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0.1.

TORSION D'UNE POUTRE DE SECTION ELLIPTIQUE 1

Epreuve de contrôle continu :


 MECANIQUE DES MILIEUX CONTINUS 
Licence L3 - Sciences pour l'Ingénieur - GCGEO Génie Civil & Géosciences
Université Paul Sabatier - UPS Toulouse 3 UPSSITECH - CC - 2016

0.1 Torsion d'une poutre de section elliptique

On considère une poutre orientée par l'axe Ox de longueur L, de section elliptique de rayons a
et b respectivement dans les directions orthogonales y et z . Cette poutre est encastrée dans sa
section initiale et est soumise à un couple axial C →

x à l'autre extrémité, à l'exclusion de tout
autre eort. Loin de la zone d'encastrement et de la zone terminale, le champ de contrainte est déni par le
tenseur contrainte indépendant de la variable x de la forme :
 
0 σxy (y, z) σxz (y, z)
σ = · · · 0 0 
··· ··· 0 {xyz}

Les contraintes dérivent d'une fonction ϕ (y, z) dite  fonction de Prandtl  ayant la particularité d'être
nulle sur le contour extérieur du plan de section droite (Σ) :
  y 2  z 2 
ϕ (y, z) = k 1 − −
a b

où k est une constante à déterminer et ϕ telle que :


 
∂ϕ ∂ϕ
σxy = σxz =−
∂z ∂y

1. Quelle est l'équation f (y, z) = 0 à un facteur multiplicatif près du contour ellip-


tique du plan de section droite (Σ) ?
L'équation du contour elliptique est :
 y 2  z 2
+ −1=0
a b
on observe que la fonction de Prandtl proposée a la même forme que le premier membre puisqu'elle est
nulle le long du contour.
2. Calculer les contraintes σxy et σxz .
∂ϕ z
σxy = = −2k 2
∂z b
∂ϕ y
σxz = − = +2k 2
∂y a
2

Préciser la valeur du tenseur des contraintes.


Le tenseur des contrainte est symétrique (condition d'équilibre local ou réciprocité des contraintes) et donc :
 z y
0 −2k +2k
 z b2 a2 
σ =  −2k 2 0 0 
 
 by 
+2k 2 0 0
a {xyz}



Préciser ce qu'est le vecteur contrainte T (P, →

x ) agissant au point P du plan de section droite (Σ) orienté


par le vecteur x .
 z y  
0 −2k +2k   0

−  z b2 a2  1 z
T (P, →
− −2k 2 

x ) =  −2k 2 0 0  × 0 = 
 
by  by 
  0 +2k 2
+2k 2 0 0 a
a {xyz}

que l'on peut ré-écrire sous la forme :



−  z y −
T (P, →

x ) = 2k − 2 →

y + 2→z
b a
En faire une représentation graphique.

Comment qualier ces composantes de contrainte ?


Ce sont des contraintes de cisaillement

Quelle est la dimension de la constante k ?


Ecrivons l'équation aux dimensions de σxy par exemple :

[σxy ] = F.L−2 = [k] × [z] × b−2 = [k] L−1


     

soit :
[k] = F.L−1
 

c'est une force par unité de longueur.


3. Les équations de l'équilibre local sont-elles satisfaites ?
En l'absence de forces de volume et en statique, l'équilibre est régi par l'équation vectorielle
locale : −−→ →

div σ = 0
En coordonnées cartésiennes, on obtient les 3 équations scalaires :
∂σxx ∂σxy ∂σxz
+ + =0 (0.1.1)
∂x ∂y ∂z

Dans le cas présent :


0+0+0=0
cette équation est satisfaite.
∂σxy ∂σyy ∂σyz
+ + =0 (0.1.2)
∂x ∂y ∂z
0.1. TORSION D'UNE POUTRE DE SECTION ELLIPTIQUE 3

Dans le cas présent :


