l de


l’axe est ml 2 et que le moment des poids et de la tension du fil par rapport à l’axe
caniq

■ Réponses aux questions

sont nuls :
2ml 2θ = − Cθ , équation du type θ + ω 20θ = 0
e Mé

„5pSRQVHVDX[TXHVWLRQV

C
ure d

d’où des oscillations sinusoïdales de pulsation ω0 = (1)


2ml 2
périe

Rq : La période très grande ( T0 = 251 s ) est liée à une très faible constante de
torsion C . En pratique la mesure de T0 donne C .
le Su
tiona

2VFLOODWHXUVHWIRUFHVFHQWUDOHV 
e Na
Écol
b) Si on se limite aux seules interactions gravitationnelles S2 – B et S1 – A (modèle
GM m
sphérique avec un bras de levier l ) : à l’équilibre 2 2 l − Cθ = 0
l
θ ω0 l
2 3

soit d’après (1) : G = (2)

8
M

3955
17
AN : On convertit θ en radians : θ = π ≈ 5, 0 10 −3 rad .

6907
60 × 180
G = 6, 2 10 −11 N.m 2 .kg −2 , cette valeur trop faible par rapport à la valeur

91:1
tabulée s’explique par un calcul théorique trop simplifié. Il faut tenir

33.1
compte des interactions O2 A et O1 B .

.71.1
c) Toujours avec le modèle sphérique
JJJJG GM m GM m
FO2 A = = O2

:105
, le bras de
O2 A 2 5 l2

2320
l
levier est l sin α avec sin α = G
5l 2 FO2 A

8891
Le moment par rapport à l’axe est donc
α A
GM m B
318:
− . Idem pour l’interaction O1 B .
5 5l 0428

À l’équilibre :
2GM m § 1 · θ ω 20 l 3
:211

¨ 1− ¸ = Cθ et G=
l © 5 5¹ § 1 ·
M ¨1 −
iques

¸
© 5 5¹
techn

AN : G = 6,8 10−11 N.m 2 .kg −2 , valeur plus satisfaisante. Attention l’écart à la


valeur tabulée n’a pas de rapport avec l’incertitude de mesure.
Micro

d) Des distances O2 B et O1 A plus petites permettent effectivement d’avoir un angle


t des

expérimental plus grand, mais l’incertitude de mesure de type protocole, liée à la


sphéricité des masses M , sera plus importante.
ue e
caniq

4XHVWLRQVGHUpIOH[LRQ†3K\VLTXHSUDWLTXH
e Mé

30. Notons d’abord que dans tous les cas le régime d’écoulement est amorti par
existence de forces de viscosité entre le fluide réel et la paroi interne du conduit.
ure d

Si le diamètre d du conduit est faible et / ou le fluide très visqueux, cet effet est
particulièrement important (amortissement fort) et le régime est apériodique : les
périe

deux niveaux s’égalisent lentement et le phénomène s’arrête là.


Si le diamètre d du conduit est important et / ou le fluide peu visqueux, cet effet
le Su

sera bien moindre (amortissement faible) et le régime est pseudopériodique : les


tiona

 &KDSLWUH
e Na
Écol
deux niveaux s’égalisent après plusieurs oscillations (échange d’énergie cinétique et
potentielle de gravité).

31. La corde vibrante, celle d’un piano ou d’un violon par exemple, un peu comme la
membrane d’un haut-parleur, transmet ses vibrations à l’air ; il en résulte un son

8
émis dont l’énergie acoustique est prélevée sur l’énergie mécanique (cinétique et

3955
potentielle) de la corde ; son mouvement (et corrélativement le son émis) est donc
amorti en régime libre (c’est-à-dire non entretenu).

6907
32. a) L’équation différentielle vérifiée par z(t ) (écart par rapport à la position d’équi-

91:1
libre zéq = 0 ) a été établie avec soin à la question 49. du chapitre 6, le coefficient

33.1
de frottement est ici noté α :
d 2z dz
+α + k z = 0

.71.1
2
m
dt dt
Le régime d’amortissement est critique (retour le plus rapide à l’équilibre)

:105
lorsque Δ = α 2 − 4km = 0 soit α = 2 km .

2320
b) Le système, voiture avec passagers, de masse totale m + m p , possède une

8891
nouvelle position d’équilibre zéq ′ ≠ 0 . L’équation différentielle précédente
devient :
d 2z dz
(m + m p ) 2 + α + k ( z − zéq′ )=0 318:
0428
dt dt
Son discriminant est Δ = α 2 − 4k (m + m p ) = − 4km p < 0 avec α = 2 km ; le
:211

régime est alors pseudopériodique (revoir la question 2.) :


2π 2π (m + m p )
iques

km p
de pseudo-pulsation ω = et de pseudo-période T = =
m + mp ω km p
techn

4π 2 (m + m p ) 2
On en déduit k = ≈ 4 102 kN.m −1 , soit une grande raideur.
m pT 2
Micro

33. Le moteur constitue pour le support un excitateur dont la fréquence diminue


t des

progressivement après coupure de l’alimentation. Cela signifie que le support auquel


il est couplé par fixation, est mis en régime forcé à fréquence variable ; comme tout
ue e

objet mécanique ce support a une (ou des) fréquence(s) propre(s) de vibration, et


l’on observe alors un phénomène de résonance lorsque la fréquence du moteur
caniq

coïncide avec la fréquence propre du support, d’où des vibrations importantes dans
■ Réponses aux questions

la bande passante (voir la question 41.).


e Mé

„5pSRQVHVDX[TXHVWLRQV

34. Lorsque les œufs mélangés sont au repos dans un bol, on constate (par exemple en
ure d

appuyant avec une fourchette sur la surface libre d’un coté) que le mélange oscille à
une fréquence propre bien définie, même si ces oscillations sont de courte durée car
périe

très amorties. Battre les œufs consiste donc à exciter périodiquement à une
fréquence imposée par l’opérateur (à travers le coup de fourchette) un système ayant
le Su

une fréquence d’oscillation propre. Il y a bien sûr résonance avec une amplitude plus
importante lorsque les deux fréquences coïncident. Pour éviter les risques de
tiona

2VFLOODWHXUVHWIRUFHVFHQWUDOHV 
e Na
Écol
débordement, il vaut mieux battre « très vite », à savoir à fréquence élevée, même si
la viscosité fait que ce système amorti n’a pas une résonance des plus prononcées…

35. L’axe de référence est l’intersection entre le plan de l’écliptique et le plan


équatorial. Deux fois par an le Soleil traverse (dans son mouvement apparent) le

8
plan équatorial, il s’agit des équinoxes de printemps et d’automne. C’est l’équinoxe

3955
de printemps qui a été choisie comme référence pour les angles, on l’appelle point
vernal ou point γ .

6907
Les dates de début des saisons correspondent à la « hauteur » du Soleil au-dessus ou
en dessous du plan équatorial : 0° aux équinoxes, maximale( +23°27′ ) au solstice

91:1
d’été et minimale ( −23°27′ ) au solstice d’hiver. Cet angle de 23°27′ est l’angle
d’inclinaison de l’axe des pôles par rapport à la perpendiculaire au plan de

33.1
l’écliptique.

.71.1
36. La 3e loi énoncée par Kepler concerne les planètes autour du Soleil, pour lesquelles

:105
il a établi que le rapport T 2 / a 3 était le même pour toutes les planètes, alors que
pour chacune a et T diffèrent. Cela est le cas dans l’énoncé sous la forme

2320
T2 4π 2
approchée 3 = (1).
a GM S

8891
T2 4π 2 T2
En revanche, sous la forme théorique = (2), le rapport 3 d’une
G ( M S + mP )
318:
3
a a
planète à l’autre n’a plus la même valeur. En réalité, pour toutes les planètes, on a
0428
mP  M S soit M S + mP ≈ M S , ce qui donne bien (1). Des planètes du système
solaire, Jupiter possède la plus grande masse qui ne vaut que le millième de la masse
:211

du Soleil, ce qui justifie l’approximation et la loi sous la forme (1).


iques

Mais pour deux corps en interaction gravitationnelle et dont les masses ne sont pas
très différentes, il faut appliquer la forme (2) ; dans ce cas aucun ne peut être
techn

considéré comme fixe dans le référentiel barycentrique, mais ils tournent tous les
deux autour de leur centre de masse comme à la question 44..
Micro

37. Pour pouvoir bénéficier de l’effet d’entraînement de la Terre lié à sa rotation propre,
effet proportionnel à la distance à l’axe de rotation, donc maximal à l’équateur où
t des

v = 2π RT /T ≈ 1670 km/h . Au sol le satellite dispose déjà d’énergie cinétique dans le


référentiel géocentrique. Le site européen de Kourou en Guyane française est le
ue e

mieux placé de ce point de vue avec une latitude de 5°. L’économie en carburant est
estimée à 5% par rapport aux bases plus hautes en latitude comme Cap Canaveral en
caniq

Floride (28°) et surtout Baïkonour (46°) ou Plesetsk (63°).


La Terre tourne d’Ouest en Est autour de son axe, la plupart des satellites tournent
e Mé

donc dans ce sens autour de la Terre pour bénéficier de la rotation de la Terre au


lancement (vers l’Est). Quelques satellites, qualifiés de rétrogrades, tournent en sens
ure d

inverse, en général sur des orbites très


inclinées. A
périe

38. T est le centre de la Terre, A un point de α S



le Su

sa surface (avec TA ≈ 6 400 km ) à la T


tiona

 &KDSLWUH
e Na
Écol
limite du champ couvert par le satellite géostationnaire S
( TS ≈ 6 400 + 36 000 = 42 400 km ).
TA
Le triangle ATS étant rectangle en A , cos α = soit α = 81° .
TS
Un satellite géostationnaire couvre un secteur d’angle 2α = 162 ° . Pour couvrir la

8
3955
surface entière ( 360° ), il faut disposer d’un minimum de trois satellites
géostationnaires. Le même calcul montre que les latitudes extrêmes théoriques

6907
accessibles au satellite sont ±81° . Les contraintes techniques des
télécommunications diminuent nettement ces valeurs. La Russie par exemple a une

91:1
grande partie de son territoire non accessible aux satellites géostationnaires.
Noter que le système GPS fonctionne avec 24 satellites (la triangulation nécessaire

33.1
pour la précision nécessite plusieurs satellites pour un même point) d’altitude
≈ 21 000 km , donc non géostationnaires.

.71.1
39. Admettons que la mécanique classique s’applique. Il faut alors traduire que la

:105
vitesse de libération obtenue à la question 9., vl = 2GM / R , s’identifie à la vitesse

2320
de la lumière pour une étoile de masse M = M S = 2.1030 kg ; son rayon est alors
Rlim = 2GM S / c 2 ≈ 3 km …

8891
Le même calcul appliqué à la Terre donne un rayon d’environ 9 mm ! Ce qui donne

318:
une idée de la densité théorique d’un trou noir : 6.10 24 kg dans une sphère de 9 mm
de rayon !
0428
:211

([HUFLFHV
iques

40. Oscillations forcées sur un cercle en rotation


a) Le référentiel terrestre galiléen est lié aux axes Ox et Oz . L’angle θ repère la
techn

G G
position de M par rapport à Oz , donc v = R θ uθ . La force de frottement fluide
fait intervenir la vitesse du point par rapport au cercle, il faut utiliser l’angle
Micro

G G
formé par OM avec OA , F = − μ R θ − ψ uθ . ( )
G
t des

La réaction normale est orthogonale à uθ .


G
Projection de la RFD sur u : −mg sin θ − μ R θ − ψ + 0 = m R θ
θ ( )
ue e

μ  g μ
θ +
caniq

Ÿ θ + sin θ = ψ
■ Réponses aux questions

m R m
e Mé

„5pSRQVHVDX[TXHVWLRQV

μ g μ
b) Pour θ petit, soit sin θ ≈ θ , l’équation différentielle θ + θ + θ = ψ est
ure d

m R m
μ § π ·
linéaire du second ordre avec second membre du type ψ 0Ω sin ¨ Ω t + ¸ ;
périe

m © 2¹
au bout d’un temps suffisant le régime forcé sinusoïdal est atteint et θ (t ) est
le Su

alors sinusoïdal de pulsation Ω .


tiona

2VFLOODWHXUVHWIRUFHVFHQWUDOHV 
e Na
Écol
c) Le régime forcé se calcule avec les complexes (voir le chapitre 0) :
π
θ 1e j Φ ( −Ω 2 + 2 α j Ω + ω 20 ) = 2 αψ 0 Ω e
j
2

2 αψ 0 Ω π
− arg ( ω 20 − Ω 2 + 2 α j Ω )

8
θ1 = et Φ =
((ω )

3955
− Ω 2 ) + 4 α 2Ω 2
12
2 2 2
0

6907
π § 2α Ω · ª πº
Si Ω ≤ ω 0 , Φ = − arctan ¨ 2 ¸¸ soit Φ ∈ « 0 , »

91:1
2 ¨ ω 0 −Ω2 ¬ 2¼
© ¹

33.1
π § 2α Ω · ª π º
Si Ω ≥ ω 0 , Φ = − arctan ¨ 2 ¸¸ − π soit Φ ∈ « − , 0 »
2 ¨ ω 0 −Ω2 ¬ 2 ¼

.71.1
© ¹

d) Pour Ω < ω 0 , Φ > 0 , il est surprenant a priori qu’un oscillateur mécanique

:105
(passe-bas) soit en avance sur l’excitation, mais en fait ici l’excitation n’est pas

2320
ψ (t ) mais ψ (t ) lui-même en avance de π 2 sur ψ (t ) ; finalement l’oscillateur
est bien en retard sur ψ (t ) l’excitateur.

8891
41. Vibrations d’un moteur 318:
a) Ce travail a été fait à la question 49. du chapitre 6, ici l éq < l 0 ; l’équation
0428

différentielle est, en notant z (t ) l’écart par rapport à la position d’équilibre où le


:211

moteur ne fonctionne pas :


d 2z dz
iques

m 2 + λ + kz = F0 cos ω t
dt dt
techn

ω0 F0 ω0 λ k
soit z+
 z + ω 20 = cos ω t (1) avec = et ω 20 =
Q m Q m m
Micro

b) En régime forcé de pulsation ω imposée par le moteur, l’ensemble de la structure


t des

vibre à la même pulsation ω . Pour résoudre cette question, il est conseillé de


dz
passer en notation complexe et de chercher v = V0 eiϕ et comme v = , v = iω z .
ue e

dt
(1) s’écrit alors :
caniq

ω F0 / m
( −ω 2 + 0 iω + ω 20 ) z = F0 / m Ÿ v = V0 eiϕ = (2)
Q ω 0 Q + i (ω − ω 20 /ω )
e Mé

Rq : On reconnaît un filtre passe-bande du second ordre.


ure d

L’expression (2) donne :


périe

F0 / m
V0 (ω ) =
ω 2
0
+ (ω − ω 20 /ω )2
le Su

2
Q
tiona

 &KDSLWUH
e Na
Écol
Seul le dénominateur dépend de ω et il est V0
minimal lorsque l’expression dans la F0 /λ
parenthèse est nulle, soit pour ω = ω0 . La
fonction V0 (ω ) est donc maximale pour

8
ω = ω 0 , la pulsation propre du système

3955
masse-ressort, qui apparaît une fois de plus

6907
comme la pulsation pour laquelle il y a
résonance.
ω

91:1
O ω0
Rq : La phase ϕ (ou plus précisément l’avance de phase de la vitesse sur

33.1
l’excitation) est donnée par l’argument des deux membres de (2) :
ω 20 /ω − ω ω 20 − ω 2

.71.1
tan ϕ = =Q ; à la résonance, le déphasage est nul.
ω0 Q ωω 0

:105
c) Le moteur excite la structure à la pulsation ω = 2π n = 628 rad.s −1 .

2320
Suivant le choix du ressort, la pulsation propre est ω 01 = 632 rad.s −1 ≈ ω ou

8891
ω 02 = 316 rad.s−1 ≈ ω / 2 . Le but de la suspension étant d’avoir des amplitudes de
vibration les plus faibles, il est conseillé de choisir le ressort de raideur k2 .
318:
0428

42. (MPSI) Transfert d’orbites d’un satellite


:211

Les énergies, dans le référentiel géocentrique valent, en notant k = GM T m : sur


k k
iques

la 1re trajectoire circulaire E1 = − ; sur la 2e E2 = − ; et sur l’ellipse de


2r0 4r0
techn

k k
transfert Et = − =− car A1 A 2 = 2a = 3r0 .
2a 3r0
Micro

Les variations d’énergie mécanique sont dues à un travail des forces intérieures,
ici l’énergie est fournie par le moteur du satellite, ce qui permet le changement de
k
trajectoire. L’énergie dépensée par le moteur du satellite est E2 − E1 =
t des

.
4r0
ue e

1 k k k
En A1− : mv02 − = − soit v02 = (trajectoire circulaire de rayon r0 )
2 r0 2r0 mr0
caniq

2
■ Réponses aux questions

1 k k 4 k
En A1+ : mv1′2 − = − soit v1′2 = ; le rapport donne v1′ = v0
2 r0 3r0 3 mr0 3
e Mé

„5pSRQVHVDX[TXHVWLRQV

De A1+ en A −2 sur l’ellipse de transfert, la conservation du moment cinétique :


ure d

v′ v
r0v1′ = 2r0 v2′ conduit à : v2′ = 1 = 0
2
périe

3
1 k k 1 k
En A −2 : mv2′2 − =− soit v2′2 =
le Su

(conforme au résultat ci-dessus)


2 2r0 3r0 3 mr0
tiona

2VFLOODWHXUVHWIRUFHVFHQWUDOHV 
e Na
Écol
1 2 k k 1 k
En A +2 : mv2 − =− soit v22 = (trajectoire circulaire de rayon 2r0 )
2 2r0 4r0 2 mr0

3 v
le rapport donne v2 = v′2 = 0
2 2

8
3955
Ce dernier résultat était prévisible car sur une trajectoire circulaire v = GM / r et

6907
donc si r0 est multiplié par 2, v0 est divisé par 2 .
b) Pour décrire une trajectoire parabolique il faut une énergie nulle :

91:1
1 2 k k
mv3 − = 0 soit v32 = = v02 , soit v 3 = v 0 .

33.1
2 2r0 mr0
En fait v3 est la vitesse de libération à l’altitude 2 r0 , qui vaut bien

.71.1
v0 2 −1
2 v circ = 2 v 2 . La variation de vitesse nécessaire est v3 − = v0 .

:105
2 2

2320
43. (MPSI) Utilisation des profils énergétiques
GmM σ2
dépend de σ , donc des

8891
L’énergie potentielle effective Veff ( r ) = − +
r 2 mr 2
conditions initiales. Veff (r ) est minimale (dérivée nulle) pour rmin = σ 2 GMm 2 .
Si on change l’énergie totale (nouvelles conditions initiales) sans précautions 318:
0428

particulières, la valeur de σ va changer.


Ainsi le profil énergétique donné à la question 16. et sur lequel on porte diverses
:211

valeurs de l’énergie totale est tracé à σ = cste .


Dans l’exemple, lorsque l’on change l’énergie, σ change. L’allure du profil :
iques

minimum, barrière pour r → 0 … est la même mais la courbe Veff (r ) est modifiée :
nouvelles conditions initiales E1 < E 0 et σ 1 = mr0 v1 < mr0 v 0 = σ 0 , donc rmin < r0 .
techn

Le minimum de la courbe Veff (r ) est atteint pour une valeur plus petite de r et la
Micro

valeur E1 < E 0 correspond à r = r0 (C.I.). E1 > E min : la trajectoire est elliptique.


Tout ceci est illustré sur la figure ci-dessous.
t des

Veff
ue e
caniq

r0 r
e Mé

Ecercle
ure d

E1
périe

E min
le Su
tiona

 &KDSLWUH
e Na
Écol
44. Système de deux étoiles (*)
a) Le système des deux étoiles {M 1 , M 2 } est isolé, le mouvement du centre de
masse G est rectiligne et uniforme dans le référentiel galiléen de Copernic.
RG est donc galiléen.

8
JJJJJG JJJJJG G M1

3955
b) m1 GM 1 + m 2 GM 2 = 0 ; M 1 et M 2 sont de part et d’autre •
de G , la période T est donc commune et : G

6907
m2 r M2
m1r1 = m 2 r2 Ÿ = 1

91:1
m1 r2 •

33.1
c) Pour un mouvement circulaire :

.71.1
­ 2π r1
°T = v
4 π 2 r1 ( r1 + r2 )
2
° 4 π 2 r12 4 π 2 r12
( 1 2)

:105
1
= = + =
2
® 2 Ÿ T 2
r r
°m1 v1 = Gm1m 2 v12 Gm 2 r1 Gm 2

2320
° r1 ( r1 + r2 )
2
¯

8891
Il vient :
­ 4π 2
°°Gm 2 = r1 ( r1 + r2 )
2

318:
2
4π 2
T
( + ) = 2 ( 1
r + r2 )( r1 + r2 )
2
® somme Ÿ G m m
4π 2 1 2
°Gm = T
0428
r2 ( r1 + r2 )
2

°̄ 1 T2
a 3 G ( m1 + m 2 )
:211

On en déduit la relation demandée : =


T2 4π 2
iques

r23 G m1
Si m1  m2 on retrouve (avec r1  r2 ) : ≈
techn

, soit un mouvement
T 2
4π 2
circulaire de M 2 autour de M 1 « immobile ».
Micro
t des

45. (MPSI) Force centrale non newtonienne


G JJJJG G
a) La force est colinéaire au vecteur position r = OM = r ur , elle est donc radiale ;
ue e

G G
par ailleurs f . ur < 0 , elle est donc attractive ; sa norme est en 1/ r 4 , il ne s’agit
caniq

donc pas d’une force d’origine gravitationnelle.