0+0+0=0
cette équation est satisfaite.
∂σxz ∂σyz ∂σzz
+ + =0 (0.1.3)
∂x ∂y ∂z
Dans le cas présent :
0+0+0=0
cette équation est satisfaite. L'équilibre local est donc bien satisfait par le tenseur des contraintes.
4. Les conditions aux limites de la poutre, sur sa surface latérale (ΣL ) sont-elles
satisfaites ?
(a) Equation du bord :
 y 2  z 2
f (y, z) = + −1=0
a b
−−−→
(b) Le vecteur gradient grad f est un vecteur normal au contour plan et contenu dans ce plan :
−−−→ 2y − 2z −
grad f = 2 →
y + 2→z
a b
on note au passage que ce vecteur est extérieur à (Σ) et on peut le normaliser :
y2 z2
 
−−−→ 2
grad f =4 +
a4 b2

le vecteur unitaire normal extérieur au contour latéral est donc :


 
0
y
 

− 1 2y →
− 2z − 1
n = r 2
y + 2→z =r  2
 az 
y 2
z2 a b y2
z2
2 + +
a4 b2 a4 b2 b2

(c) le vecteur contrainte agissant sur une facette tapissant la surface latérale est ainsi égal à :
 z y  
0 −2k +2k 0

→  z b2 a2  1 y
TL = σ |f (y,z)=0 × →

n =  −2k 2 0 0  ×r
   2
by 2  az 
  y z2
+2k 2 0 0 +
a |f (y,z)=0 a4 b2 b2

soit −
→ → −
TL = 0
Il n'y a donc pas de force de surface agissant sur la face latérale de la poutre ce qui est bien conforme aux
conditions aux limites sur cette face.
5. On considère le point Q du plan de section droite (Σ) et situé sur le bord (∂Σ).
Montrer que le vecteur contrainte agissant sur la facette orientée par →

x est pa-
rallèle au contour (∂Σ).
Le vecteur contrainte agissant sur une facette située au bord du contour (∂Σ) orientée par le vecteur →

x
vaut :   z y
0 −2k +2k  

→  z b2 a2  1


TQ = σ |f (y,z)=0 × x =  −2k 2

0 0 

× 0
by
  0
+2k 2 0 0
a |f (y,z)=0

soit :

→ → −  z y −  y 2  z 2
x ) = 2k − 2 →
TQ = T (Q ∈ (∂Σ) , →
− −
y + 2→z −1=0
avec +
b a a b
−−−→ 2y − 2z −
on a vu qu'un vecteur normal au contour (∂Σ) était le vecteur grad f = 2 →y + 2→ z , calculons le produit
a b
scalaire de ces deux vecteurs :
→ −−−→
−  z y→   2y 2z →
  zy yz 

− −
TQ · grad f = 2k − 2 y + 2 z · →

y + −
z = 4k − + =0
b a a2 b2 b2 a2 a2 b2
4



ces deux vecteurs sont orthogonaux. C'est donc que le vecteur contrainte TQ  suit  la ligne de contour
(∂Σ).

Expliquer physiquement pourquoi on obtient ce résultat.




Si le vecteur TQ avait présenté une composante normale à (∂Σ), nous aurions obligatoirement rencontré la
contrainte de cisaillement réciproque agissant sur la facette perpendiculaire c'est-à-dire sur la face latérale


(∂ΣL ) ; or on a vu que cette surface latérale était exempte de toute force de surface. C'est donc que TQ ne
peut pas posséder de composante perpendiculaire à (∂Σ) et, donc, lui est tangente.
6. Désignant par τ (P ) l'intensité du vecteur contrainte agissant sur le plan de section
droite (Σ) en un point P quelconque. Calculer cette intensité.
On a tout simplement : r

→ z2 y2
τ = TP = 2k +
b4 a4

Quelle est la valeur maximale τmax ?


En premier lieu, la valeur de τ est maximale quand le radical est maximal donc au bord du prol là où y et
z sont liés par l'équation du bord . Par conséquent :
( s ) ( s )
y2 y2 y2 1
  
1 1 1
τmax = sup 2k 1 − 2 + 4 = sup 2k + 2 − 2
b2 a a b2 a a2 b

1 1
si on suppose a > b alors la quantité 2 − 2 est négative et le radical est maximal quand la côte y est
a b
minimale c'est-à-dire nulle. La valeur maximale de la contrainte de cisaillement est donc :
2k
τmax =
b

Où se développe-t-elle ?
La contrainte maximale se développe au bord du prol aux intersections de (∂Σ) avec l'axe Gz dans le cas
où a > b (et aux intersections avec l'axe Gy si a < b). A noter que si on avait supposé a < b la valeur de
2k
la contrainte maximale de cisaillement aurait été . On voit donc que la contrainte maximale survient aux
a
extrémités du petit axe de la section elliptique.
7. Que vaut la résultante →
r produite par les contraintes agissant sur le plan de section

droite (Σ) ?


La force élémentaire produite par le vecteur contrainte T (P, →

x ) sur une surface élémentaire
dΣ est égale à :

− →

dr = T (P, →

x ) · dΣ
La force totale la résultante est obtenue en sommant ces forces élémentaires sur l'aire de section droite
(Σ) : ¨

− →

r = dr = ry →

y + rz →

z
(Σ)

Calculons-en chaque composante (selon →



y puis selon →

z):
¨
z
ry = −2k · dΣ
b2
(Σ)
0.1. TORSION D'UNE POUTRE DE SECTION ELLIPTIQUE 5

compte tenu de l'annexe mathématique :


 
ˆ
ˆ+a +h(y) ˆ+a
z k  2
h (y) − h2 (y) · dy= 0

ry =  −2k 2 · dz  · dy = − 2
 
b b
−a −h(y) −a

compte tenu du fait que la bandelette située à la côte y s'étend symétriquement de −h (y) à +h (y) par
rapport à l'axe z . Dans le cas présent : r  y 2
h (y) = b 1−
a
On montrerait de la même façon que :
rz = 0
Ainsi la résultante des contraintes de cisaillement agissant sur le plan de section droite est nulle.

− →

r = 0

8. Que vaut le moment →


m produit en G par les contraintes agissant sur le plan de

section droite (Σ) ?



Le moment élémentaire réduit en G produit par le vecteur contrainte T (P, →

x ) sur une surface élémentaire
dΣ centrée sur un point P est égale à :
−→ −−→ → −
dm = GP ∧ T (P, →

x ) · dΣ
Le moment total est obtenu en sommant ces moments élémentaires sur l'aire de section droite (Σ) :
¨ ¨

− −→  z y −
m= dm = (y →

y + z→

z ) ∧ 2k − 2 →

y + 2→z · dΣ
b a
(Σ) (Σ)

Soit : ¨
z2 y2
 


m=→

x 2k + · dΣ
b2 a2
(Σ)

ce qui établit que le moment est porté par l'axe →



x de la poutre :
¨
z2 y2
 


m = m→

x avec m= 2k + · dΣ
b2 a2
(Σ)

que l'on ré-écrit en double intégrale :


 
ˆ+a +h(y)
ˆ  2 2

z y
m= 2k + 2 · dz  · dy
 
b2 a

−a −h(y)

en décomposant en deux termes :


   
ˆ+a +h(y)
ˆ ˆ+a ˆ
+h(y)
2k 2k
m= 2 z 2 · dz  · dy + 2 y2  dz  · dy
   
b a

−a −h(y) −a −h(y)
6

soit en intégrant une première fois :


ˆ+a ˆ+a
4k 3 4k
m= 2 h (y) · dy + 2 y 2 h (y) · dy
3b a
−a −a

avec : r  y 2
h (y) = b 1−
a
remarquons que les fonctions à intégrer sont toutes deux paires, ce qui permet de limiter le calcul au demi-
intervalle par symétrie :
ˆ+a ˆ+a
8k 3 8k
m= 2 h (y) · dy + 2 y 2 h (y) · dy
3b a
0 0

eectuons le changement de variable :


y = a sin θ et dy = a cos θdθ et, donc : h (y) = b cos θ

alors :
ˆπ/2
+ ˆπ/2
+
8k 8k
m= 2 3 3
b cos θ · a cos θdθ + 2 a2 sin2 θb cos θ · a cos θdθ
3b a
0 0

par conséquent :
ˆπ/2
+ 
1 4 2 2
m = 8kab cos θ + cos θ sin θ dθ
3
0

en passant à l'angle double :

ˆπ/2"  2  2 #
1 1 1
m = 8kab (1 + cos 2θ) + sin 2θ dθ
3 2 2
0

et à l'angle quadruple :