■ Réponses aux questions

3mr03v02 G mv02
La grandeur −
e Mé

u est homogène à , soit une énergie divisée par une


„5pSRQVHVDX[TXHVWLRQV

r
2r 4 r
longueur, ce qui a bien la dimension d’une force.
G
ure d

G
Une force de type f = f (r ) ur est un champ de forces conservatif ; pour trouver
G
périe

dE
l’énergie potentielle dont dérive f , il suffit d’écrire f ( r ) = − p , soit ici :
dr
le Su
tiona

2VFLOODWHXUVHWIRUFHVFHQWUDOHV 
e Na
Écol
3mr03v02 dE mr03v02
− =− p Ÿ Ep = − en posant E p = 0 pour r infini.
2r 4
dr 2r 3
JJG
La force est centrale, dans le cas général u r vecteur de la base locale sphérique,
donc le mouvement est plan. Le plan est imposé par les conditions initiales.

8
3955
b) La particule n’est soumise qu’à une seule force, conservative, donc son énergie

6907
mécanique E = Ec + E p est une constante du mouvement. Il suffit donc de
déterminer la valeur de cette énergie en considérant l’instant initial :

91:1
1 mr 3v 2
pour θ = 0 , r = r0 et v = v0 , d’où E = mv02 − 0 3 0 = 0

33.1
2 2r0
Bien que E = 0 , la trajectoire est bornée contrairement au cas des forces

.71.1
gravitationnelles où la trajectoire correspondant à une énergie nulle est une
trajectoire permettant au mobile de s’éloigner jusqu’à l’infini avec une vitesse

:105
nulle (penser au calcul de la vitesse de libération).

2320
46. Limite de Roche (*)

8891
a) Le mouvement est à force centrale, d’où C = r 2θ = cste , et de r = d = cste
(mouvement circulaire), on déduit θ = ω = cste (mouvement uniforme).
G 318:
La RFD appliquée à l’ensemble de la comète et projetée sur l’axe dirigé par ur :
0428

mM J mM J GM J ª 1 1 º
−(2m)ω 2 d = − G −G (0) Ÿ ω 2 = « (d − r ) 2 + (d + r ) 2 » (0’)
:211

(d − r ) 2
(d + r ) 2
2d ¬ ¼
iques

Attention, la comète n’a pas une symétrie sphérique, et comme le champ de force
est inhomogène, la somme des forces sur les deux sphères n’est pas égale à la
force qui s’exercerait sur une sphère de masse 2m : le second membre de la RFD
techn

(2m) M J
n’est donc pas − G !
d2
Micro

b) La sphère de gauche (1) subit l’attraction de Jupiter, l’attraction de la sphère de


JG G
droite, et la réaction − R = − Rur de la sphère (2), d’où :
t des

mM J m2
− mω 2 (d − r ) = − G + − R (1)
ue e

G
(d − r )2 (2r )2
caniq

La sphère de droite (2) subit l’attraction de Jupiter, celle de la sphère de gauche,


JG G
et la réaction R = Rur de la sphère (1), d’où :
e Mé

mM J m2
− mω 2 (d + r ) = − G − G + R (2)
(d + r ) 2 (2r ) 2
ure d

L’une de ces deux équations est inutile puisque leur somme redonne (0) où les
forces intérieures à la comète s’éliminent.
périe

c) Le maintien en contact des sphères suppose R > 0 ; la rupture se fait donc pour
le Su

R ≤ 0.
tiona

 &KDSLWUH
e Na
Écol
mM J mM J § 1 d −r · m2
(1) et (0’) Ÿ R = −G + G ¨ + ¸ + G ; un
(d − r )2 2d © d − r ( d + r ) 2 ¹ 4r 2
r 3GmM J r m2
développement limité à l’ordre 1 en donne : R ≈ − 3
+G 2
d d 4r

8
1/ 3
§ 12 M J ·

3955
La condition R ≤ 0 conduit à d ≤ dlim = ¨ ¸ r , d’où le rapport
© m ¹

6907
1/3
d lim § 12 μ J ·
=¨ ¸ ≈ 2,5
RJ © μC ¹

91:1
33.1
ce qui suppose un passage de la comète très proche de Jupiter.
C’est ce qui est arrivé à la comète Shoemaker-Lévy 9 en 1994 : passée trop près

.71.1
de Jupiter, elle s’est brisée en plusieurs morceaux qui ont ensuite percuté la
planète géante.

:105
2320
47. Satellite freiné par l’atmosphère
a) Sur une trajectoire circulaire de rayon r , la vitesse du satellite est v = GM T / r .

8891
1 2 mM T E
Alors Ec = mv = G = − p (théorème du viriel) et l’énergie mécanique
318:
2 2r 2
s’écrit indifféremment :
0428

Ep MTm
E = Ec + E p = = − Ec = − G
:211

2 2r
iques

b) Deux raisonnements sont possibles :


* Pour un satellite freiné, le système n’est plus conservatif et l’énergie E
diminue (la force de frottement s’oppose au déplacement et donc son travail est
techn

négatif) ; puisque E = − GM T m / 2r , on déduit que le rayon r diminue et la


vitesse v = GM T / r augmente (on suppose que la trajectoire reste quasi
Micro

circulaire à chaque instant). En résumé, par frottement l’énergie diminue, donc


la trajectoire change, le rayon diminue et la vitesse augmente.
t des

* On peut également remarquer d’après E = E p / 2 = − Ec , que ΔE < 0 entraîne


ue e

ΔE p < 0 et ΔEc > 0 . Un satellite « freiné » voit donc bien sa vitesse


augmenter, car son énergie potentielle diminue deux fois plus vite (en valeur
caniq

absolue) que son énergie cinétique n’augmente.


■ Réponses aux questions
e Mé

„5pSRQVHVDX[TXHVWLRQV

c) mv 2 / h est le rapport d’une énergie par une distance, c’est donc une grandeur
homogène à une force et donc β est sans unité.
ure d

Plus l’altitude décroît, plus l’atmosphère devient dense et donc plus la force de
freinage augmente ; c’est ce qui justifie sa dépendance en 1/ h .
périe

JG βm 2G
La force de frottement est F = − v uθ ; son travail sur une révolution (en
le Su

h
supposant toujours l’orbite quasi circulaire) est :
tiona

2VFLOODWHXUVHWIRUFHVFHQWUDOHV 
e Na
Écol
JG JJG 2π JG G βm 2
WJFJG = ³ F . dl = ³ F . r dθ uθ ≈ − v .2π r
tour 0 h
GM T 2πβ GmM T
et avec v = , WJFJG = − (1)
r h
L’énergie du satellite est, avec h  RT :

8
3955
MT m MT m M m§ h · 1
E = −G = −G ≈ − G T ¨1 − ¸ (2) car ≈ 1− x
2( RT + h) 1+ x

6907
2r 2 RT © RT ¹
Le théorème de l’énergie mécanique s’écrit en cas de non conservation de

91:1
l’énergie mécanique comme ici :
M m 2πβ GmM T
ΔE = WJFJG soit d’après les expressions (2) et (1) : G T 2 Δh = −

33.1
2 RT h

.71.1
4πβ RT2
et finalement : Δh = −
h

:105
AN : Δh = − 28,3 m , variation très faible justifiant l’hypothèse de la trajectoire

2320
quasi circulaire.

8891
48. (MPSI) Diffusion de Rutherford
a) Le noyau d’or et la particule α portent tous les deux une charge positive ; la 318:
0428
force coulombienne est donc répulsive :
G 2e.Ze G 2 Ze 2
f = u soit k = .
:211

4πε 0 r 2 4πε 0
r

FM or m 197
iques

Si on note F le centre de masse : = or = ≈ 50 , on considère que le


FM α mα 4
techn

noyau d’or reste en F.


b) La force conservative dérive de l’énergie potentielle
Micro

k
E p = , en prenant E p = 0 en r → ∞
r
t des

1 k 1
E = mv 2 + = cste = mv 02
2 r 2
ue e

G
v0 H
caniq

M0 ⊗
b G
e Mé

uz
• F
ure d

La force est centrale : Le moment cinétique en F est constant :


G JJJJG G JJJG
σ = FM ∧ mv = cste
périe

Avec les conditions initiales :


G JJJJJG JJJG JJJJJG JJJG
G
( ) G
σ = FM 0 ∧ mv 0 = FH + HM 0 ∧ mv 0 = FH ∧ mv 0
G
le Su
tiona

 &KDSLWUH
e Na
Écol
G G
σ = m v0 b u z
1 2 k
c) En rm , v = 0 Ÿ mv0 + 0 = 0 + , et avec l’expression de k :
2 rm

8
Ze2

3955
rm =
4πε 0m p v02

6907
1
§ Ze 2 · 2
AN : v0 = ¨ = 1, 0.108 m.s −1 , les particules α sont relativistes, il faut
¨ 4πε 0 m p rm ¸¸

91:1
© ¹
une énergie très grande pour que les deux charges positives soient aussi

33.1
proches.

.71.1
1
d) E = m(r 2 + r 2θ 2 ) + E p (r )
2

:105
La loi des aires σ = mr 2θ permet d’éliminer θ :
σ2

2320
1 1
E = mr 2 + 2
+ E p (r ) ≡ mr 2 + Veff (r )
2 2 mr 2

8891
Cette relation définit une énergie Veff
potentielle effective :

σ2 k 318:
Veff ( r ) = +
0428
2
2 mr r
:211

Veff (r ) est une fonction décroissante


de r. Quand r = rm , r = 0 donc
iques

σ 2
k
E = Veff = + r
techn

2 mr 2 r O rm
Micro

m v 02b 2 k k mv 02 2 k
E = + Ÿ r2 − r− b = 0 Ÿ r 2 − r − b2 = 0
2 r2 r E 2E E
t des

k k2
L’équation admet une racine positive : rm = + + b2
2E 4E 2
ue e

k
ŹPour b = 0 , on retrouve rm = , la particule repart dans la direction opposée à
caniq

E
■ Réponses aux questions

G
v 0 , déviation de π . De plus si E / rm 2 .
e Mé

„5pSRQVHVDX[TXHVWLRQV

ŹSi b / , à E = cste , rm / et rm > b , la particule α est déviée par la force


ure d

répulsive.
ŹPour b très grand : rm → b , la particule n’est pas déviée, elle passe trop loin de F.
périe
le Su
tiona

2VFLOODWHXUVHWIRUFHVFHQWUDOHV 
e Na
Écol
49. Le modèle de l’atome d’hydrogène
a) La force électrique est comme la force gravitationnelle, radiale et en 1 / r 2 ; bien
sûr le produit des masses est remplacé par le produit des charges des deux
particules et la constante de gravitation G par la constante 1 / 4πε 0 . En revanche,
alors que la force gravitationnelle est toujours attractive, le sens de la force

8
3955
électrique dépend du signe des deux charges : deux charges de même signe se
repoussent, et ici le proton attire l’électron. En norme :
m m′ 0,91.10−30 × 1,67.10−27

6907
Fg = G 2 = 6,67.10−11 −12 2
= 3,6.10−47 N
r1 (53.10 )

91:1
qq′ (1,6.10−19 ) 2
Fe = = = 8, 2.10−8 N
4πε 0 r12 4π × 8,85.10−12 × (53.10−12 )2

33.1
Fg

.71.1
Le rapport est bien sûr indépendant de r1 et vaut ≈ 4.10−40 ; dans la suite la
Fe

:105
force gravitationnelle est négligée au profit de la seule attraction électrique.
Par ailleurs le proton a une masse environ 1 800 fois plus grande que celle de

2320
l’électron, le centre de masse du système est donc confondu avec le proton, et de
ce fait ce dernier est quasi immobile dans le système « atome » (voir la question

8891
11.).

b) À la force gravitationnelle attractive correspond l’énergie potentielle : 318:


m m′
0428
Ep = − G
r
:211

À la force électrique attractive correspond, par analogie, l’énergie potentielle :


e2
Ep = −
iques

4πε 0 r

G G
techn

c) La relation fondamentale de la dynamique appliquée à l’électron, ma = F , s’écrit


G
en projection sur ur :
Micro

v12 e2 e
−m =− Ÿ v1 =
r1 4πε0 r12 4 πε0mr1
t des

AN : v = 2,2.106 m.s −1 ; cette vitesse, v ≈ 2 200 km.s −1 , est énorme pour une
ue e

particule matérielle (on a v / c = 1 / 137 la constante dite de structure fine).


caniq

Elle est néanmoins bien inférieure à c ce qui justifie a posteriori


l’hypothèse non relativiste.
e Mé

v12 e2
On en déduit l’accélération a 1 = Ÿ a1 =
4 πε0 mr12
ure d

r1

AN : a 1 = 9,0.1022 m.s −2 , une accélération colossale !


périe
le Su
tiona

 &KDSLWUH
e Na
Écol
1 2 e2
d) L’énergie cinétique de l’électron est Ec 1 = mv1 =
2 8πε0 r1
e2
Son énergie potentielle est E p 1 = − = − 2 Ec1
4πε0 r1

8
3955
d’où l’énergie mécanique : E 1 = Ec1 + E p 1 = − Ec 1 , soit :

6907
e2
E1 = −
8πε0 r1

91:1
S’agissant d’un état lié pour une force attractive, on a E 1 < 0 .

33.1
AN : E 1 = − 2,17.10 −18 J = −13, 6 eV

.71.1
Rq : On retrouve la valeur de l’énergie d’ionisation de l’atome d’hydrogène,

:105
Ei = | E 1 | = 13,6 eV , correspondant à l’énergie qu’il faut fournir à l’atome

2320
pour arracher (ou libérer) l’électron du proton.

2πr1 2π

8891
e) La période de révolution est donnée par T1 = soit T1 = 4 πε0 m r13 / 2
v1 e
Bien sûr T / r = cste , on retrouve la 3 loi de Kepler. 318:
2 3 e
1 1
0428

AN : T1 = 1,5.10 −16 s
:211

La longueur d’onde du rayonnement électromagnétique correspondant à cette


période est λ = cT = 0,045 ȝm = 45 nm , ce qui se situe dans le domaine de
iques

l’ultraviolet. On ne peut donc pas espérer ioniser un atome d’hydrogène avec un


photon dans le domaine visible.
techn

f) L’électron a une trajectoire plane circulaire autour du proton, son vecteur vitesse
Micro

est orthogonal à son vecteur position et donc dans le référentiel considéré :


G G G G
σ O = r ∧ mv = m rv uz .
Comme en c), la relation fondamentale de la dynamique appliquée à l’électron,
t des

G
s’écrit en projection sur ur :
ue e

vn2 e2 e2 e 2 vn
−m =− Ÿ vn2 = = puisque m rn vn = n =
rn 4πε0 rn2 4πε0mrn 4 πε0 n=
caniq

■ Réponses aux questions

e2 n= n 2ε 0h 2
vn = et rn = Ÿ rn =
e Mé

d’où
„5pSRQVHVDX[TXHVWLRQV

n 2ε0h mvn π me 2
ure d

v1 e2
g) On a facilement vn = avec v1 =
périe

n 2ε0h
le Su
tiona

2VFLOODWHXUVHWIRUFHVFHQWUDOHV 
e Na
Écol
ε 0h 2
et de même rn = n 2 r1 avec r1 =
π me 2
La quantification du moment cinétique conduit à celle de la vitesse et du rayon de
l’atome. Lorsque n augmente, le rayon augmente et la vitesse diminue comme

8
pour les planètes autour du Soleil.

3955
L’application numérique avec h = 6, 63 10−34 J.s donne :

6907
r1 = 53.10−12 m et v = 2,2.106 m.s −1
soit les valeurs numériques de la partie précédente.

91:1
h) L’énergie mécanique se calcule comme à la question d) :

33.1
1 me 4

.71.1
E n = Ec n + E p n = − Ec n = − mvn2 soit avec vn : En = −
2 n 2 8ε02h 2

:105
me4
ce qui permet de trouver l’expression de E 1 = − = −13,6 eV
8ε 02 h 2

2320
C’est cette quantification des niveaux d’énergie qui est utile dans l’exercice 34.

8891
du chapitre 3..

50. (MPSI) Passage d’une météorite près de la Terre (*) 318:


0428
JG GM T m JJG
Le mouvement est à force centrale, f = − u r , conformément à l’étude
r2
:211

énergétique (question 16.) la trajectoire est une conique avec un point à l’infini où
v ∞ = V0 ≠ 0 : c’est une branche d’hyperbole.
iques

Les constantes du mouvement sont le moment cinétique et l’énergie. Le calcul de σ


techn

avec les conditions initiales, se fait comme à la question 48. :


1
σ = mV0 d et E = m V0 2
Micro

2
Le point de la trajectoire le plus proche de O , rmin = r1 , correspond à r = 0 , donc la
JG
t des

vitesse en ce point v1 est orthoradiale. Il s’agit du sommet de la branche


d’hyperbole.
ue e

­mv1r1 = mV0 d (1)


°
®1 GM T m 1
caniq

° 2 mv1 − r = mV0 2 (2)


2

¯ 1 2
e Mé

d 2 g 0 RT2
On remplace v1 = V0 et GM T = g 0 RT2 dans (2) : r12 + r1 − d 2 = 0
r1 V02
ure d

1
ª§ g R 2 · 2
2 º2
périe

g0R
Ÿ racine positive r1 = − 2 + ¨ 2 ¸ + d »
« T
0 T 2

V0 «¬© V0 ¹ »¼
le Su
tiona

 &KDSLWUH
e Na
Écol
La condition pour que la météorite ne heurte pas la Terre est r1 > RT :
1

g 0R ª§ g R 2 · 2
2 º2 § g 0 RT2 ·
2
ª g 0 RT2 º
2

− 2 + « ¨ 2 ¸ + d » > RT Ÿ ¨ 2 ¸ + d > « RT +
T 0 T 2 2
»
V0 «¬© V0 ¹ »¼ © V0 ¹ ¬ V02 ¼

8
g R3 2 g R3

3955
Ÿ d 2 > RT2 + 2 0 2 T Ÿ V02 > 2 0 T 2
V0 d − RT

6907
1
§ 2 g R3 · 2
V0 > V m = ¨ 2 0 T 2 ¸

91:1
La condition est donc :
© d − RT ¹

33.1
La réponse est cohérente avec le fait que si d < RT , le choc est inévitable.

.71.1
Ce calcul simplifié s’applique aux astéroïdes dits géocroiseurs, car dans leur orbite
autour du Soleil (périhélie 0,9 UA et aphélie 1,1 UA) ils recoupent deux fois l’orbite

:105
terrestre. On estime leur nombre à environ 3.10 6 , dont 900 de taille supérieure à
1 km !

2320
On s’intéresse notamment à Apophis (300 m et 7.10 6 tonnes ) qui pourrait passer en

8891
2029 à moins de 30 000 km de la Terre. Les autres passages inquiétants étant pour
2036, 2068…

318:
0428
4XHVWLRQVRXYHUWHV
:211

51. Oscillations d’un liquide dans un tube en U sous l’effet de la gravité (*)
Indications : Considérer l’ensemble du fluide et lui appliquer une méthode
iques

énergétique.
techn

Le différentiel de hauteur entre le niveau de gauche et celui de droite met, par


gravité, le fluide en mouvement ; il acquiert une énergie cinétique qui ne s’annule
Micro

que pour z = −η 0 d’où des oscillations (non amorties en l’absence de frottement).


L’eau est un fluide incompressible de masse volumique ρ , et comme la section S
t des

du tube est uniforme le long du tube, en tout point du fluide la norme de la vitesse
du fluide est la même (la norme de la vitesse est elle-même uniforme). À cause de
ce déplacement « en bloc » cette vitesse est v = η , et avec une masse d’eau totale
ue e

m = ρ SL , l’énergie cinétique du fluide est :


caniq

1 1
■ Réponses aux questions

Ec = mv 2 = ρ SLη 2
2 2
e Mé

„5pSRQVHVDX[TXHVWLRQV

Pour évaluer l’énergie potentielle, décomposons la masse de fluide en 3 parties


ure d

comme sur la figure ci-dessous.