ˆπ/2     
1 1 1 1 1
m = 8kab 1 + 2 cos 2θ + (1 + cos 4θ) + × (1 − cos 4θ) dθ
3 4 2 4 2
0

Entre 0 et π/2 les lignes trigonométriques s'évanouissent ; il reste donc :


    
1 1 1 11 π
m = 8kab × 1+ + ×
3 4 2 42 2

c'est-à-dire :
m = kπab

METHODE ALTERNATIVE :

Au lieu de décomposer l'aire (Σ) en bandelettes, nous envisageons son découpage en tores elliptiques concen-
triques. Considérons en eet l'ellipse centrée en G homothétique du bord ; elle a pour équation :
 y 2  z 2
+ −1=0
λa λb
soit encore :  y 2  z 2
+ = λ2
a b
équation dans laquelle le paramètre λ, adimensionnel, varie de 0 pour l'ellipse réduite au centre G à 1 pour
l'ellipse confondue avec le contour (∂Σ). L'aire de cette ellipse est égale à :
A (λ) = πλa × λb = πabλ2
0.1. TORSION D'UNE POUTRE DE SECTION ELLIPTIQUE 7

un petit accroissement dλ du paramètre λ provoque un accroissement de l'aire de la quantité :


dA = 2πabλdλ

obtenue par diérenciation de A (λ) et


 que nous
 adoptons en tant qu'élément d'aire dΣ. A noter que la
z2 y2
fonction à intégrer, en l'occurence 2k 2
+ 2 , est égale à 2kλ2 et est donc constante sur l'étendue de
b a
chaque tore elliptique. De ce fait, l'intégrale double se réduit à une intégrale simple telle que :
ˆ1
m= 2kλ2 × 2πabλdλ
λ=0

soit :
ˆ1
m = 4kπab λ3 × dλ = kπab
λ=0

on retrouve bien le résultat énoncé plus haut. Ainsi :


m = kπab

9. Par l'équilibre statique du tronçon de poutre délimité par la section droite (Σ) et
la section terminale, prouver que m = C et déduire la valeur de k.

L'équilibre en moment et selon →−x du tronçon de poutre délimité par la section (Σ) située à la côte x et la
face terminale permet d'écrire tout simplement :
m=C

par conséquent :
C
k=
πab
A noter que le dénominateur πab n'est autre que l'aire de la section droite de la poutre. On peut procéder
au contrôle de l'équation aux dimensions :
−1 −1
= [F L] L−2 = F L−1
   
[k] = [C] [a] [b] ok

10. Quelle est la trace du tenseur contrainte ? Par application de la loi de Hooke,
E
déterminer le tenseur des déformations ε. On utilisera la notation G = .
2 (1 + ν)
La trace du tenseur des contraintes est un invariant égal à la somme des termes diagonaux.
Ici : 
tr σ = 0
La loi de Hooke permet d'exprimer le tenseur des déformations :
1+ν ν 
ε= σ − tr σ I
E E
Ce tenseur ne comporte donc que deux composantes non-nulles :
1+ν 1 σxy 1 σxz
εxy = σxy = et εxz =
E 2 G 2 G
8

ou encore :
k z k y
εxy = − et εxz = +
G b2 G a2
et donc :  z y
0 −
b2 a2 
 z
k 
ε = − 2 0 0

G  yb 
0 0
a2

11. On admet que le champ de déplacement s'écrit de la façon suivante :




u (P ) = u (y, z) →

x + αx→

x ∧ (y →

y + z→

z)

où la fonction u (y, z) est la  fonction de gauchissement  et la quantité α une constante


appelée  taux de rotation axial . Quel est le champ de déformation ε dérivant de ce champ
de déplacement ?
La relation déplacement-déformation est :
1
grad →

u + gradt →


ε= u
2
avec :  
u (y, z)


u =  −αxz 
+αxy
on en déduit le tenseur gradient :
 ∂u ∂v ∂w 
=0 = −αz = +αy
 ∂x ∂x ∂x 
∂u ∂v ∂w
grad →
−  
u =
 ∂y =0 = +αx
∂y ∂y 
∂u ∂v ∂w
 
= −αx =0
∂z ∂z ∂z
par conséquent le tenseur des déformations :
    
1 ∂u 1 ∂u
εxx = 0 εxy = 2 ∂y − αz εxz =
2 ∂z
+ αy 
ε=
 ···

εyy = 0 εyz = 0 
··· ··· εzz = 0

12. Identier les deux formes obtenues pour le tenseur des déformations et déduire le
taux de rotation.
Par identication :    
k z 1 ∂u ∂u 2k
εxy = − = − αz ⇒ = α− z
G b2 2 ∂y ∂y Gb2
   
k y 1 ∂u ∂u 2k
εxz =+ = + αy ⇒ = − α − y
G a2 2 ∂z ∂z Ga2
par dérivation croisée (théorème de Cauchy) :
∂2u ∂2u 2k 2k
= ⇒α− 2
= −α +
∂y∂z ∂z∂y Gb Ga2
soit :  
k 1 1
α= + 2
G a2 b

13. Déduire l'inertie de torsion J du prol elliptique dénie par la relation C = GJα
Exprimons le moment de torsion :
1
C = kπab = Gα πab = GJα
1 1
+
a2 b2
0.1. TORSION D'UNE POUTRE DE SECTION ELLIPTIQUE 9

par conséquent :
a3 b3
J =π
a2 + b2
Comparaison avec le moment d'inertie polaire . Par dénition :
¨
IG = ρ2 dΣ
(Σ)

expression dans laquelle ρ désigne le rayon polaire :

ρ2 = y 2 + z 2

Ainsi :
IG = Iz + Iy
en désignant par Iy , Iz les inerties quadratiques respectivement par rapport aux axes Gy et Gz . Calculons
Iz par exemple :  
ˆ
ˆ+a +h(y) ˆ+a
2
2.h (y) .y 2 · dy
 
Iz = y · dz  · dy =
 

−a −h(y) −a

soit
ˆ+a" r  y 2
#
2
Iz = 2.b 1− .y · dy
a
−a

avec le changement de variable déjà opéré précédemment :

ˆπ/2 ˆπ/2 2
 2 2
 3 1
Iz = 2 × 2.b cos θ.a sin θ · a cos θdθ = 4ba sin 2θ dθ
2
0 0

ou encore :
ˆπ/2
3 1 π
Iz = ba (1 − cos 4θ) dθ = ba3
2 4
0

Par symétrie, on obtiendrait de même :


π 3
Iy = ab
4
de sorte que :
π
ab a2 + b2

IG =
4
ce qui est diérent de l'inertie de torsion (sauf cas particulier de la section circulaire où a = b).
14. Comment la section elliptique se gauchit-elle au cours de sa torsion ?
Ré-exprimons les dérivées partielles de la fonction de gauchissement compte tenu des résultats
acquis :      
∂u 2k k 1 1 2 k 1 1
= α− z= + 2− 2 z= − 2 z (0.1.4)
∂y Gb2 G a2 b b G a2 b
et      
∂u 2k k 1 1 2 k 1 1
=− α− y=− + 2− 2 y= − 2 y (0.1.5)
∂z Ga2 G a2 b a G a2 b
∂u
en intégrant par rapport à y on obtient :
∂y
 
k 1 1
u (y, z) = 2
− 2 yz + ψ (z)
G a b

et en dérivant cette forme par rapport à z on déduit :


 
∂u k 1 1
= − 2 y + ψ 0 (z)
∂z G a2 b
10

ce qui, compte tenu de ce qui précède, prouve que :


ψ 0 (z) ≡ 0 et donc ψ (z) = c constante

par conséquent la fonction de gauchissement de la section elliptique s'exprime par :


 
k 1 1
u (y, z) = 2
− 2 yz + c
G a b

comme u (y, z) = 0, on voit que nécessairement c = 0 et donc :


 
k 1 1
u (y, z) = 2
− 2 yz
G a b

si la section était circulaire, les deux rayons seraient égaux a = b = R et le gauchissement serait nul en
conséquence.

E.Ringot - UPS Tlse3 - UPSSITECH L3 GCGEO - MMC - 2016 corrigé contrôle continu

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