Le fluide à un instant donné (variable η ) a la même énergie potentielle que le fluide
au repos (constante lorsque η = 0 ) à laquelle on ajoute celle de la petite masse de
périe

gauche de centre de masse G1 à l’altitude η / 2 et on retranche celle de la petite


le Su

masse de droite de centre de masse G2 à l’altitude −η / 2 , d’où par « mgz » :


tiona

2VFLOODWHXUVHWIRUFHVFHQWUDOHV 
e Na
Écol
η § η·
E p = cste + ( ρ Sη ) g − ( ρ Sη ) g ¨ − ¸
2 © 2¹

9
= 9
+ • G1
9

8
• G2

3955
6907
91:1
En choisissant l’énergie potentielle du système au repos (η = 0) nulle, on a

33.1
cste = 0 , il vient :
E p = ρ Sgη 2

.71.1
En l’absence d’effets dissipatifs l’énergie mécanique du système est conservée :

:105
1
Em = Ec + E p = cste Ÿ ρ SLη 2 + ρ Sgη 2 = cste
2

2320
Il suffit alors de dériver par rapport au temps :
2g

8891
ρ SLηη
  + 2 ρ Sgηη = 0 Ÿ η + η = 0
L

318:
2g
conduisant à des oscillations harmoniques η (t ) = η 0 cos(ω t ) de pulsation ω =
L
0428

2π L
AN : La période est T= = 2π = 0,63 s
ω
:211

2g
iques

Cet ordre de grandeur est cohérent pour un système mécanique.


techn

52. Période de révolution lunaire par Télémétrie laser


Indications : Il faut penser à appliquer la 3e loi de Kepler et bien choisir parmi les
Micro

seules données de l’énoncé...

La 3e loi de Kepler appliquée au mouvement de révolution de la Lune autour de la


t des

Terre donne la relation entre le rayon a de la trajectoire lunaire quasi circulaire et sa


ue e

période T de révolution :
T2 4π 2 4π 2 a 3
= Ÿ T=
caniq

(1)
a 3 GM T GM T
e Mé

Dans un espace quasi vide entre la Terre et la Lune, la lumière se propage à la


vitesse c = 3.108 m.s −1 . Avec une durée de propagation pour l’aller-retour
ure d

τ = 2,56 s , la distance a entre les deux astres est donnée par 2 a = cτ :


a = cτ / 2 = 3.108 × 2,56 / 2 = 3,84.108 m = 384 000 km (2)
périe
le Su
tiona

 &KDSLWUH
e Na
Écol
Il reste à trouver le produit GM T où M T est la masse de la Terre (la constante de
gravitation G n’est pas donnée). Pour la Terre, dans le cadre du modèle sphérique,
GM T
le champ de gravitation à la surface est g 0 = d’où la constante :
RT2
GM T = g0 R T2 = 9,81 × (6380.103 ) 2 = 4,00.1014 m 3.s−2 (3)

8
3955
Les résultats numériques (2) et (3) portés dans la formule (1) conduisent à :

6907
1/2
§ 4π 2 × (3,84.108 )3 ·
T =¨ ¸ = 2,36.10 s soit T = 27, 3 jours
6

91:1
14
© 4,00.10 ¹
Il s’agit ici de jours solaires terrestres.

33.1
Cette période sidérale (dans le référentiel géocentrique) ne doit pas être confondu

.71.1
avec la lunaison de 29,5 jours (période entre deux nouvelles lunes par exemple) ;
les deux périodes diffèrent en raison du mouvement de révolution de la Terre autour

:105
du Soleil. C’est l’analogue de la différence entre jour solaire et jour sidéral, voir la
question 10..

2320
Rq : Deux données de l’énoncé sont inutiles...

8891
53. Associations
Avant tout, il faut bien noter la différence de nature des courbes proposées : 318:
0428
– les figures 1, 2 et 3 correspondent à un régime libre : réponse temporelle,
élongation en fonction du temps.
:211

– les figures 4, 5 et 6 correspondent à une réponse fréquentielle en RSF : pulsation


réduite ω / ω 0 en abscisse et amplitude relative des oscillations sinusoïdales en
iques

ordonnée.
Les régimes libres sont pseudopériodiques (dans les trois cas), on en déduit un
techn

facteur de qualité Q > 1 / 2 .


L’amortissement augmente dans l’ordre 3, 1, 2 donc Q3 > Q1 > Q2 .
Micro

Les réponses fréquentielles en amplitude (figures 4 et 5) correspondent à des


systèmes fondamentaux du second ordre avec un facteur de qualité Q > 1 / 2 :
t des

passe-bas avec phénomène de résonance. La résonance est plus aiguë sur la figure 4
donc Q4 > Q5 .
ue e

La réponse fréquentielle en amplitude (figure 6) correspond à un passe-bas :


caniq

fondamental du second ordre avec un facteur de qualité Q ≤ 1 / 2 .


■ Réponses aux questions

Finalement Q4 > Q5 > Q6 et les associations sont :


e Mé

„5pSRQVHVDX[TXHVWLRQV

fig .3 ↔ fig .4 , fig .1 ↔ fig .5 et fig .2 ↔ fig .6


ure d

Il n’y a pas d’incohérence entre régime libre pseudopériodique et absence de


périe

1 1
résonance, ce qui se produit pour <Q≤ (par exemple Q = 0, 6 ).
2 2
le Su
tiona

2VFLOODWHXUVHWIRUFHVFHQWUDOHV 
e Na
Écol
54. (MPSI) Observation d’une étoile double
Indication : S’aider de la question 44.

Exploitation du document
Les positions du centre de masse aux diverses dates sont obtenues à l’intersection de

8
la trajectoire de G et du segment reliant les positions des deux étoiles à cette même

3955
date.
Ces positions de G sont cohérentes avec un mouvement rectiligne et uniforme dans

6907
le référentiel de Copernic, correspondant bien à un système isolé pour l’ensemble
des deux étoiles.

91:1
Le système n’est pas très éloigné (8,6 a.l.), le mouvement de G (mouvement propre
par rapport au Soleil) est visible sur quelques années.

33.1
m GM 2
La relation barycentrique 1 = permet une mesure expérimentale du rapport

.71.1
m2 GM 1
des masses. Le document fournit une série de mesures (8 mesures exploitables) de

:105
GM 2
valeur moyenne : ≈ 2, 0 .
GM 1

2320
La période commune aux deux astres semble être de 50 ans, par exemple entre 1920
et 1970 ou entre 1960 et 2010 (deux directions parallèles de M 1M 2 ), la précision est

8891
faible, il faudrait des dates plus rapprochées.

318:
Le plan contenant les trajectoires forme un angle inconnu avec le plan
perpendiculaire à la ligne de visée (celui de la représentation). La plus grande
0428
distance apparente entre A et G , par exemple, ne correspond pas forcément à
l’apogée réel de la trajectoire de A . On ne peut donc pas faire de mesure directe du
:211

demi-grand axe a .
iques

Détermination des masses


On convertit les demi-grands axes angulaires en U.A. avec a = d α :
techn

­ π
°a2 = 8, 6 10 × 4,9 = 2,0 4 1012 m ≈ 13,6 U.A.
16

® 180 × 3600
Micro

°¯a = 9, 6 1011 m ≈ 6, 4 U.A.


1

La 3e loi de Kepler généralisée (voir la question 44.) s’écrit :


t des

4 π 2a 3
( m1 + m2 ) = avec a = a1 + a 2
ue e

GT 2
a03 G M S
=
caniq

De plus pour la Terre autour du Soleil ,


T02 4 π 2
3
§a· T
e Mé

soit ( m1 + m2 ) = M S ¨ ¸ §¨ 0 ·¸
© a0 ¹ © T ¹
ure d

§ 13, 6 + 6, 4 · § 1 ·
3 2

AN : ( m1 + m2 ) = M S ¨ ¸ ¨ ¸ = 3, 2 M S
périe

© 1 ¹ © 50 ¹
le Su
tiona

 &KDSLWUH
e Na
Écol
m1 3, 2
Le document fournit ≈ 2, 0 Ÿ m2 = M S ≈ 1,1 M S
m2 1 + 2, 0

m 2 ≈ 1,1 M S et m1 ≈ 2,1 M S

8
Les masses sont proches de la masse du Soleil.

3955
6907
55. Évolution d’un système de deux étoiles à neutrons
Le système étant isolé, le référentiel ( R ) dans lequel le

91:1
centre de masse G est immobile est galiléen. Le G
mouvement des deux astres se fait dans le même plan ; M 1 • × • M2

33.1
en mouvement circulaire l’un par rapport à l’autre, ils

.71.1
restent diamétralement opposés par rapport à G .
On applique à M 1 seul la relation fondamentale de la

:105
dynamique dans ( R ) :

2320
d m2 2Gm Gm
− mω2 = − G 2 (1) Ÿ ω 2 = (2π f )2 = 3 Ÿ f = (1)
2 d d 2π 2d 3

8891
Rq : On reconnaît la 3e loi de Kepler généralisée, où il intervient la somme des deux
4π 2
318:
T2
masses en interaction : 3 = , voir à ce sujet les questions 36. ou 44..
a G (m + m)
0428

Le système des deux masses identiques en interaction est identique à lui-même au


:211

bout d’un demi-tour, la période du signal émis est donc la moitié de la période de
révolution, et par conséquent sa fréquence est double.
iques

L’énergie mécanique du système est :


techn

1 Gm 2
Em = 2 × mv 2 −
2 d
Micro

v2 m2 Gm 2 Gm 2
Avec (1) : − m = −G 2 Ÿ mv 2 = soit Em = − (2)
d /2 d 2d 2d
t des

Le système en rotation rapide rayonne des ondes gravitationnelles donc son énergie
mécanique diminue ; on déduit (attention au signe − ) de l’expression (2) que la
ue e

distance d entre les astres diminue. Et donc d’après l’expression (1) que la
caniq

fréquence f augmente.
■ Réponses aux questions

Conclusion : Le système d’étoiles doubles s’effondre sur lui-même en tournant de


e Mé

„5pSRQVHVDX[TXHVWLRQV

plus en plus vite et en émettant des ondes gravitationnelles de


fréquence de plus en plus élevée.
ure d

La première observation expérimentale des ondes gravitationnelles, en 2016, est une


découverte majeure de la physique du 21e siècle.
périe
le Su
tiona

2VFLOODWHXUVHWIRUFHVFHQWUDOHV 
e Na
Écol
k G
56. (MPSI) Nature des trajectoires dans un champ de force en − ur ( k > 0 ) (*)
r7
Indications : Cette question peut être abordée uniquement de manière graphique
(après avoir tracé la courbe de l’énergie potentielle effective comme
pour les forces gravitationnelles à la question 16., mais avec une

8
différence notable) ; l’étude graphique et la réflexion physique lorsque

3955
la vitesse initiale v0 change conduisent-elles aux mêmes résultats ?

6907
Comment conclure ?

k G

91:1
Comme pour la force de gravitation, n = 2 , la force − 7 ur ( k > 0 ) est centrale (et
JG JJJGr

33.1
attractive), le moment cinétique est conservé, L = cste , et donc le mouvement est
plan ; la relation fondamentale de la dynamique en coordonnées polaires s’écrit :

.71.1
k G
r − rθ 2 ) = − 7
m ( uθ

:105
r G G
m d 2 f ur
m (2 rθ + rθ) = 0 = ( r θ ) Ÿ L = mr 2θ = cste

2320
M
r dt
r
θ

8891
On ramène l’étude à 1D (en éliminant θ ) à l’aide
de l’énergie potentielle effective : O

k L2 dV k318: L2
mr = − Veff ( r ) = − +
0428
+ = − eff Ÿ
r 7
mr 3
dr 6r 6 2 mr 2
:211

limitant le problème à l’étude du mouvement radial à un paramètre.


iques

Veff ( r )
techn
Micro

β / r2
ΔV
t des

r
O rm
ue e

−α / r 6
caniq
e Mé

Contrairement au cas n = 2 , cette fois pour r → 0 , c’est l’effet d’attraction qui


ure d

l’emporte et pour r → ∞ c’est l’effet d’inertie qui l’emporte. Il n’y a plus de creux
(cuvette de potentiel), mais une bosse (barrière de potentiel) donnée par :
périe

1/4
dVeff § mk · L3
= 0 Ÿ rm = ¨ 2 ¸ et ΔV =
dr © L ¹ 3m 3/2 k 1/2
le Su
tiona

 &KDSLWUH
e Na
Écol
Dans toute la suite la masse m , l’intensité de la force G
v0 M
(par k et n ) et le paramètre d’impact b ≠ 0 sont fixés,
en revanche la vitesse initiale v0 est variable (lorsque ×
b
r → ∞ ), et donc le moment cinétique L = mv0b et •
l’énergie mécanique sont des grandeurs à ajuster. O

8
3955
Étude issue de la courbe : Veff (r )

6907
* cas E1 < ΔV : il s’agit d’un E2
état de diffusion avec une

91:1
distance d’approche minimale

33.1
et une augmentation ensuite
ΔV Ec
E1
* cas E2 > ΔV : le mobile M Ep

.71.1
r
s’écrase sur le centre O rm

:105
attracteur O en s’enroulant
autour, r → 0 avec v → ∞ .

2320
Étude qualitative :

8891
G G
v0 v0
318:
• •
0428
:211
iques

figure de gauche : si v0 faible, l’attraction l’emporte sur l’inertie et le mobile M


s’écrase sur le centre attracteur O en s’enroulant autour de plus en plus vite
techn

figure de droite : si v0 élevée, l’inertie l’emporte sur l’attraction et le mobile M est


dévié sans tomber sur le centre attracteur O (état de diffusion)
Micro

La réflexion physique contredit l’étude de la courbe !


t des

L est conservé au cours du mouvement, mais d’un cas à l’autre v20 > v10 , d’où
ue e

E 2 > E 1 et L 2 > L1 car L = mbv0 (seule v0 augmente).


1/4 1/4
caniq

L3 m 3/2b3 3 § mk · § k · 1
ΔV = = v0 et rm = ¨ 2 ¸ =¨ 2¸
■ Réponses aux questions

© L ¹ © mb ¹
3/2 1/2 1/2
3m k 3k v0
e Mé

et donc la barrière de potentiel est de position rm et de hauteur ΔV variables avec


„5pSRQVHVDX[TXHVWLRQV

v0 . Lorsque v0 augmente, la hauteur de la barrière en v03 augmente plus vite que


ure d

l’énergie mécanique en v02 .


périe

Cherchons la condition pour que E < ΔV , soit :


1 2 m 3/2b3 3 3 k /m
mv0 < v0 Ÿ v0 >
le Su

!
2 3k 1/2 2 b3
tiona

2VFLOODWHXUVHWIRUFHVFHQWUDOHV 
e Na
Écol
Veff (r ) Veff (r )
E2
ΔV

8
E1

3955
ΔV
rm rm

6907
O r O r
v0 faible v0 grande

91:1
33.1
On comprend maintenant pourquoi E < ΔV Ÿ E > Emin . Tout va très bien !

.71.1
:105
57. Station Spatiale Internationale (ISS) (*)
Ź La latitude maximale atteinte par la projection sur la sphère terrestre correspond à

2320
l’inclinaison du plan orbital (contenant le centre du modèle sphérique de la

8891
Terre). On mesure crête à crête 6, 6 cm , la latitude de Paris, 48°52’ correspond à
6, 6
3, 0 cm Ÿ 48,87 = 53° , la valeur expérimentale est de 51,6°.
318:
2 × 3,0
On peut également déterminer cette inclinaison avec l’angle que forme la
0428

tangente à la trajectoire avec l’équateur.


:211

Ź Chaque tour l’orbite projetée se décale, on peut mesurer 4 décalages sur


l’équateur, pour améliorer la précision (comme pour une mesure de déphasage).
iques

5, 6
On obtient, en cm : = 1, 4 cm .
4
techn

L’écart en longitude entre Paris et New York est de 283,8° (attention aux
longitudes Est et Ouest), représenté par une distance de 17,0 cm. Le décalage
Micro

1, 4
angulaire est donc : 283,8 = 23, 4° .
17
t des

Si la Terre ne tournait pas sur son axe dans le référentiel géocentrique, la


projection du mouvement de l’ISS recouperait l’équateur toujours au même point
ue e

de la sphère terrestre. Comme la Terre tourne, pendant une période orbitale de


l’ISS (deux passages par l’équateur dans le même sens, par exemple Sud →
caniq

Nord) la Terre a donc tourné de 23,4°. Elle fait un tour sur elle-même, 360°, en
86164 s, la période orbitale est donc :
e Mé

23, 4
T = 86164 = 5600 s ≈ 1 h 33 min
ure d

360
C’est bien l’ordre de grandeur de la période des satellites en orbite basse
périe

Ź La période fixe le rayon de la trajectoire supposée circulaire, 3e loi de Kepler :


le Su
tiona

 &KDSLWUH
e Na
Écol
1
§ G MTT 2 ·2
r=¨ ¸ = 6,80 10 m Ÿ h ≈ 420 km
6

© 4 π 2
¹
En pratique la trajectoire n’est pas exactement circulaire, l’altitude varie entre
350 km et 420 km.

8
3955
7UDYDX[SUDWLTXHV

6907
91:1
58. Les notations sont celles des questions 1. à 4.
ω0
− t
a) On observe un régime libre pseudopériodique, z (t ) = A e cos (ω t + ϕ ) .

33.1
2Q

ω0
− T

.71.1
Deux maximums successifs sont séparés de T et z m 2 = z m1 e 2Q
.
Il faut donc mesurer les maximums z m et porter ln z m en fonction de t. On

:105
obtient des points raisonnablement alignés. L’incertitude de mesure sur z m :

2320
1
lecture : 2× × 2 = 1,15 mm car : 2 lectures sur le graphe (on ne
12

8891
convertit pas en cm réel, on exprime des pourcentages) et à 95%
protocole : position du zéro, estimé 0,5 mm
318:
appareil : convertisseur, ordinateur, imprimante : négligeable
U
0428
U = U a2 + U b2 ≈ 0, 76 mm Ÿ ≈ 0, 04 en considérant la même incertitude
zm
:211

relative sur toutes les mesures alors qu’elle est plus grande pour les petits z m .
On conclut à un alignement compatible avec la dispersion liée aux incertitudes.
iques

Une régression linéaire donne la pente et l’incertitude sur cette pente permet de
ω0
= 0, 20 s −1 ; on en déduit :
techn

donner deux chiffres significatifs :


2Q
ω0
Micro

λ=m = 8,0.10 − 2 kg.s −1 , l’incertitude sur m est négligeable (balance


Q
électronique).
t des

b) Pour la pseudopériode, mesurer une dizaine de T entre des zéros de z (t ) , d’où


ue e

T = 0,80 s . Incertitude sur 10 T :


caniq

1
2× × 2 = 1,15 mm , 2 lectures sur le graphe (on ne convertit
■ Réponses aux questions

lecture :
12
e Mé

„5pSRQVHVDX[TXHVWLRQV

pas en seconde, on exprimera des pourcentages) et à 95%


appareil : graduations : négligeable
ure d

1 U
U (T ) = U a2 ≈ 0,12 mm Ÿ ≈ 0, 01 Ÿ T = (0,80 ± 0, 01) s
10 T
périe

ω0
On en déduit le décrément logarithmique par δ = T = 0,16 .
2Q
le Su
tiona

2VFLOODWHXUVHWIRUFHVFHQWUDOHV 
e Na
Écol
ω 02 ω 02
Avec ω 2 = ω 02 − soit k / m = ( 2π T ) +
2
,
4 Q2 4 Q2
on trouve k = 12 N.m − 1 compatible avec un allongement à l’équilibre d’environ
15 cm pour 200 g.

8
3955
59. La mesure de l’aire balayée par le rayon vecteur pendant 80 ms est ramenée à celle

6907
des aires des secteurs de type OM i M i +1 . Par exemple pour l’aire balayée entre M 1

91:1
1
et M 2 , on assimile l’aire à l’aire du triangle OM 1M 2 , soit ΔS = (OM 2 ) h , ce qui
2

33.1
donne comme aires successives en cm 2 : 38,0 ; 37,8 ; 37,8 ; 37,5 ; 38,7 ; 37,5 ; 38,4.

.71.1
:105
2320
M5
M ′4

8891
M4
318: M 3′
0428

M3
:211

O
iques

M2
10 cm
techn

M1
Micro
t des
ue e
caniq
e Mé
ure d
périe
le Su
tiona

 &KDSLWUH
e Na
Écol
On veut montrer ici que la valeur de l’aire reste sensiblement constante, le
traitement statistique n’est pas approprié. On trace ΔS en fonction de t :
L’incertitude sur ΔS est composée :
1
Sur OM 2 = L : lecture 2 × = 0,58 mm

8
12

3955
1
Sur h : lecture 2 × = 0,58 mm
12

6907
§ U ( L) · § U (h) ·
2 2
U1
= ¨ ¸ +¨ ¸ = 0,048

91:1
ΔS © L ¹ © h ¹

33.1
U2
Le protocole confond l’arc et la corde, soit une erreur systématique : = 0, 01 ,
ΔS

.71.1
cette erreur n’intervient pas pour vérifier que ΔS est constant, car elle affecte toutes
les mesures de la même façon. De plus son effet est négligeable :

:105
2 2
U § U1 · §U2 ·
=
¨ Δ ¸ + ¨ Δ ¸ ≈ 0, 049

2320
ΔS © S ¹ © S¹
L’incertitude sur ΔS est de 0, 049 × 38 ≈ 2 cm 2 . Les écarts à la droite moyenne

8891
sont justifiés.
D’autres causes d’erreur peuvent apparaître, les frottements qui se traduisent par une
diminution de ΔS . Il y a aussi le problème de l’horizontalité de la table qui entraîne318:
0428
une erreur systématique que l’on peut déceler en lançant le mobile du coin opposé
de la table.
On constate finalement une valeur sensiblement constante avec une dispersion dont
:211

l’ordre de grandeur est compatible avec les incertitudes de mesure. Ceci permet de
iques

conclure à la loi des aires avec une surface moyenne balayée en 80 ms de


ΔS
(38 ± 2) cm 2 , soit une constante des aires : C = 2 = 9, 5.10 −2 m 2 .s −1 .
techn

Δt
L’incertitude sur C est, avec une précision de 3% du générateur d’impulsion :
Micro

§ U ( ΔS ) · § U ( Δt ) ·
2 2 2
U § 0, 03 ·
= ¸ +¨ ¸ = ( 0.05) + ¨ ¸ ≈ 0.053
2
¨
C © ΔS ¹ © Δt ¹ © 3 ¹
t des

ΔS
soit C =2 = (9, 5 ± 0, 5).10 −2 m 2 .s −1
ue e

Δt
caniq

La construction du vecteur accélération, par exemple en M 4 , se fait avec


G G
■ Réponses aux questions

G G
G dv Δv v M 4′ − v M 3′ G
a = ≈ =
e Mé

, or v M 4′ ,que l’on considère comme la vitesse moyenne


„5pSRQVHVDX[TXHVWLRQV

dt Δt Δt
JJJJJJJG G
entre M 4 et M 5 , est colinéaire et de norme proportionnelle à M 4 M 5 . Donc a est
ure d

JJJJJJJG JJJJJJJG
colinéaire au vecteur M 4 M 5 + M 4 M 3 . La construction sur le schéma ci-dessus
G JJJJG
périe

montre que a ainsi construit est bien expérimentalement porté par OM .


le Su
tiona

2VFLOODWHXUVHWIRUFHVFHQWUDOHV 
e Na
Écol
60. La détermination de a nécessite d’estimer le maximum de la courbe qui n’est pas
forcément un des points de mesure ! Attention c’est une sinusoïde, elle n’a pas une
forme très aplatie. a est de l’ordre de 2,8.10 −3 U.A. . Pour la période, on choisit deux
positions M 1 et M 2 .
Orbite satellite

8
3955
M2 M1
Terre
θ2 θ1

6907
J
d

91:1
Entre les dates t1 et t 2 (positions M 1 et M 2 ) le satellite balaye l’angle

33.1

β = π − θ 1 − θ 2 , le mouvement étant circulaire et uniforme : T = (t 2 − t1 ) . On

.71.1
β
x
détermine β sachant que sin θ =

:105
. Prendre deux points de part et d’autre du
a
maximum, sur la courbe x (t ) lissée, déterminer θ 1 et θ 2 et en déduire T en heures.

2320
T est de l’ordre de 42 h.

8891
L’ensemble des valeurs mesurées traitées statistiquement donne : M J = 1,935 ,

318:
s 0, 203
s n = 0, 203 et à 95% t 36 = 2, 04 Ÿ t n n = 2, 04 × ≈ 0, 07
n 36
0428

1,87 10 27 kg < M J < 2, 00 10 27 kg


:211

La valeur admise pour la masse de Jupiter est 1,91.10 27 kg .


iques

Les erreurs systématiques liées aux axes références et à la position du centre de


Jupiter, peuvent être décelées et corrigées en considérant les quatre satellites. Une
techn

erreur sur la distance de Jupiter au moment de l’observation ne peut évidemment pas


être décelée, il faut refaire des mesures plus tard, à une autre opposition.
Micro
t des
ue e
caniq
e Mé
ure d
périe
le Su
tiona

 &KDSLWUH
e Na
Écol
&KDSLWUH
„3URSULpWpVGHVV\VWqPHV
WKHUPRG\QDPLTXHV„ „

8
3955
6907
91:1
/HVRUGUHVGHJUDQGHXUXWLOHV

33.1
.71.1
&RQVWDQWHV
constante des gaz parfaits R = 8,31 J.K−1.mol−1

:105
constante d’Avogadro NA = 6,02.1023 mol−1
constante de Boltzmann kB = R / NA = 1,38.10−23 J.K−1

2320
/·DLU PRGqOH*3GLDWRPLTXH 

8891
masse molaire M = 29 g.mol−1
ρ = MP / RT ≈ 1,2 kg.m−3
318:
masse volumique (à 20 °C sous 1 bar)
volume molaire (à 20 °C sous 1 bar) Vm = RT / P ≈ 24 L.mol−1
0428
densité particulaire (à 20 °C sous 1 bar) n* = P / kBT ≈ 2,5.1025 m−3
vitesse quadratique moyenne (à 20 °C) u = 3RT/M ≈ 500 m.s−1
:211

capacité thermique molaire à volume


CVm = 5R / 2 = 21 J.K−1.mol−1
constant
iques

capacité thermique molaire à pression


CPm = 7R / 2 = 29 J.K−1.mol−1
constante
techn

capacité thermique massique à pression


cp = 1,0 kJ.K−1.kg−1
constante
Micro

rapport des capacités thermiques γ = CP / CV = cP / cV ≈ 1,4



/·HDX
t des

masse molaire M = 18 g.mol−1


ue e

masse volumique (liquide) ρl = 103 kg.m−3


capacité thermique de l’eau liquide c = 4,18 kJ.kg−1.K−1
caniq

densité moléculaire (liquide) n* = ρNA / M ≈ 1028 m−3


masse volumique de la glace ρg = 0,92. 103 kg.m−3
e Mé

capacité thermique de la glace c = 2,1 kJ.kg−1.K−1


enthalpie massique de fusion de la
lf = Δfh = 334 kJ.kg−1
ure d

glace à 0 °C
enthalpie massique de vaporisation
lv = Δvh = 2260 kJ.kg−1
périe

de l’eau à 100 °C
vapeur : masse volumique ρv = 0,59 kg.m–3
le Su

capacité thermique (100 °C, 1 bar) cp = 2,0 kJ.kg−1.K−1


tiona

3URSULpWpVGHVV\VWqPHVWKHUPRG\QDPLTXHV 
e Na
Écol
point triple TT = 273,16 K = 0,01 °C ; PT ≈ 6.10−3 bar
point critique TC ≈ 374 °C ; PC ≈ 220 atm


8
/HFRXUVG·DERUG

3955
6907
„ 'pILQLWLRQHWFDUDFWpULVWLTXHVG·XQIOXLGH

91:1
1. Quelle définition peut-on donner d’un fluide ? Et parmi les fluides, d’un liquide ?
d’un gaz ?

33.1
2. Définir la masse volumique en un point d’un fluide. Comment est définie la

.71.1
densité ? Qu’est-ce qui distingue les masses volumiques des gaz et des liquides ?

:105
„ 3UHVVLRQGDQVXQIOXLGH

2320
3. Comment peut-on définir simplement la pression P ( M ) en un point M d’un fluide ?

8891
Quelle est son unité dans le système international ? Qu’entend-on par « isotropie »
de la pression ?

318:
4. Qu’est-ce qui distingue la pression dans un gaz et dans un liquide en équilibre ?
0428

„ $VSHFWPLFURVFRSLTXH
:211

5. Soit un système constitué de 3 g d’eau, combien contient-il de molécules ? Combien


iques

de paramètres faut-il pour décrire ce système d’un point de vue mécanique ? Une
étude expérimentale macroscopique montre que le nombre de paramètres
techn

nécessaires à la description de ce fluide est seulement de deux pour la plupart des


conditions d’évolution : pression et température ou volume et température par
Micro

exemple. Comment expliquer cette réduction surprenante du nombre de paramètres


à connaître ?
t des

6. (PTSI) Qu’est-ce que l’échelle mésoscopique ? Comment choisir l’élément de


volume dV en un point M du fluide, pour pouvoir définir par exemple la densité
ue e

moléculaire n ∗ en tout point M du fluide ?


caniq

„ 9RFDEXODLUHHWGpILQLWLRQVGHODWKHUPRG\QDPLTXH
e Mé

7. Quelle définition peut-on donner d’une variable thermodynamique ou variable


d’état ? Qu’appelle-t-on variable intensive, extensive ? Donner des exemples.
ure d

Qu’appelle-t-on variables d’état indépendantes ? Donner un exemple. Qu’appelle-t-


on fonction thermodynamique ? Pourquoi parle-t-on de fonction d’état ?
périe

8. Comment peut-on caractériser l’équilibre d’un système thermodynamique ? Préciser


le Su

cette notion dans le cas particulier d’un équilibre thermomécanique.


tiona

 &KDSLWUH
e Na
Écol
9. Quand dit-on qu’un système en interaction avec un milieu extérieur subit une
transformation ?

10. À quelle condition peut-on considérer que les variables d’état sont définies pendant

8
une transformation ? L’illustrer sur l’exemple de la compression d’un gaz par

3955
déplacement d’un piston. Quand peut-on dire qu’une transformation est réversible ?
Citer des causes d’irréversibilité.

6907
11. Définir les transformations dites respectivement isobare, monobare, isotherme,

91:1
monotherme, isochore et enfin adiabatique.

33.1
12. Quelle différence convient-il de faire entre un système fermé et un système isolé ?

.71.1
13. Qu’appelle-t-on équation d’état ? Considérer un système de type ressort en
mécanique : quelles variables décrivent a priori l’état de ce système ? Sont-elles

:105
indépendantes ? Quelle équation d’état peut-on écrire ? Combien de variables sont-
elles nécessaires et suffisantes pour décrire l’état du ressort ? Quelles conditions

2320
expérimentales remettent en cause cette conclusion ?

8891
14. À quoi correspond la notion de température ? Distinguer deux températures par le
critère « plus chaud, plus froid » est-il fiable ? Quel phénomène physique semble
permettre une mesure de la température, comment procéder alors à cette 318:
0428
« mesure » ? Pourquoi les thermomètres à dilatation ne permettent-ils pas une
véritable mesure de température ? À quoi servent-ils alors ?
:211

15. Définir un thermostat.


iques

16. (PTSI) Donner l’équation d’état du modèle de comportement des gaz, dit des gaz
parfaits, en expliquant chaque terme. Dans quelles conditions, un gaz se comporte-t-
techn

il pratiquement comme un gaz parfait ? Donner l’expression de la masse volumique


ρ en fonction de la température T et de la pression P dans le cadre de ce modèle,
Micro

en notant M la masse molaire.


t des

„ 3URSULpWpVGHVJD]DX[IDLEOHVSUHVVLRQV 036, 
ue e

17. (MPSI) Lors de l’étude expérimentale d’un gaz,


comment peut-on mesurer P et V ? Comment savoir P
caniq

que la température reste constante ? On donne ci- 1 bar T = cste


contre des résultats expérimentaux aux faibles
e Mé

pressions (inférieures à 1 bar).


Quel modèle peut être envisagé pour la fonction
ure d

P(V) ? Expliquer comment un tracé des mêmes


V
points expérimentaux dans le diagramme d’Amagat
périe

(PV en fonction de P) permettrait de tester le modèle.


le Su

18. (MPSI) Comment les propriétés des gaz aux faibles pressions permettent-elles une
mesure de température ? Qu’appelle-t-on échelle légale de température ? Comment
tiona

3URSULpWpVGHVV\VWqPHVWKHUPRG\QDPLTXHV 
e Na
Écol
en déduit-on l’échelle Celsius ? Quel système sert de référence pour la température
absolue ?

19. (MPSI) Comment, à partir de l’étude de la question 17., en arrive-t-on au modèle


expérimental du gaz parfait (noté GP) et à son équation d’état ?

8
3955
„ eQHUJLHLQWHUQH

6907
20. Comment définir l’énergie interne d’un gaz parfait monoatomique ?

91:1
21. Comment étendre la définition précédente à un gaz parfait polyatomique ?

33.1
22. Comment interpréter l’écart de comportement des gaz réels par rapport au modèle

.71.1
GP, ((MPSI) voir les graphes de la question 17.) ? Quelle est la conséquence sur la
définition de leur énergie interne ?

:105
23. Donner la définition de la capacité thermique à volume constant d’un gaz parfait,

2320
puis des capacités thermiques à volume constant molaire et massique. Traiter le cas
particulier des GP monoatomique et diatomique. Qu’appelle-t-on gaz parfait idéal

8891
(noté GPI) ?

318:
24. Comment s’exprime simplement la notion d’énergie interne pour une phase
condensée incompressible et indilatable ? 0428

„ &RUSVSXUGLSKDVpHQpTXLOLEUH
:211

25. Commenter dans le diagramme de Clapeyron ( P, v ) , les isothermes d’Andrews pour


iques

des températures autour de la température critique, données ci-dessous (v est le


volume massique). Indiquer les domaines des différents états. Définir la courbe de
techn

saturation.
Micro

P
t des
ue e

C

caniq

B
PV (T ) • •A
e Mé
ure d

" ébullition " rosée v


périe

26. Définir le titre en vapeur du système liquide-vapeur à l’équilibre.


le Su
tiona

 &KDSLWUH
e Na
Écol
27. Commenter le diagramme d’équilibre ( P, T ) de l’eau et indiquer le domaine de
chaque état.

P
•C

8
3955
1 atm

6907
T

91:1
33.1
0 °C 100 °C T

.71.1
„ eQHUJLHG·XQV\VWqPHWKHUPRG\QDPLTXH

:105
28. L’énergie mécanique est-elle conservative ? Comment est définie l’énergie d’un

2320
système fermé et dans quel but ? Donner la signification précise de chaque terme.

8891
29. Quelles sont les deux formes d’échange d’énergie ? Comment est algébrisé
l’échange ? Donner des exemples d’échange sous forme de travail.

30. Le transfert thermique (ou échange de chaleur) peut se faire notamment par 318:
0428
conduction, décrire ce processus d’échange.
(PTSI) Le transfert thermique peut aussi se faire suivant d’autres processus :
:211

convection et rayonnement. Donner les caractéristiques et des exemples de chaque


processus.
iques

„ 7UDYDLOGHVIRUFHVGHSUHVVLRQ
techn

31. Établir l’expression δ W = − Pext .dV du travail des forces de pression où Pext . est la
Micro

pression extérieure (atmosphère, poids, opérateur,…) s’exerçant par exemple sur le


piston mobile d’une enceinte contenant un gaz. Par quel système ce travail est-il
reçu ?
t des

32. Comment en déduit-on le travail reçu par le gaz et sous quelles conditions à préciser
ue e

peut-on affirmer que ce dernier vaut δ W = − PdV où P est la pression du gaz ?


caniq

33. Donner les deux cas où le travail des forces de pression s’exprime simplement lors
d’une transformation non élémentaire.
e Mé

34. Pour un système décrivant un cycle mécaniquement réversible, représenté dans un


ure d

diagramme de Clapeyron, interpréter graphiquement le travail des forces de pression


reçu par ce système.
périe
le Su
tiona

3URSULpWpVGHVV\VWqPHVWKHUPRG\QDPLTXHV 
e Na
Écol
„ 3UHPLHUSULQFLSHGHODWKHUPRG\QDPLTXH

35. Énoncer le premier principe de la thermodynamique. Comment s’écrit-il lorsque le


système est « purement » thermodynamique ?

8
36. Dans cette question, le seul travail reçu est celui des forces de pression. Que donne

3955
le premier principe pour une transformation isochore ? Pour une transformation
monobare entre deux états d’équilibre ? En déduire la notion d’enthalpie.

6907
37. Donner la définition de la capacité thermique à pression constante d’un fluide réel,

91:1
puis des capacités thermiques à pression constante molaire et massique.

33.1
38. Établir la relation entre les capacités thermiques à volume constant et à pression

.71.1
c C
constante pour un GP (relation de Mayer). On pose γ = P = Pm , exprimer, pour
cV CVm

:105
un GP, les capacités thermiques en fonction de γ et en déduire la valeur de γ pour
un GP monoatomique puis pour un GP diatomique dans des conditions usuelles de

2320
température et pression. Établir enfin pour un GPI les variations d’énergie interne et
d’enthalpie lors d’une transformation quelconque.

8891
39. Regrouper dans un tableau les expressions de la variation d’énergie interne, de la
318:
variation d’enthalpie, de la capacité thermique à volume constant ( mcV ), de la
capacité thermique à pression constante ( mc P ), de mc P − mcV et de γ pour : un GP
0428

monoatomique, un GP diatomique dans des conditions usuelles, un GPI, un GP


:211

quelconque et une phase condensée.


iques

„ 7UDQVLWLRQVGHSKDVH
techn

40. Rappeler les noms des divers changements d’état (ou transitions de phase).
Micro

41. Comment sont définies les enthalpies de changement d’état ?

42. Qu’est ce que le phénomène d’ébullition et dans quelles conditions se produit-il ?


t des
ue e

&RQVHLOVjVXLYUH†(UUHXUVjpYLWHU
caniq
e Mé

† Le vocabulaire de la thermodynamique est précis ; il faut l’utiliser à bon


ure d

escient.
Exemple : la transformation est adiabatique, mais la paroi est athermane ou
périe

isolante (et non : « la paroi est adiabatique »)


Autre exemple : lors d’une transformation isobare, la pression P du système
reste constante alors que pour une transformation monobare, le système est en
le Su

contact mécanique avec le milieu extérieur qui fixe Pext . , mais où la pression P
tiona

 &KDSLWUH
e Na
Écol
du système peut évoluer librement. Une transformation monobare quasi
statique est isobare.
Même distinction pour isotherme et monotherme (échange thermique avec un
seul thermostat) ; une transformation monotherme quasi statique est isotherme.
Attention au terme compression qui signifie diminution de volume, le contraire

8
de la détente. Rien à voir avec la pression qui n’augmente pas forcément quand

3955
le volume diminue, il faudrait pour cela que la température reste constante !
Enfin, un point important, source d’incompréhension quand on débute la

6907
thermodynamique, est de bien saisir la différence entre « chauffer », c’est-à-
dire fournir un transfert thermique, et « échauffer » qui signifie augmenter la

91:1
température (voir la question 64.).

33.1
† Dans l’équation d’état PV = nRT , n représente la quantité de matière
(grandeur extensive en mol) dans le volume V , alors que dans P = n * k BT , n *

.71.1
est la densité particulaire (grandeur intensive en m–3).

:105
† L’unité de température est le kelvin (symbole K) et non le « degré kelvin »

2320
(°K). Le lien avec l’échelle Celsius est : T (K) = t (°C) + 273 . Les variations de
température sont identiques dans les deux échelles. En calorimétrie, où il

8891
n’intervient souvent que des différences de température, on peut garder les °C
dans les applications numériques, mais dans tous les autres cas, pour les

318:
applications numériques, il est indispensable d’utiliser T en kelvin. 0428
† Le caractère intensif ou extensif des variables d’état apparaît également dans
les produits ou les rapports de ces variables. Il faut donc systématiquement
:211

vérifier la cohérence de ces produits ou rapports :


le produit ext × int est ext ; le rapport ext / ext est int
iques

le rapport ext / int est ext ; le produit ext × ext n’a pas de sens
De plus seules les grandeurs du même type s’additionnent (homogénéité !).
techn

† Quel que soit le gaz parfait, monoatomique, diatomique, idéal ou non, la


Micro

vitesse quadratique moyenne n’est déterminée que par l’énergie cinétique liée
1 3
aux 3 degrés du mouvement de translation : on a donc toujours Mu 2 = RT
2 2
t des

et donc une même équation d’état macroscopique PV = nRT .


En revanche pour l’énergie interne, il s’agit bien de faire la somme de toutes
ue e

les contributions : l’énergie cinétique de translation (la seule pour un gaz


caniq

parfait monoatomique), les énergies de rotation ou de vibration (pour les


molécules polyatomiques), l’énergie potentielle d’interaction entre particules
(si le gaz n’est pas parfait). L’augmentation du nombre de formes d’énergie
e Mé

cinétique microscopique conduit à des capacités thermiques de plus en plus


importantes.
ure d

† De manière générale, l’expression du travail des forces de pression, reçu par le


périe

système incluant la paroi mobile, est δ W = − Pext .dV avec Pext . la pression
extérieure. Pour pouvoir appliquer δ W = − PdV reçu par le gaz, il faut que la
le Su

transformation soit effectuée de manière quasi statique et qu’il n’y ait pas
tiona

3URSULpWpVGHVV\VWqPHVWKHUPRG\QDPLTXHV 
e Na
Écol
d’irréversibilité mécanique (frottement solide au niveau du piston). La
transformation est dite mécaniquement réversible.

† Lorsque l’on exprime le travail des forces de pression comme la somme des
travaux élémentaires, ce travail dépend du chemin suivi et « l’intégrale » ne

8
peut être calculée que lorsque les caractéristiques de ce chemin sont injectées

3955
dans le calcul. Or il est préférable d’utiliser la notation de l’intégrale de
Riemann, avec les bornes d’intégration seulement pour une différentielle et pas

6907
pour une forme différentielle comme δ W , puisqu’à l’évidence pour procéder
au calcul il faut plus que les bornes d’intégration (c’est-à-dire l’état initial et

91:1
l’état final).
Par exemple il faut écrire : W = ³ p − PdV car − PdV n’est pas une

33.1
AB

différentielle et le calcul nécessite le point de départ, le point d’arrivée et le

.71.1
chemin suivi ; puis si par exemple la transformation AB est isotherme et le
système un gaz parfait, on injecte alors les caractéristiques de ce chemin :

:105
nRT V B dV
W = ³ p − PdV = ³ p − dV = −nRT ³

2320
AB AB V VA V

† Comme en mécanique, il convient toujours de bien définir le système étudié. Et

8891
aussi de bien préciser, par exemple avant d’appliquer le 1er principe, le type de
transformation étudiée ainsi que les caractéristiques des états initial et final.
318:
† Il est essentiel de bien faire la distinction entre :
0428

– la notation ΔU , variation d’énergie interne entre deux états, notation


:211

réservée aux variations de fonctions d’état


– la notation Q , W qui donne une quantité de transfert thermique ou de travail
iques

le long de la transformation ; elles dépendent de la transformation subie et ne


peuvent pas s’écrire a priori sous la forme d’une variation, même si pour
techn

certaines transformations elles s’identifient à une variation de fonction d’état


car cette identification n’est valable que pour cette transformation. Les
notations « ΔW et ΔQ » sont à proscrire absolument !
Micro

† Il faut bien comprendre dans l’utilisation du premier principe que le type


t des

d’énergie échangée (travail ou chaleur) ne préjuge en aucun cas de la forme


d’énergie du système dont la valeur est modifiée (énergie interne, sous toutes
ue e

ses formes, énergie cinétique macroscopique, énergie potentielle extérieure).


Voir en détail la question 66.
caniq

† L’écriture de la variation d’une fonction d’état peut recouvrir deux points de


e Mé

vue différents, illustrés sur l’exemple suivant :


– point de vue « temporel » : un système d’enthalpie H = U + PV subit une
ure d

transformation au cours de laquelle son enthalpie varie de ΔH = H f − H i


– point de vue « spatial » : l’enthalpie est extensive, on peut écrire sa variation
périe

comme la somme des variations des enthalpies de ses constituants :


ΔH = ΔH 1 + ΔH 2
le Su
tiona

 &KDSLWUH
e Na
Écol
Il faut donc être vigilant et toujours bien assigner une signification physique
auxfaut
Il grandeurs
donc êtrequevigilant
l’on écrit.et toujours bien assigner une signification physique
aux grandeurs que l’on écrit.
† L’écriture ΔU = ΔU 1 + ΔU 2 correspondant à une séparation spatiale du
L’écritureen Δdeux
† système U = constituants,
ΔU 1 + ΔU 2 s’appuie
correspondant à une séparation
sur l’extensivité spatiale
de la fonction du
d’état

8
énergie
systèmeinterne.

3955
en deux constituants, s’appuie sur l’extensivité de la fonction d’état
On peutinterne.
énergie également écrire que le travail total reçu par un système subissant
plusieurs transformations
écrireest la somme destotal
travaux
reçureçus au cours dessubissant
diverses

6907
On peut également que le travail par un système
transformations successives (au sens temporel) : W
plusieurs transformations est la somme des travaux reçusABau cours = W + W .
BC des diverses
: W =etWne +

91:1
transformations
Il ne faut surtout successives
pas confondre(au senscestemporel)
deux sommes AB W
jamaisBC . écrire que le
travail reçu par un système est la somme des travaux
Il ne faut surtout pas confondre ces deux sommes et ne jamais reçus par sesécrire
constituants
que le

33.1
(voir la question 51. ), et de même pour les transferts thermiques.
travail reçu par un système est la somme des travaux reçus par ses constituants
(voir la question 51.), et de même pour les transferts thermiques.

.71.1
† Il ne faut pas chercher à faire apparaître l’énergie mécanique dans l’expression
† de l’énergie
Il ne faut pastotale d’unà système
chercher ; en effet
faire apparaître les termes
l’énergie d’énergie
mécanique danspotentielle de
l’expression

:105
l’énergie
de l’énergie mécanique
totale d’unpeuvent
systèmecorrespondre
; en effet àlesdestermes
termesd’énergie
différentspotentielle
de l’énergie
de
totale : énergie
l’énergie potentielle
mécanique peuventextérieure et énergie
correspondre à desinterne.
termes différents de l’énergie

2320
totale : énergie potentielle extérieure et énergie interne.
† Les capacités thermiques peuvent être totales C , molaires Cm ou massiques c .

8891
† Pour
Les capacités
ne pas sethermiques
tromper dans peuvent C , molairesil Cconvient
être totalesnumériques,
les applications m ou massiques
d’observerc.
l’unité des grandeurs proposées et surtout de faire apparaître
Pour ne pas se tromper dans les applications numériques, il convient d’observer systématiquement
dans
l’unitélades
notation le caractère
grandeurs proposéesextensif d’une
et surtout capacité
de faire thermique.
apparaître 318:Il faut donc
systématiquement
0428
éviter notation C
dans lala notation le et utiliser mc
caractère ou nC
extensif m . Lacapacité
d’une relation thermique.
de Mayer sous la forme
Il faut donc
mcP − mcV = nR est ainsi sans aucune ambiguïté
éviter la notation C et utiliser mc ou nC m . La relation de Mayer sous la
sur les grandeurs utilisées. forme
:211

mcP − mcV = nR est ainsi sans aucune ambiguïté sur les grandeurs utilisées.
† Pour un système de type fluide, l’énergie interne U est plutôt indiquée pour
iques

† des
Pour transformations
un système de type isochores ΔU = QV ),interne
fluide,(l’énergie l’emploi
U est de plutôt
l’enthalpie
indiquée H pour
est
des transformations
conseillé isochores ( Δisobares
pour des transformations U = QV ),( Δl’emploi
H = QP ). de l’enthalpie H est
techn

conseillé pour des transformations isobares ( ΔH = QP ).


† En thermodynamique, les transferts d’énergie sont algébriques et les
Micro

† conventions de signe sontlesles transferts


En thermodynamique, suivantes :d’énergie
un travail sont
ou un algébriques
transfert thermique
et les
effectivement reçus par le système étudié sont comptés
conventions de signe sont les suivantes : un travail ou un transfert positivement,
thermiqueet
t des

négativement s’ils sont effectivement fournis ; ce sont


effectivement reçus par le système étudié sont comptés positivement, etdonc des grandeurs
algébriques
négativement reçues
s’ils par
sontle système.
effectivement fournis ; ce sont donc des grandeurs
ue e

algébriques reçues par le système.


† Il résulte du point précédent qu’il faut toujours vérifier l’adéquation du signe
caniq

† d’un travail
Il résulte du ou
pointd’un transfertqu’il
précédent thermique calculé vérifier
faut toujours avec celui donné pardulesigne
l’adéquation sens
physique.
d’un travail ou d’un transfert thermique calculé avec celui donné par le sens
e Mé

physique.
† À l’intérieur d’un calorimètre, où l’on opère à pression constante, la
† température
À l’intérieuret d’un
/ ou lacalorimètre,
compositionoùfinale
l’on d’un
opèreéquilibre sont constante,
données par
ure d

à pression la
ΔH = 0 lorsqu’on
température et / oupeut
la négliger les pertes
composition finalethermiques avec l’extérieur.
d’un équilibre sont données par
ΔH = 0 lorsqu’on peut négliger les pertes thermiques avec l’extérieur.
périe

† Une erreur de débutant(e) consiste à dire : « Puisque la transformation est


† adiabatique,
Une erreur de la température
débutant(e) est constante
consiste ! »:; «c’est
à dire l’illustration
Puisque parfaite deest
la transformation la
le Su

adiabatique, la température est constante ! » ; c’est l’illustration parfaite de la


tiona

3URSULpWpVGHVV\VWqPHVWKHUPRG\QDPLTXHV 
3URSULpWpVGHVV\VWqPHVWKHUPRG\QDPLTXHV 
e Na
Écol
confusion
confusion entre
entre les
les notions
notions dede «« température
température »» et
et de
de «« transfert
transfert thermique
thermique »»
(voir la question 64. et les transformations adiabatiques du chapitre 10
(voir la question 64. et les transformations adiabatiques du chapitre 10).
).

†
† Il
Il est
est toujours
toujours utile
utile de
de faire
faire une
une représentation
représentation graphique
graphique des
des transformations
transformations
successives d’un
successives d’un fluide,
fluide, par
par exemple
exemple dans
dans un
un diagramme
diagramme de de Clapeyron,
Clapeyron, ce
ce qui
qui

8
est possible
est possible pour
pour des
des transformations
transformations quasi
quasi statiques.
statiques. Elle
Elle permet
permet d’éviter
d’éviter des
des

3955
erreurs avec
erreurs avec les
les valeurs
valeurs relatives
relatives des
des variables
variables d’état
d’état ou
ou de
de mieux
mieux comprendre
comprendre
les conséquences par exemple des valeurs relatives des
les conséquences par exemple des valeurs relatives des pentes aux pentes aux points
points

6907
d’intersection. Attention a priori
d’intersection. Attention a priori la courbe n’est valable que pour un seul sens
la courbe n’est valable que pour un seul sens
de
de parcours,
parcours, sauf
sauf bien
bien sûr
sûr si
si la
la transformation
transformation est
est réversible.
réversible.

91:1
†
† Il
Il est
est toujours
toujours utile
utile de
de représenter
représenter une
une transformation
transformation avecavec changement
changement d’état
d’état àà

33.1
l’équilibre dans
l’équilibre dans le
le diagramme
diagramme de Clapeyron (( P
de Clapeyron P,, V ou ( P
V )) ou P,, vv ) ..

.71.1
†
† Les
Les changements
changements d’état d’état que
que l’on
l’on observe
observe dansdans la la vie
vie courante
courante nene

:105
peuvent pas être interprétés directement
peuvent pas être interprétés directement avec les diagrammes avec les diagrammes
d’équilibre. Notamment
d’équilibre. Notamment le le liquide
liquide en en équilibre
équilibre des des diagrammes
diagrammes

2320
d’équilibre correspond à la situation très particulière,
d’équilibre correspond à la situation très particulière, schématisée schématisée ci-ci-
contre : liquide enfermé dans une enceinte avec paroi mobile, sans liquide
liquide
contre : liquide enfermé dans une enceinte avec paroi mobile, sans

8891
aucun espace libre.
aucun espace libre.
Un liquide
Un liquide au-dessus
au-dessus duquel
duquel existe
existe unun espace
espace libre
libre ne ne peut
peut pas
pas être
être àà

318:
l’équilibre ::
l’équilibre
Ź
Ź enen espace
espace clos,
clos, il
il se
se vaporise
vaporise jusqu’à
jusqu’à cece que
que la la pression
pression dede vapeur
vapeur saturante,
saturante,
0428
àà la
la température finale, soit atteinte et l’état final est un équilibre liquide-
température finale, soit atteinte et l’état final est un équilibre liquide-
vapeur.
vapeur. Ou Ou alors
alors il
il se
se vaporise
vaporise totalement
totalement si si PPVV ((T
T )) ne
ne peut
peut être
être atteinte.
atteinte.
:211

Ź
Ź àà l’air
l’air libre,
libre, il
il se
se vaporise
vaporise totalement,
totalement, la la vapeur
vapeur d’eau d’eau se disperse, P
se disperse, PVV ((T
T )) ne
ne
iques

peut être atteinte.


peut être atteinte.
†
† Dans
Dans le
le cas
cas de
de la
la vaporisation
vaporisation d’un
d’un liquide,
liquide, la
la quantité
quantité de
de corps
corps pur
pur vaporisé
techn

vaporisé
est celle nécessaire pour atteindre la pression de vapeur saturante (pression
est celle nécessaire pour atteindre la pression de vapeur saturante (pression
partielle du
partielle du corps
corps pur
pur gazeux),
gazeux), elle
elle est
est indépendante
indépendante de
de la
la présence
présence d’autres
d’autres gaz
gaz
Micro

et donc de la pression totale. La seule influence de la présence d’autres gaz


et donc de la pression totale. La seule influence de la présence d’autres gaz est est
une vaporisation plus lente.
une vaporisation plus lente.
t des

†
†ÀÀ une
une température
température donnée,
donnée, une
une vapeur
vapeur est
est sèche
sèche si
si sa
sa pression
pression est est inférieure
inférieure àà
la pression
pression de
de vapeur
vapeur saturante
saturante àà cette
cette température
température ;; réciproquement
réciproquement la la pression
pression
ue e

la
d’un corps
d’un corps pur
pur gazeux
gazeux ne
ne peut
peut pas
pas être
être supérieure
supérieure àà la
la pression
pression de de vapeur
vapeur
caniq

saturante àà la
saturante la température
température considérée.
considérée. Si Si la
la quantité
quantité dede corps
corps pur pur présent
présent
entraîne une
entraîne une pression
pression du
du gaz
gaz correspondant supérieure àà P
correspondant supérieure PVV ((T
T )) ,, alors
alors du
du gaz
gaz se
se
=
e Mé

liquéfie jusqu’à ce que Pcorps pur = PV (T ) et la vapeur est saturante.


liquéfie jusqu’à ce que P P (T
corps pur
) et la
V
vapeur est saturante.
ure d

†
† En
En cas
cas dede changement
changement d’état,
d’état, si
si la
la composition
composition finale n’est aa priori
finale n’est priori pas
pas
évidente, il faut alors faire des hypothèses sur cet état final qu’il convient
évidente, il faut alors faire des hypothèses sur cet état final qu’il convient de de
périe

vérifier, a posteriori, par les valeurs numériques pertinentes des résultats,


vérifier, a posteriori, par les valeurs numériques pertinentes des résultats, par par
exemple en
exemple en comparant
comparant lala pression
pression obtenue
obtenue et
et la
la pression
pression de
de vapeur
vapeur saturante.
saturante.
le Su
tiona


 &KDSLWUH
&KDSLWUH
e Na
Écol
† Ne pas confondre vaporisation et ébullition (voir la question 42.).
† Ne pas confondre
L’ébullition vaporisation
se produit et ébullition
hors équilibre, (voir la question
les déplacements 42.les
dans ). diagrammes
L’ébullition
d’équilibre ne correspondent donc jamais à une ébullition. Ainsi lediagrammes
se produit hors équilibre, les déplacements dans les nom de la
d’équilibre
partie gauchene de
correspondent
la courbe de donc jamaiscourbe
saturation, à une ébullition. Ainsi
« d’ébullition le nom
», fait de la
référence
partie gauche de la courbe de saturation, courbe « d’ébullition
de façon imagée à l’apparition d’une bulle de gaz lors d’une traversée à», fait référence

8
de façon imagée
mais n’aà rien
l’apparition d’une bulle de gazla lors d’une 25.traversée à

3955
l’équilibre, à voir avec l’ébullition (voir question ).
l’équilibre, mais n’a rien à voir avec l’ébullition (voir la question 25.).
† L’unité des enthalpies massiques de changement d’état est le J.kg −−11 , mais dans

6907
† L’unité des enthalpies massiques de changement d’état est le J.kg , mais dans
la pratique, le kJ.kg −−11 ou J.g −−11 sont souvent utilisés, il faut être attentif pour les

91:1
la pratique, le kJ.kg ou J.g sont souvent utilisés, il faut être attentif pour les
applications numériques : 1kJ.kg −−11 = 1J.g −−11 = 1033 J.kg −−11 .
applications numériques : 1kJ.kg = 1J.g = 10 J.kg .

33.1
.71.1
$SSOLFDWLRQVGLUHFWHVGXFRXUV

:105
$SSOLFDWLRQVGLUHFWHVGXFRXUV
„ 3URSULpWpVGHVJD]

2320
„ 3URSULpWpVGHVJD]

8891
43. Rappeler l’équation du gaz parfait et définir les grandeurs qui y interviennent en
43. donnant
Rappelerleur
l’équation du gaz
unité. Quelle parfaitdeetgaz
quantité définir les en
parfait, grandeurs qui y interviennent
moles, occupe, à la température en
donnant leur unité. Quelle quantité de gaz parfait, en moles, occupe, à la température
318:
de 20 °C et sous la pression de 1, 0 bar , un volume de 20 L ? Quel est le volume
de 20 °Cdans
molaire et sous la pression
les conditions de 1, 0 bar
normales ? , un volume de 20 L ? Quel est le volume
0428
molaire dans les conditions normales ?
44. Quelle est la masse molaire de l’air sachant qu’il est composé approximativement à
:211

44. Quelle
80 % deestdiazote
la masseet molaire
20 % dededioxygène
l’air sachant qu’il sous
? L’air est composé approximativement
une pression de 1,0 bar et àà
80
température usuelle de 20 °C est assimilé à un gaz parfait ; estimer de
% de diazote et 20 % de dioxygène ? L’air sous une pression 1,0 bardeet saà
la valeur
iques

masse volumique ρ .
température usuelle de 20 °C est assimilé à un gaz parfait ; estimer la valeur de sa
masse volumique ρ .
techn

45. (PTSI) Calculer la vitesse quadratique moyenne des molécules O2 et He à 20°C


45. dans
(PTSIun
) Calculer la ;vitesse quadratique
M O2 = 32moyenne
g.mol −−11 etdes
M molécules O−21 et He à 20°C
modèle GP on donne He = 4 g.mol −1 .
dans un modèle GP ; on donne M O2 = 32 g.mol et M He = 4 g.mol .
Micro

46. Une lampe spectrale, de volume intérieur 3,0 cm 33 , contient de l’hélium, sous une
t des

46. Une lampe spectrale, de volume intérieur 3,0 cm , contient de l’hélium, sous une
pression de 1,0.10 −−22 bar et à la température de 300 K . Calculer l’énergie interne et
pression
la masse de
de 1,0.10 bar et àsont
ce gaz. Quelles la température dede300
les variations K . Calculer
température l’énergie interne
et d’énergie interne et
si
ue e

la masse de ce gaz. Quelles sont les variations de température et d’énergie


la pression augmente de 5 % ? On donne la masse molaire de l’hélium : 4 g.mol interne
−1 si
et
la pression augmente de 5 % ? On donne la −masse molaire de l’hélium : 4 g.mol −1 et
la constante des gaz parfaits : R = 8,31 J.K −11.mol −−11 .
caniq

la constante des gaz parfaits : R = 8,31 J.K .mol .


e Mé

47. Quelle différence existe-t-il entre la capacité thermique massique exprimée en


47. Quelle différence
J.°C −−11.kg −1
et celle existe-t-il
en J.K −−11.kgentre
−1
? la capacité thermique massique exprimée en
−1 −1
ure d

J.°C .kg et celle en J.K .kg ?


périe
le Su
tiona

3URSULpWpVGHVV\VWqPHVWKHUPRG\QDPLTXHV 
3URSULpWpVGHVV\VWqPHVWKHUPRG\QDPLTXHV 
e Na
Écol
„ $SSOLFDWLRQVGXSUHPLHUSULQFLSH

48. Un gaz parfait idéal ( γ = cste ), n moles, subit deux


P
transformations différentes d’un même état initial A( P0 , V0 ) C2 B
P0
22P
vers un même état final B (2 P0 , 2V0 ) .

8
3955
– la transformation AC1 B constituée d’une isobare AC1 et
P0 C1
d’une isochore C1B . A

6907
– la transformation AC2 B constituée d’une isochore AC2

91:1
et d’une isobare C2 B . O V0 2V0 V
Toutes les transformations sont mécaniquement réversibles.

33.1
a) Calculer pour chaque transformation le travail et le transfert thermique reçus par
le gaz de la part du milieu extérieur en fonction P0 , V0 et γ = cP / cV ;

.71.1
conclusion ? Calculer ΔU AB de deux façons différentes.

:105
b) Considérer le cycle AC 2 BC1 A , calculer de deux façons différentes le travail total

2320
reçu au cours de ce cycle, en déduire le transfert thermique reçu.

49. Un cylindre indéformable (volume intérieur constant) à parois athermanes

8891
(isolantes) est séparé en deux compartiments par un piston mobile diatherme (qui
laisse passer les transferts thermiques). Dans chaque compartiment se trouvent n
318:
moles d’un gaz parfait idéal ( γ = 1, 4 ). L’état initial du premier gaz est : pression P0
0428
et température T01 , celui du second : pression P0 et température T02 ≠ T01 . Le
système évolue vers un état d’équilibre final, exprimer pression et température de
:211

chaque gaz dans l’état final. La transformation est-elle réversible ?


iques

50. Une mole de dioxygène se détend d’un volume V1 = 10 L , température T1 = 298 K


à un volume V 2 = 50 L , température T2 = 373 K . Utiliser un modèle gaz parfait
techn

idéal, avec γ = 1, 4 . Représenter la transformation, supposée mécaniquement


Micro

réversible, dans le diagramme de Clapeyron et calculer travail et transfert thermique


reçus par le gaz si la détente s’effectue :
a) par un échauffement isochore suivi d’une détente isotherme ;
t des

b) par une détente isotherme suivie d’un échauffement isochore.


Donner un commentaire pertinent des résultats.
ue e

51. Une enceinte indéformable, dont les parois sont athermanes, est séparée en deux
caniq

compartiments par une cloison également athermane. Initialement le compartiment


A contient du dioxygène ( γ 1 = 7 / 5 ) dans l’état : P1 = 3,0 bar , V1 = 1,0 L et
e Mé

T1 = 293 K ; le compartiment B contient du néon ( γ 2 = 5 / 3 ) dans l’état :


P2 = 2,0 bar , V 2 = 2,0 L et T2 = 323 K . Les deux gaz sont assimilés à des gaz
ure d

parfaits idéaux et leur mélange, après suppression de la cloison, à un gaz parfait.


périe

a) Trouver un (ou des) qualificatif(s) pour la transformation subie par l’ensemble


des deux gaz.
le Su
tiona

 &KDSLWUH
e Na
Écol
b) Calculer la pression P0 , le volume V0 et la température T0 du mélange à
l’équilibre.
c) Comment peut-on qualifier la transformation subie par chaque gaz ?

52. Transformations isochore et isobare

8
On considère n moles de gaz parfait idéal enfermé dans un cylindre muni d’un

3955
piston et subissant une transformation monotherme, c’est-à-dire que les échanges
thermiques ne peuvent se faire qu’avec un seul thermostat (ou source).

6907
a) La transformation est isochore et fait passer la température initiale Ti à la valeur
T f > Ti . Décrire le système (paroi du récipient, extérieur...) et le mode opératoire

91:1
de la transformation, et évaluer le travail des forces de pression W et le transfert

33.1
thermique Q reçu par le gaz.

.71.1
b) La transformation est isobare et on fait passer de manière mécaniquement
réversible le gaz de son volume initial Vi (température Ti ) à un volume final

:105
V f < Vi . Décrire le système (paroi du récipient, extérieur...) et le mode opératoire
de la transformation, et évaluer le travail des forces de pression W et le transfert

2320
thermique Q reçu par le gaz.

8891
53. Une quantité de gaz parfait passe de l’état P1 = 1, 0 bar , T1 = 300 K , V1 = 50 L à

318:
l’état P2 = 2, 0 bar , T2 = 600 K , V2 = 50 L . Que peut-on dire du transfert thermique
Q reçu par le gaz dans cette transformation ( CVm = 20 J.K −1.mol−1 ) ?
0428
:211

54. Détermination de la capacité thermique massique de l’aluminium


a) En négligeant les pertes entre un calorimètre et l’extérieur pendant l’opération,
iques

montrer que les conditions opératoires conduisent à la conservation de l’enthalpie


du système.
b) Un calorimètre contient une masse m0 = 200 g d’eau à la température
techn

t0 = 20, 0 °C . On introduit ensuite dans ce calorimètre une masse m1 = 300 g


Micro

d’eau à la température t1 = 40, 0 °C . À l’équilibre thermique la température a


pour valeur t f = 31, 5 °C . Déterminer la capacité thermique C du calorimètre, et
t des

en déduire sa valeur en eau μ (pour l’eau c = 4,18 kJ.kg −1.K −1 ).


c) À partir de l’équilibre précédent, on introduit ensuite dans le calorimètre une
ue e

pièce en aluminium de masse m2 = 50, 0 g et de température t2 = 90, 0 °C . La


température atteinte à l’équilibre thermique a pour valeur t ′f = 32, 7 °C .
caniq

Déterminer la capacité thermique massique cAl de l’aluminium.


e Mé

„ 7UDQVLWLRQVGHSKDVH
ure d

55. Quelle est l’allure de la courbe d’évolution de la température en fonction du temps


périe

lors du chauffage isobare, sous une pression de 1, 0 atm , d’une masse m de glace
(d’eau) enfermée dans une enceinte fermée dont la paroi supérieure est un piston sur
le Su

lequel s’exerce la pression 1, 0 atm ? On considère que l’évolution est une


tiona

3URSULpWpVGHVV\VWqPHVWKHUPRG\QDPLTXHV 
e Na
Écol
succession d’états d’équilibre. Relier la puissance thermique de chauffe Pth
(transfert thermique fourni au corps pur par unité de temps), supposée constante, à la
pente des portions de diagramme tracées et aux durées des phases de changement
d’état.

8
56. Calculer numériquement la variation d’énergie interne (massique) Δu dans le

3955
changement d’état réversible glace / eau liquide sous une pression constante de
1, 0 atm ; conclusion. Masse volumique de la glace : ρ g = 0,92 103 kg.m −3 .

6907
91:1
57. Par suite des frottements dus à l’air, les grêlons acquièrent très rapidement dans leur
chute une vitesse constante. En supposant que la température d’un grêlon est de

33.1
0 °C , déterminer la hauteur minimale de chute h , dans l’air à 0 °C , pour
provoquer sa fusion totale.

.71.1
58. Mélange de phases à températures différentes

:105
a) Dans un récipient calorifugé, de très faible capacité thermique, on met en contact
mg = 25 g de glace à t g = 0 °C et mv = 10 g de vapeur d’eau à tv = 100 °C ;

2320
quelle est la composition et la température à l’équilibre ?

8891
Données : Les enthalpies de changement d’état sont, pour la fusion
l f = 334 J.g −1 , et pour la vaporisation lv = 2260 J.g −1 ; la capacité
thermique de l’eau est ce = 4, 2 J.g −1 .K −1 . 318:
0428
b) Dans un récipient, de très faible capacité thermique, on introduit mg = 60 g de
glace prise à la température t g = − 23 °C du congélateur et me = 30 g d’eau prise
:211

à la température te = 15 °C du robinet. Déterminer l’état final du système.


iques

Données : La capacité thermique de la glace : cg = 2,1 kJ.kg −1.K −1 ; l’enthalpie


massique de fusion de la glace : l f = 334 kJ.kg −1 ; la capacité
techn

thermique de l’eau liquide : ce = 4, 2 kJ.kg −1.K −1 .


Micro

59. Un corps pur en équilibre sous deux phases 1 et 2, à la température T , est soumis à
une pression Péq qui dépend de T (et de la nature du corps pur). La pente dPéq / dT
t des

des courbes d’équilibre (tracées à la question 27.) est liée à la température T , à


l’enthalpie massique de changement d’état 1 → 2 notée l12 et à la différence des
ue e

volumes massiques des deux phases du corps pur Δv = v2 − v1 (le volume massique
caniq

est l’inverse de la masse volumique).


dPéq
e Mé

Cette relation s’écrit : = T α l12


β
Δvγ
dT
* Par l’analyse dimensionnelle, déterminer les exposants α , β et γ , et réécrire la
ure d

formule ainsi obtenue.


périe

* Dans le diagramme P (T ) de changement d’état de l’eau, la pente de la courbe


d’équilibre solide / liquide est négative, alors que les deux autres sont positives ;
le Su

interpréter. Quel fait d’expérience bien connu cela traduit-il ?


tiona

 &KDSLWUH
e Na
Écol
60. La compression isotherme d’une vapeur peut-elle conduire directement au solide ?
Et son refroidissement isobare ?

61. On donne ci-dessous la courbe d’équilibre solide-gaz pour CO2 : en abscisse la


température T en K et en ordonnée la pression en bar, mais attention en échelle

8
logarithmique.

3955
Placer les domaines correspondant à la glace carbonique et au dioxyde de carbone
gazeux. Quelle est la température et la pression au point triple ?

6907
L’atmosphère de la planète Mars est constituée essentiellement de gaz carbonique.
La température moyenne est T ≈ − 40 °C , et la pression atmosphérique moyenne

91:1
P ≈ 5, 4 hPa . La température minimale observée est de Tmin = −133 °C (la nuit, car

33.1
il y a environ 100 °C d’écart entre le jour et la nuit, et au pôle en hiver, car il y a
environ 60 °C d’écart entre l’équateur et le pôle en hiver, presque comme sur

.71.1
Terre).
Pourquoi le CO 2 liquide n’existe-t-il pas sur Mars ?

:105
La glace carbonique peut-elle exister en surface ? Où et quand ?
Pourquoi la température ne peut-elle pas descendre en dessous de la limite

2320
observée ?
3 ( E DU ) point triple •

8891
318:
0428
:211
iques
techn
Micro

7 (K )
t des
ue e
caniq

4XHVWLRQVGHUpIOH[LRQ†3K\VLTXHSUDWLTXH
e Mé

62. (PTSI) Pourquoi la Lune n’a-t-elle plus d’atmosphère ?


ure d

63. Une personne marche pieds nus dans une maison et passe successivement d’une
périe

pièce dont le sol est recouvert de moquette à une autre dont le sol est un parquet, et
enfin une troisième dont le sol est en carrelage. La sensation de plus chaud ou plus
froid, laisse penser que les températures des sols sont différentes et pourtant, à
le Su
tiona

3URSULpWpVGHVV\VWqPHVWKHUPRG\QDPLTXHV 
e Na
Écol
l’évidence, l’équilibre thermique est réalisé, dans la maison, et tous les trois sont à la
même température. Interpréter.

64. Commenter l’affirmation suivante : « Lorsqu’on fournit de la chaleur à un système,


sa température augmente ». Citer des exemples et contre-exemples.

8
3955
65. La pression atmosphérique est de 1 bar et dans l’eau, à une profondeur de 10 m , la
pression vaut 2 bar . Un plongeur, de capacité pulmonaire (volume maximal d’air

6907
dans les poumons) de 7 L , plonge (en apnée) en bloquant sa respiration, à une
profondeur de 10 m après avoir gonflé ses poumons. Proposer un modèle simple

91:1
pour déterminer le volume d’air dans les poumons à cette profondeur.

33.1
66. Un système de nature inconnue communique avec le milieu extérieur par un arbre
mécanique tournant à la vitesse angulaire ω (t ) . On note W le travail reçu, pendant

.71.1
une durée quelconque, par ce système.

:105
a) Si W > 0 , le système reçoit effectivement du travail, par

2320
exemple un opérateur extérieur fait tourner l’arbre. Le
premier principe indique que l’énergie du système

8891
augmente. Mais sous quelle forme ? Envisager diverses
possibilités.

b) Si W < 0 , le système fournit du travail, c’est un moteur, 318:


0428
il fait tourner l’arbre et un opérateur extérieur agissant
sur cet arbre reçoit du travail. Le premier principe
:211

indique que l’énergie du système diminue. Mais sous


quelle forme ? Envisager diverses possibilités.
iques

67. Quelle durée minimale faut-il à une bouilloire électrique pour porter à ébullition,
techn

sous Patm = 1, 0 atm , 1, 0 L d’eau initialement à 20 °C sachant que la puissance de


sa résistance chauffante est de 2, 0 kW ? Quelle augmentation de température
Micro

obtiendrait-on si la même quantité d’énergie servait à échauffer la même masse de


fer, sachant que la capacité thermique massique du fer est c = 0, 45 kJ.kg −1.°C−1 ?
t des

68. La calorie est une (ancienne) unité d’énergie, encore utilisée dans le domaine agro-
ue e

alimentaire. Quelle est sa définition et son rapport de conversion avec le joule ?


caniq

69. En découpant un morceau de fer avec une scie circulaire à grande vitesse, une gerbe
d’étincelles très chaudes ( > 1 500 °C ) jaillit. Expliquer. Et pourtant, en manipulant
e Mé

la scie sans gants, les mains qui reçoivent ces microparticules incandescentes ne
perçoivent aucune sensation de chaleur. Pourquoi ?
ure d

70. Comment la bouteille « thermos » est-elle conçue pour réduire au mieux les trois
périe

modes de pertes thermiques.


le Su
tiona

 &KDSLWUH
e Na
Écol
71. Comment procède-t-on pour évacuer « la chaleur » dégagée par un appareil
électrique en marche ? Prendre comme exemples les appareils de TP ou l’unité
centrale d’un ordinateur.

72. Quel est le principe du double vitrage ?

8
3955
73. (PTSI) Pourquoi serait-il difficile de maintenir la flamme d’une allumette dans un
satellite en orbite autour de la Terre ?

6907
74. Lorsqu’on réchauffe un plat cuisiné au four à micro-ondes, il faut percer de trous le

91:1
sachet en plastique qui le contient sinon, assez rapidement ce dernier se met à
gonfler, pourquoi ?

33.1
75. L’été quand il fait chaud, on utilise des brumisateurs (qui dispersent de fines

.71.1
gouttelettes d’eau) pour rafraîchir l’air ; expliquer comment.

:105
76. Pourquoi couvre-t-on une piscine la nuit ? Quels sont les avantages d’une culture
sous serre ? Pourquoi faut-il placer un couvercle sur une casserole contenant de

2320
l’eau que l’on veut échauffer ?

8891
77. Comment expliquer que l’on refroidisse la soupe en soufflant dessus ?

318:
78. Dans les cafés, on échauffe le lait avec de la vapeur d’eau ; pourquoi ce procédé est-
0428
il plus efficace que le chauffage direct sur une plaque de cuisson ?

79. Lors d’hivers froids, les paysans plaçaient des cuvettes d’eau dans leur cave pour
:211

éviter que les pommes de terre n’y gèlent. Expliquer.


iques

80. On entend parfois parler de « taux d’humidité de l’air », par exemple de 60%, il
s’agit du degré hygrométrique ou humidité relative. Quelle peut être sa définition ?
techn

81. Lorsque l’on porte de l’eau à ébullition, chauffage à l’air libre, on peut observer bien
Micro

avant d’atteindre la température d’ébullition la formation au fond du récipient de


bulles gazeuses qui remonte à la surface. Comment l’interpréter ?
t des

82. Pourquoi en hiver les vitres de la salle de classe se recouvrent-elles de buée ?


ue e

83. Pourquoi l’air humide s’élevant de la surface des mers chaudes forme-t-il de gros
caniq

nuages appelés cumulus en arrivant à une altitude de l’ordre de 1 000 m ?

84. Comment expliquer qu’en entretenant, avec une pompe à vide, une pression
e Mé

suffisamment basse dans un ballon contenant de l’eau, on puisse faire bouillir cette
eau et la transformer en glace ?
ure d

85. Pourquoi souffre-t-on davantage de la « chaleur » si l’air est humide ?


périe

86. Pourquoi un peu d’éther versé au creux de la main procure-t-il une sensation de
le Su

froid ?
tiona

3URSULpWpVGHVV\VWqPHVWKHUPRG\QDPLTXHV 
e Na
Écol
87. Pourquoi le temps de cuisson est-il réduit dans un autocuiseur (ou cocotte minute)
sachant que la pression y atteint 2 bar ?

88. Citer un exemple de condensation, de sublimation.

8
3955
89. Stockage des fluides
Pour le stockage des fluides en bouteille d’acier, il faut distinguer deux cas : les

6907
fluides dont la température critique est inférieure à la température ambiante et ceux
dont la température critique est supérieure à cette température ambiante. Rappeler

91:1
les possibilités de stockage offertes dans chaque cas et les précautions à prendre.

33.1
([HUFLFHV

.71.1
:105
90. Refroidissement de l’air d’un pot de confiture
La fabrication d’une confiture se fait à partir d’un mélange de fruits et de sucre,

2320
échauffé à t0 = 120 °C sous la pression atmosphérique P0 = 1,00.105 Pa . Le pot est
rempli jusqu’à 1, 0 cm du bord puis fermé, à cette température et sous cette pression.

8891
La pression de l’air emprisonné dans le pot au moment de la fermeture est donc P0

318:
et sa température T0 .
a) Quelle est la pression P1 de l’air enfermé sous le couvercle lorsque le pot a atteint
0428

la température ambiante de la cuisine t1 = 20 °C , en considérant le couvercle


:211

étanche ?
b) Le diamètre du couvercle du pot de confiture est D = 8, 0 cm . Exprimer, à la
iques

température de 20 °C, les forces exercées sur le couvercle par l’air extérieur et
par l’air restant dans le pot. En déduire la force de pression résultante sur le
techn

couvercle, préciser ses caractéristiques (sens et norme).


c) Si le couvercle était simplement posé sur le pot, quelle masse faudrait-il placer
sur le couvercle pour obtenir la même force pressante ?
Micro

Données : g = 9,8 m.s −2 , R = 8,31 J.K −1.mol −1 .


t des

91. Échauffement puis refroidissement d’un gaz


De l’air ambiant à température initiale Ti = 20 °C
ue e

et sous une pression


Pi = 1, 0 bar , est enfermé dans un récipient dont les parois laissent bien passer la
caniq

chaleur et qui est fermé par un piston de masse négligeable. Les transferts
thermiques étant lents, on considère une évolution quasi statique.
e Mé

a) Quel est le nombre de moles d’air dans le récipient sachant que son volume initial
est Vi = 50 L ?
ure d

b) Le récipient est trempé (à l’exception du piston) dans un bain-marie dont la


température est Tbm = 60 °C ; pendant l’opération le piston est libre de se
périe

mouvoir. Déterminer et calculer la température finale T f , la pression finale Pf et


le Su

le volume final V f de l’air enfermé au bout d’un temps assez long.


tiona

 &KDSLWUH
e Na
Écol
c) À la fin de la situation précédente, le piston est bloqué, puis le récipient est retiré
du bain-marie et replacé dans l’air ambiant. Quels sont à nouveau le volume final
V f ′ , la température finale T f ′ et la pression finale Pf ′ (à exprimer en fonction de
Pi ) de l’air enfermé au bout d’un temps assez long ?

8
3955
92. Étude d’une pompe « à vide »
On considère la pompe représentée sur la figure ci-dessous, et destinée à vider l’air

6907
contenu dans le compartiment B de volume V constant égal à 1, 0.103 L .
Le corps de la pompe A a un

91:1
volume maximal V0 de 10 L . Le p0

33.1
piston P est mobile sans frottement
et sa masse est négligeable. Lors de a B

.71.1
chaque coup de pompe le piston P A b
effectue un aller-retour complet : à

:105
l’aller, le volume du compartiment A passe de V0 à 0 , puis au retour, de 0 à V0 .
La soupape (a) ne laisse passer l’air que du compartiment A vers l’extérieur, et la

2320
soupape (b) ne laisse passer l’air que du compartiment B vers le compartiment A .
L’air est considéré comme un gaz parfait et l’opération de vidage est, dans les

8891
conditions de l’expérience, isotherme, quasi statique et mécaniquement réversible.
Au début de l’opération, la température de l’air et sa pression sont égales à
T0 = 298 K et p0 = 1, 0.105 Pa dans tous les compartiments et à l’extérieur du 318:
0428
dispositif. La constante des gaz parfaits vaut R = 8,31 J.mol −1.K −1 .
a) Calculer numériquement la pression p1 dans le compartiment B après le premier
:211

aller retour du piston.


b) Donner la valeur du travail reçu par le gaz enfermé initialement dans le
iques

compartiment B à l’issue du premier retour du piston. Peut-on en déduire le


travail du moteur qui actionne le piston pendant ce premier retour.
techn

c) Établir la relation entre pk , p0 , V , V0 et k , où pk est la pression du gaz restant


dans le compartiment B après k coups de pompe.
Micro

AN : Déterminer la valeur numérique de k pour que pk = p0 /100 .


d) Quelle critique peut-on formuler quant à la modélisation précédente ?
t des

93. Bilan de transferts thermiques lors d’une transformation


ue e

c
Un gaz parfait idéal, de rapport P = γ , subit le cycle de P
cV
caniq

B
kP0
transformations mécaniquement réversibles représenté ci-
contre.
e Mé

Pour quelle valeur de k le transfert thermique reçu lors


de la transformation BC est-il nul ? Cette transformation P0 C
ure d

A
BC peut-elle être qualifiée d’adiabatique ?
V V0 2V 0
périe

94. Compression isotherme d’une vapeur d’eau


Un récipient de volume initial Vi = 3, 0 L contient seulement m = 1, 0 g d’eau à la
le Su

température t0 = 100 °C . On donne pour l’eau PV (100 °C) = 1, 0 bar ; l’enthalpie


tiona

3URSULpWpVGHVV\VWqPHVWKHUPRG\QDPLTXHV 
e Na
Écol
massique de vaporisation, à 100 °C, lv = 2, 26.103 J.g −1 ; on considère la vapeur
d’eau sèche comme un gaz parfait.
Par déplacement réversible d’un piston, on réalise sur ce système une compression
isotherme réversible jusqu’au volume final V f = 1, 0 L .
a) Préciser la composition du système dans les états initial et final.

8
3955
b) Calculer le travail W et le transfert thermique Q reçus par le système.

6907
95. Échauffement isochore d’un équilibre liquide-vapeur (*)
La situation est celle de la fin de l’exercice précédent (qu’il n’est pas nécessaire

91:1
d’avoir cherché). Une enceinte de volume V = 1, 0 L contient en équilibre
mv = 0,58 g de vapeur d’eau et 0, 42 g d’eau liquide à la température t = 100 °C .

33.1
On échauffe réversiblement ce mélange à volume constant jusqu’à la température

.71.1
t ′ = 110 °C pour laquelle la pression de vapeur saturante est PV′ = 1,3 bar ,
l’équilibre liquide-vapeur étant toujours réalisé.

:105
d) Quelle est la nouvelle composition à l’équilibre ?
e) Quel transfert thermique QV a-t-il fallu fournir ?

2320
Données : Les enthalpies massiques de vaporisation à t = 100 °C et t ′ = 110 °C sont
respectivement lv = 2260 J.g −1 et lv′ = 2230 J.g −1 ; la capacité thermique

8891
de l’eau liquide autour de 100 °C est supposée constante :

318:
c = 4, 2 J.g −1.°C−1 . 0428

96. Mesure de l’enthalpie de vaporisation de l’eau


On place sur le plateau d’une balance électronique un récipient calorifugé contenant
:211

de l’eau maintenue en ébullition par une résistance électrique parcourue par un


courant d’intensité constante. La vapeur formée s’échappe par un orifice dans
iques

l’atmosphère extérieure dont la pression est normale.


Après avoir taré la balance, on déclenche un chronomètre. Avec une intensité
techn

I1 = 2,5 A et une tension aux bornes de la résistance U1 = 5,0 V , la masse a


diminué de m0 = 2, 0 g au bout d’une durée t1 = 400 s .
Micro

Avec une intensité I 2 = 3, 0 A correspondant à une tension U 2 = 6, 0 V , la même


diminution de masse est obtenue au bout d’une durée t2 = 269 s .
t des

a) Expliquer le principe de cette expérience et mesurer en kJ.kg −1 l’enthalpie


ue e

massique de vaporisation lV de l’eau à 100 °C dans chacune des deux


expériences, les pertes thermiques étant négligées.
caniq

Comment s’écrit le premier principe dans ce cas ?


b) Ces valeurs ne sont pas satisfaisantes. Montrer qu’il est possible d’obtenir une
e Mé

meilleure valeur de lV à partir des deux expériences précédentes en modélisant


les pertes par une puissance thermique Pf constante.
ure d
périe

97. Réalisation expérimentale d’une compression isotherme (*)


On envisage de comprimer de l’air d’un état initial, P1 = 1,0.10 5 Pa et température
le Su

T1 = 290 K , à un état final, P2 = 5,0.10 5 Pa et température T1 = 290 K .


tiona

 &KDSLWUH
e Na
Écol
L’air à comprimer est considéré comme un gaz parfait idéal de rapport γ = 1, 4 . Les
transformations étudiées sont mécaniquement réversibles, et R = 8,3 J.K −1.mol −1 .
Les échanges thermiques éventuels se font uniquement avec l’air ambiant considéré
comme un thermostat de température T1 . On ne dispose donc que d’un seul
thermostat.

8
3955
1. On envisage d’abord la compression d’une mole de gaz suivant un processus
isotherme réversible. Quel travail Wm faut-il fournir à une mole de gaz ?

6907
2. La compression isotherme étant difficilement réalisable (durée trop grande), on

91:1
propose les transformations suivantes :
Ɣ compression adiabatique réversible de l’état initial jusqu’à la pression P2 ;

33.1
Ɣ puis refroidissement isobare jusqu’à l’état final.

.71.1
Calculer le travail W1 nécessaire pour comprimer une mole de gaz de cette façon
et le comparer à Wm . Quelle est la différence importante entre ce processus et

:105
celui de la question 1 ?

2320
3. On considère maintenant une compression en deux étapes :
Ɣ Compression adiabatique réversible de ( P1 , T1 ) jusqu’à une pression P

8891
(telle que P1 < P < P2 ) puis refroidissement isobare jusqu’à la température

318:
T1 .
Ɣ Compression adiabatique réversible de ( P , T1 ) jusqu’à la pression P2 , puis
0428

refroidissement isobare jusqu’à la température T1 .


:211

a) Représenter ces transformations sur un diagramme de Clapeyron.


b) Exprimer le travail W à fournir à une mole de gaz en fonction de
iques

P, P1 , P2 , T1 , R et γ .
techn

c) Comment choisir la pression P pour que W soit minimal ?


d) Exprimer la valeur minimale notée W2 de W en fonction de P1 , P2 , T1 , R et γ .
Micro

e) Calculer numériquement W2 et comparer à W1 et Wm . Interpréter graphi-


quement.
t des

4. On considère maintenant une transformation constituée de N étapes du type


compression adiabatique puis refroidissement isobare ; les pressions
intermédiaires sont notées p i , avec p 0 = P1 et p N = P2 .
ue e

a) Exprimer le travail W total à fournir à une mole en fonction des p i , N , T1 ,


caniq

R et γ .
∂W
e Mé

b) En admettant que les conditions = 0 soient suffisantes pour rendre W


∂p i
ure d

minimal, donner la relation entre p i , p i +1 et p i −1 pour que W soit minimal.


Montrer qu’alors des pressions intermédiaires telles que :
périe

1
p i +1 § p N · N
=¨ ¸
le Su

pi © p0 ¹
tiona

3URSULpWpVGHVV\VWqPHVWKHUPRG\QDPLTXHV 
e Na
Écol
rendentWWminimal
rendent minimaletetdonner
donnercette
cettevaleur
valeurminimale notéeWWN N enenfonction
minimalenotée fonctiondede
, 1T,1 ,RRetetγ γ. .
P1P,1 ,P2P,2 ,NN, T
c)c)Calculer
Calculerlalalimite pour NN→→∞∞, ,comparer
limitedede WWN N pour comparercette limiteà à WW
cettelimite m m etet
interpréter.
interpréter.

8
3955
4XHVWLRQVRXYHUWHV
4XHVWLRQVRXYHUWHV

6907
98.
98. Brisure
Brisurededesymétrie
symétrie(*()*)

91:1
Le
Le problème
problème est
est à à symétrie
symétrie cylindrique
cylindrique mm
d’axe
d’axeperpendiculaire
perpendiculaireà àcelui
celuidedelalafigure.
figure.

33.1
Deux
Deuxcompartiments
compartimentsnotésnotés nn etet oo, ,dede

.71.1
rayon moyenRRm md’épaisseur
rayonmoyen d’épaisseurfaible
faibledevant
devant oo
nn αα
RRm m etetdedesection
section AA, ,sont
sontremplis
remplischacun
chacun

:105
dudu même nombre nn dede moles
même nombre moles dede gaz
gaz GG
gg

2320
parfait,
parfait,etetséparés
séparésd’un
d’unpiston massemm
pistondedemasse OO RRm m
qui
quicoulisse
coulissesans
sansfrottement.
frottement.L’ensemble
L’ensemble AA

8891
baigne
baignedans
dansununthermostat
thermostatqui quimaintient températureTT constante.
maintientlalatempérature constante.
Déterminer paramètre pp sans
Déterminerununparamètre sansdimension
dimensionqui quicaractérise
caractériselalastabilité
stabilitédedelala(des)
(des)

318:
position(s)
position(s)d’équilibre
d’équilibreetetles
lesétudier.
étudier.
0428
Données
Données: :Le
Levolume
volumed’un
d’untore
toredederayon moyenRRm metetdedesection
rayonmoyen sectionAAsur
surununsecteur
secteur
d’arc d’angleααest
d’arcd’angle estααRRm mAA. .
:211
iques

99.
99. LeLecoût
coûtd’un
d’unbain
bain
Lorsque
LorsqueLara
Laraprend
prendununbain,
bain,elle
elleremplit
remplitlalabaignoire
baignoireavec
avecenviron
environ200200LLd’eau
d’eauetet
techn

souhaite
souhaiteuneunetempérature
températuredudubain baindede 3737°C°C. .Pour
Pouréviter
évitertoute
toutecontamination
contaminationpar par
légionellose,
légionellose,elle
elles’assure
s’assureque quelalatempérature
températurededesonsonchauffe-eau
chauffe-eauélectrique
électriqueest estbien
bien
Micro

maintenue
maintenueà à6868°C °C; ;cecedernier
dernierest
estalimenté
alimentéà àpartir
partird’une
d’uneeau
eaufroide
froideà à1818°C
°C. .
Estimer
Estimerleleprix
prixdudubain
baindedeLara.
Lara.
J.g−1−.K
1 −1−1
t des

Données
Données: :**capacité
capacitéthermique
thermiquemassique l’eau: :c c==4,4,22J.g
massiquededel’eau .K . .
**température
températureambiante
ambiantededelalasalle
sallededebain
bain: :2121°C°C. .
ue e

**capacité
capacitéthermique
thermiquededelalapartie
partiededelalabaignoire
baignoireenencontact
contactavecavecl’eau
l’eaududu
bain: :210
bain kJ.K−1−.1 .
210kJ.K
caniq

**laladernière
dernièrefacture
factured’électricité
d’électricitédudufoyer
foyer(la(lafamille
familleest estcomposée
composéedes des
parents,
parents,dedeLara Laraetetdedeson sonfrère)
frère)indique
indiqueque quelors
lorsdes desdeux
deuxderniers
derniers
e Mé

mois,
mois,ilsilsont
ontconsommé
consommé989 989kWh
kWhpour pourununmontant
montanttotal total(abonnement,
(abonnement,
consommation,
consommation,acheminement,
acheminement,TVA TVAetetdiverses
diversestaxestaxesetetcontributions)
contributions)
ure d

dede159,15
159,15€€. .
**leur
leurdernière
dernièrefacture
factured’eau
d’eauindique
indiqueque quelors
lorsdesdessix sixderniers
derniersmois,
mois,ilsils
périe

3 3
ont consommé129
ontconsommé 129mm pour pourununmontant
montanttotaltotal(abonnement,
(abonnement,consom- consom-
le Su

mation,
mation,traitements,
traitements,TVA TVAetetdiverses
diversestaxes)
taxes)dede459,
459,2424€€. .
tiona


 &KDSLWUH
&KDSLWUH
e Na
Écol
100. Déséquilibre mécanique (*)
Une enceinte horizontale munie d’un piston mobile sans
frottement est constituée d’un bon conducteur thermique
Pi , T0
(parois diathermanes) ; elle contient 1, 0 mole d’eau à la P0 , T0
température t0 = 100 °C . La température de l’atmosphère Vi , xi

8
extérieure est t0 = 100 °C et sa pression est P0 = 1, 013 bar .

3955
Initialement le piston est bloqué et le volume intérieur est
Pf , T0

6907
Vi = 0,100 m3 . À l’instant t = 0 , le piston est libéré et P0 , T0
bloqué à nouveau lorsque le volume intérieur atteint
Vf , x f

91:1
V f = 0,010 m3 ; on attend ensuite que l’équilibre

33.1
thermique soit réalisé.
Décrire précisément tous les paramètres de la situation finale du système.

.71.1
:105
101. Refroidissement d’une boisson
Qu’est-ce qui est plus efficace pour refroidir une boisson, y ajouter un glaçon à

2320
0 °C ou la même quantité d’eau à 0 °C ? Justifier d’abord qualitativement, puis
proposer une application numérique pertinente pour le vérifier.

8891
Données : Elles sont à connaître, sinon elles figurent dans le tableau en début de
chapitre...
318:
0428

102. À quoi ça sert ?


:211

Quelle propriété peut être mise en évidence avec l’appareil ci-dessous ? Les petites
plaques sont respectivement en cuivre, fer, aluminium et zinc. Comment l’utiliser ?
iques
techn
Micro
t des
ue e
caniq
e Mé
ure d
périe
le Su
tiona

3URSULpWpVGHVV\VWqPHVWKHUPRG\QDPLTXHV 
e Na
Écol
Écol
e Na
tiona
le Su
périe
ure d
e Mé
caniq
ue e
t des
Micro
techn
iques
:211
0428
318:
8891
2320
:105
.71.1
33.1
91:1
6907
3955
8
5pSRQVHVDX[TXHVWLRQV

8
3955
/HFRXUVG·DERUG

6907
„ 'pILQLWLRQHWFDUDFWpULVWLTXHVG·XQIOXLGH

91:1
33.1
1. Un fluide est un milieu matériel continu déformable, c’est-à-dire qui peut changer
de forme sous l’action d’une force même très faible. Un liquide a un volume propre,

.71.1
mais pas de forme propre. Un gaz n’a pas de volume propre et tend à occuper tout
l’espace qui lui est offert.

:105
2. La masse volumique est la masse par unité de volume. Ainsi si un petit élément de

2320
volume dV , centré en M, a une masse dm , on définit la masse volumique en M par
dm
ρ (M ) =

8891
. On distingue traditionnellement, dans l’état fluide, l’état liquide et
dV
l’état gazeux, du fait de leurs masses volumiques très différentes (loin du point
critique), en gros un facteur 103 en faveur des liquides : 318:
0428
• liquide : masse volumique ρ (kg.m–3) élevée, la densité est définie par référence
ρ
:211

à l’eau liquide ( d = ). Les liquides sont quasiment incompressibles, donc


ρ eau
iques

ρ liq ≈ cste .

• gaz : masse volumique ρ (kg.m–3) faible, la densité est définie par référence à
techn

ρ masse volume de gaz


l’air, d = = , les deux volumes étant mesurés dans
Micro

ρ air masse même volume d'air


les mêmes conditions de température et de pression. Les gaz sont dilatables et
compressibles : ρ dépend de T et P.
t des

„ 3UHVVLRQGDQVXQIOXLGH
ue e
caniq

3. Soit une surface S baignant sur sa droite dans un fluide JJG


    „5pSRQVHVDX[TXHVWLRQV
■ Réponses aux questions

au repos ; elle est matérielle si elle délimite sur sa dS


M G
e Mé

gauche un solide et immatérielle si elle baigne


entièrement dans le fluide. Un élément de surface dS JJJG • n
ure d

« centré » en un point M , orienté par la normale dF S


G dS
extérieure n , subit une force exclusivement normale de
périe

la part du fluide de droite :


JJJG G JJG
dF S ( M ) = − P ( M ) dS n = − P ( M )dS
le Su

où P ( M ) > 0 est un champ scalaire appelé pression au point M considéré.


tiona

3URSULpWpVGHVV\VWqPHVWKHUPRG\QDPLTXHV 
e Na
Écol
Elle s’exprime donc comme la norme de la force pressante par unité de surface :
JJG
dF S
P ( M ) = JJJG et son unité est le N.m −2 = Pa (pascal).
dS
G

8
3955
La pression au point M ne dépend pas de n , c’est-à-dire de l’orientation de
l’élément de surface dS au point considéré : c’est l’isotropie de la pression.

6907
4. La pression dans un liquide en équilibre dans le champ de pesanteur, augmente

91:1
quand la profondeur augmente. Dans l’eau, par exemple, la pression croît a peu près
linéairement de 1 bar tous les 10 m. C’est cette variation de pression qui est à

33.1
l’origine de la poussée d’Archimède, importante dans les liquides.
Pour un gaz, en équilibre macroscopique dans le référentiel terrestre, et contenu

.71.1
dans une enceinte de dimension finie, on peut considérer que la pression est
uniforme en tout point du gaz. Cette approximation revient à négliger la poussée

:105
d’Archimède sur un objet immergé dans ce gaz.

2320
„ $VSHFWPLFURVFRSLTXH

8891
m
5. Avec une masse molaire de 18 g.mol −1 , il y a donc N A ≈ 10 23 molécules. Il
M
318:
faudra donc 6 .10 23 paramètres. Même si les interactions entre molécules sont
0428
connues, le nombre d’équations rend le problème impossible à traiter. Dans la
description macroscopique ce sont plutôt les valeurs moyennes qui jouent un rôle
:211

dans l’évolution, et non les valeurs individuelles. Par exemple, la température est la
mesure à l’échelle macroscopique de l’agitation microscopique des molécules.
iques

Dans un gaz, elle est reliée à u = v 2 , vitesse quadratique moyenne. Plus


techn

3k BT
précisément : u = où m est la masse d’une molécule et k B la constante de
m
Micro

R
Boltzmann. k B = , avec R constante des gaz parfaits (voir question 16. ou 19.).
NA
t des

La valeur moyenne du vecteur vitesse, ne renseigne pas sur l’agitation


microscopique, elle est nulle pour un gaz en équilibre macroscopique, car du fait de
ue e

l’agitation désordonnée, toutes les directions sont représentées à un instant.


caniq

6. (PTSI) L’élément de volume dV choisi doit être grand à l’échelle microscopique


afin de contenir un très grand nombre de molécules et que l’on
l
e Mé

puisse y définir la grandeur macroscopique par une valeur


moyenne spatiale, mais petit à l’échelle macroscopique pour que

ure d

la grandeur macroscopique ainsi définie puisse être considérée


M
comme la valeur locale au point M.
À cause des chocs, le nombre de particules dans dV fluctue, mais dV
périe

si la taille de dV est très grande devant le libre parcours moyen, cette fluctuation ne
concerne que les particules « en surface » de dV.
le Su
tiona

 &KDSLWUH
e Na
Écol
Ɣ pour un gaz où l ≈ 0,1 ȝm , on peut prendre dV ≈ 1 mm3 , soit un rayon de l’ordre
du mm ( 104 l )
Ɣ pour un liquide où l ≈ qqs 0,1 nm , prendre dV ≈ 1 ȝm3 , soit un rayon de l’ordre
du ȝm ( 104 l )

8
3955
On peut alors définir une grandeur locale comme la densité moléculaire : si dN est
le nombre de molécules dans dV,

6907
dN
n∗ ( M ) =

91:1
dV

33.1
„ 9RFDEXODLUHHWGpILQLWLRQVGHODWKHUPRG\QDPLTXH

.71.1
7. Une variable thermodynamique (ou d’état) est une grandeur ou paramètre physique
qui caractérise l’état macroscopique d’un système donné et qui par sa modification

:105
en décrit l’évolution.

2320
Une variable extensive est une variable globale, liée à la taille du système : elle est
proportionnelle à la quantité de matière du système (supposé homogène).

8891
Pour repérer une variable extensive on peut utiliser le critère suivant : si on imagine
un système identique au système étudié et qu’on l’unit au premier, la valeur d’une

318:
variable extensive est multipliée par 2.
Exemples : le volume V , la masse m , la charge électrique q , l’énergie E...
0428

Une variable intensive ne dépend pas de la taille du système, elle est indépendante
de la quantité de matière.
:211

Exemples : la température T , la pression P , la masse volumique ρ , une concen-


iques

tration...
Dans l’hypothèse d’un milieu continu, une grandeur intensive peut être définie
techn

localement ((PTSI) voir la question 6.). Un système est dit homogène si les
grandeurs intensives qui lui sont attachées ( ρ , T , P ,…) ont même valeur en tout
Micro

point.
La description de l’état macroscopique d’un système ne nécessite la connaissance
t des

que d’un petit nombre de paramètres de type variables d’état.


L’expérience permet de déterminer le nombre nécessaire et suffisant de paramètres
ue e

pour décrire l’état du système : ce sont les variables d’état indépendantes.


Par exemple pour un fluide, dans la plupart des situations expérimentales, deux
caniq

variables permettent la description macroscopique du fluide ( V et P , ou P et T ).


    „5pSRQVHVDX[TXHVWLRQV
■ Réponses aux questions

Une fonction thermodynamique d’un système est une fonction des variables
e Mé

thermodynamiques de ce système. Ultérieurement sont définies les fonctions énergie


interne U , enthalpie H , entropie S ,... Ce sont des fonctions d’état car leur valeur
ure d

est connue lorsque les variables thermodynamiques qui caractérisent le système sont
fixées ; et donc entre deux états d’un système, leur variation ne dépend que de ces
périe

deux états et non du chemin suivi (c’est-à-dire la nature de la transformation) entre


les deux états.
le Su
tiona

3URSULpWpVGHVV\VWqPHVWKHUPRG\QDPLTXHV 
e Na
Écol
8. Un système thermodynamique est en équilibre thermodynamique interne lorsque
toutes ses variables d’état demeurent constantes au cours du temps, alors qu’il n’est
l’objet d’aucun échange avec le milieu extérieur.
Un état d’équilibre particulier est caractérisé par les valeurs que prennent les
variables d’état.

8
Dans le cas d’un système non isolé et en équilibre, un éventuel équilibre du système

3955
avec le milieu extérieur impose les valeurs de certaines variables d’état. Ainsi un
système est en équilibre thermomécanique avec le milieu extérieur si P = Pext . , de

6907
part et d’autre d’une paroi mobile et T = Text . , de part et d’autre d’une paroi

91:1
diathermane (perméable à la chaleur).
Attention Pext correspond à la pression exercée sous toutes ses G M
g

33.1
m
formes. Par exemple dans le cas représenté ci-contre, à
l’équilibre mécanique du piston, la pression du gaz est imposée

.71.1
( M + m) g gaz
par le milieu extérieur : P = Patm +
S

:105
2320
9. Les interactions entre un système et le milieu extérieur conduisent à des évolutions
lorsque les variables thermodynamiques sont modifiées : ceci caractérise une

8891
transformation qui peut être précisée en fonction de la manière dont le système passe
d’un état à un autre (isotherme, isobare, isochore, adiabatique,...). Les variables
d’état ne sont en général pas définies pendant la transformation.
318:
0428
10. Il faut que chaque état intermédiaire soit infiniment proche d’un état d’équilibre
interne.
:211

La transformation doit donc avoir une durée très grande par rapport à un temps
caractéristique d’évolution du système (temps de relaxation) de manière à ce que les
iques

variables d’état du système s’ajustent à tout instant et restent bien définies.


La transformation, qualifiée de quasi statique, est donc une succession d’états
techn

d’équilibre infiniment voisins.


Par exemple, la compression d’un gaz par déplacement d’un piston est une
transformation quasi statique si la vitesse de déplacement du piston est bien
Micro

inférieure à la vitesse du son (vitesse à laquelle les variations de pression


s’établissent). Dans le cas contraire, « la pression » n’est pas définie (le champ de
t des

pression n’est pas uniforme) et il n’y a pas d’équilibre thermodynamique interne.


Une transformation réversible est une transformation quasi statique pour laquelle il
ue e

est possible de décrire la transformation en sens inverse (en repassant par les mêmes
états), à tout instant, en modifiant infiniment peu les conditions extérieures.
caniq

Si une de ces contraintes, très fortes, n’est pas respectée, la transformation est
irréversible. La validité des critères de réversibilité est difficile à apprécier, pour
e Mé

cette raison on considère qu’une transformation est réversible si elle est quasi
statique et s’il n’y a pas de cause d’irréversibilité. Les causes d’irréversibilité sont
ure d

principalement : les frottements solides, les déséquilibres thermiques, la diffusion


(déséquilibre de concentrations), l’effet Joule, les phénomènes d’hystérésis,…
périe

Les transformations réversibles sont donc des cas limites théoriques ; une transfor-
mation réelle est par nature irréversible.
le Su
tiona

 &KDSLWUH
e Na
Écol
11. Transformation isobare : transformation à pression constante.
Transformation monobare : transformation à pression extérieure constante.
Transformation isotherme : transformation à température constante.
Transformation monotherme : transformation à température extérieure constante.
Transformation isochore : transformation à volume constant.

8
Transformation adiabatique : transformation sans échange thermique (chaleur) avec

3955
le milieu extérieur.
Attention de ne pas confondre isotherme et adiabatique, les transformations adiaba-

6907
tiques se traduisent en général par de fortes variations de la température !

91:1
12. Un système fermé n’échange pas de matière avec le milieu extérieur, mais peut
échanger de l’énergie (par travail W ou par transfert thermique Q ).

33.1
Un système isolé est un système qui n’échange ni matière ni énergie avec le milieu

.71.1
extérieur.

:105
13. L’étude expérimentale du système consiste à trouver les relations qui existent entre
les différentes variables d’état du système. Ces relations sont appelées équations

2320
d’état.
Les variables d’état d’un ressort, lors de son étude expérimentale en mécanique, sont

8891
sa longueur l et sa tension F . Elles sont liées par une équation d’état
F = k (l − l 0 ) , donc une variable d’état est nécessaire et suffisante pour décrire
l’état du ressort dans son utilisation en mécanique. 318:
0428
Cependant on peut constater expérimentalement que le ressort peut avoir, pour une
même tension, une longueur différente s’il est échauffé (si sa température est plus
:211

grande). La connaissance de sa température est donc nécessaire s’il évolue dans des
conditions où elle est susceptible de varier, dans ce cas 2 variables sont nécessaires
iques

pour décrire le système ressort. Dans cet exemple l’équation d’état reste la même
avec la constante de raideur k fonction de T .
techn

14. La notion expérimentale évidente de température est associée à la sensation de


« plus chaud, plus froid ». Ce critère ne permet pas en fait de comparer de façon
Micro

fiable deux « températures » car la sensation dépend d’autres caractéristiques que la


température de l’objet étudié (voir la question 63.).
t des

Le phénomène de dilatation des solides ou des liquides semble permettre la


fabrication de thermomètres (dits à dilatation) qui par leur état, lorsqu’ils sont en
ue e

équilibre thermique avec l’objet étudié, vont indiquer sa température. Malheureu-


sement il ne s’agit pas d’une vraie mesure de la température, car des thermomètres
caniq

de ce type, différents (par exemple une règle en cuivre ou une en aluminium),


    „5pSRQVHVDX[TXHVWLRQV
■ Réponses aux questions

indiquent des valeurs différentes et parfois contradictoires alors qu’ils sont en


e Mé

équilibre thermique avec le même objet.


Il faudrait pouvoir trouver une échelle thermométrique indépendante des propriétés
ure d

de tel ou tel corps particulier. Il est remarquable qu’une telle échelle existe : c’est
l’échelle dite des « gaz parfaits » ((MPSI) voir question 18.).
Même s’ils ne permettent pas de mesure de température, les thermomètres à
périe

dilatation sont très utiles, car ils indiquent si une température reste constante et
permettent de définir les thermostats.
le Su
tiona

3URSULpWpVGHVV\VWqPHVWKHUPRG\QDPLTXHV 
e Na
Écol
15. Certains systèmes, non thermiquement isolés, ont une température qui reste
constante, malgré les échanges thermiques, on les appelle thermostat ou source de
chaleur.
C’est le cas par exemple de l’eau bouillante sous pression constante (par exemple la
pression atmosphérique sur une durée limitée), d’un mélange eau liquide-glace à

8
l’équilibre et sous pression constante. Les systèmes de très grande masse (ils

3955
possèdent une grande capacité thermique) ont la propriété de pouvoir céder ou
recevoir de la chaleur sans que leur température ne varie pratiquement : ce sont des

6907
thermostats.

91:1
16. (PTSI) Le gaz parfait (G.P.) est un modèle de comportement correspondant à
l’équation d’état PV = nRT où P est la pression, V le volume, T la température,

33.1
n la quantité de matière en moles du gaz, et R la constante des gaz parfaits. La
constante des gaz parfaits est R = 8,31 J.K −1.mol −1 , la température T s’exprime en

.71.1
kelvin (K) et est égale à la température en degré Celsius plus 273 (par exemple 20°C

:105
correspondent à 293 K ). Les gaz suffisamment dilués (pression inférieure ou de
l’ordre de 1 bar) suivent assez bien l’équation d’état des gaz parfait.

2320
Une masse dm = ρ dV de gaz parfait de masse molaire M et comportant un nombre
de moles dn obéit à l’équation :

8891
dm dm MP
PdV = dnRT = RT Ÿ ρ = =
M dV RT
318:
„ 3URSULpWpVGHVJD]DX[IDLEOHVSUHVVLRQV 036, 
0428
:211

17. (MPSI) La pression se mesure avec une dénivellation de liquide et le volume en


utilisant un réservoir gradué. La température qui ne peut être mesurée, pour l’instant,
iques

est maintenue constante grâce à un thermostat en équilibre thermique avec le gaz


étudié. Sont étudiées donc des isothermes, soit P en fonction de V à T constante,
techn

par exemple.
Expérimentalement, comme on le voit sur les mesures proposées, les valeurs de P
et de V sont limitées. Cependant il est évident que le volume V = 0 ne peut être
Micro

atteint, de même on ne peut obtenir P = 0 même en augmentant beaucoup plus le


volume que la limite expérimentale. On peut donc dire que l’isotherme
t des

expérimentale fait apparaître des directions asymptotiques pour P → 0 et pour


V → 0 , on pense donc à modélisation par une branche d’hyperbole d’équation
ue e

PV = cste .
Il est alors possible de tester ce modèle en traçant PV en fonction de V ou de P .
caniq

Dans un diagramme d’Amagat, le produit PV est en ordonnée et P en abscisse.


Aux pressions usuelles (considérées comme faibles), les isothermes d’un gaz dans
e Mé

un diagramme d’Amagat sont quasiment des droites (voir figure 1 ci-dessous).


Cependant chaque droite a un coefficient directeur faible mais non nul et qui
ure d

dépend légèrement de la température (on change de température en changeant de


thermostat). Les isothermes dans le diagramme de Clapeyron ne sont donc pas des
périe

hyperboles, le produit PV n’est pas constant à température constante.


De plus le caractère affine, établi expérimentalement pour PV ( P ) , permet une
le Su

extrapolation à P = 0 qui fournit l’ordonnée à l’origine (point A ).


tiona

 &KDSLWUH
e Na
Écol
figure 1 figure 2
PV PV
T2
A2
H2

8
3955
A O2
A1

6907
T1
P CO2
O O P

91:1
33.1
18. (MPSI) On constate alors en traçant les isothermes d’autres gaz (pris en même
quantité) que la limite de PV quand P → 0 est indépendante de la nature du gaz

.71.1
(voir figure 2 ci-dessus) et ne dépend donc que de la température.
Cette limite constitue donc une grandeur thermométrique permettant de définir une

:105
échelle de température. On utilise lim P → 0 PV comme mesure de température dite
absolue (ou température des gaz parfaits) et exprimée en kelvin (K).

2320
OA1 T
Par définition = 1 et la mesure est effective lorsqu’un thermostat de

8891
OA2 T2
référence et sa valeur TR sont fixés.

318:
En fait il a été décidé de fixer l’écart de température entre deux thermostats plutôt
que la valeur de la température d’un seul. Par commodité un écart de 100 K est
0428

imposé entre le thermostat eau liquide-glace à l’équilibre sous 1 atm et le


thermostat eau bouillante sous 1 atm. Or l’expérience donne pour le premier
:211

OA1
thermostat le point A1 et pour le second le point A2 tels que = 1,36610 . En
iques

OA2
T0
notant T0 la température du premier thermostat, il vient : = 1,36610 , soit
techn

T0 + 100
T0 = 273,15 K
Micro

L’échelle Celsius en découle par translation :


t des

t (en °C) = T (en K) − 273,15


ue e

ce qui permet d’avoir 0°C pour l’eau liquide-glace à l’équilibre sous 1 atm et
100°C pour l’eau bouillante sous 1 atm.
caniq

Le thermostat de référence n’est pas l’eau liquide-glace à l’équilibre sous 1 atm,


    „5pSRQVHVDX[TXHVWLRQV
■ Réponses aux questions

dont la température dépend trop de la pression, difficile à maintenir précisément à


e Mé

1 atm. On utilise le point triple de l’eau : eau liquide-glace-eau gaz en équilibre, ce


qui ne se produit que sous une pression (6 mbar) et une seule température
T0 + 0,01 K . On pose donc la température du thermostat de référence, point triple
ure d

de l’eau, égale à 273,16 K .


périe

19. (MPSI) On appelle gaz parfait associé à un gaz réel, un gaz dont les molécules ont
le Su

la même atomicité que les molécules du gaz réel et dont l’isotherme dans le
diagramme d’Amagat est la droite parallèle à l’axe des pressions et passant par le
tiona

3URSULpWpVGHVV\VWqPHVWKHUPRG\QDPLTXHV 
e Na
Écol
point A.
Soit pour le modèle gaz parfait : PV
PV = cste
et par définition de la température
absolue, la constante est proportionnelle à isotherme GP
A

8
T

3955
Ÿ PV = rT isotherme gaz réel
PV est extensif, il est proportionnel au

6907
nombre de moles n (loi d’Avogadro) et : O P
P V = n RT

91:1
33.1
avec R = 8, 31 J.K −1.mol−1 constante dite des gaz parfaits.

.71.1
„ eQHUJLHLQWHUQH

:105
20. Pour un gaz parfait monoatomique (GPM), modèle ponctuel des molécules, la seule
possibilité d’énergie microscopique est l’énergie cinétique de translation, on définit

2320
l’énergie interne par :
N
§1 G · 1

8891
U = ¦ ¨ mvi2 ¸ = N mu 2 d’après la définition de la valeur moyenne u 2 et en
i =1 © 2 ¹ 2

318:
sommant sur l’ensemble N des molécules
3k BT 3 RT R
Or (voir question 5.) u = = car k B =
0428

m M NA
:211

3
soit U = nRT
2
iques

Il s’agit de l’énergie d’un gaz parfait monoatomique, au repos macroscopique et non


soumis à un champ de force extérieure.
techn

L’énergie interne est proportionnelle au nombre de moles n , elle est extensive, elle
ne dépend que de la température T . U est une fonction d’état.
Micro

21. Conformément à l’étude expérimentale, tous les gaz parfaits obéissent à la même
équation d’état P V = n RT . Les molécules polyatomiques ont en plus de la
t des

translation, des possibilités de rotation et de vibration. Ceci permet à un gaz parfait


ue e

polyatomique d’avoir une plus grande énergie interne (pour une même température).
Par exemple l’étude expérimentale des gaz diatomiques aux faibles pressions donne
caniq

5
jusqu’à des températures pas trop grandes : U = nRT , c’est-à-dire plus que ce qui
2
e Mé

peut être stockée avec l’énergie cinétique de translation. Puis quand T augmente, on
observe une augmentation plus rapide de U, du fait de l’apparition de nouveaux
ure d

5
types d’énergie microscopique (vibrations), soit U = λT avec λ > nR .
2
périe

De façon générale pour un GP : U = U (T )


le Su

22. Un gaz est d’autant plus proche du comportement d’un gaz parfait que sa pression
tiona

 &KDSLWUH
e Na
Écol
est faible, son volume grand et que la distance entre ses molécules est importante.
Ce qui peut s’interpréter, pour un gaz réel, comme l’existence d’une interaction
entre ses molécules, à la différence des molécules du GP qui n’interagissent pas.
À cette interaction est associée une énergie potentielle qui doit être prise en compte
dans l’énergie interne du gaz réel. U = E c , micro + E p ,int , avec E c , micro fonction de T et

8
3955
E p ,int qui dépend de la distance entre les molécules, donc fonction de V :

U = U (T , V )

6907
23. L’énergie interne U d’un gaz réel dépend donc de T et de V.

91:1
§ ∂U ·

33.1
On appelle capacité thermique à volume constant : CV = ¨ ¸
© ∂T ¹V

.71.1
Elle s’exprime en J.K −1 et peut s’interpréter comme la quantité d’énergie qu’il faut

:105
fournir au système pour élever (à volume constant) sa température de 1 K .
CV est extensive, pour avoir une grandeur intensive, on définit plutôt :

2320
– la capacité thermique molaire à volume constant CVm telle que : CV = nCVm
– la capacité thermique massique à volume constant cV telle que CV = mcV

8891
CVm est en J.K −1.mol −1 et cV est en J.K −1.kg −1

dU 3 3 318:
Ɣ Pour un GPM : CV = = nR et CVm = R ≈ 12,5 J.K −1.mol−1
0428

dT 2 2
:211

dU 5
Ɣ Pour un GP diatomique dans les conditions usuelles : CV = = nR et
dT 2
iques

5
CVm = R
2
techn

Ɣ Pour un GP quelconque : dU = CV dT = mcV (T ) dT car U n’est fonction que


Micro

de T.
Si CV est indépendante de T, le GP est dit idéal et ΔU = mcV ΔT
t des

Le GPM et le GP diatomique dans les conditions usuelles sont idéaux.


ue e

24. Les solides ou les liquides sont très peu dilatables ou compressibles (voir le
diagramme question 27.). En l’absence de variation de volume, leur variation
caniq

    „5pSRQVHVDX[TXHVWLRQV

d’énergie interne est liée à la seule variation de température :


■ Réponses aux questions

dU ≈ CV dT = mcV (T ) dT
e Mé

Si cV est constant dans l’intervalle [ T1 , T2 ] : U 2 − U 1 = mcV (T2 − T1 )


ure d

„ &RUSVSXUGLSKDVpHQpTXLOLEUH
périe
le Su

25. Pour une température inférieure à une température appelée température critique, un
corps pur liquide peut être en équilibre avec sa forme gazeuse. Cet équilibre, à
tiona

3URSULpWpVGHVV\VWqPHVWKHUPRG\QDPLTXHV 
e Na
Écol
température fixée, est réalisé lorsque la pression de la phase gazeuse (pression
partielle du corps pur gazeux) au-dessus du liquide a une valeur bien déterminée,
appelée pression de vapeur saturante et notée PV (T ) , elle dépend de la température.
Par exemple pour l’eau, la température critique est 374 °C , soit TC = 647 K ,
l’équilibre liquide-vapeur à 20 °C se produit sous PV ≈ 0, 02 atm et à 100 °C sous

8
3955
PV = 1, 0 atm .
Pour T < TC , on comprime de manière isotherme une unité de masse de vapeur

6907
sèche (ou gaz), soit P < PV (T ) . Au point A apparaît la première goutte de liquide

91:1
(sur la courbe de rosée). Ensuite entre A et B , en poursuivant la compression, on
observe un palier à pression et température constantes où le liquide formé est en

33.1
équilibre avec la vapeur saturante à la pression PV (T ) .
Au point B il n’y a plus que du liquide, quasiment incompressible, d’où la pente

.71.1
raide après B . En effectuant l’opération en sens inverse (détente du liquide), la
première bulle de vapeur apparaît au point B , sur la courbe dite « d’ébullition » ;

:105
attention cette appellation n’a rien à voir avec le phénomène d’ébullition !

2320
P

8891
C
318:
L • F
T >TC
0428
B TC
PV (T ) • •A
L + Vsat . T < TC
:211

Vsèche
iques

" ébullition " rosée v


techn

Le lieu des points A et B est la courbe de saturation, v est le volume massique.


Les isothermes des gaz aux faibles pressions, étudiées à la question 17.,
Micro

correspondent aux courbes dans une zone plus loin à droite et en bas du diagramme
ci-dessus.
t des

En tout point de ce diagramme, le système est à l’équilibre, ce qui ne correspond


pratiquement jamais aux observations dans la vie courante des systèmes liquide-gaz
ue e

d’un même corps pur.


Au-dessus de la courbe de saturation, le système est monophasé divariant et en
caniq

dessous (à « l’intérieur ») il est diphasé monovariant : un seul paramètre intensif


décrit son état thermodynamique puisqu’à T fixée P = PV (T ) .
e Mé

L’isotherme critique T = TC est caractérisée au point critique C par une tangente


horizontale et un changement de concavité (point d’inflexion).
ure d

Au-delà de l’isotherme critique T > TC , on ne distingue plus entre le liquide et le


gaz ; F est le domaine du fluide supercritique.
périe

26. Une description complète du corps pur diphasé nécessite d’introduire une variable
le Su

décrivant la répartition liquide-gaz. On peut choisir les titres massiques ou molaires :


tiona

 &KDSLWUH
e Na
Écol
m1 n1 m n
x1 = = et x 2 = 2 = 2 avec x1 + x 2 = 1 .
m n m n
Si le titre en vapeur est xV , en un point du palier d’équilibre liquide-vapeur, le
volume massique s’écrit : v = xV vV + (1 − xV ) vl avec vV et vl les volumes

8
massiques respectivement de la vapeur en A et du liquide en B. Il vient :

3955
v − vl
xV =

6907
vV − v l

91:1
27. La pression de vapeur saturante dépend de la température, la représentation de
PV (T ) dans un diagramme ( P, T ) est la courbe de vaporisation. Chaque point de

33.1
cette courbe correspond à un état d’équilibre liquide-gaz ; au-dessus on a le liquide

.71.1
en équilibre et en dessous le gaz en équilibre. Attention le liquide à l’équilibre ne
correspond pas à un liquide de la vie courante, par exemple à l’air libre ! La courbe

:105
de vaporisation est limitée d’un côté par le point critique et de l’autre par le point
triple.

2320
De même les équilibres solide-liquide et solide-gaz se produisent à T fixée sous une
seule pression, respectivement la pression de fusion Pf (T ) et la pression de

8891
sublimation Ps (T ) .

318:
Pour le corps pur eau, le diagramme est représenté P
ci-contre. Pour la pression normale (1 atm) on •C
0428

retrouve la température d’équilibre liquide-vapeur L


(100 °C) et la température d’équilibre solide-liquide
1 atm
:211

(0 °C), ce qui permet de placer les domaines S • V


T
iques

d’existence à l’équilibre des diverses phases.


Le point triple T est le seul pour lequel les trois
phases peuvent coexister à l’équilibre :
techn

PT ≈ 6 mbar et TT = 273,16 K . 0 °C 100 °C T


En dessous de PT , la phase liquide n’existe plus à
Micro

l’équilibre, la glace se sublime.


Au-delà du point critique C , on ne distingue plus entre le liquide et la vapeur :
t des

PC ≈ 220 bar et TC = 647 K (374 °C).


ue e

NB : En général, la pente de l’équilibre solide-liquide est positive, sauf, comme ici,


dans le cas de l’eau. Cette pente est très grande en valeur absolue, la
caniq

    „5pSRQVHVDX[TXHVWLRQV

température d’équilibre varie très peu, même pour de fortes variations de


■ Réponses aux questions

pression. Ceci explique la valeur très proche de 273,15 K de la température


e Mé

TT de l’eau.
ure d

„ eQHUJLHG·XQV\VWqPHWKHUPRG\QDPLTXH
périe

28. L’énergie mécanique n’est pas conservative : l’énergie mécanique d’un système
fermé et isolé n’est pas nécessairement constante.
le Su
tiona

3URSULpWpVGHVV\VWqPHVWKHUPRG\QDPLTXHV 
e Na
Écol

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